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GYNECOLOGIE

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
I/OBJECTIFS THEORIQUES
 Énumérer les différentes étapes de l’examen gynécologique;
 Définir les principales affections en gynécologie :
 Les infections vulvo-vaginales;
 Les bartholinites;
 Les cervicites;
 Les salpingites;
 Les métrites et les endométrites;
 Les tumeurs de l’ovaire;
 Les tumeurs du sein;
 Le cancer du col;
 Le cancer du corps utérin;
 Les prolapsus;
 Les fibromes et les polypes de l’utérus.
I/OBJECTIFS THEORIQUES
« SUITE »

 Citer les principales causes de ces affections;


 Enumérer les principaux signes de ces
affections;
 Décrire la conduite thérapeutiques devant
chacune de ces affections;
 Décrire le rôle infirmier devant chacune des
affections précitées;
 Définir la stérilité du couple;
 Décrire le rôle infirmier devant un couple stérile.
II/OBJECTIFS PRATIQUES ET COMMUNICATION
 Préparer le local, la femme, le matériel et assister la patiente
au cours :
 D’un examen gynécologique;
 Au cours d’une biopsie utérine et du col utérin;
 Une cœlioscopie;
 Hystérosalpingographie.
 Préparer le matériel et surveiller la malade pour une incision
de bartholinite;
 Préparer et surveiller la malade pour une ponction de Douglas,
 Apprendre à la femme comment établir une courbe
ménothérmique;
 Préparer la femme, le matériel et assister la patiente lors d’un
curetage.
PLAN DU CONTENU
 Introduction
I. La consultation de gynécologie:
 L’examen gynécologique
 Interrogatoire,
 Examen proprement dit,
 le rôle de la sage femme en consultation de
gynécologie;
II. Les affections en gynécologie
III. La stérilité
PLAN DU CONTENU
IV. Listes des fiches techniques
 Préparation du local, de la femme et du matériel pour:
 Examen gynécologique
 Une biopsie utérine et du col utérin;
 Une cœlioscopie;
 Un curetage;
 Une hystérosalpingographie
 Une incision de bartholinite;
 Une ponction de Douglas;
 Apprendre à la femme comment établir une courbe
ménothérmique;
INTRODUCTION

 La gynécologie: spécialité médico-chirurgicale qui


s’occupe de la physiologie et des affections du
système génital de la femme.

 La spécialité des aspects médicaux pour les


hommes s’appelle ANDROLOGIE.
LA CONSULTATION DE GYNÉCOLOGIE
 La consultation de gynécologie comporte
plusieurs étapes:

I. L’examen gynécologique :
 L’entretien avec la patiente,

 L’examen gynécologique proprement dit,

II. Les examens complémentaires/investigation


gynécologiques
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE

 L’examen gynécologique comporte deux étapes:

 L’interrogatoire;

 l’examen proprement dit.


L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE:
L’INTERROGATOIRE
 l’interrogatoire est la première étape de l’examen gynécologique.

 L’interrogatoire a trois objectifs principaux :

 Rechercher le(s) motif(s) de la consultation;


 Répertorier les antécédents personnels et familiaux de
la patiente;
 Faire décrire la symptomatologie fonctionnelle de la
patiente.
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE
L’INTERROGATOIRE (SUITE)

 Le motif de la consultation: c’est une réponse à la première


question qui se pose: « quel est le but de la visite de la patiente? »,
« pourquoi elle est venue? ».
 Les motifs de la consultation de gynécologie sont nombreux et
varient en fonction des femmes, de leur âge et de leur états
pathologique et physiologique.

 Le motif peut être complexe, difficile à exprimer pour la patiente :


c’est alors l’expérience, le tact, l’intuition et la personnalité du
gynécologue prennent toute leur importance.
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE:
L’INTERROGATOIRE (SUITE)

 Le motif de la consultation peut être:


 Des métrorragies;
 Une aménorrhée,
 Des douleurs pelviennes
 Douleurs associées à un saignement ou à un problème sexuel,
 Des leucorrhées (pertes génitales) ;
 Un nodule ou une tumeur
 Troubles urinaires ou rectaux,
 Trouble de la statique pelvienne,
 Trouble de la fonction de la reproduction: infertilité, fausses couches à
répétition…
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE:
RECHERCHE DES ATCD
 La recherche des antécédents de la femme:
 Les ATCD doivent être étudiés systématiquement, leur recherche est orientée
par le motif de la consultation;
 Les ATCD ont pour but de dépister les femmes à risque en cancérologie, de
dépister les contres indications à la contraception et rechercher les facteurs
favorisant telle ou telle pathologie.
 Les ATCD à rechercher sont :
1.Personnels :
 Les ATCD gynécologiques : puberté, description des cycles, contraception, pré-
ménopause ou ménopause;
 Les ATCD obstétricaux;
 Les ATDC médicaux;
 Les ATCD chirurgicaux,
2. Les ATCD familiaux
 Des maladies générales : diabète, HTA, pathologie thromboembolique ou
cardiovasculaire,
 Pathologie tumorale : cancer du sein et cancer pelvien,
 Pathologies en rapport avec une maladie familiale génétique.
conjoint
FAMILIAUX:
•Cancer du sein dans la famille;
•Pathologie générale:
*Notion de diabète MEDICAUX
*obésité,
*HTA.

Les ATCD

Obstétricaux: Gynécologique
•Préciser le nombre •Puberté;
des grossesses, d’acct, •Age de la ménopause;
des césariennes, avrt, CHIRURGICAUX: •Cycle menst.
Curetage… • Préciser les •Modalité contraceptive
interventions sur
L’appareil génital
et le petit bassin
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE
PROPREMENT DIT
 L’examen gynécologique proprement dit suit
l’interrogatoire et comporte:
 L’étude de la morphologie: poids, taille, aspect général;
 par l’inspection du :
 Creux : L’étude la pilosité axillaire,
 pubis, ligne médiane,
 la face interne des cuisses,
 menton,
 la base du cou…
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE PROPREMENT DIT
« SUITE »
 L’examen des seins: par l’inspection et la palpation:
 femme debout puis couchée
 sans oublier les aires axillaires et sus claviculaires,

 L’examen de l’abdomen: par la palpation


 rechercher des cicatrices de cœlioscopie, de laparotomie,
d’appendicectomie…
 Préciser la topographie de la douleur: siège (lieu), irradiation…
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE PROPREMENT DIT
« SUITE »

 L’examen vulvo-vaginal:
 l’inspection:
 Apprécier la pilosité,
 L’état des organes génitaux externes,
 État de l’hymen (intact, déchiré, imperforé)
 Glande Skene et de Bartholin,
 Périnée: cicatrice, longueur, lésion dystrophique…
 Ne pas oublier de faire tousser la femme à la recherche d’un prolapsus
 L’examen au spéculum: permet d’explorer:
 le col utérin: présence et état de la glaire cervicale, état de la muqueuse
cervicale: la couleur, lésion, écoulement (sang, pertes)…
 Le vagin: ulcération, kyste, cancer, rectocèle, cystocéle…
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE PROPREMENT DIT« SUITE »

 L’examen vulvo-vaginal (suite):


 Le toucher vaginal: associé au palper abdominal, le toucher vaginal se
propose d’explorer la cavité pelvienne.
On explore:
 En avant: la face postérieure de la vessie, et la face antérieure de l’utérus;
 Latéralement: les culs de sac vaginaux latéraux, la paroi osseuse, la partie
basse des paramètres.
 En arrière: le cul de sac postérieur, le col utérin et le rectum.

 Le toucher rectal: indispensable et complémentaire. Il revêt son


importance chez les jeunes filles.
LES PETITS GESTES ASSOCIÉS À
L’EXAMEN GYNÉCOLOGIQUE NORMAL
 L’examen de l’hymen: but médical ou médico-légal;

 L’hystéromètrie: mesure la longueur de la cavité utérine;

 L’examen extemporané des sécrétions génitales : études des


sécrétion vaginales à la recherche du trichomonas, étude de la
glaire cervicale, test de hühner (ascension des spz dans la glaire).

 Les prélèvements cytologiques: frottis cervico-vaginal,


ponction de douglas, du sein, biopsie de l’endomètre, du col…
LES EXAMENS COMPLÉMENTAIRES EN
GYNÉCOLOGIE
 La courbe ménothermique
 Les examens cytohistologiques (FCV);
 Les examens endoscopiques;
 Les examens radiologiques;
 Les dosages hormonaux;
 Les examens complémentaires en sénologie :
mammographie, la galactographie…
LE RÔLE DE LA SAGE FEMME EN CONSULTATION GYNÉCOLOGIE

 Le rôle de la sage femme en consultation de gynécologie


comporte trois volets:
 Rôle dans la préparation du matériel nécessaire , du local

pour l’examen;
 Rôle dans l’assistance du médecin et de la femme lors de
l’examen,
 Rôle éducatif (IEC) et dans le dépistage précoce des cancers.
LE RÔLE DE LA SAGE FEMME EN CONSULTATION GYNÉCOLOGIE
« SUITE »

 Accueillir les consultantes et contribuer au bon déroulement de la


consultation;
 Assurer la mise en œuvres des examens complémentaires prescrits;
 Expliquer à la femme le principe et le déroulement des examens
complémentaires;
 Indiquer aux patientes les conduites à tenir dans le suivi de leurs
traitements et la surveillance de leurs états de santé;
 Répondre de façon adaptée aux questions des patientes en respectant
leur intimité et en se limitant au rôle dévolu.
 Soutenir psychologiquement la femme dans les affections de longue
durée.
Séance N°: 2 et 3

Les infections
génitales
INTRODUCTION

 Les infections génitales peuvent etre :


 Les infections génitales basses : vulvites, vulvo-
vaginites,cervicites, bartholinite;
 Les infections génitales hautes : endométrite, métrites,
salpingites;
 Les infections de la glande mammaire,
I. LES INFECTION BASSES:
1.LES INFECTIONS VULVAIRES

 Elles sont relativement rares, on distingue:


 L’herpès génital: maladie sexuellement transmissible,
 Chancres: c’est également une infection sexuellement
transmissible;
 Les bartholinite: atteinte de la glande de Bartholin. Elles peuvent
être favorisées par le diabète.
Ses infections sont très rarement limitées à la vulve:
alors on parle de l’infection vulvovaginale.
2. LES INFECTIONS VULVO-VAGINALES

 Les infections vulvo-vaginales sont toute inflammation pouvant


toucher la vulve et le vagin;
 Dans les vulvo-vaginites, l’infection est rarement isolée à la vulve
et au vagin même si l’atteinte est localisée;
 Ses infections sont très fréquentes et représentent l’un des premiers
motifs de la consultation en gynécologie;
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
CAUSES FAVORISANTS

 Les causes favorisants:


 La grossesse: on note principalement les candidoses qui sont
liées à l’hyperacidité et à l’excès de la progestérone;
 Certain traitements progestatifs;
 Ménopause, prépuberté, menstruations;
 Mauvaise hygiène: utilisation inappropriée d’antiseptiques
locaux;
 Les explorations gynécologiques, les traitements antibiotiques
ou corticoïdes et les tares :diabète, cancer…
 Contamination sexuelle: responsable d’infections spécifiques.
LES INFECTIONS BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
GERMES EN CAUSE

 Les germes en cause


 Les bactéries : Chlamydiae trachomatis, Gonocoue, Gardnerella vaginalis,
Tréponème de syphilis, Bacille de Ducrey, Streptocoque B,bactéries
anaérobies.
 Les mycoplasmes et les levures : Candida albicans, Candida glabrata…
 Les parasites : Trichomonas vaginalis,
 Les virus : hépatite B ou HBV, papilloma virus (herpès),VIH.
 Les infection vulvo-vaginales les plus fréquente sont
principalement:
 Les vulvo-vaginite à candida: 25 à 40%
 Vulvo-vaginite à trichomonas: 20 à 40%
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
SIGNES CLINIQUES

 Signes cliniques généraux:


 Leucorrhées pathologiques: abondantes malodorantes;
 Prurit vulvo-vaginal;
 Troubles mictionnels ou une dyspareunie superficielle.
 À l’examen (en dehors des règles et en l’absence de toilette
interne depuis 24H au moins) ,la vulve présente:
 Une inflammation;
 Un œdème;
 Lésions de grattage.
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
SIGNES CLINIQUES SPÉCIFIQUES

 Vulvo-vaginite à candida albicans:


 Prurit
 Brûlures vulvaires et/ou mictionnelles;
 Leucorrhées ayant un aspect de lait caillé, épaisses, adhérentes à la
muqueuse vaginale qui est d’aspect rouge vif,
 Inflammation vulvaire avec œdème.
 Vulvo-vaginite à trichomonas vaginalis:
 brûlures vulvaire ou prurit,
 Dyspareunie,
 Brûlures mictionnelles
 Leucorrhées liquides, verdâtres et mousseuses
INFECTION GÉNITALE BASSE À CANDIDA ALBICANS
ASPECT DU COL LORS D’UNE INFECTION À
TRICHOMONAS VAGINALIS
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
SIGNES CLINIQUES SPÉCIFIQUES (SUITE)

 Vulvo-vaginite à gonocoque
 risque d’association avec une infection génitale haute
 associant : urétrite, vulvo-vaginite, cervicite ;
 il existe un œdème vulvaire important, avec infection

des glandes de Skene, et parfois bartholinite associée ;


 la leucorrhée est purulente.
 l’atteinte de l’appareil génital inférieur est complète,
LES INFECTIONS BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES
SIGNES CLINIQUES SPÉCIFIQUES (SUITE)
 Vulvo-vaginites à Gardnerella (vaginose bactérienne)
 Les pertes vaginales sont grisâtres, abondantes, fétides,
malodorantes (odeur de poisson en décomposition).
 Le test à la potasse (quelques gouttes déposées sur la leucorrhée) accentue l’odeur
caractéristique.
 L’examen direct permet de détecter la présence de Gardnerella vaginalis par
l’image de cellules indicatrices ou clue cells, cellules épithéliales vaginales
recouvertes de bactéries avec aspect clouté.
 La culture est effectuée sur gélose en anaérobiose et atmosphère enrichie de 10 %
de CO2.
 La vaginose bactérienne n’est pas inquiétante en soi, mais elle
favorise la survenue de salpingites, d’infections pelviennes
postopératoires et de complications obstétricales.
INFECTION À GARDNERELLA VAGINALIS SUR FILS DE
STÉRILET.
CONDYLOMES ACUMINÉS
(COL ET CULS-DE-SAC VAGINAUX).
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES :
TRAITEMENT

 La thérapeutique dépend de l’agent causal :


 Candida albicans:
 Un traitement local: ovules antifongique (ex:Gyno-pyvaryl, fazol G),
 Traitement du partenaire;
 Mesures d’hygiènes pour supprimer les causes favorisant;
 Toilette intime avec un savon surgras à pH neutre ou alcalin.
 Trichomonas vaginalis:
 Traitement minute par voie générale pour les deux partenaires (ex:
Fazigyne);
 Toilette intime avec un savon acide (ex Cytéal).
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES :
TRAITEMENT (SUITE)
 gonocoque :
Le traitement de l’infection repose sur les
 dérivés de la pénicilline. Toutefois, les souches
résistantes étant de plus en plus nombreuses, il est
préférable d’utiliser
 la spectinomycine (Trobicine, 2 à 4 g IM en 1 fois) ou
 La ceftriaxone (Rocéphine, 500 mg IM en 1 fois).
 Les sujets contacts doivent recevoir le même traitement.
LES INFECTION BASSES
LES AFFECTIONS VULVO-VAGINALES :
TRAITEMENT (SUITE)
 Vulvo-vaginites à Gardnerella
Le traitement repose sur
 le métronidazole per os (500 mg x 2/j pendant 7j).

Chez la femme enceinte, le traitement doit être


prescrit sous formes d’ovules vaginaux
exclusivement (1/j pendant 7 j).
 L’intérêt du traitement simultané du partenaire est

discuté.
CAS PARTICULIERS
 Vulvo-vaginite de la petite fille : penser au corps
étrangers ou à l’oxyure ou encore aux sévices
sexuels en cas de gonocoques.
 Vulvo-vaginite de la femme ménopausée: penser
aux cancers, en particulier du col ou de
l’endomètre.
 Vulvo-vaginite de la femme enceinte (MAP,
césarienne indiquée devant la vulvo-vaginite
herpétique.
LES INFECTION BASSES
3. LES CERVICITES
 Définition
la cervicite ou urétrite du col utérin est
l’inflammation du col utérin.
On distingue deux types:
 Les exocervicites : c’est l’inflammation de l’exo-col;
 Les endocervicites : c’est l’inflammation de l’endocol
utérin
 Les germes en cause sont:
 Le gonocoque;
 Chlamydia trachomatis;
 Virus oncogène…
LES INFECTION BASSES
LES CERVICITES
ETIOLOGIES
 L’apport de germe est favorisé par :
 L’accouchement qui provoque un ectropion et des
micro-déchirures;
 L’avortement même réalisé dans des bonnes
conditions entraîne des érosions;
 La menstruation;

 Une altération de l’état général;

 Des erreurs d’hygiène génitale.


LES INFECTION BASSES
LES CERVICITES
SIGNES GÉNÉRAUX

• Une coloration rouge de la muqueuse


exocervicale;
 Une glaire cervicale louche voire
purulente (Le gonocoque; Chlamydia
trachomatis; mycoplasmes);
• Des douleurs à la mobilisation utérine;
• Parfois la fièvre.
LES INFECTION BASSES
LES CERVICITES
ÉVOLUTION ET COMPLICATION

 Bien traité, la cervicite évolue vers la guérison.


 Non ou mal traité, la cervicite évolue vers des
complications :
passage vers la chronicité,

 l’extension vers l’endomètre et les trompes .


LES INFECTIONS BASSES
LES CERVICITES

 Le traitement:
Comporte trois axes principaux:
 Traitement local,
 Traitement général,
 Traitement du partenaire,
 Rapports sexuels protégés pendant la durée du
traitement.
LES INFECTION BASSES
LES CERVICITES
 Le traitement (suite):
 Cervicite à chlamydia:
 Traitement général minute: azitromycine (1g en une
seule prise), ou doxycycline ou oflaxacine pendant
14jours.
 Chez la femme enceinte: utilisation de
l’érythromycine(2g/j)ou la spiramicyne pendant 15jours.
 Cervicite à gonocoque:
 Traitement général minute:ceftriaxone(rocphine,une
injection de 500mg en IM) associé à un traitement
LES INFECTIONS BASSES
4. LES BARTHOLINITES
DÉFINITION
 C’est une infection de la glande de Bartholin.

 Il existe deux formes :


 A. la bartholinite chronique ou kystique
 B. la bartholinite aigue
A. la bartholinite chronique ou kystique

Tuméfaction à la partie postéro-inférieure de la


grande lèvre (exérèse si gène ou douleur, ou pour
empêcher la formation d’abcès).
B. la bartholinite aigue

 Infection du canal excréteur de la glande de


Bartholin, soit par propagation d’une infection
vulvo-vaginale, soit par obstruction du canal
excréteur conduisant à une abcédation de la
glande. Elle entraine une douleur unilatérale avec
irradiation inguino-crural.
AGENTS PATHOGÈNES EN CAUSE

 Il s’agit de germes d’origine vaginale


(sexuellement transmissibles) comme le
gonocoque, Chlamydia trachomatis ou
mycoplasme, ou d’origine digestive tels que les
entérobactéries, l’entérocoque, l’Escherichia coli
ou encore des anaérobies.
SIGNES CLINIQUES
 À la phase aigue :
 signes inflammatoires locaux (rougeur, œdème et douleur);
 Tuméfaction importante
 Rarement la fièvre.

 Dans les cas chroniques :


 Résistance locale palpable, un peu sensible à la pression et de taille
variable
 Au stade kystique : tuméfaction ferme, élastique, indolente et mobile
EXAMEN BACTÉRIOLOGIQUE

 Rechercher le gonocoque avant de


commencer le traitement.
EVOLUTION

 La guérison est possible, parfois l’abcès


peut s’ouvrir avec fistulisation, mais il peut
récidiver.
TRAITEMENT CONSERVATEUR

 Antibiothérapie (bacilles gram négatif et les entérobactéries et les


anaérobies).
 En cas de gonocoque, le traitement minute y compris pour le
partenaire est indiqué.
 Traitement anti infectieux après ouverture ou abcèdation. En cas
de récidive, Le traitement consiste à effectuer l’exérèse du kyste et
de la glande de Bartholin sous anesthésie générale.
 Bain de siège à la camomille après ouverture spontanée ou en cas
de guérison spontanée.
LES INDICATIONS OPÉRATOIRES

 Bartholinite aigue abcédée;


 Bartholinite chronique récidivent avec tumeur
palpable de taille supérieure à celle d’une
cerise;
 Kyste de la glande de Bartholin sans signes
inflammatoires.
RÔLE INFIRMIER DANS
LA PRISE EN CHARGE D’UNE BARTHOLINITE AIGUÉ

Préparation de la patiente
 Rassurer la patiente sur le fait qu’il s’agit d’une
lésion bénigne et que le traitement chirurgical va
la soulager.
 Vérifier que la patiente est bien à jeun depuis
6heures.
 Appliquer éventuellement de la glace sur la
région vulvaire. Sur prescription médicale, la
patiente être perfusée en vue d’une sédation
antalgique par voie générale.
RÔLE INFIRMIER DANS
LA PRISE EN CHARGE D’UNE BARTHOLINITE AIGUÉ(SUITE)

Prescription d’examens complémentaires


 L’association avec une maladie sexuellement transmissible doit
être recherchée afin d’orienter antibiothérapie. Faire un examen
bactériologique du pus qui s’extériose au vestibule et un
prélèvement urétral et endocervical pour rechercher Chlamydiae
trachomatis, gonocoques et mycoplasmes.
 Ordonnance du prélèvement au laboratoire: prélèvement

bactériologique vaginal, urétral et endocervical à la recherche de


germes banals, Chlamydiae, gonocoques et mycoplasmes.
 Le prélèvement doit être adressé le plus rapidement possible au

laboratoire.
 Prévoir un bilan préopératoire, une NFS, les sérologies

Chlamydiae, HIV et TPHA.


RÔLE INFIRMIER DANS
LA PRISE EN CHARGE D’UNE BARTHOLINITE AIGUÉ(SUITE)
Traitement
Il dépend essentiellement du stade de la maladie:
 Au stade présuppuratif, le traitement est d’abord médical. II
doit être efficace sur les bacilles négatifs, les entérobactéries et les
anaérobies souvent associées,
 Ordonnance sur prescription médicale:
 Noroxine 400 mg 1 cp. deux fois par jour;
 Flagyl 500 mg 2 cp. par jour;
 Nifluril 1 suppositoire deux fois par jour;
 Maalox 1 cuillère à soupe à distance des repas.
 Chez la femme enceinte:
 Augmentin 500 mg 1 cp. trois fois par jour;
 Dafalgan 1 cp. trois fois par jour.
 Le traitement doit être court. S’il n’y a pas de régression de la symptomatologie
en 3 à 4 jours, il faut laisser évoluer vers l’abcédation.
RÔLE INFIRMIER DANS
LA PRISE EN CHARGE D’UNE BARTHOLINITE
AIGUÉ(SUITE)

Au stade d’abcédation. Le traitement est essentiellement chirurgical. C’est une urgence
chirurgicale.
La patiente est adressée au chirurgien gynécologue qui pratiquera au bloc opératoire
l’incision et drainage de l’abcès collecté avec marsupialisation de la glande (permettant
de ramener le fond du kyste à la surface).
 Dans les formes chroniques et kystiques, l’exérèse de la glande (et de son collet) sera
réalisée tout épisode infectieux.
Soins postopératoires
 Le traitement médical sera adapté à l’antibiogramme, il est systématique chez les sujets
immunitairement faibles et en cas de MST.
 Toilette intime stérile à réaliser deux fois par jour (mise sur le bassin, eau stérile à
température ambiante, savon moussant, coton ou compresses stériles).
 Se renseigner auprès du chirurgien, si une lame de drainage a été mis en place au cours
de I’intervention pour savoir quand la mobiliser ou la retirer.
 Recommander d’éviter les bains et les rapports sexuels pendant 3 semaines.
LEUCORRHÉE PHYSIOLOGIQUES ET FLORE VAGINALE

 Le vagin contient une leucorrhée physiologique chez la femme


en période d’activité génitale. Cet écoulement d’environ 2ml/j
a une odeur spécifique, non désagréable et n’entraine aucun
trouble fonctionnel. Il correspond :
 Au transsudat plasmatique vaginal
 A la sécrétion de glaire cervicale, limpide et acellulaire (abondante
en pré-ovulation)
 A la desquamation des cellules épithéliales vaginales riches en
glycogène
 Aux sécrétions des glandes de Skène et de Bartholin
 A l’abondante flore microbienne, composée pour l’essentiel de
lactobacilles.
LES INFECTIONS HAUTES:
LES MÉTRITES, LES ENDOMÉTRITES ET LES
SALPINGITES

 Définition:
 Métrite :c’est l’inflammation de divers tissu de l’utérus,
essentiellement de la muqueuse utérine(endométrite) mais aussi
du muscle utérin(myométrite).
 Endométrite est l’infection de l’endomètre (muqueuse utérine),
elle peut être aigue ou chronique.
 La salpingite: c’est l’infection des trompes de Fallope.
Ces affections constituent:
 La première cause de la stérilité d’origine féminine,
 Un facteur de risque de grossesse extra-utérine.
LES INFECTIONS HAUTES:
LES MÉTRITES, LES ENDOMÉTRITES ET LES
SALPINGITES(SUITE)

 Causes:
 Infection génitale basse non ou male traitée;
 Gestes diagnostiques et/ou thérapeutique endo-utérins:
hystérosalpingographie, biopsie de l’endomètre…
 Pose de DIU,
 curetage ,
 rétention placentaire.
 Facteurs de risque:
 Rapports sexuels précoces;
 Multiplicité des partenaire sexuels (prostitution),
 DIU (Stérilet)…
LES INFECTIONS HAUTES:
LES MÉTRITES, LES ENDOMÉTRITES ET LES
SALPINGITES(SUITE)

 Signes cliniques:
 Douleurs pelviennes et hypogastriques d’intensité variable bilatérales,
déclanchées par les rapports sexuels et les efforts et renforcées par la
palpation abdominale avec parfois une défense.
 Fièvre à 38-39°C;
 Leucorrhées sales ou métrorragies;
 Glaire cervicale louche ou purulente
 Signes urinaires associés fréquents.
 Signes biologiques:
 VS et CRP élevés (marqueurs de l’inflammation),
 NFS: montre une hyperleucocytose
LES INFECTIONS HAUTES:
LES MÉTRITES, LES ENDOMÉTRITES ET LES
SALPINGITES(SUITE)

 Évolution et complications:
 guérison sans séquelles si traitement correcte et précoce,
 Evolution vers les séquelles, en absence de traitement : Synéchies
(adhérence) utérine et tubaire;
 Passage à la chronicité si traitement mal conduit ou absent.
 Pyosalpinx (collection de pus dans les trompes)
 Abcès ovarien,
 Stérilité/Avortements à répétition/grossesse extra-utérine.
LES INFECTIONS HAUTES:
LES MÉTRITES, LES ENDOMÉTRITES ET LES
SALPINGITES(SUITE)

Traitement :
Doit être instauré le plus rapidement possible:
 Antibiothérapie:
 Amoxyciline acide-clavulanique: 3x1g/j+doxycycline 2x200mg/j ou ofloxacine
2x200mg/j (si llergie à la pénicilline),
 Ofloxacine 2x400mg/j+métronidazole (flagyl) 2x500mg/j
 Repos,
 Anti-inflammatoires non stéroïdiens
 Si DIU en place , faire son retrait,
 Traitement chirurgical en cas de complications,
 Rapports sexuels protégés jusqu’à guérison totale.
RÔLE INFIRMIER DEVANT
LES INFECTIONS GÉNITALES

Prévention
 Primaire :
 Usage du préservatif;
 Compagne d’information :
 Informer les jeunes filles en santé scolaire, les femme en PF, et les
hommes lors de l’hospitalisation et des compagnes sur la prévention des
IST);
 Sensibiliser les groupes vulnérables d’infection: diabétiques, insuffisance
rénale, femmes enceinte et les immunosuppressifs sur leur prédisposition
aux infections;
 Respect des gestes d’asepsie lors des explorations et
interventions gynécologique.
RÔLE INFIRMIER DEVANT
LES INFECTIONS GÉNITALES
PRÉVENTION

Secondaire
 Contribuer au diagnostic de l’infection génitale
 Mettre en route le traitement et veiller à sa bonne conduite,
 Éduquer les patiente en cas d’infection génito-urinaire liées au
comportement sexuel.
 Informer la femme sur les risques en cas d’infection génitale
hautes:
 Risque de la stérilité,
 Risque de GEU
RÔLE INFIRMIER DEVANT
LES INFECTIONS GÉNITALE
PRÉVENTION

Tertiaire
 Traitement le plus précoce possible et le mieux adapté pour
éviter les séquelles des salpingites.
Séance N°4

LES FIBROMES ET LES POLYPES DE


L’UTÉRUS
LES OBJECTIFS DE LA SÉANCE

 Définir: fibrome, polype;

 Décrire les différentes formes anatomiques de fibromes;

 Citer les signes cliniques des fibromes et ceux des polypes;

 Décrire les complication des fibromes;

 Expliquer le traitement des fibromes et des polypes utérins.


LES FIBROMES
DÉFINITION ET GÉNÉRALITÉS
Le fibrome est une tumeur bénigne qui se développe au
dépend des fibres musculaires de l’utérus ou le myomètre
d’où son appellation myome utérin ou fibromyome .

on distingue 3 types de fibromes (en fonction de leur


développement dans la paroi utérin) :
 Sous-séreux : situés juste sous le péritoine qui tapisse l’utérus qui
peuvent être sessiles à la base d’implantation large ou pédiculés à base
étroite.
 Interstitiels : situés en pleine épaisseur du muscle utérin.
 Sous-muqueux : ou intra cavitaire qui peuvent être sesssiles ou
pédiculés et qui refoulent la muqueuse utérine (formant parfois de faux
polype).
LES FIBROMES
LES FACTEURS FAVORISANTS

 Les oestrogènes favorisent le développement des


fibromes (augmentation de volume);
 Facteurs familial et génétique;
 Obésité;
 Âge des premières règles inférieur à 12 ans;
N.B : Les grossesses diminuent le risque de fibrome.
LES FIBROMES
SIGNES ET SYMPTÔMES

 Les fibromes peuvent rester longtemps asymptomatique


et être découverte de manière fortuite à l’occasion d’un
examen clinique ou échographique.
 Les principaux signes cliniques sont:
 Ménorragies : règles plus prolongées et plus abondantes;
 Métrorragies : saignements survenant en dehors des règles;
 Douleurs pelviennes à type de pesanteur;
 Augmentation du volume de l’abdomen;
 Symptômes de compression : troubles urinaires ou digestifs,
 Signes de compression vasculaire.
LES FIBROMES
LES INVESTIGATIONS

 Examen médical: le toucher vaginal associé au palper


abdominal montre un utérus volumineux et/ou
déformé par le/les fibromes.
 Hystéroscopie: permet de diagnostiquer les fibromes
sous muqueux;
 L’échographie: repère et mesure la taille du/des
fibromes, elle élimine également quelque diagnostic.
Les fibromes
Évolution et complications
 les fibromes peuvent rester stables (diminuer à la ménopause) mais la tendance à
l’augmentation du volume est habituelle;
 Hémorragie grave pouvant être à l’origine d’une anémie aigue et de troubles
hémodynamiques;
 Complication liées à la compression:
 Compression de la vessie: pollakiurie, rétention aigue d’urine;
 Compression urétérale avec un retentissement rénale;
 Trouble digestifs: sensation de faux besoin, constipation;
 Troubles veineux: œdèmes des membres inférieurs, thrombose veineux des
veines iliaques
 Nécrose aseptique du fibrome avec douleur aigues, fièvre et un syndrome
inflammatoire;
 Torsion du fibrome: douleurs aigues et brutale
Les fibromes
Le traitement
 Si fibrome est asymptomatique et de petite taille (50 à 80% des cas )
: pas de traitement.
 Traitement médical (hormonal), vise la réduction des saignement et
non le volume du fibrome:
 Progestérone: du 10e ou 16e jour au 25e jour du cycle pendant 3 à 6 mois.
 Œstrogènes: utilisées en cas d’hémorragie grave. On les utilise jusqu’à l’arrêt
des hémorragie puis on les remplace par la progestérone.
 Traitement chirurgical:
 myomectomie
 hystérectomie totale ou subtotale.
 Traitement par obstruction (fermeture) de l’artère alimentant le fibrome.
Les polypes utérins
Définition
 c’est une tumeur bénigne qui se développent au dépend de la muqueuse
utérine (endomètre).

 L’histologie permet de faire le diagnostic exact car les polypes peuvent


ressembler aux fibromes pédiculé sous muqueux ou à un cancer de
l’endomètre.

 Il existe un risque de dégénérescence vers la malignité.


Les polypes utérins
Les signes cliniques
 Les polypes peuvent rester asymptomatiques et être
découverts fortuitement lors d’un examen gynécologique.

 Les polypes entraînent souvent des métrorragies ou des


ménorragies;

 Certains polypes présentent un pédicule plus au moins long


permettant de les extérioriser par le col: il s’agit de polypes
accouchés par le col, visibles au spéculum
Les polypes utérins
Les investigations

 Le diagnostic des polype peut se faire par:


 L’échographie endovaginale;
 L’Hystéroscopie;
 L’hystérographie.
LES POLYPES UTÉRINS
TRAITEMENT

 Ablation chirurgicale :
Il permet l’arrêt des saignements et la vérification histologique.
Cette ablation peut être réaliser par:
 Curetage sous anesthésie locale ou générale;
 Curetage sous hystéroscopie opératoire;
 Bistournage de polypes accouchés par le col
 Dans un 2ème temps, le traitement progestatif est couramment
prescrit, il vise à mettre au repos les ovaires et l’endomètre.
SEANCE N°:5

LE CANCER DU COL UTÉRIN


LE CANCER DU COL UTÉRIN
GÉNÉRALITÉS

 Appelé aussi carcinome cervical.


 C’est le deuxième cancer de la femme dans le monde
après le cancer du sein.
 C’est un cancer meurtrier, mais son pronostic est
favorable en cas de diagnostic et de traitement
précoce.
 Ce cancer est du aux infections par la papillomavirus.
LE CANCER DU COL UTÉRIN
FACTEURS DE RISQUE
 Précocité des rapports sexuels;
 Multiplicité et nombre élevé des partenaires sexuels;
 Milieu socioéconomique défavorable;
 Grossesse multiples,
 Tabagisme;
 Immunodépression: infection par VIH, corticothérapie;
 Les infections virales et surtout certains papillomavirus, dont
l’HPV de type 16,18,31 et 33 (considérés à haut pouvoir
oncogène).
LE CANCER DU COL UTÉRIN
LES SIGNES CLINIQUES

• Métrorragie indolores, provoquées par des traumatismes


locaux: toilette, rapports sexuels, examen…) parfois associées à
des leucorrhées fétides ou striées de sang;
• Signes liés à l’extension locorégionale: troubles digestifs et
urinaires.
• Si stade avancé;
 l’examen au spéculum montre; un exocol ulcéré, bourgeonnant en
« chou-fleur » avec une tendance hémorragique.
 Au TV: perception d’un col irrégulier, de consistance dure ou encore un
nodule profond infiltrant.
PHOTO COLPOSCOPIE : CANCER INVASIF DU COL UTÉRIN
PHOTO COLPOSCOPIE : CANCER INVASIF DU COL UTÉRIN
PHOTO COLPOSCOPIE : CANCER INVASIF DU COL UTÉRIN
LE CANCER DU COL UTÉRIN
DIAGNOSTIC
 Le frottis :
Dépistage systématique du cancer du col qu’on doit proposer pour toute
les femmes à partir de l’âge de 20ans:
 Réaliser un premier frottis chez toute femme ayant une activité sexuelle à partir de
20ans.
 Réaliser le second frottis un an après pour éviter les faux négatifs;
 Si les deux examens sont normaux répéter le frottis tous les trois ans jusqu’ à l’âge de
65ans.
 Examen clinique: TV, toucher rectal, examen au spéculum.
 La biopsie (avec le test de Schiller ou lugol) guidée par la colposcopie : confirme
le diagnostic et précise le type et le grade histologique.
 La conisation diagnostic : elle complète la biopsie (le cône prélevé est examiné)
et précise le stade de la lésion suspecte.
 Marqueur tumoral : antigène SCC spécifique mais peu sensible, il permet surtout
la surveillance après traitement.
LE CANCER DU COL UTÉRIN
LE BILAN D’EXTENSION DU CANCER INVASIF

L’extension se fait dans plusieurs directions :



Aux organes de voisinage: vagin, paramètres, corps utérin, vessie et rectum;
 Par voie lymphatique: ganglions situés le long des vaisseaux iliaques, puis latéro-aortiques.
 Par voie sanguine : métastase aux viscères abdominaux,aux poumons et à la plèvre.
Alors l’étude de l’extension portera sur trois axes, et pourra nécessiter de nombreux examens :

 Examen loco-régional : TV et TR;


 scanner pelvien et de la région pro-aortique;
 échographie endo-vaginale;
 cystoscopie;
 UIV;
 rectoscopie;
 lymphographie;
 radio pulmonaire.
LE CANCER DU COL UTÉRIN
CLASSIFICATION FIGO

 Stade 0 : cancer in situ ou intra épithélial (carcinome in situ);


 Stade I : cancer limité au col;
 Stade II : cancer dépassant l’utérus mais sans atteindre la paroi
pelvienne ou le tiers inférieur du vagin;
 Stade III : cancer étendu à la paroi pelvienne et/ou au tiers
inférieur du vagin et/ou entrainant un retentissement sur le haut
appareil urinaire;
 Stade IV: cancer envahissant la vessie ou le rectum et/ou métastases
à distance.
CANCER DU COL UTÉRIN : LES STADES FIGO (2001)
LE CANCER DU COL UTÉRIN
TRAITEMENT
 Au stade de cancer in situ : conisation+surveillance
 Si tumeur<3mm et marge d’exérèse saines : traitement considéré comme
curateur.
 Si tumeur>3mm et marge d’exérèse envahis : hystérectomie et curage au
minimum ganglionnaire par coelioscopie.
 Au stade I
 Si lésion<2cm :prise en charge identique au stade 0.
 Si lésion>2cm :curiethérapie locale et Wertheim.
 Au stade II
Radiothérapie externe+curiethérapie+chimiothérapie+/-Wertheim
en fonction de la réponse au traitement.
 Au stade III et IV
Radiothérapie compléter si besoin par chimiothérapie.
CONISATION DU COL UTÉRIN
PELVECTOMIE ANTÉRIEURE
PELVECTOMIE POSTÉRIEURE
PELVECTOMIE TOTALE
LE CANCER DU COL UTÉRIN
LA SURVEILLANCE

 UIV dans les 10 jours post opératoires (grand risque


de lésions des uretères dans le Wertheim).

 Surveillance clinique
Tous les 3 mois pendant un an, puis tous les 6 mois pendant un
an, puis tous les ans à vie, avec un examen gynécologique, frottis
sur la cicatrice vaginale.
LE CANCER DU COL UTÉRIN
PRÉVENTION

 Le vaccin Gardasil (quadrivalent contre les génotypes 6,11,16,18) est


recommandé aux adolescentes préadolescentes de 15 à
23ans n’ayant pas de rapports sexuels ou en activité
sexuelle depuis moins d’un an (3 doses en IM).
 Consultation gynécologique régulière afin de réaliser des
frottis et éventuellement un test HPV après découverte
des cellules anormales.
 Education sanitaire : facteurs de risque.
LE CANCER DU COL UTÉRIN
LE RÔLE INFIRMIER

 A établir par les étudiants.


SEANCE N°: 6

LE CANCER DU CORPS UTÉRIN


LE CANCER DU CORPS UTÉRIN
DÉFINITION ET GÉNÉRALITÉS

 Tumeur maligne le plus souvent développé aux dépens de


l’épithélium glandulaire de l’endomètre
(adénocarcinome/carcinome utérin/carcinome de
l’endomètre).
 Ce cancer est plus fréquent chez la femme vers 60ans et se
place en 3ème rang des cancers féminins après col et sein.
 Il s’agit le plus souvent de végétation qui bourgeonnent et
envahissent la cavité utérine. Les tumeurs d’origines
conjonctives (sarcomes) ou placentaires
(chorioèpithéliomes) sont plus rares.
LE CANCER DU CORPS UTÉRIN
FACTEURS FAVORISANTS

 Généraux : obésité, diabète, HTA, multiparité, les antécédents du


cancer du sein, âge supérieur à 50 ans (90% des cas),
consommation importante de graisses, ATCD de cancer de
l’ovaire, du sein ou de côlon, ATCD familiaux de cancer de
l’endomètre.
 Hormonaux : ménopause tardive, hyperoestrogènie endogène
(dystrophies ovariennes polykystique), hyperoestrogènie exogène
(traitement de la ménopause par œstrogènes seuls non compensé
par des progestatifs);
 Médicamenteux : prise de Tamoxifène pour traitement du cancer
du sein, il entraine une hyperplasie de l’endomètre et semble
favoriser dans de rares cas le cancer de l’endomètre.
LE CANCER DU CORPS UTÉRIN
DIAGNOSTIC

A. signes fonctionnels
 Les métrorragies : devant toute hémorragie de la

ménopause, le cancer de l’endomètre est la


première étiologie à évoquer;
 Les douleurs pelviennes;

 Les leucorrhées, l’hydrorrhées et la pyrométrie

sont rares;
 Altération de l’état général (signe tardif)
LE CANCER DU CORPS UTÉRIN
DIAGNOSTIC « SUITE »

B. examen clinique
 L’interrogatoire précise les facteurs de risques;

 Examen sous spéculum : en général normal, on


recherche :
 Des métastases vaginales (un polype sentinelle au niveau du col);
 FCV;
 TV et rectaux : recherche un envahissement local;
 L’examen des seins : le cancer du sein a les mêmes
facteurs de risque;
 Exploration des aires ganglionnaires.
LE CANCER DU CORPS UTÉRIN
DIAGNOSTIC « SUITE »

C. Examens complémentaires
 Echographie endovaginale
 L’histologie

D. Bilan d’extension
 Cystoscopie et UIV
 Rectoscopie
 Echographie hépatique et pelvienne
 Scanner abdomino-pelvien
 Radio du thorax
 IRM
CLASSIFICATION HISTOLOGIQUE DU CANCER DE
L’ENDOMÈTRE (FIGO1989)
Stade I

IA G123 : non infiltrant, limité à l’endomètre;


IB G123 : infiltration <1/2 épaisseur myomète
IC G123 : infiltration >1/2 épaisseur myomète
Stade II
IIA G123 : invasion des glandes endocervicales;
IIB G123 : invasion du stroma cervical
Stade III

IIIA G123 : atteinte séreuse, et/ou de l’annexe, et/ou cytologie péritonéale positive
IIIB G123 : métastase(s) vaginal(s)
IIIC G123 : métastase (s) ganglionnaires(s) pelvienne(s) ou para-aortique(s)
 Stade IV

IVA G123 : atteinte de la vessie ou rectum;


IVB G123 : métastase (s) abdominale(s) et/ou métastase (s) ganglionnaires(s)
LE CANCER DE L’ENDOMÈTRE
TRAITEMENT

 Au stade I
 Hystérectomie + lymphadénectomie iliaque externe.
 Radiothérapie externe :
 Si invasion>2/3 de l’épaisseur de l’endomètre
 Si tumeur de grade III
 Si métastases ganglionnaires.

 Au stade II
Curiethérapie endocavitaire
colpo-hysterectomie+lymphadénectomie.
Radiothérapie externe pelvienne selon conditions du stade I.

 Au stade III
Chirurgie de réduction volumétrique si réalisable.
Si non opérable : Radiothérapie externe et Curiethérapie .

 Au stade IV
Traitement le plus souvent palliatif.
LE CANCER DE L’ENDOMÈTRE
EVOLUTION ET PRONOSTIC
 Le pronostic dépend :
 de l’âge et de l’opérabilité de la patiente;
 du stade de la maladie (infiltration dans le1 myomètre);
 Du grade et du type histologique;
 De l’envahissement ganglionnaire et la présence d’une
cytologie péritonéale positive;
 Les récidives peuvent être vaginales et les métastases
sont plus souvent pelviennes et hépatiques.
 Actuellement, les formes précoces stade I traitées ont
un bon pronostic, elles représentent 80% des cancers
de l’endomètre et ont une survie à 5 ans de 80%.
LE CANCER DE L’ENDOMÈTRE
LE RÔLE INFIRMIER
 Préventif :
Il faut mettre à l’attention de toute consultante que :
 Le dépistage précoce fait appel à un examen gynécologique
régulier (bon pronostic pour stade I dans 80% des cas);
 Le suivi gynécologique de la femme ménopausée
 Toute femme doit réduire sa prédisposition à ce type de cancer en
maintenant un poids normal et en pratiquant régulièrement une
activité physique (contrôle des facteurs de risque);
 Toute patiente traitée par tamoxifène, tout saignement,
écoulement vaginal ou anomalie échographique de la muqueuse
utérine doit être exploré à la recherche d’un cancer de ce type.
SEANCE N°: 7

LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE


LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE

 Les tumeurs de l’ovaire sont bénignes dans


90% des cas.
 On distingues deux types :
 Les kystes fonctionnels
 Les kystes organiques.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
LES FORMES CLINIQUES

A. Les kystes fonctionnels


 Les follicules qui donnent les kystes folliculaires (chez une
femme jeune sans contraception orale, ayant des cycles
irréguliers);
 Le corps jaune.
B. Les kystes organiques
 Cystadénomes séreux ou kystes séreux : contiennent un liquide
clair dit « eau de roche ».
 Cystadénomes mucineux : contiennent un liquide visqueux et épais.
 Tératome bénins mature ou kyste dermoides (souvent bilatérale) :
contiennent du sébum, des poils voire des dents.
 Endométriomes ovariens : dans le cadre d’une endométriose, contenu
hématique dit « chocolat ».
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
DIAGNOSTIC

Signes et symptômes
 Les kystes ovariens sont souvent latents, de découverte fortuite
lors d’un examen clinique systématique, d’une échographie,
d’une cœlioscopie ou d’une laparotomie.
 Les signes fonctionnels les plus fréquents sont :
 Gêne, pesanteur ou douleur pelvienne;
 Troubles du cycle : dysménorrhée (règles douloureuses),
spanioménorrhée (allongement de l’intervalle entre les règles),
aménorrhée (absence de règle);
 Augmentation du volume de l’abdomen;
 Dysurie par compression vésicale;
 Constipation par compression rectale.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

 Echographie pelvienne pour étudier la nature du


kyste et rechercher des signes en faveur d’un
cancer de l’ovaire.
 βHCG : éliminer une grossesse;
 ASP : recherche de calcifications, élimination d’une
cause digestive.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
COMPLICATIONS

En absence de traitement, l’évolution se fait vers


des complications :
 Torsion du kyste de l’ovaire;
 Rupture du kyste ovarien;
 Hémorragie intra kystique;
 Infection avec évolution vers une péritonite.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
TRAITEMENT

Les kystes fonctionnels


 kyste d’allure folliculaire
 Une cœlioscopie pour kystectomie s’il est supérieur à 10cm;

 La surveillance s’il est peu symptomatique et inférieur à


10cm :
 Prévenir la femme de reconsulter en urgence en cas de douleurs
pelviennes à cause du risque de complications.
 Surveillance échographique dans trois mois: 90% des cas
disparaissent spontanément ou sous mise sous pilule.
 En cas de persistance : cœlioscopie pour réaliser une kystectomie
avec envoi de la pièce en examen anatomopathologique.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
TRAITEMENT (SUITE )

Les kystes fonctionnels


 kyste d’allure lutéinique
 La surveillance : on évite d’opérer la patient du
fait de son rôle dans la sécrétion de la
progestérone indispensable au maintien de la
grossesse au 1er trimestre. Il disparaîtra
spontanément quand le placenta prendra son
relais dans la sécrétion de progestérone.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
TRAITEMENT (SUITE )

Les kystes organique


La cœlioscopie avec kystectomie et examen
anatomopathologique.
Ovariectomie : si la femme est ménopausée.
LES TUMEURS BÉNIGNES DE L’OVAIRE
LE RÔLE INFIRMIER

 A établir par les étudiants.


SEANCE N°: 8

CANCER DE L’OVAIRE
CANCER DE L’OVAIRE
GÉNÉRALITÉS

 C’est le 4ème cancer de la femme;


 C’est la deuxième cause de mortalité par cancer
chez la femme après le cancer du sein.
 Reste très longtemps asymptomatique tout en
évoluant rapidement (découvert au stades III et IV de
la classification de FIGO).
 Pas de test de dépistage à l’heure actuelle.
CANCER DE L’OVAIRE
DÉFINITION ET ANATOMOPATHOLOGIE

 On distingue deux types :


 Les tumeurs borderline qui ne possèdent que
partiellement les critères de malignité;
 Les tumeurs épithéliales malignes, dont le type
histologique le plus fréquent est le
cystadénocarcinome séreux.
CANCER DE L’OVAIRE
TERRAIN

 Age >50 ans mais il peut apparaître à n’importe


quel âge;
 Classe sociale élevée;

 Nulliparité ou première grossesse après 30ans;

 Antécédents familiaux de cancer du sein, de


l’endomètre ou du côlon;
 Antécédents familiaux de cancer de l’ovaire;

 Irradiation pelvienne.
CANCER DE L’OVAIRE
DIAGNOSTIC

75% sont découverts aux stades III et IV devant :


 Signes digestifs : douleurs, constipation;

 Signes urinaires : pollakiurie, dysurie;

 Signes généraux : AEG, amaigrissement;

 Ganglions inguinaux;

 Syndrome paranéoplasique.

Ou alors devant une masse latéro-utérine ou


bilatérale ou associée à une ascite ou au cours d’une
échographie pelvienne.
CANCER DE L’OVAIRE
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

Dans le cancer de l’ovaire, il n’est pas possible de


réaliser des biopsies, aussi on réalise le bilan
d’extension devant une masse ovarienne supposée
maligne.
 Echographie abdomino-pelvienne;
 Scanner abdomino-pelvien;
 Radio du thorax;
 Marqueurs tumoraux;
 Recherche d’une tumeur gastrique;
 L’exploration chirurgicale par laparotomie voire par
CANCER DE L’OVAIRE
CLASSIFICATION DE FIGO

 Stade I : cancer limité aux ovaires.


 Stade II : extension aux trompes, à l’utérus ou
aux organes pelviens.
 Stade III : extension au péritoine, au grêle, à
l’épiploon ou au mésentère.
 Stade V : métastase.
CANCER DE L’OVAIRE
TRAITEMENT

1. Chirurgie, avec un triple objectif :


 Confirmation du diagnostic;
 Évaluer le stade d’évolution;
 Éliminer le maximum du tissu cancéreux.
 Le type d’intervention chirurgical dépend de :
 L’âge de la femme;
 Stade de la tumeur.
Elle peut être :
 Conservatrice si la patiente est jeune avec un désir de grossesse;
 L’hystérectomie avec annexectomie, curage ganglionnaire pelvien
lombo-aortique et parfois résection de parties du tube digestif voire
de la rate, si stade avancé.
2. Chimiothérapie avant et après la chirurgie dans les stades avancés;
3. Radiothérapie si nécessité d’irradiation du tube digestif.
CANCER DE L’OVAIRE
SURVEILLANCE

 Dosage du marqueurs tumoraux (CA 125) tous les


trois mois pendant deux ans, puis tous les six
mois pendant trois ans, puis tous les ans à vie.
 Examen clinique.
SEANCE N°: 9

LES TUMEURS DU SEIN :


-LES TUMEURS BÉNIGNES DU
SEIN
-LE CANCER DU SEIN
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN

 Les nodules du sein sont très fréquents à tout âge


mais ils sont bénins dans la majorité des cas.
 On peut considérer un nodule comme bénin
qu’après avoir formellement éliminé un cancer du
sein.
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
DIAGNOSTIC

 A. signes fonctionnels
 En général asymptomatique, la patiente vient
consulter pour la découverte d’un nodule dans le
sein (le temps de doublement d’un cancer du sein
est de trois mois).
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
DIAGNOSTIC

 B. examen clinique
 Systématique à chaque consultation : bilatéral et
comparatif. Chercher :
 Nodules : consistance, mobilité , taille, limites;
 Adénopathies axillaires et sus-claviculaires
 Ride, plissement, rougeur, dépression de la peau;
 Modification de la circulation sous cutanée;
 Mamelon : rétraction, écoulement, aspect framboisé
eczématiforme formé d’une agglomération de petites
drupes.
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
DIAGNOSTIC

 C. examens complémentaires en cas d’anomalies


 Mammographie;
 Echographie mammaire si la femme est enceinte ou
allaitante;
 Cytoponction .
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
FORMES CLINIQUES

1. Adénofibromes ou fibro-adénome(s);
2. Tumeur phyllode ou sarcomes phyllodes;
3. Maladie fibrokystique du sein /mastose/dystrophie
fibrokystique/maladie de RECLUS;
4. Galactophorite éctasiant/écatasie canalaire/mastite à
plasmocytes/comédomastie/mastite oblitérant;
5. Papillome intracanalaire;
6. Abcès du sein;
7. Kyste.
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
TRAITEMENT

Le traitement dépend du type de la tumeur. Il


peut être soit :
 Chirurgical;
 Médical hormonal : progestatif;
 Ou seulement la surveillance.
LES TUMEURS BÉNIGNES DU SEIN
LE RÔLE INFIRMIER
Préventif :
 Autopalpation mammaire et consultation devant toute anomalie.
Curatif :
 Si intervention chirurgicale :
 Préparation pré et post opératoire
 Éducation :
 Conseiller le port de soutien gorge jour et nuit pendant un mois
pour que le sein se remodèle (à armateurs, en coton et à larges
bretelles)
 Conseiller de reconsulter en urgence en cas de fièvre, de rougeur,
douleur, hématome local important ou de suppuration
 Prendre un rendez-vous avec le chirurgien 3 semaines plus tard
pour la vérification de la cicatrisation et la communication des
résultats anatomopathologiques;
 Au bout de 2 semaines, commencer le massage de la zone de
LE CANCER DU SEIN

 Introduction:
Le cancer du sein naît des cellules de l’appareil sécrétoire du sein constitué des
lobules et des canaux galactophores.
Dans une première étape l’évolution est intra épithéliale, sans franchissement
de la membrane basale, définissant les cancers in situ.
Quand il n’existe pas d’invasion de la membrane basale l’évolution est
exclusivement mammaire et conditionne les modalités du traitement local.
Le risque est l’évolution en plusieurs années vers une forme de cancer invasif.
La diffusion des cellules néoplasiques est alors possible par voie vasculaire et/ou
lymphatique vers l’ensemble de l’organisme expliquant la prise en charge
multidisciplinaire de cette pathologie.
LE CANCER DU SEIN
GÉNÉRALITÉS
 Le cancer du sein est le premier cancer de la
femme: une femme sur 10 développera un cancer
du sein dans sa vie
 Le risque de survenue augmente selon:
 L’âge: la moitié des cancer survient entre 45 et 65 ans;
 Les antécédents familiaux de la lignée maternelle
 L’âge précoce de puberté (≤12ans) et l’âge tardive de la ménopause
(≥55 ans)
 Age tardif de la première grossesse (sup. à 35ans);
 Absence de l’allaitement maternel;
 Obésité avec régime riche en graisse.
LE CANCER DU SEIN
SIGNES CLINIQUES

les anomalies pouvant révéler un cancer du sein


sont:
 Un nodule: mal limité, dur, adhérent, indolore;
 Un écoulement ou une rétraction du mamelon;
 Une déformation du sein;
 Un sein inflammatoire.
LE CANCER DU SEIN
EXAMEN CLINIQUE
 L’ interrogatoire;
 L’inspection à la recherche de :
 Une déformation;
 Un nodule dur et indolore (taille, localisation, distance de
l’aréole);
 Une extension à la peau: œdème cutané…;
 Une anomalie du mamelon et de l’aréole: œdème,
déformation, rétraction;
 Signe inflammatoires: œdèmes cutanés ou aspect en peau
d’orange, douleur…
LE CANCER DU SEIN
LES EXAMEN COMPLÉMENTAIRES

 L’examen de première intension est la mammographie: bilatérale


et comparative réalisée dans les dix premiers jours du cycle
menstruel avec deux incidences pour chaque sein (face et oblique).
 Les examen complémentaires:
 Examen cytologique: il s’agit d’une ponction à l’aiguille fine permettant de
déterminer si la tumeur est maligne.
 Examen anatomopathologique : se fait sur un prélèvement biopsique, c’est
le seul examen permettant d’affirmer le caractère invasif de la tumeur;
LE CANCER DU SEIN
CLASSIFICATION TNM

Taille de la tumeur
 T0 tumeur non palpable;

 Tis : carcinome in situ;

 T1 :inférieure ou égale à 2cm;

 T2 : inférieure ou égale à 5cm;

 T3 : supérieure à 5cm;

 T4 : extension à la paroi thoracique et/ou à la

peau; tumeurs inflammatoires.


LE CANCER DU SEIN
CLASSIFICATION TNM (SUITE)

Adénopathies
 N0 : pas de ganglions palpables;

 N1 : adénopathies axillaires homolatérales

mobiles;
 N2 : adénopathies axillaires homolatérales fixées;

 N3 : adénopathies dans une autres aire

ganglionnaire.
LE CANCER DU SEIN
CLASSIFICATION TNM (SUITE)

Métastases
 N0 : pas de métastases;

 N1 : métastases (adénopathies sus claviculaires

incluses).
Présence de récepteurs hormonaux
 Leur présence sur la pièce opératoire est de bon

pronostic car cela autorise le recours à une


hormonothérapie comme à des antiaromatases.
CLASSIFICATION PAR STADE UICC
 0 : Tis N0 M0
 I : T1 N0 M0
 IIA : T0 N1 M0; T1 N1 M0; T2 N0 M0
 IIB : T2 N1 M0; T3 N0 M0; T2 N0 M0
 IIIA : T0 N2 M0; T1 N2 M0; T2 N2 M0; T3 N1 M0;
T3 N2 M0
 IIIB : T4 N0 M0; T4 N1 M0; T4 N2 M0
 IIIC : tous T N3 M0
 IV : tous T tous N M1
LE CANCER DU SEIN
TRAITEMENT
 Traitement locorégional:
 Chirurgie:
 Tumorectomie associée à un curage ganglionnaire axillaire (tumeur
≤30mm),
 Mammectomie ou mastectomie (tumeur >30mm): ablation de la totalité
du sein et des ganglions axillaires mais conservant le muscle grand
pectoral
 Radiothérapie externe: systématique en cas de traitement
conservateur pour diminuer le risque de récidive locale. En générale
débite 4 semaines après l’intervention chirurgicale
 Traitement général:
 Chimiothérapie: son objectif est de détruire les micrométastases à
distance ce qui augmente le taux de survie sans récidive ainsi que le
taux de la survie globale.
SEANCE N°: 10

Le prolapsus génital
LE PROLAPSUS GÉNITAL
DÉFINITION

C’est le déplacement anormal des organes pelvien de la


femme avec éventuellement , l’issu de l’organe à l’extérieur.
Il peut s'agir de descente d’un, de deux ou de tout les organe
du pelvis féminin.
 Le pelvis contient trois organes:
 La vessie en avant;
 Le rectum en arrière sujets au
prolapsus
 L’utérus et le vagin au milieu.
 Il est dû à une faiblesse du diaphragme pelvien et des
différents amarres de soutènement de ces organes.
LE PROLAPSUS GÉNITAL
DÉFINITION « SUITE »

 Les termes utilisés pour qualifier le prolapsus des différents


organes:
 Cystocèle: prolapsus de la vessie;
 Hystérocèle: prolapsus de l’utérus soit par descente de l’utérus
(hystéroptose),soit par allongement du col (trachélocèle);
 Colpocèle antérieur: c’est le bombement de la paroi vaginale
antérieure (urétro-cyctocèle);
 Colpocèle postérieur: c’est le bombement de la paroi vaginale
postérieure,elle s’associe à la rectocèle et l’élytrocèle;
 Urétrocèle: au niveau du col vesical;
 Rectocèle: prolapsus du rectum;
 Élytrocèle: prolapsus des cul de sac de Douglas;
 Entérocèle: prolapsus d’une anse intestinale dans l’Élytrocèle.
LE PROLAPSUS GÉNITAL
CLASSIFICATION

 Stade I : prolapsus n’arrivant pas jusqu’à l’orifice


vulvaire;
 Stade II : prolapsus arrivant jusqu’à l’orifice
vulvaire, mais ne le dépassant pas;
 Stade III : prolapsus dépassant l’orifice vulvaire;
LE PROLAPSUS GÉNITAL
LES CAUSES
 Cause constitutionnels: prédisposition naturelle et
congénitale, fragilité tissulaire;
 Traumatismes obstétricaux: grande multiparité, accouchement
instrumental, accouchements difficiles et lents, accouchement
de gros enfant (macrosomie), déchirures périnéales…
 Carence hormonales: aggravation d’un prolapsus préexistant;
 Facteurs généraux: obésité, sédentarité, hypotonie de la paroi
abdominale toux et constipation chronique..
 Facteurs iatrogènes: insuffisance de la réparation des
déchirures périnéales et des épisiotomies…
LE PROLAPSUS GÉNITAL
SIGNES CLINIQUES

 Sensation de pesanteur pelvienne;


 Extériorisation d’une boule à la vulve, majoré par la toux et
diminuée au repos et à la position allongée;
 Troubles urinaires: dysurie, pollakiurie (mictions fréquentes),
besoin urgent et impérieuse (incapacité de se retenir);
 Incontinence urinaire d’effort: fuite urinaire provoquée par un
efforts de poussée abdominale;
 Gène pour les rapports sexuels.
LE PROLAPSUS GÉNITAL
EXAMENS COMPLÉMENTAIRES

 Bilan urodynamique pour une éventuelle incontinence urinaire


associée.
 Echographie pelvienne pour juger de l’état de l’utérus et des
ovaires;
 Echographie rénale (risque de dilatation urétral et du
retentissement rénal dans les cystocèles sévères).
 Colpocystogramme (opacification des organes pelviens par
mise en place de produit radio-opaques dans le vagin, la vessie
et du rectum, clichés au repos puis à l’effort).
LE PROLAPSUS GÉNITAL
EVOLUTION

En absence de traitement :
 Incontinence fécale;

 Saignement (si le col est très irrité);


 Pollakiurie;
 Sensation de pesanteur…
LE PROLAPSUS GÉNITAL
MESURES PRÉVENTIVES

 Lutter contre les facteurs de risques :


 Protection du périnée par une épisiotomie lors de
l’accouchement;
 Réparation chirurgicale des éventuelles lésions du
périnée;
 Levée précoce après l’accouchement;
 Rééducation périnéale en post-partum…
LE PROLAPSUS GÉNITAL
TRAITEMENT
 Rééducation périnéale
 Le port d’un pessaire proposé aux femmes qui ne peuvent pas ou ne
veulent pas être opérées.
 Traitement chirurgical: dépend de la nature du prolapsus, de l’âge de la
femme, de la qualité de ses tissus, de l’existence ou non de relations
sexuelles et du désir de maternité.
il fait appel à différentes techniques :
 L’hystéropexie (fixation des ligaments de l’utérus);

 Colpopérinéorraphie (réfection du vagin et du périnée);

 Myorraphie des releveurs (réfection de certains muscles de l’anus);


 Le traitement chirurgical est parfois associé à :
 une Hystérectomie
 Traitement de l’incontinence urinaire par la pose de bandelettes sous urétrales de
type TVT, TOT ou TVT-O (tension free vaginale tape/bandelette
vaginale sans tension placé autour de l’urétre).
LE PROLAPSUS GÉNITAL
LE RÔLE INFIRMIER

 Rôle préventif : les mesures de prévention;


 Rôle curatif : préparation pré, per et post
opératoire.
SEANCE N°: 10

La stérilité du couple
L’INFERTILITÉ/STÉRILITÉ DU COUPLE

 Définir la stérilité du couple;


 Décrire les causes à l’origine de la stérilité /infertilité du
couple;
 Expliquer les moyens du diagnostic;
 Décrire le rôle infirmier devant un couple suivi pour des
problèmes de la stérilité.
L’INFERTILITÉ DU COUPLE
GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS

 Dans la population générale, 70 % des grossesses souhaitées sont obtenues au bout de 6

mois, 90 % au bout d'un an.

 La stérilité ou l’infertilité/hypofertilité : l’incapacité à procréer au bout de 2 ans

selon l’OMS et 1 an en pratique clinique.

 En pratique un bilan diagnostique complet est nécessaire lorsqu’un couple désire un

enfant après deux ans de rapports sexuels complets, suffisamment fréquent (2-3

rapports/semaine) et sans contraception.

 La fécondabilité : la probabilité d’obtenir une conception au cours d’un cycle

menstruel.
L’INFERTILITÉ DU COUPLE
GÉNÉRALITÉS ET DÉFINITIONS (SUITE)

 L’infertilité peut être :


 Primaire : couple qui n’a jamais conçu.
 Secondaire : l’interrogatoire retrouve dans les
ATCD une grossesse normale, avortement
spontané ou provoqué ou une GEU.
CAUSES DE L’INFERTILITÉ DU COUPLE

l’infertilité du couple dépendent de plusieurs causes

Facteurs masculins
 :

30% 30%
Facteurs féminins

30%
L’INFERTILITÉ DU COUPLE
ÉTIOLOGIES FÉMININES

 Anomalies mécaniques:
 Obstruction ou déficit fonctionnel des trompes
 Adhérences pelviennes (accolements anormaux entre les trompes,
ovaires, utérus et intestins crées par une réaction inflammatoire
provoquée par une infection, une intervention chirurgicale ou une
endométriose)
 Anomalie de l’ovulation d’origine hypothalamique,
hypophysaire ou ovarienne.
 Anomalies utérines gênant la sécrétion de la glaire cervicale;
 Anomalie de la glaires cervicale.
INCIDENCE DES CAUSES D’INFERTILITÉ FÉMININES
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
ÉTIOLOGIES MASCULINES

 Anomalies de la formation des spermatozoïde (d’origine


hypothalamique, hypophysaire ou testiculaire);
 Obstacles organiques ou fonctionnels à l’excrétion des spermatozoïdes;

 Anomalies du plasma séminale: du à la prostate ou aux vésicules séminales


 Anomalie du sperme:
 Azoospermie (d’origine congénitale ou infectieux),
 Oligo-asthénospermie (Oligospermie: moins de 20 millions
spermatozoïdes /ml, asthénospermie: pourcentage des spermatozoïdes
mobiles est inférieur de 40%).
 Tératospermie: le taux des spermatozoïdes anormaux est supérieur à 60%.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LES CAUSES CONJUGALES

C’est principalement la qualité, les modalités et la fréquence des

rapports sexuels: la fécondité proche de 70% par cycle en cas de

rapports sexuels quotidien, fécondabilité maximale en cas de

rapports pendant les périodes préovultoires et ovulatoire.


LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
 a. l’interrogatoire du couple :
 1. données communes au couple :
 la durée de vie commune
 La durée réelle d’exposition à la grossesse
 La date d’arrêt de moyen contraceptif
 Les horaires du travail
 L’âge respectif des conjoints
 Nombre de grossesses obtenu chez le couple
 La motivation de chacun des partenaires dans le désir de grossesse
 La fréquence et la qualité des rapports sexuels en période fécondante
 Définir le caractère primaire au secondaire de stérilité au sein du couple
 Les traitements reçus et leurs résultats seront également soigneusement consignés.
 La difficulté à concevoir dans les membres de la fratrie.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
L’INTERROGATOIRE DU COUPLE (SUITE)
 2. les données féminines
 ATCD médicaux : maladies générales et les traitement en
cours (diabète, HTA, obésité…), immunité vis-à-vis de la
rubéole toxoplasmose, tuberculose, la notion
d’intoxication tabagique, l’âge de la ménopause chez la
mère, les sœurs et les tantes.
 ATCD chirurgicaux et gynéco : appendicite compliqué de
péritonite…
 ATCD obstétricaux .
 L’étude du cycle menstruel.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
L’INTERROGATOIRE DU COUPLE (SUITE)
 3. les données masculines
 La notion d’exposition professionnelle aux
toxique : chaleur, radiation, chimio
 ATCD médicaux : oreillons, diabète, IST...
 ATCD urogénitaux : cryptorchidie, hernie
inguinale, torsion, varicocèle, prostate.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
2.L’EXAMEN CLINIQUE DES DEUX CONJOINTS

L’examen de la femme :
 L’examen générale précise le poids, la taille, le morphotype,

TA, pouls et l’existence d’un acné.


 L’examen des seins recherche une mastose, un écoulement

lactescent.
 L’examen de la vulve apprécie l’existence d’anomalie du

clitoris, une imperforation de l’hymen.


 L’examen au spéculum recherche une éventuelle
malformation utero vaginal
 Le TV évalue la taille de l’utérus et recherche un fibrome ou

la présence de module d’endométriose.


LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
2.L’EXAMEN CLINIQUE DES DEUX CONJOINTS

L’examen de l’homme :
 L’examen générale précise le poids, la taille,

TA, pouls et l’existence du gynécomastie.


 L’examen génital en particulier de la verge et

du scrotum (testicule, épididyme).


 La consistance de la prostate.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
3.INVESTIGATIONS DEVANT UN COUPLE INFERTILE

 La Courbe de la température : Elle permet une détection de l’ovulation;

 Test post coïtal de Huhner : étudie au microscope de la perméabilité de la glaire cervicale au

spermatozoïdes d’un prélèvement après rapport.

 Dosages hormonaux: étude de l’axe hypothalamus-hypophyse-ovaire(J3 et J4: œstrogènes et

J21-J22: progestérone);
 Echographie pelvienne : étudier la réserve ovarienne en follicules et rechercher une
anomalie utérine et/ou ovarienne.
 Hystérosalpingographie : doit être faite dans la première phase du cycle menstruel après
avoir éliminé une infection. Elle donne des informations sur l’état du col, de la cavité
ut érine et les trompes;
 Cœlioscopie et l’hystéroscopie;
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
3.INVESTIGATIONS DEVANT UN COUPLE INFERTILE

 Spermogramme: réalisé après trois jours d’abstinence. Toute


anomalie doit être confirmée par deux spermogrammes à 3
mois d’intervalle.
 Si anomalies confirmées (azoospermie, oligospermie ou asthénospermie) :
 Dosages hormonaux (Étude de l’axe hypothalamo-hypophyso-
testiculaire);
 Caryotype sanguin.
 Les sérologies : HB et HC,VIH, Chlamydiae, mycoplasme…
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LA PRISE EN CHARGE DU COUPLE
TRAITEMENT

Les modalités thérapeutiques dépendent de la cause d’infertilité/stérilité:


 Traitement chirurgical pour les anomalies mécaniques;
 Les inducteurs d’ovulation pour les anomalies d’ovulation :
 Induction d’une ovulation par l’administration de médicament permettant
d’obtenir un ou plusieurs follicules mature contenant un ovocyte fécondable.
 Insémination artificielle : consiste en :
 Dépôt de spermatozoïdes dans l’utérus après préparation du sperme pour obtenir
le maximum de chance d’avoir des spermatozoïdes mobile et normaux.
 Le sperme peut être celui du conjoint ou de donneurs.
 Elle se fait après stimulation de l’ovulation.
 Fécondation in vitro (FIV) : consiste en la fécondation de l’œuf en laboratoire puis son
implantation dans l’utérus de la femme.
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LE RÔLE INFIRMIER DEVANT UN COUPLE STÉRILE

 Rôle préventif :
 IEC sur la prévention des IST;
 Prévention des avortements septiques;
 Insister sur la planification familiale pour prévenir les grossesses non désirés;
 Administrer le BCG pour prévenir la tuberculose génitale.

 Rôle curatif :
 Participer aux diagnostic des causes de la stérilité/infécondité:
 Recueil d’informations pertinentes et précises ;
 faire réaliser les examens complémentaires prescrits;
 Expliquer aux couple l’importances et le but des examens demandés;
 Renseigner le couple sur le lieu de réalisation des examens et les précautions préalables;
 Insister sur l’importance du suivi et du respects des instructions;
LA STÉRILITÉ DU COUPLE
LE RÔLE INFIRMIER DEVANT UN COUPLE
STÉRILE (SUITE)

 Participer à la mise en œuvre du traitement:

 Expliquer les modalités du traitement;

 Informer la femme sur les effets secondaires du traitement et la conduite

à tenir;

 L’infirmière de la consultation de gynécologie a un rôle à jouer dans

l’information et l’accompagnement du couple présentant des problèmes

d’infécondité qui va parfois traverser des périodes difficiles, liées aux

traitements lourds, aux espoirs déçus et aux échec des traitements.


LES RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
 Soins en gynécologie obstétrique
 M.DELCROIX, C.GOMEZ JUIN 2005 MALOINE
 Nouveau cahier de l’infirmière
 SOINS INFIRMIER EN MATERNITE ET AUX
PERSONNES ATTEINTES D’AFFECTIONS
GYNECOLOGIQUES
ERICK KAMUS, NAZABANOU HEIM, ISRAEL NISAND
AOUT 2OOOMASSON
 Les revues de « Sages femmes »

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