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1-Vous Mettre À La Place de Votre Auditoire:: Les Dix Clés Pour Réussir Ses Prises de Paroles en Public
1-Vous Mettre À La Place de Votre Auditoire:: Les Dix Clés Pour Réussir Ses Prises de Paroles en Public
« J’étais tellement content de mon stage que j’ai voulu l’évoquer en long et en large. J’avoue que je
ne me suis pas posé du tout la question de savoir ce qu’attendaient les membres du jury. Au fond,
c’est vrai, je n’ai pas pensé à eux mais à moi et à ce que j’avais vécu. J’ai été égoïste et cela ne s’est
pas très bien passé, alors que j’avais vraiment fait un très bon stage. » Etudiant en multimédia.
Le trac [appelé aussi stress sans que cette appellation soit justifiée] implique la réduction de
nos moyens, ou à nous convaincre que nous allons les perdre, ce qui est la meilleure façon de
les perdre.
Préparer son intervention, c’est réduire les risque, la part laissée au hasard et/ou à
l’improvisation.
La préparation permet de vous projeter dans la future situation de communication que va
constituer votre intervention et de recenser les hypothèses de situations auxquelles vous serez
confronté.
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« Par rapport à l’oral, je n’ai vraiment aucun problème. Je sais que je passe bien, je suis
tonique et convaincante. Mais cela m’a joué un sale tour une fois : je devais faire une
présentation commerciale devant un client et je l’ai pris par-dessus la jambe. Je ne l’avais
pas préparée. Et je me suis fait ramasser par le client, qui m’a dit que, même si je parlais
bien, je devais préparer mes présentations et m’adapter à mon public. Il avait raison et je ne
l’ai jamais oublié. Depuis, je prépare à chaque fois ! » Responsable commerciale.
« Je me souviens d’un oral à l’entrée d’une école d’ingénieurs réputée. Des liens familiaux
m’avaient amené à faire plusieurs stages à l’INSEE et m’y connaissais bien en statistiques et
en démographie. A partir d’une question d’un membre du jury sur le recensement de la
population, je n’ai pas fait attention, pris par mon sujet et ils ont complètement décroché. Et
je n’ai pas été pris. » Etudiant en 2ème année d’école d’ingénieurs.
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6- Partager sa motivation et son enthousiaste :
Encore un point qui traite de la forme, mais qui est capital. Fondamentalement, ce que
vous transmettez, donc devez parvenir à transmettre, c’est l’intérêt que votre sujet vous
inspire et la profonde satisfaction que vous éprouvez à l’idée de le partager avec votre
auditoire.
La possession d’un sujet ne suffit pas. Il faut donner explicitement envie de partager votre
sujet, votre cause. Certes, cette motivation peut naître de la compétence qui est la vôtre, de la
qualité qui est la vôtre pour traiter le sujet. Mais elle ne suffit pas si vous n’allez pas plus loin,
si vous ne manifestez pas votre volonté de partager et de transmettre [convaincu, vous serez
convaincant].
Animation, vitalité, enthousiasme, sincérité : il vous faut procéder à un véritable travail
d’appropriation, surtout si vous n’avez pas choisi votre sujet. Si vous y parvenez, cette
passion sera contagieuse.
Votre objectif est de faire adhérer votre auditoire à vos propos. Il vous faudra donc travailler
votre voix, vous entrainer sur trois différents plans clés que sont l’intonation, le débit et le
volume.
a- L’intonation : rythme votre discours, lui de l’allant et de la vivacité. Elle amènera à
accentuer les mots les plus important, à les faire ressortir de votre discours, pour
mieux les faires rentrer dans la mémoire de vos auditeurs.
b- Avoirs un débit posé est une priorité. Plus l’orateur parle vite, moins l’auditoire retient
ce qu’il dit.
c- Le volume : enfin, votre voix doit happer votre auditoire. Vous ne devez pas le
contraindre à faire d’effort pour vous entendre, ce qu’il ne fera qu’ne partie,
ponctuellement, dans le meilleur des cas.
« Moi, mon problème, c’est que je parle trop vite. Et pourtant je ne suis pas
spécialement stressée. Mais j’ai toujours parlé très vite. Depuis quelque temps, je
tente de progresser et demande, quand je parle en public, à un ami de me faire signe
de ralentir ! Cela marche plutôt bien ! » Etudiante en master.
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9- Avoir envie de progresser :
Le problème de la, progression est un problème de prise de conscience. Dès lors que vous
avez pris conscience que la prise de parole revêt une importance croissante dans les échanges
professionnels et sociaux, vous aurez pris également conscience du fait que vous pouvez et
voulez faire mieux que vous ne faites aujourd’hui. Vous êtes prêt à progresser. L’essentiel ce
n’est pas de savoir d’où vous partez, où vous voulez vous rendre. Vouloir progresser constitue
déjà, en soi, une progression.
« Si quelqu’un est nul à l’oral, c’est bien moi. J’ai toujours cherché à éviter les exposés et ai
toujours eu des notes faibles à l’oral. Depuis quelques mois, je prends des cours
d’expression orale, volontairement, parce que j’ai compris que c’était important pour moi.
Et cela va déjà bien mieux. Mes amis et ma famille l’ont remarqué, ce que qui m’encourage
à continuer. » Etudiante en sciences économiques.
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Encore le trac ?
Plutôt vous préparez, mieux vaut. Nous préparer, c’est nous rassurer.
Le trac n’est pas l’apanage du néophyte de la parole en public. Il apparaît dès que nous
anticipons une situation et la considérons comme désagréable ou inconfortable. Ce qui gène
dans l’exercice de parler en public, ce n’est pas tant de parler, mais plutôt d’être regardé et par
là même d’être jugé.
« Si les auditeurs le savaient ! La plupart des gens n’aiment pas parler en public. Moi non
plus. A la radio, je leur parle sans les voir et cela me va bien. Au fond, j’aime l’autre mais
suis gêné par le regard qu’il porte sur moi. Or, à la radio, il ne me voit pas et cela
m’arrange bien. » Journaliste dans une radio d’information.
Il faut admettre que chaque prise de parole suscitera un jugement de la part des
« autres ». Mais encore faut-il préciser que ces « autres » ne sont pas mal disposés à votre
égard. En un mot, ils n’ont rien contre vous (sauf cas exceptionnels), et ils se sont déplacés
pour vous écouter. A priori, il est de votre responsabilité d’orienter leur jugement et que ce
jugement ne dépend que de votre prestation après tout.
Le trac est essentiel à la réussite de votre prise de parole. Oui vous avez bien lu ! Pire, le trac
est votre ami. Si je dois imager cette idée, je dirai que le trac est, pour la réussite de la prise de
parole en public, ce que l’air chaud à une montgolfière. Et oui, en l’absence de cette flamme
le ballon ne décollera pas du sol. Mais en revanche, s’il n’est pas circonscrit et maîtrisé, il
risque de tout griller.
Apprivoisez donc votre peur et circonscrivez-la en la transformant en une énergie qui
va propulser vos propos et donner de l’allant à vos idées, vos gestes et vos projections futures.
Vous n’êtes pas seul à éprouver ce sentiment. Votre cas n’est ni grave, ni unique.
Enfin, ne visez pas la perfection sans oublier que vous devez rester performant et
professionnel. Relativisez et n’oubliez pas que l’angoisse qui vous ronge provient d’une
surestimation que vous vous créer. Il ne s’agit pas non plus de sous-estimer l’enjeu mais de
mettre à sa juste place.
Un remède docteur ?
On ne le dira jamais assez : Répétez, Répétez et encore répétez. Plus vous répéter,
plus vous êtes en confiance. Plus tôt vous commencez vos répétitions, plus vous aurez le
temps de parfaire votre intervention d’en peaufiner les détails, les moindres articulations et les
virages les plus difficiles à négocier. Cela vous procurera le sentiment de maîtriser votre sujet
et réduira les sensations de peur pour les remplacer par celles de confiance et de rassurance.
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« Je parviens maintenant à maîtriser mon trac, mais cela a été long. Même quand je dois
présenter mon entreprise à des étudiants ou des jeunes diplômés, je ne suis pas à l’aise. A
force de préparer mes interventions et de me dire qu’il n’y a pas un énorme enjeu, j’y
parviens peu à peu. Et surtout, je me lance, évite de trop penser, me jette dans l’action. En
fait, moins vous réfléchissez, moins vous aurez le trac. » Chargée de recrutement.
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Attention au PowerPoint : annoncez votre travail et introduisez-le en toute
circonstance. Il ne faut pas que cet outil « magique » vous fasse perdre la théâtralité de
votre discours. Certes il y a votre travail, mais il y a vous d’bord.
Pour emporter l’adhésion de votre public, le meilleur moyen est de fournir un exemple
bien choisi.
Face à une autorité, chacun se sent comme un enfant sans défense devant son père.