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BIA : Connaissances Aéronefs

Plan de la matière

• Structure des aéronefs

• Propulsion

• Les instruments de bord


Propulsion
Plan du cours

• IV. Turboréacteur
1) Principe
2) Constitution
3) Contrôle de fonctionnement en vol
4) Performances et utilisations
5) Une dérive : le statoréacteur
6) Impact environnemental

• V. Moteur fusée
1) Principe et constitution
2) Performances et applications
IV. Le Turboréacteur
IV. Turboréacteur

1°) Principe
• En sortant du ballon l’air éjecté exerce sur celui-ci une poussée
F dont la norme est proportionnelle à la vitesse de l'air éjecté et
au débit massique Dm de celui-ci.

• Dans le cas d'un moteur à réaction, on absorbe un débit Dm


d'air à une vitesse Ve, on le comprime et on le rejette à une
vitesse Vs. La poussée du réacteur est alors :
IV. Turboréacteur

2°) Constitution
IV. Turboréacteur

2°) Constitution
IV. Turboréacteur

3°) Contrôle du fonctionnement en vol

• Afin de pouvoir vérifier que le réacteur


fonctionne correctement, le pilote
dispose de plusieurs instruments :
• Des voyants permettant de signaler une
anomalie sur le circuit de lubrification.
• Un indicateur de température des gaz
dans la tuyère. Une surchauffe
indiquant un problème de
fonctionnement ou un incendie.
• Un tachymètre qui indique le régime du
réacteur.
IV. Turboréacteur

4°) Performances et utilisations


Les turboréacteurs peuvent fournir des poussées de 500
daN à près de 30000 daN.

Rappel : 1 daN = 10 N = 1 kg

Ils permettent de faire voler des aéronefs :

- de plusieurs centaines de tonnes à des vitesses de l’ordre de 800


Km/h

ou

- de propulser à plusieurs fois la vitesse du son des engins de


quelques dizaines de tonnes.
IV. Turboréacteur

4°) Performances et utilisations


• Applications : avions de transport civils (longs et moyens
courriers) et avions de combats
IV. Turboréacteur

4°) Performances et utilisations


• La post-combustion
IV. Turboréacteur

5°) Une dérive : le statoréacteur

Avantages :
facile d’entretien (pas de pièces
tournantes),
plus léger qu’un turboréacteur
Inconvénients :
nécessite une vitesse initiale
pour fonctionner (Mach 1)
Consommation élevée
IV. Turboréacteur

5°) Une dérive : le statoréacteur


• Applications
SR-71
Avion de reconnaissance USA
de classe Mach 3

Missile nucléaire français ASMP-A


IV. Turboréacteur

6°) Impact environnemental


• Consommation de carburant
Les turboréacteurs peuvent fournir une grande poussée et n’ont pas la limite de vitesse des
moteurs à hélice. En revanche, leur consommation en carburant est très importante.
Exemple avec le Rafale : Pleine puissance sec 133.4kg/min
Pleine puissance PCPC 425kg/min

Proportionnellement, les rejets de gaz à effet de serre sont également très important.
Principalement deux gaz nocifs sont rejetés : - le monoxyde de carbone
- le monoxyde d ’azote

Du dioxyde de carbone est également rejeté. Les avions ne représentent que 2% des émissions
de CO², en revanche ces gaz sont libérés à haute altitude, près de la couche d ’ozone , ce qui
pourrait être un facteur aggravant.
IV. Turboréacteur

6°) Impact environnemental


• Nuisances sonores
Les turboréacteurs génèrent beaucoup de bruit. Cela pose un problème durant les phases de
décollages et d’atterrissage.

Pour une meilleure cohabitation avec les riverains des aéroports et un confort accru des
passagers, les constructeurs de réacteurs d’avions de transport civil conçoivent des moteurs de
plus en plus silencieux.

Toutefois, la conception des turboréacteurs militaires est dominée par d’autres priorités que la
réduction des nuisances sonores (grande puissance, petite taille, furtivité,…), les avions de
chasse restent donc très bruyants.

A titre d’exemple, le seuil auditif de la douleur est de 120dB,


certains réacteurs peuvent générer 130dB à quelques mètres.
IV. Turboréacteur

6°) Impact environnemental


• Optimisation énergétique : Design
Grâce aux avancées technologiques et aux recherches menées, les réacteurs sont optimisés pour
toujours réduire la dissipation d’énergie.
La principale amélioration est l ’augmentation du débit d ’air « flux froid » face au débit « flux
chaud » avec l’adoption de réacteur double flux (création du flux froid) et l’agrandissement du
fan de celui-ci.
Exemple avec le Boeing 737, entre le début de sa production et aujourd’hui:
737-200 (1965) 737-800 (2007)
IV. Turboréacteur

6°) Impact environnemental


• Optimisation énergétique : Biocarburants
Comme pour d’autres moyens de transport, l’utilisation de bio carburant dans l ’aviation est
étudiée.

Les biocarburants aviation sont pour l ’instant un mélange de carburant traditionnel (kérosène)
et de matières organiques (esters, acides gras,…). Pour faire fonctionner des réacteurs normaux,
le taux de kérosène dans les biocarburants est plafonné à 50%

Les biocarburants font aujourd’hui leur apparition en service régulier, pour la première fois
chez la compagnie aérienne allemande Lufthansa sur ses vols Hambourg-Francfort. Le gain
estimé pour la compagnie, outre le fait d’être moins dépendant des énergies fossiles, est la
réduction de 1500 tonnes de CO² des rejets de gaz à effet de serre.
V. Moteur fusée
V. Moteur fusée

1°) Principe et constitution


V. Moteur fusée

1°) Principe et constitution


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications


Propulsion de missiles :

Des missiles « légers »...


Missile anti-aérien RIM-162 Sparrow

… aux missiles intercontinentaux


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications

Mais aussi les véhicules spatiaux

Spaceship 2 (Virgin Galactic)

Navette spatiale américaine (NASA)


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications

Ou encore les fusées

École de l’Air FUSEX 2013 Ariane 5


V. Moteur fusée

2°) Performances et applications


Ces fusées emmènent différentes charges utiles dans l ’espace, comme différentes sondes...

Sonde Rosetta et son atterrisseur Philae


Premier atterrissage sur une comète

Voyager
Première sonde à être sortie du système solaire
V. Moteur fusée

2°) Performances et applications


… ou différents satellites :
- Satellites de recherche scientifique
- Satellites météorologique
- Satellites de télécommunications (TV, Internet, …)
- Satellites d ’observation (cartographie, militaire)
- Satellites de géolocalisation (GPS, Galiléo, GLONASS,…)

L ’altitude de leur orbite varie entre quelques centaine et plusieurs dizaines de


millier de kilomètres (orbite géostationnaire à 35 786 km)
Questions ?

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