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INTRODUCTION
RAPPELS
AFU 2018-2020
EAU
REVUE DE LA LITTERATURE
CONCLUSION
Introduction :
nécessitant souvent une équipe multidisciplinaire, il est encore plus vrai que la
du cancer de la prostate.
Rappels
Recommandations des sociétés savantes : AFU/
EAU
1. Maladie localisée :
Risque faible:
Surveillance active ou
Traitement curatif (prostatectomie, radiothérapie externe ou curiethérapie interstitielle)
Risque intermédiaire:
• Prostatectomie radicale
• Radiothérapie
• L’association radiothérapie externe et curiethérapie, semble supérieure à la radiothérapie externe seule [143]
• Curiethérapie exclusive
Haut risque :
Radio-hormonothérapie
Prostatectomie radicale : Peut être réalisée chez des patients sélectionnés, porteurs d’un cancer de la prostate à
haut risque dont le bilan d’extension est négatif.
2- Maladie métastatique : oligo-métastatique
:
Caractérisée par la présence de moins de 3 à 5 métastases selon les auteurs, et classée en oligo-métastatique d’emblée ou après traitement
L’étude STOMP [289] a comparé (phase II randomisée) chez 62 patients en récidive biologique après traitement local et
présentant une maladie oligo-métastatique, une simple surveillance ou un traitement des métastases (RT stéréotaxique : 25 ;
chirurgie : 6). Avec un suivi de 3 ans, la survie sans hormonothérapie a été de 13 mois dans le bras surveillance contre 21 mois
dans le bras traité (HR : 0,6 ; p =0,11), sans différence en survie spécifique ou globale.
Ces données sont encore trop préliminaires pour émettre des recommandations sur la prise en charge des patients oligo-
Le traitement standard repose sur une suppression androgénique associée soit à une chimiothérapie par docétaxel
soit à l’acétate d’abiratérone. Le bénéfice en survie globale dans l’essai LATITUDE [290] est strictement comparable à celui
Il reste à mieux définir les indications respectives du docétaxel et de l’acétate d’abiratérone dans les cancers
métastatiques hormono-naïfs en association avec la castration. L’intérêt d’associer la castration, le docétaxel et l’acétate
Deux études SPARTAN et PROSPER ont montré le bénéfice d’associer un traitement par inhibiteur des récepteurs aux androgènes au
blocage androgénique simple en matière de survie sans métastase
L’étude SPARTAN [222], étude de phase III randomisée, avec 1207 patients inclus, a montré un bénéfice pour l’association traitement par
suppression androgénique+apalutamide par rapport au blocage androgénique simple. Le gain de survie sans métastase a été de 24 mois dans
le bras apalutamide.
L’étude PROSPER [292], étude de phase III randomisée, avec 1401 patients inclus, a montré un bénéfice pour l’association traitement par
suppression androgénique+enzalutamide par rapport au blocage androgénique simple. Le gain de survie sans métastase a été de 21,9 mois
dans le bras enzalutamide.
Résistance à la castration
Pour l’évaluation de la réponse au traitement, deux critères sont classiquement utilisés que sont la survie sans
progression radiologique et la survie globale
Les études TAX327 (docetaxel) et AFFIRM (enzalutamide) ont montré qu’une baisse du PSA>30% était un facteur
prédictif de survie
1ère ligne de traitement : aucune recommandation clairement établie, néanmoins chez les patients peu ou pas
symptomatiques, sans métastase viscérale une nouvelle hormonothérapie est indiquée tandis que chez des patients avec
métastase viscérale ou osseuse très symptomatique une chimiothérapie sera privilégiée.
Privilégier la chimiothérapie si le traitement de 1 ère ligne était une hormonothérapie de 2ème génération.