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Bonnes pratiques assurance

qualite en transfusion sanguine

introduction
• L’objectif d’un centre de transfusion sanguine est d’assurer
l’approvisionnement et la delivrance de produits de qualite
afin de garantir l’efficacite et la securite mximales.
• La qualité et la sécurité du sang, des composants sanguins
et des PSL reposent sur :
- une grande rigueur dans l'exécution des activités de
collecte, de préparation, de qualification biologique du don,
de distribution et de délivrance en respetant les bonnes
pratiques transfusionnelles.
- une démarche de qualité incluant tous les partenaires, et
en particulier les donneurs de sang, les prescripteurs et les
établissements de santé…….. LES PRINCIPES
DE BONNES PRATIQUES TRANSFUSIONNELLES
Octobre 2012. EFS
Bonnes pratique transfusionnelles
• Definition: tous les éléments d'une pratique éprouvée
qui concourent collectivement à l'obtention de PSL
satisfaisant systématiquement à des spécifications
prédéfinies et au respect de réglementations définies.
C’est l’ensemble des lignes directrices qui s’appliquent
d’une part au personnel, locaux, matériels et
documentation et d’autre part aux activités de
prélèvement, préparation, qualification biologique et
distribution de produits sanguins.
• Les bonnes pratiques concernent tous les maillons de
la chaine transfusionnelle dans l’etablissement de
transfusion et l’etablissement de soins.

Aspect legislatif
• Les bonnes pratiques transfusionnelles en algerie ont été decrite dns la loi du 24 mai 1998 elle
concernent:
Arrêté du 24 Mai 1998 : « A pour objet de fixer les règles régissant le don du sang et de ses
composants ».
• Arrêté du 24 Mai 1998 fixant les Règles de Bonnes Pratiques de Préparation des Produits Sanguins
Labiles à usage thérapeutique.
• Arrêté du 24 Mai 1998 : « Relatif a la qualification sérologique du don de sang et d’organes et défini
les paramètres suivants comme obligatoires dans le cadre du dépistage des affections
suscitées pour la qualification du don de sang et d’organes: anticorps anti- VIH 1 et 2, de l’antigène
HBS, de l’anticorps de l’hépatite C et de la Syphilis ».
• Arrêté du 24 Mai 1998 : « A pour objet de fixer les conditions de distribution du sang et de ses
dérivés labiles ».
• Arrêté du 24 Mai 1998 : « Défini les règles et les conditions de réalisation de la transfusion
autologue ».
• Arrêté du 24 Mai 1998 : « A pour objet de fixer la liste du matériel et consommables nécessaire au
fonctionnement des structure de transfusion tout au long de la chaine transfusionnelle de
l’examen clinique a la distribution du produit.
• Arrêté du 24 Mai 1998 fixant les règles de Bonnes Pratiques des Qualifications Biologiques du Don
de Sang (Journal officiel de la république Algérienne).
A pour objet de fixer les caractéristiques des locaux, du matériel, les examens à réaliser et les
conditions de réalisation de ces examens (tests sérologiques, groupage ABO rhésus, phénotype,
RhD faible, RAI...) ».
Arrêté du 24 Mai 1998 : « A pour objet de définir les responsabilités durant l’acte transfusionnel ainsi
que les mesures à prendre avant l’acte transfusionnel ainsi que les mesures à prendre suite a un
accident transfusionnel de type immunologique ou septique » (29).
Bonnes pratique transfusionnelles
Aspects communs à toutes les étapes
1- le personnel: pour chaque étape de la chaine transfusionnelle il
faut:
A- Aspect global:
- Personnel qualifie en nombre suffisant
- Compréhension et rédaction des missions
- Un organigramme détaillant les poste et les missions et les
responsabilités
- Évaluation régulière des compétences
- Les membres du personnel qui assument des responsabilités sont
investis de l’autorité
nécessaire pour les exercer.
- Garantir le secret professionnel

B- formation:
- Conduisant a une décision d’habilitation elle
porte notamment sur les bonnes pratiques, la
qualité et sur les mesures d’hygiène et de
sécurité concernant le personnel, les produits
et l’environnement.
- Les encadreurs doivent s’assurer des
qualifications requises et de la formation
initiale du personnel en théorie et pratique.
- Formation continue incluant les bonnes
pratiques.
C- Hygiène et sécurité du personnel:
- Des mesures d’hygiène, de sécurité,
d’habillage du personnel et d’élimination des
déchets sont mises en œuvre dans chaque
secteur de l’établissement.
- Des instruction dans ce sens sont écrites et
bien comprises par le personnel
- Les condition de circulation dans les
différentes zones sont très claires et doivent
être respectées.

Locaux et matériel
- Les locaux sont situés, conçus, construits,
adaptés, entretenus et nettoyés de façon à
convenir au mieux aux opérations à effectuer.
- Ils respectent la séparation des zones de
circulation et des zones d’activité.
- Les matériels sont sélectionnés pour réduire
tout risque pour les personnes, le sang, les
composants sanguins et les PSL
1- Les locaux:
- Les locaux sont disposés selon l’ordre logique des
opérations de traitements du sang.
- Les locaux et les installations fixes sont entretenus
soigneusement
- Les conditions d’éclairage de température, humidité de
ventilation ainsi que l’accès sont très bien appropriées
pour ne pas affecter les produits.
A- Zone de conservation: doivent être adaptes en point
de vue espace, condition de stockage et doivent être
très bien ordonnées EX : séparer la zone de
quarantaine des produits utilisables.
Des procédures définissent les mesures en cas de panne
électrique.

B- zones de laboratoire: espace individualise et


adapte à l’activité du laboratoire.
C- Zones annexes: les zones dédiées au repos,
détente.. , les zones de maintenance technique
ainsi que celles de stockage de déchets, sang
rejeté, matériel usagé sont bien séparées et
distinctes.
2- Matériel :
- Des règles doivent être fixées pour l’acquisition, la
réception ,l’installation, la qualification et la
validation des équipements et matériel.
- maintenance et suivi réguliers du matériel
- En cas de panne de matériel critique le
fonctionnement en mode dégradée est défini
dans une procédure.
- Verification periodique du materiel de mesure
et retrait du amteriel defectueux des zones de
travail.

3- Documentation:
- Aspect general
Element cle du management de qualite, permet d’eviter les
erreurs liees a la communication verbale, et de retracer
l’historique des operations.
Se presente sous plusieurs formes: papier, disques
informatique, photos…
Les enregistrements sont conservees pour demontrer la
conformite aux exigences et le fonctionnement du système
qualite.
Les documents internes sont validés par les personnes
autorisées, lors de leur création et
de leur mise à jour.
- Archivage:
Les différents documents relatifs au differentes activites
seront conservés et archivés conformément à la
réglementation nationale en vigueur.
Bonnes pratiques transfusionnelles
A- Bonnes pratiques de collecte et prelevement:
Assure l’organisation de l’activite concernant
l’information, l’accueil, l’identification du don et du
donneur (assurer la tracabilite), la selection et le
prelevement dans l’interet du receveur, tout en
assurant la securite du donneur.
A.1- les moyens
- le personnel:
Doit repondre aux exigences : nombre, qualification.
Medecin, infirmiers, secretaires, ….
- Locaux :
Doivent repondre aux exigences et comprends: zone
d’accueil, zones d’entretien et examen pre-don, zone
de prelevement, zone de repos et zone de collation
Vehicules adaptes aux collectes mobiles.

- Le materiel: doit etre adaptee et controlee et regulierement


entretenu.
Materiel necessaire a l’examen predon( stethoscope, tensiometre…),
au prelevement, soins medicaux..
Dispositifs de prelevement conformes
Assurer la tracabilite
- Documents medico-dministratif:
Dossier du donneur: contient les elements dIdentification du donneur,
date, type, numero du don les eventuelles contre-indications ou
effets indesirables, les resultats biologiques….
Le dossier du donneur est consulté, vérifié et complété à chaque
présentation du candidat
au don.
Questionnaire
Les renseignements indispensables pour la sélection des donneurs
sont recueillis, à l’aide
d’un questionnaire national régulièrement actualisé.
Fiche de prélèvement: identification et suivi du
donneur durant la phase de prelevement
Carte de donneur
Cette carte peut être établie lors d’un
deuxième don après validation des données
immuno-hématologiques.

A.2.activite de collecte
1-Accueil et information et identification :
- Accueil et information: Accueil et distribution d’un document
informatif expliquant le don de sang, les raison de l’entretient
medical, …
Ce qui permet au donneur de comprendre le but du don, les raison de
l’exclusion …
- identification du donneur et du don :
L’identification du donneur requiert les informations suivantes :
- son nom de famille (pour une femme, son nom de jeune fille) ;
- prénom(s) ;
- nom marital ou nom d’usage ;
- prénom du père ;
- sexe ;
- date et lieu de naissance .
Elle est complétée par :
- l’adresse personnelle complète ;
- le numéro de téléphone personnel et, s’il y a lieu, professionnel.
2- selection des donneurs:
- Entretien et examen pré-don:
d’une durée suffisante,Ces deux étapes,
essentielles en termes de sécurité
transfusionnelle, sont orientées sur la recherche :
d’une affection contre-indiquant le prélèvement,
dans un souci de protection du
donneur ou d’une affection transmissible par la
transfusion, dans un souci de protection du
receveur.
- Contrôles biologiques à l’occasion du don:
sont réalisés pour confirmer l’aptitude au don et
sont specifique a chaque type de don
NB: il faut les distinguer de la qualification
biologique.

3- le prélèvement:
Des mesures sont prises afin d’éviter la contamination
prélèvements, la rupture du système clos, un accident
chez le donneur, receveur ou le personnel.
- Installation : doit assurer le confort du donneur et
facilite le geste de prelevement durant cette operation
doit etre controles: l,identite du donneur, les
identifiant sur le dispositif de prelevement et les tubes
echantillons et la realisation de l’entretien medical.
- Prélèvement et surveillance
Le personnel de prélèvement assure la prise en charge
du donneur et la surveillance du bon
déroulement du prélèvement. Il est en particulier
attentif à l’apparition de signes cliniques
manifestant une intolérance au don.
- Repos et collation; Après le prélèvement, le
donneur observe un temps de repos
médicalement déterminé pour prolonger la
surveillance post-don , au cours duquel une
collation lui est offerte
- Information post-don: attirer l’attention du
donneur sur l’interet d’informer le donneur sur :
une remise en cause des réponses lors de
l’entretien pré-don ; survenue de symptômes
évoquant une maladie ; toute information qu’il
juge utile de transmettre à l’établissement
- NB : les produits issus de cette étape sont
transporte a leurs destination conformement a la
procedure préétablie.

B-Les bonnes pratiques de preparation:


Les méthodes utilisées pour la préparation, le
contrôle et la conservation permettent
d’obtenir des PSL conformes aux spécifications
définies dans les caractéristiques des PSL.
B1- les moyens:
- Le personnel:
doit repondre aux exigences en nombre,
qualification, formation…
- Les locaux:
Les flux du sang, des composants sanguins et
des PSL associés aux différentes opérations de
préparation sont clairement établis,
Zone de réception :
Une zone est réservée à la réception du sang
et des composants sanguins. Cette zone n’est
accessible qu’au personnel autorisé.Les
condition de temperature et de conservation
doivent etre respectees
Zone de préparation :
Cette zone n’est accessible qu’au personnel
autorisé.
Zone de prise d’échantillons pour le contrôle de
la qualité

B.2.activite de preparation:
La préparation comporte différents processus
qui sont validés selon les PSL à obtenir. Des
mesures destinées à éviter le risque de
contamination et de prolifération microbienne
sont prises.
Durant toutes les etapes de preparation
l’integrite et la tracabilite des composants doit
etre assuree.
B.2.1- Les produits issus du prelevement:
les PSL sont obtenus a partir du sang total ou
directement auours du prelevement par
cytapherese.
B.2.2- Les operations de preparation:
- La reception: cette etape comporte un contrôle
de l’integrite et de l’identification du produit.
Dans cette etape sont enregistres : volume,
numero du produits, condition de temperature…..
- Centrifugation: a l’aide de centrifugeuses
adaptees, il faut respecter les etapes et les
recommandations de la procedure validee.
- Séparation La séparation des différents
composants sanguins est effectuée à l’aide de
dispositifs manuels, semi-automatiques ou
automatiques. Les différents programmes des
dispositifs automatiques de séparation font
l’objet de validation.

- Pesée La pesée des produits sanguins labiles


intervient à différentes étapes de la production.
- . Soudure Il convient d’éviter par des moyens
appropriés le risque d’ouverture du circuit pour
eviter une contamination du produit.
- Connexion sterile: dispositif permettant une
connexion sterile des tubulures.
- Congelation :
- Decongelation:
- leucoreduction: Le dispositif utilisé est intégré au
dispositif de prélèvement ou connecté de façon
stérile à la tubulure de la poche de sang ou des
composants sanguins.
- Addition de solution additive: une solution
permettant la conservation des cellule.
- Melange de produits: la tracabilite doit etre
assuree.
- Deplasmatisation: eleminer aseptiquement la
majeur partie du plasma.
- Irradiation : s’applique aux diffrents produits
cellulaires pour certaines indications.
- Etiquetage du PSL L’objectif de l’étiquetage est
de faire apparaître sur le PSL, de façon claire
et lisible, les mentions et les caractéristiques
réglementairement définies.

• C-.bonnes pratique de qualification biologique du


don de sang: permettent d’Assurer la sécurité vis-à-vis
des maladies transmissibles dépistées et Définir les
caractéristiques immuno -hématologiques du don et du
donneur,
• C.1- les moyens:
- Le personnel : qualifie en nombre suffisant: medecins ou
pharmaciens hemobiologistes ou biocliniciens et de techniciens
qualifies
- Locaux: divises en 3 zones : reception, analyses, traitement des
donnees est archives.
- Materiel: doit etre conforme, validee, controlee regulierement et
obeit aux normes de securite.
- Consommable et reactifs : doivent repondre aux exigences, valides,
bien conserves…
c.2- gestion des echantillons:
- Phase pre-analytique: de la reception jusqu’à
la mise a disposition a l’analyse les conditions
de transport de conservation et de traitement
sont bien definies
- Phase analytiques: Les analyses biologiques
doivent être effectuées le plus rapidement
possible après le prélèvement. La
conservation des échantillons doit être faite à
une température comprise entre + 2°C et +
8°C ; ils doivent être remis à une température
ambiante avant analyse.

C.3- les analyses biologiques: les analyses biologique necessaires a la


qualification biologique du don sont definies par la reglementation en
vigueure.
- Tests immuno-hematologiques:
 Le groupage ABO et Rh D :
Réalisé à l’occasion de chaque don. Il comporte obligatoirement:
• Groupage ABO :
 2 épreuves complémentaires : épreuves sérique et épreuve globulaire.
 3 témoin : Allo, Auto, AB.
• Le groupage Rh D:
 La recherche de l’Ag RHD avec un réactif anti-D ( D partiel) et un réactif
témoin.
 La recherche de Du par TIA et Del par test de fixation élution.
 Une poche RHD négatif C et ou E ,sera étiquetée RHD positif.
Le groupe sanguin ne sera réputé définitif:
• 2 prélèvements, 2 déterminations , 2 techniques , 2 épreuves , 2 techniciens
, 2 lots de réactifs .
 Phéonotypage Rh-Kell :
• La recherche des Ag RH2, RH3, RH4, RH5, et KEL 1.

 La recherche des anticorps anti -A et anti- B immuns :


• Réalisée à l’occasion de chaque don de groupe sanguin O.
La présence d’anticorps anti A et/ou anti B immuns doit être
mentionnée sur l’étiquette des PSL.

 La recherche des anticorps anti-érythrocytaires :


• Il doit être pratiqué par un TIA, un test en milieu salin et/ou
un test enzymatique.
• La technique utilisée doit permettre de détecter les anticorps
correspondant aux antigènes suivants: D, C, E, c, e, K, k
Fy1, Fy2, Jsa, Jsb, MNSs, P, Le1 Le2.

- Tests serologique de depistage des maladies transmissibles:


Tests systematiques
En Algérie, Selon l’arrêté du 24 Mai 1998, le dépistage de
l’infection par le virus du Sida, des hépatites B et C et de la
syphilis dans le don du sang et d’organes est obligatoire.
Tests non systeematiques:
Le CMV : necessaire a des indications particulieres
Depistage d’agents pathogenes dans des contextes
epidemiologiques particuliers: paludisme, trypanosomiase
(maladie de Chagas).
West Nile Virus, virus de la Dengue, virus Chikungunya,…
D- bonnes pratiques de delivrance:
Ce processus nécessite une collaboration étroite entre les
établissements afin d’assurer la sécurité transfusionnelle et
de garantir la permanence de la délivrance.
D.1- les moyens
- Personnel: qualifie en nombre suffisant
• - Pharmacien ou médecin bénéficiant des formations
suivantes :
• Immuno-hématologie receveur appliquée à la distribution
des PSL.
• Les produits sanguins labiles, indications et risques.
• Règles de stockage, conservation et transport des produits
sanguins labiles.
• Hémovigilance et traçabilité.
• -Techniciens en biologie : doivent recevoir une formation
adaptée.

- Les locaux: les locaux destines a l’activite de distribution doivent etre adaptes a
toutes les etapes.
- Materiel: doit repondre aux exigences
il est d'un fonctionnement fiable, respecte les normes de sécurité pour le personnel et
est conçu pour que la température soit uniforme dans l'ensemble de la zone
concernée.
- documentation:

Les documents nécessaires pour l’activité de distribution :


-Demande de produit sanguin conforme
-Fiche de distribution nominative (FDN) : Cette fiche comprend l’information contenue
dans la demande de PSL Les information sur la poche de sang (N°d’identification,
groupe...) Circonstance de transport. Les renseignements sur la transfusion : date,
heure ; identité du receveur, les unités effectivement transfuser, identification du
praticien qui a réaliser la transfusion
-Carte de groupe sanguin valide
-Fiche navette, billet d’hospitalisation
La tenue d’un registre de distribution est obligatoire ou sera enregistrer
-Date et heure de distribution
-Etat civile du patient
-Service receveur du PSL
-Groupe sanguin du malade
-Nombre, nature, groupe sanguin et N° d’identification du PSL
Bonnes pratiques de ditribution:
Les modalites de cession du produit sanguin a usage therapeutique.
• L’attribution est une délivrance de produit sanguin labile sur
prescription médicale qui engage la responsabilité du médecin
prescripteur.
Elle passe par plusieurs étapes :
• La demande de sang (ordonnance) :
Bien remplie :
-L’identification de l’établissement et du service demandeur.
-L’identification du médecin prescripteur et sa signature.
-L’identification du patient : nom, nom de jeune fille, prénom(s),
date de naissance, sexe.
-Type, quantité, qualification et/ou transformation du produit sanguin
labile.
-La date de la prescription.
-La date et l’heure de délivrance du produit sanguin labile.
-Le degré d’urgence transfusionnelle.
-Le cas échéant, des informations cliniques et biologiques utiles.

• Les PSL sont délivrés en présence d’une fiche


de distribution nominative (FDN), elle
comporte l’identification des produits et
l’identité du patient, elle constitue une des
étapes fondamentales de la traçabilité et du
contrôle ultime au lit du malade.
Bonnes pratiques transfusionnelles au
niveau de l’etablissement de soins
TRANSPORT ET RECEPTION :
-Les conteneurs, réservés au transport d’un type de PSL donné, doivent être
portés aux températures prévues pour le transport avant remplissage et
maintenu propres.
-Le délai d’acheminement à l’établissement de soin devrait être respecté.
-A réception des PSL, le contrôle et l’identification du produit sont
obligatoires. Assurer ensuite la conservation des CGR (2 °C à 8 °C, moins
de 6 heures).
2- TRANSFUSION :
-La transfusion est effectuée en suivant les étapes suivantes :
• Informer le patient sur le déroulement de la transfusion.
• Contrôler le pouls, la pression artérielle, la température, vérifier l'état de
conscience et noter ces informations.
• Effectuer la vérification ultime au lit du patient. Pour les concentrés de
plaquettes et le PFC, elle se limite à une vérification d'identité et de
concordance des informations.
• Transfuser.
• Surveiller le patient :

En continu les 10 premières minutes, puis régulièrement, de façon


adaptée à l'état clinique du patient ;
• Etre attentif à la survenue de tout signe d'intolérance à la
transfusion.
• Compléter la fiche de distribution nominative pour assurer la
traçabilité des produits.
Après la transfusion :
• Conserver les poches pendant deux heures dans un sac plastique au
réfrigérateur ; ainsi que les cartes de contrôle ultime ;
• Retourner la fiche de distribution nominative selon la procédure de
l'établissement ;
• Classer les documents dans le dossier transfusionnel.
En cas d'incident :
• Arrêter la transfusion.
• Appeler le médecin.
• signalé à la structure ayant délivré le produit. Noter le temps
d’apparition des troubles et le numéro de la poche incriminée ;
• Prélever Deux tubes de sang (un citraté et un sec) et les adressés à
la STS pour vérification Immunologique. Des prélèvements
d’hémoculture sont effectués et adressés au laboratoire de
bactériologie.
Assurance qualite en transfusion
sanguine
L'AQ est un ensemble d'actions planifiées pour
que systèmes et éléments qui influencent la
qualité du produit ou le service fonctionnent
comme prévu, individuellement et
collectivement.
L’objectif est de garantir un niveau constant de
qualité grâce à une organisation spécifique et
des processus de production définis depuis la
conception

Système qualité en transfusion sanguine :


En règle générale un système qualité englobe le
contrôle qualité et l’assurance qualité, de
l’engagement organisationnel à fournir des
structures, procédures, processus, incluant la
qualité ou, plus précisément, des améliorations
de processus, et des ressources, 10 éléments
essentiels du système de qualité sont définis.
A- Principes d’un système qualité en transfusion :
- 1- organisation : Dans un système qualité un
responsable de qualité doit être désigné défini, il
doit veiller au suivi de tout ce qui est en rapport
avec la qualité, du personnel jusqu’aux
inspections et mesures correctives
- 2- Ressources humaines (personnel)
- 3- equipements
- 4- approvisionnement
- 5- contrôle des processus
- 6- documents et enregistrement
- 7- gestion des evenements
- 8- evaluations internes et externes
- 9- amelioration des processus
- 10- hygiene et securite

Principes de l’assurance qualité :


Le principe de la roue de Deming :
Deming dit « commençons par améliorer ce que nous savons faire, mais pas
encore assez bien, ensuite nous innoverons, mais pas l’inverse »
La roue symbolique de Deming est divisée en 4 secteurs :
• Plan (P) : définir les objectifs, la façon dont on va les atteindre,
l’échéancier
• DO (D) : formé puis exécuter
• Check (C) : vérifier que les objectifs visées sont atteints sinon mesurer
l’écart, comprendre ce qui s’est passé
• Act (A) : prendre les mesures correctives pour arriver aux résultats et
s’assurer que cet acquis demeura stable
L’approche processus : ensemble des activités et des moyens qui vont
transformer un élément entrant en élément sortant
Est une approche par processus afin de satisfaire le client de manière efficace
Les objectifs de l’approche processus :
• Améliorer l’efficacité et l’efficience des processus
• Donner la priorité à la valeur ajoutée perçu par le client
• Détecte et corriger les dysfonctionnements
• Prévenir les anomalies
• Les elements du système qualite
La mise en place de la qualité dans un ETS repose
sur les principes simples de l’amélioration
continue de la qualité qui sont :
• prévoir et écrire ce que l’on doit faire
• faire ce que l’on a écrit
• vérifier qu’on fait ce qui est écrit
la mise en place de la qualité est au cœur d’un
puzzle qui associe :
• Les référentiels
• La documentation
• La formation
• Evaluation
– Les éléments du système qualité :
• 1- Management qualité : planifier
• Un système efficace de qualité repose sur l’engagement et le soutien des
responsables à tous les niveaux, et comporte en particulier les éléments
suivant :
• -Une structure organisationnelle clairement définie qui précise les
responsabilités, les compétences et les attributions.
• -La désignation d’un responsable qualité ayant le savoir et le savoir faire
nécessaire dans chaque CTS
• 2- Référentiels :
• Il faut disposer des normes applicables et appropriées pour créer le cadre
adapté à la mise en place du système qualité :
• -Identification de la législation et de la réglementation nationale
applicable et incorporation au cadre de la qualité
• -Normes nationales ou internationales par ex ISO 9001 et BPF
• -Normes adaptés doivent concerner les services de TS et leurs activités
• -Elaboration d’un guide référentiel
• 3- Documentation :
• Le système d’enregistrement des données efficaces et sans faille qui
garantit la traçabilité de toutes les activités du CTS est à la base d’un bon
système de qualité

• 4- Formation :
• Une formation complète, approprier et efficace de tous les
personnels du ETS et des autres personnels de santé
impliqués dans la TS est nécessaire
• 5-Evaluation :
• L’assurance qualité est un processus ininterrompu,
l’évaluation permanente de l’efficacité du système qualité
est indispensable et passe par :
• La validation de l’ensemble des processus

– Bonnes pratiques transfusionnelle :


• Le respect des bonnes pratiques = assurance qualité
• La mise en place d’un système d’assurance qualité
nécessite une organisation des ressources humaines :
personnel, locaux, et matériel
• Ainsi que les bonnes pratique dans tous les maillons de la
chaine transfusionnelle.

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