négociation entre l’acheteur et le vendeur. Ils valent tout autant pour les achats hexagonaux ou communautaires que pour les importations. Retenons simplement quelques points essentiels : -La négociation n’est pas une science exacte c’est un art, -C’est un dialogue et un calcul logique illustrés par la marge de négociation. Elle peut se réaliser dans un climat de confrontation ou dans un climat de coopération. Lorsque le rapport de force est défavorable à l’acheteur, le vendeur a plus de facilités à imposer ses conditions, la confrontation est latente. NEGOCIATION (SUITE) Si aucun des deux partenaires- adversaires ne se trouve en position de faiblesse vis-à-vis l’un de l’autre, mieux vaut coopérer :c’est plus constructif. Lorsqu’il peut, l’acheteur a toujours intérêt à faire valoir l’importance du volume de sa commande, la référence qu’elle représente, la sécurité de paiement et les perspectives de développement de son marché. La négociation c’est l’art du compromis :celui-ci intervient fréquemment à l’issue d’un recadrage, étape de la négociation ou les deux partenaires adversaires reprennent la discussion sous un angle nouveau, qui accorde plus de place aux intérêts des deux parties et qui remet en cause les positions posées précédemment. NEGOCIATION(Suite) Une négociation astucieuse utilise le troc d’avantages par exemple obtenir, pour le même prix, un supplément de marchandises ou un raccourcissement des délais ou encore obtenir sous forme de conditions de paiement ce qui ne peut être obtenu sous forme de remise. Un bon négociateur acheteur vérifie préalablement le pouvoir de s’engager de son interlocuteur :pas question de recommencer tout avec un nouvel interlocuteur alors que l’on s’était mis d’accord La période de négociation commence pratiquement dés la sélection des fournisseurs probables, se poursuit par l’appel d’offres, se nourrit de toutes les informations entrantes. NEGOCIATION(SUITE) Une négociation pointue s’appuie sur la comparaison des offres, pour travailler les points faibles des fournisseurs pour faire jouer la concurrence. Il est plus facile de négocier en parallèle avec plusieurs partenaires adversaires qu’avec un seul, probablement sélectionné. A l’achat international, le négociateur doit tenir compte de la mentalité, des coutumes, des habitudes de comportement de son interlocuteur étranger. Par exemple : le temps n’a pas la même valeur chez les asiatiques que chez nous autres européens.. LE CHOIX FINAL(SUITE) « Le choix se fait en fonction de l’enjeu et du risque :l’enjeu constitue ce que l’on peut gagner ou perdre dans une entreprise quelconque ;le risque représente la possibilité, probabilité d’un fait, d’un événement considéré comme un mal ou un dommage. »Louis Laurent L’absence n’a qu’un pouvoir de proposition, il ne peut en aucun cas imposer l’achat .Il a un devoir de conseil(enjeu,risques) vis-à-vis de service demandeur dans l’entreprise et c’est le demandeur qui décidera. Faut il retenir le moins disant On a vu qu’il ne répondait pas forcément aux critères de qualités requis. LE CHOIX FINAL(SUITE) En pratique, en se basant sur des faits quantifiables ou démontrables et non sur des opinions des partis pris, et bien qu’ici ,la relation fournisseur fasse bénéficier d’un éventuel préjugé favorable, il faut mettre en parallèle les quatre critères :quantité-qualité- delais-prix_rigueur-lucidité et bon sens seront nécessaires à l’acheteur : »ce qu’on achète ce sont des résultats ». Negocier comme communiquer L’élaboration d’une politique de communication à l’international obéit aux mêmes contraintes et règles que dans le cadre national mais elle intègre les particularités induites par ce cadre mondial et tient compte de la situation de l’entreprise sur les marchés étrangers 1°) les conditions d’efficacités d’une politique de communication Toute communication consiste à délivrer un message sous de multiples formes à un public déterminé. Son efficacité suppose donc d’une part, d’identifier la cible qui peut différer de celle visée sur le plan national et d’autre part, de rendre le message accessible et compréhensible. Ces exigences conduisent à prendre en compte trois éléments : Negocier comme communiquer Les significations symboliques : des associations d’idées, des images,
des allusions des référentiels symboliques
contexte culturel qui définit : les comportements socialement acceptables à respecter dans les prises de décision, les attentes en matière de communication et l’influence du contexte avec deux situations extrêmes Situation de l’entreprise sur les marchés extérieurs
La politique de communication dépend :
Des moyens humains matériels et financiers disponibles qui sont étroitement liés au degré d’internationalisation de l’entreprise et à son mode d’implantation sur les marchés. La firme qui confie la commercialisation de ses produits à l’étranger à des intermédiaires faute de ressource suffisante se limite à une documentation export. Au fur et à mesure de son développement international l’exportateur reprend en général le contrôle de la distribution de ses produits. Il consent alors des budgets significatifs à la communication et définit une stratégie en adéquation avec les autres variables du plan de marchéage. Situation de l’entreprise sur les marchés extérieurs Des niveaux de communication choisis en fonction de la nature des produits, des conditions de la concurrence sur les marchés et aussi de la notoriété de l’entreprise ; du choix opéré entre adaptation et standardisation de la communication Situation de l’entreprise sur les marchés extérieurs types Adaptation Standardisation Bonne adéquation .création et aux attentes à la renforcement AVANTAGES réglementation et d’une image au contexe mondiale culturel uniforme .rédaction des .facilité de mise couts de création en œuvre et et de production réactivité accrue des messages et campagnes .cohérence des campagnes de communication Situation de l’entreprise sur les marchés extérieurs types Adaptation Standardisation cout élevé et Difficulté de risque de dérive diffuser un INCONVENIENT des budgets message fort en S .disparité d’image raison de .absence de l’ignorance des synergie entre les particularismes marchés locaux .contraintes engendrées par la disponibilité des médias, les réglementations locales DIFFERENTES DEFINITIONS DE LA CULTURE La culture est une programmation mentale collective BOLLLINGER et HOFSTEDE les différences culturelles dans le management » La culture est une manière structurée de penser , de sentir, et de réagir d’un groupe humain, surtout organisée et transmise par des symboles » BOLLLINGER et HOFSTEDE Variations La culture est ce qui subsiste quant on a oublié tout ce qu’on avait appris SELMA LAGERLOF LA CULTURE Il esr important de prendre en compte les mots et leur signification car d’une culture à une autre ils peuvent avoir des sens differents ainsi le slogan de coca cola « coke adds life » fut traduit en chinois coke raméne vos ancétres à la vie. Aux ETATS Unis un fabricant de tee shirt avait imprimé sur ses tee shirts pour le marché Espagnol : j’ai vu le Pape(el papa) on pouvait lire « j’ai vu la papa »(la pomme de terre) LA CULTURE(SUITE) Le nom de la voiture Pajero signifie en Espagnol :se masturber aussi elle s’appelle en Amérique latine « montéro » En France un ministre de l’agriculture voulant montrer que la viande vendue était d’origine française avait, durant la crise de la vache folle, demandé qu’on estampille la viande avec un sigle VF(Viande Française) Il s’agit de quelques exemples , on pourrait facilement en trouver d’autres ainsi la mondialisation pourrait s’exprimer à travers la fable suivante LA CULTURE Une princesse Anglaise et son ami Egyptien en vacance en France se servent d’un téléphone portable suédois et ont un accident avec une voiture allemande possédant un moteur danois dans un tunnel fabriqué avec de l’acier indien. La voiture est conduite par un chauffeur polonais qui a trop bu de vodka russe et suivi par des paparazis italiens travaillant pour un journal people espagnol et circulant sur des motos japonaises La culture
Malgré le transport rapide par ambulance de
fabrication Française conduite par un Africain dans un hôpital américain la princesses et son ami assistée par un équipe médicale composée des médecins phillipins et sud africain sont soignés à l’aide de médicaments brésiliens et indiens vont succomber. Ils seront inhumés suivant le rite musulman et anglican Iront ils au paradis? Techniques de négociation : quelle approche de négociation ? Il y a trois approches de négociation : gagnant/perdant – perdant/perdant - gagnant/gagnant Gagnant/perdant : vous gagnez la négociation et l'autre a perdu, Perdant/perdant : aucune des deux parties ne veut céder, la négociation est dans une impasse, les objectifs ne seront pas atteints, Gagnant/gagnant : chacun obtient à peu près ce qu'il souhaite, les deux parties sont satisfaites du résultat des négociations. L'approche gagnant/gagnant est donc la plus judicieuse. QUELQUES EXPRESSIONS UTILISEES DANS LA VENTE Cela ne m’intéresse pas: je vous écoute c’est justement pour cela que je souhaite vous rencontrer. Envoyez moi une documentation: Elle est trop générale, en vous répondant je pourrai répondre à vos questions Je n’ai pas le temps: Combien de temps pouvez vous m’accorder, je comprends bien un bon manager doit gérer son temps, je vous propose en conséquence QUELQUES EXPRESSIONS UTILISEES DANS LA VENTE(suite)
Je vous connais pas :c’est une bonne occasion
de faire votre connaissance Dites m’en plus au téléphone: M x vous conviendrez qu’une telle affaire ne se traite pas au téléphone Il n’est pas là: Quand me conseillez vous de rappeler? J’ai été client j’ai été mécontent(faire raconter ce qui s’est passé) A présent les choses ont changé Tout le monde sait bien: Expliquez moi METHODE D’ENTRETIEN TELEPHONIQUE SIMPLE 1En Appel méthode CROC CONTACT: Salutation présentation identification RAISON: raison de l’appel,phrase d’accroche OBJECTIF: prise de rendez vous(question alternative reformulation de la réponse,confirmation du rendez vous CONGE: remerciements, formule de politesse raccrocher après l’interlocuteur MODELE D’ENTRETIEN TELEPHONIQUE SIMPLE
En Réception Méthode CERC
CONTACT: Accueillir avec le sourire se présenter ECOUTER: Laisser parler l’interlocuteur approuver et reformuler la demande REPONDRE: Expliquer rapidement, présenter des excuses ou lui demander sa solution(peut être est elle possible pour vous?) Proposer une solution en fonction de vos possibilités Chercher la solution avec lui et lui demander son accord CONCLURE: Vous avez trouvé la solution à deux, vous êtes tous les deux contents Remerciements, formules de politesse, raccrocher après l’interlocuteur Le questionnement dans la negociation II sert de point d'appui pour une progression logique et cohérente du dialogue. Les caractéristiques du questionnement Les questions doivent être précises, courtes et choisies. Afin de faciliter la réponse, il ne faut poser qu'une question à la fois et faire précéder celle-ci par une phrase d'introduction de façon à préparer psychologiquement l'interlocuteur au questionnement Le questionnement dans la negociation Question fermée une seule réponse Allez-vous au cinéma ? Question ouverte toute réponse possible (jugement, explication, opinion...) Que pensez-vous de ce portable? Le questionnement dans la négociation Question suspensive (ou en miroir) reformulation d'une phrase, d'un mot de l'interlocuteur sous forme interrogative Vous dites rouge, puis je vous en demander la raison ? Le questionnement dans la négociation Question alternative deux opinions possibles de même niveau sont proposés Préférez-vous un rendez-vous à 10 heures ou à 15 heures ? Le questionnement dans la négociation Question retour (ou écho) réponse à une question posée Quel délai? Question généraliste (ou à la cotonnade) la prise de position, la projection Que pensez-vous du cybercommerce ? Le questionnement dans la négociation Question relais renvoi de la question posée à une tierce personne présente Et vous, qu'en pensez vous? Question bilan (ou de contrôle) vérification de la bonne compréhension mutuelle des mobiles, des besoins En somme, pour vous, la situation est... ? Le questionnement dans la négociation Question kamikaze clôt la discussion avant de la commencer (néfaste) Avez-vous besoin de... ? Question piège entraîne une réaction de défense Je suis certain que vous ne savez pas que... PRATIQUE DE L’ECOUTE DANS LA NEGOCIATION Le silence, utilisé à bon escient et dans une juste proportion, incite l'interlocuteur à parler. II faut aménager des plages de silence pour créer un désir de poursuite de l'entretien, pour accentuer une impression d'émotion, d'enthousiasme et aussi pour connaître et clarifier les informations PRATIQUE DE L’ECOUTE DANS LA NEGOCIATION Il faut savoir que : • la vitesse de pensée est d'environ 400 mots par minute • la vitesse d'expression de la pensée est de 200 à 250 mots par minute • la vitesse de compréhension de la pensée par l'interlocuteur est de 120 à 150 mots par minute. PRATIQUE DE L’ECOUTE DANS LA NEGOCIATION 3 L'écoute Elle est constituée d'une attention sans faille aux propos et aux comportements du prospect ou du client. Au cours de l'entretien, ce dernier vous informe par ses attitudes verbales et non verbales de ses besoins, de ses motivations, de son état d'esprit que seule une écoute active et sélective vous permet de percevoir et de comprendre Bien écouter, c'est : • déclencher la sympathie chez l'interlocuteur - >créer la confiance • recueillir une information indispensable à l'argumentation et au traitement des objections ->analyser les besoins • percevoir l'impact des arguments II existe deux sortes d'écoute : • auditive : entendre le langage verbal • visuelle : observer le langage non verbal