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Ic 3e New Covid Type
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E-mail : ferdinandprnomnnang@yahoo.fr
Bibliographie :
Objectifs spécifiques :
Introduction
Les symboles de la République sont le reflet de l’histoire vécue par le peuple. Ils permettent de
distinguer un pays parmi tant d’autres et font partie de l’héraldique, science du blason c’est-à-dire l’étude
des armoiries. Il s’agit du drapeau national, de la devise, du blason, du sceau et de l’hymne national.
I. Le drapeau national
Emblème représentatif, notre drapeau se présente sous la forme de trois (3) bandes horizontales
d’égale dimension de couleurs ayant chacune une signification précise à savoir : le Vert, le Jaune et le
Bleu. Le Vert représente la forêt, la fertilité du sol et la richesse agricole. Le Jaune, l’équateur qui traverse
notre pays, le soleil et les richesses minières. C’est le symbole de l’hospitalité gabonaise. Le
Bleu représente l’océan Atlantique qui baigne nos côtes, les nombreux cours d’eau qui sillonnent le pays, le
ciel, image de la paix.
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L’hymne est un chant solennel en l’honneur d’un État.
Par M. NDANGA Ferdinand, professeur certifié d’Histoire-Géographie de Lycées et Collèges
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Cours d’Education civique classe de 3e
La Concorde est notre hymne national. Ce chant patriotique fut composé par Georges Damas Aleka,
ancien Président de l’Assemblée nationale, et s’intitule : la « Concorde » qui signifie Union, Entente.
Composé d’un refrain et de quatre couplets, il est généralement exécuté à moitié lors des cérémonies
officielles. Sa diffusion nécessite l’immobilisation de tout citoyen de passage. Il fut adopté en 1960 et
exprime des idées derrière lesquelles tous les Gabonais doivent se retrouver.
Le sceau et le blason sont des emblèmes de la République ; ils figurent sur les documents administratifs
importants. Ils portent la devise de la nation : Union-Travail-Justice. Ces mots rappellent ce qu’attend de
nous la patrie. Son principe est : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ».
Les Armoiries ou Blason de la République Gabonaise sont composés d’un écu (partie centrale
du Blason) triangulaire central aux couleurs du drapeau, sur lequel apparait un navire noir
voguant vers un avenir meilleur.
L’arbre, un okoumé, en arrière-plan fortement enraciné et aux feuilles vertes, est entouré d’une
expression latine (Uniti Progrediemur), qui signifie : « progressons ensemble ». Cet arbre est
le symbole de l’attachement de la Nation à sa culture, de la croyance à l’avenir.
Les trois cercles au sommet de l’écu évoquent les grandes richesses minières et pétrolières du
pays. Au bas de l’écu (se trouve gravée la devise du Gabon a été adopté en 1963).
Les deux (2) panthères noires, aux couleurs du continent africain, appellent chaque Gabonais à
la vigilance, à la discipline et au courage.
Conclusion
Les armoiries du Gabon furent dessinées par l’héraldiste suisse Louis Mühlemann, afin de
permettre d’identifier notre pays dans le concert des nations. Elles ont une haute portée patriotique sur les
citoyens du pays.
Objectifs spécifiques :
Introduction
La Constitution ou loi fondamentale2 est la loi suprême d’un pays. Elle définit l’organisation des
pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, fixe leurs compétences et leurs rapports et garantit le respect des
Droits de l’Homme et des principes démocratiques.
La Constitution gabonaise n’est pas immuable car elle doit répondre aux attentes des citoyens et sa
modification ou révision peut avoir lieu pour l’une des raisons suivantes :
- Évolution de la société et de la conjoncture politique internationale
- Situation particulière de crise politique, économique et sociale
- Changement de régime politique
- Coup d’État
- Création d’une nouvelle institution
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La Constitution est le texte qui définit les principes et l’organisation du gouvernement, le fonctionnement
politique et économique de l’Etat. La première Constitution gabonaise date du 18 février 1960.
Par M. NDANGA Ferdinand, professeur certifié d’Histoire-Géographie de Lycées et Collèges
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Conclusion
Objectifs spécifiques
Introduction
-la régularité des élections présidentielles, parlementaires et des opérations de référendum dont elle
proclame les résultats.
Conclusion
Les organes constitutionnels nous permettent de comprendre que les institutions de la République
ont un rôle précis dans le bon fonctionnement d’une société. Ils protègent et garantissent les droits
inaliénables des peuples.
Objectifs spécifiques
Introduction
Le C.E.S.E est composé des différentes couches sociales et est composé : des représentants des
syndicats, des associations ou groupements socioprofessionnels, des cadres supérieurs de l’État dans le
domaine économique, social et environnemental, des représentants des collectivités locales élus par leurs
pairs, des leaders de la société civile ou du patronat gabonais et des représentants des confessions
religieuses. La durée d’exercice des membres du C.E.S.E est de 5 ans renouvelable et sont au nombre
de 99.
Seul le Président du C.E.S.E, le Premier Questeur et le Premier Secrétaire du Bureau sont nommés
par décret du Président de la République.
B. Fonctionnement
Le C.E.S.E se réunit chaque année de plein droit en deux sessions ordinaires de vingt et un jours
chacune. La première session s'ouvre le troisième mardi de février et la seconde, le premier mardi de
septembre.
Si, hors session ordinaire, il est saisi d'un projet de loi de finances, le C.E.S.E peut être convoqué
en session extraordinaire pour une durée de dix jours au plus.
Le C.E.S.E demeure une institution de facilitation et d’aide à la décision pouvant donner son
quitus sur un projet (feu vert), des réserves (feu orange) ou négation (feu rouge) lorsque l’avis traduirait
une faible adhésion des corps sociaux. Le C.E.S.E est auprès des instances décisionnelles constitutionnelles
du pays une Assemblée consultative qui a vocation à concourir par ses avis, rapports et recommandations à
la bonne gestion du pays. Il a compétence sur tous les aspects de développement économique, social,
culturel et environnemental du pays. De ce fait, il donne ses avis en matière de politique financière et
budgétaire, de politique des matières premières, de politique sociale, culturelle et environnementale
portées à son examen par le Président de la République, le gouvernement, le parlement ou toute autre
institution publique.
Conclusion
Les organes constitutionnels nous permettent de comprendre que les institutions de la République
ont un rôle précis dans le bon fonctionnement d’une société. Ils protègent et garantissent les droits
inaliénables des peuples.
Objectifs spécifiques :
Introduction
Dans un État, le pouvoir exécutif ou, par raccourci, l'exécutif désigne le pouvoir chargé d'exécuter
les lois, de définir les règles nécessaires à leur application et de gérer les affaires courantes de l'État. Il est
exercé par le Président de la République et le Premier ministre, chef du gouvernement.
Au Gabon, les principales missions du pouvoir exécutif sont : faire respecter la loi et l’ordre public,
édicter des règlements, décrets ou arrêtés, concevoir et diriger la politique de la nation, conduire la
politique étrangère de l'État, diriger l'armée, diriger les services publics.
Le pouvoir exécutif dispose de pouvoirs spécifiques, parfois qualifiés de discrétionnaires, avec des
décisions prises directement sans le consentement du Parlement, notamment dans le cas de crise ou
d'urgence nécessitant une action rapide.
Détenteur suprême du pouvoir exécutif, le Président de la République est le Chef de l'Etat ; il veille au
respect de la Constitution ; assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi
que la continuité de l'Etat.
Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des accords et traités.
Il détermine la politique de la Nation. Il doit être assisté d'un Vice-président de la République (article
14a).
Selon l’article 8 de la Constitution, sont éligibles à la prestigieuse Présidence gabonaise, tous les
gabonais des deux sexes jouissant de leurs droits civils et politiques âgés de dix-huit ans révolus au scrutin
majoritaire uninominal à deux (2) tours pour un mandat de 7 ans renouvelable au suffrage universel
direct.
Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. Si celle-ci n'est pas
obtenue au premier tour du scrutin, il est procédé, le quatorzième jour suivant l'annonce des résultats, à un
second tour.
Seuls peuvent se présenter au second tour du scrutin, les deux candidats qui ont recueilli le plus grand
nombre de suffrages au premier tour.
Est déclaré élu au second tour, le candidat ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés. L'élection
du Président de la République a lieu un (1) mois au moins et deux (2) mois au plus avant l'expiration du
mandat du Président en exercice.
En cas de vacance de pouvoir du Président de la République, l’intérim est assuré par les Présidents des
deux chambres parlementaires et par le Ministre de la Défense nationale.
II. Le Gouvernement
Le Premier ministre
Dans un délai de quarante-cinq (45) jours au plus, après sa nomination et après délibération du
Conseil des Ministres, le Premier Ministre présente devant l’Assemblée Nationale son Programme de
Politique Générale qui donne lieu à un débat, suivi d’un vote de confiance.
Le Premier Ministre dirige l’action du Gouvernement. Il assure l’exécution des lois, exerce le pouvoir
réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires de l’Etat. Il peut parfois supplée le Président de la
République.
Conclusion
Objectifs spécifiques :
Introduction
Le pouvoir législatif est, avec le pouvoir exécutif et judiciaire, l'un des trois pouvoirs constituant un
État. En général, il est dévolu à l’Assemblée Nationale et au Sénat élus au suffrage direct (1er) ou indirect
(2e).
Le Parlement a pour missions de voter les lois, consentir l'impôt, contrôler l'action du Gouvernement
voter le budget de l’État, évaluer les politiques publiques dans les conditions prévues par la présente
Constitution et censurer le gouvernement (motion de censure), mais ne peut renverser le Président de la
République qui, lui, a le pouvoir de dissoudre l'Assemblée.
Le parlement gabonais est composé de deux (2) Chambres parlementaires : l'Assemblée Nationale,
la Chambre Basse et le Sénat (la Haute Chambre)
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Article 35 de la Constitution.
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L'existence des deux chambres parlementaires s'explique par une volonté initiale de diviser le
pouvoir et de créer un contrepoids à la première chambre d’une part, et d'autre part, c'est la volonté d'une
représentation régionale qui a prévalu à la constitution d'un parlement bicaméral.
L’Assemblées Nationale
Les membres de l'Assemblée Nationale sont au nombre de 143 et portent le titre de Député élus au
suffrage universel direct pour une durée de cinq (5) ans renouvelable.
Le Sénat
Le Sénat assure la représentation des collectivités locales. Ses membres portent le titre de Sénateur et
sont au nombre de 52 élus au suffrage universel indirect pour une durée de six (6) ans renouvelable et
assurent la représentation des collectivités locales.
Les Chambres du Parlement se renouvellent intégralement un (1) mois au moins et six (6) mois au plus
avant l'expiration de la législature en cours.
Les sessions
Le parlement se réunit de plein droit au cours de deux sessions ordinaires par an. La première
session s’ouvre le premier jour ouvrable du mois de mars et prend fin au plus tard le dernier jour ouvrable
du mois de juin. C’est la session de loi.
La seconde session s’ouvre le premier jour ouvrable de septembre et prend fin au plus tard le
dernier jour ouvrable de décembre. C’est la session budgétaire. Le parlement peut aussi se réunir au cours
des sessions extraordinaires pour un ordre du jour bien déterminé. Les Chambres du Parlement se
renouvellent intégralement un (1) mois au moins et six (6) mois au plus avant l'expiration de la législature
en cours.
Conclusion
Les deux Chambres ne sont pas identiques mais se complètent parfaitement. Le Sénat, à la
différence de l’Assemblée nationale, est une assemblée permanente puisque le chef de l’État ne peut le
dissoudre, alors qu’il peut le faire avec l’Assemblée Nationale.
Objectifs spécifiques
Introduction
Le pouvoir judiciaire est l'une des trois branches d'un État moderne avec le pouvoir législatif et le
pouvoir exécutif. Au Gabon, il répond au principe du double degré de juridiction.
Le pouvoir judiciaire gabonais a pour mission de contrôler l’application de la loi, de l'interpréter (faite
par le pouvoir législatif), d'examiner la concordance entre une situation concrète qui lui est présentée et la
loi elle-même, d’arbitrer les litiges qui lui sont soumis et de sanctionner son non-respect. Ce pouvoir est
confié aux juges et aux magistrats.
Le pouvoir judiciaire gabonais s'appuie sur les textes de lois édictés par le pouvoir législatif pour
rendre ses décisions et s’articule autour de trois Ordres :
L’Ordre judiciaire constitué de la Cour de Cassation (est la plus haute juridiction de l'État en
matière civile, sociale, pénale et des requêtes. Ses arrêts sont revêtus de l’autorité absolue de la chose
jugée), les Cinq Cours d’appel5 et les 9 tribunaux de première instance dont un dans chaque chef-lieu
de province.
L’Ordre administratif constitué du Conseil d’État (est la plus haute juridiction de l’Etat en matière
administrative. Ses arrêts sont revêtus de l’autorité absolue de la chose jugée), une Cour d’appel
administrative et un tribunal administratif.
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Article 67 de la Constitution de 2018.
5
La Cour d’appel de Libreville a compétence sur les tribunaux de première instance de Libreville et de Lambaréné,
celle de Franceville a compétence sur les tribunaux de première instance de Franceville, Koula-Moutou et Makokou,
celle de Port-Gentil a compétence sur les tribunaux de première instance de Mouila et de Tchibanga et celle d’Oyem a
compétence sur le tribunal de première instance d’Oyem.
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L’Ordre financier constitué de la Cour des Comptes (institution supérieure de contrôle des finances
publiques) et des trois chambres régionales.
À ces juridictions permanentes, s’ajoutent la Cour constitutionnelle et une juridiction non permanente
à savoir la Haute Cour de justice (elle juge le président de la République), la Cour de Justice de la
République (chargée de juger le Vice-président de la République, les Présidents et Vice-présidents des
institutions constitutionnelles, les membres du gouvernement, les chefs des Hautes Cours et les membres de
la Cour Constitutionnelle pour les actes commis dans leur exercice).
Il existe enfin des juridictions spécialisées qui sont : la Cour de sûreté de l’État (juge les crimes et
délits commis en temps de paix contre la sûreté de l’État), la Cour criminelle spéciale, la Cour spéciale
militaire.
Conclusion
La justice est rendue au nom du peuple gabonais par la Cour Constitutionnelle, les juridictions de
l'ordre judiciaire, les juridictions de l'ordre administratif, les juridictions de l'ordre financier, la Haute Cour
de Justice, la Cour de Justice de la République et les autres juridictions d'exception.
Objectifs spécifiques :
Introduction
La gestion d’un État reste liée au système politique mis en place dans cet État. Les pays qui ont choisi
le système démocratique doivent garantir un ensemble de libertés indispensables au bon fonctionnement
des sociétés modernes.
I. Définitions
La liberté : C’est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions,
de servitudes exercé par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère.
La démocratie : C’est le gouvernement direct par la majorité qui représente le peuple ou « le
gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », selon Abraham Lincoln.
Pour la bonne marche d’une république, la liberté et la démocratie vont de pair et sont étroitement
liées car la démocratie a pour principe fondamental, la liberté. De ce fait, la démocratie garantit les droits
fondamentaux de l’individu tels que la liberté d’opinion, d’expression, de la presse, d’association, de
manifestation.
Il existe deux grandes catégories de liberté : les libertés individuelles6 et les libertés collectives qui sont
celles que plusieurs personnes peuvent exercer ensemble.
Conclusion
Au Gabon, les libertés démocratiques sont garanties par notre loi fondamentale. Bien que certains
manquements subsistent, il faut reconnaitre que le Gabon est très en avance sur la question par rapport à
certains pays d’Afrique.
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Sont des droits que chaque individu peut exercer seul : la liberté d’aller et venir, la liberté d’opinion, la liberté
religieuse, la liberté d’avoir une vie privée, la sûreté (qui consiste à être protégé contre une arrestation injuste, non
fondée), etc.
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Objectifs spécifiques :
Introduction
Les services publics sont exercés par l'État ou les collectivités locales ou encore par tout organisme
privé ou public doté des prérogatives lui permettant d'assurer cette mission. Ils reposent sur trois éléments
différents : une mission, un mode d’organisation et un statut pour le personnel chargé de les faire
fonctionner.
I. Définition et généralités
Un service public7 désigne une activité dont l'objectif est de satisfaire un besoin d'intérêt général.
Il doit échapper à la logique de la recherche du profit pour permettre un accès équitable à tous et
contribuer à la solidarité, à la cohésion sociale, culturelle et économique de la société. Le service public
repose sur trois grands principes à savoir : la mutabilité (capacité d'adaptation aux conditions et aux
besoins de la population), l'égalité (dans l'accès au service et dans les tarifs) et la continuité (obligation à
fonctionner de façon régulière, sans interruption dans le temps ou dans l’espace, quel que soit l’endroit du
territoire national où l’on se trouve).
Comme services publics au Gabon, il y a entre autres : la sécurité sociale, la santé, l’enseignement,
le réseau de transport, de communication, d'électricité, d'eau, d'assainissement...l’administration publique
ou les établissements publics, les collectivités locales, les entreprises du droit privé s’étant vu confier une
mission de service public.
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Chaque pays a sa propre définition du service public, qui, en outre, évolue dans le temps.
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Dans ce dernier cas, la mission de service public peut prendre diverses formes : concession,
licence, franchise, cahiers des charges, fixation de tarifs, contrôle des investissements…Certaines de
ces activités sont des activités régaliennes de l’État comme la justice, la police, la défense nationale, les
finances publiques, d’autres relèvent du secteur marchand.
Les services publics sont le centre d’enjeux sociaux importants dans un pays. Leurs missions sont
très variées selon les domaines. Certaines de ces missions sont obligatoires et d’autres, facultatives. À titre
d’exemple : l’état civil, la sécurité, la santé, le ramassage des ordures ménagères en ville, la lutte contre les
incendies, la formation professionnelle des jeunes sont obligatoires.... D’autres, en particulier, dans le
domaine culturel, sportif ou des loisirs… sont facultatives.
Conclusion :
Un service public est un service si important pour la vie économique, sociale et politique d’une
société que l’État intervient pour l’organiser ou le réglementer. Il réfère aux notions d’intérêt général,
d’utilité publique, de droit des citoyens ou des usagers. Mais, au Gabon, ces services sont en proie à
d’innombrables difficultés.
Objectifs spécifiques
Introduction
Depuis plusieurs décennies, la Fonction publique gabonaise est empêtrée dans des difficultés tous
azimuts qui diminuent son efficacité.
Les problèmes engendrent plusieurs conséquences à savoir : l’insatisfaction des usagers de l’État, le
ralentissement des carrières des agents publics, le retard dans le développement général du pays, entre
autres.
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L'expression "fonction publique" désigne l'ensemble des agents ayant le statut de fonctionnaires c’est-à-dire ceux
qui occupent des emplois civils de l'Etat, des collectivités locales, des établissements publics ou d'établissements ayant
une mission de service public.
Parmi les solutions idoines aux difficultés de la Fonction publique gabonaise, il faut promouvoir
l’efficacité, me professionnalisme, opérer des réformes nécessaires, le retour de la Conscience
professionnelle des agents publics.
En plus, les agents doivent impérativement favoriser l'amélioration des performances, être ponctuel
aux travail, l’informatisation de toute l’administration publique pour augmenter la traçabilité des
documents administratifs, fournir plus d’explications aux usagers, travailler avec patriotisme, valoriser et
mettre à niveau le potentiel humain des administrations, préparer la relève.
Conclusion
La Fonction publique est un ministère clé dans un pays pour son développement. Pour cela, elle doit
être irréprochable car elle a la lourde responsabilité de mener à bon port le service public.
Objectifs spécifiques :
Introduction
Afin de promouvoir le développement du pays et faire face aux multiples défis, un pays élabore un
budget chaque année : c’est le budget de l’Etat.
I. Définitions
Le budget de l'Etat ou loi de finances est l'acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les
dépenses de l'Etat pour une année civile.
Masse salariale : C’est la somme des rémunérations en nature et cotisations patronales versées aux
salariés.
Au sens large, les dépenses publiques regroupent les dépenses des administrations publiques d'État,
des administrations locales, et de la Sécurité sociale. Il faudrait aussi y ajouter celles des entreprises
publiques.
Cependant, les collectivités locales possèdent des budgets autonomes avec une fiscalité spécifique,
alors que la Sécurité sociale dispose, de son côté, de ressources propres assises sur les cotisations sociales.
Les recettes proviennent essentiellement des contributions publiques des particuliers, des matières
premières et des entreprises sous forme d’impôts. Les impôts sont donc collectés sur l'ensemble des
activités économiques, c'est-à-dire sur le revenu, le patrimoine, la consommation et la production. La
structure des recettes de l'État repose principalement sur la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) et l'impôt sur
le revenu des personnes physiques (IRPP).
Les impôts peuvent être directs (IRPP) ou indirects (TVA). Les recettes fiscales sont insuffisantes au
regard des dépenses publiques : l'État doit donc emprunter pour financer son déficit.
Un bon budget doit obéir nécessairement à un principe vital : l’équilibre. Un budget est dit en
équilibre si les recettes sont égales aux dépenses. Il est dit déficitaire lorsque les recettes de l’Etat sont
inférieures à ses dépenses. Un excédent budgétaire quant à lui permet à l’inverse de rembourser une partie
de la dette. Au Gabon, les parlementaires et la Cour des Comptes contrôlent le budget dans son exécution.
Conclusion
La vie d’un Etat est rythmée par les dépenses et les recettes qui permettent le développement du
pays. Le budget de l'État repose sur des contributions publiques. Avec ce budget, l'État dispose de
moyens d'action, en termes de fonctionnement ou d'investissement.
Objectifs spécifiques
- Définir les expressions
- Caractériser le sous-développement
- Etablir le lien entre détournement des ressources publiques, corruption et sous-développement
du pays (appauvrissement des communautés).
- Imaginer des solutions
Introduction
La gestion des finances publiques est une composante essentielle du processus de développement. Elle
soutient l’utilisation efficace et responsable des ressources publiques, permet d’assurer la stabilité
macroéconomique, budgétaire et guide l’allocation des ressources pour répondre aux priorités nationales.
I. Définitions
Développement : C’est la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la
rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global.
Sous-développement : Il s’agit de la situation sanitaire et économique d’un pays qui est très mauvaise.
Ressources publiques : C’est l’ensemble des richesses appartenant à un Etat mises à la disposition de sa
population pour assurer son développement.
Intrinsèquement, il existe une imbrication directe entre les ressources publiques, la mauvaise gestion et
le sous-développement. De ce fait, la corruption est le principal obstacle au développement économique et
social dans le monde et particulier dans les PVD. Dans ces pays, il y a nécessairement des liens d’inter-
corrélation entre ces trois aux conséquences néfastes.
Conclusion
La bonne gestion des ressources publiques est une exigence majeure en Afrique en raison du gap
énorme que le continent doit combler en vue de son développement. D’énormes efforts restent donc à faire.
CHAPITRE 4 :
LES PARTIS POLITIQUES ET LES ÉLECTIONS
Objectifs spécifiques
Introduction
Les partis politiques sont des organisations structurées de citoyens cherchant à conquérir
démocratiquement et exercer le pouvoir pour mettre en application leurs idées politiques.
Pour créer un parti politique, il faut rassembler au moins 30 mille signatures et rédiger des statuts qui
décrivent le but et le fonctionnement du parti, sous la supervision du Ministère de l’Intérieur. Il faut
ensuite disposer d’un logo et d’une dénomination ; disposer au moins de 30 mille adhérents puis les
déposer au Ministère de l’Intérieur. Ces statuts doivent être conformes à la loi et publier au journal officiel.
Les partis politiques ont pour rôles d’animer le débat politique, organiser l’expression des idées de
leurs adhérents en élaborant des programmes et présentent des candidats aux élections pour défendre leurs
idées en exprimant leur point de vue et des opinions différentes. Ils mobilisent les citoyens lors des
campagnes et de choisir les dirigeants lors des élections.
II. Les principes de fonctionnement d’un parti politique et les obligations d’un militant
Les partis politiques fonctionnent à l’aide des cotisations et de subventions de l’Etat par rapport aux
résultats électoraux (nombre des élus). Ils fonctionnent avec des statuts qui précisent et organisent leur vie,
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leur orientation idéologique et les objectifs poursuivis. Ils déterminent les règles à la désignation et au
remplacement des dirigeants.
Pour être militant dans un parti politique, on doit faire l’inscription sur les listes électorales et avoir une
carte de membre du parti et payer régulièrement ses cotisation chaque fin du mois. Il faut aussi avoir la
nationalité, bénéficier de ses droits, être électeur et éligible à un mandat électoral. Il faut verser
régulièrement ses cotisations, prendre activement part aux activités du parti et avoir une carte de membre.
Conclusion
Les partis politiques recrutent et forment leurs adhérents. Ils rendent à la fois possible le débat
contradictoire démocratique et l’alternance au pouvoir.
Objectifs spécifiques
- Définir les expressions
- Définir les différentes formes d’élections au Gabon
- Enumérer les différents types d’élections au Gabon
- Enumérer les conditions requises pour être électeur au Gabon
Introduction
Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique. Cet acte donne la chance à chaque citoyen d’un pays et
lui permet d’exprimer librement son opinion à l’aide d’une élection de ses représentants politiques.
I. Définitions
Suffrage universel direct : C’est un suffrage dans lequel les électeurs votent eux-mêmes pour choisir leurs
représentants parmi les candidats à l’élection.
Suffrage universel indirect : C’est un suffrage dans lequel les élus sont désignés par un corps
intermédiaire nommé « collège électoral », dont les membres (les grands électeurs) ont eux-mêmes été élus.
Code électoral : C’est le code qui régit les élections d’un pays.
Au Gabon, la loi n° 07/96 du 12 mars 1996, porte les dispositions communes à toutes les élections
politiques. Comme types d’élections au Gabon, il y a : les élections législatives, les sénatoriales,
l’élection présidentielle, locales et le référendum.
Source : Réalisé par M. Ferdinand NDANGA à partir des Extraits du Code électoral (Loi no 07/96 du 12
mars 1996, portant sur les élections politiques en République Gabonaise, modifiée par l’ordonnance no
010/PR/2008 du 28 février 2008).
Peuvent être électeurs dans notre pays, les citoyens gabonais des deux sexes, âgés de 18 ans révolus,
jouissant de leurs droits civils et politiques, et régulièrement inscrits sur la liste électorale.
Conclusion :
Au Gabon, voter est un droit et en même temps un devoir reconnu par la Constitution. Cet acte est
possible à travers les modes de désignation par les citoyens de leurs représentants et de leurs gouvernants :
les élections.