Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Modelisation D'Un Regulateur de Vitesse D'Un Moteur Par Source Photovoltaique Dans Un Environnement Simulink de Matlab
Modelisation D'Un Regulateur de Vitesse D'Un Moteur Par Source Photovoltaique Dans Un Environnement Simulink de Matlab
Directeur de memoire
Directeur : M. FOLIGAN Ekoue A. K.
Membres : M. TAMEGNON Koffi Ingénieur Génie
Mécanique
: M. KADISSOLI Yao E. Ingénieur Génie
Electrique
Etude et dimensionnement d’un système de pompage d’eau au fil du soleil pour la ferme de l’espoir à
Amouzoukope
RÉSUMÉ
Un système photovoltaïque utilise les cellules photoélectriques pour la conversion
directe de l’énergie du rayonnement solaire en énergie électrique. Cette énergie peut
être servie à couvrir les besoins énergétiques d’un système de pompage d’eau.
Pour atteindre cet objectif, nous avons fait une analyse des besoins en eau pour la
ferme de l’espoir d’AMOUZOUKOPE. Ensuite nous avons dimensionné un système
de pompage d’eau pour alimenter en eau potable cette ferme. Enfin une étude
financière du projet a été réalisée.
Il se dégage de ces résultats, l’option d’un système de pompage d’eau au fil du soleil
constitué des panneaux solaires de puissance 330 Wc chacun destinés à alimenter
la pompe qui consomme une énergie électrique de 122,45 kWh par jour avec un
débit horaire de 39,5 m³/h et une hauteur manométrique de 110,125 mCE. Pour
couvrir ce besoin énergétique, nous avons choisis l’utilisation de modules combinés
entre eux en série et en parallèle. La puissance crête totale de notre système est
estimée en tenant compte des pertes. Quand il fait sombre ou pendant l’insuffisance
du rayonnement solaire, la fourniture d’eau est assurée par six réservoir d’eau avec
une capacité de stockage de 20 m³ chacun. Tout ceci a un coût estimatif de
38 764 478 FCFA. L’amortissement annuel total du système est de 1 289 041.
DÉDICACES
Le présent document, je le dédis à :
mon père SOMOU Tomfai ;
ma mère KAO Keméalo ;
ma soeur AGBA Solim.
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, nous tenons à remercier très sincèrement ceux qui ont
contribué d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail.
RÉSUMÉ.......................................................................................................................i
DÉDICACES................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS.....................................................................................................iii
TABLE DES MATIÈRES..............................................................................................v
LISTE DES FIGURES..................................................................................................x
LISTE DES TABLEAUX............................................................................................. xii
LISTES DES SYMBOLES ET ABRÉVIATIONS........................................................xiii
INTRODUCTION......................................................................................................... 1
1- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE......................................................................4
1-1 LOIS DE L’ELECTRICITE...........................................................................5
1-1-1 Tension........................................................................................................5
1-1-2 Courant........................................................................................................6
1-2-2 Principe........................................................................................................9
1-3-1 Pompe....................................................................................................... 12
1-3-2 Moteur........................................................................................................15
1-3-3-1 Débit.......................................................................................................... 16
1-3-3-7 Onduleur....................................................................................................19
1-5 REGULATEUR..........................................................................................29
1-6 STOCKAGE...............................................................................................32
3- RESULTATS ET DISCUSSION.................................................................65
3-1 RESULTATS..............................................................................................66
3-2-2-1 Transport................................................................................................... 73
3-2-2-2 Préparation................................................................................................74
3-2-9-1 Emplacement.............................................................................................78
3-5 DISCUSSION............................................................................................ 86
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS...............................................................88
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES......................................................................90
ANNEXES..................................................................................................................92
AC : Courant alternatif
AEP : Adduction en Eau Potable
AEV : Adduction d’Eau Villageoise
AFNOR : Association Française de Normalisation
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillance de leur Effet et de leur Criticité
BF : Borne Fontaine
Cpj : Coefficient de pointe journalier généralement compris entre 1,05 et
1,15
Cps : Coefficient de pointe saisonnière généralement compris entre 1,1 et
1,2
Cs : Consommation spécifique 20 litres/jour/personne
Cu : Capacité utile du réservoir (m3 ¿
D : Profondeur de la décharge maximale de la batterie
DC : Courant continu
Di : Diamètre intérieur de la conduite de refoulement (m)
Dj : Demande journalière (m³)
Djp : Demande journalière de pointe (m³)
Dth : Diamètre théorique de la conduite de refoulement (m)
Dmax : Déficit maximal
Ep : Energie à produire (Wh)
Ec : Energie consommée par jour (Wh)
Exmax : Excèdent maximal
Ei : Irradiation moyenne mensuelle (kWh/m²·j)
f : Coefficient de frottement
G : Facteur solaire
g : La pesanteur (m/s²)
h : Hauteur de fluide (m)
H : Epaisseur de la partie saturé (m)
Hg : Hauteur géométrique (m)
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Le rayonnement solaire est une ressource pérenne d’énergie, disponible partout sur
la planète terre, gratuite et entièrement renouvelable. Les systèmes photovoltaïques
ne nécessitent aucun apport extérieur de combustible. Ils reçoivent et convertissent
automatiquement le rayonnement solaire en électricité, donc requièrent peu
d’entretien. Par conséquent, les coûts récurrents d’opération et de maintenance sont
relativement faibles.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre projet dont le thème s’intitule « Etude et
dimensionnement d’un système de pompage d’eau pour la ferme de l’espoir
d’AMOUZOUKOPE ».
Pour l’aboutissement de cet objectif, nous ferons une analyse de besoin en eau pour
la ferme de l’espoir à AMOUZOUKOPE. Ensuite nous allons dimensionner un
système de pompage d’eau pour alimenter cette ferme. Enfin une étude financière
du projet sera réalisée.
revue bibliographique ;
cadre de l’étude et méthodologie du travail ;
résultats et discussion.
CHAPITRE 1 :
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Dans cette partie nous présenterons les bases théoriques d’électricité nécessaires à
la compréhension du fonctionnement des systèmes électriques solaires : tension,
résistance, pertes d’énergie électrique, différence entre courant continu et courant
alternatif. Dans le cas d’une utilisation en courant continu, sept variables sont
couramment utilisées :
la tension(U) exprimée en volt (V) ;
l’intensité (I) exprimée en ampère (A) ;
la puissance (P) exprimée en watt (W) ;
l’énergie (E) exprimée en wattheure (Wh) ;
le temps (t) exprimé en heures (h) ;
la résistance (R) exprimée en ohms (Ω) ;
la puissance crête exprimée en (Wc).
1-1-1 Tension
pour fournir une puissance très élevée. Dans les lois de l'électricité, la tension est
représentée par la lettre U, et l'unité est le Volt. Par exemple : U = 24 V signifie que
la tension est de 24 volts.
1-1-2 Courant
L'électricité se déplace à travers un fil électrique de la même manière que l’eau dans
un tuyau : le courant électrique peut être ainsi comparé à un flux d'eau. L'électricité
se déplaçant à travers un fil est appelée courant électrique. Elle est mesurée en
ampères (A). Un Ampère est la charge électrique de 1 Coulomb qui circule dans un
fil en un temps de 1 seconde. Autrement un ampère est un débit d'un coulomb par
seconde. Alors que le débit d'eau est constitué de molécules d'eau, le courant
électrique est constitué d'électrons. Dans les lois de l'électricité, le courant est
souvent noté I (Intensité). L'unité est l’Ampère, notée par la lettre A.
Par exemple : I = 5 A signifié que le courant est de 5 ampères.
L'électricité dont nous avons parlée jusqu'à présent peut être considérée comme
provenant directement d'une source (comme un panneau solaire) par des fils au
point d'utilisation (comme une pompe à eau). Ce type d'énergie électrique est appelé
courant continu (CC). Les panneaux solaires, ainsi que les batteries produisent
toujours de l'électricité en courant continu CC. Cependant, l’énergie électrique
fournie par les générateurs rotatifs (à entraînement par un moteur) est un courant
alternatif (AC). Ce type d'alimentation électrique circule dans un sens pendant un
temps très court, puis s’inverse pour circuler dans l'autre sens pendant un temps
aussi court avant de s’inverser à nouveau. Il agit comme d’une vibration constante,
ou mieux comme une vague. L'électricité alterne constamment la direction de son
flux électrique. La répétition avant et en arrière de la direction est appelée un cycle et
le nombre de cycles qui se produisent en 1 seconde est la fréquence d’AC. La
fréquence est mesurée en Hertz (Hz). Les fréquences des centrales électriques ainsi
que les fréquences du réseau électrique, sont de 50 Hz ou 60 Hz, ce qui signifie que
la direction du flux électrique change 50 ou 60 fois par seconde. Les générateurs
produisent généralement un courant alternatif de 50 Hz soit 1500 ou 3000
tours/minute (dépendant de la construction de l’alternateur). Le même générateur
produira 60 Hz à une vitesse de 1800 ou 3600 tours/minute. Lorsque cette électricité
est reliée à un moteur électrique, il va commencer à tourner à la même vitesse.
L'avantage du courant alternatif est qu’il permet une manipulation plus aisée :
réglage de l’électricité aux caractéristiques désirées. Par exemple, on peut régler la
fréquence (= vitesse de la pompe) et la tension (transformateur) dans le circuit. Les
moteurs à courant alternatif sont plus simples que les moteurs à courant continu et le
courant alternatif est plus facile à transporter.
Tout comme l'eau s’écoule dans les tuyaux, l'électricité circule à travers les fils. Plus
le diamètre de la conduite est grand, plus il faut d’énergie pour pousser l'eau à
travers le tuyau. De même, plus le tuyau est long plus l'énergie fournie doit être
grande. Il existe également une force qui s’oppose à l'écoulement de l’eau. Cette
force est appelée la résistance (R). Plus le débit est grand, plus grande sera la
résistance. Il en est de même avec l'électricité : plus le fil électrique est mince, plus la
résistance est élevée et, plus le coût du transport de l’énergie au travers du fil est
élevé. L'unité de la résistance électrique est l’Ohm, et son symbole est Ω. Dans les
lois de l'électricité, la résistance est notée R.
Par exemple : R = 5 Ω signifie que la résistance est de 5 Ohm. Le fil électrique est en
métal, entouré d’une gaine isolante en plastique. Par ailleurs, le type de métal est
important, car certains métaux transportent les électrons plus facilement que d'autres
métaux. Le pompage solaire pour les AEP rurales en Mauritanie le cuivre est utilisé
pour la plupart des fils car il a une faible résistance et transporte donc facilement les
électrons. Pour une tension donnée, si la résistance est élevée, le courant sera
faible. C’est une relation linéaire, exprimée par l'équation U = I x R, communément
appelée la loi d'Ohm. Non seulement les fils, mais toutes les applications électriques
ont une résistance. Sans cette résistance, ils ne fonctionneraient pas. Par exemple,
une ampoule électrique est composée d’un filament, qui s’échauffe et s’allume. Le
filament brille car il a une résistance au courant. Cependant, une ampoule n’est pas
très efficace dans l’utilisation de l’énergie : seule une petite proportion de l'électricité
est convertie en lumière, le reste étant transformé en chaleur. En comparaison, les
lampes LED sont beaucoup plus efficaces. La partie de l'électricité non utilisée pour
le but recherché est appelée perte d'énergie électrique. La résistance du fil provoque
une perte d'énergie. De même, la « mauvaise » efficacité d’une ampoule provoque
également une perte d'énergie. Les appareils électroniques comme les onduleurs et
les régulateurs MPPT que nous allons présenter plus tard ont aussi leur perte
d'énergie. Les moteurs électriques des pompes ont également des pertes électriques
: ils ne convertissent pas toute la puissance électrique en puissance mécanique qui
entraîne la pompe. Dans la conception de systèmes solaires, il est important de
calculer les pertes électriques dans le système car il faut installer suffisamment des
panneaux solaires pour compenser les pertes. Il en va de même pour les pertes
hydrauliques !
Photovoltaïque
Interrupteur à
Boitier
Mise à la terre flotteur
de
contrôle
Mise à la terre
Pompe immergées
centrifuge
1-2-2 Principe
Le système de pompages PV consiste en une conversion de l’énergie solaire en
énergie électrique par les panneaux solaires. L’électricité produite est un courant
continu d'une intensité de quelques ampères, sous une tension de 12 à 18V,
fournissant une puissance selon les modèles de 60 à 90 Wc. Cette énergie peut être
accumulée dans des batteries (accumulateurs) pour permettre un fonctionnement
continu, ou transmise directement à l’appareil électrique.
géographiques de la zone d'implantation. Une étude est obligatoire pour chaque cas
afin de connaître la surface de panneaux nécessaire à la pompe.
14 13
15
12
9 10 11
8
7
5 6
4
3
2
Pour pomper l’eau avec un système photovoltaïque, deux (2) techniques sont
possibles. Pour la première technique, l’énergie solaire est consommée en « temps
réel » ; on parle alors d’un « pompage au fil du soleil (sans batterie) ». Cette
technique permet d’utiliser directement une puissance continuellement variable, celle
issue des modules photovoltaïques. Le débit de pompage va donc évoluer avec
l’intensité de l’ensoleillement. En effet dans cette première technique, c’est l’eau elle-
même qui est pompée et stockée lorsqu’il y a suffisamment d’ensoleillement, dans
un réservoir à une hauteur au-dessus du sol. Elle est ensuite distribuée par gravité
au besoin.
La deuxième technique consiste à utiliser un stockage d’énergie cette fois- ci, via des
batteries (pompage avec batterie). Ces batteries stockent l’énergie produite par les
cellules photovoltaïques lors des périodes d’ensoleillement afin de pouvoir restituer
cette énergie pour pomper l’eau en temps voulu. Le débit de pompage peut se faire à
la demande, lorsque les utilisateurs en ont besoin. Le pompage au fil du soleil doit
être privilégié systématiquement, compte tenu du coût des batteries et du maillon
faible qu’elles représentent dans un système photovoltaïque du fait de leur durée de
vie limitée. Néanmoins, cette deuxième technique présente certains inconvénients
qu’il ne faut pas négliger lors de son choix. Les avantages et inconvénients des deux
(2) techniques de pompage photovoltaïque sont résumés dans le tableau 1-1.
1-3-1 Pompe
Une pompe est un dispositif permettant d’aspirer et de refouler un fluide. Les pompes
à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement, soit de
type Volumétrique ou centrifuge. A part ces deux classifications on distingue
également deux autres types de pompes en fonction de l’emplacement physique de
la pompe par rapport à l’eau pompée :
la pompe à aspiration ;
la pompe à refoulement.
aspirent le fluide par l’accroissement d’un volume puis refoulent par diminution de ce
même volume comme l’indique les figures 1-3 et 1-4.
Arbre d’accouplement
Orifice de
refoulement
Orifice d’admission
Plaque de poussée
Plaque de retenue
1-3-2 Moteur
Hacheur
DC / DC
Onduleur
DC / AC
1-3-3-1 Débit
Le débit (Q) est la quantité d’eau que la pompe peut fournir durant un intervalle de
temps donné. En pompage, le débit est habituellement donné en litres par heure (l/h)
ou gallons par heure (gph), soit 1 gph = 3,79 l/h. En pompage solaire, le débit (ou le
besoin en eau) est souvent exprimé en m³ par jour. Le débit peut être calculé comme
suit, par la relation (1-1).
Dj
Q= (1-1)
Hi
où :
Dj : Demande journalière (m³) ;
Hi : Nombre d’heure d’ensoleillement par (h).
Pour une pompe de surface sur un plan d’eau, Hg sera choisi en fonction de la
hauteur de la pompe à son niveau le plus bas.
Ces pertes sont fonction de la distance des conduites (D), de leur diamètre (Dc), des
coudes et du débit de la pompe (Q) et s’expriment en mètres d’eau. Le diamètre des
conduites doit être calculé afin que ces pertes de charge correspondent au plus à
10% de la hauteur géométrique totale (voir section sur le dimensionnement de la
conduite d’eau).
Pour le calcul de la HMT, le niveau dynamique est calculé pour un débit moyen. La
différence entre le niveau dynamique et le niveau statique est appelée rabattement.
Rm est le rabattement maximal acceptable avant de stopper la pompe. Les
différentes données d’une pompe sont illustrées à la figure 1-7.
Certains types de pompes (par exemple les petites pompes SQFlex de Grundfos)
ont l’unité de contrôle intégrée dans la partie immergée du moteur électrique, située
dans le forage : moins sensibles à la surchauffe. D’autres fournisseurs de pompes
(plus grands modèles) proposent une unité de contrôle séparée.
1-3-3-7 Onduleur
Le courant continu peut être transformé en courant alternatif au moyen d'un
onduleur. Cette conversion ne peut être réalisée sans la perte d'une certaine
puissance. Presque toutes les installations solaires qui alimentent une pompe ont un
onduleur.
Il existe des onduleurs à fréquence variable et a fréquence fixe. Pour les pompes on
utilise surtout les onduleurs à fréquence variables, qui ajustent la fréquence du
courant alternatif en fonction de l’ensoleillement disponible. Avec la fréquence on
contrôle la vitesse de la pompe et en même temps sa puissance. Pour l’alimentation
d’un réseau électrique à partir d’un générateur solaire on utilise un onduleur à
fréquence fixe car les réseaux ont une fréquence fixe (le plus souvent 50 Hz).
Le moteur de la pompe est refroidi par l'eau circulant autour d'elle dans le forage. Si
le moteur de la pompe n’est pas immergé dans l’eau il risque de chauffer, et d’être
endommagé. Une sonde de manque d’eau placée dans le forage commande l’arrêt
de la pompe.
La surchauffe du moteur peut avoir plusieurs origines dont un manque d'eau dans le
forage. Mais d'autres raisons peuvent causer une surchauffe du moteur, par exemple
un défaut mécanique dans le moteur lui-même. Normalement le moteur est équipé
d'un capteur de surchauffe qui envoie un signal au boitier de commande pour l’arrêt
de la pompe.
Dans ce cas, une sonde (capteur) placée dans le réservoir de stockage commande
l’arrêt de la pompe lorsque le réservoir est plein. Quelquefois le trop-plein du
réservoir est utilisé pour d’autres usages, comme l'irrigation d'un jardin potager ou
l’approvisionnement en eau du bétail.
d- Surtension - surintensité,
Les cellules photovoltaïques sont combinées pour fabriquer des panneaux solaires
(également appelés modules). Pour la protection des cellules, elles sont regroupées
et recouvertes de verre ou de plastique transparent, ces derniers possèdent un
revêtements anti-réfléchissant qui minimise la réflexion de la lumière du panneau.
Les panneaux ont une taille leur permettant de fournir une quantité raisonnable
d'électricité. Ils sont toujours faciles à manipuler et à transporter. La figure 1-9 montre
les composants d’un champ PV.
(JIMMY R. ;1998)
Les cellules peuvent être rondes, carrées ou d’autres formes. Chaque cellule produit
environ 0,5 volts, quelle que soit sa taille. La quantité d'intensité de courant qu’une
cellule peut produire dépend de sa taille : les grandes cellules produisent plus de
courant. De nombreuses cellules doivent être connectées en série pour produire une
tension suffisamment élevée. Habituellement, il y a 30 à 36 cellules sur un panneau
destiné à charger une batterie de 12 V. La plupart des cellules photovoltaïques
commercialisées sont fabriquées à partir de silicium. Il en existe trois types :
monocristallin, poly cristallin, et les cellules de films minces ou amorphes, comme le
présente la figure 1-12.
n
U =∑ U i (1-5)
i=0
L’électricité (en ampères) fournie par des panneaux en séries est la même que celle
donnée par un unique panneau, car le flux d'électricité est le même à travers tous les
panneaux, comme ils sont connectés suivant une seule ligne. Comme la puissance
en watts équivaut à la tension (U) x l’intensité (A), l’ajout de panneaux génère une
augmentation de puissance.
n
I¿ ∑ I i (1-6)
i=0
P=UxI (1-7)
où :
P : Puissance du champ (W) ;
U : Tension totale du champ (V) ; I : Courant total du champ (A).
Pour que les modules produisent un maximum d’énergie, il faut que leur surface soit
perpendiculaire aux rayons solaires. On doit incliner les modules pour qu’ils soient
face au soleil. La valeur de l’inclinaison correspond à l’angle que font les modules
avec l’horizontale. Elle est illustrée à la figure 1-14.
La tension en circuit ouvert Vco est la tension d'une cellule ou d’un panneau solaire
lorsqu’aucun courant électrique ne circule. Dans ce cas, le panneau n’est pas utilisé,
mais il est placé dans des conditions de plein soleil : il est à la tension maximale.
Dans cette situation, aucune puissance n’est produite, parce que V = Vmax, mais I =
0 Ampère. Vmax est important car il représente la tension maximale qu'un système
peut produire. Les matériaux utilisés doivent être capables de résister à cette
tension.
Les batteries ont la plupart du temps une durée de vie plus faible que les photo-
générateurs (20 à 25 ans pour les panneaux solaires, 2 à 3 ans pour les batteries).
Pour que ces batteries durent le plus longtemps possible, et surtout qu'aucun
évènement ne leur soit fatal, il est nécessaire d’utiliser un régulateur de charge.
Le régulateur de charge a donc comme rôle de protéger la batterie pour lui assurer
une meilleure durée de vie. Ceci afin d’assurer l’utilisation autonome du système le
plus longtemps possible. Pour préserver la batterie il faut : éviter la surcharge (que la
tension dépasse un certain seuil) et empêcher la décharge profonde (que la batterie
soit vidée à plus de 90 % de sa charge). On réalise ces deux fonctions avec un
régulateur charge/décharge connecté avec les panneaux, la batterie et l'utilisation.
Ainsi quand la tension aux bornes de la batterie atteint un seuil haut (à peu près
14,5V pour une batterie au Plomb de 12 V nominale), le régulateur coupe la liaison
avec le panneau, ce qui implique que la batterie n’est plus chargée. La charge est
ensuite rétablie une fois que la tension à ses bornes a assez diminuée (vers 13,5 V
pour cette même batterie). De même, quand la tension atteint un seuil bas (11,5 V),
le régulateur coupe la liaison avec le récepteur, ce qui ne permet plus son utilisation
puisqu'il met ainsi l'appareil hors service, jusqu'à ce que la tension de la batterie soit
revenue à un niveau assez haut. Il rétablit alors l'utilisation.
Pour une question de sécurité dans l’installation, la protection contre la surcharge est
presque toujours indispensable, car une alimentation solaire est la plupart du temps
excédentaire en énergie surtout en harmattan. Alors que la protection décharge est
davantage une sécurité. En effet si le dimensionnement est bon et les composants
bien adaptés, la batterie ne doit pas entrer en décharge profonde.
En pratique les régulations de charges sont réalisées par des boitiers électroniques
avec une logique à relais ou à transistors. Ils peuvent être de types shunt (pour les
basses puissances jusqu'au court-circuit) ou de types série (pour les puissances
élevées). Entre autres caractéristiques, ils sont déterminés par le courant et la
1-6 STOCKAGE
a) SOLAR TECHNOLOGIE
b) VICTRON ENERGY au. Plomb-acide
au Cadmium-nickel
d’entrée-sortie que les autres. La mise en parallèle ou en série doit se faire avec des
éléments identiques, pour des raisons de sécurité et de plus d’efficacité. Cela est
réalisé en appliquant la relation (1-9).
n
C=∑ C i (1-9)
i=0
Les schémas ci-dessus présentent les trois types d’assemblage de batterie, et leur
effet sur la tension et la capacité du système de stockage.
Les batteries au plomb ne doivent jamais être déchargées à plus de 50-80% selon
leur type, contrairement aux batteries étanches au cadmium-nickel qui supportent
des décharges profondes (100%) sans problème.
Les batteries au lithium-ions sont réservées aux systèmes photovoltaïques portables
où leur grande capacité de décharge (six fois mieux que le plomb étanche) est leur
grand intérêt.
Le prix des batteries au cadmium-nickel est beaucoup plus élevé que pour les
batteries au plomb. Le choix de batterie dépendra en fin de compte du compromis
qui sera fait, en fonction des éventuelles décharges accidentelles, et de l’utilisation
envisagée, entre le rapport prix/capacité de la batterie. On utilise des batteries au
plomb à plaques tubulaires dans les systèmes photovoltaïques.
La décharge profonde est la valeur qu’une batterie ne doit pas atteindre, sinon il se
produits une détérioration irrémédiable qui entraine une dégradation de ses
performances. Cette valeur s’exprime en pourcentage et varie entre 50 et 100%
suivant le type de batterie. Les systèmes de régulation ont pour rôle d’éviter
d’atteindre le seuil de décharge profonde. Ces systèmes évaluent le taux de
décharge par mesure de tension. Lorsque que le taux est grand (la tension est trop
faible), ils coupent la fourniture d’électricité afin de sauvegarder la batterie.
Ces pertes entraînent une chute de tension. La batterie et les récepteurs ne sont
alors plus correctement alimentés, d’où une perte globale d’énergie trop importante
pour le système qui enlève sa rentabilité.
La chute de tension occasionnée par les pertes en ligne s’établit, pour chaque circuit
de récepteurs, au moyen de formule (1-11) et (1-12).
U=R×I (1-11)
et
φ× L
R= (1-12)
S
où :
U : La tension de conducteur (V) ;
R : La résistance du conducteur en ohm (ꭥ) ;
I : L’intensité du conducteur en ampère (A) ; L : La longueur du conducteur en
mètre (m) ;
φ : La résistivité du conducteur en ꭥ.mm²/m ;
S : La section du conducteur en mm².
CHAPITRE 2 :
Amouzoukope
b) Situation de la préfecture de
d’Agou par rapport à la carte
du Togo
Une retenue d’eau est située à 1000 m de la ferme Espoir. Le gérant de la ferme
mobilise son personnel pour puiser de l’eau dans la retenue afin d’irriguer les cultures
et d’abreuver les animaux. Une tache lourde et très pénible pour le personnel de la
ferme. Aussi la distance qui sépare la ferme Espoir et le point de livraison électrique
est d’environ 2000 m. Or dans la norme règlementaire la distance d’un départ BT par
rapport au poste de distribution est de 1000 m. Pour faciliter l’accès à l’eau potable,
nous proposons le dimensionnement du système de pompage au fil du soleil.
Pour satisfaire ses besoins en énergie électrique la ferme de l’espoir est alimentée à
travers un réseau non normalisé communément appelé araignée. Ce réseau est
souvent fait avec des fils TH de sections 4mm² ou câble en aluminium sur des
distances excédant parfois les 100 m recommandé par la norme. Au vu de tout ceci
l’analyse du réseau d’alimentation de la localité d’AMOUZOUKOPE ainsi présentée,
montre que la ferme est alimentée par une tension de faible qualité. Cette faible
qualité est dû au long départ du réseau BT entrainant ainsi des chutes de tensions.
Compte tenu du problème de baisse de tension dans cette zone, nous proposons que
le forage soit alimenté par les panneaux solaires (Pompage au fil du soleil).
La figure 2-3 présente le réseau non normalisé alimentant la ferme Espoir en énergie
électrique.
Figure 2-3 : Réseau non normalisé alimentant la ferme Espoir (Mars 2022)
La localité jouit d’un climat de type sub–équatorial caractérisé par deux saisons des
pluies (mars à juillet et septembre à décembre) et deux saisons sèches (août à
septembre et décembre à mars). Ce climat est influencé parfois par l’harmattan qui
est un vent froid et sec qui souffle de décembre à février. La végétation est
caractérisée par une savane arborée et de hautes herbes. On y rencontre des forêts
naturelles. Les sources d’approvisionnement en eau de la localité sont le forage
équipé de pompe à motricité humaine, des puits traditionnels et des petites marrées
pour abreuver les animaux. La valeur moyenne de l’ensoleillement pour chaque mois
est présentée dans le tableau 2-1.
Les besoins d’eau peuvent être définis, selon le cahier de charge en utilisant les
données de consommations qu’on peut distinguer en trois volets :
besoins en eau pour l’abreuvage des animaux;
besoins en eau pour l’irrigation des cultures et plantes ;
besoins en eau pour les activités domestiques.
Humain
5 l/jr Survie
10 l/jr Minimum admissible
30 l/jr Condition de vie normale en Afrique
Animaux
Bovins 40 l/jr
Ane-Chameau 20 l/jr
volailles 1l/jr
Mouton-Chevre 5 l/jr
Irrigation
cereales 1.5m3/jr/kg
agrumes 1m3/jr/kg
Huiles de palme 2m3/jr/kg
La base des objectifs actuels des organismes de financement pour les besoins
uniques :
DESIGNATIONS VALEURS
ANIMAUX (tête)
Chiens et chiennes 21
Moutons et Béliers 44
Chèvres et boucs 43
Canards et cannes 64
Dindons et Pintades 63
Poules et coqs 65
DESIGNATIONS VALEURS
CULTURES (hectares)
Maïs 1ha
1
Mil a
2
1
Sorgho ha
2
1
Soja ha
2
1
Fonio ha
2
1
Haricots ha
2
Ignames 1ha
1
Manioc ha
2
Fermier 1
Coordinateurs 1
Gérant 1
Cultivateurs 10
Moissonneurs 5
Batteurs 5
Eleveurs 7
Totaux du personnels 30
Les figures 2-9 à 2-13 présentent les différents animaux de la ferme Espoir.
Cs x Eff
Djm = 1,1 ( ) (2-1)
1000
où:
Eff : Effectifs
Cs : Consommation spécifique 20 litres/jour/personne ; 40litres/jour/tête ;
Cpj : Coefficient de pointe journalier généralement compris entre 1,05 et 1,15 ;
Cps : Coefficient de pointe saisonnière généralement compris entre 1,1 et 1,2.
L’énergie électrique journalière nécessaire Eélec (kWh/j) pour soulever une quantité
d’eau sur une certaine hauteur donnée pendant une journée est calculée par la
formule (2-3).
Pabs x tf
Eélec = (2-3)
ηctrl
où :
La puissance crête nécessaire Pc mini (en kWc) est calculée par les formules (2-4).
E élec
Pc min =
Ei x Kp x ηctrl
(2-4)
où :
Ei : Irradiation moyenne mensuelle (kWh/m²·j) ;
Kp : Coefficient de productivité du système PV.
c) Nombre de panneaux
P cmin
Np = (2-5)
Pref
où :
L’agencement des panneaux doit permettre d’obtenir la puissance nécessaire par une
connexion des modules. Nous savons que ces modules sont des générateurs qui
U ch
Nps = (2-6)
Up
où :
U ch : Tension du champ PV (V) ;
U p : Tension du panneau choisi (V).
Pc min Np
Npp = = (2-7)
P ref x N ps N ps
où :
Pc min: Puissance crête nécessaire (Wc) ;
Pref : Puissance crête du panneau choisie (Wc) ;
N ps : Nombre de groupement en série.
Np x P ref
Ie = (2-8)
U dc
où :
Np : Nombre de panneau ;
Préf : Puissance de référence (kW) ;
Udc : Tension du système PV (V).
P nM
Is = (2-9)
Us
où :
PnM : Puissance nominale du récepteur (kW) ;
U s: Tension de sortie du contrôleur (V).
Les différents éléments qui composent la hauteur manométrique totale sont présentés
à la figure 2-15.
Réservoir d’eau
Canalisation
de diamètre Hr
dc
Hgro TN
Ns Nd
Electropompe immergée
Forage
Hg = Nd + Hr (2-12)
où :
Nd : Niveau dynamique (m) ;
Hr : Plan d’utilisation.
Le niveau statique (Ns) est la distance du sol à la surface de l'eau avant pompage.
Le niveau dynamique (Nd) est la distance du sol à la surface de l'eau pour un
pompage à un débit donné.
La différence entre le niveau dynamique et le niveau statique est appelée rabattement
S0. Ce rabattement sera calculé par la formule de Jules Dipuit à travers son système
présenté à la figure 2-16.
( H ²−h ²)
Q = nK ( R ) (2-13)
ln ( )
r
où :
Le choix du type de conduite convenable est lié à des facteurs d’ordre technique et
économique, les conduites en plastique sont reconnues pour leur légèreté, leur
souplesse, leur résistance aux fluides agressifs et à la corrosion, leur flexibilité, leur
raccordement sans soudure et par leur petit diamètre, mais le plus important c’est
leur coût. Dans notre étude, on utilisera alors le PVC pour la conduite d’adduction et
de distribution pour le branchement de la borne fontaine.
où :
d) Vitesse de refoulement
Pour tenir compte du souci d’éviter la formation de dépôts et les bruits dans une
conduite de circulation, la vitesse recommandée par le constructeur de PVC dans un
écoulement gravitaire est comprise entre 0,3 m/s et 1,2 m/s. Pour notre étude, nous
fixons une vitesse de 1 m/s pour le dimensionnement du réseau distribution. Elle
peut aussi être déterminée par la relation (2-17).
4 Qp
V=
π × Di ²
(2-17)
où :
Lx V ²
Pdcl = λ (2-18)
Dx 2g
Avec :
L = N d 3 H r 0,5
et :
64
λ=
Re
où :
Elles se manifestent sur les pièces spéciales qui modifient la direction ou la section
de passage du fluide (raccord, T, vannes, soupapes, etc.). Elle se calcul par la
relation (2-19).
V²
Pdcs = £ (2-19)
2g
où :
£ : La somme de coefficient de singularité (£ =7,25).
Les pertes de charges totales sont la somme des pertes linéaire et singulières, elles
se déterminent à travers la relation (2-20).
L 1
P = f x φV² = φgh
Di 2
Avec
2 Di x g x h
f= (2-21)
L xV ²
où :
f : Coefficient de frottement ;
φ : Phi de l’eau (φ = 1) ;
h : Hauteur de fluide (m).
Période (0-24h) -
Qa (1) -
Va (3) cumulée -
Qc (4) -
Vc (6) cumulée -
Contenance du réservoir -
(7)=(3)-(6)
où :
Qa (m3/h) : Débit d’eau d’adduction, reporté dans les différentes tranches
horaires délimitées ;
Va (m3) : Volume d’eau envoyé au réservoir cumulé par tranche horaire =
Qa x nombre d'heures dans la tranche ;
Va ( m3 ¿: Volume d’eau d’adduction cumulé ;
Qc (m3/h) : Débit horaire d’eau consommée, il est très variable et difficile à
maîtriser. Pour notre étude, nous avons estimé ce débit par des
suppositions ;
Vc (m3): Volume d’eau consommé cumulé par tranche horaire = Qc x
nombre d'heures dans la tranche ;
Vc (m3) : C’est le cumule du volume d’eau consommée ;
Contenance du réservoir : Les chiffres portés verticalement donnent les
déficits et excédents qu'il y aurait si le réservoir n'existait pas.
où :
Cu : Capacité utile du réservoir ( m3 ¿;
Dmax : Déficit maximal ;
Exmax : Excèdent maximal.
L’implantation des panneaux doit être faite dans un lieu bien exposé aux rayons du
soleil pour éviter la baisse des tensions. Ces modules doivent être totalement
exposés au rayonnement car une petite ombre portée sur ces dernières peut
dangereusement perturber le fonctionnement de l’installation. La surface (S) que les
panneaux occupent est donnée par la relation (2-23).
S = Np x L x I (2-23)
où :
Np : Nombre total de panneaux ;
L: Longueur du panneau (m) ;
l : Largeur du panneau (m).
Mais en tenant compte des espaces entre les modules, la surface totale (St) du
champ photovoltaïque doit être alors calculée par la relation (2-24) suivante.
St = S x k (2-24)
où :
S : Surface des panneaux photovoltaïques (m²) ;
k : Constante liée à l’aération égale à 1,1.
Tout projet exige une étude économique à la fin. Cette partie fait mention de tous les
matériels utilisés pour la réalisation du projet. Il convient donc de relever la qualité de
chaque matériel à utiliser et de trouver leur coût dans les magasins de la place
(Magasin PESSARL). Ainsi l’étude financière du projet regroupe :
CHAPITRE 3 :
RESULTATS, ANALYSE ET
PROPOSITIONS
3- RESULTATS ET DISCUSSION
3-1 RESULTATS
L’estimation de la quantité d’eau à desservir est l’une des étapes importantes de tout
projet d’alimentation en eau potable. Cette estimation a été faite sur la base du
dénombrement du cheptel animalier, des surfaces cultivés et de la population ;
effectuée lors de la visite sur le terrain. Suite à cela, il a été jugé pour ce
dimensionnement d’estimer 158.000 litres, la consommation journalière total de la
ferme.
L’énergie électrique journalière nécessaire Eélec est calculée par la formule (2-4).
L’application numérique donne :
30 x 4
Eélec =
0 , 98
Eélec = 122,45 kWh/jr
La puissance crête nécessaire Pc mini (en kWc) est déterminée par la formule (2-5).
L’application numérique donne :
122 , 45
Pc mini =
4 ,6 X 0 , 75 ×0 , 98
Données Valeurs
Marque Blue Solar de Victron
Puissance maximum 330 Wc
Tension à puissance max Vpm 37,3 V
Intensité à puissance max Ipm 8,86 A
Tension circuit ouvert Voc 44,72 V
Intensité du court-circuit Icc 9,57 A
Tension nominale 24 V
Nombre de cellules 72 cellules couplées en serie
cellules polycristallines
Dimension (L x l) 1956 x 992 mm
Epaisseur 40mm
Prix 233 Euros
d) Calcul du nombre de panneau (Np)
Connaissant maintenant la puissance crête et aussi la puissance de référence relevée
sue le panneau, nous pouvons facilement trouver le nombre total de panneau à l’aide
de la relation (2-6). L’application numérique donne :
36220
Np =
330
Np =109,76 → Np ≈ 110
30000
Is =
400
Is = 75 A
Les caractéristiques du contrôleur choisi sont consignées dans le tableau 3-3. Il faut
note que pour la tension nominale nous avons retenu 400V ; et l’utilisation de deux
contrôleurs pour le support des intensités.
Données Valeurs
Type PSk2-40
Puissance max 37 kW
Efficacité max 98 %
Dth= 1,5√ 39 ,5
Dth= 9,43 m
Du a la grandeur excessive du diameter de conduit de refoulement nous avons juge
bon pour notre etudes d’utiliser plusuiers conduit de refoulement a savoir 3 conduits
de diameter:
9 , 43
Dth=
3
Dth =3,14 m
d) Vitesse de refoulement
La vitesse de refoulement est calculée de la manière suivante par la relation (2-17).
L’application numérique donne :
4 x 39 , 5
V= ²
π x 9 , 43
V = 0,57 m/s
Les pertes de charge linéaires sont calculées de la manière suivante par la relation
(2-18). L’application numérique donne :
113 , 5 x 0 , 57²
Pdcl =0,029 x
9 , 43 x 2 x 9 , 81
Pdcl = 0,0058 m.
Les pertes de charges singulières sont calculées à travers cette relation (2-19).
L’application numérique donne :
0 , 57²
Pdcs = 7,25 x
2 x 9 ; 81
Pdcs = 0,12 m
2 x 9 , 43 x 9 , 81 x 0 , 3
f=
113.5 x 0 , 57²
f = 1,51
i) Choix de la pompe
Le débit nécessaire que doit fournir la pompe est de 39,5 m³/h. De ce fait, nous
devons trouver une pompe capable de fournir un tel débit (voir annexe 2).
Données Valeurs
Marque LORENTZ
Type Pompe immergée PSk2-40 C-SJ42-19
Débit max 63 m³/h
HTM max 200 mCE
3-1-2-4 Résultats du dimensionnement du réservoir d’eau
Le choix du réservoir doit être fait de sorte à limiter les risques de contamination
bactériologiques. Nous avons choisi un temps de stockage maximal (02) de deux
jours, en utilisant la méthode du tableau de l’annexe 6. La relation (2-22) permet le
calcul de la capacité utile. L’application numérique donne :
Cu = 23,5 94
Cu = 117,5 m³
Le réservoir obtenu a une capacité utile de 117,5 m³. De ce fait, pour des raisons de
mise en œuvre, nous optons pour 6 réservoir cylindrique en béton de 20 m³, de 2,5 m
de hauteur et de 3,2 m de diamètre. Les caractéristiques techniques se trouvent dans
le tableau 3-6.
Données Valeurs
Type Béton
Forme Cylindrique
Volume 20 m³
S = 213,45 m²
La surface totale du champ photovoltaïque est alors calculée par la relation (2-24).
L’application numérique donne :
St = 213,45 x 1,1
St =234,795 m²
Pour la raison de mise en œuvre, nous avons choisi une marge de plus. Les
caractéristiques techniques se trouvent dans le tableau 3-7.
Caractéristiques Valeurs
La partie du tubage du forage qui dépasse du sol doit être protégée par un massif de
béton. C’est une opération qui est bien souvent effectuée en fin de forage mais qui
doit être complétée avant l’installation pour permettre la fixation de la tête de forage.
Celle-ci est constituée d’une plaque métallique sous laquelle est suspendue
l’extrémité supérieure du tuyau de refoulement et qui, par conséquent, supporte tout
le poids de la pompe.
3-2-2-1 Transport
La pompe immergée est livrée, soit séparément, soit déjà accouplée à son moteur. Il
est bon de le vérifier avant le transport sur site. Si le moteur est livré séparément, son
emballage individuel inclut quelquefois un calage de l’arbre. Celui-ci sert à éviter que
le jeu longitudinal du rotor ne provoque des chocs au niveau de la butée au cours du
transport et n’endommage celle-ci. Le moteur sera transporté sur site dans son
emballage d’origine, en position horizontale et, autant que possible, protégé des
chocs et vibrations.
3-2-2-2 Préparation
Le forage est supposé connu : il est toujours utile de vérifier au moins sommairement
deux de ces paramètres qui sont la profondeur totale et le niveau statique.
L’opération peut se faire simplement avec une cordelette lestée. Ceci permet d’éviter
des déconvenues de dernière minute.
La figure 3-2 présente les positions de la pompe dans le forage, Cela est définie de
trois manières.
D’abord le moteur est refroidi par le courant d’eau qui le longe. La vitesse de
convection naturelle est généralement insuffisante lorsque la pompe est en pleine
eau, dans un large puits, par exemple, à moins que l’eau ne soit à une température
inférieure à 20°C. Pour les moteurs de 4 pouces, les constructeurs recommandent un
courant d’eau d’au moins 8 cm/s pour 25°C et de 15 cm/s jusqu’à 40°C.
Il est possible de remédier aux inconvénients des deux derniers cas d’installation
lorsqu’aucune autre solution n’est possible ; ceci en utilisant une chemise de
refroidissement. C’est un accessoire qui est proposé dans le catalogue de nombreux
pompistes et qui est également facile de fabriquer. La chemise de refroidissement est
simplement constituée d’un tube de plus grand diamètre que la pompe, réalisé en
Une pompe immergée doit en principe être positionnée dans l’axe du tubage par un
centreur afin de réserver un espace annulaire régulier entre pompe et forage (bonne
répartition d’entrée d’eau dans la pompe sur le pourtour de la crépine). Ceci n’est pas
vraiment possible, lorsque diamètre intérieur du forage et diamètre pompe sont
voisins. C’est en revanche recommandable lorsqu’on installe par exemple une pompe
de 4 pouces dans un forage de 6 pouces.
3-2-9-1 Emplacement
L’emplacement du générateur est choisi en tenant compte de deux contraintes
principales : un ensoleillement sans masque (attention, au-dessous de 23° de latitude,
le soleil passe au Nord au solstice d’été et inversement dans l’hémisphère Sud) et
une faible distance par rapport à la pompe. Il est très souvent possible de concilier les
deux. Si le forage se trouve éloigné de la présence humaine dans la ferme, il faut
envisager la difficulté de gardiennage. Le générateur peut alors être implanté jusqu’à
environ 400 mètres de la pompe.
a) Réseau d’adduction
Le diamètre du forage est de 300 mm. Ce qui permet d’installer une pompe immergée
qui fonctionne avec des générateurs PV de 330 Wc chacun. L’aménagement de la
tête de forage sera en acier galvanisé et comportera 3 trous pour le passage du câble
d’alimentation de la pompe immergée, du capteur et du tube pour le suivi de niveau
d’eau. La conduite de refoulement se réalisera au moyen de canalisations de
diamètre 75 mm en PVC classe 4 (10 bar). Cette conduite comportera une ventouse
placée aux points les plus hauts (tête de forage), et qui servira à évacuer l’air
emprisonné dans les tuyaux pour contourner les pannes dévastatrices liées à l’air
compressé. Cette conduite comportera également :
b) Réseau de distribution
La borne fontaine aura les équipements présentés à la figure 3-3 qui sont :
GLYNWED/63 mm
Clapet de retenu
41AC/DN 3” ACS/DN 3”
Vanne PN 16 bar PN 16 bar
1/2” x 3/4” 1/2” x 3/4”
Robinet de puisage
Robinet d’arrête DN 25 mm
MM0-10/DN 63
Manomètre Plage de mesure :
0 à 10bar
UNIRAIN/ 2’’
Ventouse automatiquePression de service :
triple à effet 0,2 à 12 bar
F7000/DN 2’’
Q= 10 m³/h
Filtre à disque Pression maxi :10 bar
Précision de filtration :
200 µ
Débitmètre Siemens/MAGFLOMAG
Plage de mesure :
3-10 m³/h (DN 40)
Les coûts d’acquisition des différents matériels sont obtenus à partir du bordereau de
prix unitaire de la société PES SARL. Cela est présenté dans le tableau 3-9.
Le coût de la réalisation est généralement fixé à 30% du coût des matériels. Mais ce
coût est discuté afin de réduire le coût total. Cela est présenté dans le tableau 3-9.
L’estimation des imprévus et divers est généralement fixée à 10% du coût des
matériels, mais compte tenu du coût élevé du projet, nous allons le fixer à 5%. Cela
est présenté dans le tableau 3-9.
Ces frais interviennent à des moments différents durant la vie du système. Ils auront
donc des valeurs très différentes de celles qu'elles ont présentement. De plus,
certains frais sont plus ou moins périodiques et peuvent être ramenés à des annuités.
Les charges représentent des dépenses exceptionnelles qui se produisent que
quelques fois au cours de la vie du système. L'opération d'actualisation des coûts
permet donc de ramener ces frais sur une base commune en leur donnant une valeur
actualisée. Cela permet de comparer ces coûts avec d’autres options et de trouver
ainsi le choix le plus économique.
+ Pompe PSk2-40-C
+ Construction et divers
Début
Pour calculer le coût de l’énergie en tenant compte de l’amortissement sur une durée
donner, on prend en compte dans nos calculs, la durée de vie des composants ainsi
que les profits réalisés sur toute la durée active du système. L’amortissement annuel
total du système est déterminé par le tableau 3-10.
Puissance 30 kW
3-5 DISCUSSION
A partir des résultats, nous pouvons dire trois choses.
La localité de AMOUZOUKOPE peut être classée dans les zones à taux moyen
d’ensoleillement donnant un taux d’irradiation moyen. Cette observation est conforme
aux travaux de AFODA(2020) qui avait trouvé que le Togo est parmi les pays à forte
taux d’ensoleillement avec environs 1990 heures d’ensoleillement par an.
les éléments dont la criticité est supérieure à 16, et sous corrective les éléments dont
la criticité est inférieure à 16.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
L’objectif de cette étude a été de dimensionner un système de pompage d’eau au fil
du soleil pour alimenter la ferme de l’espoir d’AMOUZOUKOPE en eau potable.
Pour atteindre cet objectif, nous avons fait une analyse des besoins en eau pour
cette dernière. Ensuite nous avons dimensionner un système de pompage d’eau
pour alimenter l’ensemble du cheptel animalier et assurer l’irrigation des cultures
sans oublier le desservissent de la population. Enfin une étude financière du projet a
été réalisée.
Il se dégage de ces résultats l’option d’un système de pompage d’eau au fil du soleil
constitué des panneaux solaires de puissance 330 Wc, chacun est destiné à
alimenter la pompe qui consomme une énergie électrique de 122,45 kWh par jour
avec un débit horaire de 39,5 m³/h et une hauteur manométrique de 110 m. Pour
couvrir ce besoin énergétique, nous avons opté pour l’utilisation de modules
combinés entre eux en série et en parallèle. La puissance crête totale de notre
système est estimée en tenant compte des pertes. Quand il fait sombre ou pendant
l’insuffisance du rayonnement solaire, la fourniture d’eau est assurée par six
réservoir d’eau avec une capacité de stockage de 20 m³. Tout ceci a un coût
estimatif de 38 764 477,37 FCFA. Le projet étant un projet clients, le personnel de la
ferme doivent néanmoins prendre en compte le non gaspillage d’eau.
L’amortissement annuel total du système de pompage PV est de 1 289 040,693
FCFA. L’application de l’énergie solaire photovoltaïque pour le pompage d’eau
contribue au développement du secteur agro-Alimentaire.
Conscient que l’enjeu est de taille et que le coût des matériaux, des mains d’œuvre
et des matériels ne sont pas immuables, des recommandations sont faites :
qu’une étude financière soit réalisée en prenant en compte les différentes
régions et la variation des coûts des matériaux, de la main d’œuvre et du
matériel, ceci afin de disposer en tout lieu de données financières facilitant la
maitrise des coûts et de la budgétisation ;
que soit mise au point un système d’automatisation de distribution d’eau,
contenant un programme d’exécution intelligente des tâches et un interface
d’échange entre la borne fontaine de la ferme, ceci afin de servir ces derniers
de façon moderne et automatiser.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
Légende
1 PS2 Contrôleur
2 Pompe submersible
3 Chemise de refroidissement
4 Sonde de puits du niveau haut
5 Câble de raccordement
6 Piquet de terre
7 Parafoudre (Protège contre la surtension)
8 Câble de protection
9 Capteur de pression
10 Débitmètre
11 Interrupteur à Flotteur
12 Module PV
13 Coffret de protection
14 Parafoudre
15 Générateur PV
16 Capteur de niveau bas
Construction et divers
34 Fouille 35 000