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XIXème et début XXème : science = seule véritable connaissance car c’est le lieu
d’objectivité absolue liée à la méthodologie scientifique.
Lois et Théories
induction déduction
• Le concept d’observation
La conception inductiviste présuppose une observation neutre et objective, une
conception passive de l’observation où tous les humains ont une même vision
dans des conditions identiques.
Considérant une implication vraie, le fait que la conclusion soit vraie ne fournit aucun
renseignement sur la valeur de vérité de la prémisse alors que le fait que la conclusion
soit fausse nous donne la certitude logique que la prémisse est fausse.
Ainsi, pour Popper, le fait d’être falsifiable, donne à un énoncé, la caractéristique d’être
scientifique et où science = objectivité. Un énoncé non falsifiable = métaphysique.
Pour Popper, une théorie doit tjs être considérée comme vrai à titre provisoire, jusqu’à la
prochaine confrontation à l’expérience. Il dit également qu’il faut confronter les théories
sur leurs points faibles et non leurs points forts.
1. Science normale
Consensus entre les scientifiques sur toute une série de concepts.
Accumulation
d’anomalies
3. Révolution 2. Crise
Nouvelle théorie (T’) qui Perte de confiance dans les capacités
intègrent les anomalies explicatives des théories admises jusqu’alors.
Kuhn utilise le concept de paradigme dans un sens large désignant une sorte de matrice
disciplinaire qui représente l’ensemble des caractéristiques (au niveaux conceptuel,
matériel et institutionnel) d’une discipline à un moment donné de son histoire.
Révolution scientifique = changement de paradigme.
Au moment de crise, on pourrait s’en sortir avec une expérience cruciale qui élimine une
théorie et admet l’autre. Mais cette expérience n’existe pas car chaque théorie interprète
différemment l’expérience. Il y a un débat puis un qui repose sur une argumentation
mais qui n’est pas strictement logique, rationnel car il n’y a pas d’argument décisif.
Pour les mécanistes, il n’y a pas de différence entre la matière vivante et inerte.
Descartes développe le concept d’ « animal-machine » et pour lui l’homme repose en un
dualisme cartésien qui oppose corps (machine) et âme (propre à l’homme). Le concept
machinique fut vite dépassé mais l’intuition dut féconde (physiologie, évolution, théorie
cellulaire, …) pour aboutir à la victoire (XXème) de la position mécaniste avec la
biochimie et la génétique moléculaire.
Schwann émet des hypothèses mécanistes sur l’apparition des cellules (cristallisation du
liquide vivant), vite réfutées par la microscopie. Cela fait l’objet d’une récupération par
les vitalistes qui disent que seul du vivant donne du vivant.
Claude Bernard (1865) propose une théorie cellulaire non-vitaliste plus modérée
Puis progrès dans ce sens au XIXème par mitose, méiose, microscopie, génétique, …
La théorie cellulaire pose la cellule comme le plus petit élément capable de se maintenir
en vie, de contrôler ses activités et de se reproduire par ses propres moyens.
Charles Darwin (1809-1882) : Il s’inspire de Malthus, Il considère lui que les variations
des espèces sont dues au hasard et qu’il y a ensuite sélection naturelle. Il accepte une
hérédité des caractères acquis mais c’a na pas un rôle décisif dans l’évolution.
Les botanistes décrivaient la séquence d’apparition des espèces végétales dans un milieu
donné en fonction des caractéristiques de ce milieu (sol, climat). Ils ont proposé le
concept de CLIMAX comme la communauté végétale mature pour un milieu donné.
Analyse détaillée des interactions à conduit dans les années 1980 ECOSYSTEME TERRE
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5. Enjeux philosophiques
Vérité « dévoilement » = Il ne s’agit plus de produire un discours sur le réel qui lui soit
adéquat mais bien un discours ou une pratique de dévoilement du réel, un discours à
travers lequel le réel se manifeste. L’art en est un exemple. (musique par le musicien)
Il critique la science car pour lui, le réel est plus riche, la science n’est pas le lieu de
relation à la vérité. L’art permet d’entrevoir une partie de cette vérité, du réel.
Dans le cas de certaines questions actuelles (médecine périnatale, clonage, …), seule une
attention aux limites et point de vue développé par le savoir médical permet une
évaluation sereine des divers enjeux en présence et une décision articulée à une
appréhension globale du problème.
Concept d’arraisonnement
provocation de la nature par l’humain
idée de structure, système (savoir systématique avec une grande
cohérence, visée de la totalité
oubli de l’être et ses conséquences
ASSERVISSEMENT DE L’HUMAIN LUI-MÊME
issue = art (lieu du dévoilement de la vérité)
LADRIERE Technique = système qui tend à une certaine autonomie par rapport à
une certaine dynamique sociétale.
Comme pour Simondon, ce réseau complexe entre en interaction avec
la culture mais pour Ladrière, cela ne signifie pas spécialement la
désintégration de la culture en question et la perte d’identité culturelle.
Au contraire, chaque culture développe des modes d’intégration de
l’innovation technologique qui lui sont propre.
c. Postmodernité et technique
BLOOR Pour Bloor, la connaissance scientifique est une croyance comme une
autre et la sociologie de la connaissance doit pouvoir expliquer cette
croyance en recourant aux mêmes méthodes et concepts avec lesquels
elle explique les autres croyances présentes dans la société.
d. Conclusions
• La technique prend la forme d’un sytème complexe qui tend à prendre une
autonomie relative dans les processus évolutifs.
Autonomie exacerbée par Ellul, relativisée par les postmodernes et soulignée dans
l’approche moderne critique.
• Le système constitue un point d’ancrage commun mais il ne doit pas masquer les
divergences de vue fondamentales à propos de la technique.
• Importance du thème de la technique dans la problématique de modernité.
Il n’y a pas de choix technique strictement neutre par rapport à la dynamique sociétale.
b. Domaine de l’expertise
Expert = scientifique spécialiste de la technique en labo et à qui on demande de prendre
position sur un choix technologique.
compétence sur le choix technique
compétence sur le choix sociétal ? pas plus que vous ou moi
souvent utilisation de l’image sociale très forte de l’expert en une technique donnée.
Modèle Wéberien : Le politicien définit les objectifs à atteindre tandis que le technicien
décide ensuite des moyens les + pertinents pour les mettre en œuvre.
d. Conclusions
• Le modèle Wéberien et pragmatico-politique ~modernité critique. Les 2 modèles
présentent des conceptions ≠ d’un contrôle démocratique de l’innovation
technologique. On voit que le projet de fonctionnement démocratique n’est dès
lors pas incompatible avec la reconnaissance de la spécificité d’une rationalité
scientifique. Dans le postmodernisme, la technique se voit réduite au politique.
• Si la fn de l’expert est d’anticiper l’impact d’une innovation technologique sur le
fonctionnement sociétal, alors, l’expertise interdisciplinaire est indispensable.
• Dans l’attitude moderne critique, la non-neutralité de l’expert est reconnue sans
que la suspicion soit radicale au point de remettre en cause la spécificité du
discours scientifique.
• La distinction wéberienne du fait et de la valeur (prend ses racines chez Kant) dit
que l’expertise fait appel au registre du fait et la décision au registre de la valeur.
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2. Sciences et idéologies
EVOLUTION DES SOCIETES marquées par des innovations technologiques
et des modifications idéologiques.
2.4. Conclusions
• La conclusion du chap1 : conception modeste et forte de la science.
• Modernisation réflexive : Aujourd’hui, le concept de progrès par la technologie
garde sa pertinence mais le lien automatique entre progrès technologique et
amélioration du bien-être de la société est remis en cause.
réflexion sur la fn d’expertise et sur les relations sciences/idéologies.
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Une 3ème voie tend à accorder à la nature une valeur sans pour autant en faire l’égal de
l’homme. La position anthropogènique prend ainsi acte que c’est bien l’homme qui pose
le système de valeurs auxquels il décide de se référer et respecte le primat de l’homme
sur le plan éthique et, dans le contexte d’un système hiérarchisé, accorde une valeur
importante à des espèces ou écosystèmes.
Comment justifier un tel système de valeurs sans « tomber » dans la DEEP ECOLOGY ?
2. Santé et normalité
Dans la pratique médicale, les médecins luttent plutôt contre méfaits de la nature (mort
accident, …). Guérir un malade, c’est le ramener à un « état normal ».
Qu’est ce que la normalité ?
b. Normalité du vivant
C. BERNARD La vie est un système de lois (~physique) et un individu normal
respecte ce système de lois. Mais pour C. Bernard lui-même, cette
conception pose problème car en tant que médecin, il est frappé par la
spécificité de chaque individu dans son comportement physiologique.
IMPASSE car C. Bernard en vient à la conclusion que aucun individu ne
respecte parfaitement ce système de lois donc que l’individu normal
n’existe pas !
c. Pathologie
Les concepts de normalité et de pathologie sont liés mais différents. CANGUILHEM a une
conception de la pathologie où un dysfonctionnement physiologique est à replacer dans la
structure globale de l’organisme, laquelle est à mettre en rapport avec les relations de
l’individu à son environnement et à lui-même.
Ainsi, une conception relative de la normalité peut entraîner une conception absolue de la
pathologie (état malade ou pas)
d. Enjeux sociétaux
NIVEAU PHYSIO Unicité physiologique de l’individu est une conception intégrative de la
physiologie qui invite à considérer l’organisme dans sa totalité en cas
de dysfonctionnements et également les liens aux comportements.
NIVEAU PSYCHO Etre hors norme ≠ pathologie mentale tout comme être dans la norme
peut correspondre à des déséquilibres psychologiques profonds.
2.3. Conclusions
Les rapports homme/nature ont subi une double mutation au XX.
On est passé d’un rapport cartésien à un rapport écologique.
On a un rapport modifié à la science. (automatisme du lien entre progrès remis en cause)
Cette double mutation rejoint les conclusions des 2 précédents chapitres à savoir :
MODERNISATION REFLEXIVE (importance d’évaluer les impacts technologiques)
CONNAISSANCE CRITIQUE (rapprochée par l’importance des dimensions symboliques de
l’écologie)
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Ce chapitre propose une réflexion sur les justifications de l’éthique en général car une
question éthique se voit aborder de manière très variée en fn du contexte culturel dans
lequel elle se pose et en fn des systèmes de justifications que l’on adopte.
1. La Question éthique
Argument de St Anselme : Un être fini ne peut concevoir l’infini sauf si celui-ci lui inspire
le concept. Le fait que l’être humain conçoive l’être infini est la preuve même de
l’existence de cet être infini.
Ainsi, Descartes développe une métaphysique encore bien ancrée dans la pensée
médiévale mais il propose une épistémologie où le rapport au vrai est centré sur l’homme
ce qui conduira à l’avènement de la modernité, à la démarche d’autonomisation.
Subjectivité transcendantale : tous les sujets humains ont une structuration analogue de
leur entendement.
La raison ne donne pas accès aux choses en soi, elle parachève le travail de
l’entendement dans la structuration du monde phénoménal.
Chez KANT, la raison ne donne pas directement accès à la connaissance du monde en soi
donc la raison ne peut pas démontrer l’existence de Dieu. Ainsi, la raison perd de son
pouvoir théorique mais gagne pour la pratique car, selon Kant, l’usage de la raison dans
le domaine pratique peut conduire à une éthique universelle fondée rationnellement.
3 formulations
1) Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps
qu’elle devienne une loi universelle.
2) Agis de telle sorte que tu traite l’humanité aussi bien dans ta personne que dans
celle de tout autre toujours en même temps comme un fin et jamais simplement
comme un moyen.
3) La volonté de tout être raisonnable est conçue comme volonté instituant une
législation universelle.
La volonté n’est soumise à la loi morale que parce que c’est elle qui l’institue
l’homme n’est soumis qu’à sa volonté propre Principe de l’autonomie de la volonté.
Le concept d’autonomie vise la prise de distance par rapport à Dieu. Avec Descartes,
c’est le rapport au vrai qui s’autonomise, avec Kant, c’est le rapport au bien.
Avec Kant, le sujet moderne développe une volonté libre, capable d’instituer sa propre loi
éthique comme mise en œuvre de la raison pratique.
MARX Pour lui, le moteur de l’histoire dans l’instance économique ce sont les
contradictions du monde économique qui déterminent l’évolution historique de
nos sociétés.
Chez Marx, moteur de l’histoire aussi lié a la dialectique de Hegel, une dimension du
système marxiste correspond également au niveau de l’aboutissement de l’histoire.
Mais même si le lien originaire entre Marx et Hegel est OK, il est encore en débat
pour ce qui est par exemple du lien avec le Marx de la maturité …
La finitude ne peut être dissociée des travaux théoriques de la fin du XIX qui prenaient
déjà distance par rapport aux formes rationalistes extrêmes de la pensée historique, ni
des évènements majeurs du XX qu’ont été les 2 guerres mondiales.
Mais le XX ne peut pas se limiter non plus aux 2 guerres, il y a aussi les développements
scientifiques et technologiques, le progrès humain considérable d’après chaque guerre, …
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a. Sciences et connaissances
• Autonomie de l’esprit humain par rapport au savoir est devenu une évidence
• La science arrive à des niveaux de connaissance inespérés jusqu’alors
• On arrive jamais à la certitude, toute théorie est vraie provisoirement
b. Sciences et techniques
• Le progrès de la science a des impacts incontestés sur nos sociétés
• Le lien automatique entre progrès technique et progrès sociétal est remis en
cause évaluation technologique / ETHIQUE
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c. Savoir global
Méfiance et soupçon radical sur la démarche métaphysique (ou approche globale)
marquée par l’histoire de la philosophie et l’histoire politique avec comme conséquences :
• Hyperspécialisation des disciplines ; éclatement du savoir
• Besoin de pratiques interdisciplinaires et non plus pluridisciplinaires
• Tentative de reconstruire une métaphysique non-totale prenant en compte de la
non transparence de la conscience et de la finitude de la rationalité elle-même.
(Travaux de Heidegger, Merleau-Ponty, …)
b. Perspectives critiques
La problématique des droits de l’homme pose une série de Q :
• Lien entre droits de l »homme et fonctionnement économique libéral ?
• Contexte des rapports aux autres cultures ; caractère universel des droits de
l’homme ?
• Limites de la DUDH pour fonder une société individualisme ? autonomie
politique n’entraîne pas spécialement une société centrée sur le respect des
personnes.
b. Ethique de la responsabilité
ON voit un passage d’une éthique du devoir (perspective kantienne de la rationalité et
l’amour du devoir) à une éthique de la responsabilité au XX. En effet, le soupçon
Freudien sur la rationalité à amener un déplacement de la Q des principes vers la Q des
conséquences.
c. Concept de personne
Le concept de respect des opinions (DUDH) est un principe formel qui ne donne pas un
contenu au concept de personne. Pour pallier cet aspect purement formel, Habermas
développe une éthique de la communication où chacun est appelé à rendre raison de ses
positions.
Un fonctionnement social ne se réduit pas ay simple respect des opinions de chacun
(~indifférence), il exige une élaboration et le partage des systèmes de justifications
proposées diverses traditions philosophiques et spirituelles = principes éthiques divers.
DIALOGUE pour l’élaboration de critères d’évaluation éthique qui conduisent à une
véritable promotion des personnes.
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5.6. Ouvertures
XX : véritable crise de la modernité.
• courants de pensées remettent en cause une rationalité capable de rendre compte
du réel.
• des évènements ont porteurs de ce doute
POURTANT
• Renforcement de la triple autonomie avec une charge à la fois positive et négative
pour chaque aspect
• Crise = annonce d’un échec OU indice de transformation liée à maturation ? C’et
un choix personnel. Pour FELTZ, le XX correspond à une prise de conscience de la
finitude de la rationalité, de la science, de l’homme, du pouvoir, que la société
parfaite est impossible. Pour lui, cette modernité consciente de la finitude peut
être un vrai projet mobilisateur pour une société.
ARISTOTE (IV) 1) Il développe une conception où l’âme n’est pas un principe externe
ajouté à une matière. Par l’hylémorphisme, il dit que le réel est dans la
substance (matière + forme), l’objet matériel et pas dans l’Idée. Il
parle ainsi d’union substantielle de l’âme t du corps ù l’âme est au
corps ce que la forme est à la matière.
2) Notion de puissance et d’acte. L’âme est la forme d’un corps
organisé ayant la vie en puissance. L’âme est la forme et l’acte.
3) Le concept d’âme porte sur la vie, il développe une conception
hiérarchisée de la vie avec âme végétative, sensitive et intellective
(spécificité des hommes). Ainsi l’homme est un animal raisonnable, il a
accès à la raison par le langage.
4) On ne trouve pas chez Aristote d’immortalité de l’âme personnelle
analogue à celle qu’on trouve chez les penseurs chrétiens du MA mais
on trouve une certaine immortalité hypothétique de l’intellect agent
(qui éclaire l’esprit >< intellect passif qui reçoit les formes)
Enjeux culturels :
Unicité de chaque individu liée à la création de l’âme ( base du concept
de personne en philosophie moderne)
Mépris du corps et regard péjoratif sur le monde puritanisme
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d’AQUIN (XIII) Alors que le haut MA est marqué par le néoplatonisme, le XIII a une
grande activité intellectuelle liée aux contacts (renouer) avec la pensée
grecque via le monde arabe.
Après le XVII, le concept d’âme est abandonné, on recourt au concept de liberté pour
penser la spécificité de l’humain.
2.1. Dualisme en Q
• Sciences biomédicales : on voit qu’il y a un lien entre le comportement humain et
la structure corporelle.
• Psychologie et FREUD : les comportements s’inscrivent dans l’histoire corporelle
des individus.
• Sociologie : conception de l’homme profondément déterminée par un nombre
important de facteurs culturels et sociaux.
2.2.Déterminisme et liberté
Etre humain = libre étant donné toutes les déterminations de son comportement ?
Spinoza : Tout est déterminé. A sa suite, des philosophes parlent de la liberté comme
illusion utile car les comportements humains sont plus facilement appréhendés comme si
ils étaient libres.
FERRY : déterminisme = a priori métaphysique
Déterminisme = choix méthodologique lié à la démarche scientifique.
Maintenir la possibilité ouverte d’une liberté effective de l’homme.
b. Eliminativisme
P. CHURLAND reprend NAGEL pour construire une philosophie qui vise à réduire la
« psychologie populaire des neurosciences » en transformant les affirmations en langage
scientifique correct.
Churland veut réduire la psychologie aux neurosciences. C’est une position forte du
courant réductionniste en neurosciences.
c. Tentatives de dialogue
Publications déterministes qui tendent à réduire le comportement humain aux structures
biologiques MAIS même si la Q de la connectabilité des concepts est abordée, ils
n’envisagent pas la Q de la dérivabilité des lois. D’autres ouvrages sont marqués par le
concept de liberté de l’être humain.
3 niveaux de sélection :
• Répertoires primaires et sélection somatique. (1ère phase génétique et 2ème phase
d’affinage liée à l’activité des fibres nerveuses)
• Répertoires secondaires et stabilisation sélective (stabilisation des connexions
stimulées)
• Cartographie globale et réentrées (apparitions de connexions réciproques et de
voies réentrantes qui constituent un réseau dense et redondant entre cartes)
2 niveaux de conscience
Conscience primaire : les animaux sont capables de remémorations mais ces capacités
sont dépendantes des stimuli du présent.
Conscience d’ordre supérieur : grâce au langage, représentation déconnectée des stimuli
du présent ouverture sur le réel, l’imaginaire, le temps, …
Anthropologie unitaire
Il propose ainsi une anthropologie unitaire où la conscience est associée non à la
présence d’une substance ≠ du corps amis bien à l’activité du SN dans son ensemble.
Double histoire : collective via la sélection naturelle et individuelle via la stabilisation
sélective et l’apprentissage du langage.
Chaque individu est le produit d’une histoire spécifique, unique et irréversible.
conscience intentionnelle
Concept de liberté mais pas totale …
Enjeux philosophiques
• Esprit dans la nature (non-dualisme)
• Irréductibilité de chaque histoire individuelle
• Conscience intentionnelle
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Conclusions
Il est maintenant possible de penser la compatibilité entre une approche mécaniste
déterministe biologique du vivant et une anthropologie qui confère à la liberté une place
décisive comme caractérisation du comportement humain.
2.5. Conclusions
Histoire du concept d’âme, neurosciences et Merleau-Ponty affirmation d’une liberté
sans recourir à une instance ≠ du corps.
Une telle rencontre entre des traditions si distinctes doit être soulignée rapprochement
possibles entre démarches souvent considérées comme conflictuelles.