Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Séance 3 - L'Existence Des Droits Subjectifs
Séance 3 - L'Existence Des Droits Subjectifs
La réponse à ces questions repose principalement sur une distinction : l’acte juridique et le
fait juridique.
Le code civil lui fait part d’une classification différente construite sur la théorie traditionnelle
des sources d’obligations.
Être titulaire de droit subjectifs c’est bénéficier de prérogatives mais aussi être débiteur
d’obligations. Dans un rapport entre 2 individus ce qui peut être un droit pour l’un peut etre
une obligation pour l’autre.
Aujourd’hui la classification dominante des sources créatrices de droits subjectifs oppose les
actes juridiques et faits juridiques. Il s’agit de faire la différence entre les droits constitués par
un acte de volonté et ceux constitues en dehors de toute volonté.
Opération qui consiste en une manifestation de volonté qui a pour objet et effet de produire
une conséquence juridique.
Acte juridique unilatéral : repose sur la manifestation de volonté qui n’émane que d1 seule
personne. Elle peut par sa propre volonté modifier sa propre situation juridique.
Exemple : le testament
Distinction entre les actes de disposition et actes d’administration (repose sur la gravité de
l’acte et la notion économique de valeur).
- Acte de disposition = (+grave que celui d’adm) porte atteinte au risque de porter
atteinte à la valeur d’un bien considéré comme un capital. En effet, cet acte a pour
effet de faire sortir un droit du patrimoine de son auteur ou de diminuer la valeur de ce
droit de façon durable.
Exemple : vente d’un immeuble => la personne perd son droit de patrimoine contre de
l’argent
- Acte d’administration = constitue une opération normale de mise en valeur dans
patrimoine. Par cet acte de gestion, une personne entend améliorer, conserver, faire
fructifier un bien ou son patrimoine sans en compromettre la valeur en capital.
Exemple : contrat de bail => acte de gestion courante, pas l’idée de la perte
Distinction entre les actes entre vifs et les actes) cause de mort (repose sur le décès de la
personne) :
- Acte à cause de mort = actes qui ne produiront leurs effets qu’au moment du décès
d’une personne.
Exemple : le testament, assurance-vie
- Acte entre vifs = ceux dont les effets juridiques se produisent du vivant des partis.
Exemple = la donation
Ces actes juridiques st diversifiés et nombreux mais doivent respecter certaines conditions :
(Doit être respecté si cet acte est censé produire des effets juridiques)
Conditions de fond :
Le consentement : doit reposer sur une manifestation de volonté, il ne doit pas être
vicié (exempt de vice) mais doit être réel : 3 vices = l’erreur, le dole, la violence.
Erreur = représentation fausse de la réalité cad qu’une personne va consentir à un
acte uniquement parce qu’elle se trompe (si elle avait su elle n’aurait pas contracté).
Elle doit reposer sur les choses essentielles. Exemple : erreur sur l’authenticité d’une
œuvre d’art
Le dole = une erreur provoquée, consiste en un manœuvre pratiqué par une personne
et qui a pour but de tromper une autre personne une personne donne son
consentement parce qu’on l’a trompée.
En présence d’actes positifs qui font une mise en scène.
Exemple : faux-documents
Violence = contrainte exercée sur un individu pour l’obliger à conclure un acte
(violence physique ou morale)
La capacité : de contracter par une personne capable (titulaire de droit et peut les
exercer).
Mineurs non émancipés + certains majeurs sous un régime de protection (sous tutelle)
Des conditions de formes sont aussi exigées : (pour les actes solennels = actes graves)
Objectif est de faire réfléchir l’individu à son engagement
Le plus souvent un officier public est requis
Exemple : donation (notaire), mariage (officier d’état civil)
La violation de ces conditions est sanctionnée par la nullité. L’ordonnance du 10 février 2016
introduit des dispositions sur les modalités de la nullité d’un contrat (art.1178 nouv. Et
suivants CC). Elle consacre la distinction entre nullité absolue et nullité relative selon l’inter
protégé.
!!! La distinction ne porte pas sur les effets de la nullité. Dans les deux cas il s’agit de la
disparition rétroactive de l’acte juridique.
Distinction repose sur les conditions d’ouverture de l’action en nullité et sur une différence de
régime juridique :
Nullité absolue = Article 1179 : la règle de violée a pour objet la sauvegarde de l’intérêt
général. Délai de prescription de cinq ans (sauf nullité du mariage 30 ans)
Nullité relative = Article 1179 : la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d’un intérêt
privé. Délai de prescription de cinq ans.
On ne peut pas opérer une distinction aussi précise que les actes. Mais quand même une
classification descriptive :
Faits naturel = Faits qui découle de la vie, la nature (ex : naissance, mort, la foudre, ouragan)
qui port tant sur l’homme que sur son environnement naturel
Faits de l’homme = Faits qui découle de l’individu : il sera acteur d’une situation de fait
(souvent voulue) mais n’aura pas voulu les conséquences. Exemple : voiture qui grille le stop
= imprudence, qui entrainera la blessure d’un piéton (pas voulu).
A- La notion de patrimoine
- Cessibles = ils ont une valeur d’échange = ils sont cessibles à un nouveau titulaire.
- Transmissibles = transmissible aux héritiers de leur titulaire
- Saisissables = saisissables par les créanciers.
Extras patrimoniaux : pas de valeur pécuniaire, pas pour objectif de protéger un intérêt
pécuniaire.
- Intransmissibles
- Incessibles
- Insaisissable
Traditionnellement, trois catégories sont identifiées ayant des liens étroits entre elles :
En droit, par chose on entend le bien. Les choses qui peuvent faire l’objet d’un droit sont
qualifiées de biens.
Il existe 2 categories de bien énoncées par le code civile : les meubles et les immeubles.
Article 516 CC : « tout les biens sont meubles ou immeubles »
Distinction être bien meuble et immeuble (toute deux des choses) mais les regles et regimes
juridiques sont différentes.
Immeuble = bien qu’on ne peut pas déplacer les objets physiquement mobiles mais qui
ont été affecté à l’exploitation des sols et des bâtiments : par nature /vs/ par destination
- Droit réel principaux = s’exerce directement sur le bien, droit qui ont une utilité
autonome et qui vont garantir à leur titulaire la maitrise d’un bien. Exemple : droit de
propriété. 3 attributs : usus, fructus, abusus (ces attributs peuvent être dissocier entre
plusieurs titulaires)
- Droit réel accessoire = pour objectif de garantir une créance, sureté. Ne repose pas
directement sur la chose (sur son utilisation). Exemple : hypothèque = le créancier
hypothécaire a un droit direct sur l’immeuble hypothéqué il ne peut pas l’utiliser
mais en retire la valeur éco.
Il s’agit d’un droit qu’à une personne, appelé le créancier, d’exiger une certaine prestation
d’une autre personne, appelé le débiteur. Le droit de créance mais son titulaire en contact avec
le débiteur contre lequel il fera valoir ses pouvoirs. Si on se place du côté du créancier, ce
droit est un droit de créance. Si on se place du côté du débiteur, ce droit est une obligation.
3 types d’obligations :
Les droits de la personnalité = ont pour objet la personne, l’objet du droit n’est pas extérieur
à son titulaire lui-même.
Les droits intellectuels = pas des droits réel ou personnel, ils ont pour objet des œuvres
immatérielles, de protéger l’activité intellectuelle de leur titulaire
Droit relatif à la propriété intellectuelle et artistique (droit d’auteur, …)
Droit relatif a la propriété industrielle (brevet, inventions, droit des marques, …)
Droit relatif aux clientèles