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• Concept partie 2 : Évaluer les risques liés aux importations et aux exportations
• Sensibilisation aux systèmes de contrôle des importations (portnet, ICS…)
• Principes de l’Audit de la conformité selon les processus douaniers en amont et en aval
• Points de contrôle à mettre en place
• Enregistrement de la marque sur OMPIC • L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) est
« classe 31 » l’organisme chargé de la protection de la propriété industrielle (marques,
brevets d’invention, dessins et modèles industriels) et de la tenue du registre
central du commerce au Maroc.
• Morocco FOODEX (Etablissement Autonome de • Chargé du contrôle de la conformité des produits alimentaires agricoles et maritimes
Contrôle et de Coordination des Exportations) marocains destinés à l'exportation aux exigences réglementaires des marchés internationaux.
• http://www.ompic.org.ma/ • Voir liste documents requis => Code d’inscription=> Certificat de conformité
• Préparation des documents export • Liste de colisage, certificat de conformité, certificat phyto,
document de transport (CMR, ou LTA ou Connaissement,
document assurance du transporteur )
• Procuration au transitaire, Plusieurs exemplaires : client,
transporteur, transitaire
• Certificats de qualité exigés (GLOBAL GAP, …)
• => voir modèles de documents
Initier l’export
• Décret n° 2-10-473 pris pour l'application de certaines dispositions de la loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire d
es produits alimentaires.
• Arrêté du ministre de l'agriculture et de la pêche maritime N° 244-13 du 4 rabii
1 1434 (16 janvier 2013) relatif à l’autorisation et l'agrément sur le plan sanitaire des établissements et entreprises d
u secteur de l'alimentation animale et du secteur alimentaire autres que la vente au détail et la restauration collective
.
2013-01-16
• Arrêté du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n
° 2775-21 du 18
rabii
I 1443 (25 octobre 2021) portant approbation du guide de bonnes pratiques sanitaires relatif au secteur
des fruits frais.
• Décret n° 2-12-389 du 11 joumada
II 1434 (22 avril 2013) fixant les conditions et les modalités d'étiquetage des produits aliment
aires.
• Arrêté du ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux
et forêts n°3021-20 du 21
rabii
II 1442
Source (7 décembre 2020) portant approbation du guide de bonnes pratiques sanitaires rela
:https://www.fao.org/
tif au secteur des fruits rouges frais.
Morocco Foodex demande d’inscription initiale
• I.1.1. Pour les personnes morales (SA ; SARL ; SARL AU ; SNC ; SCS ; GIE) :
• - Demande d’inscription sur papier en-tête dûment signée et cachetée à
l’attention du Directeur Général de l’E.A.C.C.E., précisant notamment :
• Les éléments d’identification et les coordonnées complets de la personne
ou de l’entreprise concernée ;
• La liste des produits dont l’exportation est envisagée.
• -Formulaire d’engagement dument complété et authentifié par le
représentant désigné de l’établissement demandeur :
• Pour les produits agricoles transformés et algues marines:
FOR_CTC_012
• Pour les fruits & légumes à l’état frais : FOR_CTC_046
• Pour les produits de la pêche : FOR_CTC_073
Dépôt par l’exportateur du dossier de demande de certification sanitaire auprès du Service
de Contrôle des Produits Végétaux et d’Origine végétale (SCPVOV/SCPV) relevant de cet
Office.
• Ce dossier est composé des éléments • Partie technique du dossier d’autorisation sanitaire :
suivants :
• Plan de situation, plan d’ensemble du local reprenant en détail le lieu
d’implantation, la situation, les délimitations, le dimensionnement des
• Copie du certificat d’inscription au registre espaces de travail et des lieux d’entreposage, les circuits d’arrivée d’eau
du commerce modèle 1* (appuyé par le potable et d’évacuation, l’emplacement des locaux à usage du personnel
modèle 7 de l’année en cours dans le cas
où le registre du commerce modèle 1 ne
et des sanitaires ainsi que les équipements des points d’eau). Ces plans
date pas de l’année en cours). doivent indiquer le cheminement des produits, les sens de déplacement
du personnel et les circuits d’évacuation des déchets
• Copie de la pièce d’identité valide du • Une fiche technique (nature de l’activité, site d’implémentation et sa
représentant de l’entreprise. visualisation, donne la superficie totale et couverte du local concerné,
• Document justifiant les pouvoirs décrit d’un point de vue sanitaire les locaux, «équipements et matériel et
les conditions de fonctionnement (planification du travail, effectif,
• Copie des statut de la société activité…) et mentionne la catégorie des produits et leur dénomination,
• Copie de l’autorisation de construire relative la liste des matières premières et des ingrédients avec leur description et
au local de la demande provenance, liste des matériaux de conditionnement et d’emballage,
• Selon le cas, un document justificatif de diagramme de production détaillé des produits, capacités de production
l’adresse du local objet de la demande de et de stockage prévues, les moyens de transport utilisés)
l’autorisation sur le plan sanitaire
• Un manuel de procédures fondé sur des guides de bonnes pratiques
• Demande de certification sanitaire
sanitaires à l’activité concernée –voir article 32 et 33 du décret
établie par l’exportateur
n26106473)
Manuel de procédure
• Contrat ou équivalent : Pour les négociants (exportateurs) des produits de la pêche ou des fruits & légumes à l’état
frais, un contrat ou équivalent, couvrant la campagne d’exportation, établi avec la ou les unité(s) de traitement, de
conditionnement ou de stockage dans la (es) quelle(s) les produits seront traités, conditionnés ou stockés en vue de leur
exportation. Il a la possibilité d’ajouter d’autres unités durant la campagne à condition d’adresser une demande et le
contrat y relatif, au préalable, aux services concernés de MOROCCO FOODEX (EACCE).
• Copie de dépôt de la marque : Pour l’exportation de fruits et légumes frais, Copie de dépôt de la marque commerciale
(auprès de l’OMPIC) ou autorisation d’utilisation des marques appartenant à des tiers appuyée par copie de dépôt du
détenteur.
• L’exportation des Produits Végétaux et d’Origine Végétale est soumise aux dispositions législatives
et réglementaires en vigueur notamment :
• La loi 25-08 portant création de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires ;
• La loi n°28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, promulguée par dahir
n°1 10-08 du 26 safar 1431 (11 février 2010) et ses textes d’application ;
• Réglementations sanitaires et de conformité des pays de destinations des produits végétaux et
d’origine végétale exportés ;
• C’est un document attestant que votre entreprise applique les principes de bonnes pratique
sanitaire qui est élaboré et diffusé par les organisations professionnelles et validé par l’ONSSA
• => il en découle un numéro d’autorisation qui doit être mentionné sur les documents papiers ou
électronique et toutes les correspondances ainsi que la publicité faite pour les produits
conformément aux exigences de l’étiquetage
SOUS THEME 2: Evaluer les risques liés aux importations et aux exportations
• Communication et Coordination : ABM doit améliorer la communication entre les équipes. Des réunions régulières entre
les départements de production, de logistique et de conformité permettront de s'assurer que toutes les équipes sont
informées des changements et des besoins spécifiques.
• Prévisions Précises : L'équipe de production doit travailler en étroite collaboration avec l'équipe commerciale pour fournir
des prévisions précises des volumes de récolte. Cela permettra de garantir que les contrats d'exportation sont basés sur
des données fiables.
• Gestion de la Logistique : L'équipe de logistique doit être proactive et tenir compte des spécificités de chaque exportation.
Elle doit coordonner l'espace dans les conteneurs en fonction des volumes réels de marchandises.
• Conformité Réglementaire : L'équipe de conformité doit s'assurer de connaître les exigences d'importation du pays de
destination. Des procédures de contrôle interne doivent être mises en place pour vérifier la conformité documentaire.
• Gestion des Risques : ABM doit mettre en place des plans de gestion des risques pour faire face aux situations imprévues,
comme les retards aux douanes. Cela permettra de réagir rapidement et de minimiser les conséquences.
• En résumé, ce cas met en évidence l'importance de la coordination et de la communication entre les différentes équipes
impliquées dans les opérations d'exportation. En corrigeant ces lacunes et en mettant en œuvre des actions correctives,
Atlas Berry Farms peut éviter les problèmes de non-coordination et garantir une exécution réussie de ses contrats
d'exportation.
Scénario 2 : Exemple de Bonne Coordination dans les Opérations
d'Exportation vers les États-Unis :
Communication Transparente : La communication entre les équipes est essentielle. Des réunions régulières
sont organisées pour discuter des volumes de récolte, des prévisions, des contraintes logistiques et des
exigences de conformité.
2.Utilisation d'Outils Technologiques : ABM utilise un système de suivi des récoltes et des stocks pour
avoir une vue en temps réel des volumes disponibles. Cela permet de planifier la logistique de manière
précise.
3.Gestion des Documents : L'équipe de conformité est chargée de s'assurer que tous les documents
d'exportation sont corrects et complets. Une liste de contrôle est utilisée pour garantir la conformité
réglementaire.
4.Planification Logistique : L'équipe de logistique collabore étroitement avec l'équipe de production pour
planifier les chargements de manière optimale. Des procédures sont en place pour minimiser les pertes
d'espace dans les conteneurs.
5.Gestion des Risques : Une évaluation des risques est effectuée en amont pour identifier les points de
vulnérabilité potentiels. Des plans de contingence sont établis pour faire face à d'éventuelles perturbations.
En adoptant cette approche de coordination proactive, FRM peut garantir le succès de ses opérations
d'exportation vers les États-Unis. Cette coordination entre les équipes garantit une exécution fluide, la
conformité réglementaire et la satisfaction des clients sur le marché américain.
Exemples d'entreprises marocaines qui sont conformes à
l'ICS (Import Control System) pour leurs opérations
d'exportation vers l'Union européenne
• Les Citronniers du Maroc (LCM) : LCM est un important exportateur de citrons du
Maroc vers l'UE. Grâce à son statut d'Opérateur Économique Agréé (AEO),
l'entreprise bénéficie de procédures douanières simplifiées et d'une réduction des
contrôles douaniers. LCM soumet régulièrement et de manière précise toutes les
informations d'importation requises à l'ICS, garantissant ainsi un dédouanement
rapide de ses expéditions.
• Il existe plusieurs étapes clés pour garantir l’efficacité des contrôles sanitaires des aliments:
• Analyse des risques: Cette étape consiste à identifier les dangers potentiels pour la sécurité des aliments à chaque étape
de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation. Cela permet de déterminer les mesures de contrôle
appropriées à mettre en place.
• Mise en place des mesures de contrôle: Une fois les risques identifiés, il est important de mettre en place des mesures de
contrôle appropriées pour minimiser ces risques. Ces mesures peuvent inclure des pratiques d’hygiène, des procédures de
contrôle de la qualité des matières premières, des procédures de nettoyage et de désinfection des équipements, etc.
• Surveillance: La surveillance régulière des procédures de contrôle est essentielle pour garantir leur efficacité. Cela peut
être réalisé en effectuant des inspections régulières des équipements, des tests microbiologiques des produits, des
vérifications des pratiques d’hygiène, etc.
• Correction des écarts: Si des écarts par rapport aux procédures de contrôle sont identifiés, des mesures correctives doivent
être mises en place immédiatement pour minimiser les risques pour la sécurité des aliments.
• Vérification: Il est important de vérifier régulièrement l’efficacité des mesures de contrôle mises en place pour garantir la
sécurité des aliments. Cela peut être réalisé en effectuant des audits internes ou en faisant appel à des organismes de
certification indépendants.
• Documentation: Toutes les étapes du processus de contrôle doivent être documentées de manière claire et précise. Cela
permet de suivre les progrès, d’identifier les tendances et de prendre des mesures en cas d’écarts ou de problèmes.
Gestion des risques douaniers : audit après dédouanement
• Il est indispensable d’indiquer la plaque d’immatriculation de la remorque de l’unité de transport (et non celle du
tracteur). Sans cette information, le camion sera considéré par la douane française comme sans ENS et pourra faire
l’objet de sanctions douanières. • les date et heure prévisionnelles d’arrivée au premier point d’entrée en France
Formalités ICS
• Quand dois-je déposer l’ENS ?
• L’ENS doit être déposée avant l’appairage de l’unité de transport sur l’infrastructure de départ (port ou Tunnel), pour être prise en
compte dans le cadre de la frontière intelligente. Si l’ENS est déposée trop tardivement, le camion sera considéré par la douane
française comme sans ENS et pourra faire l’objet de sanctions douanières. Il est fortement recommandé de déposer l’ENS à la fin du
chargement des marchandises sur l’unité de transport traversant la frontière, afin de connaître la plaque d’immatriculation de la
remorque à inscrire dans l’ENS.
• Comment déposer l’ENS ?
• • via un téléservice dénommé « Automate de Sûreté » (AS) dont l’accès nécessite de recourir aux services d’un prestataire de solution
EDI certifié par la douane française ; • c’est simple, rapide et disponible 24h/24.
• L’ENS est-elle obligatoire pour tous les mouvements de marchandises ?
• Non, l’ENS n’est pas nécessaire pour : • les envois postaux ; • les véhicules routiers vides ; • les emballages
vides non couverts par un contrat de transport ; • les bagages personnels des voyageurs. Une ENS doit être
déposée pour toutes les autres marchandises et tout particulièrement pour les marchandises couvertes par
une déclaration en douane d’importation ou de transit.
• Quelles sont les conséquences en cas de non dépôt d’une ENS ?
• Si l’ENS n’a pas été déposée dans les délais impartis, le camion sera immobilisé lors de son débarquement et
une sanction pourra être appliquée conformément à l’article 410 du code des douanes (amende de 300 à 3 000
€). Il convient donc de bien respecter cette formalité afin d’assurer la fluidité des échanges à la frontière
Exemples suite
• Les Fraises du Maroc (LFM) : LFM est spécialisé dans l'exportation de fraises vers l'UE. L'entreprise a
investi dans la formation de son personnel sur les exigences de l'ICS et sur l'importance de la
soumission précise et ponctuelle des données. LFM utilise également des courtiers douaniers
expérimentés pour garantir une conformité totale aux exigences de l'ICS.
• Les Raisins du Maroc (LRM) : LRM exporte des raisins du Maroc vers l'UE et a obtenu le statut AEO
pour faciliter ses opérations d'exportation. L'entreprise est reconnue pour son engagement en
matière de conformité douanière et de sécurité des expéditions. LRM réalise régulièrement des
évaluations des risques pour identifier et atténuer les risques potentiels dans sa chaîne
d'approvisionnement.
• Les Prunes du Maroc (LPM) : LPM exporte des prunes vers l'UE et met en œuvre des procédures
strictes de gestion des données pour assurer la soumission précise et rapide des informations
d'importation à l'ICS. L'entreprise travaille en étroite collaboration avec les douanes marocaines et
de l'UE pour maintenir une conformité totale aux réglementations douanières.
Import Control System (ICS)
• Entrée en vigueur au 1er janvier 2011 le système ICS, l'Import Control
System (ICS), en français Système de Contrôle des Importations, est un
système de gestion et de suivi des marchandises importées dans l'Union
européenne (UE). Il vise à renforcer la sécurité et la sûreté des
marchandises entrant dans l'UE, ainsi qu'à simplifier les procédures
douanières. Le système ICS est applicable aux importations provenant de
pays tiers à l'UE.
• Ce système a été mis en œuvre pour assurer l’analyse de risque des
marchandises en amont de leur arrivée sur le territoire douanier de l’Union,
et même avant le chargement des conteneurs de longue distance, quel que
soit le vecteur (aérien, maritime, ferroviaire et routier) sur la base
d’une déclaration sommaire d’entrée électronique (ENS).
Conformité à l'ICS (Import Control System)
Etapes à suivre :
Conformité à l'ICS (Import Control System)
Exigences:
• Présentation à la douane d’une déclaration électronique comprenant des données de sécurité sur
vos marchandises. Cette déclaration sommaire d’entrée ENS (Entry Summary Declaration) doit
parvenir à la douane avant l’arrivée de votre marchandise sur le territoire européen.
L’administration douanière effectuera une analyse des risques en fonction des données reprises
sur l’ENS et validera ou non le déchargement de la marchandise sur le territoire communautaire.
Il est important de noter que si vous êtes certifié opérateur économique agréé (OEA), un jeu
réduit de données vous sera demandé, vous pourrez également bénéficier de la notification
anticipée des contrôles
• Exactitude et Ponctualité des Données : Avant d'expédier la marchandise, l’entreprise s'assure
que toutes les informations d'importation requises, y compris les détails du chargement, les
informations d'expédition et la documentation douanière, sont saisies avec précision dans le
système ICS de l'UE en temps voulu. Cela garantit que les autorités douanières disposent des
informations nécessaires pour effectuer des évaluations des risques avant l'arrivée des
marchandises dans le pays de destination.
Évaluation des Risques et Mesures d'Atténuation :
• Planification de Contingence : L'entreprise a élaboré des plans de contingence complets pour faire face aux
perturbations potentielles, telles que les conditions météorologiques défavorables ou les retards de transport. Ces
plans incluent des itinéraires de transport alternatifs et des fournisseurs de secours pour atténuer l'impact des
événements imprévus.
• Risques Financiers : Atlas Berry Farms surveille de près les fluctuations des taux de change, en particulier le taux
MAD/EUR. L'entreprise utilise des stratégies de couverture, telles que les contrats à terme sur devises, pour
atténuer le risque de volatilité des devises et stabiliser ses revenus d'exportation.
• Conformité aux Réglementations d'Exportation : L'entreprise veille à respecter strictement toutes les
réglementations d'exportation de l'UE et du Maroc. Elle veille à ce que toute la documentation d'exportation
requise, y compris les certificats phytosanitaires et les certificats d'origine, soit à jour et précise.
Stratégies d’atténutation des risques
• Objectif du Contrôle Douanier : L'objectif du contrôle douanier est de vérifier que l'exportation effectuée par
l’entreprise est conforme aux réglementations douanières et fiscales en vigueur, notamment en ce qui concerne
l'utilisation du régime suspensif de TVA.
• Vérification des Documents : Les autorités douanières commencent par vérifier tous les documents liés à
l'exportation, notamment la facture commerciale, le bon de livraison, la déclaration en douane et la déclaration de
TVA.
• Contrôle des Marchandises : Les inspecteurs douaniers procèdent ensuite à un contrôle physique des marchandises
pour vérifier leur conformité aux documents fournis. Ils vérifient la quantité, la qualité et l'état des marchandises
exportées.
•
• Conformité au Régime Suspensif de TVA : Les autorités douanières examinent les documents relatifs au régime
suspensif de TVA pour s'assurer que l’entreprise est éligible au régime et qu'elle a respecté ses obligations fiscales
liées à l'utilisation de ce régime.
• Contrôle du Transport : Les inspecteurs vérifient également le transport des marchandises pour s'assurer qu'elles
ont quitté le territoire marocain conformément aux règles du régime suspensif de TVA.
Procédure du Contrôle Douanier
• Pour démontrer la régularité fiscale et de solvabilité aux autorités douanières et ainsi être éligible au régime
suspensif de TVA, l'entreprise exportatrice doit fournir divers documents et informations. Voici quelques
éléments qui peuvent être utilisés pour démontrer la régularité fiscale et de solvabilité :
• 1. Certificats et Attestations :
• Certificat d'immatriculation fiscale : C'est un document officiel délivré par l'administration fiscale du pays
attestant que l'entreprise est enregistrée en tant que contribuable et qu'elle est en règle avec ses obligations
fiscales.
• 2. Déclarations Fiscales et Sociales :
• Déclarations de TVA : Les déclarations de TVA précédentes doivent être fournies pour montrer que
l'entreprise est à jour dans ses paiements de TVA et qu'elle a correctement appliqué les taux de TVA en
vigueur.
• Déclarations d'impôts sur les sociétés et sur le revenu : Les déclarations d'impôts doivent être présentées
pour prouver que l'entreprise a respecté ses obligations fiscales liées à ses bénéfices et revenus.
Démontrer la régularité fiscale et de solvabilité
• 4. Attestations Bancaires :
• Attestation de solvabilité : C'est une attestation délivrée par la banque de l'entreprise, confirmant que celle-
ci est en mesure de faire face à ses engagements financiers.
La régularité fiscale et la solvabilité
• 5. Registre de Commerce :
• Extrait du Registre de Commerce : Il prouve que l'entreprise est dûment enregistrée et qu'elle exerce légalement ses
activités.
• 6. Antécédents Fiscaux :
•
• Preuve de paiement d'amendes ou pénalités fiscales : Si l'entreprise a eu des antécédents de paiement tardif ou de
non-paiement de taxes, elle devra démontrer qu'elle a réglé toutes les amendes et pénalités dues.
• 7. Réputation Professionnelle :
• Références commerciales : Des références de clients et partenaires commerciaux peuvent être fournies pour
attester de la réputation professionnelle de l'entreprise et de sa capacité à respecter ses engagements.
Mise en place d'un processus de suivi et de contrôle interne
pour garantir la conformité et la fluidité de l'exportation.
• La mise en place d'un processus de suivi et de contrôle interne revêt
une importance capitale pour assurer la conformité réglementaire et
la fluidité des opérations d'exportation. Cette approche proactive
permet à l'entreprise de minimiser les risques, d'optimiser les
performances et de garantir la satisfaction de ses clients
internationaux.
KPI de la gestion efficace de la chaîne
logistique et évaluer sa performance
• Taux de Livraison en Temps Voulu : Mesure le pourcentage de commandes de fruits rouges
qui sont livrées aux clients internationaux dans les délais convenus. Un taux élevé de
livraison en temps voulu est essentiel pour satisfaire les clients et maintenir leur confiance
dans l'entreprise.
• Taux de Satisfaction Client : Évalue la satisfaction globale des clients par rapport aux
services logistiques fournis par l'entreprise. Une mesure de la satisfaction client permet de
comprendre si les clients sont satisfaits de la qualité et de la ponctualité des livraisons.
KPI de la gestion efficace de la chaîne
logistique et évaluer sa performance
• Taux d'Utilisation des Capacités de Stockage : Mesure le pourcentage de la
capacité de stockage totale utilisée. Un taux d'utilisation élevé indique une
utilisation optimale des infrastructures de stockage.
• Temps de Transit : Évalue le temps nécessaire pour transporter les fruits rouges
depuis le lieu de récolte jusqu'à la destination finale. Un temps de transit court
permet de livrer les produits plus rapidement.
• Taux de Précision des Stocks : Évalue la précision des niveaux de stock par rapport aux
quantités réelles disponibles. Une gestion précise des stocks aide à éviter les ruptures de
stock et les surstocks.
• Afin d’améliorer le processus de traitement des demandes de remboursement de la TVA, le décret n°2-18-638 du 4
mars 2019 a introduit une procédure simplifiée de remboursement du crédit de ladite taxe.
• Les entreprises que cette procédure concerne sont celles qui ont fait certifier leurs comptes par un expert-
comptable ou un commissaire aux comptes.
• À ce titre, Le demandeur doit établir et déposer la demande de remboursement du crédit TVA à la fin de chaque
trimestre.
• Le demandeur doit accompagner cette demande de remboursement de trois documents importants qui
sont :
• Premièrement, un relevé récapitulatif du chiffre d’affaires réalisé en exonération ou en suspension de la TVA ;
• Deuxièmement, un relevé récapitulatif des achats au titre desquels le demandeur a versé la TVA récupérable ;
• Enfin, une attestation délivrée par le commissaire aux comptes de la société (ou un professionnel expert-
comptable).
• L’attestation doit confirmer la sincérité des informations contenues dans le relevé détaillé de déductions. En outre,
elle doit attester de leur concordance avec les écritures comptables de la société.
• À cet effet, le commissaire aux comptes procède à la vérification de l’éligibilité de la société à la procédure
simplifiée de remboursement.
• Cet article est à jour des dispositions fiscales en vigueur en 2023.
Les principaux motifs de rejet de la demande de remboursement
• L’administration fiscale peut rejeter le remboursement d’une TVA pour des raisons de forme. Ci-joint quelques exemples :
• Facture non présentée ;
• Facture irrégulière (ne répondant pas aux normes commerciales)
• Bon de livraison non admis ;
• Double-emploi ;
• Absence de numéro d’identification ;
• Numéro de facture : manquant-surchargé-ou ajouté à posteriori (sans certification) ;
• Absence de la déclaration d’importation ;
• Date d’établissement des factures : manquant-surchargé-ou ajouté à posteriori ;
• Facture antérieure à l’identification de l’entreprise
• Discordance entre le numéro de la déclaration unique de marchandises (D.U.M) et celui porté sur la quittance
• Absence de copie de facture d’achat à l’importation ;
• Quittance manuscrite non certifiée par la douane.
• Absence de l’original de quittance de règlement de la TVA ;
• …
Focus sur l’exonération des biens
d’investissement
Biens acquis à l’intérieur :
Conformément aux dispositions de l’article 92 (I- 6°) du code général des impôts (CGI), l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) est accordée, pendant une durée de trente-six (36) mois à compter de la date de signature de la Convention / ou date de
délivrance du permis de construire aux biens d’investissement nécessaires à la réalisation du Programme d'Investissement à inscrire
dans un compte d’immobilisation et ouvrant droit à la déduction, prévus aux articles 101 et 102 du CGI, acquis à par la Société.
En cas de force majeure dûment justifiée, un délai supplémentaire de six (6) mois, renouvelable une seule fois, est accordé à la
Société sur sa demande adressée à l’administration fiscale dans le délai légal de 36 mois précité.
Conformément aux dispositions de l’article 123-22°-b) du CGI, sont exonérés de la TVA, les biens d’équipement, matériels et
outillages nécessaires à la réalisation du Programme d’Investissement décrit à l’article 2, à inscrire dans un compte d’immobilisation
et ouvrant droit à la déduction, prévus aux articles 101 et 102 du CGI, importés par la Société, dans le cadre d’une Convention en
cours de validité, pendant une durée de trente-six (36) mois, à compter de la date de la première opération d’importation, avec la
possibilité de proroger ce délai de vingt-quatre (24) mois.
Les erreurs courantes lors
des opérations d'exportation
Absence du process KYC
Les 4 principes du contrôle export (4P)
• Choisir le bon Incoterm peut faire une grande différence en termes de coûts, de risques et de
responsabilités.
• Le choix de l’incoterm résulte de la négociation entre les intéressés, mais aussi de facteurs extérieurs
(habitudes du marché, pratique des entreprises concurrentes) et de la capacité de l’entreprise à mettre
en œuvre une politique logistique.
Groupe F FCA, FOB, FAS: la remise au transporteur met fin aux obligations du vendeur
Groupe C CFR, CIF, CPT, CIP : le vendeur paie dans tous les cas le transport, quelquefois
l’assurance mais ne supporte en aucun cas les risques liés au transport.
Classification inappropriée des produits
L’une des erreurs les plus courantes dans les documents d’exportation
consiste à fournir des données inexactes ou incomplètes sur les
documents. Cela peut entraîner des écarts, des refus, des amendes ou
des pénalités de la part des autorités ou des acheteurs. Par exemple, si
la facture ne correspond pas à la liste de colisage, au certificat d’origine
ou au connaissement, cela peut prêter à confusion et susciter des
soupçons. Pour éviter cela, vous devez toujours revérifier et vérifier les
données figurant sur les documents, telles que la description du
produit, la quantité, le poids, la valeur, l'origine, la destination et le
code SH. Vous devez également utiliser des formats et des termes
cohérents et standard dans tous les documents.
Mauvaise communication et coordination
L’importateur basé aux Etats Unis doit s’assurer de respecter le processus CBP (Customs and
Border Protection).