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Objectifs pédagogiques :

- Conformité et Gestion des Risques


• Concept partie 1 : Comprendre la pratique de l’import et de l’export & savoir gérer les procédures douanières :

• Familiarisation avec les Acteurs et les Documents


• Connaissance des Procédures de Déclaration
• Maîtrise de l’environnement douanier et fiscal (régime suspensif de TVA, régimes douaniers…)

• Concept partie 2 : Évaluer les risques liés aux importations et aux exportations
• Sensibilisation aux systèmes de contrôle des importations (portnet, ICS…)
• Principes de l’Audit de la conformité selon les processus douaniers en amont et en aval
• Points de contrôle à mettre en place

• Concept partie 3 : Développer des stratégies de conformité efficaces.


• Stratégie de conformité réglementaire
• Stratégie de certification
• Stratégie de gestion de la qualité
• Stratégie de formation
• Startégie de gestion continue
Processus export : Comprendre la pratique de l’import et
de l’export & savoir gérer les procédures douanières
• L'exercice de l'activité d'exportation nécessite • l'inscription au registre du commerce (RC) est requise. Tout exportateur de
marchandise est tenu de porter sur sa déclaration en douane son numéro de
l'immatriculation au Registre du commerce. registre du commerce ainsi que le lieu d’immatriculation du RC.

• Enregistrement de la marque sur OMPIC • L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) est
« classe 31 » l’organisme chargé de la protection de la propriété industrielle (marques,
brevets d’invention, dessins et modèles industriels) et de la tenue du registre
central du commerce au Maroc.
• Morocco FOODEX (Etablissement Autonome de • Chargé du contrôle de la conformité des produits alimentaires agricoles et maritimes
Contrôle et de Coordination des Exportations) marocains destinés à l'exportation aux exigences réglementaires des marchés internationaux.
• http://www.ompic.org.ma/ • Voir liste documents requis => Code d’inscription=> Certificat de conformité

• Assurer la sécurité sanitaire des produits alimentaires , y compris les produits de


• ONSAA (OFFICE NATIONAL DE SECURITE SANITAIRE DES
la pêche et les aliments pour animaux;
PRODUITS ALIMENTAIRES)
• Homologuer et contrôler les intrants agricoles (semences, produits
• https://www.onssa.gov.ma/
phytopharmaceutiques, supports de cultures) et les médicaments vétérinaires;
• Appliquer les législations et réglementations relatives à la police sanitaire
vétérinaire et phytosanitaire;
• Evaluer le risque sanitaire et phytosanitaire.
• => Certificat phyto
• Station d’emballage • Une traçabilité continue et un système d’information
adéquat permettent de bien contrôler la qualité des
fruits
• Attestation
• Code

• Transitaire • Faire le bon choix selon les critères bien définis


• Négocier les conditions

• Portnet • Signer le contrat et paiement=> code d’accès au port

• Préparation des documents export • Liste de colisage, certificat de conformité, certificat phyto,
document de transport (CMR, ou LTA ou Connaissement,
document assurance du transporteur )
• Procuration au transitaire, Plusieurs exemplaires : client,
transporteur, transitaire
• Certificats de qualité exigés (GLOBAL GAP, …)
• => voir modèles de documents
Initier l’export

• Préalablement aux demandes d’autorisation,


s’assurer que votre entreprise est en conformité avec
les exigences sanitaires relatives à la conception, aux
infrastructures de production, aux conditions de
fonctionnement, et à l’application d’un système d’auto-
contrôle et de traçabilité selon la loi.
Veille règlementaire

• Décret n° 2-10-473 pris pour l'application de certaines dispositions de la loi n° 28-07 relative à la sécurité sanitaire d
es produits alimentaires.
• Arrêté du ministre de l'agriculture et de la pêche maritime N° 244-13 du 4 rabii
1 1434 (16 janvier 2013) relatif à l’autorisation et l'agrément sur le plan sanitaire des établissements et entreprises d
u secteur de l'alimentation animale et du secteur alimentaire autres que la vente au détail et la restauration collective
.
2013-01-16
• Arrêté du ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts n
° 2775-21 du 18
rabii
I 1443 (25 octobre 2021) portant approbation du guide de bonnes pratiques sanitaires relatif au secteur
des fruits frais.
• Décret n° 2-12-389 du 11 joumada
II 1434 (22 avril 2013) fixant les conditions et les modalités d'étiquetage des produits aliment
aires.
• Arrêté du ministre de l'agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux
et forêts n°3021-20 du 21
rabii
II 1442
Source (7 décembre 2020) portant approbation du guide de bonnes pratiques sanitaires rela
:https://www.fao.org/
tif au secteur des fruits rouges frais.
Morocco Foodex demande d’inscription initiale

• I.1.1. Pour les personnes morales (SA ; SARL ; SARL AU ; SNC ; SCS ; GIE) :
• - Demande d’inscription sur papier en-tête dûment signée et cachetée à
l’attention du Directeur Général de l’E.A.C.C.E., précisant notamment :
• Les éléments d’identification et les coordonnées complets de la personne
ou de l’entreprise concernée ;
• La liste des produits dont l’exportation est envisagée.
• -Formulaire d’engagement dument complété et authentifié par le
représentant désigné de l’établissement demandeur :
• Pour les produits agricoles transformés et algues marines:
FOR_CTC_012
• Pour les fruits & légumes à l’état frais : FOR_CTC_046
• Pour les produits de la pêche : FOR_CTC_073
Dépôt par l’exportateur du dossier de demande de certification sanitaire auprès du Service
de Contrôle des Produits Végétaux et d’Origine végétale (SCPVOV/SCPV) relevant de cet
Office.

• Ce dossier est composé des éléments • Partie technique du dossier d’autorisation sanitaire :
suivants :
• Plan de situation, plan d’ensemble du local reprenant en détail le lieu
d’implantation, la situation, les délimitations, le dimensionnement des
• Copie du certificat d’inscription au registre espaces de travail et des lieux d’entreposage, les circuits d’arrivée d’eau
du commerce modèle 1* (appuyé par le potable et d’évacuation, l’emplacement des locaux à usage du personnel
modèle 7 de l’année en cours dans le cas
où le registre du commerce modèle 1 ne
et des sanitaires ainsi que les équipements des points d’eau). Ces plans
date pas de l’année en cours). doivent indiquer le cheminement des produits, les sens de déplacement
du personnel et les circuits d’évacuation des déchets

• Copie de la pièce d’identité valide du • Une fiche technique (nature de l’activité, site d’implémentation et sa
représentant de l’entreprise. visualisation, donne la superficie totale et couverte du local concerné,
• Document justifiant les pouvoirs décrit d’un point de vue sanitaire les locaux, «équipements et matériel et
les conditions de fonctionnement (planification du travail, effectif,
• Copie des statut de la société activité…) et mentionne la catégorie des produits et leur dénomination,
• Copie de l’autorisation de construire relative la liste des matières premières et des ingrédients avec leur description et
au local de la demande provenance, liste des matériaux de conditionnement et d’emballage,
• Selon le cas, un document justificatif de diagramme de production détaillé des produits, capacités de production
l’adresse du local objet de la demande de et de stockage prévues, les moyens de transport utilisés)
l’autorisation sur le plan sanitaire
• Un manuel de procédures fondé sur des guides de bonnes pratiques
• Demande de certification sanitaire
sanitaires à l’activité concernée –voir article 32 et 33 du décret
établie par l’exportateur
n26106473)
Manuel de procédure

• Le manuel des procédures doit contenir au minimum les procédures suivantes :

• Maitrise des documents et des enregistrements


• Traitement des produits non conformes
• Procédures de traçabilité
• Procédure de contrôle interne
• Procédure de nettoyage et d’assainissement
• Procédure de lutte contre les nuisibles
• Procédure d’hygiène personnelle
• Procédure de maintenance
• Procédure de maitrise des risques sanitaires
• Plan de maitrise des risques alimentaires
Bonnes pratiques d’hygiène à la sécurité sanitaire des fruits rouges

• Maitrise des Locaux • Spécifications des produits et procédés de


fabrication
• Maitrise des Equipements
• Analyse des dangers et maîtrise des risques
• Maitrise du nettoyage et de la désinfection des
sanitaires
surfaces et des équipements
• Gestion des produits
• Hygiène du personnel
• Gestion du système documentaire
• Maitrise du transport et entreposage
(engagement de la direction, manuel de
• Dispositions applicables au conditionnement et à procédures, organigramme, fiches de poste,,
l’emballage procédures de formation des employés…)
• Assainissement et lutte contre les nuisibles
• Approvisionnement en eau
• Gestion des déchets
• Intrant et matériaux d’emballages
Inscription (FOODEX suite)

• Contrat ou équivalent : Pour les négociants (exportateurs) des produits de la pêche ou des fruits & légumes à l’état
frais, un contrat ou équivalent, couvrant la campagne d’exportation, établi avec la ou les unité(s) de traitement, de
conditionnement ou de stockage dans la (es) quelle(s) les produits seront traités, conditionnés ou stockés en vue de leur
exportation. Il a la possibilité d’ajouter d’autres unités durant la campagne à condition d’adresser une demande et le
contrat y relatif, au préalable, aux services concernés de MOROCCO FOODEX (EACCE).

• Copie de dépôt de la marque : Pour l’exportation de fruits et légumes frais, Copie de dépôt de la marque commerciale
(auprès de l’OMPIC) ou autorisation d’utilisation des marques appartenant à des tiers appuyée par copie de dépôt du
détenteur.

• Attestation d’agriculteur délivré par les services compétents (if any)


Formulaire : engagement pour l’exportation des produits d’origine végétale a
l’Etat frais
ONSSA : Autorisation sanitaire

• L’exportation des Produits Végétaux et d’Origine Végétale est soumise aux dispositions législatives
et réglementaires en vigueur notamment :
• La loi 25-08 portant création de l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires ;
• La loi n°28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, promulguée par dahir
n°1 10-08 du 26 safar 1431 (11 février 2010) et ses textes d’application ;
• Réglementations sanitaires et de conformité des pays de destinations des produits végétaux et
d’origine végétale exportés ;

• C’est un document attestant que votre entreprise applique les principes de bonnes pratique
sanitaire qui est élaboré et diffusé par les organisations professionnelles et validé par l’ONSSA

• => il en découle un numéro d’autorisation qui doit être mentionné sur les documents papiers ou
électronique et toutes les correspondances ainsi que la publicité faite pour les produits
conformément aux exigences de l’étiquetage
SOUS THEME 2: Evaluer les risques liés aux importations et aux exportations

• Compréhension du Concept de l'ICS


• Mettre en évidence le rôle de l'ICS dans la gestion des risques liés au
commerce international, y compris la sécurité des marchandises.
• Présenter les conséquences de la non-conformité à l'ICS, y compris les
sanctions possibles.
• Présenter différentes mesures de mitigation des risques liés à l'ICS, telles
que l'utilisation de systèmes de gestion, de technologies de suivi, et de
processus de conformité.
Scénario 1 :
Exemple de Non-Coordination dans les Opérations d'Exportation

• L'équipe de production a sur-estimé la capacité de récolte des fraises, entraînant un


volume de marchandises inférieur à celui convenu dans le contrat.
• L'équipe de logistique n'a pas été informée de ce changement, ce qui a conduit à une
allocation insuffisante d'espace dans les conteneurs pour les fraises.
• L'équipe de conformité n'a pas pris en compte les exigences spécifiques en matière
d'importation du pays de destination, ce qui a entraîné des retards aux douanes.
• Conséquences :
• L'acheteur est mécontent car il ne reçoit pas la quantité de fraises promise dans le
contrat.
• Les frais de transport sont plus élevés que prévu en raison de l'espace gaspillé dans les
conteneurs.
• Les retards aux douanes entraînent des pénalités financières .
Actions Correctives :

• Communication et Coordination : ABM doit améliorer la communication entre les équipes. Des réunions régulières entre
les départements de production, de logistique et de conformité permettront de s'assurer que toutes les équipes sont
informées des changements et des besoins spécifiques.
• Prévisions Précises : L'équipe de production doit travailler en étroite collaboration avec l'équipe commerciale pour fournir
des prévisions précises des volumes de récolte. Cela permettra de garantir que les contrats d'exportation sont basés sur
des données fiables.
• Gestion de la Logistique : L'équipe de logistique doit être proactive et tenir compte des spécificités de chaque exportation.
Elle doit coordonner l'espace dans les conteneurs en fonction des volumes réels de marchandises.
• Conformité Réglementaire : L'équipe de conformité doit s'assurer de connaître les exigences d'importation du pays de
destination. Des procédures de contrôle interne doivent être mises en place pour vérifier la conformité documentaire.
• Gestion des Risques : ABM doit mettre en place des plans de gestion des risques pour faire face aux situations imprévues,
comme les retards aux douanes. Cela permettra de réagir rapidement et de minimiser les conséquences.
• En résumé, ce cas met en évidence l'importance de la coordination et de la communication entre les différentes équipes
impliquées dans les opérations d'exportation. En corrigeant ces lacunes et en mettant en œuvre des actions correctives,
Atlas Berry Farms peut éviter les problèmes de non-coordination et garantir une exécution réussie de ses contrats
d'exportation.
Scénario 2 : Exemple de Bonne Coordination dans les Opérations
d'Exportation vers les États-Unis :

• L'équipe de production communique régulièrement avec l'équipe commerciale pour


fournir des prévisions de récolte précises.
• L'équipe de logistique est informée en temps réel des volumes de fraises disponibles, ce
qui permet de planifier l'espace dans les conteneurs de manière optimale.
• L'équipe de conformité s'assure de la conformité aux réglementations douanières et aux
exigences d'importation des États-Unis.
• Résultats :
• Les fraises sont récoltées en quantités précises, évitant les surplus ou les pénuries.
• Les conteneurs sont chargés de manière efficace, maximisant l'utilisation de l'espace et
réduisant les coûts de transport.
• Les documents d'exportation sont préparés correctement et en temps voulu, ce qui
facilite le passage en douane aux États-Unis.
Bonnes Pratiques

Communication Transparente : La communication entre les équipes est essentielle. Des réunions régulières
sont organisées pour discuter des volumes de récolte, des prévisions, des contraintes logistiques et des
exigences de conformité.
2.Utilisation d'Outils Technologiques : ABM utilise un système de suivi des récoltes et des stocks pour
avoir une vue en temps réel des volumes disponibles. Cela permet de planifier la logistique de manière
précise.
3.Gestion des Documents : L'équipe de conformité est chargée de s'assurer que tous les documents
d'exportation sont corrects et complets. Une liste de contrôle est utilisée pour garantir la conformité
réglementaire.
4.Planification Logistique : L'équipe de logistique collabore étroitement avec l'équipe de production pour
planifier les chargements de manière optimale. Des procédures sont en place pour minimiser les pertes
d'espace dans les conteneurs.
5.Gestion des Risques : Une évaluation des risques est effectuée en amont pour identifier les points de
vulnérabilité potentiels. Des plans de contingence sont établis pour faire face à d'éventuelles perturbations.
En adoptant cette approche de coordination proactive, FRM peut garantir le succès de ses opérations
d'exportation vers les États-Unis. Cette coordination entre les équipes garantit une exécution fluide, la
conformité réglementaire et la satisfaction des clients sur le marché américain.
Exemples d'entreprises marocaines qui sont conformes à
l'ICS (Import Control System) pour leurs opérations
d'exportation vers l'Union européenne
• Les Citronniers du Maroc (LCM) : LCM est un important exportateur de citrons du
Maroc vers l'UE. Grâce à son statut d'Opérateur Économique Agréé (AEO),
l'entreprise bénéficie de procédures douanières simplifiées et d'une réduction des
contrôles douaniers. LCM soumet régulièrement et de manière précise toutes les
informations d'importation requises à l'ICS, garantissant ainsi un dédouanement
rapide de ses expéditions.

• Les Orangers du Maroc (LOM) : LOM est un producteur et exportateur d'oranges du


Maroc vers l'UE. L'entreprise a mis en place un système de gestion des données
robuste qui stocke toutes les informations d'importation et facilite le partage rapide
avec les autorités douanières de l'UE. LOM respecte scrupuleusement les normes
de sécurité et de qualité de l'UE, ce qui lui permet de maintenir un taux élevé de
conformité à l'ICS.
Principes de l’Audit de la conformité selon les processus douaniers en amont et en aval

• Il existe plusieurs étapes clés pour garantir l’efficacité des contrôles sanitaires des aliments:
• Analyse des risques: Cette étape consiste à identifier les dangers potentiels pour la sécurité des aliments à chaque étape
de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation. Cela permet de déterminer les mesures de contrôle
appropriées à mettre en place.
• Mise en place des mesures de contrôle: Une fois les risques identifiés, il est important de mettre en place des mesures de
contrôle appropriées pour minimiser ces risques. Ces mesures peuvent inclure des pratiques d’hygiène, des procédures de
contrôle de la qualité des matières premières, des procédures de nettoyage et de désinfection des équipements, etc.
• Surveillance: La surveillance régulière des procédures de contrôle est essentielle pour garantir leur efficacité. Cela peut
être réalisé en effectuant des inspections régulières des équipements, des tests microbiologiques des produits, des
vérifications des pratiques d’hygiène, etc.
• Correction des écarts: Si des écarts par rapport aux procédures de contrôle sont identifiés, des mesures correctives doivent
être mises en place immédiatement pour minimiser les risques pour la sécurité des aliments.
• Vérification: Il est important de vérifier régulièrement l’efficacité des mesures de contrôle mises en place pour garantir la
sécurité des aliments. Cela peut être réalisé en effectuant des audits internes ou en faisant appel à des organismes de
certification indépendants.
• Documentation: Toutes les étapes du processus de contrôle doivent être documentées de manière claire et précise. Cela
permet de suivre les progrès, d’identifier les tendances et de prendre des mesures en cas d’écarts ou de problèmes.
Gestion des risques douaniers : audit après dédouanement

Définition / Champ d’application


La Convention de Kyoto révisée définit l’audit
après dédouanement ou les contrôles par
audit comme étant des mesures par
lesquelles l'administration des douanes
s’assure de l'exactitude et de l'authenticité
des déclarations par le biais de l'examen des
livres, des dossiers,

Conformément à la norme 6.3 de la


Convention de Kyoto révisée (CKR) et aux
lignes directrices correspondantes, la gestion
des risques est définie comme l'application
systématique des procédures et pratiques
permettant à la douane de disposer des
informations nécessaires pour traiter de
manière adéquate la question des transports
ou des cargaisons qui présentent un risque.
Le processus standard de gestion des risques douaniers telles que définies par
l'Organisation mondiale des douanes

• 1 - "établir le contexte": l'importation de marchandises, contrôles à


l'exportation, le trafic passagers, etc.;
• 2 - «Identifier les risques": par exemple l'origine, la classification), les
interdictions et les restrictions (par exemple, le trafic de drogue, DPI,
armes à feu, etc.);
• 3 - "Analyser les risques": la probabilité qu'un risque se matérialise (peu
probable, probable, très probable);
• 4 - "évaluer et hiérarchiser les risques»: évaluer l'impact et les
conséquences des risques qui se matérialisent (p. ex. élevé, moyen,
faible);
• 5 - «Régler le problème des Risques»: Définir les contre-mesures et
attribuer des niveaux de risque (p. ex. tolérer, traiter, transférer ou résilier)
En quoi consiste la procédure ICS pour les
opérateurs important des marchandises ?
• Cette procédure vise à sécuriser les flux du commerce international à l’entrée sur le territoire de l’Union
européenne (UE) en permettant une évaluation des risques, tout en assurant la fluidité des échanges aux
points d’entrée et ce quelle que soit la nature du moyen de transport. Elle implique le dépôt d’une
déclaration sommaire d’entrée (ENS). Sa transmission doit être effectuée dans le système informatique ICS
français avant le franchissement de la frontière de l’UE via le processus de la frontière intelligente.
• Qui doit déposer l’ENS ? Les transporteurs (routier, ferroviaire, maritime et aérien) ou leurs représentants.
Que dois-je déclarer dans l’ENS ?
• Les informations principales à communiquer sont les suivantes :
• l’identité du redevable de l’ENS ou de son représentant via son numéro EORI ;
• la désignation commerciale de la marchandise ;
• les modes de franchissement de la frontière et de transport :
• -Ferries : code navire générique 1111111 et numéro d’immatriculation de la semi-remorque ;
• -EuroTunnel : code ISO 2 et numéro d’immatriculation de la semi-remorque;

• Il est indispensable d’indiquer la plaque d’immatriculation de la remorque de l’unité de transport (et non celle du
tracteur). Sans cette information, le camion sera considéré par la douane française comme sans ENS et pourra faire
l’objet de sanctions douanières. • les date et heure prévisionnelles d’arrivée au premier point d’entrée en France
Formalités ICS
• Quand dois-je déposer l’ENS ?
• L’ENS doit être déposée avant l’appairage de l’unité de transport sur l’infrastructure de départ (port ou Tunnel), pour être prise en
compte dans le cadre de la frontière intelligente. Si l’ENS est déposée trop tardivement, le camion sera considéré par la douane
française comme sans ENS et pourra faire l’objet de sanctions douanières. Il est fortement recommandé de déposer l’ENS à la fin du
chargement des marchandises sur l’unité de transport traversant la frontière, afin de connaître la plaque d’immatriculation de la
remorque à inscrire dans l’ENS.
• Comment déposer l’ENS ?
• • via un téléservice dénommé « Automate de Sûreté » (AS) dont l’accès nécessite de recourir aux services d’un prestataire de solution
EDI certifié par la douane française ; • c’est simple, rapide et disponible 24h/24.
• L’ENS est-elle obligatoire pour tous les mouvements de marchandises ?
• Non, l’ENS n’est pas nécessaire pour : • les envois postaux ; • les véhicules routiers vides ; • les emballages
vides non couverts par un contrat de transport ; • les bagages personnels des voyageurs. Une ENS doit être
déposée pour toutes les autres marchandises et tout particulièrement pour les marchandises couvertes par
une déclaration en douane d’importation ou de transit.
• Quelles sont les conséquences en cas de non dépôt d’une ENS ?
• Si l’ENS n’a pas été déposée dans les délais impartis, le camion sera immobilisé lors de son débarquement et
une sanction pourra être appliquée conformément à l’article 410 du code des douanes (amende de 300 à 3 000
€). Il convient donc de bien respecter cette formalité afin d’assurer la fluidité des échanges à la frontière
Exemples suite
• Les Fraises du Maroc (LFM) : LFM est spécialisé dans l'exportation de fraises vers l'UE. L'entreprise a
investi dans la formation de son personnel sur les exigences de l'ICS et sur l'importance de la
soumission précise et ponctuelle des données. LFM utilise également des courtiers douaniers
expérimentés pour garantir une conformité totale aux exigences de l'ICS.

• Les Raisins du Maroc (LRM) : LRM exporte des raisins du Maroc vers l'UE et a obtenu le statut AEO
pour faciliter ses opérations d'exportation. L'entreprise est reconnue pour son engagement en
matière de conformité douanière et de sécurité des expéditions. LRM réalise régulièrement des
évaluations des risques pour identifier et atténuer les risques potentiels dans sa chaîne
d'approvisionnement.

• Les Prunes du Maroc (LPM) : LPM exporte des prunes vers l'UE et met en œuvre des procédures
strictes de gestion des données pour assurer la soumission précise et rapide des informations
d'importation à l'ICS. L'entreprise travaille en étroite collaboration avec les douanes marocaines et
de l'UE pour maintenir une conformité totale aux réglementations douanières.
Import Control System (ICS)
• Entrée en vigueur au 1er janvier 2011 le système ICS, l'Import Control
System (ICS), en français Système de Contrôle des Importations, est un
système de gestion et de suivi des marchandises importées dans l'Union
européenne (UE). Il vise à renforcer la sécurité et la sûreté des
marchandises entrant dans l'UE, ainsi qu'à simplifier les procédures
douanières. Le système ICS est applicable aux importations provenant de
pays tiers à l'UE.
• Ce système a été mis en œuvre pour assurer l’analyse de risque des
marchandises en amont de leur arrivée sur le territoire douanier de l’Union,
et même avant le chargement des conteneurs de longue distance, quel que
soit le vecteur (aérien, maritime, ferroviaire et routier) sur la base
d’une déclaration sommaire d’entrée électronique (ENS).
Conformité à l'ICS (Import Control System)
Etapes à suivre :
Conformité à l'ICS (Import Control System)
Exigences:
• Présentation à la douane d’une déclaration électronique comprenant des données de sécurité sur
vos marchandises. Cette déclaration sommaire d’entrée ENS (Entry Summary Declaration) doit
parvenir à la douane avant l’arrivée de votre marchandise sur le territoire européen.
L’administration douanière effectuera une analyse des risques en fonction des données reprises
sur l’ENS et validera ou non le déchargement de la marchandise sur le territoire communautaire.
Il est important de noter que si vous êtes certifié opérateur économique agréé (OEA), un jeu
réduit de données vous sera demandé, vous pourrez également bénéficier de la notification
anticipée des contrôles
• Exactitude et Ponctualité des Données : Avant d'expédier la marchandise, l’entreprise s'assure
que toutes les informations d'importation requises, y compris les détails du chargement, les
informations d'expédition et la documentation douanière, sont saisies avec précision dans le
système ICS de l'UE en temps voulu. Cela garantit que les autorités douanières disposent des
informations nécessaires pour effectuer des évaluations des risques avant l'arrivée des
marchandises dans le pays de destination.
Évaluation des Risques et Mesures d'Atténuation :

• Sécurité des Transports : L'entreprise s'associe à des prestataires de


transport réputés et sûrs pour assurer le transport sécurisé des fruits
rouges vers le marché de l'UE. Le suivi GPS et les scellés inviolables
sont utilisés pour surveiller l'emplacement et l'intégrité des envois.
Conformité à l'ICS (Import Control System)
Etapes à suivre :
• Contrôle Qualité et Traçabilité : Atlas Berry Farms met en œuvre des mesures rigoureuses de contrôle qualité dans
toute la chaîne d'approvisionnement pour préserver la fraîcheur et la qualité des fruits rouges. Chaque lot est
traçable depuis la ferme jusqu'à la destination finale, garantissant ainsi l'intégrité des produits et la conformité aux
normes de sécurité alimentaire de l'UE.

• Planification de Contingence : L'entreprise a élaboré des plans de contingence complets pour faire face aux
perturbations potentielles, telles que les conditions météorologiques défavorables ou les retards de transport. Ces
plans incluent des itinéraires de transport alternatifs et des fournisseurs de secours pour atténuer l'impact des
événements imprévus.

• Risques Financiers : Atlas Berry Farms surveille de près les fluctuations des taux de change, en particulier le taux
MAD/EUR. L'entreprise utilise des stratégies de couverture, telles que les contrats à terme sur devises, pour
atténuer le risque de volatilité des devises et stabiliser ses revenus d'exportation.

• Conformité aux Réglementations d'Exportation : L'entreprise veille à respecter strictement toutes les
réglementations d'exportation de l'UE et du Maroc. Elle veille à ce que toute la documentation d'exportation
requise, y compris les certificats phytosanitaires et les certificats d'origine, soit à jour et précise.
Stratégies d’atténutation des risques

• Stratégie de Conformité Règlementaire : Stratégie de Gestion de la Qualité :


• Cette stratégie consiste à se conformer strictement à toutes les réglementations de l'UE Établissez un système de gestion de la qualité solide, tel
relatives aux produits que vous exportez. Elle implique une compréhension approfondie
des normes de l'UE et la mise en place de procédures internes pour garantir la que le système HACCP, qui couvre toutes les étapes de la
conformité. production, de la récolte à l'emballage. Assurez-vous que
• Stratégie de Certification :
les contrôles qualité sont effectués à chaque étape.
Stratégie de Communication avec les Autorités de l'UE :
• Obtenez des certifications reconnues au niveau international, telles que ISO 22000
pour la sécurité alimentaire ou ISO 9001 pour la gestion de la qualité. Ces certifications Développez des canaux de communication efficaces avec
peuvent démontrer votre engagement envers la qualité et la conformité. les autorités de l'UE, notamment les autorités douanières
• Stratégie de Traçabilité :
et les organismes de réglementation alimentaire. Soyez
prêt à coopérer et à répondre rapidement à leurs
• Mettez en place un système de traçabilité robuste qui permet de suivre la provenance
de vos produits, les processus de fabrication, les numéros de lot, etc. Cela facilitera la demandes.
réponse aux exigences de traçabilité de l'UE. Stratégie de Formation :
• Stratégie de Gestion de Risque Douanier : Investissez dans la formation de votre personnel pour
• Élaborez une stratégie spécifique pour gérer les risques liés aux procédures qu'ils comprennent les réglementations de l'UE et les
douanières. Cela peut inclure la formation du personnel, l'utilisation de logiciels de meilleures pratiques en matière de conformité. La
gestion douanière et le respect des procédures de dédouanement de l'UE. formation continue est essentielle compte tenu de
• Stratégie de Gestion des Fournisseurs : l'évolution des réglementations.
• Assurez-vous que vos fournisseurs respectent également les réglementations de l'UE. Stratégie d'Amélioration Continue :
Établissez des critères de sélection des fournisseurs basés sur la conformité. Adoptez une culture d'amélioration continue au sein de
• Stratégie d'Évaluation des Risques : votre entreprise. Cela signifie évaluer régulièrement vos
• Identifiez et évaluez les risques potentiels liés à la conformité et développez des plans processus, identifier les domaines à améliorer et mettre
d'atténuation pour chacun d'eux. en œuvre des solutions pour renforcer la conformité.
• Stratégie de Sensibilisation aux Normes ICS :
• Sensibilisez votre personnel à l'importance du système ICS et à la manière dont il peut
être utilisé pour renforcer la conformité.
Procédure du Contrôle Douanier

• Objectif du Contrôle Douanier : L'objectif du contrôle douanier est de vérifier que l'exportation effectuée par
l’entreprise est conforme aux réglementations douanières et fiscales en vigueur, notamment en ce qui concerne
l'utilisation du régime suspensif de TVA.

• Vérification des Documents : Les autorités douanières commencent par vérifier tous les documents liés à
l'exportation, notamment la facture commerciale, le bon de livraison, la déclaration en douane et la déclaration de
TVA.

• Contrôle des Marchandises : Les inspecteurs douaniers procèdent ensuite à un contrôle physique des marchandises
pour vérifier leur conformité aux documents fournis. Ils vérifient la quantité, la qualité et l'état des marchandises
exportées.

• Conformité au Régime Suspensif de TVA : Les autorités douanières examinent les documents relatifs au régime
suspensif de TVA pour s'assurer que l’entreprise est éligible au régime et qu'elle a respecté ses obligations fiscales
liées à l'utilisation de ce régime.

• Contrôle du Transport : Les inspecteurs vérifient également le transport des marchandises pour s'assurer qu'elles
ont quitté le territoire marocain conformément aux règles du régime suspensif de TVA.
Procédure du Contrôle Douanier

La conformité aux règles douanières et fiscales est essentielle pour les


entreprises exportatrices. Grâce à une bonne gestion des procédures
douanières, notamment en respectant les conditions du régime suspensif de
TVA, l'entreprise peut faciliter ses opérations d'exportation et éviter tout
problème lors des contrôles douaniers. En maintenant une documentation
précise et en étant transparente vis-à-vis des autorités douanières, l’entreprise
peut garantir la continuité de ses exportations vers l'UE et maintenir une
réputation de conformité fiscale et douanière.
Démontrer la régularité fiscale et de solvabilité

• Pour démontrer la régularité fiscale et de solvabilité aux autorités douanières et ainsi être éligible au régime
suspensif de TVA, l'entreprise exportatrice doit fournir divers documents et informations. Voici quelques
éléments qui peuvent être utilisés pour démontrer la régularité fiscale et de solvabilité :

• 1. Certificats et Attestations :
• Certificat d'immatriculation fiscale : C'est un document officiel délivré par l'administration fiscale du pays
attestant que l'entreprise est enregistrée en tant que contribuable et qu'elle est en règle avec ses obligations
fiscales.
• 2. Déclarations Fiscales et Sociales :
• Déclarations de TVA : Les déclarations de TVA précédentes doivent être fournies pour montrer que
l'entreprise est à jour dans ses paiements de TVA et qu'elle a correctement appliqué les taux de TVA en
vigueur.
• Déclarations d'impôts sur les sociétés et sur le revenu : Les déclarations d'impôts doivent être présentées
pour prouver que l'entreprise a respecté ses obligations fiscales liées à ses bénéfices et revenus.
Démontrer la régularité fiscale et de solvabilité

• 3. Bilans et Comptes de Résultats :


• Bilans comptables : Ils montrent la santé financière de l'entreprise, notamment ses actifs, passifs, et
capitaux propres.
• Comptes de résultats : Ils permettent de comprendre la rentabilité de l'entreprise et sa capacité à faire face à
ses engagements financiers.

• 4. Attestations Bancaires :
• Attestation de solvabilité : C'est une attestation délivrée par la banque de l'entreprise, confirmant que celle-
ci est en mesure de faire face à ses engagements financiers.
La régularité fiscale et la solvabilité

• 5. Registre de Commerce :

• Extrait du Registre de Commerce : Il prouve que l'entreprise est dûment enregistrée et qu'elle exerce légalement ses
activités.

• 6. Antécédents Fiscaux :

• Preuve de paiement d'amendes ou pénalités fiscales : Si l'entreprise a eu des antécédents de paiement tardif ou de
non-paiement de taxes, elle devra démontrer qu'elle a réglé toutes les amendes et pénalités dues.

• 7. Réputation Professionnelle :

• Références commerciales : Des références de clients et partenaires commerciaux peuvent être fournies pour
attester de la réputation professionnelle de l'entreprise et de sa capacité à respecter ses engagements.
Mise en place d'un processus de suivi et de contrôle interne
pour garantir la conformité et la fluidité de l'exportation.
• La mise en place d'un processus de suivi et de contrôle interne revêt
une importance capitale pour assurer la conformité réglementaire et
la fluidité des opérations d'exportation. Cette approche proactive
permet à l'entreprise de minimiser les risques, d'optimiser les
performances et de garantir la satisfaction de ses clients
internationaux.
KPI de la gestion efficace de la chaîne
logistique et évaluer sa performance
• Taux de Livraison en Temps Voulu : Mesure le pourcentage de commandes de fruits rouges
qui sont livrées aux clients internationaux dans les délais convenus. Un taux élevé de
livraison en temps voulu est essentiel pour satisfaire les clients et maintenir leur confiance
dans l'entreprise.

• Taux de Casse ou Dommages : Mesure le pourcentage de fruits rouges qui sont


endommagés ou perdus pendant le transport. Un faible taux de casse ou dommages
indique une gestion efficace de la chaîne logistique et la préservation de la qualité des
produits.

• Taux de Satisfaction Client : Évalue la satisfaction globale des clients par rapport aux
services logistiques fournis par l'entreprise. Une mesure de la satisfaction client permet de
comprendre si les clients sont satisfaits de la qualité et de la ponctualité des livraisons.
KPI de la gestion efficace de la chaîne
logistique et évaluer sa performance
• Taux d'Utilisation des Capacités de Stockage : Mesure le pourcentage de la
capacité de stockage totale utilisée. Un taux d'utilisation élevé indique une
utilisation optimale des infrastructures de stockage.

• Temps de Transit : Évalue le temps nécessaire pour transporter les fruits rouges
depuis le lieu de récolte jusqu'à la destination finale. Un temps de transit court
permet de livrer les produits plus rapidement.

• Nombre de Réclamations Clients : Compte le nombre de réclamations ou de


plaintes des clients concernant la logistique et les opérations d'exportation.
Une faible quantité de réclamations indique une satisfaction élevée des clients.
KPI de la gestion efficace de la chaîne logistique et évaluer sa performance

• Délai de Traitement des Commandes : Mesure le temps nécessaire pour traiter et


préparer les commandes de fruits rouges. Un délai de traitement court permet de
répondre rapidement à la demande des clients.

• Taux de Précision des Stocks : Évalue la précision des niveaux de stock par rapport aux
quantités réelles disponibles. Une gestion précise des stocks aide à éviter les ruptures de
stock et les surstocks.

• Taux de Rendement des Transporteurs : Mesure le taux de réussite des transporteurs en


termes de livraison à temps et de respect des conditions de transport convenues.

• Coûts Logistiques : Évalue les coûts associés à la gestion de la chaîne logistique, y


compris les coûts de transport, de stockage, de manutention, etc. Une gestion efficace
des coûts logistiques contribue à améliorer la rentabilité de l'entreprise.
Cas d’exonération de la TVA
Régime suspensif de TVA
Remboursement TVA
L’exonération de la TVA

En matière de TVA, une exonération signifie que l’entreprise sera


dispensée de payer sa taxe sur la base de son type de revenu, ou de son
contribuable. Au Maroc, l’exonération de la TVA ou de tout type
d’impôt peut concerner une partie du montant de la taxe ou la totalité
du montant de cette taxe.
Les objectifs de l’exonération de la TVA
• Volet économique : Le développement de certaines activités
économiques telles que l’exportation.
• Volet culturel : les actions culturelles se développent plus quand celles-
ci ne sont pas imposées. (Journaux, travaux de composition et
impression, les livres ou musiques imprimés, etc.).
• Volet social : Afin d’alléger le prix final de certains produits nécessaires
pour les citoyens qui ont un faible pouvoir d’achat (le pain, la farine, le
sucre…)
Les différents niveaux d’exonération

• Exonération sans droit à déduction


• Exonération avec droit à déduction
• Exonération du régime suspensif
Exonération sans droit à déduction
• Une exonération de TVA sans droit à déduction signifie que le contribuable
est exonéré de la TVA sur le prix de vente (du produit ou de l’activité). La
TVA qu’il paie sur le prix d’achat du produit ou de ses intrants n’est pas
récupérable. Ainsi, la TVA sur ses achats devient un coût additionnel.
• Au Maroc la majorité des produits de premières nécessités sont exonérés
d’impôts sans droit de déduction, l’article 91 de code général des impôts
(CGI) à déterminer tous les produits concernés par cette exonération.
• La loi de finance 2023 a instauré l’exonération sans droit à déduction des
ventes et prestations effectuées par les fabricants et les prestataires dont
le CA < 500.000 MAD.
Exonération avec droit à déduction (article 92)
L’exonération avec droit à déduction de TVA signifie que :
• D’abord, l’entreprise qui la réalise ne doit pas facturer la TVA lors de ses
ventes ;
• Ensuite, elle ne supporte pas la TVA que facturent ses fournisseurs.

En effet, elle peut :


• Premièrement, l’appliquer sur la TVA collectée au titre d’autres activités
imposables ;
• Deuxièmement, bénéficier du régime suspensif de la TVA ;
• Troisièmement, bénéficier d’un remboursement de TVA.
Le régime suspensif de la TVA
Le régime suspensif est un système dans lequel un assujetti à la TVA est
autorisé à recevoir, non grevés de cette taxe, certains des produits et
des services nécessaires à son exploitation.
Le bénéfice du régime suspensif est assorti des conditions.
Les conditions du régime suspensif de TVA
Aux entreprises exportatrices de produits qui, sur leur demande et dans
la limite du montant du chiffre d’affaires réalisé au cours de l’année
écoulée au titre de leurs opérations d’exportation, peuvent être
autorisées à recevoir en suspension de la taxe sur la valeur ajoutée à
l’intérieur, les marchandises, les matières premières, les emballages
irrécupérables et les services nécessaires auxdites opérations et
susceptibles d’ouvrir droit à déduction et au remboursement.
Le remboursement de la TVA
En règle générale, les entreprises agissent en qualité de collecteur de Taxe sur la valeur
ajoutée (T.V.A).
L’entreprise :
• Collecte la TVA sur ses ventes de chez ses clients ;
• Paye la TVA ayant grevé ses achats à ses fournisseurs (ou directement à la douane
lorsqu’il s’agit d’importations).
La TVA à verser est calculée par différence entre la TVA collectée sur les opérations
imposables (ventes, prestations de services, etc.) et celle déductible sur les achats,
charges et immobilisations.
Lorsque la TVA à déduire est supérieure à celle perçue, l’entreprise bénéficie d’un
crédit de TVA.
Dans certains cas prévus par le code général des impôts, votre entreprise peut obtenir,
à votre demande, le remboursement du crédit de TVA.
Le besoin du remboursement du crédit de TVA
• Dans le principe, la TVA se base sur un principe dit de « compensation aux
frontières » qui consiste à ne faire subir au produit exporté que la fiscalité du
pays de destination. En effet, ce principe vise à éviter une double taxation.
• Or, comme l’exportateur a recours lors de la production du bien en question à
des achats TVA comprise, ceci créera inévitablement un crédit de TVA. Dans le
cas de l’exportateur, ce crédit de TVA est « structurel ». En effet, l’exportateur
ne collecte pas de TVA sur les ventes. De ce fait, la TVA qu’il paye à ses
fournisseurs s’accumule structurellement en crédit. L’exportateur n’aura
jamais la possibilité de l’imputer sur ses ventes.
• Afin de remédier à cette situation, le CGI a permis aux exportateurs de
déposer des demandes de remboursement de TVA.
Conditions d’exercice du droit au
remboursement
L’exercice du droit au remboursement est lié uniquement au paiement
effectif et justifié de la taxe :

• À l’importation, la justification du règlement de la taxe est établie par


la production des quittances de dédouanement ;

• À l’intérieur, il est justifié par la mention des références et des


modalités de paiement (espèces, chèques et effets de commerce,
etc.) sur les factures ou mémoires.
Remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée
sur les biens d’investissement (article 103 bis)
Les assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée bénéficiant du droit à
déduction, à l’exclusion des établissements et sociétés publics, dont les
déclarations du chiffre d’affaires ont fait apparaitre un crédit de taxe
non imputable, peuvent bénéficier du remboursement de la taxe sur la
valeur ajoutée au titre des biens d’investissement à l’exception du
matériel et mobilier du bureau et des véhicules de transport de
personnes autres que ceux utilisés pour les besoins de transport public
ou de transport collectif du personnel.
.
Autres cas de remboursement
Cette situation ne concerne pas uniquement les exportateurs. Elle s’applique, notamment, à toutes
les activités bénéficiant de l’exonération avec droit à déduction prévues dans l’article 92 et 94 du CGI.
On peut citer par exemple les ventes de :
• Engrais ;
• Certains produits à usage agricole ;
• Biens d’investissement à inscrire dans un compte d’immobilisation ;
• Biens d’équipement à des sociétés de transport international ;
• En outre, en dehors des opérations réalisées sous le bénéfice de l’article 92 et 94 du code général
des impôts, l’article 103 prévoit les cas suivants :
• Dans le cas de cessation d’activité taxable,
• Les entreprises ayant acquitté la taxe ayant grevé leurs bien d’investissement,
• Les sociétés de crédit bail.
• les promoteurs immobiliers, personnes physiques ou morales, qui réalisent des programmes de
construction de logements à faible valeur immobilière dont la superficie varie entre 50 et 60 m² et
dont le prix de cession n’excède pas 140.000 dirhams.
La procédure simplifiée de remboursement de crédit de TVA

• Afin d’améliorer le processus de traitement des demandes de remboursement de la TVA, le décret n°2-18-638 du 4
mars 2019 a introduit une procédure simplifiée de remboursement du crédit de ladite taxe.
• Les entreprises que cette procédure concerne sont celles qui ont fait certifier leurs comptes par un expert-
comptable ou un commissaire aux comptes.
• À ce titre, Le demandeur doit établir et déposer la demande de remboursement du crédit TVA à la fin de chaque
trimestre.
• Le demandeur doit accompagner cette demande de remboursement de trois documents importants qui
sont :
• Premièrement, un relevé récapitulatif du chiffre d’affaires réalisé en exonération ou en suspension de la TVA ;
• Deuxièmement, un relevé récapitulatif des achats au titre desquels le demandeur a versé la TVA récupérable ;
• Enfin, une attestation délivrée par le commissaire aux comptes de la société (ou un professionnel expert-
comptable).
• L’attestation doit confirmer la sincérité des informations contenues dans le relevé détaillé de déductions. En outre,
elle doit attester de leur concordance avec les écritures comptables de la société.
• À cet effet, le commissaire aux comptes procède à la vérification de l’éligibilité de la société à la procédure
simplifiée de remboursement.
• Cet article est à jour des dispositions fiscales en vigueur en 2023.
Les principaux motifs de rejet de la demande de remboursement

• Les demandes de remboursement de TVA sont forcloses après


l’expiration d’un délai de 1 an. Ce délai commence à courir à partir
de la fin du trimestre au cours duquel le contribuable a acquitté la
TVA.
• Ainsi, une facture que le contribuable a déclaré en juin 2020 ouvre
droit au remboursement jusqu’au 30 juin 2021. Passé ce délai, il
ne peut plus bénéficier du remboursement.
Autres motifs de rejet – Conditions de forme :

• L’administration fiscale peut rejeter le remboursement d’une TVA pour des raisons de forme. Ci-joint quelques exemples :
• Facture non présentée ;
• Facture irrégulière (ne répondant pas aux normes commerciales)
• Bon de livraison non admis ;
• Double-emploi ;
• Absence de numéro d’identification ;
• Numéro de facture : manquant-surchargé-ou ajouté à posteriori (sans certification) ;
• Absence de la déclaration d’importation ;
• Date d’établissement des factures : manquant-surchargé-ou ajouté à posteriori ;
• Facture antérieure à l’identification de l’entreprise
• Discordance entre le numéro de la déclaration unique de marchandises (D.U.M) et celui porté sur la quittance
• Absence de copie de facture d’achat à l’importation ;
• Quittance manuscrite non certifiée par la douane.
• Absence de l’original de quittance de règlement de la TVA ;
• …
Focus sur l’exonération des biens
d’investissement
Biens acquis à l’intérieur :

Conformément aux dispositions de l’article 92 (I- 6°) du code général des impôts (CGI), l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée
(TVA) est accordée, pendant une durée de trente-six (36) mois à compter de la date de signature de la Convention / ou date de
délivrance du permis de construire aux biens d’investissement nécessaires à la réalisation du Programme d'Investissement à inscrire
dans un compte d’immobilisation et ouvrant droit à la déduction, prévus aux articles 101 et 102 du CGI, acquis à par la Société.
En cas de force majeure dûment justifiée, un délai supplémentaire de six (6) mois, renouvelable une seule fois, est accordé à la
Société sur sa demande adressée à l’administration fiscale dans le délai légal de 36 mois précité.

Biens acquis à l’importation :

Conformément aux dispositions de l’article 123-22°-b) du CGI, sont exonérés de la TVA, les biens d’équipement, matériels et
outillages nécessaires à la réalisation du Programme d’Investissement décrit à l’article 2, à inscrire dans un compte d’immobilisation
et ouvrant droit à la déduction, prévus aux articles 101 et 102 du CGI, importés par la Société, dans le cadre d’une Convention en
cours de validité, pendant une durée de trente-six (36) mois, à compter de la date de la première opération d’importation, avec la
possibilité de proroger ce délai de vingt-quatre (24) mois.
Les erreurs courantes lors
des opérations d'exportation
Absence du process KYC
Les 4 principes du contrôle export (4P)

Qui est impliqué dans la transaction?


Personnes ou entreprises Certains produits peuvent nécessiter
sanctionnées, Liste SND, organisations une licence d'exportation ou
criminelles, trafiquants de drogues, Les Le produit d'importation
réseaux d’ADM...
personnes
(people) (Product)

L’usage Le lieu L’entreprise ne peut pas vendre


Les utilisations finales interdites directement ou indirectement par
(purpose) (place)
incluent les activités terroristes, le l’intermédiaire d’un tiers pour
blanchiment d’argent, les armes certaines pays (Cuba, Iran, Corée du
chimiques ou biologiques, Nord, Sudan, Syrie, région de crimée...
technologies nucléaires ou de Sans autorisation de l’OFCA et/ autre
missiles... autorisations similaires.
Non évaluation du risque/ mauvais choix du mode de
paiement
Evaluation du risque pays: Prépaiement :
Stabilité Les fonds sont virés au vendeur avant l'expédition
Sanctions et Embargos
Fraudes
Open Account :
Le vendeur et l'acheteur conviennent de la date de paiement après l'expédition
des marchandises.
Evaluation du risque client
Légitimité
Santé financière Remises documentaires:
Listes BIS, OFAC, European Union sanctions... On distingue : les documents contre paiement, ils sont transmis à l’acheteur par
Développement de la relation client la banque uniquement contre paiement immédiat ; les documents contre
acceptation : ils sont remis à l’importateur s’il signe un effet de commerce (traite)
dans lequel il s’engage à régler la somme due dans un délai précis. Même si la
Evaluation des banques étrangères traite peut être escomptée, ce type de remise documentaire est moins sécurisé
correspondantes financièrement pour le vendeur.
Stabilité
Taille
Crédit documentaire ou lettre de crédit : un engagement ferme et irrévocable
Intégrité
Listes BIS, OFAC, European Union sanctions... d’une ou deux banques d’honorer une présentation conforme des documents
commerciaux exigés par le donneur d’ordre soit immédiatement, soit à terme.
Mauvais choix de l’Incoterm

• Choisir le bon Incoterm peut faire une grande différence en termes de coûts, de risques et de
responsabilités.
• Le choix de l’incoterm résulte de la négociation entre les intéressés, mais aussi de facteurs extérieurs
(habitudes du marché, pratique des entreprises concurrentes) et de la capacité de l’entreprise à mettre
en œuvre une politique logistique.

Exemple: Incoterm et politique commerciale

Groupe F FCA, FOB, FAS: la remise au transporteur met fin aux obligations du vendeur
Groupe C CFR, CIF, CPT, CIP : le vendeur paie dans tous les cas le transport, quelquefois
l’assurance mais ne supporte en aucun cas les risques liés au transport.
Classification inappropriée des produits

• Au cœur du commerce international, le Système harmonisé est un outil essentiel


pour harmoniser et faciliter la circulation des marchandises dans le monde
entier.

• le code SH est devenu un langage économique universel, qui sert de comme


base pour la détermination des droits de douane, la collecte des statistiques du
commerce international et d’autres fins.

• Tous les autres tarifs nationaux ou régionaux ont un dénominateur commun : le


système harmonisé qui constitue la base des six premiers chiffres.
• Il est donc essentiel de procéder à une classification précise des produits.
Non respect de la réglementation

• Identification des autorités compétentes : notamment le ministère du Commerce Extérieur,


des Investissements Extérieurs et de l'Artisanat , l'Administration des Douanes et Impôts
Indirects (ADII), l’Office des changes.
• L’immatriculation au registre de commerce. Le numéro analytique du registre du commerce
doit être porté sur les titres d'exportation.
• Identification des marchandises soumises à licence d’exportation.
• Classification précise des produits conformément au SH et le système utilisé par les
autorités douanières marocaines.
• Identification de la réglementation de changes applicable.
• Authentification du certificat d’origine par la Chambre de Commerce.
• Déclaration en douane des marchandises selon les normes et formalités applicables.
• Vérification des normes relatives aux quotas, étiquetage, emballage, normes de qualités...
Ignorance des contraintes de la destination

• Travaillez avec un transitaire fiable avec des connexions dans le pays de


destination.
• Travailler avec l'acheteur pour comprendre les réglementations de son
propre pays.
• Travailler avec l'acheteur pour gérer les documents supplémentaires requis
par les douanes à destination, tels que le certificat d'origine, le certificat de
contrôle qualité, le formulaire d'accord de libre-échange, etc.
• S’assurer que le pays de destination autorise l’importation de la marchandise
en question (ex: les déchets et les rebuts ne sont pas autorisés dans
plusieurs pays).
• S’assurer de la réglementation relative aux emballages.
Préparation inadéquate des marchandises

La préparation inadéquate des marchandises peut conduire à des


dommages il est donc important de :
• Anticiper les besoins de chargement;
• Prévoir les exigences de déchargement en fonction de l’incoterm;
• Connaître la taille des conteneurs requis;
• Prendre des photos pour montrer le calage et l’arrimage installés
dans les conteneurs.
• Mettre les étiquettes d’identification.
Données inexactes ou incomplètes

L’une des erreurs les plus courantes dans les documents d’exportation
consiste à fournir des données inexactes ou incomplètes sur les
documents. Cela peut entraîner des écarts, des refus, des amendes ou
des pénalités de la part des autorités ou des acheteurs. Par exemple, si
la facture ne correspond pas à la liste de colisage, au certificat d’origine
ou au connaissement, cela peut prêter à confusion et susciter des
soupçons. Pour éviter cela, vous devez toujours revérifier et vérifier les
données figurant sur les documents, telles que la description du
produit, la quantité, le poids, la valeur, l'origine, la destination et le
code SH. Vous devez également utiliser des formats et des termes
cohérents et standard dans tous les documents.
Mauvaise communication et coordination

Une erreur courante dans les documents d’exportation est la mauvaise


communication et coordination. L'exportation de marchandises vers un autre
pays implique plusieurs parties et processus, tels que des fournisseurs, des
acheteurs, des transitaires, des courtiers en douane, des banques, des
assureurs ou des transporteurs. Une mauvaise communication et
coordination peut entraîner des malentendus, des erreurs, des retards ou des
différends entre les parties. Pour éviter cela, il est essentiel de communiquer
et coordonner de manière claire et efficace avec toutes les parties impliquées
dans la transaction d'exportation. Il est préférable d’utiliser des outils et des
plateformes électroniques, tels que la facturation électronique, la
documentation électronique ou le suivi électronique, pour faciliter et
rationaliser l'échange et la gestion des documents.
Manque de plans de sauvegarde et d’urgence

L'exportation de marchandises vers un autre pays implique divers risques


et incertitudes, tels que des catastrophes naturelles, des troubles
politiques, des différends commerciaux ou des perturbations des
transports. Le manque de plans de sauvegarde et d'urgence peut
entraîner des pertes, des dommages ou des responsabilités en cas
d'événements ou de circonstances imprévus. Il est primordial de disposer
de plans de sauvegarde et d’urgence pour les documents d’exportation
qui constituent un aspect vital du commerce international.
L’exportateur doit également protéger ses intérêts et ses droits en
utilisant des conditions commerciales, des méthodes de paiement et une
couverture d'assurance appropriées.
Négliger les variations du taux de change

Il est important d’évaluer le risque de fluctuation du taux de change,


particulièrement en cas de ventes à crédit à des maturité plus ou moins
longues (plus de 30 jours
Les grands principes/erreurs courantes lors des opérations d’exportations d’appliquent aussi aux
opérations d’importations notamment en ce qui concernent:

• La connaissance de la contrepartie afin d’être en conformité vis à vis de la lutte contre le


blanchiment de capitaux, des sanctions OFAC par exemple etc....
• Le respect de la réglementation et des procédure d’importation ( identification des
marchandises libres à l’importation, soumises à licence, à la déclaration préalable
d’importation, à la demande de franchise douanière, les contrôles nécessaires à l’importation
selon la nature de la marchandise ...)
• Le choix des modes de paiement
• Choix de l’incoterm
• Classification des produits
• La coordination et la communication avec les différentes parties de la transaction
• Evaluation du risque de change
Etude de cas
Une entreprise marocaine spécialisée dans la production d'huile d'argan de haute
qualité a l'intention d'exporter ses produits vers les États-Unis.
Informations sur l'entreprise marocaine :
• Nom de l'entreprise : ArganBio
• Produit principal : Huile d'argan 100% pure, produit au Maroc et certifiée
biologique
• Quantité à exporter : 2 000 litres d'huile d'argan en bouteilles de 100 ml chacune.

Quelles sont les principales procédures à suivre par l’entreprise marocaine ?


Quels les principaux points d’attention ?
Etude de cas - corrigé
Les principales procédures à suivre par l’exportateur marocain:

• Analyser le client et sa capacité de remboursement pour bien négocier les conditions de


paiement.
• Vérifier les permis et licences nécessaires qui peuvent changer au fil du temps (l’exportation de
l’huile d’argan dans des bouteilles de plus de 5L est soumise à licence à compter du 1er Juillet
2022)
• Choisir le bon incoterm en fonction de sa capacité logistique et des pratiques du marché.
• Obtenir les certificats de qualité et d’origine nécessaires pour l’huile d’argan.
• Identifier et sélectionner un transitaire ou un agent de fret pour gérer l'expédition.
• Compléter la documentation douanière requise pour l'exportation.
• S'assurer que les emballages sont conformes aux normes d'expédition internationales.

L’importateur basé aux Etats Unis doit s’assurer de respecter le processus CBP (Customs and
Border Protection).

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