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cours de

grammaire en 1ère
bac de français
Cours en ligne gratuit sur
l'interrogation au
programme de grammaire
pour le bac de français en
1ère.
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L’interrogation – cours de
grammaire en 1ère
Résumé de cours Exercices et
corrigés

Cours en ligne de Français en


Première

Les cours de français en ligne


de première permettant aux
élèves de travailler les
épreuves du bac de français.
Des notions de grammaire sont
désormais au programme de
1ere en français. Ce cours sur
l’interrogation ainsi que les
cours sur la négation et sur les
propositions subordonnées
circonstancielles vous
permettront de mieux maitriser
ces notions et de travailler sur
des exercices ciblés pour
préparer au mieux le bac de
français. Ces cours en ligne
complètent les cours de
méthodologie sur la
dissertation, la méthodologie
du commentaire littéraire ainsi
que le cours d’orthographe et
de rédaction, etc. N’hésitez pas
à faire appel à des cours
particuliers avec un prof de
français pour vous aider à
appréhender ces notions très
importantes pour le bac de
français.
La phrase interrogative est un
type de phrase. Elle possède
une syntaxe propre, selon
qu’elle est directe ou indirecte,
totale ou partielle.

Directe ou indirecte ?
L’interrogation directe

C’est une proposition


indépendante. Elle se
caractérise par :
l’inversion sujet-verbe
une intonation ascendante
un point d’interrogation à la fin
de la phrase

L’inversion sujet-verbe

Lorsque le sujet est un pronom


personnel sujet, l’inversion est
simple :
Exemple : (phrase affirmative)
Tu comprends le cours de
grammaire.
(phrase interrogative)
Comprends-tu le cours de
grammaire ?

Lorsque le sujet est un groupe


nominal, un pronom autre que
personnel ou un démonstratif,
l’inversion devient complexe.
Le sujet est repris par un
pronom personnel qui vient se
placer après le verbe :
Exemple : (phrase affirmative)
Cet élève comprend le cours de
grammaire.
(phrase interrogative) Cet élève
comprend-il le cours de
grammaire ?

L’inversion sujet-verbe
appartient au français soutenu
ou au domaine de l’écrit.

La tournure avec « est-ce


que »
Cette tournure (autrefois
considérée comme familière)
est aujourd’hui très répandue,
car elle a l’avantage de fournir,
dès le début de la phrase, une
marque de l’interrogation tout
en maintenant l’ordre sujet-
verbe, évitant ainsi le recours à
l’inversion.
Exemple : Est-ce que tu
comprends le cours de
grammaire ?

Une intonation ascendante

L’intonation permet d’exprimer


à l’oral le type de phrase que
l’on veut dire.

Ainsi, l’intonation des phrases


déclaratives est descendante,
c’est-à-dire qu’elle descend sur
la dernière syllabe afin de
marquer la fin de la phrase.
Exemple : Je vais bien. (- – \)

Au contraire, la phrase
interrogative a une intonation
ascendante, c’est-à-dire qu’elle
monte à la fin de la phrase. Elle
est très importante, surtout
lorsque l’interrogation n’est pas
signifiée par la syntaxe.
Exemple : Comment vas-tu ? (-
– – / ?)

Les interrogations sans marque


syntaxique

L’interrogation ne respecte pas


toujours la marque syntaxique
de l’inversion sujet-verbe,
surtout à l’oral. Elle peut alors
se limiter à une intonation
expressive ascendante :
“Tu vas bien ?”, “tu viens ?”,
“Tu arrives quand ?”

Si l’intonation n’est pas la


bonne, l’interlocuteur peut
croire qu’il ne s’agit pas d’une
question, mais d’un ordre ou
d’une déclaration.
Exemple : Tu viens ? > Tu viens.
(ordre)
Tu vas bien ? > Tu vas bien.
(déclaration)
Il faut donc accentuer
correctement les interrogations
à la lecture.

Le point d’interrogation

À l’écrit, le point d’interrogation


est la marque de l’interrogation
directe.

L’interrogation indirecte
Le malade imaginaire : le
comique

C’est une proposition


complétive, également appelée
subordonnée interrogative
indirecte. Elle dépend donc
d’une principale comportant un
verbe exprimant le manque
d’information (savoir,
demander, ignorer, chercher…).
Exemple : Je me demande [si
c’est une interrogation
indirecte].

L’ensemble de la phrase forme


alors une phrase affirmative,
sans point d’interrogation ou
d’inversion sujet-verbe.

La proposition subordonnée
interrogative indirecte peut
être introduite par :
la conjonction de subordination
si
Exemple : nous pouvons nous
demander si ce texte est
tragique.
Des mots interrogatifs
Exemple : je me demande
quelle question de grammaire
tombera à l’oral.

Tableau récapitulatif

Utilisez ce cours pour formuler


correctement vos
problématiques à l’écrit !

Totale ou partielle ?
Comme la négation,
l’interrogation peut porter sur
la phrase entière ou seulement
sur un élément de la phase.
L’interrogation totale

L’interrogation totale porte sur


l’ensemble de la phrase. La
réponse attendue est alors oui
ou non.
Exemple : Avez-vous révisé la
grammaire ? > Oui (nous avons
révisé la grammaire)
Je me demande si vous avez
fait vos exercices > Oui (nous
avons fait nos exercices)

L’interrogation indirecte
introduite par “si” est toujours
totale
Exemple : J’ignore si vous avez
travaillé > Oui, nous avons
travaillé.

L’interrogation directe avec


une simple inversion sujet-
verbe est toujours totale.
Exemple : Avez-vous travaillé ?
> Oui, nous avons travaillé.

L’interrogation partielle
Dans l’interrogation partielle, la
réponse ne peut-être oui ou
non, car la question porte sur
un élément bien précis.
L’interrogation est dès lors
introduite par un mot
interrogatif. Ces derniers
peuvent être de différentes
natures :

Les pronoms
Qui, que, quoi, lequel, ce qui…
Exemple : Qui est ton
professeur de français ? / je
me demande qui est ton
professeur de français.

Les pronoms interrogatifs


permettent d’introduire une
phrase interrogative. Ils ont
également une fonction (sujet,
COD, attribut…) à l’intérieur de
la proposition.

Les pronoms interrogatifs


peuvent aussi avoir des formes
renforcées : qui est-ce qui /
qu’est-ce qui / qu’est-ce que.

Les adverbes

Où, quand, que, comment,


pourquoi, combien
Exemple : Où apprends-tu le
français ? / Il veut savoir
combien coûtent les cours de
français. / Pourquoi prends-tu
des cours de français ?

Les adverbes interrogatifs


interrogent sur le temps, le lieu,
la quantité, la manière ou la
cause. Ils n’ont pas de fonction
dans la phrase.

Le mot “que”

Le mot “que” peut être adverbe


ou pronom interrogatif.

Il est pronom interrogatif


lorsqu’il porte sur l’objet de
l’action. On peut le remplacer
par quoi.
Exemple : Que veux tu manger
? > Tu veux manger quoi ?

Il est adverbe lorsqu’il porte


sur la cause de l’action. On
peut le remplacer par pourquoi.
Exemple : Que ne me l’avez-
vous dit plus tôt ? > Pourquoi
ne me l’avez-vous pas dit plus
tôt ?

Les déterminants

Quel, quelle, quels, quelles.


Exemple : Quel est ton livre
préféré ? / Elle ignore quelle
matière elle prendra l’an
prochain.

Le déterminant interrogatif
s’accorde en genre et en
nombre avec le nom qu’il
détermine.

Les interrogations rhétoriques


(ou oratoires)
Les interrogations rhétoriques
sont de “fausses” questions,
puisqu’on n’attend pas de
réponse. Il peut s’agir :

D’une question très vaste à


laquelle on ne peut pas
répondre.
Exemple : Où va le monde ?

D’une question qu’on adresse à


soi-même.
Exemple : Devrais-je
m’inquiéter ?

D’une question qui oriente la


réponse en formulant l’énoncé
comme évident.
Exemple : Ne croyez-vous pas
que les plus démunis méritent
un toit ?

La question rhétorique peut


servir à exprimer un sentiment
plus qu’une véritable question.
Exemple : “Tu ne vois pas que
je suis occupée ?” marque un
sentiment d’impatience.

Dans un discours, la question


rhétorique peut servir de
rythme et de ponctuation. Elles
ont aussi vocation à éveiller la
curiosité de l’auditeur et à lui
faire partager le point de vue
de l’orateur. Les réponses sont
souvent données
immédiatement après la
formulation de la question.

Vous pouvez retrouver le cours


complet et les questions
possibles à l’oral du bac en lien
avec le chapitre sur
l’interrogation sur l’application
mobile PrepApp. Vous pourrez
également retrouver de
nombreux cours de français en
1ere sur les mouvements
littéraires, les registres
littéraires, les genres littéraires,
ou encore des cours sur la
poésie, des cours sur l’histoire
du roman, des cours sur
l’histoire de la littérature des
idées, des cours sur l’histoire
du théâtre, etc.

N’hésitez pas à consulter


également toutes nos fiches de
lecture pour réussir avec brio le
bac de français :

Fiche de lecture : Victor


Hugo, Les Contemplations,
Livre I à IV
Fiche de lecture : Charles
Baudelaire, Les Fleurs du
Mal
Fiche de lecture : Guillaume
Apollinaire, Alcools
Fiche de lecture : Madame
De La Fayette, La Princesse
de Clèves
Fiche de lecture : Stendhal,
Le rouge et le noir
Fiche de lecture :
Marguerite Yourcenar,
Mémoires d’Hadrien
Fiche de lecture : Molière,
Le Malade imaginaire

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