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I.

INTRODUCTION

Partant du règne végétal comme animal, la matière possède un point commun qui est
l’eau. Cette eau par son activité, influence fortement la matière fraiche (ses caractères
organoleptiques ; sa durée de conservation ; voire même certaines transformations). En
effet, certaines transformations des produits végétaux exigent des opérations qui
agissent sur l’activité de l’eau de la matière végétale comme le séchage [1]. C’est le
cas de l’extraction des HE de certaines plantes aromatiques qui est d’ailleurs le thème
de notre étude portant sur « L’optimisation de la durée de séchage et de l’extraction
d’HE de Cymbopogon citratus »

I.1 Contexte et justification


Avec la croissance galopante de la population mondiale qui passe de 6,1 milliards
d’habitants en 2000 à 7,8 milliards d’habitants en 2020 [2], et aussi face à la perte de
confiance progressive qui s’installe chez les populations au regard de la médecine
classique, l’homme se tourne de plus en plus vers des thérapeutiques plus naturelles, et
la demande en HE devient fortement élevée sur le marché[3]. Cette demande accrue
d’HE pour des applications industrielles, médicinales et alimentaires met en lumière
un besoin d’optimisation des procédés actuels de production. Comme pour tout procé-
dé industriel ayant à faire face à cette problématique, son amélioration est orientée
vers une optimisation du rendement d’extraction en tenant compte des contraintes éco-
nomiques d’où le but de cette étude.

I.1 Objectif général


L’objectif général de cette étude est d’optimiser la durée du séchage ainsi que celle de
l’extraction de l’huile essentielle de Cymbopogon citratus.
I.2.1 Objectifs spécifiques
 optimiser la durée du séchage à l’ombre ;
 optimiser la durée du séchage à l’étuve aux différentes températures ;
 optimiser la durée d’extraction de l’huile essentielle de Cymbopogon citratus.

Ce document est divisé en trois (03) parties

 la première partie est consacrée à la présentation bibliographique ;


 la deuxième est consacrée à la présentation du matériel et différentes méthodes
utilisés ;
1
 la troisième est consacrée aux des résultats obtenus.

Enfin, nous présenterons une conclusion et les perspectives de notre travail

2
II. REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Depuis la nuit des temps, le règne végétal est au centre de l’existence de l’être humain.
Les plantes servent d’aliment et de médicament. Les HE extraites des plantes ont pris
leur essor avec l’évolution de la civilisation humaine. Ces huiles constituent l’un des
principes actifs les plus importants du temps en raison de leurs multiples et diverses
applications dans la vie courante [4].

II.1 Plantes aromatiques


II.1.1 Définition et généralités

On appelle plantes aromatiques, des plantes qui synthétisent des substances aroma-
tiques appelées métabolites secondaires. Elles donnent par distillation les HE [4].

Les plantes aromatiques ont en commun le fait d’être odorantes, mais toutes ne sont
pas forcément capables de produire suffisamment d’essence pour que l’on puisse en
extraire d’HE [3]. Aujourd’hui dans le monde, on estime à environ 40000 le nombre
d’espèces aromatiques, dont 3000 ont été étudiées et 300 espèces sont exploitées in-
dustriellement. La grande majorité des espèces étudiées et valorisées poussent dans les
pays tropicaux et subtropicaux [4].

II.2 Huile essentielle


II.2.1 Définition

Selon AFNOR NFT 75-006 (1998), l’HE peut être définie comme « produit odorant
obtenu à partir d’une matière première végétale, soit par entrainement à la vapeur, soit
par des procédés mécaniques à partir de l’épicarpe de citrus, soit par distillation sèche.
L’HE est ensuite séparée de la phase aqueuse par des procédés physiques n’entrainant
pas de changement significatif de sa composition…. [3].

Selon la norme ISO 9235, une HE est définie comme « un produit obtenu à partir
d’une matière première végétale, après séparation de la phase aqueuse par des pro-
cèdes physiques : soit par entrainement à la vapeur d’eau, soit par des procédés méca-
niques à partir de l’épicarpe des citrus, soit par distillation » [3], [5].

Selon l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé


(ANSM), une HE est définie comme « produit odorant généralement de composition
complexe, obtenu à partir d’une matière première végétale botaniquement bien définie,
soit par entrainement à la vapeur d’eau, soit par distillation sèche, ou par un autre pro-
cédé mécanique approprié sans chauffage. L’HE est le plus souvent séparée de la
phase aqueuse par un procédé physique n’entrainant pas de changement significatif de
sa composition » [5].

3
II.2.2 Importance et utilisation des HE
Depuis plusieurs années, les HE ont envahi de nombreux produits de la vie courante.
Actuellement, elles occupent une place importante dans la vie de l’homme et de-
viennent quasi indispensable dans le mode de vie de certaines sociétés. Grace à leurs
divers propriétés et variées, elles sont utilisées dans plusieurs domaines de la vie no-
tamment:
 la parfumerie et la cosmétique pour leurs propriétés parfumantes. En effet l’indus-
trie de la parfumerie et de la cosmétique principale débouchée des HE, utilise les
HE à côté des constituants issus de la synthèse chimique. [6][7][8] ;
 les spécialités pharmaceutiques et dans les produits de médecine, pour leurs pro-
priétés thérapeutiques [6] [7] ;
 l’industrie agroalimentaire pour leurs propriétés aromatisantes afin de rehausser le
gout des aliments, pour parfumer et colorer des aliments [6] [7]. En effet de nom-
breux arômes de fruits sont utilisés dans les laitages. Les boissons non alcoolisées
font appel aux HE d’agrumes, de menthe, d’orange, de citron… [7] ;
 l’agriculture, où les HE sont utilisés comme produit phytosanitaire réduisant les
effets néfastes des pesticides de synthèse comme la pollution ou le développement
des résistances [8] ;
 la cuisine, où on utilise les plantes aromatiques sous toutes leurs formes, telle
qu’oléorésines, et HE, mais aussi sous forme fraiche, sèche ou surgelée. En charcu-
terie, les sauces, les vinaigres et les moutardes font appel à de nombreuses formes
de présentation des plantes aromatiques [7] ;
 en Aromathérapie, pour leurs propriétés antibactériennes, antifongiques, antivirales,
antiparasitaires, anti-inflammatoires, contre les affections musculaires et tendi-
neuses, et pour les propriétés sédatives ou toniques, contre les troubles liés au dys-
fonctionnement du système nerveux [4].

II.2.3 Toxicités des HE


Les HE sont des concentrées de molécules actives issues des plantes dont elles sont
extraites. Leurs précautions d’emploi doivent donc être en adéquation avec leur puis-
sance. De très nombreux accidents surviennent à cause du phénomène de mode qui les
entoure, et du manque de conseils et d’encadrement qui accompagne leur vente. L’uti-
lisation abusive et excessive des HE attribue à cette dernière des effets toxiques. Par
conséquent il faut agir avec grande précaution et respecter ces quelques règles de
base :

 Ne jamais appliquer une HE pure sur la peau et surtout sur les muqueuses ;

4
 L’HE doit être très fortement diluée dans un support comme une huile végétale ;
 Certaines HE peuvent être irritantes ;
 Eviter de s’exposer au soleil après application d’une HE, car certaines HE (surtout
celles des citrus) sont photo sensibilisantes (augmentation de la sensibilité aux UV)
ou peuvent provoquer l’apparition des taches pigmentées disgracieuses sur a peau ;
 En cosmétologie aromatique, on utilise entre 0,5% et 2% d’HE pour le visage, 2%
et 5% pour le corps et jusqu’à 10% pour les soins bien localisés [8].

II.2.4 Propriétés biologiques et physiologiques des HE


II.2.4.1 Propriétés biologiques
Les HE sont reconnues pour leurs propriétés thérapeutiques, elles agissent de manière
remarquable dans la plupart des domaines de la santé et de la maladie. Ce sont des
substances douées d’activités pharmacologiques beaucoup plus importantes que la
matière végétale fraiche. Une des propriétés les plus connues des HE est sa propriété
antiseptique. Les HE offrent une véritable alternative contre les germes résistants aux
antibiotiques. En effet, elles sont réputées efficaces en phytothérapie notamment
contre les maladies infectieuses d’origine bactérienne telles que les bactéries endoca-
laires et contre les dermatophytes au niveau de la microflore vaginale. De plus, elles
sont connues pour leurs propriétés cytotoxique, désodorisante, anti-inflammatoire,
antalgique, analgésique, antispasmodique, relaxante, apaisante, tonifiante, antibacté-
rienne, antifongique, antivirale, insecticide, acaricide etc…
Par ailleurs, les HE pourraient être également très efficaces en tant qu’additif alimen-
taire pour la protection contre les champignons phytopathogènes et les micro-orga-
nismes qui envahissent les denrées alimentaires. [9], [10].

II.2.4.2 Propriétés physiologiques


Beaucoup de plantes produisent des HE en tant que métabolites secondaires. Leur rôle
exact dans le processus reste mal connu. Les HE peuvent avoir plusieurs effets « béné-
fiques » pour la plante tels que repousser ou au contraire attirer les insectes pour favo-
riser la pollinisation, Comme source énergétique facilitant certaines réactions chi-
miques de la germination des graines par protection contre la flore microbienne infec-
tieuse, action répulsive sur les prédateurs par gouts et effets défavorables. [9], [10].

II.2.5 Conservation des HE


Les HE sont volatiles et généralement très sensibles au phénomène d’oxydation. Ces
phénomènes d’altération (oxydation) modifient fortement la composition chimique des
HE.
La conservation des HE est difficile, ceci est dûe à l’instabilité de leurs molécules. De
ce fait, les possibilités de dégradation sont nombreuses. Il est possible de limiter
5
celles-ci en utilisant des flacons de faible volume en aluminium et en acier inoxydable
ou en en verre brun, stockées à basse température ou conservées sous atmosphère
d’azote [11], [10].

II.3 Séchage de la matière végétale


II.3.1 Définition
Le séchage est un procède qui sépare un liquide d’un solide, d’un semi-solide voire
d’un liquide par évaporation.
Cette opération est endothermique et nécessite donc l’apport de l’énergie [12] [5].
La spécificité du séchage réside dans la réduction du niveau global d’humidité à tra-
vers l’évaporation [1].

II.3.2 Intérêt du séchage


Le séchage est employé pour multiples buts tels que :

 Augmenter la durée de conservation des produits ;


 Stabiliser les produits agricoles et les coproduits industriels ;
 Produire des ingrédients ou des additifs pour une seconde transformation, égale-
ment appelée produit alimentaire intermédiaire (PAI) (des légumes pour les po-
tages ; des oignons pour la charcuterie ; des fruits pour la pâtisserie ; des épaissis-
sants aromes colorants) ;
 Réduction du poids et du volume ce qui facilite l’expédition [1].

II.3.3 Différents modes de séchage


Selon les voies d’élimination d’eau, on distingue deux modes de séchages [12].
 Le séchage par voie mécanique
L’élimination de l’eau par voie mécanique se fait par centrifugation, filtration, ultrafil-
tration, égouttage, essorage, pressage et l’osmose inverse. Ce mode de séchage permet
l’économie d’énergie et respecte l’intégrité du produit.
 Le séchage par voie thermique :
L’élimination d’eau se fait par ébullition et entrainement d’eau sous forme de vapeur
et lyophilisation.

N.B: le séchage par voie thermique peut se réaliser par différentes techniques :
 A l’air libre (action du vent, du soleil, et de l’air) ;

6
 Séchage force par circulation permanente d’air sec ou réchauffement de l’air de
manière artificielle (Onde infrarouge ou tout autre type de chauffage) [12]

II.3.3.1 Principe du séchage par voie thermique


Le séchage par voie thermique implique deux (02) types de transferts :
 le transfert d’énergie thermique de l’environnement vers le liquide à évaporer ;
 le transfert de masse de l’intérieur du solide vers la surface, puis le passage en
phase gazeuse [12].

II.3.4 Appareils du séchage


Il existe un grand nombre d’appareils du séchage qui sont classés en fonction du mode
de transfère de chaleur. On distingue :
 Four à air chaud ;
 Sécheur à plateau ;
 Sécheur à tunnel ;
 Sécheur rotatif ;
 Sécheur à atomiseur [1].

II.4 Extraction des HE


II.4.1 Techniques d’extraction des huiles essentielles
Il existe plusieurs méthodes pour extraire les HE. Les principales sont basées sur l’en-
trainement à la vapeur, l’expression, la solubilité et la volatilité. Le choix de la mé-
thode la mieux adaptée se fait en fonction de la nature de la matière végétale à traiter,
des caractéristiques physicochimiques de l’essence à extraire, de l’usage de l’extrait et
l’arôme de départ au cours de l’extraction [10] [3].

II.4.1.1 Hydrodistillation
Le principe de l’hydro diffusion est celui de la distillation des mélanges binaires non
miscibles. Elle consiste à immerger la biomasse végétale dans un alambic rempli
d’eau, l’on porte ensuite à ébullition. La vapeur d’eau et l’essence libérée par le maté-
riel végétal forment un mélange non miscible. Les composants d’un tel mélange se
comportent comme si chacun était tout seul à la température du mélange, c’est-à-dire
que la pression partielle de la vapeur d’un composant est égale à la pression de vapeur
du corps pur. Cette méthode est simple dans son principe et ne nécessite pas un appa-
reillage couteux. Cependant à cause de l’eau, de l’acidité, de la température du milieu,
il peut se produire des réactions d’hydrolyse, de réarrangement, d’oxydation, d’isomé-
risation etc. qui peuvent très sensiblement conduire à une dénaturation.

7
II.4.1.2 Entrainement à la vapeur sèche
Pour éviter certains phénomènes d’hydrolyse sur les composés de l’HE ou des réac-
tions chimiques pouvant altérer les résultats, le procédé de l’entrainement à la vapeur
sèche a été mis au point. La masse végétale repose sur une grille vers laquelle la va-
peur sèche est pulsée. Les cellules se distendent et les particules d’huile se libèrent.
Ces dernières sont alors vaporisées et condensées dans un serpentin réfrigéré. La récu-
pération de l’HE est la même que dans le cas de l’hydrodistillation

II.4.1.3 Expression à froid


La méthode consiste à presser le matériel végétal a froid pour obtenir l’HE elle est
utilisée surtout pour les agrumes (citron, orange…)

II.4.1.4 Extraction par CO2 supercritique


La technique se base sur la solubilité des constituants dans le CO 2 et de son état phy-
sique. Grace à cette propriété, il permet l’extraction dans le domaine supercritique et la
séparation dans le domaine gazeux. Le CO2 est liquéfié par refroidissement et compri-
mé à la pression d’extraction choisie, ensuite il est injecté dans l’extracteur contenant
le matériel végétal ; après le liquide se détend pour se convertir à l’état gazeux pour
être conduit vers un séparateur où il sera séparé en extrait et en solvant.

Il existe d’autres méthodes telles que :


 L’expression des agrumes ;
 L’enfleurage ;
 La percolation ;
 La macération ;
 Le procédé par épuisement ;
 Extraction au solvant volatil ;
 Extraction assistée par micro-onde ;
 Hydrodistillation sous pression ;
 Le système de thermo pompage ;
 Turbo distillation ;
 L’hydrodistillation assistée par ultrasons.

II.5 Cymbopogon citratus

8
De noms communs citronnelle et verveine des indes, Cymbopogon citratus est une
espèce de plantes herbacées tropicales de la famille des poacées (graminées), cultivé
pour ses tiges et feuilles aux qualités aromatiques (à gout de citron). Elle contient du
citronellol et entre dans la composition de l’HE de citronnelle de même que d’autres
espèces du genre Cymbopogon notamment Cymbopogon nardus [13].

II.5.1 Origine
Le genre Cymbopogon compte plus de 55 espèces dont l’espèce la plus répandue est
Cymbopogon citratus originaire de l’inde. La citronnelle est très cultivée dans les
zones tropicales et subtropicales notamment en Asie, en Amérique centrale, en Amé-
rique du sud ainsi qu’en Afrique [14]

II.5.2 Classification botanique


La place de Cymbopogon dans la classification des végétaux est présentée dans le ta-
bleau 1 ci-dessous

Tableau I : classification de Cymbopogon citratus

Rang Nom scientifique Num nom

Classe Equiseptopsida 14950

Famille Poaceae 14455

Genre Cymbopogon 13773

Espèce Cymbopogon citratus 3192

Place du taxon dans la classification APG III, source [15]

II.4.2 Description botanique


La figure 1 nous présente la plante de Cymbopogon citratus.

9
Figure 1 : Cymbopogon citratus source : [13]
La citronnelle est une plante dense haute de 1 m environ pouvant occuper au sol une
carre de 50* 50 cm.

II.5.3.1 Feuillage
Le feuillage de la citronnelle est vert persistant coriace et même tranchant rependant
une forte odeur de citron quand on le froisse. La base des tiges foliaires est blanche
renflée et charnue. [16]
II.5.3.2 Floraison
Pas de floraison, l’authentique citronnelle est stérile. Toutes les graines que l’on trouve
sur le marché ne sont pas les graines de Cymbopogon citratus [16].
II.5.1 Utilisation
Grace à son odeur et ses multiples propriétés, la citronnelle est utilisée pour différents
usages et dans plusieurs domaines comme :
 En gastronomie : la base des tiges et les feuilles fraiches ou séchées sont utili-
sées pour aromatiser les recettes et les thés [13] ;
 En médecine traditionnelle : la citronnelle est couramment utilisée dans la
médecine traditionnelle pour le traitement des troubles nerveux, gastros intesti-
naux, et comme antispasmodique, analgésique, antiinflammatoire, antipyré-
tique, diurétique et sédatif. Elle est largement appliquée dans la médecine tra-
ditionnelle en infusion ou décoction pour traiter les troubles nerveux [8].

II.5.2 Techniques de cultures


II.5.5.1 Exigences écologiques
10
II.5.5.1.1 Sol
Les espèces du genre Cymbopogon sont largement adaptées à une gamme des sols et
se développent bien sur des terres grasses d’argile avec une gamme de PH de 5,0 à 8,4
et de bon drainage. Sur le sol alcalin la teneur en citral de l’HE de Cymbopogon citra-
tus est élevée. La culture de Cymbopogon citratus peut se faire sur des sols de nature
variée mais les rendements sont toujours meilleurs sur des sols sablonneux avec une
bonne teneur en limon. [4]

II.5.5.1.2 Conditions climatiques


Le genre Cymbopogon préfère des climats tropicaux et subtropicaux. Il se développe
bien à une gamme de température de 10 à 35°C, et a besoin d’un bon ensoleillement
d’au moins quatre heures par jour pour le bon développement et la production de l’HE.
Il est très sensible au temps froid et ne peut résister au gel. On le rencontre aussi dans
les zones tropicales humides et sèches que dans les régions subtropicales sèches. Les
précipitations favorables pour sa bonne croissance sur terre ferme s’étendent de 700 à
3000 millimètres uniformément repartis toute l’année. Dans les secteurs ou les précipi-
tations sont moins, il peut être développé avec irrigation supplémentaire. [4]

II.5.5.1 Mise en place de la culture


II.5.5.2.1 Préparation du terrain
La préparation du sol avant la plantation de la citronnelle est semblable à celle de la
culture maraichère. Apres un labour au début de la saison de pluie, le sol doit être
meuble, aéré et travaillé sur 15cm de profondeur environ. La plantation peut être mé-
canisée ou pas, il est possible de creuser les sillons qui permettront de faciliter le repi-
quage à des écarts constants [4].
II.5.5.2.2 Mode de multiplication
La citronnelle se multiplie uniquement par division des touffes. Cette opération peut se
faire de mai à aout sans danger pour la plante [7].
II.5.5.2.3 Repiquage
La citronnelle est généralement repiquée aux écartements de 0,45*0,45m. Par ailleurs
il est recommandé de réaliser des sillons assez élevés pour minimiser les problèmes de
pourritures qui peuvent être provoqués par l’eau d’irrigation [4].
II.5.5.2.4 Entretien
Les travaux d’entretien consistent à empêcher l’envahissement des plantations par la
végétation secondaire (désherbage au besoin). Le désherbage est réalisé pour limiter la
concurrence avec les adventices, mais aussi pour faciliter le passage entre les plantes
pour les opérations de récolte qui s’effectuent tous les deux ou trois mois. Ces travaux
d’entretien sont répétés au moins 4 ou 5 fois par an, pour les plantations petites a
moyennes. Il est bien conseillé de faire des sarclo-binages en fonction du niveau d’en-

11
herbement. Le binage est une méthode qui permet d’ameublir le sol afin d’assurer une
bonne infiltration d’eau de pluie ou lors de l’irrigation [4].

II.5.5.2.5 Fertilisation
Elle est rarement pratiquée. Mais selon Van Damme; lorsqu’une culture est établie elle
peut rester productive pendant 10 à 15 années. Ainsi, pour maintenir une bonne pro-
duction, une fertilisation régulière et suffisante est nécessaire. La fumure doit apporter
les trois éléments majeurs que sont l’azote, le phosphore et le potassium. Selon Beech
de grandes applications d’azote sont nécessaires pour obtenir de grande production des
feuilles et d’HE. Cet apporte doit être fractionné au cours de l’année pour une plus
grande efficacité. Avec une densité de 20000 plants/ha, il faut deux applications
d’azote par an soit 614 et 418kg de N/ha [4].

II.5.5.2.6 Ennemis de la culture


Dans le sud-Est asiatique les espèces du genre Cymbopogon sont souvent infectées par
le Chilotrea appelé « chenille tractrice » de couleur blanche avec une tête noire et des
taches noires sur le corps. On le retrouve habituellement au fond de la tige. Le premier
symptôme de l’attaque est le séchage en hausse de la feuille centrale, avec une réduc-
tion significative du rendement en biomasse. En Floride, on a observé que Cymbopo-
gon citratus a été infecté par Helminthosporium oeellum et H. rostratum. Etant consi-
dérés comme saprophytes sur la citronnelle, il n’y a pas lieu d’envisager des traite-
ments. Le sol doit être exempt des germes de certains champignons tels que Fusaruim
et Vertiellium [4].
II.5.5.3 Récolte et rendement

La première récolte peut avoir lieu de 6 à 9 mois voire même 12 mois après repiquage
des éclats. La plantation peut alors être récoltée fréquemment pendant la croissance
active à la saison de pluie, voire une fois chaque mois. Le coupage fréquent stimule la
croissance [4].

Le rendement en HE diminue si on permet à la plante de se développer de façon trop


importante. La récolte doit être tôt le matin, s’il ne pleut pas, et si la pluie ne laisse
pas une rosée lourde à évaporer afin d’éviter la perte de couleur au cours d’une chaude
journée [4].

Les plantes sont récoltées mécaniquement ou à la main. Elles doivent être coupées à
10 ou 15 cm au-dessus du niveau du sol. Eviter de couper trop bas car il retardera la
recroissance. La quantité d’huile est optimale dans les parties supérieures de la plante.
Si elle est coupée trop bas, le rendement en HE diminue et sur au moins trois récoltes
[4].

Le rendement de la première année va être très faible, d’environ 1,5 t/ha, mais il va
progressivement augmenter pour arriver entre la deuxième, la troisième et la quatrième

12
année à son potentiel optimal maximal. Il n’est donc pas recommandé de maintenir
une plantation au-delà de 4 ans [4].

II.6 Huile essentielle de Cymbopogon Citratus

II.6.1 Propriété biologique de l’HE du Cymbopogon citratus


L’HE de Cymbopogon citratus a un effet anti parasitaire. En effet, elle est efficace
contre la leishmaniose qui provoque la mortalité considérable dans le monde entier,
affectant plus de 12 millions de personnes. A une concentration de 1,1 µg.cm 2, cette
huile induit 100% d’inhibition sur l’Anophèles gambiae. D’autres études ont montré
l’activité insecticide de cette huile et antimalarile in vivo. Cette huile est aussi antimi-
crobienne et antiinflammatoire, elle est également antiproliférative sur trois formes
évolutives de Trypanosoma cruzi [17].

13
III. MATERIELS ET METHODES

III.1 Matériels
III.1.1 Matériel végétal
Les feuilles de Cymbopogon citratus utilisées dans le cadre de notre étude ont été ré-
coltées au campus rural de loukoko (CRL) dans les plateaux des cataractes, dans le
département du Pool dans le district de Louingui. Nos travaux d’expérimentation ont
été réalisés dans le laboratoire de chimie biologie de l’Ecole Supérieure de Technolo-
gie des Cataractes (ESTC).

Figure 2 : feuilles fraiches de Cymbopogon citratus

III.1.2 Matériel de séchage


Le matériel suivant a servi à notre étude :
o sacs plastiques pour le séchage de la matière végétale à l’ombre
o étuve non ventilée de marque NEMMRET

14
Figure 3b : Etuve non ventilée ouverte Figure 3b : Etuve non ventilée fermée

III.1.3 Matériel de l’extraction


Pour l’extraction des HE, un distillateur de type Clevenger a été utilisé. Après prélève-
ment du distillat et séparation par décantation, l’huile est ensuite mise à l’étuve afin
d’éliminer les traces d’eau.

Figure 4 : distillateur de type Clevenger

Le tableau ci-dessous présente le matériel utilisé lors de notre étude.

15
Tableau II : Le matériel utilisé pour le séchage et l’extraction des feuilles de Cymbo-
pogon citratus
Matériel Utilisation

Balance à pression de marque CONSTANT Peser la matière végétale et l’huile obtenue


après extraction
Ciseaux Découper en 6cm les feuilles de Cymbopo-
gon citratus (pour le séchage et l’extrac-
tion)
Etuve non ventile de marque NEMMRET -Réaliser le séchage des feuilles du Cymbo-
pogon citratus
-Eliminer les traces d’eau contenue dans
l’huile après décantation
Sac blanc en plastique Etaler les feuilles du Cymbopogon citratus
pour le séchage a l’ombre
Mixeur de type Hoffmans Electric Broyer la matière végétale pour l’extraction
de l’HE
Distillateur de type CLEVENGER Extraction de l’HE

Flacon en verre Pour contenir l’huile extraite

Les produits chimiques utilisés pour notre étude sont dans le tableau ci-dessous

Tableau III : produits chimiques utilisés au laboratoire


Produits Utilisation
Eau distillée Pour le nettoyer des flacons et la verrerie
Alcool éthanol Pour désinfecter
Ether diéthylique COOPER Pour séparer l’huile et l’eau

II.2 Méthodologie
III.2.1 Séchage des feuilles de Cymbopogon citratus
Deux modes de séchages ont été testés : le séchage à l’ombre et le séchage à l’étuve

16
III.2.1.1 Séchage à l’ombre
Le séchage à l’ombre a été réalisé sur trois échantillons des feuilles entières de Cym-
bopogon citratus. Le matériel végétal a été étalé à l’ombre sur un sac plastique. La
matière végétale a été pesée toutes les 24 heures jusqu’à obtention de la masse
constante.

III.2.1.2 Séchage à l’étuve


Trois (03) températures (70, 90 et 105°) ont été testées sur la cinétique de séchage à
l’étuve. Pour chaque température, 3 échantillons ont été utilisés. Au total neuf (09)
échantillons ont servi pour tester les trois niveaux de températures. Après avoir été
pesé, les échantillons ont été mis à l’étuve préalablement chauffé à la température sou-
haitée. La masse de la matière a été pesée toutes les 15minutes pendant 3 heures.

III.2.2 Extraction de l’HE des feuilles de Cymbopogon citratus


L’huile essentielle a été extraite par hydrodistillation.
L’eau (1L) et les feuilles (50g) sont introduites dans le ballon, et le tout est porté à
ébullition. La vapeur chargée d’huile essentielle circule dans le tube où elle sera
condensée dans le réfrigérant en verre.
La matière végétale soumise à l’extraction a subi deux (02) types de prétraitements :
 les feuilles découpées à 6 cm de longueur
 les feuilles broyées dans un mixeur
Quel que soit le type de prétraitement de la matière, le distillat a été recueilli après
toutes les 15 minutes pendant 3 heures.
Avec une ampoule à décanter, on recueille le distillat formé de 2 phases : l’huile es -
sentielle et eau.
Après la décantation, l’huile essentielle est obtenue par simple séparation des deux
phases, puis mise à l’étuve à 105°C pendant 24h pour éliminer les traces d’eau.

17
Figure 5 : Mixeur électrique de type Hoffmans

III.2.3 Détermination du taux d’humidité extraite et de la vitesse d’extraction


d’eau dans la matière
Le taux d’humidité extraite(Hext) est calculé par la formule :
Hext = [(M1-M2)/M1]100
Avec M1 : la masse de la matière à l’instant 1
M2 : la masse de la matière à l’instant 2

La vitesse d’extraction d’eau dans la matière est calculée par la relation :


Vext= (M1-M2)/ (t2-t1)

III.2.4 Détermination du rendement en HE obtenu lors de l’extraction


Le rendement en HE exprime le pourcentage d’HE recueillie par gramme de matière
sèche.
Pour la déterminer, nous avons pesé à l’aide d’une balance l’huile extraite (M HE) et la
matière sèche (MS) soumise à l’extraction.
La teneur en HE (THE), est donnée par la relation ci-dessous :

18
THE= (MHE/MS) X100

III.2.5 Traitement des données


Les données recueillies lors de cette étude ont été traitées à l’aide de la statistique des-
criptive, qui a permis de calculer les pourcentages, les rendements et leurs cumuls. Les
graphes qui ont été construits en utilisant le logiciel Excel 2016.

III.2.6 Démarche appliquée lors de notre étude

Figure 6 : diagramme du séchage et d’obtention d’HE des feuilles de Cymbopogon ci-


tratus

19
IV. RESULTATS ET INTERPRETATIONS

IV.1 Optimisation de la durée du séchage des feuilles de Cymbopogon ci-


tratus
IV.1.1 Variation de la masse en fonction du temps
IV.1.1.1 Séchage à l’ombre
L’évolution de la masse des feuilles de Cymbopogon citratus en fonction du temps
lors du séchage à l’ombre est représentée par la figure 7.

25.00

20.00

15.00
masse (g)

10.00

5.00

0.00
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Temps (j)

Figure 7 : Evolution de la masse des feuilles de Cymbopogon

La courbe ci-dessus décrit l’évolution de la masse des feuilles de Cymbopogon citratus


en fonction du temps pendant le séchage à l’ombre.
On peut donc noter une diminution rapide de la masse de la matière dès le 1 er jour du
séchage, caractérisée par une élimination d’eau dans la matière d’environ 49% d’eau
extraite, avec une vitesse d’élimination d’eau de 10,66 g/j, suivie d’une légère diminu-
tion allant du 2e au 3e jour soit 10% et 39% d’eau éliminée dans la matière, avec la
vitesse de 1,12g/j pour le 2e jour et 3,79g/j le 3e jour, puis une augmentation de la
masse au 4e jour, cela s’explique par des modifications de température intervenues lors
du séchage (augmentation de l’hygrométrie causée par la pluie, ce qui a provoqué une
absorption de l’eau par les feuilles), avant de commencer à se stabiliser à partir du 5 e
jour avec une vitesse d’élimination d’eau de 0,25g/j.

20
On peut donc estimer la durée du séchage des feuilles de Cymbopogon citratus a envi-
ron 5 jours car c’est à partir du 5e jour qu’on commence à obtenir une masse constante.

IV.1.1.2 Séchage à l’étuve


La figure 8 représente L’évolution de la masse des feuilles de Cymbopogon citratus
lors du séchage à l’étuve aux différentes températures (70°C ; 90°C ; 105°C) en fonc-
tion du temps.

16
70°C
14 90°C
12 105°C
10
8
mt

6
4
2
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
t(min)

Figure 8: cinétique de séchage à l’étuve des feuilles de Cymbopogon citratus

Les courbes ci-dessus illustrées présentent l’évolution de la masse des feuilles lors du
séchage à l’étuve à différentes températures. On constate que, quelle que soit la tempé-
rature, le séchage se fait en deux phases, la première qui est caractérisée par une dimi-
nution rapide de la masse de la matière ce qui s’explique par une évaporation rapide de
l’eau dans la matière puis, une deuxième phase caractérisée par une diminution pro-
gressive de la masse voire même une stabilisation de celle-ci.
A 105°C le séchage à l’étuve est plus rapide par rapport aux deux autres (02) tempéra-
tures, la stabilisation de la masse intervient plus tôt à partir de la 90 ème minute alors que
pour les deux (02) autres températures, on a une stabilité à partir de 120 minutes pour
90°C et 150 minutes pour 70°C.

21
IV.2 Optimisation de la durée de l’extraction de l’HE de Cymbopogon ci-
tratus
IV.2.1 Evolution du rendement d’extraction en fonction du temps
IV.2.2.1 Extraction de l’HE avec les feuilles coupées
La figure 9 présente le rendement d’extraction de l’HE des feuilles de Cymbopogon ci-
tratus coupées en 6 cm.

0.8
0.7
0.6
0.5
R(%)

0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

t(min)

Figure 9 : rendement d’extraction de l’HE avec les feuilles coupées de


Cymbopogon citratus
Légende : R= rendement de l’extraction (%)
t= temps en minute
Cette courbe du rendement en fonction du temps est caractérisée par une augmentation
rapide de la vitesse d’extraction du soluté au cours des 45 premières minutes avant de
se stabiliser jusqu’à la 120ème minute. La stabilisation de la courbe correspond à une
optimisation en HE de la matière.

IV.2.2.2 Extraction d’HE avec les feuilles broyées


La figure 11 représente le rendement de l’HE obtenu lors de l’extraction d’HE avec
les feuilles de broyées

22
0.3

0.25

0.2

0.15
R(%)
0.1

0.05

0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

t(min)

Figure 11 : rendement d’extraction des feuilles broyées de Cymbo-


pogon citratus

Le rendement obtenu lors de l’extraction de l’HE avec les feuilles broyées est repré-
senté par la figure 9. On constate que cette courbe est divisée en deux (02) phases, la
première qui est une phase de production d’HE jusqu’à la 60eme minute c’est-à-dire
pendant cette phase l’extraction se fait à une vitesse rapide. Après la 60 ème minute on
observe une seconde phase constante de la courbe ce qui signifie que la totalité de
l’huile extractible est extraite.

V. CONCLUSION ET PERSPECTIVES

23
Au regard des travaux menés lors de notre étude, nous pouvons donc estimer la durée
optimale du séchage à l’ombre des feuilles de Cymbopogon citratus à 5 jours, car c’est
le 5e jour qu’on obtient la stabilisation de la masse de la matière végétale.
L’étude a aussi permis de déterminer la durée optimale du séchage des feuilles de
Cymbopogon citratus à l’étuve. Soit 90 minutes (1h30) pour 105°C, 120minutes
(2heures) pour 90°C et 150 minutes (2h30min) pour 70°C, aller au-delà n’en serait que
superflu. Il sied aussi de signaler que, plus la température du séchage est élevée, plus
le séchage est rapide.
Quant à l’extraction de l’HE des feuilles de Cymbopogon citratus, pour les deux cas
c'est-à-dire l’extraction avec les feuilles découpées ou broyées, les expériences ont
montré que la durée optimale de l’extraction de l’huile extractible dans les feuilles est
d’environ 45 minutes voire 1h.

Pour la suite de cette étude, nous envisageons donc :


 Etudier l’influence du mode de séchage sur le rendement en HE ;
 Etudier l’impact des opérations culturales sur la production de l’huile es-
sentielle (rendement, composition chimique) au stade pilote ;
 Modéliser l’extraction d’huile essentielle de Cymbopogon citratus suivant
trois facteurs (l’état de division des feuilles, le volume d’eau et la durée de
l’extraction).

REFERENCES BIBLIOGRAPHIE

24
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ractes. Thèse de doctorat, sciences naturelles de l’ingénieure ; chimie et technologie
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moire d’ingénieur, Ecole Normale Supérieure et Polytechnique, Université Marien
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consulte le 08-09-2021

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blastonis. Sciences agricoles. Université Blaise Pascal-Clermont-Ferrand II ; Universi-
té Ouaga 1 Professeur Joseph Ki-Zerbo (Ouagadougou, Burkina Faso), 141p.

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