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Les arguments en faveur de l’évolution

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Les arguments moléculaires
• Les organismes présentent une remarquable unité de structure et de fonction au
niveau génétique et moléculaire.
• Ils portent tous les mêmes acides nucléiques et les mêmes protéines composées
des mêmes éléments de base (acide aminés), leurs gènes sont tous des formes de
la même molécule d’ADN, le code génétique est le même, les mêmes enzymes
interviennent dans des réactions semblables pour tous.
• Des molécules protéiques, telles que l’hémoglobine ou l’insuline, sont présentes
chez de nombreuses espèces de vertébrés.
• Elles sont semblables dans leur structure et leur fonction, mais présentent des
variations de séquences d’acides aminés. Ce sont des molécules homologues.
• Une molécule est d’autant plus proche que sa séquence présente plus d’acides
aminés en commun.
Les arguments moléculaires
• L’ADN évolue de manière régulière c’est-à-dire qu’il subit des
mutations suivant une fréquence très faible mais constante. Ces
mutations peuvent conduire au changement d’un acide aminé au
niveau de la protéine.

• Les gènes qui n’ont subi que peu de modifications au cours de


l’évolution permettent d’établir des comparaisons entre des
organismes aussi éloignés que les bactéries et l’homme.
Les organes vestigiaux
• Ce sont des organes réduits, généralement sans fonction essentielle, qui sont les restes
d’organes qui ont eu jadis un développement normal et une fonction importante.

Exemples :
• Chez l’homme : le coccyx et l’appendice semblent non fonctionnels alors que chez d’autres
espèces ces mêmes structures sont développées et utiles (rongeurs).

• Les baleines n’ont pas de membres postérieurs mais leur squelette présente des restes de
ceinture pelvienne et d’os de pattes. On peut penser que les baleines actuelles dérivent de
formes ancestrales quadrupèdes.

• L’atrophie des pattes de serpents

• L’atrophie des doigts des chevaux


La parasitologie
Exemple :
• L’ancêtre des camélidés dérive d’un ancêtre qui vivait en Amérique du
Nord.
• Les descendants ont colonisé différentes parties du monde.
• Il y a actuellement deux groupes distincts.
• Malgré la différence entre ces mammifères, les poux qui vivent dans
leur pelage sont très semblables et n’abritent que les camélidés.
• Comme ils ne se côtoient pas, ils n’ont pas pu échanger leurs
parasites.
• Leur ancêtre devait donc déjà être accompagné de ce parasite.
Les caryotypes

• Il est possible de passer d’un caryotype d’une espèce à celui


d’une espèce voisine en faisant intervenir un petit nombre
de transformations (division d’un chromosome en 2
chromosomes indépendants, union de 2 chromosomes en 1
chromosome unique, translocation,...).
La cytologie

• Par leurs similitudes et leurs différences les cellules confirment l’idée


d’une évolution.

• Les cellules primitives possédaient probablement tout ce que les


cellules ont encore aujourd’hui en commun.

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