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DIDACTIQUE DE L'INFORMATIQUE l3
DIDACTIQUE DE L'INFORMATIQUE l3
II. Prérequis
Le monde change, de plus en plus vite, et l’école n’en finit pas de s’adapter à
son nouvel environnement pour répondre aux sollicitations conjointe de la société et
des courants pédagogiques réformiste. Face à l’informatisation de la vie
professionnelle, à la diffusion des technologies dans la vie quotidienne, à la
multiplication des sources d’information, l’école tente une nouvelle fois de digérer
ces changements pour continuer de remplir sa mission.
L’intégration pédagogique des Technologies de l’Information et de la
Communication au secondaire et dans le domaine de la pédagogie se fondent sur
des principes variés et divers.
Pour que les Technologies de l’Information et de la Communication soient
utilisées à bon escient, l’enseignant doit les considérer comme faisant partie
intégrante de la conception pédagogique de son enseignement. En d’autres termes,
l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication est pertinent si
réflexion et la précision, permet de former des citoyens en phase avec leur milieu et
de les armer, sur le plan informatique, pour l’avenir.
Exemple :
G1→ dessins légendés
G2→ panneaux d’interdiction
G3→ un code de bonne conduite
G4→ un scénario à dramatiser
Quel rôle joue l’enseignant de cette classe B pendant l’activité ?
Constat
Les travaux terminés sont affichés. Ils sont présentés par leurs auteurs,
commentés et corrigés par les autres groupes. La mise au propre qui est une étape
très importante est prise en charge par chaque groupe qui peut mener ce travail soit
à l’école au cours d’une séance ultérieure soit hors de l’école. Les élèves
s’organisent librement mais sont soumis à un contrat fixant la date de remise des
Evaluation
avec les élèves et invite les élèves à participer au processus de prise de décision :
règles de conduite, aménagement de la classe, attribution des places, activités
préférées des élèves, etc. (Charles, 2004, p.216). Il considère les systèmes de
récompenses et de punitions comme inefficaces (Charles, 2004, p.200).
Ces deux conceptions s’opposent : l’une met la responsabilité sur l’adulte, tandis que
l’autre est nettement plus participative. Dans sa pratique, chaque enseignant va avoir
son propre style, influencé par ses convictions et ses valeurs.
Les conceptions personnelles de l’enseignante vont définir les règles et les actions
qu’elle met en œuvre. Nous allons évaluer ceci au travers des entretiens semi-directifs
et au travers des observations de la classe.
2.1.3. Discipline
Nous entendons par discipline les actions de l’enseignant pour aider les
élèves à se conduire de manière appropriée à l’école (Charles, 2004, p. 3). Il s’agit du
deuxième aspect de la gestion de classe (éduquer), décrit ci-dessus. La discipline est
selon Charles (2004) « synonyme de contrôle du comportement » (p.105). Sans elle,
il ne peut y avoir un fonctionnement harmonieux entre les individus. La discipline peut
être sous deux formes différentes. La première serait libératrice et satisfaisante, tandis
que la deuxième tyrannique et oppressante (ibid.). La première discipline est nommée
l’autodiscipline : les acteurs sont soumis à des limites raisonnables. Ils savent qu’une
conduite inappropriée entraîne une conséquence désagréable et inversement qu’une
bonne conduite entraîne une conséquence agréable. La seconde discipline est la
discipline aversive. C’est une discipline stricte qui impose des contraintes
déraisonnables. Toutes infractions aux règles mènent à une conséquence sévère
(ibid.).
2.1.3. Modèles de discipline
A. Modèle de Redl et Wattenberg (1959)
Redl et Wattenberg (1959), spécialistes dans le domaine de l’éducation, ont
proposé une discipline qui intègre le concept du groupe. Comme dit plus haut, ce sont
les premiers à avoir tenté de proposer un ensemble de suggestions visant (à aider les
enseignants) à comprendre la conduite inadéquate dans le groupe classe et à la gérer.
Ces deux chercheurs ont remarqué que le comportement de l’élève était différent
lorsqu’il se trouvait en groupe plutôt que seul. Ils se sont intéressés aux forces sociales
et psychologiques qui ont une influence sur la conduite en classe. Les résultats de leur
recherche ont favorisé les relations de travail, ainsi que le développement émotionnel
des élèves.
Actions de l’enseignant
Actions de l’enseignant
Tout d’abord pour avoir recours à ce système, l’enseignant établit avec ses élèves
quelques règles qui favorisent un comportement adéquat en classe ; il ne doit pas y
en avoir beaucoup. L’enseignant doit s’assurer de la compréhension des règles. Pour
cela, il doit exercer les règles avec ses élèves.
Lorsque les règles sont établies, l’enseignant est attentif à ces dernières. Ainsi,
lorsqu’un élève adopte un comportement approprié, il sera régulièrement complimenté
ou recevra des récompenses. Tandis que lorsqu’un élève adoptera un comportement
inapproprié, l’enseignant va plutôt l’ignorer. Ainsi, dès que l’enseignant repère une
conduite inappropriée, il modifiera son regard vers un élève qui se comporte mieux et
le félicitera. Cette manière aura des répercussions sur l’élève qui enfreint la règle et
l’élève changera son comportement.
Règlement-récompense punition (Charles, 2004, p.45)
Le principe est le même que le système expliqué ci-dessus. On établit des règles et
on vérifie que les élèves les ont comprises. Un élément s’ajoute : on explique aux
élèves les conséquences qui suivent le comportement inapproprié. On n’ignore donc
pas le comportement.
Les modèles de renforcement ont été développés avec des systèmes différés de
récompenses et punitions, appelés « économie de jetons », par exemple, 10
gommettes permettraient d’obtenir une récompense.
C. Modèle de Dreikurs (1972)
l’occasion d’exercer leur sens des responsabilités (Charles, 2004, p. 104). Nous
retrouvons ici un lien avec le concept d’autodiscipline et d’autonomie.
Dreikurs parle aussi de « neutralisation des buts erronés ». Selon lui, si un
élève ne peut obtenir le but fondamental d’appartenance (sentiment d’appartenir à la
classe), l’élève va poursuivre l’un des quatre buts erronés (le désir d’une attention
excessive, la lutte pour le pouvoir, le désir de vengeance, la démonstration de sa totale
incompétence) pour essayer de satisfaire son sentiment d’infériorité (Charles, 2004,
p.104).
Actions de l’enseignante
Ainsi les actions de l’enseignant pour neutraliser les buts erronés consistent à
: « identifier le but » pour cela l’enseignant doit analyser ses propres réactions qui sont
un miroir des besoins ou des buts de l’élève. Par exemple, si un enseignant se sent
agacé, c’est que l’élève recherche de l’attention de manière trop forte. Il doit également
observer les réactions de l’élève pour pouvoir ensuite le réorienter. Il va accorder son
attention de manière à renforcer le comportement adéquat (Charles, 2004, p. 112).
Dreikurs parle aussi des comportements de passivité ou de retrait d’élèves qui
se sentent incompétents. Il s’agit de les encourager en montrant leur compétence.
C’est intéressant, car la discipline, comme nous l’avons comprise, ne concerne pas
seulement la gestion des comportements dérangeants, mais cherche aussi à rendre
les apprentissages possibles (Charles, 2004, p. 115).
Par ailleurs, Dreikurs favorise une discipline qui n’a pas recours aux punitions.
En effet, il estime qu’une « bonne discipline exige que les élèves aient une grande
liberté de choix » et que les élèves comprennent tout à fait les conséquences qui
succèdent à leur décision (Charles, 2004, p.106). La discipline appartient donc à
l’élève puisqu’elle fait partie du choix du comportement de l’élève.
Ainsi, selon Dreikurs, la meilleure façon d’établir une discipline en classe
consiste à établir les règles de vie et les conséquences avec les élèves.
D. Modèle de Glasser (1969, 1985, 1992)
William Glasser est psychiatre et consultant en éducation (Charles, 2004,
p.176). Il s’est beaucoup interrogé sur l’éducation de qualité. Le modèle de Glasser
part du principe que la discipline devrait se faire sans coercition et être axée sur la
satisfaction des besoins. En effet, il pense que les élèves s’appliqueront bien et se
comporteront de manière appropriée seulement si le travail permet de satisfaire leurs
besoins. Ainsi, ils verront l’utilité de leur travail et feront l’effort de le poursuivre
(Charles, 2004, p.176). Selon Glasser, le rôle de l’école est de répondre aux besoins
fondamentaux des élèves (la survie, l’appartenance, le pouvoir, le plaisir et la liberté)
(Charles, 2004, p. 180).
Au début de ses recherches, Glasser estimait que la bonne discipline
dépendait surtout des enseignants et qu’il fallait faire prendre conscience à l’élève de
son comportement. Après quelques années, il changea d’opinion et en vint à la
conclusion que la seule façon d’améliorer un système de discipline scolaire, ainsi que
le comportement des élèves était de modifier le fonctionnement de la classe. En effet,
selon lui, la discipline n’est possible que si l’enseignant suscite l’intérêt des élèves.
Pour cela, il estime que l’apprentissage doit rejoindre les besoins fondamentaux. La
discipline en classe se détériore au moment où les élèves font de moins en moins
d’efforts, parce qu’ils ne sont plus intéressés.
Actions de l’enseignant
L’enseignant aide les élèves à apprendre. Il organise les activités. Ainsi sa manière
d’agir est plutôt directive et non autoritaire, puisqu’il n’a de préférence pas recours aux
punitions.
En ce qui concerne les règles, l’enseignant doit avoir un rôle de chef tout en
construisant les règles avec les élèves. Les règles visent à obtenir un travail de qualité.
Les règles de conduite en sont donc un moyen pour y parvenir (Charles, 2004, pp.
188-189).
L’enseignant va définir également avec les élèves les conséquences si une règle n’est
pas respectée. Il met ainsi fin au comportement inadéquat non pas en punissant, mais
en orientant l'élève vers le travail scolaire (Charles, 2004, p. 189).
E. Le modèle de Jones (1979)
Pour Jones, la discipline permet aux élèves d’apprendre le mieux possible en réduisant
tous les obstacles. Ainsi, il décrit trois habiletés qui inciteraient les élèves à travailler
et à adopter un bon comportement.
Actions de l’enseignant
- La première est donc le langage gestuel. Cette habileté permet aux
enseignants d’imposer les limites nécessaires aux élèves et leur montrer la
cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il pense (congruence). Il y a plusieurs sortes
de langage gestuel : le regard direct, la proximité physique, le maintien (faire
ressentir son autorité), l’expression du visage et les gestes. Si l’emploi de ce
langage gestuel est efficace, il permettra de montrer aux élèves que
l’enseignant contrôle la classe (Charles, 2004, pp. 160-161).
- La deuxième habileté est celle des récompenses. Jones comprend le terme
de récompense par « une chose extérieure à l’individu qui incite ce dernier à
agir » (Charles, 2004, p.163). Les récompenses seraient un moyen de motiver
les élèves. Jones pense que les enseignants devraient mettre l’accent sur les
récompenses authentiques (récompenses qui incitent tous les élèves à adopter
un comportement adéquat), « la règle grand-mère » (la récompense est
dispensée seulement après une conduite appropriée), la valeur éducative
(chaque leçon devrait avoir une valeur éducative, qui apprenne quelque chose
aux élèves), l’intérêt du groupe (toutes les récompenses doivent être pour toute
la classe) et la facilité d’application (un système de récompense simple)
(Charles, 2004, pp.164-167).
- La dernière habileté concerne l’aide individuelle et efficace apportée à un
élève. Cela concerne l’aide donnée à un élève qui serait bloqué par un obstacle.
Dans ce domaine également l’enseignant doit être attentif aux aspects non
verbaux, par exemple la disposition du pupitre, la proximité. Selon Jones, le
pupitre devrait être disposé en demi-cercle afin que l’enseignant puisse se
déplacer facilement. Le deuxième élément qu’il propose est les aide-mémoires
graphiques. Ceci afin de transmettre aux élèves des instructions plus simples.
- La troisième est le temps consacré à chaque élève. Selon Jones (1979), il
faudrait réduire au maximum le temps consacré à un élève particulier pour
pouvoir dispenser de l’aide rapidement. Vingt secondes suffiraient à chaque
élève. Le but est d’avoir du temps pour l’ensemble des élèves, cela évite les
temps d’attente et par conséquent réduirait la fréquence des comportements
- PRECISION : Un O.P doit avoir un caractère univoque (même sens pour tous).
- CONCISION : Un O.P ne doit pas être trop long.
NIVEAU ACTIVITES
1. CONNAISSANCE Mémoriser des informations, définir des terminologies, des techniques,
etc.
2. Comprendre un article afin d’en faire un résumé
COMPREHENSION
Utiliser les connaissances de l’apprenant pour les appliquer dans une
3. APPLICATION situation concrète
(« la vraie vie »)
Demander à l’apprenant de disséquer un sujet, d’en expliquer les
4. ANALYSE
tenants et les aboutissants
Reformuler les parties d’un sujet ensemble mais d’une toute nouvelle
5. SYNTHESE
manière en se basant sur plusieurs sources
6. EVALUATION Juger la valeur d’un sujet dans un but spécifique
CONNAIT COMPRENDR
APPLIQUER ANALYSER EVALUER CREER
RE E
CONNAI COMPREN
APPLIQUER ANALYSER EVALUER CREER
TRE DRE
Requiert Requiert la Requiert la Requiert Requiert Requiert
la connaissance compréhension l’application, la l’analyse, l’évaluation,
Mémoire et la compréhension l’application, la l’analyse,
connaissance et la compréhension
connaissance et la
connaissance
CONNAIT COMPREND
APPLIQUER ANALYSER EVALUER CREER
RE RE
répéter, discuter, utiliser, différencier, Juger (à composer,
mémoriser, reformuler, employer, identifier, l’aide de planifier,
définir, traduire, développer, trouver, critères), désigner,
connaître, décrire, résoudre des analyser, estimer, proposer,
énumérer, reconnaître problèmes, reconnaître, évaluer, formuler,
rappeler, traduire, explorer, composer produire,
écrire interpréter, comparer réaliser
appliquer,
expliquer
EXEMPLES :
DOMAINE COGNITIF
OP1 : Connecter correctement votre unité centrale, votre écran, votre souris,
votre clavier et votre imprimante au réseau CIE pour utiliser votre ordinateur et
votre imprimante mis à votre disposition.
OP2……………………………………………………………………………..
DOMAINE PSYCHOMOTEUR
OP1 : Réaliser la coupe d’une jupe adaptée à la mode dans un tissu en soi à l’aide
des instruments appropriés.
OP2…………………………………………………………………………………………
o ETAPES D’UNE LEÇON
A. LEÇONS DE DOMAINE COGNITIF
a- Définir un Objectif Pédagogique (O.P)
b- Elaborer un Outil d’Evaluation (O.E)
c- Formuler le titre de la leçon : il doit être suffisamment expressif
d- Identifier les pré-requis relatifs au cours : pré-requis de début et pendant
le cours, et les moyens et moments de vérification.
e- Découper l’OP en Micro-Objectif (M.O) : vérifier que tous les M.O sont
nécessaires et que tous les MO nécessaires sont prévus.
f- Classer les M.O selon un ordre logique
g- Formuler les Productions Elèves (P.E) ou contenus et vérifier que la PE
exprime bien ce qu’énonce le M.O.
h- Organiser tout selon la structure de la leçon
i- Préparer les différentes fiches.
B. LEÇON DU DOMAINE PSYCHOMOTEUR OU LEÇON PRATIQUE
4.1. GENERALITES :
4.1.1. Définition :
L’évaluation d’une leçon est un triple processus d’investigation et de mesure
:
délimitation du champ,
collecte de données
et fourniture de résultats (informations).
Tout cela conduit à une appréciation des jugements afin de prendre une décision.
Stufflebeam définit ainsi l’évaluation : l’évaluation en éducation est le processus
par lequel on délimite, obtient et traite des informations utiles permettant de
juger des décisions possibles.
4.1.2. Mesure et évaluation
A. Mesure :
Dans le domaine scolaire, la mesure consiste en toute activité qui vise à
recueillir des résultats ou des indices relatifs à des performances ou des opérations.
C’est un constat ou une observation.
B. Evaluation :
C’est une activité qui vise à analyser et à interpréter des résultats ou des indices
provenant de la mesure afin de prendre des décisions. Elle conduit à une décision.
Les éléments de distinction :
L’évaluation se sert du résultat de la mesure. Dans l’évaluation, on accorde
une valeur au résultat de la mesure d’où l’expression « jugement de valeur ». On situe
ce résultat de la mesure par rapport à une norme ou à un critère.
4.1.3. Types et systèmes d’évaluation
A. Types
Il existe deux types d’évaluation : l’Evaluation normative (EN) et l’Evaluation
critériée (EC).
- L’évaluation normative consiste à interpréter le résultat ou la performance
d’un individu par rapport à celui (ou celle) d’un autre individu. Elle a pour but de
les classer et conduire à des décisions concernant le mérite, la promotion ou la
certification.
- L’évaluation critériée consiste à évaluer le niveau d’apprentissage d’un
apprenant en comparant sa performance à un critère préétabli. Elle conduit à
des décisions concernant la progression de l’apprentissage.
B. Systèmes
- Evaluation formative (EF)
- Evaluation sommative (ES)
COMPARAISON
• Item A apparier
• D’éviter les mots tels que « jamais » et « tous » qui généralement indiquent des
énoncés faux, et les mots « quelquefois » et « quelques » qui indiquent
généralement des énoncés vrais.
• De ne pas fabriquer des énoncés erronés en prenant des énoncés vrai et en y
insérant les mots « ne… pas » ou « non ».
TD : Formulez une question avec chaque type d’Item
5.1. DEFINITION
Une préparation complète étant réalisée (ou faite), animer la leçon, signifie
mettre en œuvre des comportements appropriés en vue d’obtenir l’apprentissage
attendu.
5.2. LOIS D’APPRENTISSAGE
Remarque
On peut mettre en œuvre les techniques appropriées et ne pas atteindre les
résultats escomptés parce que les apprenants ne se sont pas sentis concernés par le
cours. Il a donc manqué quelque chose.
MAITRISE DU CONTENU
CONTROLE D ES PRE-REQUIS
Poser des questions de compréhension
• S’assurer que les élèves maîtrisent les avoirs et savoir-faire • Poser des questions de simple reproduction de mémoire
• Apprêter tous les supports pédagogiques nécessaires à • Interrompre le cours pour mettre en place un appareil ou
l’apprentissage (craie, tableau, appareils, documents, aller chercher un support hors de la salle de cours
objets réels, etc…) • Improviser l’occupation du tableau en oubliant la fiche
•
Disposer les supports de sorte à faciliter leur utilisation tableau
• Utiliser tous les supports prévus et nécessaires Oublier un support pourtant nécessaire
• Exploiter toutes les possibilités du support Utiliser le support uniquement pour « orner » son cours
• Exploiter le tableau tel que le prévoit la fiche-tableau Improviser l’occupation du tableau en oubliant la fiche-tableau
LOGIQUE DE DEROULEMENT
• Faire justifier la réponse donnée par son auteur ou • Se précipiter pour répondre à la question d’un élève
d’autres élèves • Considérer une réponse juste d’un élève comme le reflet
• Solliciter la participation de l’ensemble de la classe de la compréhension de tous
• • Interroger une seule partie de la classe
Envoyer l’élève au tableau pour une démonstration o une
résolution de problème, chaque fois que cela est possible • Envoyer un élève au tableau pour simplement copier
quelque chose
a) - Présentation
- les colonnes servant à marquer les absences et les absences des élèves à l’école ;
b) - Importance
c)- Utilisation
La grille horaire ;
3. Le calendrier scolaire
Modèle
IDAP/ISP-BUNIA PREVISION DES MATIERES Enseignant : SELYA KIYENGO
*Consultés :
C’est un document qui renseigne sur le planning des activités pour toute une
journée de l’enseignement par un enseignant. Il se fait à la veille et mentionne pour le
jour, la date, l’heure, la branche ou discipline, sujet de révision, sujet du jour, n˚ fiche,
éventuellement la tâche à imposer aux élèves et observation.
Modèle
Jour & Heure Classe Branche ou Sujet de Sujet de Tâche N˚ Obs
date la leçon imposée fiche
Discipline révision
6. La fiche préparation
Dans chaque branche, il existe des leçons types qu’il convient de préparer
en détail pour faciliter les autres leçons semblables ultérieurement. Chaque école
a son modèle de fiche de préparation mais les éléments importants doivent se
retrouver dans tous les modèles.
La fiche de préparation comprend d’abord l’en-tête qui donne les
renseignements suivants : école ; classe ; branche ou discipline ; sujet de révision
; sujet de la leçon ; référence bibliographiques ; objectif opérationnel ; date et heure,
numéro de la fiche et nom du titulaire ou enseignant.
La fiche sera ensuite divisée à 3 ou 4 colonnes. Les deux colonnes
principales sont : méthodes et procédés, matière à enseigner, on peut alors
éventuellement ajouter la colonne de Timing et l’Observation.
Une fiche de préparation constitue un document indispensable pour tout
enseignant. Elle est en effet un document qui trace la marche générale à suivre
pour une leçon donnée, la procédure que devra adopter l’enseignant afin
d’atteindre les objectifs fixés. Il est parfois recommandé à l’enseignant d’indiquer
la stratégie d’enseignement qu’il doit adopter à l’intérieur de la fiche (méthodes,
formes, procédés et modes d’enseignement).
L’étude détaillée de la fiche de préparation sera abordée au deuxième point
de ce chapitre.
7. Les manuels scolaires
C’est un cahier dans lequel l’enseignant note les points obtenus par les
élèves au cours des différents travaux (devoirs et interrogations) et cela pour
chaque classe et pour chaque cours ou discipline qu’il donne. Dans certaines
écoles on utilise la fiche de cote pour chaque discipline tandis que dans d’autres
chaque enseignant utilise un cahier qu’il subdivise selon les cours des classes où
il intervient.
NB. Il faut éviter les ratures et les surcharges dans ce document en particulier mais en
général tous les documents pédagogiques doivent être propres.
10. Cahier de notes et journaux de classe des élèves
Dans la plupart d’écoles, les élèves n’ont pas de manuel pour des raisons
multiples et compréhensibles. C’est par exemple inexistence ou manque de
possibilité financière pour s’en procurer là où on peut le trouver. Pour permettre
aux élèves de fixer les matières, les réviser et de préparer l’examen, le professeur
fait noter par les élèves le résumé dans les cahiers particuliers ou dans un gros
registre. Il est recommandé au professeur de lire et corriger les notes que les
6eme) car on estime qu’à ce niveau les élèves peuvent bien écrire. Cependant,
L’enseignant notera au tableau les mots qui présentent des difficultés orthographiques
ou ceux qui ne sont pas familiers.
10.2. Journal de classe de l’élève
Comme nous l’avons déjà indiqué, il doit mentionner le nom de l’école, la classe,
la branche, le sujet de révision, le sujet de la leçon, la référence bibliographique,
matériel didactique, objectif opérationnel, la date, l’heure de la leçon ainsi que le
titulaire du cours.
La référence bibliographique
Doit être relatif à un manuel recommandé et reconnu pour l’enseignement, on
doit indiquer le nom de l’auteur, le titre des ouvrages, l’édition ou la maison d’édition,
l’année d’édition et les pages lues.
Matériel didactique
Préciser celui qui va manifester le comportement. Il n’est rien d’autre que l’élève ;
Préciser les conditions à imposer aux élèves au moment où ils devraient prouver qu’ils
ont atteint l’objectif ;
Préciser les critères d’appréciation c.à.d. le nombre minimum qui devront réussir en
pourcentage ;
Par exemple, pour une leçon qui porte sur l’établissement du bilan, on peut
formuler l’objectif de la manière suivante :
A l’issue de cette leçon qui porte sur l’établissement du bilan, ¾ de mes élèves
seront capables de dresser correctement le bilan initial en se référant aux notes du
cours endéans 10 minutes.
B. LE CORPS
1. Introduction
La motivation ou transition
Sera faite par l’enseignant de manière claire et précise. (Par exemple : à cette
heure, nous allons étudier le 4eme principe de la comptabilité). Il notera le sujet au
tableau et ordonnera aux élèves de le mentionner dans les journaux de classe. Puis il
va annoncer l’objectif de la leçon de manière claire en attirant l’attention des élèves.
2. Le développement (leçon proprement dite).
Pour ce faire, les conseils pratiques peuvent être formulés à son égard de la
manière suivante :
Eviter des tournures françaises ou anglaises inutiles, exposer la matière
d’une manière claire et simple ;
Laisser les élèves exprimer leurs idées clairement en posant telle ou telle
autre question ;
Les idées des élèves doivent faire l’objet d’une exploitation minutieuse avec
l’approche participative ;
Ne pas tourner le dos aux élèves lorsqu’on transcrit au tableau afin de les
contrôler, (il faut prendre la position dite pédagogique) ;
Apprécier les bonnes réponses des élèves régulièrement (très bien, merci,
félicitation…) mais ne surtout pas tomber dans des exagérations ou dans des
récompenses matérielles ou financière ou des promesses des points ;
cependant il faut éviter de recourir aux termes qui puissent décourager ou
éloigner ceux qui donnent des fausses réponses tels que : médiocre, faux ;
archifaux, idiot, moins intelligents, fous,
Eviter de trop déranger les élèves afin de ne pas trop se familiariser à eux ;
Punir les élèves en classe même et ne recourir à la direction que quand il est
nécessaire ou quand on est débordé ; § etc.
Bref : les conseils sont légion. Toutefois, il n’y a pas de solution magique.
Tout dépend de la connaissance qu’à l’enseignant de sa classe en fonction
de la quelle il trace les méthodes et les stratégies à adopter.
3. Synthèse
Après la leçon, les étudiants et leur encadreur doivent être ensemble et celui
qui a enseigné sera le premier à s’auto- évaluer c.à.d. relever lui-même ses forces et
ses faiblesses.
b. Deuxième étape
A tour de rôle, les étudiants donneront les critiques qu’ils ont mentionnées.
c. Troisième étape
L’encadreur se prononcera sur tout ce qui a été dit par les étudiants » et ajoutera
ce qui a été oublié.
d. Quatrième étape
QUYEM NGUYENI & Jean-Guy BLAIS (2007), et Blandine BUFFAULT & al (2011)
découvrent dans leurs études :
La difficulté à laquelle sont confrontés les enseignants lorsqu'il s'agit de
choisir le juste degré de spécificité des objectifs au niveau opérationnel ;
L'apprenant risque d'être soumis aux objectifs de l'enseignant, or celui-ci ne
fait aucune place à l'imprévue ;
Cette approche n'est pas adaptée à tous les niveaux, enseignement, matière
;
L'apprenant a une place d'exécutant, il ne prend pas part à la découverte
progressive des contenus en suivant sa propre progression ;
Le risque de morcellement des apprentissages ; Ainsi, nous ajoutons dans
cette liste :
Le comportement observable ne nous dit pas l'essentiel ;
L'apprenant étant au centre des préoccupations, il apprend des objectifs sans
en comprendre le sens et sans savoir quel lien a son apprentissage avec la
vie de tous les jours.
A travers ces différents défauts, les chercheurs en Sciences de l'Education ont mis
en exergue de nouvelles pistes de réflexions et d'action pour sortir de ces impasses :
l'approche par compétences revient en force et devient de plus en plus courante dans
la littérature en éducation (enseignement).
3.6. Evaluation
L’enseignant doit s’assurer que les élèves le suivent, qu’ils n’ont pas des difficultés
pouvant les empêcher de comprendre la suite. Ici, l’enseignant ne cote pas et doit
éviter de coter lorsqu’il constate que les élèves échouent.
Évaluation sommative
2- Le dévouement
L’enseignant doit exercer sa profession avec amour, joie et abnégation
(sacrifice) en faisant preuve d’initiative et de créativité.
3- La dignité
L’enseignant doit être dans sa parole, dans sa tenue, dans sa conduite et dans
toute sa personnalité, un bon modèle pour l’enfant dont l’éducation lui a été confié par
l’Etat. Il doit être ouvert avec ses élèves tout en se gardant de toute familiarité.
Il doit avoir une moralité irréprochable, éviter la drogue, l’alcool, éviter de s’endetter et
se quereller. Il ne doit pas fumer en classe ni dans la cour de l’établissement.
Que faut-il entendre par les termes de déontologie et d’éthique ? Quelle est la
responsabilité de l’enseignant dans son rapport avec les élèves ?
fonctionnaire ou l’enseignant doit rendre des comptes de sa gestion. Par exemple, les
familles ou les parents d’élèves confient leurs enfants à des fonctionnaires de
l’Education Nationale (les enseignants), qui sont rémunérés par les impôts que paient
ces mêmes parents d’élèves ; le fonctionnaire doit donc pouvoir justifier son salaire en
rendant compte de son travail avec leurs enfants à ceux-ci. C’est précisément le rôle
du cahier de textes de la classe qui, en tant qu’auxiliaire pédagogique, permet aux
parents de savoir exactement ce que reçoivent leurs enfants en termes
d’apprentissages au cours de l’année scolaire.
En ce qui concerne la dimension éthique du travail de l’enseignant, il est bon de noter
que l’éducation se donne tout entière comme un projet essentiellement éthique.
L’enseignement est un travail interactif qui suppose le dialogue et l’accompagnement.
On ne peut s’engager dans l’enseignement sans viser essentiellement le bien-être des
élèves. Les enseignants possèdent une vision du monde qui leur est propre et
adoptent en classe des pratiques diverses, mais tous doivent conjuguer leurs efforts
pour atteindre l’objectif de réussite scolaire dans le respect des valeurs pédagogiques
qui sous-tendent le système éducatif.
vulnérable. Les actes d’un enseignant ont souvent une influence insoupçonnée et
imprévisible que même une analyse réflexive approfondie ne permet pas de déceler.
Il ne sera jamais trop bien formé pour exercer un regard éthique vigilant sur sa pratique.
Qu’on songe, par exemple, aux répercussions d’un jugement inapproprié, même fait
de bonne foi, ou à une évaluation erronée ou, même, à certaines maladresses verbales
qui blessent un être dans son estime de soi. Le respect des élèves, est assurément au
cœur du quotidien de l’enseignant, car il accompagne l’acte d’enseigner.
Ainsi, être bienveillant, c’est prendre soin d’autrui, c’est avoir compris qu’autrui est
fragile et vulnérable, et que nous sommes tous finalement fragiles et vulnérables. La
bienveillance nous invite à apporter à l’élève, confronté à l’inquiétude, à la désillusion
et parfois même, disons-le, à la souffrance, une forme de réconfort.
L’enseignant n’est pas convié à devenir une assistante sociale bien évidemment,
l’enseignant reste un enseignant. Simplement, il n’a pas en face de lui des sujets
abstraits mais des personnes. L’élève est aussi une personne.
Dès lors, l’enseignant doit être véritablement un modèle pour les élèves. Cette
nécessaire exemplarité de l’enseignant n’est rien d’autre que la fidélité à ces trois
principes ou vertus. L’exemplarité n’est pas à chercher du côté de la perfection mais,
tout au contraire, du côté d’une fidélité silencieuse à ces quelques grands principes.
C’est précisément cette fidélité silencieuse, cet engagement obstiné qui rend
l’enseignant respectable aux yeux de ses élèves. Au demeurant, l’exemplarité de
l’enseignant- et ce n’est pas un paradoxe de dire cela - est une exemplarité ordinaire.
Elle ne lui demande pas d’être un surhomme. Ainsi, tout enseignant peut
raisonnablement souscrire à cette conception de l’exemplarité en mesurant
véritablement la charge et le sens de la responsabilité de sa mission, qui en font
l’éducateur par excellence.
doivent effectuer les tâches qui leur sont confiées : « tout fonctionnaire, quel que soit
son rang dans la hiérarchie, est responsable de l'exécution des tâches qui lui sont
confiées »
L’enseignant doit effectuer son service de façon continue (obligation de ponctualité et
d'assiduité).
• L'obligation de neutralité
Dans leurs enseignements, les enseignants du primaire et du secondaire public sont
tenus au respect de cette règle qui s'impose à tous. Le principe de laïcité s'applique
également à tous les agents du service public d'enseignement public et fait obstacle à
ce qu'ils manifestent leurs croyances religieuses dans le cadre de leurs
enseignements. La neutralité est le devoir de mesurer ses mots et la forme dans
laquelle ils sont exprimés.
• L'obligation de discrétion professionnelle
Nul ne peut faire état de documents « internes » concernant l'établissement dans
lequel il exerce. Un enseignant peut se prêter à une interview sur une question
générale mais pas sur le fonctionnement administratif de l'établissement où il
enseigne. La méconnaissance de cette obligation expose l'enseignant à des sanctions
disciplinaires.
B/ Les attitudes et les comportements de l’enseignant
Devenir enseignant, c’est en assumer la posture et en accepter
les responsabilités. Apparence et attitude
Le respect des élèves s’acquiert aussi par la correction de son comportement :
- Avoir une tenue vestimentaire correcte ;
- Utiliser un langage correct et accessible, et audible (la voix
pédagogique) ;
- Garder son portable caché ou éteint ;
- Ne pas manger ou boire devant les élèves.
- Eviter les espaces vides entre l’enseignant et les élèves (chaises et tables
vides) ;
- Exiger le silence avant de prendre la parole ;
- Ecrire lisiblement au tableau (attention à l’orthographe). Utiliser rationnellement
le tableau ;
- Remettre en l’état la salle en fin de séance (éclairage et mobilier)
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