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central2004
central2004
PHYSIQUE-CHIMIE
Filière MP
maximale limite
x lim que peut 0.4
atteindre x dans
cette expérience.
0.3
λ 1 = 690 nm
Pour cela, on 0.2
exploite le docu-
ment 3 donnant 0.1
–2
l’absorbance A Q ( mC ⋅ cm )
0
du film d’oxyde 5 10 15 20 25 28
de tungstène à
deux longueurs d’onde différentes en fonction de la charge Q délivrée par le
générateur par unité de surface d’électrode ( A est sans unité, Q est en
mC.cm –2 ). On simplifiera le modèle en supposant que la couleur bleue est attri-
5+
buée exclusivement à la présence des ions W .
a) En supposant, dans un premier temps, que toute la charge surfacique Q est
impliquée dans le processus d’insertion, exprimer x en fonction de Q , des don-
nées du texte et de la constante de Faraday F .
b) À partir du document, montrer que le processus d’insertion est limité. Éva-
luer la charge Q lim correspondante.
V 2 O5 jaune vert
métaux, celui
qui a la température de fusion la plus élevée : t f = 3400° C . D’autre part il est très dur, ductile, très
dense, bon conducteur de l’électricité... Il est utilisé dans la fabrication de filaments pour lampes à
incandescence, de fils pour les fours électriques, de pointes pour les contacts électriques, dans les tubes
à rayons X, dans les outils de coupe, dans la fabrication d’alliage, etc...
La réduction de l’oxyde W O 3 en métal tungstène W se fait par l’intermédiaire
de deux oxydes W 4 O 11 , de couleur bleue, et W O 2 , de couleur marron, selon les
trois équations-bilan équilibrées :
4W O 3 + H 2 = W 4 O 11 + H 2 O (1)
W 4 O 11 + 3H 2 = 4W O 2 + 3H 2 O (2)
W O 2 + 2H 2 = W + 2H 2 O (3)
Les opérations se produisent dans un four électrique dit « à passage » dans
lequel on observe un double mouvement : le dihydrogène, très pur et très sec à
Données :
Numéros atomiques : O: 8 ; W : 74 .
–1
Masses molaires atomiques ( g.mol ) : O: 16 ; W : 184 .
+ –5 + + + 2- 6+
Rayons ioniques ( pm ) : H : 10 ; Li : 78 ; Na : 98 ; K : 133 ; O : 132 ; W : 62 .
23 –1
Constante d’Avogadro : N a = 6, 02.10 mol .
–1 –1
Constante des gaz parfaits : R = 8, 31 J.mol .K .
Quelle est la dimension de σ ? Quel en est le sens physique ? Que peut-on dire
du signe de σ ?
L’entropie créée par unité de temps et de volume σ s’écrit donc :
σ = j q ⋅ ϕ q avec ϕ q = ∇ ⎛ ----⎞ .
1
⎝ T⎠
– ∇V
σ = j q ⋅ ∇ ⎛ ----⎞ + j e ⋅ ------------
1
⎝ T⎠ T
On parle alors de couplage thermoélectrique. Il est à noter que ce résultat est absolument
non trivial, contrairement à ce que l’on pourrait penser.
II.B - Théorie de la réponse linéaire d’Onsager
À l’équilibre thermodynamique, les vecteurs densités de courant j q et j e sont
nuls ; la température T et le potentiel V sont uniformes et constants dans le
temps ; les forces thermodynamiques
– ∇V
ϕ q = ∇ ⎛ ----⎞ et ϕ e = ------------ sont donc nulles à l’équilibre.
1
⎝ T⎠ T
: W 6+
: O2–
* Au centre : 2 ( r − + rM + ) = a 2 ⇒ r M + = 142 pm
Au milieu des faces : 2 ( r − + rM + ) = a ⇒ r M + = 62 pm
* Pour H+, Li+, Na+, K+ : ∃ r M + > 62 pm, de sorte que les cations M+ s’insèrent
tous au centre de la maille.
I.B.2) Le bronze de tungstène absorbe davantage le rouge (autour de 600 nm) que le bleu
(autour de 400 nm) : donc le bleu est diffusé, et ce matériau est vu bleu.
I ? ?
Eg
Pt Lame de verre
b) * A la cathode : réduction de WO 3 : WO 3 + x M+ + x e– D Mx WO 3
1
* A l’anode : oxydation de H2 O en H+ : H2 O D 2 H+ + 2 e– + O2?
2
Flµ
b) Comme x < xmax = 1 : Q < Qlim = = 24 mC/cm2
M
Ce résultat est compatible avec les données de 50 % de charge consommée par les réactions
parasites.
d) *La loi de Beer-Lambert est vérifiée lorsqu’on assimile les courbes à leur pente à
l’origine.
*Au –delà, la proportionnalité de Q et x n’est plus valable (réactions parasites).
Qlim S
c) Qlim S = I ∆t ⇒ ∆t =
I
A.N. : ∆t = 12 s
Ce temps est trop important pour un affichage digital de montre ou de calculatrice, mais
convient pour des verres de lunette.
I.C.1) a) WO 3 W4 O11 WO 2 W
n.o 6 11/2 4 0
n.o ↓ : réduction
b) W4+ peut s’insérer au centre de la maille (r (W6+) < r (W4+) = 62 pm < r M + (centre)
= 142 pm). Comme l’interaction électronique est du même type qu’avec H+, Li+, Na+ et K+,
W4 O11 sera également bleu .
K 0 X
b) On a : A 1 = RT ln 1 = RT ln eq 1
Q1 X
K 20
= 3 RT ln eq 2
X
A 2 = RT ln
Q2 X
K 0 X PH2 O
A 3 = RT ln 3 = 2 RT ln eq 3 si X =
Q3 X PH 2
− 1111
∆r G3 0 (T) = – 4,6 RT
Soit : + 0,845
T
⇒ ∆r H3 0 = 42,6 kJ mol–1
∆r S30 = 32,4 Jmol–1 K–1
− ∆ r G 3 0 (T)
b) ∆r G3 0 (T) + RT ln K3 0 (T) = 0 ⇒ K3 0 (T) = exp
RT
(loi d’action de masse)
T = 1273 K est donc proche de la température d’inversion Ti de l’équilibre (3) (K 3 0 (Ti) = 1).
X eq 3
A3 = 2 RT ln > 0, donc que X < X eq 3
X
− 1111
log H2 O <
P
Soit : + 0,845
PH 2 T
II.A.1) a)
Σ jq
entrant en x sortant en x + dx
à la température T(x) à la température T (x + dx)
(bien sûr δQe = 0 en régime permanent).
La même tranche « reçoit » donc l’entropie :
j q Σ dt j q Σ dt
δSe = –
T(x) T(x + dx)
δSe = jq Σ dt
1 1
Soit : −
T ( x ) T(x + dx)
1 1
On peut réécrire : δSe = jq Σ dt − dx
dx T
c)
T1 T2
x
0 L
dT d 2T
En régime permanent : jq = – λ = cste ⇒ =0 (∆T = 0)
dx dx 2
T2 − T1 (T2 − T1 )
Ainsi : T(x) = T1 + x jq = – λ
L L
2
− λ ( T2 − T1 ) 1 dT λ T2 − T1
D’où σ= − T 2 dx ⇒ σ(x) =
L T( x ) 2 L
dje
Soit : =0: je = cste
dx
p = je . E
dP dt p Σ dxdt δS p j .E
Alors : δS = = ⇒ σ= = = e
T T Σ dxdt T T
c) En régime permanent :
− grad V
E = – grad V ⇒ σ = je .
T
ϕe
I
d) A.N. : je = = 105 Am–2
Σ
je
E= = 1,7 10–3 Vm–1
γ
je E
σ= = 0,58 WK –1 m–3
T
II.B.1) La loi de Fourier j q = – λ grad T est une loi phénoménologique linéaire (on peut
aussi citer la loi d’Ohm j e = γ E = – γ grad V).
− grad V
Ainsi : j e = Lee ϕ e = Lee
T
L ee
On en déduit : γ= ⇒ Lee = γ T
T
b) Lorsque j e = O :
− grad V
* O = Leq ϕ q + Lee ϕ e = Leq grad + Lee
1
T T
grad = – 2 grad T
1 1
T T
L ε
grad T eq − Lee = O ⇒ Leq = ε T Lee = ε γ T2
T T
2
≠O
− grad V
* j q = Lqq grad + Lqe
1
T T
L ε
De même : j q = – grad T qq2 − L qe = – λ grad T
T T
L qq ε
Ainsi : λ= 2
– Lqe
T T
c) On obtient alors :
− grad V
j q = (λ T2 + γ ε2 T3 ) grad + ε γ T2
1
T T
− grad V
j e = ε γ T2 grad + γ T
1
T T
j e = – ε γ grad T – γ grad V
II.B.3) a)
n n
F
n p
je n je p
PpF = [ j Qn . n + jQp . n ] Σ
Avec : j Qn = εn TF je n = ε n TF je n
j Qp = εp TF je p = – ε p TF je n
b) *Si ε n – εp < 0 et I > 0, Pp F < 0, et l’effet Peltier refroidit la jonction, ce qui est
intéressant sur le plan pratique (microélectronique).
*Si I < 0, l’effet Peltier réchauffe la jonction, ce qui est inintéressant.
II.C.1) a) *De même que précédemment, la puissance thermique Peltier «reçue » par la
source chaude est :
PpC = (ε p – εn) TC I > 0
I
r=O
Générateur
F
grandeur utile Pp
d) e = =
grandeur coûteuse Pe
TF
Soit : e= = eCarnot = 13,6
TC − TF
Le fonctionnement du module Peltier est donc réversible (analogie avec le cycle frigorifique
de Carnot), puisque l’on néglige toute cause d’irréversibilité (effet Joule, conduction
thermique).
II.C.2) a) x
F
L
x + δx
0
Soit δU l’énergie interne de la tranche d’épaisseur δx.
En régime permanent :
∂
( δU) = 0 = Σ [jq (x) – j q (x + δs)] + ( j e . E ) Σ δx
∂t
δ PTh δ Pélect
djq
Soit : = je . E
dx
je
En utilisant la relation obtenue en II.B.2.c) sous la forme : E = + ε grad T, on tire :
γ
djq je 2
= + εn j e . grad T
dx γn
dT
Par ailleurs : jq = – λn + εn T je
dx
1 λ dT
εn je = jq + n
T T dx
d dT je 2 λ n dT
2
1 dT
On en déduit : [– λ n + ε n T je] =
γn
+ + jq
dx dx T dx T dx
d 2T dT dε n je 2 λ n dT
2
1
⇒ – λn + je [ε n +T ]= γ + + [– λn dT + εn T je] dT
dx 2 dx dx n T dx T dx dx
d 2T dε n je 2
Soit, après simplification : λn – je T=–
dx 2 dx γn
I dε dε dT
Comme je = , et n = n , on obtient donc bien :
Σ dx dT dx
d 2T I dε n dT I2
λn – T =–
dx 2 Σ dT dx γn Σ2
d 2T − I2 1
= =–C<0 ⇒ T(x) = – C x2 + D x + TC
λn γ n Σ
2 2 2
dx
1
T(L) = TF = – C L2 + D L + TC
2
dT
* Pn F = – λn Σ
dx x = L
–CL+D
TF − TC 1 dT T − TC 1
Or : D= + CL ⇒ = F – CL
L 2 dx x = L L 2
λ Σ
PnF = n (TC – TF) +
1 L 2
Ainsi : I
L 2 γn Σ
P Th n PJn
(TC − TF ) L
c) • P Th n = , R Th n = résistance thermique
R T hn λn Σ
1 1 L
• PJ = R en I2 , avec R en = résistance électrique
2 γn Σ
1
(mais quid du coefficient ? …).
2
1
Soit : PF = GT h (TC – TF) + Re I2 (ε n – ep ) TF I
2
(λ n + λ p ) Σ
avec • GT h = G Th n + G T hp = conductance thermique des 2 barreaux en
L
parallèle
1 1 L
• Re = R en + R ep = + résistance électrique des 2 barreaux en série.
γ n γp Σ
Les jonctions et soudures, compte-tenu des faibles valeurs ci-dessus, doivent donc être
parfaitement conductrices (des points de vue électrique et thermiques).
d) * TF = 273 K : P F = − 227 mW
* TF = 253 K : P F = 53 mW
Dans les 2 cas, on peut négliger les pertes Joule ; par contre, la conduction thermique ne peut
être négligée.
1
R e I 2 + G T h TC
Alors : TFmin = 2
G T h + (ε p − ε n ) I
II.C.4) a) * PC = Pn C + Pp C + PP C
De manière analogue au II.C.3) b), on obtient :
1
PC = – GT h (TC – TF) + Re I2 + (ε n – εp ) TC I
2
A.N. : P e = 170 mV
Pp F 532
b) e = = = 3,13
Pe 170
Donc e < eCarnot = 13,6
Causes d’irréversibilité : conduction thermique, effet Joule.
r=R
Générateur I
50
II.C.5) On place N = = 96 modules en série électriquement, et en parallèle
0,532
thermiquement.