Thérapie Familiale Systémique

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L+a thérapie familiale approche systémique

La thérapie familiale systémique est une approche thérapeutique pragmatique,


centrée sur le présent et sur l’étude des actions et des réactions des membres de
la famille. Elle repose sur idée que la famille est un système dans lequel chaque
membre est interdépendants des autres.
Il existe plusieurs approches familiales avec leur référentielles théoriques et
pratiques propre. Les plus communs :
La thérapie familiale psychanalytique se base sur les concepts découverts par
Freud à la fin du 19 siècle et début 20ème.Son intervention vise le fonctionnement
fantasmatique de la famille.
L’outil thérapeutique ou l’outil de guérison repose sur l’analyse du transfert
entre la famille et le thérapeute. Autrement dit sur l’analyse du jeu relationnel
d’origine infantile qu’opère la famille de façon fantasmé avec le thérapeute. Ce
jeu permet à chaque membre de la famille de vivre une expérience familiale
différente profitable à tous.
La thérapie familiale systémique (qui est la plus connue) quant à elle née aux
USA dans les années 50 et 60 du siècle dernier. Elle est notamment la fille de la
théorie générale du système de la cybernétique et de la logique de la
communication.
L’approche systémique considère la famille comme un système humain. Un
tout, dans chaque membre est une partie nécessaire à son fonctionnement, à la
santé de toute la famille mais aussi de chacun. Ce qui importe ici se sont les
relations et la communication équilibré entre les membres de la famille.
Pour conserver cet équilibre fonctionnel face aux évènements de la vie qui vont
pousser logiquement la famille à se réorganiser. Le système doit faire preuve de
souplesse dont ses interactions. C’est-à-dire faire évoluer ses relations et sa
communication.
La souffrance du système est donc lorsque un évènement de vie (maladie,
séparation, divorce ..) impose une réorganisation que la famille n’arrive pas à
repérer. Elle entre donc en crise (s’installe un déséquilibre ou un équilibre mal
ajusté). Elle s’exprime à travers l’apparition ou la majoration des symptômes
chez l’un des membres alors défini comme mal d’un point de vu médical. En
systémie on l’appel patient désigner.
L’enjeu thérapeutique se situe donc dans la stimulation des compétences de la
famille à dépasser cette crise pour retrouver de la souplesse organisationnelle
pour créer d’autre façon d’entrer en relation et de communiquer.
Ce changement dans la manière d’être ensemble vis ainsi à atteindre les
souffrances dans les relations et par ce biais la diminution du ou des symptômes
du patient désigné. Le levier thérapeutique repose donc sur l’étude des échanges
et la création des solutions relationnelles.
Elle ne s’applique pas sur une intervention directe sur les troubles médicalement
constaté chez l’un des membre (la pathologie individuelle). Ce qui sera
déterminant, sera surtout la qualité de la rencontre avec le professionnel de soin
qui compte beaucoup plus que le bagage théorique. La systémie privilège ainsi
une approche globale, macroscopique.
Elle observe et étudie un système selon diverses perspectives et à différents
niveaux d’organisation; et surtout elle prend en compte les diverses
interactions existantes entre les parties du système (dont d'éventuels sous-
systèmes). La systémique s'est construite en opposition à la tradition analytique
cartésienne et à d'autres formes de réductionnisme, qui tendent à découper le
tout en parties indépendantes .
Systémique et psychothérapie :
La systémie a aussi été féconde dans le domaine de la psychologie clinique, et
plus particulièrement de la thérapie familiale.
Ainsi, Paul Watzlawick, fonda dans les années 60 du siècle dernier la thérapie
systémique familiale. C'est une thérapie brève, par opposition aux thérapies de
type psychanalytique et psychothérapie de longue durée ou de fidélisation.
Elle s'est développée au sein de l’école de Palo Alto (Grégory Bateson), puis en
Europe avec les travaux de psychiatres comme Mara Selvini Palazzoli ou Guy
Ausloos. Elle consiste dans une approche globale du problème vécu par le
patient,
considérant que le symptôme que celui-ci présente est le résultat d'un
dysfonctionnement de l'ensemble de l'environnement dont il fait partie
intégrante.
Selon les systémiciens, il n'y aurait pas de fou, mais seulement des relations
folles. Autrement dit, tout comportement est adopté en interaction avec autrui,
enchevêtré dans un réseau relationnel.
Par exemple, considérant un alcoolique, cette approche thérapeutique va traiter
l'ensemble du système relationnel de la personne, de sorte qu'elle n'ait plus
l'éventuel rôle de bouc-émissaire dans lequel elle a pu être placée. Le
comportement d'alcoolisme peut donc avoir été adopté pour se conformer aux
attentes communiquées.
Dans ce cas, le thérapeute ne va pas rechercher à retracer la genèse du problème,
mais plutôt chercher comment agir sur cet état relationnel pour que la « part
sociale » de ce qui entraîne ce comportement cesse le plus rapidement possible.
La théorie des jeux psychiques développée par l’analyse
transactionnelle s'inspire aussi, de la systémique. Elle montre que dans une
communication défaillante ou une relation pathogène, chaque acteur adapte son
comportement à celui de l'autre selon un scénario prédéfini afin de maintenir
l'ensemble des acteurs dans leurs états (pathogènes ou non) respectifs. Le
modèle général de ces jeux psychiques est le triangle dramatique de Karpmann.

Références :
↑https://clubofbrussels.org/wp-content/uploads/2019/08/Le-Nouveau-Jeu-
Economique_de-Kemmeter-Mauhin.pdf
↑ Joël de Rosnay, Le Macroscope Vers une vision globale, Paris, Seuil, 1975
↑ Jacqueline Léon, « Historiographie du structuralisme généralisé. Etude
comparative », Paris, Société d’Histoire et d’Épistémologie des Sciences du
Langage, vol. n°3, 2013 .
↑ Nabil Abdessamad, Emotion Exprimée et schizophrénie, Rabat-Net, 2016
↑ Jean Petitot, « La généalogie morphologique du structuralisme », Critique,
Paris, vol. 55, nos 621-21, 1999.

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