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MEMOIRE KOUMBA WORLD (Enregistré Automatiquement)
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MEMOIRE KOUMBA WORLD (Enregistré Automatiquement)
N°d’ordre : PFE/LP-5157/2021
Spécialité : ELECTROMECANIQUE
Présenté par :
Jury de soutenance
RESUME
L’objectif de cette étude est de dimensionner une pompe centrifuge pour l'adduction
d'eau à Ntchengue au Gabon.
Pour atteindre cet objectif, il a été d’abord fait une analyse des besoins en eau pour
les habitants du quartier Ntchengue. Ensuite, il a été dimensionné un système
d’adduction d’eau pour alimenter en eau potable les habitants de ce quartier. Enfin,
une étude financière du projet a été réalisée.
Il se dégage de ces résultats, l’option d’un système d’adduction d’eau rural alimenté
par un réseau d’adduction de 12 km constitué des tuyaux de section 700 mm. Ce
réseau s’emboite sur une pompe centrifuge de débit horaire de 44 m³/h avec une
hauteur manométrique de 690 mCE. Cette pompe est tournée par un moteur
asynchrone de puissance 99,675 kW. Pour le refoulement de l’eau à la sortie de la
pompe, nous avons opté pour l’utilisation d’un tuyau de section 314,6 mm qui alimente
directement le réservoir d’eau. La distribution d’eau est assurée automatiquement par
un réservoir d’eau avec une capacité de stockage de 155 m³, ce réservoir alimente par
gravité un réseau maillé qui emmène l’eau jusqu’aux habitants. Tout ceci à un coût
estimatif de 68 807 900 FCFA.
DEDICACES
REMERCIEMENTS
À mes amis :
M. KOULENDI-LIVANGOU Honnette-Garcia, Ingénieur des travaux et
Etudiant à FORMATEC pour son aide durant la rédaction de ce document ;
M. DZIMEYOR, NADJO, PETEMA, SOSSOU, Ingénieurs des travaux et
Etudiants à FORMATEC pour leurs soutiens et encouragements.
À tous mes amis et à tous ceux qui de loin et de près ont contribué à ma formation
qu’ils trouvent ici l’expression de mes chaleureux remerciements.
RESUME.……………………………………………………………………………………...i
DEDICACES................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS .................................................................................................... iii
TABLE DES MATIERES.............................................................................................. v
LISTE DES FIGURES ................................................................................................ ix
LISTE DES TABLEAUX ET PLANCHES .................................................................... xi
LISTE DES SYMBOLES ET ABBREVIATIONS ........................................................ xii
INTRODUCTION ........................................................................................................ 1
Q : Débit
Qa : Débit d’eau d’adduction
Qc : Débit de circulation à l’entrée de la pompe
Qc : Débit horaire d’eau consommée
Qth : Débit de circulation dans la pompe
Re : Nombre de Reynolds
Rh : rayon hydraulique de la surface mouillé
Rt : Rendement de la transmission
Rv : Rendement mécanique du ventilateur
S : Surface
Tp : Temps de pompage maximal par jour
tr/min : Tour par minute
U1 : La vitesse d’entrainement
U2 : Vitesse circonférentielle
V : Volume
V0 : vitesse absolue à l’entrée
V1m : Composante radiale de la vitesse absolue du liquide à l’entrée de la roue
V2m : La composante méridienne à la sortie
Vac : Volume d’eau d’adduction cumulé
Vc : Volume d’eau consommé cumulé par tranche horaire
Ve : Volume d’eau envoyé au réservoir cumulé par tranche horaire
Vp : Célérité de l’onde de choc dans la canalisation
ΔP : Variation de pression
ρ : Masse volumique du liquide
𝐶𝑡 : étant le couple de torsion
D0 : Diamètre de l’arrête d’entrée
𝐷𝑚 : Diamètre du moyeu de la roue
K0 : Coefficient de calcul
K1 : Coefficient de rétrécissement
𝑣 : Vitesse
nc ∶ Nombre de courses par tour
ne : Nombre d’éléments
𝜋 : Constante
𝑤𝑡 : Le module de résistance à la torsion de la section
τ : Taux d’accroissement annuel de la localité
φ : Phi de l’eau
ω : vitesse angulaire
ω1 : La vitesse relative à l’entrée de la roue
ω2 : La vitesse relative à la sortie de la roue
λ : Coefficient de Colebrook
% : pourcentage
[𝜏] : La contrainte limite de résistance à la torsion
°C : Degré Celsius
£ : La somme de coefficients de singularité
INTRODUCTION
INTRODUCTION
L’eau est une source de la vie et du développement, comptée parmi les richesses
naturelles les plus précieuses avec une importance considérable pour le
développement sociale et économique du pays. L’expansion démographique et
l’élévation du niveau de la vie ont engendrés une demande en eau potable sans cesse.
À cet effet plusieurs régions du Gabon souffrent d’une insuffisance de
l’approvisionnement en eau potable.
Dans le but d’optimiser son rendement, l’utilisation d’une pompe centrifuge assure une
parfaite maitrise de la quantité de fluide par tour. La pompe centrifuge encore appelé
une pompe industrielle ou pompes agricole, est une pompe de surface spécialement
conçue pour une utilisation professionnelle, notamment dans les métiers de l'industrie,
de l'élevage ou de l'agriculture.
Pour y parvenir, il est important d’une part de définir les pompes, d’émettre une
différence et de les comparer. D’autre part de réaliser un bon dimensionnement de la
pompe. Cela dit qu’il faut faire les calculs comme : calcul des caractéristiques
technique de la pompe, calcul des vitesses de la roue, calcul des efforts et les
contraintes appliquées dans la roue. Il est donc évident que le dimensionnement d’une
pompe centrifuge ne peut se faire sans prendre en compte tous ces paramètres. Ce
travail que nous nous proposons de faire autour du thème : « Etude et
Pour atteindre cet objectif, une collecte de données sera effectuée les différents types
de pompes. Après cette collecte des données, une analyse des besoins en eau pour
les habitants de la localité sera effectuée. Ensuite un dimensionnement du système
qui passe par celui des conduites d’adduction et de refoulement, de la pompe, du
réseau d’eau et de distribution. Enfin une étude financière du projet sera réalisée.
revue bibliographique ;
cadre de l’étude et méthodologie du travail ;
résultats et discussion.
CHAPITRE 1 :
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
1- REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Une pompe est un système permettant d’aspirer puis de refouler de l’eau. Ce contact
entre l’eau et la pompe va permettre de créer un phénomène de pression, de débit
Une pompe va ainsi envoyer de l’eau d’un point A vers un point B appareil destiné à
faire circuler un fluide, par aspiration, pression, etc.
Une pompe permet de transformer l'énergie mécanique de rotation en énergie
hydraulique. La figure 1-1 montre le montage d'une pompe en aspiration et en charge
Pour répondre à toutes les applications industrielles, plusieurs types de pompes ont
été mis au point.
On regroupe toutes ces pompes sous deux grandes familles :
Le déplacement du fluide est dû aux transports d’un volume V0 à chaque rotation. Les
pompes volumétriques ou à capacité variable sont des pompes dans lesquels
l’écoulement du fluide résulte de la variation d’une capacité occupée par le fluide On
distingue deux grands types de pompes volumétriques :
Ces pompes sont caractérisées par le fait que la pièce mobile est animée d’un
mouvement alternatif. Les principaux types des pompes alternatives sont :
pompe à piston ;
pompe à membrane piston plongeur ;
pompe à piston plongeur.
a- Pompe à piston
Les pompes à piston constituent l’un des plus anciens types de pompes et demeurent
parmi les plus répandues. Comme son nom l’indique la pompe à piston utilise les
variations de volumes occasionnées par le déplacement d’un piston dans un cylindre.
Ces machines ont donc un fonctionnement alternatif et nécessite un jeu de soupapes
ou des clapets pour obtenir tantôt l’aspiration dans le cylindre tantôt son refoulement.
La figure 1-3 représente une pompe à piston.
Le pompage s’effectue des deux côtés du piston : le piston est actif dans les deux
phases, celles-ci étant à la fois phase d'aspiration et phase de refoulement. Cela
permet un débit deux fois plus important et une régularité plus grande dans le débit.
La figure 1-5 représente une pompe à piston double effet.
Refoulement
1-clapet aspiration
2-clapet refoulement
3-corps de pompe
4-fond de corps
5-piston
6-tige de piston
7-garniture
8-couvercle
Aspiration
b- Pompe à membrane
Le fluide n’entre pas en contact avec les éléments mobiles de la machine. Ces pompes
sont donc bien adaptées au pompage des liquides corrosifs ou/et chargés de
particules solides. La figure 1-6 représente une pompe à membrane.
1-Piston
2-Refoulement
3-Clapet à bille
4-Membrane souple
5-Aspiration
6-Bille
La pièce mobile est animée d’un mouvement de rotation qui tourne dans le corps et
crée le mouvement de liquide pompé par déplacement d’un volume.
Les principaux types des pompes rotatives sont :
pompes à engrenage ;
pompes à vis ;
pompes à palettes.
a- Pompes à engrenages
Deux pignons tournent en sens inverse dans un carter. Le fluide situé entre les dents
et la paroi du carter est contraint d’avancer au cours de la rotation, tandis qu’au centre,
le contact permanent entre les deux pignons empêche le retour du fluide vers l’amont
malgré la différence de pression et le déplacement des dents qui se fait en direction
de l’entrée. La figure 1-8 représente une pompe à engrenage.
1-Aspiration
2-Refoulement
3-Chambre de refoulement
4-Espace intermédiaire
5-Chambre d’aspiration en
dépression
Ce type de pompe comporte un grand nombre de variantes qui diffèrent entre elles
soit par la disposition, soit par la forme des engrenages. La figure 1-9 représente une
pompe à engrenage extérieure.
b- Pompes à vis
Elles sont formées de deux ou trois vis suivant les modèles. Dans le cas d’une pompe
à trois vis, la vis centrale seule est motrice, les deux autres sont entraînées par la
première. Dans le cas d’une pompe à deux vis, celles-ci sont souvent toutes deux
entraînées par un jeu de pignons extérieurs. Ces pompes peuvent tourner vite (3 000
tr/min). Elles sont silencieuses et permettent d’atteindre des pressions assez élevées
(100 bars). La figure 1-11 représente une pompe à vis.
Aspiration
Refoulement
c- Pompes à palettes
Une pompe à palettes est une pompe rotative dont le rotor est muni de plusieurs lames
(les palettes) qui coulissent radialement et assurent le transfert du fluide pompé.
La pompe à palettes est une pompe de transfert volumétrique. Elle est constituée par
un corps en fonte dans lequel se trouve un stator (fixe) et un rotor en acier. Solidaires
du rotor, les palettes peuvent coulisser et sont maintenues en contact avec les parois
du stator par un jeu de ressorts et à la force centrifuge. La figure 1-12 représente une
pompe à palettes.
Rotor
Corps
Palettes
Un corps cylindrique dans lequel tourne un tambour excentré par rapport au corps de
pompe entraîne des palettes libres (généralement six). Celles-ci sont plaquées contre
le corps par la force centrifuge développée par la rotation du tambour ou par des
ressorts qui poussent les palettes. La figure 1-13 représente une pompe à palettes
libre.
Un volume V0 de fluide emprisonné dans un espace donné (le récipient de départ) est
contraint à se déplacer de l’entrée vers la sortie de la pompe par un système
mécanique. Ce volume prélevé dans la conduite d’aspiration engendre une dépression
qui fait avancer le fluide vers la pompe par aspiration. Cet effet confère aux pompes
volumétriques d’être auto-amorçant. On va représenter le processus de pompage
d’une pompe volumétrique dans un diagramme. La figure 1-15 représente le
diagramme p.v pour représenter le processus de pompage.
d’aspiration) faible
1 Pompes à
Pompage de particules
piston Bon rendement (>
solides impossible
90%)
Débit pulsatoire
Pressions élevées au
(nécessité d’un dispositif
refoulement
anti-bélier)
débit réglable
Limitée en température
Auto – amorçages
Débit limité
(fort pouvoir
Pour des liquides de
d’aspiration)
viscosité faible
2 Pompes à Pompage de liquides
Débit pulsatoire
membrane corrosifs, volatils
(nécessité d’un dispositif
Propreté absolue du anti-bélier)
liquide pompé
Fonctionnement à
sec sans dommage
Les pièces d’usure sont
nombreuses
Débit régulier Ne supportent pas les
3 Pompes à Pompe réversible liquides abrasifs
engrenages
Pompage de liquides Pompage de particules
de viscosité élevée solides impossible
Fonctionnement à sec à
éviter
Les pompes sont nécessaires pour le transfert des fluides et pour contrer les
résistances engendrées par le flux dans le circuit hydraulique. Dans les systèmes de
pompage avec différents niveaux de fluide, cela implique également de surmonter la
différence de hauteur géométrique. En raison de leur conception et de leur
fonctionnement, les pompes centrifuges sont productrices de courant hydraulique.
Bien qu’il y en ait de nombreux types, une caractéristique commune à toutes les
pompes centrifuges est que le fluide entre dans une roue axialement. Un moteur
électrique entraîne l’axe de la pompe sur lequel est logée la roue. L’eau qui entre dans
la roue axialement par la bride d’aspiration et le goulot d’aspiration est déviée par les
aubes de la roue dans un mouvement radial. Les forces centrifuges qui affectent
chaque particule du fluide provoquent une augmentation de la vitesse et de la pression
lorsque l’eau s’écoule au travers de la zone des aubes. Lorsque le fluide sort de la
roue, il est collecté dans la volute. La vitesse du flux est ralentie quelque peu par la
construction de la volute. La pression est en outre augmentée par la conversion
d’énergie. Une pompe présente les composants suivants :
corps de pompe ;
moteur ;
roue.
La figure 1-17 montre la représentation des domaines respectifs des trois types de
Pompes roto-dynamiques.
Figure 1-17 : Représentation des domaines respectifs des trois types de Pompes
roto-dynamiques (SELLAMI K. ; 2018)
a- Pompes centrifuges
Le rotor entraîne dans son mouvement un liquide qui est rejeté à la périphérie par la
force centrifuge. Une particule du liquide prise isolément suit une trajectoire
constamment située dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation.
b- Pompes hélico-centrifuge
Ce type est intermédiaire entre les deux précédents. Le flux résulte de la composition
des flux axial et radial, la trajectoire d'une particule de liquide est une courbe tracée
sur un cône de révolution.
c- Pompes hélices
Le liquide entraîné dans un mouvement de rotation par l'équipage mobile est rejeté
axialement, la trajectoire d'une particule de liquide est entièrement située sur un
cylindre de révolution, c'est une hélice circulaire.
1- aspiration
2- refoulement
3- corps de garniture
4- arrosage de la
garniture
5- roulement
6- arbre
7- huileur à niveau
constant
8- garniture a tresses
9- vis de purge socle
10- corps de pompe
11- volute
Il n’existe pas de normalisation reconnue qui fixe clairement la limite entre, d’une part,
les pompes centrifuges et, d’autre part, les pompes hélico-centrifuges. On passe de
façon continue d’un type de pompe à l’autre, en traversant un petit domaine flou où
les deux modes de dessin sont possibles. Un domaine flou, assez semblable, existe
également à la frontière qui sépare les pompes hélico-centrifuges et les pompes
hélices. Nous verrons que ces domaines respectifs peuvent être marqués, ou limités,
en utilisant le paramètre Ns qui est la vitesse spécifique de la pompe, et nous ferons
la convention suivante :
La figure 1-20 présente les domaines respectifs des trois types de pompes qui
appartiennent à l’ensemble des pompes roto-dynamiques. Les commentaires suivants
permettront de mieux comprendre la figure 1-20 qui a été établie pour des pompes
opérant dans des conditions normales, c’est-à-dire à proximité de leur point de meilleur
rendement.
Avantages Inconvénients
1-3-1 Constitution
Le groupe électropompe est constitué d’un moteur électrique et d’une pompe. La figure
1-21 représente l’image d’un groupe électropompe.
1-3-2 Moteur
rotor, ces armatures comportent des encoches dont on fait loger le bobinage. La figure
1-22 représente l’image d’une machine asynchrone.
Les deux moteurs se composent d’un stator (partie fixe) et d’un rotor (partie mobile).
La différence entre moteurs synchrones et asynchrones vient du rotor :
1-3-3 Pompe
Une pompe est un dispositif permettant d’aspirer et de refouler un fluide. Les pompes
à eau sont habituellement classées selon leur principe de fonctionnement, soit de type
volumétrique ou centrifuge. A part ces deux classifications, on distingue également
deux autres types de pompes en fonction de l’emplacement physique de la pompe par
rapport à l’eau pompée. Il existe plusieurs types de pompes à savoir :
la pompe à aspiration ;
la pompe à refoulement.
La hauteur d’aspiration de n’importe quelle pompe à aspiration est limitée à une valeur
théorique de 9,8 mètres (pression atmosphérique en mètres d’eau) et dans la pratique
à 6 à 7 m. Les pompes à aspiration sont donc toujours installées à une hauteur
inférieure à celle-ci.
les pompes à refoulement sont immergées dans l’eau et ont soit leur moteur
immergé avec la pompe (pompe monobloc), soit le moteur en surface, dans ce
cas la transmission de puissance se fait alors par un long arbre reliant le moteur
à la pompe qui engendre des pertes mécaniques ;
les pompes volumétriques transmettent l’énergie cinétique du moteur au fluide
par un mouvement de va et vient permettant au fluide de vaincre la gravité par
variations successives d’un volume raccordé alternativement à l’orifice
d’aspiration et à l’orifice de refoulement. Ces pompes aspirent le fluide par
l’accroissement d’un volume puis refoulent par diminution de ce même volume ;
les pompes centrifuges transmettent l’énergie cinétique du moteur au fluide par
un mouvement de rotation de roues à aubes ou d’ailettes. L’eau entre au centre
de la pompe et est poussée vers l’extérieur et vers le haut grâce à la force
centrifuge des aubages. Elles utilisent les variations de vitesse du fluide pompé
combinée avec l’effet de la force centrifuge pour obtenir un accroissement de
pression.
Les différentes caractéristiques des pompes sont présentées dans le tableau 1-3.
grande débit ;
le débit est proportionnel à la vitesse
lorsqu’elle atteint certaine valeur ;
faible débit et une grande hauteur la puissance absorbée est proportionnelle au
manométrique totale ; cube de la vitesse ;
débit et la puissance absorbée sont le couple est fonction du carrée de la vitesse ;
proportionnels à la vitesse ; la pression est proportionnelle à la vitesse ;
le couple est fonction de la HMT ; couple de démarrage est quasiment nul, la
le couple de démarrage est 3 à 5 fois pompe peut tourner a un faible ensoleillement
le couple nominal. et le moteur peut avoir une vitesse rapide, peu
constante.
a- Utilisation
Les pompes centrifuges sont les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de
la large gamme d’utilisation qu'elles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible
coût. Néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas,
comme :
b-1 Débit
𝑄 = Cyl. 𝑁 (1-1)
Où :
𝑄 ∶ Débit en l/min ;
b-2 Cylindrée
C’est le volume engendré pour une rotation d’un tour. Elle est exprimée en cm3/tr. La
cylindrée se calcul par la relation (1-2).
𝐶𝑦𝑙 = 𝑉 x 𝑛𝑒 x 𝑛 (1-2)
Où :
Exprimée en tr/min, elle correspond à la vitesse normale d’utilisation pour une pompe
chargée continuellement.
La fréquence maximale correspond à la vitesse à ne pas dépasser.
En dessous de la fréquence minimale, la pompe risque de ne pas s’amorcer
b-4 Couple
𝑐𝑦𝑙 𝑥 ∆𝑝
𝐶= (1-3)
2𝜋
Où :
C : en daN.cm ;
Cyl : en cm3/tr ;
Δp : en bars.
Où :
𝑣 ∶ vitesse en m/s ;
ΔP : pression en bar ;
d : densité du liquide.
b-6 Pression
L’unité légale de pression est le Pascal (Pa). Le Pascal est la pression exercée par
une force de 1 N agissant sur une surface de 1 m². Dans la pratique on utilise le
bar : 1 bar = 105 Pa
En hydraulique, la pression c’est une force se calcul par la relation (1-5).
P=F/S (1-5)
Ou :
Selon le type de la pompe, son rôle, ses spécifications, la courbe caractéristique peut
prendre diverses allures. Les formes de la roue, le nombre et l'inclinaison des aubages,
la volute permettent au constructeur d'adapter la caractéristique aux exigences de
l'utilisateur
Pompe individuelle
Montage de 2 pompes en série
Montage de 2 pompes en parallèle
1-4-1 Fonction
L’adduction des eaux consiste à étudier les voies et les moyens, tant sur le plan
technique qu’économique, en vue d’acheminer les eaux prélevées de la station, soit
vers leur lieu d’accumulation, soit directement vers les zones de leur consommation.
La figure 1-26 représente l’image d’un réseau d’adduction
1-4-2 Principe
D'un point de vue hydraulique, l'adduction peut être gravitaire ou par refoulement.
L'adduction est dite gravitaire lorsque la source est située en altitude par rapport au
site à alimenter. La force de déplacement de l'eau est l'énergie potentielle. Le débit
transitant est modulé, permanent, commandé par l'aval.
L'adduction est dite par refoulement lorsque le déplacement de l'eau est mû par une
pompe. Le débit transité est alors discontinu, variable dépendant du débit de
pompage. Il est commandé par l'amont avec la mise en marche des pompes. La figure
1-27 représente le fonctionnement des différents types d’adduction d’eau.
a- Adduction gravitaire
De par leur fonctionnement, les adductions peuvent être classées selon leurs charges :
adduction gravitaire ;
adduction par refoulement ;
adduction mixte.
Ce mode d’adduction est régi par l’effet de la pesanteur, la côte du niveau de plan
d’eau du point de départ de la conduite est supérieure à la côte piézométrique du
niveau de plan d’eau de point d’arrivé de cette dernière.
Ce mode d’adduction est régi sous pression à l’aide des machines hydromécaniques.
Ce type d’adduction est utilisé dans le cas où, la côte du niveau de plan d’eau du point
de départ de la conduite est inférieure à la côte piézométrique du niveau de plan d’eau
de point d’arrivé.
Comme son nom l’indique, ce mode d’adduction est une combinaison entre l’adduction
gravitaire et l’adduction par refoulement, où la conduite de roucoulement se transforme
en conduite gravitaire et vice versa par l’intermédiaire d’un raccordement entre ces
deux dernières qu’on appelle : réservoir tampon.
Les conduites d'adduction ont pour fonction d'assurer le transfert de l'eau entre deux
points.
À partir du réservoir, l’eau s’écoule dans les tuyaux par son propre poids, donc plus le
réservoir sera haut, plus l’eau pourra aller loin et vite. C’est pour cela que certains
réservoirs sont au sol (moins cher) mais que d’autres doivent être surélevés - châteaux
d'eau - pour que l’eau ait une pression suffisante pour alimenter tout le village.
Les châteaux d'eau sont soit en métal (lorsqu’une petite capacité est nécessaire), soit
en béton armé (pour les plus grosses capacités, mais plus cher). Les différents
éléments qui caractérisent un système de stockage d’eau sont illustrés dans la figure
1-28.
Le réseau de distribution peut prendre plusieurs schémas, qui seront choisis selon
l’importance de l’agglomération. Ces réseaux peuvent être mailles ou ramifiés. Mais le
plus utilisé c'est le réseau maillé.
a- Réseau ramifié
b- Réseau maillé
Le réseau maillé est constitué principalement d’une série de canalisation qui forme
des boucles fermées, cela permet l’alimentation en retour. Une simple manœuvre de
robinet permet d’isoler le tronçon accidenté et poursuivre néanmoins l’alimentation des
abonnés d’aval. Ce type de réseau est utilisé en général dans les zones urbaines
pratiquement plates, et tend à se généraliser dans les agglomérations rurales sous
forme associée aux réseaux ramifiés. La figure 1-30 présente l’exemple d’un réseau
maillé.
c- Réseau étagé
Lors de l’étude d’un projet d’alimentation d’une ville en eau potable, il arrive que celle
-ci présente des différences de niveau importantes. La distribution par le réservoir
projeté donne de fortes pressions aux points bas (les normes des pressions ne sont
pas respectées). L’installation d’un réservoir intermédiaire alimenté par le premier,
régularise la pression dans le réseau. Ce type de réseau est appelé réseau étagé.
Un réseau dit combiné (ramifié et maillé) lorsqu’il est constitué d’une partie ramifiée et
une autre maillée. Ce type de schéma est utilisé pour desservir les quartiers en
périphérie de la ville par les ramifications issues des mailles utilisées dans le centre-
ville.
le relief ;
le souci d'assurer un service souple et régulier.
Pour définir le tracé définitif, il est important de penser aux points suivants :
L’objectif de cette étude est de proposer la conception d’une pompe centrifuge pour la
communication de liquide pompé une énergie suffisante pour provoquer son
déplacement dans un réseau hydraulique comportant en général une hauteur
géométrique, une augmentation de pression et toujours des pertes de charge.
Pour atteindre son objectif BELAID A. (2017) a utilisé les équations qui aident à la
conception d’une roue à double aspiration et calculé les efforts appliqués sur cette
roue (les forces axiales et radiales, pression de refoulement), dessiné la roue dans un
programme de trois dimensions, et appliqué les résultats de ces calculs sur la roue
dans un simulateur pour calculer les contraintes, les déformations et déplacement
après le choix de matériau.
Les résultats des contraintes, déformations et déplacements obtenus par BELAID A.
(2017) ont permis à la réalisation de la pompe centrifuge et conclu que cette roue peut
supporter les efforts y appliqués.
CHAPITRE 2 :
CADRE DE L’ETUDE ET
METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Dans cette partie, nous allons présenter le quartier Ntchengué. Il s’agit de donner sa
situation géographique, sociale et les conditions environnementales dont il bénéficie.
Ntchengué
Le Gabon couvre une superficie de 267 667 km2 avec une Population d’environ 2 341
000 habitants en 2021 selon le département des affaires économiques et sociales des
Nation Unies (www.https://fr.m.wikipedia.org). État d'Afrique centrale baigné à l'ouest
par l'océan Atlantique, le Gabon est limité au sud et à l'est par le Congo, au nord par
le Cameroun et au nord-ouest par la Guinée équatoriale. Le quartier Ntchengué se
situe au nord-ouest, dans le département du Bendjé dans la ville de Port-Gentil.
L’effectif total du quartier en 2023 étant de 5260 habitants, constitué de 800 ménages.
C’est une population essentiellement rurale qui s’adonne aux activités agricoles, aux
activités maraichères et de l’élevage. Les principales cultures vivrières sont : le maïs,
le chou, l’aubergine violette, l’épinard, le manioc et la carotte.
En 2021 le quartier étant doté d’un climat tropical de type Aw selon la classification de
Koppen, avec une température annuelle moyenne de 26,3°C caractérisé par deux
saisons des pluies (mars à mai et d’octobre à décembre) et deux saisons sèches
(janvier à février et juin à septembre). Ce climat est influencé parfois par des pluies
diluviennes qui sont des épisodes de pluies intense, conduisant à des hauteurs d’eau
très importantes, voir même des inondations. La végétation est caractérisée par une
savane arborée et de hautes herbes. On y rencontre le parc de Pongara. Les sources
d’approvisionnement en eau de la localité sont des puits traditionnels. Ainsi la valeur
moyenne de l’ensoleillement pour chaque mois est présentée dans le tableau 2-1.
3 maximale 28,4°C
2-2 METHODOLOGIE
Pour atteindre notre objectif nous avons adopté une démarche méthodologique qui
consiste à faire :
Les besoins d’eau peuvent être définis, selon le cahier des charges en utilisant les
données de consommation.
Nº Humain Consommation
1 Survie 5 l/jr
Nº Animaux Consommation
1 Bœuf-Cheval 40 l/jr
2 Ane-Chameau 20 l/jr
3 Mouton-Chevre 5 l/jr
Nº Irrigation Consommation
3 Graines 45 m³/jr/ha
où :
Pn : Nombre d’habitants à l’horizon 2043 ;
P0 : Nombre d’habitant en 2023 ;
τ: Taux d’accroissement annuel de la localité ;
n : Durée de projet (20 ans).
Cs x Pn
Djm = 1,1 x ( ) (2-2)
1000
où :
Figure 2-2 : Rayon hydraulique pour une section circulaire (ZOUNGRANA D. ; 2003)
Le rayon hydraulique pour une section circulaire est donné à travers les formules (2-
4), (2-5) et (2-6) :
Π𝐷2
S= (2-4)
4
P= Π𝐷 (2-5)
s 𝐷
Rh= = (2-6)
p 4
Avec
S : surface du cercle ;
D : diamètre ;
p : périmètre ;
Rh : rayon hydraulique de la surface mouillé ;
𝜋 : constante.
Le tableau 2-3 montre de manière approximative la vitesse d’eau dans les conduits
forcés et leurs pertes.
Les surfaces internes des tubes pression en PVC sont proches de l'état “idéalement
lisse". De ce fait les pertes de charge restent considérablement réduites par rapport
aux tubes en matériaux traditionnels.
La formule de Colebrook nous permet de calculer les pertes de charge à travers
les relations (2-7) et (2-8)
𝜆 𝑉²
𝐽 = (2𝑔𝐷) (2-7)
Où
J : perte de charge ;
λ : coefficient de Colebrook ;
V : vitesse de l’eau (m/s) ;
g : accélération de la gravité (m/s2) ;
D : diamètre intérieur du tube (mm).
1 𝑘 2.51
= − 2 𝑙𝑜𝑔 ( + ) (2-8)
√ 3.7𝐷 Re x √
Où
1 5 1,5200
2 10 1,3080
3 15 1,1420
4 20 1,0070
5 25 0,8970
6 30 0,8040
7 35 0,7270
8 40 0,6610
𝑑
∆𝑃 = x 𝑉𝑝 x ∆𝑣 (2-9)
10𝑔
Ou :
9900
𝑉𝑝 = (2-10)
𝑘𝑥𝐷
√48,3+
𝑒
Ou :
Les principes de calculs évoqués ci-dessus, en se basant sur les épaisseurs des
normes NF EN ISO 1452-2 (2009) pour le PVC compact, permettent à titre
d’exemple d’établir le tableau des surpressions ci-après :
Du fait de leur structure, les tubes bi-orientés absorbent davantage l’onde de choc
du coup de bélier que les tubes en PVC-compact. Pour un diamètre donné, l’intensité
du coup de bélier est environ 1,5 fois inférieure à celle du PVC compact en PN16.
Le tableau 2-5 représente les valeurs de la pression des tuyau PVC par rapport a la
vitesse du fluide.
Tableau 2-5 : Valeur de la pression des tuyaux PVC par rapport à la vitesse du fluide
La pérennité d'un réseau correctement protégé est assurée pour une vitesse de
circulation de l'eau inférieure ou égale à 2 m/s (cf. annexes de la NFEN 805 version
2000).
𝐷𝑗𝑝
Qp = (2-11)
𝑇𝑝
où :
b- Vitesse spécifique
Nº Ns Type de pompe
1
𝑄2
𝑛𝑠 = 3,65 . 𝑛 𝐻
3 (2-12)
( )4
𝐼
Où :
n : vitesse de rotation ;
Q : débit volumétrique de la pompe ;
H : hauteur manométrique ;
i : nombre d’étage.
Avec :
𝑄 1
𝐷𝑟1 = 𝐾0 𝑥 [𝑛 ]3 (2-14)
Où :
𝑘0 : coefficient de calcul ;
𝑛 : vitesse de rotation en [𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛] ;
𝑄 : Débit réel de la pompe en [𝑚3/𝑠].
d- Rendement hydraulique
Il caractérise les pertes de charge dans la pompe par frottement sur les parois de la
roue du diffuseur et dans la tubulure d’entrée. Le rendement hydraulique des pompes
centrifuges à vitesse spécifique faible ou moyenne peut être en première
approximation calculé à la moyenne par la formule empirique (2-15).
0,42
ŋℎ = 1 − (2-15)
[𝑙𝑜𝑔(𝐷𝑟) − 0. 172]2
Avec
ŋh : Rendement hydraulique ;
Dr : Diamètre de l’arrête d’entrée ramené.
e- Rendement volumétrique
Avec
ŋv : Rendement volumique ;
𝑁𝑠 : Vitesse spécifique.
f- Rendement mécanique
Il caractérise les pertes de puissance dues aux frottements mécaniques dans les
garnitures mécaniques, dans les paliers, dans la butée et au frottement qui se produit
entre les surfaces externes du rotor et le liquide. Le rendement mécanique se calcul
par la relation (2-17).
1
ŋ𝑚 = 820 (2-17)
1+( )
(𝑁𝑠)2
Avec
ŋm : Rendement mécanique ;
𝑁𝑠 : Vitesse spécifique.
g- Rendement global
Avec
ɳg : Rendement global ;
ŋh : Rendement hydraulique ;
ŋv : Rendement volumique ;
ŋm : Rendement mécanique.
Phyd 𝜌.𝑔.𝑄.𝐻
Pab = = (2-19)
𝜂𝑔 𝜂𝑔
phyd = 𝜌. 𝑔. 𝑄. 𝐻 (2-20)
Avec
𝑃𝑚 = 𝑘 . 𝑃𝑎𝑏 (2-21)
Avec
𝑄
𝑄𝑡ℎ =𝜂𝑣 (2-22)
Où
La hauteur manométrique d’une pompe est une quantité physique qui exprime la
capacité de la pompe à élever un volume donné de fluide, généralement exprimé en
mètres de colonne d’eau, à un niveau supérieur à partir du point où la pompe est
positionnée.
Les différents éléments qui composent la hauteur manométrique totale sont présentés
à la figure 2-6.
La hauteur manométrique totale est déterminée par calcul à partir de la relation (2-23).
L- Calcul de l’arbre
Ct = [𝜏] ∙ wt (2-24)
Où :
(2-25)
Et
(2-26)
(2-27)
Nous aurons :
(2-28)
où :
mt : moment de torsion (N.m) ;
Ct : couple de torsion (N.m) ;
P : puissance motrice (w) ;
ꞷ : vitesse angulaire (rad/s).
Re
Rg ( )
2
Rpg = = (2-31)
S S
où :
Le calcul de la contrainte tangentielle est obtenu par les relations (2-32) et (2-33).
mt
[τ] = I ≤ Rpg (2-32)
( 0)
r
I πD3
( r0 ) = (2-33)
16
où :
[τ] : contrainte tangentielle ;
I
( 0 ) : module de torsion (section cylindrique) ;
R
mt : moment de torsion ;
Rpg : condition de résistance à la torsion.
πD4
I0 = (2-34)
32
où :
D : diamètre (mm2) ;
I0 : section circulaire (mm4).
m
θ = G.It (2-35)
0
où :
mt : moment de torsion ;
θ : condition de déformation (rad/mm) ;
G : module d’élasticité ;
I0 : section circulaire (mm4).
Arbre de pompe est soumis à une force P verticale dirigée vers le bas. La charge est
uniformément repartie.
Le calcul des réactions aux appuis est obtenu par les relations (2-36).
⃗ ext = ⃗0
∑F (2-36)
⃗ ext = ⃗⃗⃗⃗⃗
∑F R A + ⃗⃗⃗⃗⃗
RB + P⃗ (2-37)
⃗ ext ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F R A + ⃗⃗⃗⃗⃗
R B + ⃗P (2-38)
⃗ ext ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F 𝑀𝐴 R A + ⃗⃗⃗⃗⃗
R B + ⃗P (2-39)
Où :
M : Moment
⃗ ext : Excitation
F
Le débit de circulation dans la pompe est obtenu par les relations (2-40) à (2-43)
(2-40)
(2-41)
Avec :
3
V0 = (0.06 ± 0.08) ∙ √ Q c N 2 (2-42)
Le diamètre moyen
(2-43)
(2-45)
Donc :
V1 = V 0 (2-46)
𝑘1 : Coefficient de rétrécissement
𝑉1𝑚: vitesse absolue de liquide à l’entrée de la roue
V1m = k1 ∙ V0 (2-48)
Le triangle des vitesses à la sortie de la roue est représenté par la figure 2-8.
La vitesse d’entrainement
(2-49)
Le calcul de vitesse relative à l’entrée de la roue est obtenu par la relation (2-50).
2
ω1=√𝑉1𝑚 + 𝑈12 (2-50)
(2-51)
(2-52)
(2-53)
V2 m = 0,8 ∙ V1 m (2-54)
Ou :
(2-55)
Le calcul de la vitesse relative à la sortie de la roue est obtenu par la formule (2-56).
La roue est le composant principal d'une pompe centrifuge. Lorsque la roue tourne, il
génère la force nécessaire pour déplacer ou pomper le fluide. Les roues sont
également utilisées dans les compresseurs, les turbines et beaucoup d'autres
machines qui déplacent des fluides ou des gaz.
Les roues à flux radial agissent en déplaçant le fluide hors de la pompe "radialement"
ou perpendiculaire à l'axe de la pompe. Cette conception de pompe crée un niveau
relativement élevé de pression par rapport à l'écoulement. Roues de flux radiaux sont
Les roues à flux semi-axial sont semblables aux roues à flux radiaux, mais soumet le
fluide à un degré de flux radial afin d'améliorer le rendement. Les roues à flux semi-
axial peuvent gérer des flux plus importants que les roues radiales, et les pompes avec
des roues à flux semi-axiales sont généralement utilisées pour des objectifs plus
vastes d'admission ou de distribution d'eau dans l'adduction en eau, l'irrigation et les
applications de refroidissement. La figure 2-11 illustre la roue à flux semi axial.
Les roues canal, aussi connu comme traitement des solides, sont conçues pour
permettre un grand passage libre de solides mesurant 80 mm de diamètre ou plus.
Parce qu‘elles sont en mesure de faire face à des solides et des fibres, les pompes
avec roues canal sont utilisées dans des applications de traitement des eaux usées.
La figure 2-12 illustre la roue canal et tube.
Une roue vortex crée des tourbillons dans le carter de la pompe qui déplacent les
fibres, les matières solides et le sable à travers la pompe. Ce qui rend ces roues
idéales pour la manipulation de liquides avec des fibres longues, des particules et du
sable abrasif. Bien que les pompes à roues vortex offrent une grande fiabilité sans
colmatage, elles sont en générale moins efficaces que les roues canal. Pour cette
raison, les pompes à roues vortex sont normalement utilisées dans des applications
d’assainissement plus petites avec de grandes quantités de fibres et de sable, mais
où la fiabilité est plus importante que l'efficacité. La figure 2-13 montre la roue vortex.
Une roue à flux axial est essentiellement une unité composée d’une hélice et d’un
arbre moteur, logée dans un tube. L'hélice déplace simplement le liquide à travers le
long du tube. Les roues axiales ne génèrent pas beaucoup de pression, mais elles
sont très bonnes pour fournir un débit élevé (plus de 40 000 m3 / h). Les pompes avec
roues axiales sont principalement utilisées pour les liquides de recirculation entre les
réservoirs des usines de traitement des eaux usées, et pour les applications de
contrôle d'inondation où de grands volumes d'eau doivent être pompés à faible
pression. La figure 2-14 montre la roue à flux axial.
Avant de dessiner une roue, les dimensions principales et les angles de l'aube doivent
être déterminés. Après avoir pris connaissance des paramètres de conception de la
section méridionale de la roue, l'étape suivante est de savoir les paramètres et les
méthodes de conception de l'aube d'une roue (impulseur).
C'est la puissance mesurée sur l'arbre de la pompe. Elle est calculée par la relation
(2-57)
Pfl
Pmec= (2-57)
Rv .Rt
Avec :
Dans les pompes alternatives, l'essentiel de l'énergie dégradée l'est dans les
transmissions mécaniques et n'est pas communiquée au liquide.
Les rendements généralement admis sont de 0,4 à 0,8 pour les pompes centrifuges.
r-2 Motorisation
Lors du choix du moteur, c'est la puissance absorbée par la pompe qui détermine la
puissance délivrée par le moteur et donc aussi la puissance absorbée au réseau. Il
faut donc prendre garde à ce que le moteur ait une puissance suffisante pour satisfaire
toutes les situations de fonctionnement de l'installation.
Prenons le cas d'une pompe ayant une puissance absorbée de 8.5 kW. Le moteur
fournira ces 8.5 kW, indépendamment du fait qu'il soit conçu pour 7 kW ou 10 kW. Un
moteur de 7 kW, devant fonctionner à 40°C, serait donc toujours surchargé de 21.5 %.
sur les moteurs asynchrones, le fait que le rotor ne tourne pas à la même vitesse
que le champ magnétique provoque ce qu’on appelle des glissements, ce qui
entraîne une perte de la vitesse de rotation. Ce problème ne touche pas les
moteurs synchrones, qui ont au final un meilleur rendement.
le démarrage direct des moteurs synchrones est impossible alors que les
moteurs asynchrones peuvent être lancés directement sur le réseau.
l’un des grands inconvénients du moteur synchrone est qu’il décroche si l’on
dépasse le couple maximum.
la vitesse d’un moteur synchrone reste fixe, peu importe la charge. Cela peut
être un véritable atout dans certaines circonstances. Les deux moteurs peuvent
facilement varier leur vitesse grâce à un variateur.
Le choix du type de conduite convenable est lié à des facteurs d’ordre technique et
économique, les conduites en plastique sont reconnues pour leurs caractéristiques
avantageuses, mais le plus important c’est leur coût. Dans notre étude, on utilisera
alors le PVC pour la conduite d’adduction et de distribution pour le branchement de la
borne fontaine.
où :
b- Vitesse de refoulement
Pour tenir compte du souci d’éviter la formation de dépôts et les bruits dans une
conduite de circulation, la vitesse recommandée par le constructeur de PVC dans un
écoulement gravitaire est comprise entre 0,3 m/s et 1,2 m/s. Pour notre étude, nous
fixons une vitesse de 1 m/s pour le dimensionnement du réseau distribution. Elle peut
aussi être déterminée par la relation (2-59).
4Qp
V= (2-59)
π x Di ²
où :
L x V²
Pdcl = λ (2-60)
D x 2g
Avec :
L = Nd 3 Hr 0,5 (2-61)
et :
64
λ= (2-62)
Re
Où :
Elles se manifestent sur les pièces spéciales qui modifient la direction ou la section de
passage du fluide (raccord, T, vannes, soupapes, etc.). Elle se calcule par la relation
(2-63).
V²
Pdcs = £ (2-63)
2g
où :
Les pertes de charges totales sont la somme des pertes linéaires et singulières, elles
se déterminent à travers la relation (2-64).
L 1
P = f Di x 2φV² = φgh (2-65)
Avec
2Di x g x h
f= (2-66)
L x V²
Où :
f : Coefficient de frottement ;
φ : Phi de l’eau (φ = 1) ;
h : Hauteur de fluide (m).
Le réservoir sert non seulement à stocker de l’eau mais il constitue aussi un régulateur
de débit. Ainsi, la capacité utile du réservoir sera déterminée pour qu’elle puisse
permettre de stocker les excédents de pompage pendant les heures de faibles
consommations et de compenser le déficit entre le pompage et la consommation.
Nº Période (0-24h)
1 Qa (1)
4 Qc (4)
6 Vc (6) cumulée
où :
Qa (m3 /h) : Débit d’eau d’adduction, reporté dans les différentes tranches horaires
délimitées ;
Ve (m3 ) : Volume d’eau envoyé au réservoir cumulé par tranche horaire = Qa x nombre
d'heures dans la tranche ;
Qc (m3 /h) : Débit horaire d’eau consommée, il est très variable et difficile à maîtriser.
Pour notre étude, nous avons estimé ce débit par des suppositions ;
Vc (m3 ): Volume d’eau consommé cumulé par tranche horaire = Qc x nombre d'heures
dans la tranche ;
la configuration de la ville ;
choisir les lieux des consommateurs ;
tracer les conduites maîtresses de tel façon on peut prévoir les conduites
secondaires ;
la disposition des rues ;
le tracé le plus court possible est souhaité.
Des nombreux types de tuyaux sont disponibles, on peut les classés en fonction des
types des matériaux avec lesquels ils sont fabriqués : Fonte grise, fonte ductile, acier,
PVC et PEHD
Donc on utilise des canalisations en PEHD avec une pression nominale PN = 6 bars
d-1 Débits
Les conduites doivent supporter les plus grands débits instantanés ainsi que le débit
de pointe.
Après avoir calculé les diamètres théoriques, il faudrait se référai aux catalogues ou
on expose les diamètres normalisés et commerciales.
d-3 Vitesse
Sachant que les fortes vitesses d’écoulements qui est supérieur à 1.5 (m/s) favorisent
la dégradation des parois internes de la conduite, et que les faibles vitesses qui
inférieur à 0.5 (m/s) favorisent la formation des dépôts dans les conduites.
Donc il est nécessaire que la vitesse d’écoulement dans la conduite doive être
comprise entre 0,5 et 1,5 (m/s)
Tout projet exige une étude économique à la fin. Cette partie fait mention de tous les
matériels utilisés pour la réalisation du projet. Il convient donc de relever la qualité de
chaque matériel à utiliser et de trouver leur coût dans les magasins de la place
(Magasin PESSARL). Ainsi l’étude financière du projet regroupe :
CHAPITRE 3 :
RESULTATS ET DISCUSSION
3- RESULTATS ET DISCUSSION
3-1 RESULTATS
L’estimation de la population à desservir est l’une des étapes importantes de tout projet
d’alimentation en eau potable. Cette estimation de la population de la localité d’étude,
a été faite sur la base du dénombrement de la population effectuée lors de la visite sur
le terrain. La population de 2023 de cette localité s’élève à 5260 habitants. Suite à cela,
il a été jugé pour ce dimensionnement d’estimer 20 litres, le besoin minimal en eau des
populations par jour et par habitant et de négliger la consommation animale compte
tenu de la dotation dans la localité d’autres sources d’approvisionnement qui couvrent
une partie de leurs besoins.
Le tableau 3-1 résume le calcul de la projection de la population et de la consommation
pour l’année 2043, horizon du projet. La projection a été faite sur la base du taux
d’accroissement annuel du quartier qui est de 2.5%. Le coefficient de pointe saisonnière
et journalière considéré dans le cadre de notre étude est respectivement 1,2 et 1,5. Les
pertes sont estimées à 10% des besoins journaliers.
Château d’eau
Habitation
Conduit de
Conduit de
refoulement
distribution
Moteur
Conduit pompe
d’adduction
Réseau de
distribution
Prise d’eau
Accouplement Tuyau
Vanne
a- vu de face
b- vu de coté
Nº Données Valeurs
2 Matière PVC
3 Longueur 12 km
6 Epaisseur 19,1 mm
Djp
Qp = (3-1)
Tp
392
Qp =
9
Qp = 44 m³/h
b- Vitesse spécifique
ns=540 tr/min
La vitesse spécifique de notre pompe est de 540 tr/min, d’après le tableau 2-6 les pompes
ayant une vitesse qui varie de 300 à 600 tr / min sont classées parmi les pompes hélico-
centrifuges.
𝑄 1
𝐷𝑟1 = 𝐾0 x [𝑛 ]3 (3-3)
44 1
𝐷𝑟1 = 4,5 x [ ]3
3000
d- Rendement hydraulique
ŋℎ = 0,86 =86%
e- Rendement volumétrique
Il caractérise les pertes du débit à l’intérieur de la pompe. Il est donné par la formule
(3-5).
1
ŋ𝑣 = −2 (3-5)
[1 + 0,68(𝑁𝑠) 3 ]
1
ŋ𝑣 = −2
[1 + 0,68(540) 3 ]
ŋ𝑣 =0,98 = 98%
f- Rendement mécanique
ŋ𝑚=0,99
g- Rendement global
ɳ𝑔 = 0,83
C’est la somme de la puissance utile et les pertes de puissance. Elle est calculée par la
relation (3-8) et (3-9).
𝑃ℎ𝑦𝑑 = 𝜌. 𝑔. 𝑄. 𝐻 (3-8)
𝑝ℎ𝑦𝑑
𝑃𝑎𝑏 = (3-9)
𝜂𝑔
82,731
Pab =
0,83
𝑝𝑚 = 𝑘 . 𝑝𝑎𝑏 (3-10)
𝑝𝑚 = 1,15 𝑥 99,675
𝑝𝑚 =114,63 kw
La puissance du moteur est celle qui doit fournir le moteur pour que la pompe fonctionne
et développe une puissance suffisante pour rejeter le liquide à condition que 𝑝𝑚 > 𝑝𝑎𝑏
HMT= 690 m
L- Calcul de l’arbre
Le calcul du diamètre de l’arbre est effectué par les relations (3-13) à (3-15)
(3-13)
𝜋 x 3000
ω= 60
ω = 157,07 rad
Où :
(3-14)
Ct =729,80 N/m
Nous aurons :
(3-15)
3 16 𝑥 729,80
da =√𝜋 𝑥 126,25 𝑥 106
da =30,87 mm
dm = 1,25 x 30,87
dm = 38,59 mm
500
( 2 )
Rpg =
5
Rpg = 65 N/mm2
729.8
≤ Rpg (3-19)
πD3
16
πD4
I0 = (3-20)
32
π . 30,874
I0 =
32
I0 = 89155,14 mm4
mt
θ=
G. I0 (3-21)
729.8
θ=
80000 . 89155,14
θ = 10, 2 𝑥 10 −8 rad/mm
Le calcul des réactions aux appuis RA et RB ont été effectué par les relations de (3-22) à
(3-25).
⃗ ext = ⃗0
∑F (3-22)
⃗ ext = ⃗⃗⃗⃗⃗
∑F R A + ⃗⃗⃗⃗⃗
RB + P⃗ (3-23)
⃗ ext ) = ⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F R A + ⃗⃗⃗⃗⃗
R B + ⃗P (3-24)
⃗ ext ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F 𝑀𝐴 R A + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 R B + 𝑀 𝐴P (3-25)
∑ 𝐹𝑦 = 0
∑ 𝐹𝑦 = 𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 + P = 0
𝑅𝐴 = P − 𝑅𝐵
⃗ ext ) = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ M(F 𝑀𝐴 R A + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 R B + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴 P
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑅𝐴 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐴 ⋀ ⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐺 ⋀ 𝑃⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑅𝐵 = ⃗0
𝐴𝐷 ⋀ ⃗⃗⃗⃗⃗
BC 325
pL(AB + 2 ) 5 × 325(425 + 2 )
RB = = = 931,40 N
L 1025
R A = 1625 − 931,4 = 693,6 N
Zone 1 :
0 ≤ 𝑥 ≤ 425
T𝑥 = R Ay
T𝑥 = 693,6
Mf = − {MG R A }
Mf = −693,6
𝑥 0 425
Tx 693,6 693,6
Mf 0 -294780
Zone 2 :
425 ≤ 𝑥 ≤ 750
T𝑥 = R A − p(𝑥 − AB) = 693,6 − 5(𝑥 − 425)
T𝑥 = −5𝑥 + 2818,6
Mf = − {MG R A + M𝐺 P ′ }
5
Mf = − {693,6𝑥 − ( ) (𝑥 − 425)2 }
2
Mf = 2,5𝑥 2 − 2818,6𝑥 + 451562,5
𝑥 425 750
Tx 693,6 -931,4
Mf -294780 -256137,5
Zone 3 :
750 ≤ 𝑥 ≤ 1025
T𝑥 = R A − pL = 693,6 − 5x325
T𝑥 = −931,4 N
Mf = − {MG R A + M𝐺 P}
𝐵𝐶
Mf = − {−R A . 𝑥 + p. 𝐿 (𝑥 − (𝐴𝐵 + ))} = −693,6. 𝑥 + 1625(𝑥 − 587,5)
2
Mf = 931,4𝑥 − 954687,5
𝑥 750 1025
Tx -931,4 931
Mf -256137,5 0
𝑥 = 563,72 𝑚
Remplaçons x dans M :
M = 2,5𝑥 2 − 2818,6𝑥 + 451562,5
M = 2,5(563,72)2 − 2818,6(563,72) + 451562,5
M = −342888,1 𝑁. 𝑚
Le calcul du débit de circulation dans la pompe est effectué par les relations
(3-26) à (3-28).
(3-26)
51,16
QC = 0,98
QC =0,0145 m3/s
(3-27)
D1 =74,265 mm
(3-28)
4 𝑥 0,0175
V0 =𝜋 𝑥 (0,0742652 − 0,038592 )
V0 =4,59 m/s
C’est un diamètre point moyen de l’extrémité d’entrée de l’aube. On prend en général son
calcule par la relation (3-29).
D0 = 0,7 x 0,074265
D0 = 51,98 mm
Le calcul de la largeur de la fente à l’entrée de la roue est calculé par les relations
(3-30) à (3-32).
(3-30)
b1 = 19,34 mm
V1m = k1 ∙ V0 (3-31)
La vitesse d’entrainement
(3-32)
U1=8,16 m/s
Le calcul de vitesse relative à l’entrée de la roue est calculé par la relation (3-33).
2
ω1=√𝑉1𝑚 + 𝑈12 (3-33)
ω1=√5,27852 + 8,162
La charge théorique en tenant compte du nombre d’aubes est calculé par la relation
(3-34).
(3-34)
HTh = 118,76 m
(3-35)
L’application numérique donne :
U2=48,27 m/s
(3-36)
60 𝑥 48,27
D2= 𝜋 𝑥 3000
D2= 307 mm
L’angle de l’aube à la sortie de la roue est calculé par la relation (3-37). 𝑉2 est la
composante méridienne à la sortie.
V2 m = 0,8 ∙ V1 m (3-37)
V2 m = 0.8 x 5.2785
V2 m = 4.2228
(3-38)
0,0145
b2= 𝜋 𝑥 0,307 𝑥 4,2228
b2= 3,56 mm
Le calcul de la vitesse relative à la sortie de la roue est obtenu par la relation (3-39).
ω2=√4,22282 + 48,272
Pour notre pompe nous avons opté pour l’utilisation d’une roue à flux semi-axial. Les roues
à flux semi-axial peuvent gérer des flux plus importants que les roues radiales, et les
pompes avec des roues à flux semi-axiales sont généralement utilisées pour des objectifs
plus vastes d’admission ou de distribution d’eau dans l’adduction en eau, l’irrigation et les
applications de refroidissement. Voir figure 2-11.
Le calcul du moteur de la pompe est obtenu par les relations (3-40). Pour cela il a été
calculé la puissance mécanique.
Pfl
Pmec= Rv .Rt (3-40)
82,731
Pmec=
0,8 x 0,95
Pmec=108,86 kw
Pour notre projet nous avons opté pour l’utilisation d’un moteur asynchrone. Les moteurs
asynchrones (moteurs monophasés et moteurs triphasés) sont les moteurs les plus
utilisés dans l’industrie car :
Nº Données Valeurs
6 Rendement global 83 %
b- Vitesse de refoulement
4Qp
V= (3-42)
π x Di ²
V = 0,78 m/s
Les pertes de charge linéaires correspondent à l’écoulement le long des conduites. Elle
se calcul par la relation (3-43).
L x V²
Pdcl = λ (3-43)
D x 2g
693,5 x 0,78²
Pdcl = 0,015
13 x 2(9,81)
Elles se manifestent sur les pièces spéciales qui modifient la direction ou la section de
passage du fluide (raccord, T, vannes, soupapes, etc.). Elle se calcule par la relation
(3-44).
V²
Pdcs = £ (3-44)
2g
0,78²
Pdcs = 7,25 2(9,81)
Les pertes de charges totales sont la somme des pertes linéaires et singulières, elles se
déterminent à travers la relation (3-45).
Nº Données Valeurs
3 Epaisseur 0,78 mm
Cu = 44 110,03
Cu = 154,03 m³
Le réservoir obtenu a une capacité utile de 154,03 m³. De ce fait, pour des raisons de mise
en œuvre, nous optons pour un réservoir conné en béton de 155 m³, de 2,5 m de hauteur
et de 3,2 m de diamètre. La figure 3-5 représente l’image du réservoir de stockage d’eau.
Conduit
d’adduction
Moteur
Pompe
Départ d’eau
Arrivée d’eau
Nº Données Valeurs
1 Type Béton
2 Forme Cylindrique
3 Volume 155 m³
a- Equipements du réservoir
L’adduction est faite par refoulement, arrivée dans le réservoir en haut par un siphon, ou
par le bas, placé à l’opposé de la conduite de départ, afin de provoquer le brassage. La
figure 3-6 représente l’image d’un conduit d’adduction.
Conduit
D’adduction
C’est la conduite qui véhicule l’eau du réservoir (cuve) vers l’agglomération. Son orifice
sera disposé à l’opposé de la conduite d’arrivée ; elle est placée à quelques centimètres
(15÷20 cm) au-dessus du fond de la cuve, pour éviter l’introduction de matières en
suspension dans l’air. Cette conduite est équipée d’une vanne permettant la fermeture
rapide en cas de rupture. La figure 3-7 représente l’emplacement de la conduite de
distribution.
Conduit de
distribution
La conduite du trop- plein est destinée à évacuer la totalité du débit arrivant au réservoir
quand le robinet flotteur ne fonctionne pas, elle maintient le niveau maximal susceptible
d’être atteint dans le réservoir. La conduite de trop plein est représentée par l’image 3-8.
Conduit trop
plein
Conduit de
vidange
Le réseau de distribution choisit est présenté dans la figure 3-9. Il sera dimensionné en
ayant comme objectif de satisfaire la demande des populations tant en débit qu’en
pression. Cela se fera par le choix optimum des diamètres des conduites.
Château
d’eau
Réseau de
distribution
Habitations
La solution proposée consistait à répartir la tâche entre les bénéficiaires et organiser des
journées de fouille.
Un rendez-vous est pris avec les bénéficiaires sur le lieu de stockage des tuyaux.
Les hommes se regroupent par deux ou trois, puis chaque groupe emporte une barre de
tuyau. Le premier groupe arrivé sur le lieu de fouille prend sa mesure (une barre de tuyau)
et commence son travail. Les groupes suivants font de même à partir du point atteint par
le groupe précédent. Le technicien présent marque la direction à suivre au fur et à mesure
et donne un gabarit pour la profondeur à respecter.
3-2-2-3 Avantages
3-2-2-4 Inconvénients
ASK FSH / DN 32 DN 25 mm
Fonte ductile GJS-500-7
Raccord 90° Revêtement époxy 250µm
1
Ref : 107-063-31-32464
ASK FSH / DN 32
Opercule en laiton CW626N
2 Vannette multi Ref : 103-032-00-000464
tour
Ref : 712-0200-10-3011
Réseau de
Nº Matériel Type Réseau d’adduction
distribution
DN20mm-800mm
Tuyau en PVC Pression : 1.0-2.5 MPa
1
de l’adduction Plage de température de
-25 à 95°C
Tuyau en polyéthylène
Les coûts d’acquisition des différents matériels sont obtenus à partir du bordereau de prix
unitaires de la société PES SARL. Cela est présenté dans le tableau 3-7.
Le coût de la réalisation est généralement fixé à 30% du coût des matériels. Mais ce coût
est discuté afin de réduire le coût total. Cela est présenté dans le tableau 3-7.
L’estimation des imprévus et divers est généralement fixée à 10% du coût des matériels,
mais compte tenu du coût élevé du projet, nous allons le fixer à 5%. Cela est présenté
dans le tableau 3-7.
Ces frais interviennent à des moments différents durant la vie du système. Ils auront donc
des valeurs très différentes de celles qu'elles ont présentement. De plus, certains frais
sont plus ou moins périodiques et peuvent être ramenés à des annuités. L'opération
d'actualisation des coûts permet donc de ramener ces frais sur une base commune en
leur donnant une valeur actualisée. Cela permet de comparer ces coûts avec d’autres
options et de trouver ainsi le choix le plus économique. L’estimation financière du coût
d’exploitation des opérations est représenté par le tableau 3-7.
+ Moteur asynchrone
+ Elément de commande
3 Tuyau de refoulement
+ Réseau de distribution
+ Construction et divers
La synthèse des résultats sera donnée sous forme de fiche technique et comprendra les
informations liées aux équipements principaux c’est-à-dire le type, le fabriquant, les
caractéristiques et les spécifications techniques. Le tableau 3-13 présente la fiche
technique des équipements.
Puissance 114,63 kW
Marque LORENTZ
Type Pompe centrifuge
4 Pompe Débit max 44 m³/h
HTM max 690 mCE
Durée de vie 7 ans
Type Béton
Forme Conné
5 Réservoir d’eau Volume 154,03 m³
Dimension (h x D) 2,5 x 3,2 m
Durée de vie 20 ans
Nous venons de représenter les résultats de l’étude ce qui nous emmène à conclure.
3-4-2 Discussion
pour atteindre son objectif BELAID A. (2017) a utilisé les équations qui aident à la
conception d’une roue à double aspiration et calculé les efforts appliqués sur cette
roue (les forces axiales et radiales, pression de refoulement), dessiné la roue dans
un programme de trois dimensions, et appliqué les résultats de ces calculs sur la
roue dans un simulateur pour calculer les contraintes, les déformations et
déplacement après le choix de matériau. Cette observation est approximative à
notre travail, par contre nous n'avons pas utilisé de logiciel de simulation pour le
calcul. Nos travaux se sont basés uniquement par calcul.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
L’objectif de cette étude est de dimensionner une pompe centrifuge pour l'adduction d'eau
à Ntchengue au Gabon.
Pour atteindre cet objectif, nous avons d’abord fait une analyse des besoins en eau pour
les habitants du quartier Ntchengue. Ensuite, nous avons dimensionné un système
d’adduction d’eau pour alimenter en eau potable les habitants de ce quartier. Enfin, une
étude financière du projet a été réalisée.
Il se dégage de ces résultats, l’option d’un système d’adduction d’eau rural alimenté par
un réseau d’adduction de 12 km constitué des tuyaux de section 700 mm, ce réseau
s’emboite sur une pompe centrifuge de débit horaire de 44 m³/h et une hauteur
manométrique de 690 mCE. Cette pompe est alimentée par un moteur asynchrone de
puissance absorbée 99,675 kW. Pour le refoulement de l’eau à la sortie de la pompe,
nous avons opté pour l’utilisation d’un tuyau de section 314,6 mm qui alimente
directement le réservoir d’eau. La distribution d’eau est assurée est assurée
automatiquement par un réservoir d’eau avec une capacité de stockage de 155 m³, ce
réservoir alimente par gravité un réseau maillé qui emmène l’eau jusqu’aux habitants.
Tout ceci à un coût estimatif de 68 807 900 FCFA.
Conscient que l’enjeu est de taille, nous recommandons que l’étude et dimensionnement
sur les systèmes d'adductions d'eaux par énergie solaire soit réalisée dans d’autres
quartiers des villes du GABON notamment FATIMA, BORENAVE, MASSOUKOU,
TRANSFO, etc.
Nous recommandons :
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
Ø Diamètre (mm)
à Coller
à Joint
L’assemblage par collage est particulièrement adapté pour la pose réalisée en aérien
(comme à l’intérieur de bâtiments par exemple). Elle est aisée jusqu’au diamètre 200 mm.
Pour la pose en enterré, et notamment dans le cadre des marchés d’adduction d’eau,
ALLONGEMENT % 80
POINT VICAT °C 80