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Les cephalées
Pr Barka Zahira
Professeur en neurologie
Faculté de médecine Tlemcen
1-Classification
1-Classification
• LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
2.C. de tension
3.C. trigémino-autonomiques
4.Autres C. primaires
1-Classification
• LES CEPHALEES SECONDAIRES
5.C.attribuée à un traumatisme crânien et/ou
cervical
6.C. attribuée à une affection vasculaire
crânienne et/ou cervicale
7.C.attribuée à une affection intracrânienne non
vasculaire
8.C.attribuée à une substance ou son sevrage
1-Classification
• LES CEPHALEES SECONDAIRES
9.C. attribuée à une infection
10. C. attribuée à un désordre de l’homéostasie
11. C. ou algie faciale attribuée à une affection
du crâne, du cou, des yeux, des oreilles, du
nez, des sinus, des dents, de la bouche ou
d’autres structures faciales ou cervicales
12. C. attribuée à une affection psychiatrique
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
Plan
• Introduction
• Epidémiologie
• Physiopathologie
• Classification
• Clinique et critère diagnostiques
• Recommandations de traitement de crise
• Recommandation de traitement de fond
• Actualité thérapeutique.
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
1.1.Introduction/Epidémiologie:
• C’est la céphalée primaire la plus fréquente
1.2.Physiopathologie
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
1.2.Physiopathologie • Origine
• Origine • Origine
trigémino
Vasculair • neurologi
Déséquili
• Vasoconst -
e que
bre du • vasculaire
Stimulati
riction
système on du
• intracrâni
Souffranc sérotonin • trijumeau
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LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
• Classification ICHD-3
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
1.3Clinique
1.1MIGRAINE SANS AURA
• C.récurrente :crises durant de 4 à 72 heures.
• Les caractéristiques typiques de la C sont
-Topographie unilatérale,
-Type pulsatile,
-Intensité modérée ou sévère,
-Aggravation par l’activité physique de routine
-Association à des symptômes : la nausée et/ou la
photophobie et la phonophobie
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
NB:Les individus répondant aux critères de la 1.1 Migraine sans aura, mais ayant eu moins de cinq crises, doivent
recevoir le code 1.5.1 Migraine probable sans aura.
Lorsque le patient s’endort pendant une crise migraineuse et se réveille soulagé, la durée de la crise est
comptabilisée jusqu’à l’heure du réveil.
Chez l’enfant et l’adolescent (de moins de 18 ans), les crises peuvent durer 2 à 72 heures
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
1.3Clinique
1.2.LA MIGRAINE AVEC AURA
• L’aura :ensemble de symptômes neurologiques focaux et transitoires
survenant habituellement avant la C, mais elle peut débuter alors que
la C a commencé ou continuer pendant la phase céphalalgique.
1. L’aura visuelle: est le type le plus fréquent d’aura, survenant chez plus
de 90% des patients; une forme en zigzag proche du point de fixation
qui peut s’étendre graduellement à droite ou à gauche et adopter
une forme convexe latéralement avec un bord scintillant angulé,
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
Lorsque par exemple, trois symptômes se produisent lors d’une aura, la durée maximale acceptable est de 3 x 60 minutes. Les symptômes moteurs peuvent durer
jusqu’à 72 heures.
2. L’aphasie est toujours considérée comme un symptôme unilatéral ; la dysarthrie peut l’être ou ne pas l’être.
3. Les scintillements et les fourmillements sont des symptômes positifs de l’aura
L
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
1.2.3.MIGRAINE HÉMIPLÉGIQUE
M avec A comprenant un déficit moteur.
• Critères diagnostiques
A. Crises répondant aux critères de la 1.2 M avec A et
au critère B ci-dessous
B. Aura ayant les deux caractéristiques suivantes :
1. déficit moteur entièrement réversible
2. troubles visuels, sensitifs, du langage et/ou de la
parole entièrement réversibles.
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
Caractéristiques Critères diagnostiques
M. hémiplégique M avec A comprenant un déficit moteur et A. Crises répondant aux critères de la 1.2.3 M.
familiale (MHF) présence d’une M.avec A .comprenant un hémiplégique
déficit moteur chez au moins un apparenté B. Au moins un apparenté au premier ou au second degré
au premier ou au second degré. a eu des crises répondant aux critères de la 1.2.3 M.
hémiplégique.
M.hémiplégique Crises répondant aux critères de la 1.2.3.1
familiale de type 1 A.M. hémiplégique familiale 46
(MHF1) B. Une mutation du gène CACNA1A a été identifiée.
1.4.COMPLICATIONS DE LA MIGRAINE
• Triptans:
• agonistes sérotoninergiques agissent en périphérie:
• sur les récepteurs 5HT1B (artérioles) en s’opposant à la
vasodilatation dolorigène et à l’extravasation plasmatique
(effet vasoconstricteur);
• -sur les récepteurs 5HT1D (membrane des terminaisons
trigéminées des méninges) en inhibant la libération des
neuropeptides vasoactifs par les terminaisons trigéminales.
• Certains triptans agissent au niveau central en bloquant la
transmission du message douloureux aux neurones de 2éme
ordre situés dans le noyau du trijumeau dans sa partie caudale
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
• GEPANTS:
• Antagonistes des récepteurs CGRP
• télcagépant, olcegépant développés a partie des
années 2000 pour le traitement de la crise
migraineuse pour supplanter les triptans.
• Arrêtés à cause d’une hépato toxicité retrouvée chez
quelques patients .
• Nouveaux gépants PO développés pour le traitement
prophylactique de la migraine (atogepant,
Remigan,Ubrogepan) a partie des années 2010
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
• Ubrogepan
• un antagoniste compétitif et hautement sélectif du
récepteur du CGRP.
• rapidement absorbé par voie orale
• son pic de concentration plasmatique est atteint au
bout d’1h30 environ.
• métabolisé majoritairement par le cytochrome P450
3A4 et donne notamment deux métabolites de type
glucuronide qui ne semblent pas participer à
l’activité pharmacologique
LES CÉPHALÉES PRIMAIRES
1.Migraine
• Ubrogepan
• AMM en Décembre 2019
1.Crises
• AVF survient par crises unilatérales périorbitaires
très intenses d'une durée inférieure à 3 heures
• Agitation motrice et une irritabilité durant la crise
• Nausées, vomissements, photo- et phonophobie
• Les crises surviennent d'une fois tous les deux
jours à 8 fois par jour.
Clinique
2. AVF épisodique
Surviennent par périodes de quelques semaines
à quelques mois
Un cycle circadien (les crises se produisant à
heure fixe, surtout la nuit) et circannuel (à la
même saison), ainsi qu'un lien avec la prise
d'alcool
Clinique
3.AVF chronique
Les crises se répètent au long cours sans
rémission de plus de 3 mois :AVF chronique
S’associe à une comorbidité psychiatrique :
signes dépressifs (56 %), agoraphobie (33 %)
et tendances suicidaires (25 %).
Clinique
• Traitement de crise
• le sumatriptan injectable (Imiject® ou
Sumatriptan Sun®, 6 mg/ml) par voie sous-
cutanée fait disparaître la douleur en 3 à 10
minutes.
• La dose maximum est de 2 injections par jour.
Le patient peut en prendre tous les jours.
• Le sumatriptan spray est parfois efficace
Traitement
• Vérapamil
• En première intention (120 mg, 2 fois par jour)
après un ECG pour vérifier l'absence de
contre-indication. Les doses peuvent être
augmentées progressivement jusqu'à des
posologies élevées (960 mg par jour).
Névralgies faciales
Epidémiologie
1.2.Topographie
• Unilatérale et strictement localisée :
• au territoire du trijumeau ;
• à une branche (maxillaire supérieur V2 : 40 % ;
maxillaire inférieur V3 : 20 % ;
branche ophtalmique V1 : 10 %) ;
• ou à deux branches.
Clinique
1.3.Facteurs déclenchants
Excitation d'une zone cutanée précise du
territoire douloureux, « la zone gâchette ».
Un effleurement suffit.
La parole, la mimique, le rire, la mastication,
1.4.Examen clinique normal
Clinique
2.Névralgie du glossopharyngien
2.1.Douleur
• Comparables à celle de la névralgie du V.
2.2.Topographie
• Territoire sensitif du IX : base de la langue, fond de
la gorge, amygdale et conduit auditif externe.
2.3.Facteurs déclenchants
Parole, déglutition, mouvements du cou.
2.4.Examen clinique normal
Clinique
3.3Facteurs déclenchants
• Mouvements de la tête et du cou.
3.4Examen
• Il est parfois possible de déclencher la douleur
en appuyant sur la zone d'émergence du nerf, à
la base du crâne, au niveau de la naissance des
cheveux. Une cause locale peut être retrouvée,
par exemple une lésion cervicale haute.
Traitement
• 1.2.Traitements chirurgicaux
• Destruction de la voie trigéminée par diverses
techniques : gamma knife sur l'émergence du
trijumeau ; thermocoagulation ou compression
par ballonnet du ganglion de Gasser ;
• Chirurgie de décompression d'un conflit vasculo-
nerveux : efficace mais plus invasive ; elle est
réservée aux sujets jeunes et en bon état général.
Traitement
. Névralgie du glossopharyngien
• Le traitement est similaire à celui de la névralgie du
trijumeau essentielle. En cas de névralgie rebelle, une
décompression du IX peut être proposée.
3.Névralgie d'Arnold, ou du grand nerf occipital
• Le traitement repose sur des AINS, parfois associés à
des antiépileptiques (carbamazépine) et, parfois, des
infiltrations locales de corticostéroïdes ou d'un
anesthésique.