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18/11/22 1
Plan
Théorie des mécanismes :
Modélisation des liaisons,
Détermination de l’hyperstaticité et de la mobilité des mécanismes.
Transmission de puissance mécanique
Introduction à la transmission de puissance mécanique,
Accouplements rigides et élastiques,
Engrenages.
Thèmes de l’exposé de TCM
Transmission de puissance par adhérence : roue de friction,
Embrayages ,
Système poulie-courroie,
Pignon-chaine .
Système de transmission par chaîne,
2
Objectifs du module
La Mécanique est un outil de travail qui peut s’utiliser dans deux
démarches essentielles lors du cycle de vie des produits
industriels :
Dans une phase d’analyse d’un objet technique existant, l’outil « mécanique »
permet de quantifier certaines grandeurs physiques, de mettre en évidence certaines
propriétés, et surtout de justifier ou d’améliorer certaines solutions technologiques du
produit étudié.
Compétences associées :
-Construire un modèle et le représenter à l’aide de schémas,
-Établir la réciprocité mouvement relatif / actions mécaniques associées,
3
-Construire un graphe de liaisons.
Objectifs du module
La réalité d’un mécanisme étant trop complexe, il est nécessaire d’en élaborer
une image plus ou moins simplifiée, avant d’utiliser les principes ou les lois de la
mécanique. Une démarche de modélisation des grandeurs réelles s’impose donc.
On associe généralement à ces modèles une représentation graphique sous forme
de schéma.
4
Modélisation des liaisons
MODÉLISATION DES SOLIDES ET DES
SYSTÈMES MATÉRIELS
NOTION DE MODÈLE
LE SOLIDE
Le solide REEL est celui que l’on trouve dans notre environnement ; il est
déformable, non homogène de par sa structure cristalline et ses caractéristiques
mécaniques peuvent varier avec le temps. Cette multitude de paramètres
difficilement quantifiables impose d’associer un modèle à ce corps solide.
5
SOLIDE GEOMETRIQUE
MN=Cste MP=Cste
PN=Cste
6
CARACTERISTIQUES DU REPERE
7
NOTION DE DEGRE DE LIBERTE
Sur chacun des trois axes (O,x), (O,y) et (O,z) , il y a deux types de
mouvements possibles :
UNE TRANSLATION ,
UNE ROTATION ,
8
DEFINITIONS RELATIVES AUX LIAISONS
ENTRE SOLIDES
Définition d’une liaison : Une liaison est une relation de contact entre deux solides.
9
Tableau 1. Différents types de contact
10
MODELISATION DES LIAISONS PRINCIPALES
A chaque contact autorisant des déplacements entre deux systèmes matériels notés (1)
et (2), sera mis en évidence un repère qui permet d’exprimer simplement les
propriétés de ce contact : on l’appelle repère local. Il est également lié à un des
systèmes matériels concernés par ce contact.
Pour les liaisons qui suivent, les déplacements élémentaires du système (2) par
rapport au système (1) et le repère local seront indiqués dans un tableau.
11
LIAISON PONCTUELLE
12
LIAISON LINEAIRE ANNULAIRE
13
LIAISON ROTULE OU SPHERIQUE
14
LIAISON PIVOT
LIAISON HELICOÏDALE
15
LIAISON GLISSIERE
LIAISON ENCASTREMENT
16
Classification des liaisons élémentaires parfaites
Une liaison mécanique entre deux pièces existe s'il y a contact direct entre une ou
plusieurs surfaces respectives de ces pièces. Il en résulte un ensemble de points de
contact; ces points peuvent être isolés dans l'espace, disposés sur une ligne commune
ou répartis sur une surface.
En combinant des surfaces de forme simple, on construit une liste de cas correspondant à
des liaisons élémentaires, donnant les bases pour l'établissement des modèles de calcul
en mécanique.
La liste présentée commencera par les liaisons les moins contraignantes pour finir sur les
liaisons les plus complètes. Les 10 liaisons élémentaires proposées, auxquelles il faut
rajouter la liaison nulle et la liaison complète (ou encastrement), constituent
l’ensemble des liaisons mécaniques élémentaires rencontrées dans un mécanisme.
Hypothèses : Pour ce faire, la géométrie des surfaces considérées est supposée toujours
parfaite, les assemblages sans jeu, et les contacts permanents et sans frottement,
c'est-à-dire sans résistance au glissement.
17
Les liaisons simples :
18
Liaison linéaire rectiligne ou Cylindre/Plan
19
Liaison linéaire annulaire ou Sphères/Cylindre
20
Liaison rotule ou Sphère/Sphère
21
Liaison pivot glissant ou Cylindre/Cylindre
22
Liaison appui plan ou Plan/Plan
La liaison appui plan, appelée aussi liaison plane, présente 3 degrés
de liaison. Ils forcent le mouvement à rester dans un plan. Les
deux translations et la rotation dans ce plan sont libres.
23
Liaisons composées
Liaison pivot
La liaison pivot est assurément la plus rencontrée dans les systèmes
mécaniques. Elle guide en rotation une pièce en ne permettant qu'une
rotation autour de l'axe de la liaison.
24
Liaison glissière
25
Liaison hélicoïdale
Le coulissement d'un arbre cannelé se modélise par une liaison glissière. Si on enroule les
cannelures autour de l'arbre, on se trouve en présence d’une vis dans son écrou. On parle alors
de liaison hélicoïdale.
Ce qui caractérise cette liaison, c’est l’existence d'un mouvement combiné : la rotation est
simultanée à la translation dans un rapport qu’on appelle le pas de vis, d’hélice ou de filet. De
ce fait, il s’agit d’un seul et même degré de liberté.
La liaison dispose donc de 5 degrés de liaison, dont les 2 translations et les 2 rotations
transversales. L'autre est dû au couplage de la translation et la rotation axiales par une relation
hélicoïdale de type x = u·θx. Le pas de la liaison p = 2π·u indique la longueur parcourue en
un tour (2π radians).
26
Liaison rotule a doigt
La liaison sphérique à doigt dispose de 4 degrés de liaisons. Elle lie les 3
translations et une rotation, laissant libres les 2 autres rotations.
27
La liaison complète ou encastrement
C'est le cas de deux pièces complètement solidaires. Cette liaison est parfois appelée
encastrement. Elle ne présente en théorie aucune direction particulière. Sur le plan
cinématique elle est sans intérêt puisque les pièces sont sans mouvement relatif possible.
28
La liaison nulle
L'absence de contact ne contraint aucun mouvement entre deux pièces
29
Vidéo des liaisons mécaniques
30
Détermination de l’hyperstaticité et de la
mobilité des mécanismes
31
CI-4 Prévoir et supprimer les contraintes de
montage d’un système.
Théorie des mécanismes
L YCÉE C ARNOT (D IJON ), 2015 - 2016
Germain Gondor
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
H YPOTHÈSES :
H YPOTHÈSES :
H YPOTHÈSES :
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
Rappel
Nombre cyclomatique
Différents types de chaînes de solides
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
Rappel
Rappel
Rappel
Rappel
Rappel
Rappel
2 3 4
p=5
0 1
n=6
Nombre
cyclomatique
A partir d’un graphe de structure, il est possible de dégager différentes boucles
utiles pour une étude géométrique et cinématique.
Nombre
cyclomatique
A partir d’un graphe de structure, il est possible de dégager différentes boucles
utiles pour une étude géométrique et cinématique.
Nombre
cyclomatique
A partir d’un graphe de structure, il est possible de dégager différentes boucles
utiles pour une étude géométrique et cinématique.
p
x }
ν= x˛NzL} − ˛z +1
nombre de liaisons nombre de pièces
Nombre
cyclomatique
A partir d’un graphe de structure, il est possible de dégager différentes boucles
utiles pour une étude géométrique et cinématique.
p
x }
ν= x˛NzL} − ˛z +1
nombre de liaisons nombre de pièces
ν= 6−5+ 1= 2
Boucle 1
2 2
0 0 1
Boucle 1 Boucle 2
0 1
0 0 1
Combinaison des deux autres
Boucle 1 Boucle 2
boucles
Mécanisme en chaîne
ouverte
D ÉFINITION : Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n + 1 solides assemblés par
n liaisons en série.
Mécanisme en chaîne
ouverte
D ÉFINITION : Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n + 1 solides assemblés par
n liaisons en série.
Mécanisme en chaîne
ouverte
D ÉFINITION : Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n + 1 solides assemblés par
n liaisons en série.
Mécanisme en chaîne
ouverte
D ÉFINITION : Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n + 1 solides assemblés par
n liaisons en série.
Mécanisme en chaîne
ouverte
D ÉFINITION : Chaîne ouverte
On appelle chaîne ouverte une chaîne de n + 1 solides assemblés par
n liaisons en série.
Sciences de l’Ingénieur (MP) CI-4 Théorie des mécanismes Année 2015 - 2016 9 / 51
Graphe de structure d’un mécanisme Différents types de chaînes de solides
p =4
NL=4
ν =1
#
L 2 1 : Pivot (K , x 1 )
#»
L 3 2 : Pivot glissant (B, x 1 )
»
#
L 4 3 : Pivot glissant (B, x 1 )
»#
(C, z 1 )
L 4 1 : Pivot »
p =4
NL=4
ν =1
#
L 2 1 : Pivot (K , x 1 )
#»
L 3 2 : Pivot glissant (B, x 1 )
»
#
L 4 3 : Pivot glissant (B, x 1 )
»#
(C, z 1 )
L 4 1 : Pivot »
2 L 32 3
p =4 L 21 L 43
NL=4 1 4
ν =1 L 41
Mécanisme en chaîne
complexe
D ÉFINITION : Chaîne fermée complexe
Une chaîne complexe est une chaîne cinématique constituée de plu-
sieurs chaînes fermées imbriquées
Mécanisme en chaîne
complexe
D ÉFINITION : Chaîne fermée complexe
Une chaîne complexe est une chaîne cinématique constituée de plu-
sieurs chaînes fermées imbriquées
Mécanisme en chaîne
complexe
D ÉFINITION : Chaîne fermée complexe
Une chaîne complexe est une chaîne cinématique constituée de plu-
sieurs chaînes fermées imbriquées
#
L 1 0 : Pivot (O1 , z )
»
#
L 2 1 : Hélicoïdale (O2 , z )
»
#
L 3 0 : Hélicoïdale (O3 , z )
#»
L 2 0 : Pivot glissant (N2 , z )
»#
(O1 , z )
L 3 2 : Pivot # »
(I, z )
L 4 3 : Ponctuelle de »#
(O5 , z )
normale #»
(N5 , z )
L 5 4 : Hélicoïdale »#
(O4 , z )
L 5 2 : Pivot glissant »
CI-4 Théorie des Année 2015L-42016
2 : Pivot
Sciences de l’Ingénieur
mécanismes (MP) 12 / 51
Graphe de structure d’un mécanisme Différents types de chaînes de solides
p =6
NL=9
ν =4
p =6
NL=9
ν =4
0 L 30 3 L 43 4
L 10 L 20 L 32 L 42 L 54
1 2 5
L 21 L 52
p =6
NL=9
ν =4
0 L 30 3 L 43 4
L 10 L 20 L 32 L 42 L 54
1 2 5
L 21 L 52
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
Fermetures cinématiques
Mobilité cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
Fermetures cinématiques
Considérons un mécanisme com-
portant :
• p solides
• Ic inconnues cinématiques de
liaisons
• ν boucles indépendantes
• Ic(i ) nombre d’inconnues
cinématiques de la liaison i
Fermetures cinématiques
Considérons un mécanisme com-
portant :
• p solides
• I c inconnues cinématiques XNL
de liaisons Ic = Ic(i )
i =1
• ν boucles indépendantes
• Ic(i ) nombre d’inconnues
cinématiques de la liaison i
Fermetures cinématiques
Considérons un mécanisme com-
portant :
• p solides
• I c inconnues cinématiques XNL
de liaisons Ic = Ic(i )
i =1
• ν boucles indépendantes
• Ic(i ) nombre d’inconnues
cinématiques de la liaison i
La fermeture cinématique associée à chaque boucle indépendante fournit
au maximum 6 équations par boucle:
Fermetures cinématiques
Considérons un mécanisme com-
portant :
• p solides
• I c inconnues cinématiques XNL
de liaisons Ic = Ic(i )
i =1
• ν boucles indépendantes
• Ic(i ) nombre d’inconnues
cinématiques de la liaison i
La fermeture cinématique associée à chaque boucle indépendante fournit
au maximum 6 équations par boucle:
( ) ( ) ( ) ( )
+ V + ...+
V0/p−1 p−1/p−2 V2/1 + V1/0 = 0
z________________}x________________˛
x_˛z_
}
z________________}x________________˛
x_˛z_
}
z________________}x________________˛
x_˛z_}
Ic inconnues
z
________________}x________________˛
x_˛z_}
Ic inconnues
Mobilité cinématique
Mobilité cinématique
mc = Ic − rc
Mobilité cinématique
mc = Ic − rc
Indice de mobilité
• mc = 0 → : la seule solution au système d’équations est la solution
triviale, toutes les inconnues cinématiques sont nulles et la chaîne est
immobile. Elle ne transmet aucun mouvement.
Indice de mobilité
• mc = 0 → : la seule solution au système d’équations est la solution
triviale, toutes les inconnues cinématiques sont nulles et la chaîne est
immobile. Elle ne transmet aucun mouvement.
• mc > 0 →: Il existe alors mc inconnues principales qui peuvent prendre des
valeurs arbitraires, on dit que le mécanisme est à mc degrés de liberté.
C’est-à-dire qu’il faut fixer les valeurs de mc paramètres pour connaître à
tout instant la configuration complète du système.
Ic
z
_
__
___
___
___
___
___
___
___
___
___
} x___________________________
___
nues
˛
rc i n c m c on
z
__ __} x____˛
rc
z__}
x__˛
équations
=
0
Ic
z
_
__
___
___
___
___
___
___
___
___
___
} x___________________________
___
nues
˛
rc i n c m c on
z
__ __} x____˛
rc
z__}
x__˛
équations
=
0
Le rang du système d’équations cinématiques rc correspond au nombre
les inconnues ci-
d’équations indépendantes permettant de déterminer
nématiques de liaisons.
Paramètre Mécanisme
d’entrée F (ei , si , Gi ) = 0
Mobilité cinématique mc
Mobilité cinématique mc
Synthèse
Synthèse
mc = mu + mi
Synthèse
mc = mu + mi
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
Application du PFS
Degré d’hyperstatisme
5 Liaisons équivalentes:
Application du
On se place dans une position d’équilibre du mécanisme avec des liaisons
PFS
parfaites. Une étude dynamique serait décrite de la même manière.
Application du
On se place dans une position d’équilibre du mécanisme avec des liaisons
PFS
parfaites. Une étude dynamique serait décrite de la même manière.
Application du
On se place dans une position d’équilibre du mécanisme avec des liaisons
PFS
parfaites. Une étude dynamique serait décrite de la même manière.
XNL
Is = Is(i )
i =1
Application du
On se place dans une position d’équilibre du mécanisme avec des liaisons
PFS
parfaites. Une étude dynamique serait décrite de la même manière.
XNL
Is = Is(i )
i =1
Application du
On se place dans une position d’équilibre du mécanisme avec des liaisons
PFS
parfaites. Une étude dynamique serait décrite de la même manière.
XNL
Is = Is(i )
i =1
Grâce au PFS:
• (p − 1) isolements peuvent être effectués en ôtant le bâti.
•6.(p − 1) équations sont obtenues au maximum. Le
système linéaire peut se mettre sous la forme :
Second membre non nul contenant les
efforts extérieurs
Is inconnues z_}x_˛
z_
_______________} x________________˛
=
6.(p − 1) équations
0
x_˛z_}
Is inconnues
25
CI-4 Théorie des Année 2015 - 2016 /
Sciences de l’Ingénieur
mécanismes (MP) 51
Approche statique Degré d’hyperstatisme
Degré d’hyperstatisme
Degré d’hyperstatisme
h = Is − rs
Degré d’hyperstatisme
h = Is − rs
Degré d’hyperstatisme
• h = 0 → : Le système est dit isostatique. La seule connaissance des
actions mécaniques extérieures suffit à déterminer les actions mécaniques
de liaisons en appliquant le PFS.
Degré d’hyperstatisme
• h = 0 → : Le système est dit isostatique. La seule connaissance des
actions mécaniques extérieures suffit à déterminer les actions mécaniques
de liaisons en appliquant le PFS.
• h > 0 →: Le système est dit hyperstatique de degré h. Certaines actions
mécaniques de liaisons ne peuvent pas être déterminées. L’analyse de ces
systèmes sera développée plus tard.
Degré d’hyperstatisme
Is
z
_
__
___
___
___
___
___
___
___
___
_
nues
__
} x___________________________
___
˛
rs i n c h on
z __ __} x_ _
__˛
rs
z__}
x__˛
équations
=
28
CI-4 Théorie des Année 2015 - 2016 /
Sciences de l’Ingénieur
mécanismes (MP) 51
Liaisons équivalentes:
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
Liaisons en parallèle
Liaison en série
Liaisons en parallèle
Liaisons en parallèle
L1
P1 L2 P2
Li
Ln
Liaisons en parallèle
L1
P1 L2 P2
Li
Ln
⇒
Liaisons en parallèle
L1
P1 L2 P2
Li
Ln
⇒
L eq
P1 P2
Approche cinématique
Pour que la liaison équivalente L e q entre P1 et P2 soit compatible avec les autres
liaisons simples parallèles, il faut que son torseur cinéma- tique soit égal au
torseur cinématique associé à chaque liaison paral- lèle:
Approche cinématique
Pour que la liaison équivalente L e q entre P1 et P2 soit compatible avec les autres
liaisons simples parallèles, il faut que son torseur cinéma- tique soit égal au
torseur cinématique associé à chaque liaison paral- lèle:
( ) ( ) ( )
L
V P2eq
/P1
= V PL 21/P1 = . . . = V PL n/P
2 1
Approche statique
Isoler P1 permet de faire le bilan des actions mécaniques qui lui sont exercées.
Le principe fondamentale de la statique (ou de la dynamique) appliqué à P1
nous permet d’écrire que:
Approche statique
Isoler P1 permet de faire le bilan des actions mécaniques qui lui sont exercées.
Le principe fondamentale de la statique (ou de la dynamique) appliqué à P1
nous permet d’écrire que:
( ) ( ) ( )
L
F P2eq
›→P1
= FPL2›→P
1 + ... FPL2›→P
n
1 1
+
Liaison en série
P2 Pn−1
L1 Ln
P1 Pn
Liaison en série
P2 Pn−1
L1 Ln
P1 Pn
⇒
Liaison en série
P2 Pn−1
L1 Ln
P1 Pn
⇒
L eq
P1 Pn
Approche cinématique
Approche cinématique
Approche statique
Approche statique
( ) ( ) #»
=
FPi−1→Pi + FPi+1→Pi
( ) (0 0 )
# »
FPi+1→Pi
= F
Pi →Pi−1
Approche statique
( ) ( ) #»
=
FPi−1→Pi + FPi+1→Pi
( ) (0 0 )
# »
FPi+1→Pi
= F
Pi →Pi−1
Approche statique
( ) ( ) #»
=
FPi−1→Pi + FPi+1→Pi
( ) (0 0 )
# »
FPi+1→Pi
= F
Pi →Pi−1
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
cinématique ›→
hyperstatisme
• mu équations lient exclusivement les efforts d’entrée-sortie (efforts
extérieurs)
• mi équations sont du type 0=0 (issues de l’application du PFS).
cinématique ›→
hyperstatisme
• mu équations lient exclusivement les efforts d’entrée-sortie (efforts
extérieurs)
• mi équations sont du type 0=0 (issues de l’application du PFS).
D’autre part l’application du PFS conduit à rs équations permettant de
déterminer les inconnues de liaisons (équations principales). On admet
:
mc = mu + mi = 6.(p − 1) − rs
cinématique ›→
hyperstatisme
• mu équations lient exclusivement les efforts d’entrée-sortie (efforts
extérieurs)
• mi équations sont du type 0=0 (issues de l’application du PFS).
D’autre part l’application du PFS conduit à rs équations permettant de
déterminer les inconnues de liaisons (équations principales). On admet
:
mc = mu + mi = 6.(p − 1) − rs
hyperstatisme ›→
cinématique
hyperstatisme ›→
cinématique
hyperstatisme ›→
cinématique
h = 6.ν + mc − Ic
h = 6.ν + mc − Ic
et h = Is − rs = Is − (6.(p − 1) −
mc )
h = 6.ν + mc − Ic
et h = Is − rs = Is − (6.(p − 1) −
mc )
h = mc − 6.(p − 1) + Is
Influence de l’hyperstatisme au
montage
La connaissance du degré d’hyperstatisme est importante dans l’étude des
mécanismes. En effet, un hyperstatisme induit des contraintes géométriques lors
du montage des différentes pièces. Il s’agit d’être capable de fermer la (ou les)
boucle(s).
Influence de l’hyperstatisme au
montage
La connaissance du degré d’hyperstatisme est importante dans l’étude des
mécanismes. En effet, un hyperstatisme induit des contraintes géométriques lors
du montage des différentes pièces. Il s’agit d’être capable de fermer la (ou les)
boucle(s).
Influence de l’hyperstatisme au
montage
Pour illustrer ce propos sur une chaîne fermée simple, la démarche consiste
à briser artificiellement un solide, puis à essayer de repositionner les 2
parties en face l’une de l’autre afin de réaliser la liaison encastrement. Ceci
consiste à positionner le solide 2 sur le solide 1 via la liaison L 1 , puis le
solide 3 sur le solide 2 via la liaison L 2 . . . et on arrive au solide 0
positionné sur le solide N via la liaison LN . 2 cas peuvent alors se produire :
43
CI-4 Théorie des Année 2015 - 2016 /
Sciences de l’Ingénieur
mécanismes (MP) 51
Dualité entre les relations cinématiques et statiques Influence de l’hyperstatisme au montage
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
Degré de mobilité / de
statisme mc = Ic − rc h = Is − rs
Degré de mobilité / de
statisme mc = Ic − rc h = Is − rs
Indice de mobilité Ic − E c Es − Is
Degré de mobilité / de
statisme mc = Ic − rc h = Is − rs
Indice de mobilité Ic − E c Es − Is
mc = Es − rs = 6.(p −
Dégradation du sys- tème 1) − rs
d’équations h = Ec − rc = 6.ν − rc
Degré de mobilité / de
statisme mc = Ic − rc h = Is − rs
Indice de mobilité Ic − E c Es − Is
mc = Es − rs = 6.(p −
Dégradation du sys- tème 1) − rs
d’équations h = Ec − rc = 6.ν − rc
Degré de mobilité / de
statisme mc = Ic − rc h = Is − rs
Indice de mobilité Ic − E c Es − Is
mc = Es − rs = 6.(p −
Dégradation du sys- tème 1) − rs
d’équations h = Ec − rc = 6.ν − rc
A priori 2 possibilités :
• l’approche globale en utilisant directement les équations reliant mobilités,
hyperstatisme et nombres d’inconnues. La seule diffi- culté consiste à
déterminer les mobilités du mécanisme (mc = mu + mi ) avec :
A priori 2 possibilités :
• l’approche globale en utilisant directement les équations reliant mobilités,
hyperstatisme et nombres d’inconnues. La seule diffi- culté consiste à
déterminer les mobilités du mécanisme (mc = mu + mi ) avec :
◦ mu , le nombre de mobilités dites utiles du modèle (paramètres de
mouvements que l’on retrouve dans les relations E/S, et qui sont
directement liés à la fonction principale du système) ; elles sont, gé-
néralement, clairement identifiées dans le sujet
◦ mi , le nombre de mobilités internes, mobilités qui correspondent à des
mouvements possibles de pièces à l’intérieur du mécanisme même lorsque
les mobilités utiles sont bloquées. Si elles sont sou- vent faciles à identifier,
il existe de nombreux cas où il est nécessaire d’avoir une certaine
expérience pour les détecter (il faut les " voir " à partir du schéma
cinématique)
A priori 2 possibilités :
• l’approche globale en utilisant directement les équations reliant mobilités,
hyperstatisme et nombres d’inconnues. La seule diffi- culté consiste à
déterminer les mobilités du mécanisme (mc = mu + mi ) avec :
◦ mu , le nombre de mobilités dites utiles du modèle (paramètres de
mouvements que l’on retrouve dans les relations E/S, et qui sont
directement liés à la fonction principale du système) ; elles sont, gé-
néralement, clairement identifiées dans le sujet
◦ mi , le nombre de mobilités internes, mobilités qui correspondent à des
mouvements possibles de pièces à l’intérieur du mécanisme même lorsque
les mobilités utiles sont bloquées. Si elles sont sou- vent faciles à identifier,
il existe de nombreux cas où il est nécessaire d’avoir une certaine
expérience pour les détecter (il faut les " voir " à partir du schéma
cinématique)
A priori 2 possibilités :
• l’approche globale en utilisant directement les équations reliant mobilités,
hyperstatisme et nombres d’inconnues. La seule diffi- culté consiste à
déterminer les mobilités du mécanisme (mc = mu + mi ) avec : Donc
par cette méthode, le risque est de sous évaluer les mobilités internes, ce
qui revient à sous évaluer le de- gré d’hyperstaticité. Par contre elle est
extrêmement rapide, mais elle ne permet que de déterminer mc et h.
• l’approche analytique en écrivant le système d’équations cinéma- tiques ou
statiques. L’écriture des équations de cinématique se fait bien plus
rapidement que l’écriture des équations de statique. A partir de l’analyse
cinématique, on identifie clairement les mobili- tés (internes et utiles) du
modèle, mais on ne fait que déterminer le degré d’hyperstaticité
Stratégie au concours
Stratégie au concours
• La méthode la plus rapide reste la méthode globale, mais les résultats à obtenir
sont dépendants de vos facultés (" innées et acquises ") à com- prendre le
fonctionnement du modèle à partir du schéma cinématique.
• Les approches analytiques sont probablement plus sures quant à la dé-
termination de mc et h (à condition qu’il n’y ait pas de fautes de calculs), mais
elles sont également beaucoup plus lentes et fastidieuses.
Stratégie au concours
• La méthode la plus rapide reste la méthode globale, mais les résultats à obtenir
sont dépendants de vos facultés (" innées et acquises ") à com- prendre le
fonctionnement du modèle à partir du schéma cinématique.
• Les approches analytiques sont probablement plus sures quant à la dé-
termination de mc et h (à condition qu’il n’y ait pas de fautes de cal- culs), mais
elles sont également beaucoup plus lentes et fastidieuses. L’approche analytique
cinématique est plus courte que l’approche ana- lytique statique. Elle permet
d’identifier clairement les mobilités, mais ne permet pas de " jouer " avec
l’hyperstatisme, contrairement à l’approche statique.
Stratégie au concours
• La méthode la plus rapide reste la méthode globale, mais les résultats à obtenir
sont dépendants de vos facultés (" innées et acquises ") à com- prendre le
fonctionnement du modèle à partir du schéma cinématique.
• Les approches analytiques sont probablement plus sures quant à la dé-
termination de mc et h (à condition qu’il n’y ait pas de fautes de calculs), mais
elles sont également beaucoup plus lentes et fastidieuses.
• Si dans le sujet, il est demandé de dimensionner les liaisons, l’approche statique
est obligatoire (et il est indispensable de faire intervenir les ef- forts extérieurs,
voire même de se placer en dynamique si les quantités d’inertie peuvent influer
sur les inter-efforts de liaisons, pour déterminer les inconnues des torseurs des
inter-efforts du système en fonctionne- ment).
Stratégie au concours
• La méthode la plus rapide reste la méthode globale, mais les résultats à obtenir
sont dépendants de vos facultés (" innées et acquises ") à com- prendre le
fonctionnement du modèle à partir du schéma cinématique.
• Les approches analytiques sont probablement plus sures quant à la dé-
termination de mc et h (à condition qu’il n’y ait pas de fautes de calculs), mais
elles sont également beaucoup plus lentes et fastidieuses.
• Si dans le sujet, il est demandé de dimensionner les liaisons, l’approche statique
est obligatoire (et il est indispensable de faire intervenir les ef- forts extérieurs,
voire même de se placer en dynamique si les quantités d’inertie peuvent influer
sur les inter-efforts de liaisons, pour déterminer les inconnues des torseurs des
inter-efforts du système en fonctionne- ment). Dans ce cas, comme toutes les
équations sont déjà écrites, il ne reste plus qu’à analyser le système d’équations
pour déterminer l’hyper- statisme et les mobilités.
49
CI-4 Théorie des Année 2015 - 2016 /
Sciences de l’Ingénieur
mécanismes (MP) 51
Cas des problèmes plans
Sommair
e1 Hypothèses :
2 Graphe de structure d’un mécanisme
3 Approche cinématique
4 Approche statique
5 Liaisons équivalentes:
Introduction
Comme son nom l’indique, ce cours se place dans un contexte de transmission de
puissance, au sens où les mouvements servent principalement à transférer de l’énergie
mécanique d’une pièce d’un mécanisme à une autre.
18
6
Quelques rappels
18
7
Classification
Transmission de puissance
Arbres non-confondus
Ex : Poulie et courroie
Ex : Pignon-chaine
Ex : Roue de friction Ex : Engrenages
18
8
Arbres confondus
Embrayage
Limiteur de couple
Rigide Mobile
Elastomère
Dilatation Joints universels
Bride Flexible ou élastique
Douille
Coquille Métallique
Manchon Joint Oldham Joint à cardan
18
9
TRANSMETTRE : pas de changement
du type de mouvement
TRANSMETTRE
mécanique de mécanique
rotation de rotation
(Ce, Ne) (Cs, Ns)
19
0
TRANSFORMER : changement du type de
mouvement
Energie d'entrée Energie de sortie
Mécanique de Mécanique de
rotation (Ce, Ne) translation (Fs, Vs)
transformer
Mécanique de Mécanique de
translation (Fe,Ve) rotation (Cs, Ns)
transformer
19
1
TRANSMETTRE :
pas de changement
du type de mouvement
• roues de friction ou engrenages
•Roue/vis
19
2
TRANSFORMER : changement
du type de mouvement
• Pignon - crémaillère
• came
• vis /écrou
• bielle - manivelle
19
3
AUTRE CLASSIFICATION
Transmission sans transformation de mouvement et
sans modification de vitesse angulaire :
Les engrenages.
19
5
Les accouplements rigides
Définition : Ces accouplements ne doivent être utilisés que si le montage est très rigide et si
l’équipement est suffisamment robuste pour supporter les moments et les forces générées par
les inévitables désalignement.
On relie les deux arbres avec un manchon ajusté "serré" des deux cotés.
19
6
➣ Entraînement par obstacle
19
7
Les accouplements élastiques
Définition : D'une manière générale, ces composants sont constitues de deux éléments
rigides relies par un ou plusieurs éléments intermédiaires élastiques (élastomère ou
métal), qui permettent la compensation des défauts et l'absorption des chocs.
19
8
Déplacements possibles :
19
9
➣
Elastomères
Dans ce type d’accouplement, la sollicitation de l‘élément élastique peut être :
20
0
du cisaillement ou de la flexion : (de l’élément (5))
20
1
de la torsion: (de l’élément (5))
20
2
➣
Métalliques
On utilise principalement des profiles hélicoïdaux, génères par usinage d'une
gorge en hélice débouchant dans un tube cylindrique.
20
3
Les accouplements positifs
Définition : Ces accouplements, proches des accouplements élastiques, ont une rigidité
en torsion importante.
➣ à soufflet :
20
4
➣ avec plateaux
rainures :
20
5
Le joint de cardan
Fonction
Le joint de cardan permet aux arbres d’avoir une liberté angulaire variable et
relativement importante au cours du fonctionnement.
Constitution
– Une mâchoire (2) liée a l’arbre du moteur (1)
– Une mâchoire (4) liée a l’arbre récepteur (5)
– Les axes du croisillon (3) ainsi que ceux des
au même point.
Inconvénient de la transmission :
Les vitesses angulaires instantanées ( ω 1 et ω 5 ) ne sont pas les mêmes pour les deux
arbres, donc la transmission n’est pas homocinétique.
Ce type de liaison accepte des angles importants entre l’arbre moteur et l’arbre de sortie. Cet
angle est appelé angle de brisure. L’angle de brisure maximum théorique d’un joint de
cardan est de 45°. Ce type de liaison n’est pas homocinétique.
20
7
Les limiteurs de couple (ou manchon de sécurité)
Problème : Pour les différents accouplements évoqués précédemment, la question qui se
pose : En cours de fonctionnement, que se passe t-il si l’arbre récepteur se trouve
accidentellement bloque ?
20
8
Le limiteur de couple (ou manchon de sécurité)
Définition : C’est un dispositif de sécurité qui évite toute surcharge ou blocage d’une
machine. Lorsque la surcharge a cesse, il y a a nouveau entrainement sans qu’il soit
nécessaire d’intervenir sur le limiteur de couple.
Les surfaces de friction sont soumises a la pression d’un ressort et le couple de glissement
est prédétermine par le réglage de la force du ressort.
Exemple :
La liaison entre (1) et l’ensemble {(2) et (7)} est obtenue par adhérence. Les éléments qui
créent la force pressante nécessaire a l’adhérence sont les rondelles Belleville(4). On
peut faire varier la valeur limite du couple a transmettre en serrant ou en desserrant les
écrous (5).
20
9
Symboles normalisés des accouplements
21
0
Transmission sans transformation de mouvement
avec modification de vitesse angulaire
1- Les Engrenages
1-1 Définition :
Un engrenage est composé de deux roues dentées ( la plus petite est appelée pignon)
servant a la transmission d’un mouvement de rotation. En contact l’une avec l’autre,
elles transmettent de la puissance par obstacle.
Pignon
Roue
21
1
1-2 Profil de la denture :
Le profil des dents est une courbe dite en développante de cercle. Cette courbe est
obtenue, comme le montre la figure ci-dessous, en développant un cercle appelé cercle de
base. Seule une faible partie de la courbe est utilisée pour la denture.
21
2
1-3 Principe de l’engrènement :
Si deux cercles de base munis de courbes en développante de cercle sont espaces d’un
entraxe (a), on constate que pendant l’engrènement, les deux développantes restent en
contact suivant une droite appelée ligne d’action inclinée d’un angle α par rapport a la
tangente commune a deux cercles appelés cercles primitifs. Cet angle α est appelé angle de
pression et vaut dans le cas général 20°.
21
3
2- Engrenages cylindriques à denture droite
La génératrice de forme des dents est une droite parallèle a l'axe de rotation. C'est le type
de denture le plus courant. Il est utilise dans toutes les applications de mécanique générale.
21
4
2-1 Dimensions normalisées :
Le module m choisi parmi les modules normalises et déterminé par un calcul de
résistance des matériaux (RDM).
T
m
2.34 k.Rpe
Avec :
Caractéristiques de la denture :
21
6
21
7
2-2 Rapport de vitesses :
VM 1/ 0 VM 2 / 0
d1 d2
1 . 2 .
2 2
Avec :
2 d1 Z 1
ω : Vitesse angulaire exprimée en rd/s
r d2 Z2
N : Vitesse de rotation exprimée en tr/min 1
21
8
D’où:
N2 d1 Z1
2 r
60 N1 d2
N Z2
3 Efforts sur les dentures – Couple transmis :
L’effort F normal à la dent ( Action de la roue menant sur la roue menée) étant incliné de
l’angle de pression α (20° en général), on considère les deux projections de F suivant :
22
0
2- 4 Inconvénient de ce type d’engrenage :
Durant l’engrènement, les dents en prise fléchissent, de plus leur nombre varie (2 a 3
dents), ce qui engendre du bruit et des vibrations.
2 5 Matériaux utilisés:
22
1
3 - Engrenages cylindriques à denture hélicoïdale
La génératrice de forme des dents est une ligne hélicoïdale de même axe que l'axe de
rotation.
22
2
3-1 Dimensions :
du nombre de dents Z.
Le rapport d’une transmission assurée par deux roues cylindriques à denture hélicoïdale est
le même que celui d’une transmission assurée par deux roues à denture droite.
2 d1
r
Z1
3 Conditions d’engrènement :
1 d2 Z
L’engrènement entre deux roues est possible si :
2
- elles ont le même module réel et le même
angle d’inclinaison de l’hélice (β).
22
4
3-4 Efforts :
R T
/ cos tg
Effort axial A , déterminé par la relation :
22
A Ttg 5
3-5 Avantage et inconvénient :
Ce type de denture présente l'avantage d‘être plus silencieux que de la denture droite.
En contre partie il engendre un effort axial dont l'intensité dépend de la valeur de l'angle
d'inclinaison de l’hélice (β) ce qui nécessite l’utilisation de palier de butée pouvant
encaisser ce type d’efforts.
4 - Engrenages concourants
Les roues assurant la transmission entre deux arbres concourants sont coniques.
L’étude qui suit porte plus particulièrement sur les dentures droites.
22
6
4-1 Rapport de vitesses :
– Z1 et Z2 sont les nombre de dents respectifs des roues coniques (1) et (2).
N2 d1 Z1
r
N1 d2
Z2
4-2 Conditions d’engrènement :
Deux roues coniques n’engrènent correctement que si les modules sont égaux et si les
cônes primitifs ont a la fois une génératrice commune et leurs sommets confondus.
22
7
4-3 Efforts sur la denture :
–
L’effort normal a la denture F → ici trois efforts en projection sur les trois directions
donne
principales de la roue dentée (tangentiel, axial et radial).
T 2C / d
A T tg .sin
R T tg . cos
22
8
5 -Transmission par engrenages à roue et vis sans fin
22
9
5-1 Principe :
La transmission est réalisée a l’aide d’une vis a un ou plusieurs filets et une roue a
denture hélicoïdale. C’est un cas particulier des engrenages gauches hélicoïdaux. Pour
engrener ensemble, la roue et la vis doivent avoir leurs hélices de même sens.
23
0
5-2 Rapport de vitesses :
23
1
5-4 Avantages et inconvénients :
– L’engrènement se fait avec beaucoup de glissement entre les dentures, donc usure et
rendement faible (60%).
23
2
23
3
Afin d’augmenter la surface de contact des dentures, on utilise très souvent des
systèmes a roue creuse.
Le contact entre les filets et les dents est linéaire ce qui permet la transmission de
couples importants.
23
4
5-6 Dispositions constructives :
–L’utilisation d’une roue creuse impose souvent un réglage axial de celle-ci pour assurer
la portée correcte des dents.
23
5
Le dessin ci-dessous montre une solution pour ce réglage par l’intermédiaire de cales
sous les couvercles d’appui des roulements.
23
6
6- Transmission par un train d’engrenages
a- Définition et terminologie
-Un train d’engrenage est dit simple quand les axes des différentes roues occupent une
position invariable par rapport au bâti.
- Contact intérieur : contact entre une roue a denture extérieure et une roue a denture
intérieure (couronne). 23
7
23
8
b- Rapport de transmission
Ns
r n Pr oduit du nombre de dents des roues menantes
Ne 1 Pr oduit du
nombre de dents des roues menées
Avec :
Remarque : 1 est valable quand tous les axes des roues dentées sont parallèles.
n
23
9
Exemples :
24
0
24
1
24
2
7- Synthèses
24
3
24
4
24
5
24
6
7- Savoir plus
1 - Compensation de l’effort axial dans les réducteurs à engrenages hélicoïdaux :
1 Roues à chevrons :
24
7
1-3 Inclinaison des dentures sur les arbres intermédiaires des réducteurs :
Les dentures sur les arbres intermédiaires doivent être inclinées dans le même sens pour que
les efforts axiaux se compensent (dirigés en sens inverses). Le motoréducteur ci-contre en
montre une application.
24
8
2 - Suppression de l’effort axial sur la vis :
24
9
25
0