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Marché de capitaux islamiques

Analyse Macroéconomique approfondie “Michael Wickens”


Chapitre 9: Flexibilité imparfaite des prix

Réaliser par Sanae Bouaaddi


PLAN

1 Introduction

2 les faits stylisés sur les prix et les salaires .

3 Fixation des prix en concurrence imparfaite .

4 La courbe de philips néo-keynésienne

5 conclusions:)

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Introduction

L’un des principaux traits qui distingues la macroéconomie néoclassique de la macroéconomie keynésiens est
l’hypothèse portant sur la vitesse d’ajustement des prix, les modèles de la macroéconomie néoclassique
supposent que les prix sont parfaitement flexible et qu’ils s’ajustent instantanément pour équilibrer les
marché des biens du travail et de la monnaie. Les modèles de la macroéconomie keynésienne suppose que les
prix sont fixe et qu’ils s’ajustent seulement lentement pour assurer l’équilibre sur les différents marchés, ils
ne permettent pas d’apurer les marchés;
la faiblesse des fondations microéconomiques des modèles keynésiens amené des désillusions et le
développement de modèles d’équilibre général dynamique qui vise tout d’abord à réexaminé la façon dont
l’économie se comporterait si elle était capable d’atteindre l’équilibre et comment les caractéristiques de cet
équilibre sont affectées par des chocs et des changements de politiques économiques
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Ces modèles néo-keynésiens sont habituellement trois caractéristiques clés, tout d’abord, ils se placent dans
un cadre d’optimisation ensuite, il font l’hypothèses qu’il y a concurrence imparfaite soit sur le marché de
biens soit sur celui de travail ce qui confère aux producteur un pouvoir de monopole, cela induit:
• des prix plus élevés,
• Un produit et un taux d’emploi plus faibles qu’en concurrence parfaite,
Cela permet au degré optimale de flexibilité des prix de devenir stratégique pour les entreprises.
d'un d'autres côtés Michael a supposé que le niveau général des prix et l’inflation s’ajustaient de façon
instantanée, et que le comportement des individuels est différent, certains changeant plus fréquemment que
d’autres.
Il s’ensuit que l’importance relatives des composantes du niveau général des prix change également, cela
altère la vitesse d’ajustement du niveau général des prix et de l’inflation. Alors avant de développer les
modèles théorique nous présentons quelque fait stylisés sur la vitesse d’ajustement des prix et des salaires.

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Faits stylisés sur les prix et les salaires
Les principaux faits stylisés autour des changements des prix et de salaires sont les suivants:
1. Les rigidités des prix et des salaires sont temporaires, par conséquent, on nous attendons à ce que le
modèle d’équilibre général dynamique fonctionne à long terme
• La rigidité des prix est alors la différence entre la valeur effective observée du prix et sa valeur
hypothétique résultant de l'équilibre du marché.
2. les prix et les salaires varient en moyenne deux ou trois fois par ans
3. Plus l’inflation est importante, plus les changement de prix et de salaires sont fréquents
4. Les variations des prix et des salaires ne sont pas synchronisées
5. Les modifications de prix ont lieu à des fréquences différentes dans les différents secteurs industriels
par exemples les prix de l’alimentation de gros varient plus fréquemment que ceux des biens
manufacturés des magazines ou des services
6. Les prix et les coûts varient à des taux différents aux différentes étapes du cycle des affaires. Par
exemples à la fin de la phase d’expansion, les coûts s’accroissent plus rapidement que les prix
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En cas de concurrence parfaite sur le marché des
Fixation des prix en biens, les entreprises ou plus généralement, les
concurrence offreurs n’ont pas le pouvoir individuel de fixer les

imparfaite prix car les consommateurs, qui disposent de toute


l’information, recherchent le prix le plus bas, par
conséquent, les prix varient uniquement lorsque
toutes les entreprises font face au même
accroissement des coût, pour être capable de fixer
les prix, les entreprises doivent disposer d’un
certain pouvoir de monopole, cela se produit dans le
cas de la compétition imparfaite les prix sont alors
constitués d’un taux de marge sur les coûts

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Théorie des prix en
concurrence imparfaite

Dans la théorie standard des prix en concurrence imparfaite, il existe une seul entreprise qui fait face à une demande décroissante pour
sa production
Alors on à :
P = P(Q)
P  Le prix
Q  La quantité produite
La fonction de production de l’entreprise est :
Q = F(Xi,……, Xn)
Où:
Xi c’est la quantité utilisée du facteur de production i 8
L’entreprise choisit Q et Xi de manière à maximiser son profit sous sa contrainte technologique :

Profit = R - C
R  la demande totale des acheteurs pour une période donnée ( Revenu)

C  Le coût pour une période donnée

Quelque conclusion :
• Dans le cas de concurrence parfaite les offreurs n’ont pas le pouvoir de fixer les prix car les
consommateurs disposent de toute l’information,
• Par contres dans le cas de concurrence imparfaite, les entreprises disposes d’un pouvoir de
monopole
• Une entreprise est en situation de monopole si l’élasticité croisée entre la demande du bien
qu’elle produit et le prix de tous les autres produits est faible, c’est-à-dire, Elle mesure la
déportation de la demande d'un bien A vers un bien B lorsque le prix du bien A augmente.
• Dans le cas du marché du travail, lorsque l’offreur de travail possède un pouvoir de
monopole, le travail n’est pas rémunérer a sa productivité marginale, alors que les salaires
réels seront soit inférieur si les employeurs dominent, soit supérieures si les employés
dominent, à la productivité marginale du travail. 9
Le cadre théorique usuel pour étudier la fixation des

prix dans la littérature néo keynésienne est un cadre

de concurrence monopolistique à n entreprises où les

Détermination des biens sont différenciés plutôt qu’un cadre de

prix en concurrence pure et parfaite à un seul bien. Cette

hypothèse permet d’introduire un pouvoir de marché


macroéconomie pour chaque entreprise et ainsi les entreprises
avec concurrence peuvent fixer leur prix. Il faut noter que cette

imparfaite hypothèse de concurrence monopolistique n’entraîne

pas nécessairement de rigidité des prix et donc un

effet de la politique monétaire. 


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Dans ce cadre, la fonction de profit de l’entreprise i peut s’écrire :

P(i) est le prix de vente de la production


N(i) est la quantité de travail utilisée par l’entreprise i
F[ n(i) ] la fonction de production est indexée par i ( pour représenter le fait que chaque bien est susceptible
d’être produit par une technologie différente)
W est le taux de salaire versé par l’entreprise i
Les entreprises cherchent à maximiser cette fonction de profit sous la contrainte de leur fonction de demande :
𝑑𝜋
𝑑𝐶𝑡

Cette conditions du premier ordre permettent de déduire le prix optimal fixé par l’entreprise
Alors on constate que les entreprises ont un certain contrôle sur les prix qu’elles pratiques
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Rigidité des prix

L'observation empirique montre que les prix ne s’ajuste pas instantanément parce qu’il existe des rigidités, des délais
d’ajustement. C'est pour cela que le court terme correspond à une période pendant laquelle les prix sont rigides alors
qu’à long terme les prix sont flexibles.
Il existe plusieurs théories concurrentes des s’ajustement de prix on va met l’accent sur 3 théories de la
macroéconomie moderne:

1 2 3

Le modèle de contrats imbriqués Le modèle de tarification Le modèle d’ajustement


de Taylor échelonnée de Calvo dynamique optimal

Dans lequel les salaires sont la Dans lequel les changements Utilisé par rotemberg, dans
principale cause des de prix sont aléatoires lequel la vitesse d’ajustement
modifications de prix des prix est choisie de façon
optimale 12
Le modèle de contrats imbriqués de Taylor

Ce modèle fondé sur 3 hypothèse :


Le prix est formé par l’application d’un taux de marge au coût marginal, Ce taux de marge peut
varier au cours du temps et à court terme, principalement sous l’action des salaires,
le taux de salaires est une moyenne des contrats salariaux passés et encore en vigueur, et de ceux
conclus durant la période courante
Lorsqu’il sont fixés, les contrats salariaux maximisent les profits et reflètent la productivité
marginale du travail et le niveau anticipé des prix dans le futur
Selon ce modèle le prix est supposé être formé par l’application d’un taux de marge sur les coûts :
Pt = wt +vt
Où :
Pt est le niveau général des prix
wt est le taux de salaire dans l’économie
vt est le taux de marge appliqué aux coûts

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Le modèle de tarification échelonnée de Calvo

La spécificité de la fixation des prix de Calvo et que toute les entreprises ne sont pas capables de coller immédiatement
au prix optimal et que l’ajustement, lorsqu’il a lieu est exogène et aléatoire du point de vue de la firme;

On suppose qu’à chaque instant il existe une probabilité p qu’une entreprise soit capable d’ajuster son prix de vente, par
conséquent (1-p)*s est la probabilité que le prix soit toujours pt en période t + s ;

L’inconvénient de cette théorie est donc l’absence de contrôle des entreprises sur le moment auquel elle peuvent ajuster
leur prix

Un développement du modèle de Calvo suppose que si les entreprises ne peuvent pas fixer leur prix de façon optimal,
alors elles déterminent leur changement de prix par rapport au taux d’inflation passé

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Le modèle d’ajustement dynamique optimal

Le modèle de Calvo et celui d’ajustement dynamique optimal sont de la même forme, seule l’interprétation de
leur coefficients diffère, le modèle de Taylor possède une structure dynamique similaire mais un coefficients
différent pour l’inflation anticipée
Nous avons vu que d’autres évolutions peuvent être expliquées par le modèle de Taylor en prolongeant la
durée des contrats; des variables retardées supplémentaires peuvent être ajoutées au modèle de Calvo en
supposant que les entreprises qui ne sont pas capables de fixer leur prix de façon optimal se servent de
l’inflation passée pour le faire;
il est possible de parvenir au même résultat dans le cas du modèle d’ajustement optimal dynamique en
supposant que les entreprises fixent leur prix en suivant une réglé ou en ajoutant certains termes à la fonction
de coût
• Une formulation générale de l’équation des prix, qui prend en compte les trois théories est :

Ou
La courbe de Phillips néo-keynésienne

La courbe de Phillips décrit une relation négative entre le taux de chômage et le taux d’inflation. Largement étudiée et décrite
par les économistes, elle prend ses racines dans les travaux de Alban William Phillips sur des données britanniques récoltées
sur une période entre 1851-1957. Il décrira une première relation empirique entre le taux de chômage et l’évolution
des salaires nominaux. Le lien entre ces deux grandeurs macroéconomiques trouve son explication dans le degré de tension qui
s’exerce sur le marché du travail. L’intuition est simple; en période de chômage le rapport de force sur le marché du travail,
balance du côté des entreprises. Les salariés, désireux de maintenir leur emploi, et se sachant en concurrence avec d’autres
travailleurs, sont alors moins enclins à demander des hausses de salaires. Au contraire, lors de périodes d’activité accrue et de
chômage faible, les entreprises en concurrence pour les meilleurs travailleurs, sont prêtes à augmenter les salaires pour attirer
et garder leurs employés. A partir de cette relation salaire-chômage se construit une relation prix-chômage plus large. En effet,
les entreprises vont rapidement répercuter l’augmentation des salaires dans les prix des biens vendus pour maintenir leurs
niveaux de marge.
.
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La relation de Phillips a des conséquences fortes en matière de politique économique puisqu’elle sous-entend

qu’il existe un arbitrage entre inflation et chômage. En d’autres termes, une économie qui désire réduire son

niveau de chômage devra nécessairement accepter en contrepartie une augmentation de ses prix. La courbe de

Phillips devient alors un argument supplémentaire pour la perspective keynésienne de relance.

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CONCLUSION
Les faits montrent que les prix ne sont pat parfaitement flexible et que la fréquence des changement de prix varie entre

les différents types de biens et services. Cela suggère que les prix ne sont pas déterminés sur des marchés parfaitement

concurrentiels, les théories modernes de la détermination des prix adoptent un cadre d’optimisation mais cherchent à

expliquer la rigidité des prix en supposant l’existence d’une concurrence imparfaite.

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