Mémoire TFC Connaissance Attitude Et Pratique Du Personnel Soignant Sur Les Inf

Vous aimerez peut-être aussi

Télécharger au format doc, pdf ou txt
Télécharger au format doc, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 20

1

INTRODUCTION

1.PRÉSENTATION DU SUJET
Les infections nosocomiales constituent un sujet de perception pour le secteur de la santé publique.

Les infections nosocomiales ou infections associé aux soins, sont les résultats fréquent des soins non sécurisé, la
survenue des infections nosocomiales entraîne dans les pays en développement des séjours prolongés a l'hôpital
(2--5J) des frais excédentaire, des reustances élevés de micro-organismes aux antibactérienne et des taux des
mortalité élevé.

L'hôpital est le symbole de systèmes de santé ; le lieu de grands découvert médicaux, des progrès et de triomphe
de l'homme, lieu de soins mais aussi un environnement propice à la propagation des infections,ces infections
acquis à l'hôpital pendant le traitement, dans ce cas elle dite << nosocomiale >>

L'infection nosocomiale englobant tout événement infectieux en rapport plus ou moin proche avec un processus,
une structure, une démarche de soins dans un sens très large.

Ces infections constituent un problème majeur de la santé publique, parce qu'elle peuvent affecter entre 9--37%
des patients admis dans les unités de soins intensifs.

Les déterminants de ces risques infectieux associé aux soins dans les pays en développement sont entre autres, le
manque d'infrastructures, des équipements insuffisants, des conditions d'hygiène inadéquate, le non application
de protocole, l'utilisation inadéquate des antibiotiques, le non respect de l'hygiène et l'insuffisance de
connaissances de professionnels de santé qui pourrait trouver son origine dans le manque de formation initiale.

En conséquent la place des professionnels de santé dans le processus de sécurité des patients reste méconnues,
ce travail a pour objectif d'analyser les connaissances, les attitudes des professionnels soignant sur le
management du risque infectieux, ainsi que leurs niveaux d'applications d'hygiène de moins et de mesures
barrière pour la sécurité des patients.

a cet effet nous pouvons ressortir ce sujet a ce mémoire << Connaissances, attitude et pratique du personnel
soignant sur le management des infections nosocomiales >>

2 CHOIX ET INTERET DU SUJET

2-1 CHOIX DU SUJET

Le choix de notre sujet est celui d'une passion et un désir scientifique qui nous anime, le choix de ce thème de
recherche scientifique repose sur le faite que ; les infections nosocomiales sont les résultats de fréquent des soins
2
non sécurisée et leurs survenue entraîne dans le pays en développement des séjours prolongés des patients a
l'hôpital.

Ces infections acquis à l'hôpital constitue un problème majeur de santé des individus, étant donné qu'il nous ai
demandé de rédiger le travail scientifique à la fin de notre cycle, nous avons donc choisir notre sujet dans les
mesures d'analyser les connaissances, attitudes et les niveaux d'applications des professionnels de santé sur le
management des infections nosocomiales ainsi que les notions qu'il faut avoir pour prévenir les risques infectieux
dans les hôpitaux.

2-2 INTERET DU SUJET

Selon le dictionnaire << L'intérêt c'est la qualité de certaines choses qui les rends propres à captivé l'intention >>
l'intérêt de notre travail se présente en trois parties :

a. intérêt personnel
Ce travail ne pas seulement un couronnement pour terminer nos études afin d'obtenir un titre académiques,
mais aussi, il nous aidera à avoir les connaissances, les attitudes ainsi que les niveaux d'applications qu'il pour un
professionnel soignant afin de prévenir le risque infectieux dans les hôpitaux, ce travail est un outil qui nous
permettra d'avoir une bonne formation dans la vie future.

b. intérêt social
Sur le plan social ce travail est une grande utilité et surtout pour les professionnels soignants, ainsi que les futurs
personnels de santé, parceque ce travail leurs permettra d'avoir les notions nécessaire pour prévenir les risques
infectieux avant, pendant et après les soins.

c. Intérêt scientifique
Nous pensons que les résultats de ce recherche scientifique pourra aider à la connaissance les professionnels de
santé et leurs offrir les notions nécessaire pour prévenir les risques infectieux pendant les soins ; aussi aux futurs
personnels soignants qui liront ce travail auront des éléments qui enrichira leurs recherches.
3

3. REVUE DE LA LITTÉRATURE

La revue de la littératureedt définit comme un dépouillement bibliographique signalétique dans le domaine d'une
étude.

Après la lecture des ouvrages de nos précéder, nous avons eu à constaté que notre étude rejoignit leurs
préoccupations par notre manière d'analyser. De ce fait les écrits des auteurs suivants ont pu retenir notre
attention.

Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes proposé de parcourir quelques ouvrages dans le domaine de la
science infirmiers.

La prévision des concepts de notre étude est une étape indispensable. C'est ainsi qu'avant d'aborder le cadre de
référence de notre étude, nous avons fait revue de littérature sur le problème des infections nosocomiales. Ce la
nous a amené à explorer des ouvrages, des articles de revues, des mémoires, des thèses, et des sites internet qui
ont abordé la question des infections nosocomiales. Ainsi la restitution de cette revue de littérature est bâtie
autour des points ci-après :

- Définitions des concepts clés ;

- Généralités sur les infections nosocomiales ;

- Résumé critiques des études sur les connaissances, attitudes et pratique des soignants sur les infections
nosocomiales,;

- Considération théoriques.

4. PROBLÉMATIQUE
Par leur ampleur et leurs conséquences, les infections nosocomiales constituent l'un des premiers risques pour la
santé et un défi a relever par les systèmes de santé à l'échelle mondiale. Les infections nosocomiales constituent
de ce fait un problème de sécu pour les patients, plusieurs facteurs ont été identifiés comme étant à l'origine des
IN facteurs sont notamment liés au système de santé, à l'organisation des soins, aux professionnels de soins
4
réalisés, à l'environnement des soins ainsi qu'aux patients, s'agissant des procédés santé, leurs attitudes et
pratique ont été mises en cause dans la survenue des infections nosocomiales.

L'évaluation des connaissances, pratiques montre que des insuffisances subsistent quant à la mise œuvre des
procédures de soins et des principes prévention des infections. En effet, la négligence des mesures d'hygiène et
d'asepsie par les soignants figure parmi les difficultés les plus rapportées lors des évaluations de la qualité des
soins.

Aussi les agents de santé mettent en doute les procédures et moyens de prévention mis à leur disposition.

Notre stage pratique dans différents services nous a permis de constater que nombre des personnels de santé
produisent beaucoup de fautes d'asepsie et ignoraient les notions les plus élémentaires de l'hygiène hospitaliers.

4.1 BUT ET OBJECTIF.

Le but de notre étude était d'évaluer les connaissances, attitudes et le niveau de pratiques du personnel soignant
sur les infections nosocomiales et aussi contribué à élucider le phénomène de non- observance des mesures
d'hygiène et d'asepsie qui constitue un facteur de survenue des infections nosocomiales. Cela dans une
perspective de réductions de facteurs de risques, et assurer la sécurité des patients dans les structures de soins.
Pour cela, une prise de conscience du problème par les soignants et l'application des mesures de prévention sont
nécessaires.

L'objectif général de notre étude et de réduire les facteurs lié aux personnels soignants qui favorise la Survenue
des infections nosocomiales dans les hôpitaux.

De façon plus spécifique notre travail a pour but de :

~ Recueillir le vécu des personnels soignants relatif aux infections nosocomiales.

~ D'écrire les perceptions des personnels soignants sur les infections nosocomiales.

~ Appréhender l'influence de perceptions des personnels de santé dans la survenue des infections
nosocomiales.

4. 2 Questions de recherche

La question de recherche de notre étude était la suivante ; l'insuffisance de connaissances, les mauvaise
attitudes ainsi que les niveaux de pratiques des personnels de santé expliquent - elle l'a survenue des infections
nosocomiales ?

4.3 Proposition théorique

Pour répondre à cette interrogation, nous avons formulé les propositions théoriques suivantes :

- les niveaux de connaissances des personnels de santé détermine la qualité de soins ;

- les attitudes des personnels soignants influence - t- il l'a qualité de soins ;


5
- le niveaux d'application des mesures de prévention détermine la survenue des infections nosocomiales ;

La variable dépendante de notre étude est représenté par la survenue des infections nosocomiales et les
variables indépendantes par les connaissances, attitudes, ainsi que les niveaux d'application des personnels
soignants sur les infections nosocomiales, En effet les connaissances, les attitudes ainsi que les pratiques des
soignants joueraient in rôle dans la survenue des infections nosocomiales par l'intermédiaire de leurs expériences
et leurs perceptions .

5 . MÉTHODES ET TECHNIQUE

Tout travail scientifique nécessité essentiellement toujours un choix de méthodes et techniques


de recherche approprié pour arriver à sa réalisation. En outre, les méthodes donnent une voie
par laquelle une recherche doit suivre pour découvrir une vérité cachée d'une part et d'autre
part; les techniques proposent de moyens qu'on peut utiliser pour suivre cette voie .

5.1 Méthode

La méthode est une démarche rationnelle de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la


démonstration d'une vérités.

Nous avons réalisé une étude evaluative transversale descriptive à vissée analytique de type;
connaissance, attitude et pratique qui s'est déroulée du 15/03 au 15/06/2024 soit une période
se trois mois à l'hôpital général de la Gecamine sud qui est dans la zone de santé de kisanga dans
la province du haut-katanga.

Les enquêtes ont été réalisés dans 4 sévices de l'hôpital, ces services était :

La médecine interne, la chirurgie, la maternité ainsi que la pédiatrie.

Nous avons utilisé deux méthodes dans cette recherche scientifique à savoir :
5.1.1 La Méthodes transversale descriptive.

En science médicale la méthode transversale descriptive étudie la fréquence et la distribution des maladies et les
indications.

C'est une étude dans lequellle le chercheurs font des observations afin d'identité les tendances comme les
comportements qui est un facteur de risques pour la survenue d'une maladie .
6
5.1.2 La Méthode analytique.

La méthode analytique est une démarche raisonnée qui constitue une analyse dans un travail, il nous aidera à
bien analyser dans notre travail scientifique.

5. 2 Techniques

La technique est l'ensemble d'outil des moyens dont on se sert pour couvrir des étapes
d'opérations limitées .

Selon R. pierre & M. Grawitz , Les techniques sont des procédés opératoires rigoureux, biens
définis transmissibles, succeptibles d'être appliquées à nouveau dans les mêmes conditions
adaptés au genre des problèmes et de phénomènes en cause, en vue de bien suivre cette vois,
nous avons utilisé les moyens suivants :

5.2.1 Techniques d'interviews


Cette technique nous permettra d'aborder une série de thèmes en s'appuyant sur des questions bien préparés, la
technique d'interviews consiste à des entretiens au cours desquels le chercheur interrogé des personnes qui lui
fournissent des informations relatives à son sujet de recherche.

L'interview est une technique qui a pour but d'organiser un rapport de communication verbale entre deux
personnes, l'enquêteur et l'enquête afin de permettre à l'enquêteur de recueillir certained informations
concernant un cycle. Dans le cas de ce mémoire, elle nous a permis d'entretinir avec les personnes soignats sur le
management des infections nosocomiales.

5.2.2 Technique de documents.


La technique documentaire s'oriente vers une famille systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec
le domaine de recherche. Cette technique nous a permis de puiser les données et les informations contenues
dans les ouvrages, documents comptables et quelques archives de l'hôpital, les livres, les dictionnaires, les
articles, les thèses, les doctorats en sciences médicales, les site web etc... Qui ont été utile pour la réalisation de
ce travail.

5.2.3 Technique d'observation .


L'observation est un processus qui a comme fonction première de recueillir de l'information sur un objet en
fonction d'un objectif.
7
6. DÉLIMITATION DE SPACIO- TEMPORELLE

Nous delimitons notre sujet dans une dimension spacial et temporelle bien déterminé pour plus de précision, un
sujet de mémoire doit être délimité. Délimité un sujet de mémoire reviens tout simplement à circonscrire la
matière, l'espace et le temps afin d'éviter d'aborder les faits étudiés de façon imprécise ; car les faits connaissent
des transformations parfois approfondies pouvant modifier leurs caractéristiques au cours du temps.

Nous allons délimiter ce travail dans le temps et dans l'espace en vue de donner une bonne compréhension aux
lecteurs.

a. sur le plan temporel .

Notre travail couvre la période comprise entre 2023--2024 ,

b. sur le plan spacial

Nous avons fait nos recherches dans la ville de Lubumbashi ; dans la province du Haut-katanga .

7. PLAN ET SOMMAIRE DU TRAVAIL

Hormis l'introduction et la conclusion notre travail est subdivisé en trois chapitres qui sont :

CHAPITRE 1 : CADRE THÉORIQUE

CHAPITRE 2 : POPULATION, MILIEU, MÉTHODES ET TECHNIQUE.

CHAPITRE 3 : PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

8. DIFFICULTÉS RENCONTRÉ
Tout travail scientifique, rencontre toujours les difficultés dans sa réalisation, nous avons faits face aux plusieurs
difficultés dont nous ne citerons que quelques- unes qui sont :

- Insuffisance de temps.

- Le manque d'ouvrage dans la bibliothèque.

- Les moyens financiers.

- L'accès à l'internet qui est très coûteux .


8

CHAPITRE : 2 POPULATION, MILIEU MÉTHODES ET TECHNIQUES


9

CHAPITRE : 1 CADRE THÉORIQUE

1. DÉFINITION DE CONCEPTS DE BASE

il nous sera difficile de démontrer nos recherches sans toutefois définir les concepts clés,. c'est à ce titre que nous
les edefinissons l'un après l'autre.

1. CONNAISSANCE

La connaissance dans le domaine de la médecine est l'ensemble des savoirs sur maladie, leurs mécanismes
d'apparition et de développement, les traitements et l'interprétation des textes de laboratoire et d'imagerie,
nécessaire aux prises de décisions en santé.

Depuis là seconde moitié du XXem siècle, les connaissances médicales doivent être fondées sur des preuves
solides issues d'études cliniques et épidémiologique, en utilisant des méthodes valides et fiable . En France ,
l'évolution législatives, incarnée par la loi du 04 mars 2022 a introduit la notion de connaissances du personnel
soignant avérées en précisant que << Toute personne a .... le droit de recevoir les soins les plus appropriés et de
bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui garantissent la meilleure sécurité sanitaire au
regard des connaissances du personnel soignant, c'est à dire des connaissances vraie ( a une date donnée ).

2. ATTITUDE .

Par définition, l'attitude est l' << état d'esprit >> d'un sujet ou d'un groupe vis-à-vis d'un objet, d'une action, d'un
autre individu ou groupe. Elle ressort au savoir être de quelqu'un. C'est une prédisposition mentale à agir de
telles ou telles façon. Elle désigne surtout une attention et n'est donc pas directement observable.

Gordon Allport définit la notion d'attitude comme étant << un état mental et neuropsychologique de préparation
de l'action, organisé à la suite de l'expérience et qui concerne une influence dynamique sur le comportement de
l'individu vis-à-vis de tous les objets, de toute personne et de toute les situations qui s'y rapportent.

Dans le dictionnaire médical on définit l'attitude comme étant une tendance à agir d'une certaine façon dans une
situation déterminer ou a adapter telle manière de penser. Elle dépend de la personnaet des normes.

3. PRATIQUE

Une pratique est une façon de procéder dans la réalisation d'une action ou peut qualifier une action particulière.
10
La pratique en soins de santé c'est un ensemble des techniques mise en œuvre pour aider les personnes à sentir
bien dans leur corps en soignant leurs maux a l'aide de diverses techniques, manipulation et médicaments.

4. PERSONNEL SOIGNANT

Ce toute personne dont la profession de situe dans la branche des services de santé, où soite

Toute personne qui exerçant les soins dans un établissement de santé pour le bien-être des individus et être
attentif à prévenir les maladies.

5. MANAGEMENT

Le terme << management >> et dérivé d'un vieux mot français << management >> qui jusqu'au 19em siècle
signifiait avoir la responsabilité de quelques chose dont ont n'est le propriétaire.

Le terme moderne < management >est actuellement défini dans la langue française comme : conduire, dirigé

Le verbe manager est dans le dictionnaire français synonymes de: dirigé, gérer, organisé, maîtrisé, gouverné,
arrangé, manoeuvré.

Le management en soins infirmiers fait appel à des qualités inées personnelles, aussi bien qu'à un ensemble des
compétences managériales ainsi que des connaissances théoriques pour le bon fonctionnement de l'hôpital.

6. INFECTIONS

Une Infection est une invasion de l'organisme par un agent étranger, comme une bactérie ou un virus,
provoquent un état pathologique par lésions des cellules locales, libération des substances toxiques ou par
réaction intracellulaire germe- anticorps.

7. NOSOCOMIALE

Le terme nosocomial vient du grec << nosoconiose >> maladie produite par les poussières généralement
d'origine professionnelle. Suivant l'organe touché, il s'agit d'une pneumonie, de dermatocomiose , d'otoconiose
etc... Suivant la poussière en cause.

1. 2 CADRE THÉORIQUES

1.Définitions
Les infections nosocomiales sont les infections qui sont contracté dans un établissement de soins. Une Infection
est considéré comme telle lorsqu'elle était absente au moment de l'admission du patient. Lorsque l'état
11
infectieux du patient a l'admission est inconnu, l'infection est généralement considéré comme nosocomiale si elle
apparaît un délai de 48 heures d'hospitalisation. Ce délai est cependant assez artificiel et ne doit pas être
appliqué sans réflexion.

2. Moyens ou mécanismes de transmission de l'infection nosocomiale


Tout être vivant humain est exposé en permanence à des réservoirs de microbes qui proviennent du sol, de l'eu,
de l'air, des animaux, des autres hommes ou de lui même.... Dans la vie courante, nous échangeons en
permanence les micro organismes de nos flores commensales et dans l'immense majorité des cas il n'y a aucune
conséquence. Dans certains cas ces échanges se manifestent par une Infection. Quand a elle est acquise à
l'hôpital elle est dite << nosocomiale >>

Nous distinguons principalement 2 moyens ou mécanismes de transmission :

• transmission manuportée : la plus fréquente responsable de de 80% des infections nosocomiales. Une
enquête hospitalières ( 1990 ) a revete la présence de germes potentiellement pathogènes sur les mains de 31%
des médecins et 17% des infirmières. C'est type de transmission est généralement horizontale = transmission
croisée c'est à dire d'un individu à un autre ( d'un patient a un autre , du patient au soignant, du soignant au
patient.

• Transmission aéroporté : Transmission de germes microbiens par voie aérienne qui se transmet à partir
de l'air par des gouttelettes véhiculées par l'air flugge TBC, salive, sécrétions des voies aériennes supérieures
etenueme, toux .

3. Mode de transmission d'infection nosocomiale


Il existe deux grands modes de transmission d'infection nosocomiale, il s'agit de :

> Endogène --> auto Infection : Les facteurs sont lié à l'individu lui même, c'est à dire issues d'une
cause interne, par exemple lorsque le malade est d'une immunité déficitaire ou est contaminé par ses propres
germes, etc .... Dans ce cas , l'exclosion d'une Infection nosocomiale est d'abord favorisé par l'état du malade,
c'est l'auto Infection.

Le malade s'infecte avec ses propres germes, les << portes d'entrée >> étant les lésions des muqueuses, les
lésions cutanées ( plaies, brûlures, maladies de peau ) Les germes seront ceux de la peau, des muqueuses, des
trastus digestif, etc .

--La dessemination des germes du patient dans son environnement ( par exemple le lit ) l'utilisation de traitement
pouvant altérer l'immunocompétence ( corticostéroïdes immunosuppresseurs....)

-- L'admission de traitement sélectionnent certaines bactéries ( antibiothérapie à Spectre large ...)


12
-- Les patients immunodéprimés ( sida , aplasique ...) Sont les personnes les plus à risque du fait du défaut de
vigilance immunitaire de leurs organisme, développant ainsi des pathologies strictement endogène.

-- La réalisation d'actes invasifs nécessaire au traitement ! Sondage urinaire, pose d'un cathéter, ventilation
artificielle et intervention chirurgicale );

-- L'âge du patient ( sont particulièrement à risque : les personnes âgées, les nouveau- nés, en particulier les
prématurés, les polytraumatisé et les grands brûlés )

> Exogène --> L'hetero- Infection : Dans ce cas, le germe responsable de l'infection nosocomiale
provient d'un autre malade, la transmission étant le plus souvent manuportée, par le personnel soignant
intervenant auprès de plusieurs patients, dissémination ainsi les germes d'une personne à l'autre.

Des telles Infections sont dites << croisées >>. C'est le mode de contamination le plus fréquemment retrouvé lors
d'épidémie.

Cependant certains germes, comme celui de la tuberculose, sont transmis par voie aérienne ( aéroportée ) il peut
en outre arrivé plus rarement que les germes soient transmis par contact direct entre deux patients.

Les Xéno- Infection, ce mode de transmission est un peu a part, dans ce cas les ageants pathogènes sont transmis
par des personnes venant de l'extérieur ( personnes soignant, visiteurs, sous- traitants et présentant eux- même
une pathologie infectieuse, déclarévou en cours d'incubation. Ce mode de transmission n'est cependant pas à
négliger, cat il peut être dévastateur pour les patients particulièrement fragiles. Ainsi les professionnels de santé
sont de plus en plus encouragé à se faire vacciner contre la grippe et autres maladies contagieuse.

4. CAUSES DES INFECTIONS NOSOCOMIALES

Plusieurs causes sont à la base des infections hospitalières, il s'agit des suivantes :

~ Ageants infectieux

Les infections nosocomiales sont généralement dues à des bactéries commensales et saprophytes.

~ Les bactéries commensales : C'est à dire des germes qui ne peuvent vivre qu'au contact de notre
organisme. C'est bactéries sont souvent utiles au bon fonctionnement du corps humain. C'est Flore bactéries
résidant dans notre tube digestif ( staphylocoque doré, pseudomonas aeriginosa ...) Est dispensable a la digestion
toutefois, si pour une raison ou pour une autre lors d'une intervention chirurgicale, c'est germes sont déversé
dans la cavité abdominale, ils deviennent dangereux, pathogènes.

~ Les bactéries saprophytes : C'est à dire vivant dans l'environnement de l'homme ( l'eau, l'air, etc .) Et
pouvant le coloniser dans certaines conditions.
13
LES CAUSES LIÉES EN MILIEU bHOSPITALIÈRES

Le millieu hospitalier met en présence des individus sains et de nombreux patients présentant des pathologies
variés, infectieuses ou non. Chacun en se déplace dans les locaux, et en déplaçant du matériel dispersé des
germes qui peuvent notamment se retrouver nombreux sur les chaussures, poignée de porte, interrupteurs,
surface ( << fomite >> ) et dans l'air ... Faisant de l'environnement hospitalier un véritable , << pot- pourri >> des
germes ceux ci évoluent selon leurs capacités de résistances intrinsèque, et selon les désinfectants et
antiseptiqued utilisés pour le nettoyage et les soins, Face à ces produits et aux antibiotiques prescrits dans
l'établissement des microbes subissent une forte pression de sélection : seuls les plus résistants survivent .

Chaque patient hospitalisé arrive avec sa propre Flore bactérienne. Mais une fois en contact avec
l'environnement hospitalier ( le lit, la table de nuit, le personnel...) et les différents traitements, celle-ci va se
modifier et va à son tour subir la pression de sélection. Par conséquent, les germes résistants de l'environnement
vont se développer aux dépens de ceux a priori moins résistants de la flore d'origine.

LA SUR UTILISATION DES ANTIBIOTIQUES.

Les antibiotiques administré sans raison valable sont la cause principale des infections nosocomiales. En effet, ils
rendent certains micro- organismes résistants et contribue à la sélection des souches hospitalières multi
résistants qui peuvent se transmettre d'un patient a l'autre .

Ces germes même résistants, ne sont pas forcément pathogènes pour les individus en bonne santé, mais ils les
sont pour ceux dont l'état de santé est altéré. La gravité des infections peut être exacerbé par l'utilisation
d'antibiotiques.

LES CAUSES ÉCOLOGIQUES, ENVIRONNEMENTALES ET COMPORTEMENTALES .

Des travaux récents ont montré que les maladies nosocomiales ont connu une très forte augmentation parmi les
maladies émergents ( elles constituaient environ 20% des 335 cas de maladies émergents signalées entre 1940 et
2004. Ce sont souvent d'anciennes maladies ( remergentes ) devenues antibioresistantes, dont par exemple, la
tuberculose ).

Le problème d'autant plus préoccupant que depuis 50 ans, le nombre de vecteurs devenus résistant aux
pesticides augmente aussi et que ces maladies émergentes récentes, sont presque toutes des zonoses ( maladies
pouvant à la fois toucher l'homme et l'animal ) ( le nombre d'apparition de ces maladies a presque été multipliés
par 4 depuis 50 ans, et plus encore depuis les années 1980, peut être en raison de l'augmentation des cas de
déficience immunitaire acquise ) . La croissance exponentielle des transports longue distance, par avion et bateau
notamment est un autre facteur d'exacerbation du risque .

L'exposition chronique d'animaux ou d'humains à certains polluants est également susceptible de diminuer leur
immunité.

LES RESERVOIRS
14
1. L'homme

C'est le réservoir le plus important des germes, Dans la lutte contre les infections nosocomiales, il est primordial
de connaître leurs réservoirs.

2. Équipements médical

• Les textiles : literie, blouse

• Tissus : réservoirs et vecteurs essuie- main )

• Le linge est contaminé par les germes du malade , de son environnement.

3. Les surfaces

Zones les plus manipulées sont les plus contaminés : poignets, robinet, téléphone, lits, serviettes et meubles .

4 RÉSERVOIR INANIME ( qui a perdu de la vie )

Eaux sous toutes formes :

• Eau de consommation.

• Eau de bloc opératoire.

• Eau de vase.

Les germes rencontrés dans ces réservoirs sont essentiellement des :

• Bactéries: Ce sont de micro-organismes unicellulaires de dimension microscopique, ayant une structure


très simple, sans noyau. C'est bactéries sont essentiellement :

√ Staphylocoque aureus.

√ Escherishia coli et autres entérobactéries.

√ Pseudomonas aeriginosa.

√ Streptocoque faecalis

• Champignons : candida albicans principalement.

• Virus : qui sont des micro-organismes de petite taille ne pouvant en principe être observée qu'à l'aide du
microscope électronique.

• Parasite : être vivants appartement au règne animal et se développant au détriment de leur hôte.
15
LES HOTES RÉCEPTIFS

On distingue 2 types de réceptivité. Potentialisée par la fragilité du patient hospitalisé ( diminution de la


résistance à l'infection ) :

✓ RÉCEPTIVITÉ GÉNÉRALE

• âge : nouveau né, personnes âgées, prématurés.

• Les personnes porteuses de prothèses ou d'implants.

• Pathologie chronique : cancers, diabète, insuffisance rénale, hépatique, respiratoire, incontinence urinaire,
coma, immunodéprimés.

• Traitement : antibiothérapie, radiothérapie, chimiothérapie...

• lésion cutanée étendues : polytraumatisé, brûlés grabataires atteints d'escarres ...

• Dénutrition, ou au contraire obésité ( qui favorise surtout les infections postopératoire)

✓ RÉCEPTIVITÉ LOCALE

Concerne les portes d'entrée << naturelles >> ou celles créés lors d'actes invasifs

1. Voie respiratoires ( intubation, aspiration trachei- bronchique, trachéotomie, fibroscopie...)

2. Voie cutaneo-muqueuses ( écorchures, plaies opératoire, drainage ...)

3. Voie enterale ( toxi- Infection alimentataire, chirurgie, fibroscopie, médicaments ...)

4. Voie parentérale ( ponctions, injection ou cathétérisme vasculaire ).

LES FACTURES DE RISQUE.

Un facteur de risque agit en augmentant l'incidence de la maladie chez des sujets qui y sont exposés mais on
parle aussi de facteur lorsque l'incidence diminue avec la baisse de l'exposition.

> Intervention chirurgicales et manœuvres instrumentaes

> Facteurs intrinsèques :

• Les âges extrêmes de la vie

• Les sexe : l'infection urinaire est plus fréquente chez les femmes.

• La durée de séjour qui élevé l'incidence des infections


16
• Le poids de naissance chez les prématurés : un poids < 11g double l'incidence des infections sur les
cathéters des nouveau nés ventilés.

> Millieu hospitalier : encombrement des services, promiscuité, environnement chaud et humide, accumulation
de matières, organiques, de déchets biomédicaux...

> Facteurs extrinsèques : toutes prothèses, comme les sondes urinaires, les cathéters vasculaires, les drains, les
sondes digestives.

> Mécanismes des infections nosocomiales par le personnel hospitalier.

> Insuffisances dans l'organisation

> Conception architecturales inadaptées

> Désinfection insuffisante des locaux

> Stérilisation inefficace du matériel

> Antisepsie insuffisante et hygiène des mains défectueuse.

> Mauvais isolement des patients infectés ou a risque

> Problème de la résistance aux antibiotiques.

LES FACTEURS FAVORISANTS LA TRANSMISSION DE L'INFECTION NOSOCOMIALE

Il existe des facteurs favorisants dont :

~ Manque d'hygiène ( éventuellement faute de salles de bain ou douches ) ;

~ Le comportement du personnel hospitalier ( qui parfois sous- estime le risque ou le comprend mal ) ;

~ La mobilité des patients ( fréquemment transférés d'un établissement ou service à l'autre )

TYPES D'INFECTIONS NOSOCOMIALES .

QUELQUES INFECTIONS NOSOCOMIALES

1. Les infections post- opératoire

Tout plaie opératoire n'est doit présenter aucun signe d'infection ;

Les signes cliniques suffisent dans la majorité de cas ( écoulement purulent au niveau de la plaie ).
17
La bactériologie apporte peu au diagnostic. Selon la profondeur de la suppuration, on distingue l'infection du site
opératoire superficiel ( peau ou tissu sous cutané ) profond ( muscle ), et l'infection de l'organe ou du site
opératoire.

2. Les infections du post partum

Les infections de la plaie opératoire après césarienne seront agrégés avec l'ensemble des infections, la plaie
opératoire de même que l'infection sur une épisiotomie ou une déchirure du périnée. L'examen gynécologique
permet de diagnostiquer une Infection hospitalière du post partum sur les signes généraux ( fièvres, douleur
abdominale, sensibilité utérine a la palpation) et les signes cliniques locaux d'appel écoulement purulent ).

3 les infections du nouveau né

( Infection conjonctivales, Infections ombilicales ). Le diagnostic est cliniques pour les infections du cordon, voire
le tétanos ombilical, de même que le diagnostic de l'infection conjonctivales. La bactériologie, comme dans les
situations précédentes n'apporte que des arguments complémentaires pour le traitement.

4. Infections urinaires.

5. Pneumonie.

6. Bactériémie/septicémie sur cathéter veineux.

7. Infections de la peau .

LES STRATÉGIES DE PRÉVENTION

Les précautions standards .


C'est un ensemble de précautions permettant d'éliminer le réservoir des germes pathogènes pouvant constituer
un risque infectieux.

Ces précautions standards concernent :

✓ L'hygiène des moins

✓ le port de gants

✓ stérilisation de matériels

✓ L'isolement

✓ Le port de masque et lunettes.


18
✓ Les. Matériels et surfaces souillés.

✓ Le transport.

1. HYGIÈNE DES MAINS

L'hygiène des moins est primordiale et constitue la mesure préventive la plus efficace : elle peut être effectué par
lavage soit avec du savon ( ordinaire ou anticeptique ), soit a l'aide d'un soluté hydro- alcoolique ; la friction hydro
- alcoolique doit être privilégié.

En cas d'accident d'exposition au sang ou au liquide biologique, il faut pratiquer :

Hygiène de moins , ce gestes se fera aussi :

• Entre 2 patients

• Entre 2 activités

• avant et après le port de gants .

2. LE PORT DE GANTS

Le port de gants a usage unique protège l'utilisateur et prévient la transmission entre patients. Le port de gants a
usage unique ( non stérilie ) est recommandé chaque fois qu'il existe un risque de contact des moins avec du sang
ou tout autre produit d'origine humaine : manipulation de tubes de prélèvements biologique, linge et matériel
souillés ... Tri du linge sale ; collecte et évacuation de déchets ; opérations de nettoyage et de désinfection ;
existance d'une lésion cutanée même minime. Les gants doivent être changés entre deux patients et deux
activités.

Le port de gants a usage unique ne remplace en aucun cas l'hygiène de mains. Paire=1 geste =1 patient. Le port
de gants s'avère nécessaire :

• En cas de risque de contact avec du sang, de liquides biologiques, des muqueuses, une peau lésés, du linge
sale, du matériel souillés des déchets.

• Lors de soins a risque de piqûre ou coupure.

• Si les moins présentent de lésions.

3. LA STÉRILISATION DES MATÉRIELS OU LA DÉSINFECTION.


19
L'utilisation de matériels à usage unique est forcément recommandé. Pour le matériel réutilisable : tout
instruments qui peut être stérilisé doit l'être. Les autres matériels doivent être obligatoirement désinfectés par
un procédé chimique après chaque utilisation .

4. L'ISOLEMENT.

L'isolation protecteur repose essentiellement sur L'isolement Du patient en chambre individuelle, en évitant tout
déplacement ( sauf necessecite médicale ),

5. PORT DE SUR BLOUSE .

Il faut porter la sur blouse, lors d'expositions d'un risque de protection de sang ou de liquide biologique. Porter la
sur blouse, masque et lunettes lors d'un soin .

Port de masque et lunettes de protection

- Pour tous les gestes présentant un risque de protection ou d'aérosols .

- En cas de projection, rincer abondamment (5minutes )

6. LES MATÉRIELS ET SURFACES.

• Éliminer immédiatement après le geste tout objet piquant ou tranchant, dans le collecteur adapté au plus près
du soin .

• Manipuler avec précaution le matériel réutilisable souillé ( pince )

• Traité le matériel avec la procédure adaptée et s'en assurer.

• Nettoyer et désinfecter les surfaces souillés par du sang ou des liquides biologiques

7. TRANSPORT.

Lors du transport:

- Des prélèvements biologiques.

- Du linge souillé .

- Du matériel souillés ;

- Ne pas recapuchonner les aiguilles.

- Ne pas tordre les aiguilles.


20
- Ne pas laisser trainer du matériel souillés, lames...) sur le lit, le plateau...

- Jeter immédiatement les aiguilles ainsi que les objets puquants ou tranchants.

Utilisez un emballage pour renforcer la protection, les emballages seront fermes étanches, à usage unique, ou si
réutilisable nettoyer régulièrement immédiatement réaliser un lavage et une antisepsie de la plaie.

Vous aimerez peut-être aussi