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Carnot & Fénelon Philosophie

2022-2023 NG

Dossier méthodologique

Repères notionnels philosophiques


au programme de Terminale

E1B / HK3 / S1A

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• Absolu / Relatif

Absolu :
Étymologiquement, absolu veut dire " détaché de ".
1) Est absolu ce qui est indépendant, inconditionnel, sans lien à autre chose qui lui-même,
incomparable, qui ne peut être transgressé.
2) Est absolu ce qui est achevé, total, intégral et qui contient en lui-même sa raison d'être ( =
parfait).

Relatif :
1) Est relatif ce qui dépend d'autre chose (opposé à absolu au sens 1).
2) Est relatif ce qui comporte des restrictions, des limites (opposé à absolu au sens 2).
Ex. : La connaissance humaine est relative

• Abstrait / Concret

Concret :
Est concret (du latin concretus, concrescere, se solidifier) ce qui peut être immédiatement perçu par
les sens ou être imaginé perceptible. Ex. : les individus que l'on appelle " chiens " sont des êtres
concrets, tous différents les uns des autres. L'idée de chien est concrète dans la mesure où les
chiens sont perceptibles.

Abstrait :
1) L'abstrait, c'est le séparé par opposition au tout. Abstraire, c'est séparer, laisser de côté certains
aspects d'une chose ou d'une représentation. Ex. : On peut considérer le mur, abstraction faite de
sa couleur.
2) L'abstrait, c'est aussi le général par opposition au particulier. L'abstraction permet de saisir des
caractéristiques communes. Ex. : Tous les chiens ont en commun des caractéristiques qui forment
la définition du concept de chien.
3) L'abstrait, enfin, c'est le construit par opposition au donné. Ce qui est obtenu par séparation et
généralisation n'est pas donné immédiatement.

• Analyse / synthèse

Analyse :
1) Analyser, c'est décomposer un tout en ses parties, soit matériellement (exemple : l'analyse
chimique), soit par la pensée (exemple : l'analyse d'un concept, d'un sujet). L'analyse permet ainsi
d'aller du complexe au simple.
2) Démarche démonstrative qui part de la proposition que l'on veut démontrer pour remonter à
une proposition connue dont la proposition à démontrer découle nécessairement.

Synthèse :
1) Synthétiser, c'est recomposer le tout à partir de ses parties. La synthèse va du plus simple au plus
complexe.
2) Démarche démonstrative qui part de propositions connues pour en dégager les conséquences
nécessaires

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3) Une synthèse est aussi un résumé rapportant les points principaux d'une théorie, d'un courant
de pensée, d'une démarche ou d'un débat.

• Cause / Fin

Cause :
La cause est, d'une façon générale, ce qui répond à la question "Pourquoi ?".

Principe de causalité :
C'est le principe selon lequel tout phénomène déterminé a une cause déterminée et à une même
cause correspond nécessairement un même effet. Autrement dit, tout phénomène déterminé a une
cause déterminée

Fin :
1) Le terme, la limite (opposé au commencement).
2) Le but, l'objectif (opposé au moyen), comme dans l'expression machiavélienne "la fin justifie les
moyens". La fin d'une action est le but visé par son auteur. Par analogie avec cette intention de
l'agent, la fin de quelque chose serait le but de son existence, ce en vue de quoi elle aurait été
créée ou ce vers quoi elle tendrait en vertu de sa nature.

Principe de finalité :
"La nature ne fait rien en vain." Cette célèbre formule d'Aristote exprime cette idée que tout être
à une fin, un but. Rien dans la nature ne serait gratuit, manqué ou superflu.

• Contingent / Nécessaire / Possible

Contingent :
Non nécessaire. Est contingent ce qui pourrait être différent, ce qui, dit Aristote, pourrait être ou
ne pas être sous quelque rapport que ce soit. Quelque chose est contingent quand son contraire
est possible.

Nécessaire :
Caractère de ce qui ne peut pas être autrement. Ce dont le contraire est impossible. On distingue
la nécessité logique (ce qui découle des seules règles du raisonnement valide) et la nécessité
physique (ce qui découle d'une loi de la nature dûment vérifiée expérimentalement).

Possible :
1) Est possible logiquement: ce qui n'implique pas de contradiction, donc est compatible avec les
règles de la logique.
2) Est possible objectivement: ce qui n'est pas en contradiction avec les lois naturelles.

• Croire / Savoir

Croire :
Donner son assentiment à une proposition qui est tenue pour vraie sans avoir la certitude objective
de sa vérité.

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Savoir :
Donner son assentiment à une proposition en ayant la certitude objective de sa vérité. Cette
certitude est liée à des procédures de validation dont on peut rendre raison.

Opinion :
1) Etat d’esprit consistant à penser qu’une assertion est vraie, mais en admettant qu’on se trompe
peut-être en la jugeant telle.
2) Tout jugement ou toute conception, en tant qu'on le rapporte uniquement à la personne qui le
soutient.

Opinion publique :
Jugement collectif porté sur un fait ou sur une croyance par une société donnée.

Foi :
1) Assurance valable et constituant une garantie.
2) Fidélité à un engagement.
3) Adhésion ferme de l’esprit, subjectivement aussi forte que celle qui constitue la certitude, mais
incommunicable par la démonstration.

• En acte / En puissance

En acte :
Etymologiquement, l'acte désigne ce qui est fait. Pour Aristote, l'acte désigne soit ce qui est en
train de s'accomplir, soit ce qui est réalisé, achevé.

En puissance :
Dans l'usage qu'en fait Aristote, la puissance est la faculté d'être changé ou mis en mouvement. Ce
qui n'est qu'en puissance, par opposition à ce qui est en acte, est ce qui n'est pas encore réalisé,
ce qui n'est qu'une virtualité.

• En fait / en droit

En fait :
Qui porte sur l'être. Une question de fait : Est-ce arrivé ? Est-ce que cela s'est effectivement passé
de cette façon ?

En droit :
Qui porte sur le devoir-être. Une question de droit: Est-ce conforme à la loi (légal) ou conforme à
la justice (légitime) ?

• En théorie / En pratique

Théorie :
Dans la tradition grecque, en particulier chez Platon, la théorie est la connaissance contemplative,
abstraite et désintéressée qui tire les conséquences à partir des principes par un raisonnement
rigoureux.

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Au sens courant, une théorie est un ensemble de thèses, sur un sujet donné, organisées de façon
plus ou moins systématique.

Pratique :
Chez les Grecs, la pratique est ce qui concerne l'action (praxis) par opposition à la production
(poesis) et à la théorie (theôria).
1) Au sens ordinaire, la pratique est l'exercice d'une activité appliquée à la réalité.
2) Au sens philosophique moderne, la pratique est tout ce qui concerne l'action concrète des
hommes d'une part dans sa dimension technique et d'autre part dans sa dimension éthique.

• Essentiel / Accidentel

Essentiel :
1) Opposé à accident: L'essence est ce qui constitue la réalité permanente de quelque chose par
opposition aux modifications superficielles.
Ce qui est essentiel appartient à l'essence d'une chose et est nécessaire.
2) Opposé à existence : L'essence est ce qu'est une chose, indépendamment du fait même qu'elle
soit.

Accidentel :
1) Étymologiquement, l'accident est ce qui arrive par hasard.
2) L'accident est ce qui, dans un être, peut être modifié ou supprimé sans changer la nature de la
chose elle-même, c'est-à-dire sans que cette chose cesse d'être ce qu'elle est.
Ce qui est accidentel est contingent.

Existence :
L'essence désigne ce qu'est une chose ; l'existence désigne le fait qu'une chose est réelle.

• Expliquer / Comprendre

Expliquer :
Étymologiquement, expliquer, c'est déplier.
1) On associe souvent l'explication à une démarche analytique : décomposer un phénomène pour
le rendre intelligible, alors qu'on associe plutôt la compréhension à une démarche synthétique
globale.
2) On associe aussi l'explication à la recherche des causes et la compréhension à la recherche des
raisons , des motifs et du sens.
3) Enfin, l'explication serait discursive et la compréhension serait intuitive. On peut donc
comprendre quelque chose sans nécessairement être capable de l'expliquer.

Comprendre :
Étymologiquement, comprendre, c'est prendre avec.
Comprendre est l'acte par lequel l'esprit s'approprie une connaissance. Comprendre, ce n'est pas
simplement savoir, mais avoir assimilé la connaissance.

• Formel / Matériel

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Formel :
Qui concerne la forme. La vérité formelle, en logique, ne concerne que la forme du raisonnement,
indépendamment de son contenu.

Matériel :
Qui concerne la matière. La vérité matérielle, en logique, ne concerne que le contenu du
raisonnement, indépendamment de sa forme.

• Genre / Espèce / Individu

Genre :
1) En logique classique: notion comprenant plusieurs espèces dans son extension.
2) En biologie: subdivision de la famille, elle-même subdivisée en espèces.

Espèce :
1) En logique classique: l'espèce est une division du genre. Il y aurait une hiérarchie des divisions
de l'être allant des individus aux genres, le passage du genre à l'espèce se faisant par la
conservation des caractéristiques communes essentielles et l'ajout de la différence spécifique.
2) En biologie: A l'origine, chez Aristote, l'espèce au sens biologique se confond avec l'espèce au
sens logique. Mais à partir de Buffon, l'espèce biologique est définie comme l'ensemble des
individus dont le croisement donne un produit fécond. Mais ce critère n'a rien d'absolu dans la
mesure où il y a beaucoup d'exceptions (stérilité individuelle ou recours à l'hybridation artificielle

Individu :
Etymologiquement, "individu" vient du latin individuum, traduction du grec atomon qui veut dire
indivisible.
Tout être concret, ayant une existence distincte et identifiable, qui, sans être nécessairement simple
et indivisible, n'est pas composés d'êtres de la même espèce et jouit d'une certaine autonomie et
d'une certaine permanence dans le temps.

• Identité / Égalité/ Différence

Identité :
1) Au sens strict du terme, l'identité est l'identité absolue. Ce qui est identique absolument forme
un seul et même être . On parle en ce sens d'identité numérique. Deux êtres identiques en ce sens
sont un seul et même être et ont toutes leurs propriétés en commun. C'est le principe de
l'indiscernabilité des identiques.
2) L'identité sous un certain rapport est le fait, pour plusieurs êtres, de partager des caractères
communs du fait de l'appartenance à un même type d'être. On parle alors d'identité spécifique.
L'identité en ce sens est une simple relation d'équivalence et le principe de l'indiscernabilité ne
s'applique pas. Des êtres identiques sous un certain rapport peuvent être différents sous un autre.

Égalité :
1) Au sens logique et mathématique, la relation d'égalité est une identité au sens 1.
2) L'égalité sociale présuppose au contraire la différence des individus qui sont déclarés égaux en

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droit malgré leurs différences en fait.

Différence :
Rapport entre des objets non identiques, soit absolument, soit d'un certain point de vue.

• Idéal / Réel

Réel :
Du latin res qui signifie chose.
1) Est réel ce qui existe en acte, effectivement par opposition à ce qui n'existe que dans la pensée,
l'imagination ou le langage.
2) Ce qui n'est qu'apparent et illusoire.
3) Ce qui n'est que possible.

Idéal :
1) Opposé à réel.
2) Ce qui est parfait et peut servir de norme ou de modèle.

• Intuitif / Discursif

Intuitif :
L'intuition peut être sensible ou intellectuelle : simple réceptivité de ce qui nous est donné par les
sens, ou vision directe de l'esprit.
La connaissance intuitive désigne une forme de connaissance immédiate, qui ne passe pas par le
langage, la conceptualisation. Elle est singulière.

Discursif :
La connaissance discursive passe par l'intermédiaire du langage, des concepts. Elle est générale.

• Légal / Légitime

Légal :
Est légal ce qui est conforme au droit positif.
Le droit positif est l'ensemble des lois instituées d'une société donnée.

Légitime :
Est légitime ce qui est conforme à la justice comme norme du droit.
La justice comme norme du droit est un ensemble de valeurs fondamentales auxquelles toute
législation est supposée se conformer en principe.

Légalisme :
Attitude qui consiste à s'en tenir à la lettre de la loi au mépris de l'équité.

Équité :
Justice qui tient compte de la particularité des individus et des contextes. Il s'ensuit qu'un jugement
d'équité n'est pas une application stricte de la lettre de la loi. Il vise la légitimité au-delà de la stricte

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légalité.

• Médiat / Immédiat

Médiat :
Est médiat (du latin medium) ce qui n'est atteint qu'indirectement, à l'aide d'un intermédiaire. Ex. :
savoir qu'il y a un feu indirectement en observant son effet qu'est la fumée est une connaissance
médiate.

Immédiat :
Est immédiat ce qui est atteint directement, sans intermédiaire. Ex. : savoir qu'il y a un feu en
l'observant directement.

Médiateur :
Le médiateur est celui qui médiatise, c'est-à-dire qui sert de médiation.

• Objectif / Subjectif

Objectif :
1) Est objectif ce qui se rapporte à l'objet de la connaissance. Un jugement est objectif s'il est
conforme à son objet. (Accord de la pensée avec le réel).
2) Est objectif ce qui ne dépend pas de moi et est valable pour tous. Un jugement est objectif s'il
est universel. (Accord des esprits entre eux).

Subjectif :
1) Est subjectif ce qui se rapporte au sujet de la connaissance. Un jugement est subjectif s'il
appartient à la conscience.
2) Est subjectif ce qui dépend de moi ou d'un point de vue particulier. Un jugement est subjectif s'il
reflète les passions, les préjugés et les choix personnels d'un sujet. Synonyme de partialité.

Objectivité :
1) L'objectivité est l'accord de la pensée au réel. En ce sens, l'objectivité est la condition de la vérité
entendue comme correspondance à la réalité (critère de vérité-correspondance).
2) L'objectivité est une attitude de l'esprit opposée à la subjectivité au sens 2 et qui garantit
l'objectivité au sens 1 (l'accord de la pensée avec le réel).

Subjectivité :
1) La subjectivité est tout ce qui concerne l'homme en tant qu'il est un sujet, c'est-à-dire une
conscience qui connaît l'objet.
2) La subjectivité est aussi l'ensemble des caractéristiques d'une conscience individuelle. On parle
souvent en ce sens de subjectivité empirique.

• Obligation / Contrainte

Obligation :
1) L'obligation juridique est le lien de droit, souvent suite à une convention ou un contrat, par lequel

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une personne est astreinte à faire ou ne pas faire quelque chose. Par extension, l'objet de cette
astreinte.
2) L'obligation morale est le caractère impératif de la prescription morale en vertu des valeurs que
le sujet se donne à respecter.

Contrainte :
violence exercée contre quelqu'un qui entrave sa liberté d'action. Je suis forcé de faire
nécessairement ce que je fais sous la contrainte ; je suis obligé de faire éventuellement — mais je
ne fais pas nécessairement — ce que le droit m'impose.

Devoir :
Le devoir est l'obligation morale, interne au sujet. Contrairement à l'obligation juridique qui est
externe et s'accompagne de la contrainte de la sanction, le devoir impose l'action "par pur respect
de la loi" (Kant) en toute autonomie.

• Origine / Fondement

Origine :
1) L'origine est ce qui est premier dans l'ordre chronologique, au sens de ce qui est au
commencement ou à la source d'une réalité, d'un processus ou d'une connaissance. C'est en ce
sens qu'on fait des recherches généalogiques pour "retrouver ses origines".
2) L'origine peut être aussi plus qu'un simple point de départ, et expliquer l'existence d'un
phénomène en en donnant la cause. Ainsi, l'origine des espèces, c'est ce qui permet d'expliquer
causalement l'apparition des différentes espèces sur terre.

Fondement :
1) Le fondement est ce sur quoi un édifice repose.
2) Par analogie, c'est ce sur quoi une connaissance, une théorie repose. Le fondement est ce qui
est premier dans l'ordre logique et qui est la raison d'être d'un phénomène, sa justification.

• Persuader / Convaincre

Persuader :
Persuader, c'est faire croire (adhésion émotionnelle)

Convaincre :
Convaincre, c'est obtenir l'assentiment sur la base de preuves ou de témoignages (adhésion
rationnelle).

Conviction :
1) Au sens juridique du terme, qui est aussi le premier sens, la conviction est une preuve établissant
la culpabilité de quelqu'un.
2) Au sens philosophique, la conviction est l'action de convaincre ou la certitude logique résultant
de cette action.
3) Par extension et de façon impropre, on parle aussi de conviction morale : croyance ferme en la
légitimité d'un idéal ou d'une doctrine.

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• Principe / Conséquence

Principe :
Etymologiquement, ce qui vient en premier, ce qui est au commencement.
1) Ce qui est la raison d'être d'un phénomène. Ex.: le "principe vital" = raison d'être de la vie.
2) Proposition première d'une science ou d'un système qui doit être posée initialement. Ex.: le
principe du tiers exclu en logique ou le principe d'inertie en physique newtonienne.
3) Ce qui est à l'origine d'une action. Règle de morale. Ex.: "Avoir des principes"

Conséquence :
1) En logique, conclusion nécessaire d'un raisonnement à partir des principes.
2) En pratique, résultat d'un acte ou d'une situation.

• Ressemblance / Analogie

Ressemblance :
Similitude entre des éléments présentant des aspects identiques, mais par ailleurs différents.

Analogie :
Le mot vient du grec analogos, qui signifie "qui est en rapport avec", "proportionnel".
1) Au sens large, non technique, une analogie est une vague ressemblance.
2) Au sens strict, c'est l'égalité du rapport qui unit deux à deux les termes de plusieurs couples.
3) Par extension, il a été utilisé pour désigner l'identité des rapports entre d'autres termes.
Pour qu'on puisse parler d'analogie au sens propre du terme, il faut au moins quatre éléments,
sinon, il ne peut s'agir que de ressemblance.

Raisonnement par analogie :


1) Au sens mathématique, le raisonnement par analogie permet de calculer la "quatrième
proportionnelle" d'un rapport dont on connaît déjà trois des termes.
2) Par extension, un raisonnement par analogie consiste à conclure, à partir de la connaissance de
la relation qui unit deux termes, une propriété de la relation qui unit deux autres termes se trouvant
dans un rapport semblable.

Allégorie :
Récit imagé construit de façon à représenter des idées abstraites en leur faisant correspondre
systématiquement, termes à termes, des éléments d'un domaine concret selon des relations
analogiques (au sens étroit ou au sens large).

• Transcendant / Immanent

Transcendant :
Qui dépasse, qui va au-delà ou qui est à l'extérieur du domaine considéré.

Immanent :
Par opposition au transcendant, ce qui est accessible, du même niveau ou interne au domaine

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considéré.

• Universel / Général /Particulier / Singulier

Universel :
1) Qui concerne l'univers tout entier.
2) Qui ne souffre aucune exception.
3) Qui concerne tous les éléments d'une classe.
4) En logique classique, une proposition universelle est une proposition dont le sujet est pris
universellement, c'est-à-dire dans toute son extension. Ex.: "Tous les hommes sont mortels".

Général :
1) Qui s'applique à plusieurs, voire, à la majorité.
2) Par abus de langage, synonyme d'universel.

Particulier :
1) Qui appartient en propre à un individu (dans ce cas, synonyme de singulier) ou à une classe
restreinte d'individus.
2) En logique classique, une proposition particulière est une proposition dont l'extension du sujet
est restreinte à une partie de ses membres. Ex.: "Quelques hommes sont grands".

Singulier :
1) Ce qui est unique.
2) Ce qui est un individu.
3) En logique classique, une proposition singulière est une proposition dont le sujet est singulier.
Ex.: "Socrate est un homme".

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