Vous êtes sur la page 1sur 8

CEC Emilie-Gourd 16.11.

2021
Ester Cardoso Monteiro Histoire de l’Art
Martha saucedo Roman

« La Grande Odalisque »
« La Grande Odalisque » de Jean Auguste-
Dominique Ingres

1. L’attribution et la date

L’œuvre intitulé la « Grande Odalisque », est un tableau peint en 1814, dans la


période du Néo-Classicisme, orientalisme, par l’artiste Jean Auguste-
Dominique Ingres, un peint de l’académie française, sur une commande de
Caroline Murat (reine de Naples et sœur de Napoléon I). Ingres peint cette
femme nue comme si elle était à l’orient où est acceptable les femmes nues,
donc pour l’académie française cette peinture est acceptable, car travers la
déformation qui fait Ingres sur le corps et la peau, de celle qu’elle peint fait qui
ça ne soit pas vraiment une femme mais plutôt une déesse.

2. Le support
Cette peinture est exposée à Paris, au musée du Louvre, a une dimension de
91x162 cm dont le support utilisé est la Toile. De plus, pour peindre cet œuvre,
Ingres utilise la technique de Peinture à l’huile, à l'aide de pinceaux et d'une
brosse pour lisser les traits.

3. Le sujet
Cette œuvre est figurative, car c’est un portrait réaliste mais idéaliste, est un
portrait d’un être humain qui a pour sujet le nu féminin. Elle n’a pas de
contenu iconographique car elle est profane et n’a aucun symbole religieux, ni
mythologique.
Elle représente une chambre dans laquelle se trouve une femme nue, allongée
sur un lit, elle occupe l'espace et accapare notre regard en ayant sa tête
tournée vers nous et en nous regardant. Les seuls vêtements portés par la
femme sont un turban bleu ciel et orange autour de sa tête, une broche dans
ses cheveux et des bracelets orange autour de son poignet droit. La femme est
allongée sur son côté gauche, dos à nous, sur ce qui ressemble à un lit, son bras
gauche la maintien relevée tandis qu'elle tient dans sa main droite un chasse
mouche. Sa jambe gauche passe par-dessus sa jambe droite. Elle laisse
apparaître le bas de son sein. Son corps est déformé, Ingres lui a ajouté 3
vertèbres et a allongé son bras droit, préférant l'esthétisme au réalisme. Dans
la pièce apparaissent également une pipe à opium et une broche faite d'or et
de pierres. Le but de tous ses attributs est de représenter l'orient, et d'érotiser
cette femme qui semble être une femme d'un Harem. Le titre de cette œuvre a
été donné par Ingres lui-même, le terme Odalisque venant du mot turc Odalik
et désignant une femme de Harem, son titre se borne sans doute au descriptif
de l'image.
Des éléments comme le rideau, le tissu et le turban donne une touche orientale
qui est à la mode dans les années 1815.

4. Les moyens d’expression

a. Composition
L’œuvre est d’une forme rectangulaire et
présente beaucoup de courbes et de
formes géométriques : tels que cercle,
triangle, etc., surtout pour la composition
du corps de l'odalisque. Le tableau est
structuré par plusieurs formes
géométriques : dans lequel on distingue des
carreaux, l'oreiller et le lit. Le personnage
est vu de dos, en plongée les traits sont adoucis, les formes sont parfaitement
reconnaissables, élégantes et émacies.
La composition est statistique et symétrique car elle dans une position où elle
ne bouge pas.
b. L’espace

Il représenta des ombres modelées par des dégradés pour donner une idée de
volume. L'utilisation du glacis donne une impression encore plus saisissante de
la profondeur.

c. La lumière

IL s’agit d’une lumière artificielle dont la source n'est pas représentée, elle est
diffuse et semble venir de l'avant pour éclairer l'odalisque, les ombres sont
visibles sur le genou de l'odalisque, sur le drapé et sur les rideaux. Est la
lumière jeu un rôle important qui est de mettre en valeur le corps de la femme.

d. La couleur

Dans l’œuvre des couleurs tels que le rouge le bleu, le beige sont utilisés, dont
les deux couleurs complémentaires, bleu et orange, sont les dominantes,
donnant un contraste chaud/froid à la peinture.
Les couleurs sont harmonieuses.

e. La touche

La texture de la peinture est lisse, sans empattement, Ingres a estompé toute


trace de pinceau, ne laissant apparaître que quelques lignes légères. Les seules
traces calligraphiques de la toile sont sa signature et sa date, en bas à gauche,
les lettres sont noires, en majuscule.
Le rôle de la touche est le fait qu’il ne laisse pas de trace dans la peinture, on
dirait vraiment la vraie peau et c’est très académique.
f. Signification de l’œuvre

Le peintre travers cette œuvre, a voulu représenter l'image de la beauté


féminine qu'ils avaient à l'époque sous des airs orientaux, en privilégiant les
lignes allongés et sinueuses aux dépens de la vérité atomique. Il donne à son
odalisque une pose improbable, lui tord le cou, lui déforme un sein et lui
allonge démesurément le dos de trois ou cinq vertèbres dans le seul but
d’accentuer sa grâce et la ligne sinueuse de son dos.

5. Appréciation Personnelle

Cette œuvre nous plaît parce que l’œuvre est très bien peint, ne laissant
aucune trace de peinture et donnant un aspect réalistique (vrai femme). Elle
établit un équilibre parfait entre le désir platonique de beauté et celui de la
charnalité physique ou la beauté mortelle du corps d’une femme.

La bibliographie

Les informations présentées dans ce travail ont été retirés de sources tels que :

Wikipédia: fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Odalisque

DMn1analyse_ingres_correction.pdf (profartspla.info)

https://www.pimido.com/.../ingres-odalisque-technique-toile-louvre-561486.html
https://www.pimido.com/matieres-artistiques-et-mediatiques/arts/...
https://junior.universalis.fr/encyclopedie/la-grande-odalisque..

https://www.art-twenty.com/la-grande-odalisque-tout-savoir-sur-loeuvre-dingres
Wikipédia: fr.wikipedia.org/wiki/La_Grande_Odalisque

DMn1analyse_ingres_correction.pdf (profartspla.info)

Vous aimerez peut-être aussi