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Biochimie appliquée

PR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FSTS
Objectifs

Donner une formation de base aux étudiants sur les


aspects
théoriques et pratiques

• dans le domaine de la biochimie clinique,


• des techniques de prélèvement des échantillons
cliniques et leur traitement
• sur l'enregistrement des données
Contenu

• principe et procédure d'estimation,


• valeurs de référence
• Interprétations
a) Bilirubinémie
b) Pigments biliaires
c) Phosphatase alcaline et acide
d) Amylase sérique
e) Créatinine (sérum et urine)
f) Urée sanguine
g) Acide urique
h) test de clairance de la créatinine et de l'urée
Objectifs

Donner une formation de base aux étudiants sur les


aspects
théoriques et pratiques

• dans le domaine de la biochimie clinique,


• des techniques de prélèvement des échantillons
cliniques et leur traitement
• sur l'enregistrement des données
Contenu

• principe et procédure d'estimation,


• valeurs de référence
• Interprétations
a) Bilirubinémie
b) Pigments biliaires
c) Phosphatase alcaline et acide
d) Amylase sérique
e) Créatinine (sérum et urine)
f) Urée sanguine
g) Acide urique
h) test de clairance de la créatinine et de l'urée
PORPHYRINES et PIGMENTS BILIAIRES

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PLAN
• INTRODUCTION
• IMPORTANCE BIOMEDICALE
• METABOLISME DE L'HEME
• BIOSYNTHESE
• REGULATION
• LES PORPHYRIES
• CATABOLISME
• EXPLORATION DES ICTERES
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Introduction
• Les porphyrines et les pigments biliaires sont
étroitement liés, parce que hème est
synthétisé à partir des porphyrines et du fer,
et les produits de dégradation de l’hème sont
les pigments biliaires et le fer

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IMPORTANCE
La connaissance de la biochimie des porphyrines et de l’hème est
fondamentale pour comprendre les diverses fonctions des
hémoprotéines.
Les porphyries sont un groupe de maladies induites par des
anomalies de la voie de biosynthèse des différentes porphyrines.
Leur prévalence est faible, mais elles ne doivent pas être ignoré,
en particulier les dermatologues les psychiatres et les
hépatologues.
L'ictère est un trouble bien plus fréquent qui résulte d'une
élévation des taux plasmatiques de la bilirubine. (Catabolite
ultime de l’hème)

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Importance(suite)
• Les porphyrines naturelles sont des composés
cycliques formés de quatre noyaux pyrroliques
reliés entre eux par des ponts méthényles (-
HC ) les noyaux sont numérotés !, Il, III, IV.
• Les positions de substitutions sont
numérotées 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8. Des chaînes
latérales (méthyles, vinyles et propionate) se
substituent aux huit atomes d'hydrogène.

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Importance(suite)
• L'arrangement des substituants peut être asymétrique.
Une porphyrine avec ce type de substitution est
classée parmi les porphyrines de type III.
• Une porphyrine dont les substituants sont arrangés de
façon totalement symétrique est classée comme
porphyrine de type I. Seules les porphyrines de types I
et III existent dans la nature.
• Les porphyrines de type III sont de loin les plus
abondantes et les plus importantes, car ce groupe
contient Thème.

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BIOSYNTHESE DE L'HEME
• La synthèse de l’hème a lieu surtout dans les réticulocytes de la
moelle osseuse (les 3/6, destinés à la synthèse de l'hémoglobine et
un peu dans le foie 1/6, destiné à la synthèse de co enzymes
d'oxydoréduction).
• Les 2 substances de départ sont le succinyl-CoA, dérivé du cycle de
l'acide citrique dans les mitochondries et un acide aminé, la
glycine.
• Réaction 1 : condensation du succinyl-CoA et du glycocolle suivie
d'une décarboxylation, pour former 1'-aminolévulinate (ALA) ; -
Limitante : l'une des étapes de la régulation de la synthèse de
l’hème dans le foie.
• Enzyme : m -aminolévulinate synthase à coenzyme ph de pyridoxal.

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Biosynthèse de l’hème
Réaction 2 :
• - condensation par déshydratation de 2
molécules de -aminolevulinate en une
molécule de porphobilinogene (PBG). Le
noyau pyrrole est formé.
• Enzyme : porphobilinogène syntéthase.

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biosynthèse
Réaction 3 :
• condensation par désamination de 4 molécules
de porphobilinogene pour former
l'uroporphyrinogène III (UPGIII).
• L'anneau tétrapyrrolique est formé, les noyaux
sont liés par des ponts méthylènes. -Enzyme :
porphobilinogene désaminase (tétrapyrrole
linéaire) et uroporphyrinogène III cosynthase
(qui cyclise ce dernier).
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biosynthèse
Réaction 4 :
• -décarboxylation des groupements acétyles en
groupements méthyles pour former le
coproporphyrinogène III (CPGIII).
• -Enzyme : uroporphyrinogène décarboxylase.

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biosynthèse
Réaction 5 :
• décarboxylation oxydative des groupements
propanoyies des C2 et C-4 en groupement vinyles
pour former le protoporphyrinogène IX (PPGIX) ;
- Enzyme : coproporphyrinogène oxydase.
• Réaction 6 : oxydation des ponts méthylènes en
ponts méthènes pour former la protoporphyrine
IX (PP IX).
• Enzyme : protoporphyrinogène oxydase.
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biosynthèse
• Réaction 7 :
• L'étape finale de la synthèse de Thème comporte
l'incorporation de fer ferreux dans la protoporphyrine au cours
d'une réaction catalysée par Thème synthétase, ou
ferrochélatase, ( 85% de la synthèse de l’hème a lieu dans les
cellules érythroides précurseurs de la moelle osseuse et le reste
dans les hépatocytes.
• Les porphyrinogènes contiennent 6 atomes d'H
supplémentaires par rapport aux porphyrines correspondantes.
• Ces porphyrines réduites, sont les vrais intermédiaires dans la
biosynthèse de la protoporphyrine et de l’hème

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LES PORPHYRIES

• Affections d'origine génétique du métabolisme de l'hème,


dues à des mutations des gènes codant les enzymes
intervenant dans la biosynthèse de l’hème. Elles ne sont
pas fréquentes, mais importantes à connaître.
• Six classes principales de porphyries décrites, résultant
d'une diminution de l'activité des enzymes. Comme pour
la plupart des maladies génétiques, les signes cliniques
résultent soit d'un déficit des produits métaboliques en
aval du blocage enzymatique, soit d'une accumulation des
métabolites en amont

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CATABOLISME DE L'HEME
• Chez l’homme adulte, dans les conditions
physiologiques normales, 1 à 2 x 10
érythrocytes sont détruits/heure.
• Chez un homme de 70 kg, le turnover(taux de
rotation) journalier est d'environ 6g d'Hb.
• Quand l'Hb est détruite dans l'organisme, la
globine est dégradée en acides aminés, qui sont
réutilisés, et en fer de l'hème qui rentre dans le
pool global du fer.
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CATABOLISME DE L'HEME
• . La fraction porphyrique est dégradée,
principalement dans les cellules réticulo-
endothéliales du foie, la rate et de la moelle
osseuse. Le catabolisme de l'hème de toutes
les hémoprotéines s'effectuerait dans les
fractions microsomiales des cellules par un
système enzymatique complexe appelé hème
oxygénase

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CATABOLISME DE L'HEME
• La fraction porphyrique est dégradée,
principalement dans les cellules réticulo-
endothéliales du foie, la rate et de la moelle
osseuse.
• Le catabolisme de l'hème de toutes les
hémoprotéines s'effectuerait dans les fractions
microsomiales des cellules par un système
enzymatique complexe appelé hème
oxygénase
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CATABOLISME DE L'HEME(suite et fin)

• La bilirubine; formée par conversion chimique


de l’hème, est transportée au foie par
l'albumine plasmatique.

• La bilirubine libre est un pigment non soluble


dans l’eau, produit de la dégradation de
l’hème provenant de l’hémoglobine.

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La Bilirubine

Pr Lakiss s k

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Caractères et métabolisme
• Elle est produite dans les cellules du SRE( rate,
moelle osseuse, foie), transportée par
l’albumine du plasma vers l’hépatocyte pour y
être conjuguée à l’acide glucuronique(soluble
dans l’eau) avant d’être excrétée dans les voies
biliaires

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Caractères et métabolisme
• En biochimie clinique, seules existent des
hyper bilirubinémies qui provoquent
l’apparition d’un ictère cutanéo-muqueux

• Principales indications: les


affections hépatobiliaires; les syndromes
hémolytiques; l’ictère du nouveau né

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Valeurs normales
• Bilirubine directe ou conjuguée
inferieur à 4 micromole/l soit 2 mg/l
• Bilirubine indirecte (libre ou non conjuguée)
Inferieur à 17 micromole/l soit 10 mg/l
• Bilirubine totale
Inferieur à 20 micromole/l soit 12 mg/l

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Données physiopathologiques
• Le dosage de la bilirubine totale est une
extrême urgence chez un nouveau né ou un
prématuré franchement ictérique atteint
d’hémolyse aigue par incompatibilité fœto-
maternelle (ictère nucléaire)
• Le syndrome ictérique implique en plus de la
coloration jaune des téguments et des
muqueuses, des urines foncées, des selles
décolorées
PR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FSTS
Diagnostic d’une hyper bilirubinémie

• Cela revient à classer les ictères définis


comme une augmentation de la concentration
plasmatique de la bilirubine, sa production
peut être majorée, son élimination diminuée:
• Ictère pré hépatique ou hémolytique
• Ictères hépatiques (obstructif)
• Ictères post hépatiques( par retention)

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Classification clinico-biologique des ictères

• Ictères à bilirubine libre, non conjuguée


( ictère hémolytique)
• Ictère à bilirubine conjuguée ( par obstruction
ou par rétention)
• Hyper bilirubinémies congénitales par déficit
enzymatique au niveau de l’hépatocyte
(ictères à bilirubine libre ou a bilirubine
conjuguée

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L’UREE SANGUINE et CREATININE

Dr LAKISS S K

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
L’UREE (suite)
Caractères Généraux et Métabolisme
• Le plus ancien paramètre de la biochimie
clinique; associé au glucose et à l’ionogramme
• En néphrologie, le dosage plasmatique de
l’urée et de l’urée urinaire remplacé par la
clairance de la créatinine
• L’urée est un produit du catabolisme des
protides

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Urée ( suite)
• L’urée est liée au capital hydrique de
l’organisme
• Elle s’élimine à 90% dans les urines et la sueur,
un peu dans les matières fécales
• Dans le néphron, les mouvements de l’urée
sont passifs dépendent de l’eau et la quantité
éliminée est étroitement fonction de la
diurèse: entre 0.5 et 0.8ml/s.

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Urée ( suite)
• La clairance de l’urée est de l’ordre de 1.25 ml/s
et croît en proportion.
• La confrontation du taux de l’urée sanguine au
taux de l’urée plasmatique conserve un intérêt
Valeurs normales et variations physiologiques
Habituellement située entre 2.5 et 8.33 mmol; le
nourrisson vers 2.5 mmol; l’enfant autour de 4
mmol; après 50 ans une urémie à 8.33 mmol est
normale
DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Urée ( suite)
• Les variations physiologiques de la diurèse, les
écarts de la ration protéique alimentaire combinent
leurs actions pour élargir la fourchette de normalité
• Le taux devient pathologique au dessus de 8.33
mmol
• En néphrologie une urée de 5 mmol peut indiqué
une néphropathie évolutive comme une urémie de
13 mmol n’est pas synonyme d’atteinte grave du
rein

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Urée ( suite)
• Le taux d’urée sanguine contrairement à celui
de la créat n’est pas inversement
proportionnel à la filtration glomérulaire;
• Il dépend de la quantité d’urée à éliminer et
de sa réabsorption tubulaire. C’est un mauvais
témoin de la filtration glomérulaire.
• L’urée est toujours associée à la clairance de la
créat plus fiable en pathologie néphrotique

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
La créatinine
Caractères généraux Métabolisme
• La créat plasmatique et urinaire est le reflet
fidèle de la masse musculaire globale
• La clairance de la créat permet d’établir le
diagnostique ou de surveiller l’évolution d’une
quelconque insuffisance rénale
• Elle n’est liée ni à la diurèse, ni à l’apport
protéique alimentaire comme le cas de l’urée

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
La créatinine
• Dérive de la créatine issue du glycocolle,
d’arginine et d’un groupement méthyl
• L’élimination de la créat est exclusivement
urinaire
• Au niveau du néphron, on admet qu’elle subit
la filtration glomérulaire et qu’elle n’est
ensuite ni réabsorbée ni secrétée
• Sa clairance mesure le volume du filtrat

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
La créatinine
• Le filtrat glomérulaire ou urine primitive formé
par seconde= 2 ml/s environ +/- 0.3 chez le
sujet normal pour 1.73 m2 de surface
corporelle
• En situation pathologique, en cas de diurèse
faible il ya réabsorption partielle, si la
concentration s’élève, il ya sécrétion
• L’étude de l’évolution en pathologie est
déterminée par le rapport urée urinaire/urée
sanguine et le rapport de l’ionogramme
DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
La créatinine
• Valeurs normales et variations
• Homme adulte 8.85 et 16 mmol moy 12,4 soit
environ 220 micromol/kg pds
• Femme adulte 7 et 10,6 mmol, moy 8.85 soit
177 micromol/kg pds

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Précurseurs du phosphate de créatine

• Le phosphate de créatine est synthétisé dans


les cellules à partir des acides aminés.
• Dans sa structure on retrouve la molécule du
glycocolle, dont l’Azote est substitué par le
noyau guanidinium de l’arginine et un méthyl
provenant de la méthionine. Le phosphate et
la liaison riche en énergie provienne de l’ATP.

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Catabolisme de la créatine

• La créatine se déshydrate spontanément et en


permanence dans nos muscles, et son produit de
déshydratation, la créatinine, est sécrété dans le
plasma puis excrété par les reins dans les urines.
• La créatinurie ou quantité de créatinine émise
dans les urines des 24 heures est proportionnelle
à la masse musculaire des sujets et
remarquablement constante chez un même
individu d’un jour à l’autre.

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Catabolisme de la créatine

DR LAKISS S KH UGANC/UKAC/FMPOS
Les Clairances en Pratique
Médicale

PR LAKISS S K

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Les Clairances
• Notion d’origine physiologique
• Etablit le rapport entre la quantité d’une
substance apporté par le plasma au niveau
du rein et la quantité éliminée
• C’est le coefficient d’épuration plasmatique:
• Nombre de ml de plasma totalement épuré
par le rein dans l’unité de temps

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Clairances
• Le volume théorique est exprimé en ml/s
• Des auteurs restent fidèles à l’ancienne
expression en ml/minute
• Pour manipuler à l’aise les clairances,
retenir qu’un jour de 24 heures inclut
1440 minutes et 86400 secondes

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clairances
• Quantité de plasma totalement épuré =
quantité intégralement retrouvée dans l’urine
• C x P = U x V
C = clairance = volume de plasma épuré
P = concentration plasmatique par litre
U = concentration urinaire par litre
V = volume d’urines émises en 1s

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Clairances
• Formule Générale de calcul des clairances
d’une substance donnée:
C = UV / P
exprimer les résultats dans la même unité
connaître la diurèse( débit urinaire) par
seconde
Obtenir une diurèse de 1,5l soit environ 0,018
ml/s
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clairances
• La formule C = UV/P est valable pour le sujet
adulte normal aux mensurations standard
• Chez l’enfant et le nourrisson tenir compte de
la surface corporelle corrigée Sc obtenue en
m2 dans les tables de Dubois à partir du poids
et de la taille.
• La clairance corrigée Cc devient
Cc = C x 1,73/Sc

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Clairances
• Comment une substance présente dans le
plasma arrive au niveau du néphron?
- filtration glomérulaire simple sans
réabsorption tubulaire: la clairance définit le
volume de filtration glomérulaire voisin de 2
ml/s chez le sujet normal
- Filtration glomérulaire + réabsorption
tubulaire si totale clairance est nulle

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Clairances
• Filtration glomérulaire + sécrétion tubulaire
lorsque qu’une substance étrangère est
injectée en IV à dose élevée, elle peut être
éliminée par le rein en un seul passage, sa
clairance mesure alors le flux plasmatique
rénal
En pratique médicale on étudie la clairance des
substances endogènes( ex: urée, créatinine..)

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Clairances
• La créatinine véritable baromètre du
diagnostic, du pronostic et du traitement
néphrologique : environ 2 ml/s chez le sujet
sain pour 1,73 m2 de surface corporelle. Elle
varie de 0.05 et 2 ml/s chez le sujet sain en
pathologie ; elle mesure la filtration
glomérulaire e, apprécie la diminution et
variations en cours d’évolution d’une maladie
rénale
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ACIDE URIQUE

Dr LAKISS S KH

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Caractères et Métabolisme
• Peu soluble dans l’eau, produit du catabolisme
des bases puriques
• Solubilité augmente grâce aux protéines
• Au niveau du rein, l’acide urique filtre à travers le
glomérule, puis subit une réabsorption tubulaire
• La précipitation des urates contribue à constituer
le sédiment urinaire ou l’amorce d’un calcul
urinaire

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Caractères et métabolisme
• L’acide urique est souvent associé au
cholestérol, aux triglycérides, à l’urée, au
glucose, à la créatinine.
• Six paramètres plasmatiques souvent associés
en bilan de santé après 40 ans pour apprécier
la fonction rénale et le risque athérogène

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Valeurs normales et variations
• Sérum ou plasma: l’uricémie n’est pas une
constante biologique:
• Homme: 300 +/- 60 micromole
• Femme: 240 +/- 60 micromole
• On ne parle d’hyper uricémie qu’au delà de 420
micromole chez l’homme et 360 chez la femme
• L’uricurie est liée à l’alimentation; la clairance de
l’acide urique est voisine de 0.166 ml/s

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Diagnostic d’une hyperuricémie
• Hyper purino synthèse endogène
• Troubles de l’urico - élimination rénale

A - la goutte primitive idiopathique


B - la goutte enzymopathique
C – les hyper uricémies secondaires

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Causes probables
• Les erreurs de diététique:
- sur alimentation et obésité stimulent la purino
synthèse;
- le jeûne, l’éthylisme aigu, l’effort musculaire
important élèvent l’uricémie
- toute acidose génératrice d’acide lactique et des
corps cétoniques sont inhibiteurs de l’urico-
sécrétion tubulaires

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Causes probables
L’insuffisance rénale
quelque soit sa cause, se développent à bas
bruit et entraîne un acide urique à taux élevé
les homéopathies
sont hyper uricémiantes par exagération du
catabolisme des nucléoprotéines
cellulaires(polyglobulies, les cancers traités
par les cytolytiques et les cortisoniques

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Causes probables
Diverses affections parfois génératrices
d’acidose lactique:
glycogénoses, toxémie gravidique, diabète acido –
cétosique, HTA d’origine rénale, psoriasis étendu,
myxœdème, hyperparathyroïdisme
Agents pharmacologiques hyperuricémiants
par inhibition de l’urico-sécrétion tubulaire:
cytolytique, cortisonique, diurétique thiazidique

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Causes probables
Syndrome biologique de l’athérosclérose
• Il y a une corrélation évidente entre hyper
triglycéredemie hyper uricémie
• Cette association caractérise de nombreux cas
athérosclérose coronaire, d’artérite
oblitérante des membres inférieurs, des
hyperlipoprotéinemies, qu’elles soient à
sérum lactescent ou à sérum clair

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Bilan biologique de la goutte idiopathique

Notions physiopathologiques
• Plus de 9 goutteux sur 10 sont de sexe
masculin
• Dans la forme atypique, une hyper uricémie
dépassant 420 micromole s’associe à des
fluxions articulaires douloureuses, de type
inflammatoire à début brusque et guérison
rapide

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Notions physiopathologiques
• Une altération du métabolisme tissulaire des purines
• Une altération du mécanisme de l’élimination rénale
de l’acide urique en excès
Deux formes cliniques concernent la rhumatologie et
la pédiatrie
• La goutte commune évoluant vers la
chronicité:vasculaire,infarctus cérebral ou
myocardique, lithiase et IR
• La goutte enzymopatique rare touche le nourrisson
mâle: troubles nerveux, lithiase et IR
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Bilan biologique complet du goutteux
chronique
• Appréciation de l’inflammation au cours de la
crise: VS, électrophorèse, dosage des
glycoprotéines
• Clairance de l’acide urique
• Appréciation de la purino synthèse: dosage
des urates dans l’urine
• Toute hyper uricémie même s’il n’est pas
goutteux assume risque vasculaire et risque
rénal accru
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