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L’emballage des denrées

alimentaires

Séance 2
SEANCE
2

Les fonctions de
l’emballage
Les fonctions de l’emballage
Les emballages sont nés d’un besoin (une
nécessité) Ils doivent assurer la satisfaction de ce
besoin.
Ils ont plusieurs rôles appelés fonctions de
l’emballage:
1) Contenir
2) Protéger

3) Transporter

4) Préserver Définition:
Tout objet, quelle que soit la nature des matériaux dont il est
5) Informer
constitué, destiné à contenir et à protéger des marchandises, à
Présenter permettre leur manutention et leur acheminement, du producteur
6) au consommateur ou à l’utilisateur, et à assurer leur présentation.
Notion de qualité d’un Produit alimentaire

Un produit alimentaire sera toujours caractérisé par ses qualités:


• La qualité hygiénique: absence de microorganismes et de substances
chimiques nocives.
• La qualité nutritionnelle: sa capacité à nourrir ( contenance en
macronutriments et en micronutriments).
• La qualité sensorielle ou organoleptique: son aptitudes à être agréable et
plaisant pour le consommateur (qualité subjective).
L’altération de la qualité d’un aliments
Au cours de la conservation des denrées alimentaires, une altération de leurs qualités est toujours
possible. favorisée par divers facteurs:
 Le temps (cinétique des réactions chimiques)
 La température (loi d’Arrhenius pour les réactions chimiques)
 L’activité de l’eau (𝑎𝑤)
 Le potentiel d’hydrogène (pH)
 La teneur en 𝐶𝑂2 et 𝑂2

La qualité est aussi altérable par:


 Les Microorganismes ( bactérie, levures , champignons, protozoaires et virus)
 Les macroorganismes( insectes, rongeurs, fraudeurs …)
 Les Contraintes mécaniques (statiques et dynamiques et les vibrations)
 Les substances étrangères (Divers contaminants)
Rôle de l’emballage

L’emballage idéal doit:

1) Maintenir les qualités du produit constantes dans le temps.

2) Faciliter la manipulation du produit.

3) Permettre le transport et le stockage du produit.

4) Séduire les consommateurs et vendre le produit.

5) Faciliter l’utilisation du produit pour les consommateurs.

6) Être réutilisable, facile à recycler ou à éliminer à la fin de sa mission sans


impact négatif sur l’environnement.
Choix d’un
emballage
L’emballage doit être un choix optimisé qui intègre le respect de diverses contraintes:
Les contraintes économiques, (le cout de l’emballage ne pas pénaliser le prix du
produit)
Les contraintes de disponibilité, (L’approvisionnement en emballages )
Les contraintes de normalisation et de règlementation, Les
contraintes de compatibilité avec l’aliment,
Les contraintes spécifiques à l’aliment dont on peut citer:
• Sa nature et ses propriété physiques et
chimiques.
• Sa durée de vie escomptée.
• Ses conditions de stockage et distribution
prévisibles. (circuit logistique)
• etc.
Les fonctions de l’emballage

Les différents rôles qui sont assignés à l’emballage s’appellent Les fonctions de
l’emballage

Ces fonctions peuvent être divisées en deux groupes Principaux:

1) Les fonctions techniques de l’emballage,

appelée aussi les fonctions de protection et de de préservation.

2) Les fonctions d’information et de marketing,

appelés aussi les fonctions commerciales de l’emballage.


Les fonctions de l’emballage

I. Les fonctions de préservation et de protection.

Elles sont responsables de la qualité du produit et se ramènent aux points


suivants :
1. Contenir le produit

La première fonctions de l’emballage est de « contenir » le produit. La


fonction de contenir permet la manipulation, le transport et le stockage des
produits contenus.

Les produits liquide sont inimaginables dans le commerce sans


emballage les contenant.
Les fonctions de l’emballage

2. Protéger l’aliment
des agents d’altération externes :
a) biologiques (macro & micro)
b) chimiques (gazes, fumées, humidité, odeurs…)
c) physiques ( corps étranger comme débris de verre, poussière, chaleur,
radiations électromagnétiques, chocs, pression, frottements, vibration etc. …)
Les fonctions de l’emballage

3. Faciliter la manipulation, le transport, le stockage et l’utilisation:


a) Faciliter le transport et le stockage des produits, leur mise en rayons
dans les magasins et leur passage en caisse.
 Les produits liquide sont inimaginables dans le commerce
sans emballage
 La manipulation, Le déplacement et l’entreposage des grains
ou des produits pulvérulents en général, est plus simples
lorsqu’ils sont en sacs ou en caisse
b) Faciliter le gerbage et le rangement des produits. (gain d’espace)
c) Permettre de fractionner le produit en portions individuelles.
d) Permettre de continuer à contenir et protéger le produit à la maison, si sa
consommation s’étale dans le temps.
Les fonctions de l’emballage
4. Préserver le produit:
• Contre la dégradation de sa qualité intrinsèque. ( conséquence de la
protection
contre les agent d’altération externes)
• Contre des pertes:
a) pertes de masse : L’emballage garantit La quantité indiquée (le poids ou
le volume).
b) pertes de Vitamines, d’aromes …(L’emballage garantit La qualité
organoleptique et nutritionnelle).
Les fonctions de l’emballage
II. La fonction d’information :

L’emballage qui cache désormais le produit, a comme nouvelle fonction


importante, de communiquer sur ce qu’il contient:

 Informer le fabricant lui même (N° du lot pour traçabilité)

 Informer les distributeurs (conditions de manipulation et d’entreposage)

 Informer le consommateur final (marketing)

Il y a lieu de distinguer dans cette fonction d’information deux parties :


1. La fonctions d’information proprement dite.
2. La fonction commerciale (marketing)
Les fonctions d’information

1. La fonction d’information proprement dite :


Cette information relève de l’étiquetage des denrées alimentaires.
Les messages qu’elle véhiculés sont des messages clair et sans équivoque.( texts, images ou
symboles standards):
Exemples: - La date limite de vente,
- Le poids net,
- La liste des ingrédients etc.
- Produit « bio »
- Interdit de gerber
- Etc…
L’information doit être concise, facile d’accès et sans ambiguïté.
Les fonctions de l’emballage

Exemples de symboles standards:


Les fonctions de l’emballage

Certaines informations sont obligatoires: La loi impose leur présence sur


l’emballage.

D’autres informations ne sont pas réglementaire; mais le consommateur peut


les exiger indirectement: car s’il ne les trouve pas sur l’emballage, il n'achète
pas le produit.
Les fonctions de l’emballage

Exemples de mentions obligatoire au Maroc:


1. La dénomination de vente,
2. La liste des ingrédients,
3. La quantité nette ,
4. La date de péremption (DDM OU DLV),
5.Le nom ou la raison sociale et l'adresse du fabricant ou de
l’importateur.
Les fonctions de l’emballage

Pour Plus d’informations sur cet aspect très important de l’emballage et qui relève
de l’étiquetage des denrées alimentaires, consulter le site internet de L’O.N.S.S.A.

http://www.onssa.gov.ma/
Les fonctions de l’emballage
Exemples de mentions obligatoires

Nom légal Date limite d’utilisation optimale : (DLUO)

Liste des ingrédients

Numéro de lot

Références du fabricant

Poids net
Les fonctions de l’emballage
Exemples de mentions facultatives
triangle de Möbius Marque du produit

Étiquetage nutritionnel *
Conditions de conservation

Logo éco - emballage


Code barres
Les fonctions de l‘emballage

2. Les fonctions commerciales :(Présenter)


• On les appelle aussi les fonctions marketing de l’emballage. Elles sont
généralement codifiées. Leur perception et leur interprétation est subjective.
• On peut les résumer en quatre points essentiels:
• Le repérage ou l’alerte.
• La séduction.
• L’identification.
• Le service.
Les fonctions de l’emballage

a) Le repérage ou L’alerte:

• Dans le libre service, les produits sont seuls en tête à tête avec les clients
potentiels.
• Pour être pris ils doivent être facilement repérables ( alerter l’ acheteur).
• Cette fonction est Réalisée grâce au choix des matériaux et a un mariage
harmonieux entre la forme, la taille, la couleur et le graphisme. (le design ou la
stylique)
Les fonctions de l’emballage

b) la séduction :
Une fois l’emballage repéré, il doit accrocher et séduire.
C’est l’aspect le plus subjectif et aussi le plus difficile à concilier.
• En effet les individus réagissent différemment à la couleur et aux
expressions d’un objet en général. La séduction est
basée sur la perception et l’interprétation par l’individu.
• Les facteurs culturel, religieux sociaux et autre, influencent
le goût et les préférences d’une personne.
L’introduction d’un nouveau emballage est toujours un challenge, de même que la
modification d’un emballage existant.
Les fonctions de l’emballage
Les fonctions de l’emballage
Les fonctions de l’emballage

c) l’identification :
Après le repérage et la séduction, le consommateur argumente ce qu’on lui
propose et essaye de décoder les signes pour vérifier que le produit correspond
bien à ce qu’il prétend être .
En effet, le consommateur classe chaque produit dans un univers
particulier de référence.
Il est souhaitable que l’image que le client se fait du produit coïncide avec
la stratégie commerciale du fabricant.
Les fonctions de l’emballage
d) le service :
La fonction service est l’ensemble des qualités d’usage et des facilités d’emploi
qu’offre un emballage pour le consommateur:
 Facilité d’ouverture,
 l’aptitude a se refermer,
 un bec verseur ,
 auto-chauffant,
 peut être servi directement à table,
 anse ou poignet,
 facilité d’utilisation (boil-in-the-bag) etc..;
Les fonctions de l’emballage
Les fonctions de l’emballage
Les fonctions de l’emballage

L’emballage fermé présente une garantie au


consommateur contre les délits et les fraudes des
intermédiaires.

La responsabilité du fabricant est directement engagée car


l’emballage porte son adresse et son image de marque.
Les fonctions de l’emballage

L’emballage est parfois pourvus d’un label d’inviolabilité ou témoin de l’effraction. Il témoigne d’une
ouverture frauduleuse.

Ce label d’inviolabilité doit posséder trois critères important:

Visibilité (pour décourager la tentation) Résistance

(si tentation il y a).

Prouve (marque visible qui témoigne de l’effraction ).


Les fonctions de l’emballage
Exemples de labels d’inviolabilité ou témoin de l’effraction

« VOID » = Non valide


SEANCE
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Les Matériaux
d’emballage
1. Le Bois
Introduction

Théoriquement, toute matière qui peut remplir, totalement ou partiellement, une


ou plusieurs fonctions de l’emballage, peut être utilisée comme matériau
d’emballage.

Cependant, pour les produits alimentaires, on ne peut utiliser que des


matériaux sains et compatibles.
Introduction
Les principaux Matériaux d’Emballages utilisés pour l’alimentaire :
1) Les matériaux cellulosiques:
a) Bois.
b) Papiers.
c) Cartons (Carton plat et Carton Ondulé).
2) Les matières plastiques:
Plusieurs familles (on examinera les plus courants)
3) Les matériaux métalliques:
a) Le fer blanc. Le
b) fer chromé.
c) L’aluminium.
4) Le verre.
1. Le Bois

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Le bois utilisé en tant que tel dans les emballages est un bois de sciage sous forme de
planches, planchettes, tasseau, lamelle etc...

On trouve aussi des panneaux de particule de bois agglomérés, du contre-plaqué du bois


stratifié ou latté

Ces élément sont assemblés par des accessoires (clous, agrafes, rubans, colles …) pour
formes des contenants de différentes formes et fonctions.

La plupart des emballages en bois sont standards et portent des noms précis.
Quelques emballages en bois utilisés en agroalimentaire:

Cagette Panier Flein


Caisse Emballage rigide constitué par l'assemblage de panneaux pleins ou à claire-voie,
utilisé pour le transport des marchandises. les caisses légères ou de petites
dimensions sont parfois appelées caissettes
La palette
les emballages en bois, produits à partir d’une ressource naturelle, abondante et renouvelable, la forêt,
sont pour une grande majorité, réutilisables, réparables, recyclables et biodégradables.

Les analyses de cycle de vie (ACV) réalisées montrent des résultats très favorables pour la filière
emballage en bois.

le bois est scientifiquement confirmé apte au contact alimentaire:

Le Consortium scientifique français EMABOIS a publié en 2015 un résultat de plus de 3 ans de


recherche scientifique de plus de 19 000 essais en laboratoire, qui confirment la compatibilité
alimentaire du bois.

.
l’emballage en bois se décline en familles bien distinctes :

Il est considéré comme « emballage léger » lorsqu’il s’agit de petit conteneurs comme
les cagettes, les cageots, les caisses, les bourriches, les barquette,les boîtes à fromage etc...,

Il est considéré comme « emballage lourd » ou « emballage de regroupement » lorsque


l’on évoque les palettes ,les caisses-palettes et l’emballage industriel.

Il est considéré comme « emballage sur mesure » pour le transport de Machines,


ou de pièces volumineuses.

Il est considéré comme « emballage de luxe » lorsqu'on évoque l’emballage de produits


haut de gamme ou à forte valeur ajoutée. (emballage du chocolat, des fromages, des fruits
secs, des vins, du thé et pour les produits de terroir et l’épicerie fine en général).
En effet, Contrairement aux autres matériaux d’emballage en particulier les
emballages en plastique, les emballages en bois sont considérés comme traditionnels,
donc naturels et sobres.

Ils offrent , de ce fait, une image en parfaite adéquation avec le courant de société
actuel, (très attaché aux considérations environnementales).

Ils véhicule des valeurs traditionnelles de noblesse et d’authenticité .

Le bois est associé dans notre esprit à la ferme et au milieu naturel Il a acquis

la confiance des consommateurs.


La palette

La palette est un plateau spécialement conçu pour pouvoir être manutentionné par les chariots
élévateurs et les transpalettes.
La palette

La palette est un plateau destiné à supporter des marchandises lors de la constitution de charges
unitaires, en vue du stockage, de la manutention et du transport.
C'est une plateforme de stockage, de manutention et de transport qui accompagne le produit de bout
en bout de la chaine logistique.
Elle peut être fabriquée ou équipée avec une superstructure. (caisse-palette)
La palette est devenue l’outil indispensable de toute la chaîne logistique pour le
rassemblement, le gerbage, l’entreposage, la manutention ou le transport de marchandises et de
charges.
Dans la grande distribution, les palettes jouent un rôle fondamental.
La palette
La palette
La palette
Les palettes sont standards , normalisées à l’échelle
internationale et imposent une certaine coordination
dimensionnelle dans les emballages.
Trois Formats de palettes standards:
largeur x Longueur

Palette Type A : 800 mm x 1 200 mm

Palette Type B : 1 000 mm x 1 200 mm

Palette Type C : 1 200 mm x 1 200 mm


Le bois et Les normes internationales pour les mesures phytosanitaires
(NIMP)
Qu’est ce qu’une NIMP?

Les normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) sont préparées
par le Secrétariat de la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux
(CIPV/FAO) .

Elles font partie du programme global de la politique et de l’assistance technique en


matière de quarantaine végétale de la FAO.

Elles sont destinées à harmoniser les mesures phytosanitaires appliquées dans le


commerce
international.
La NIMP 15 concerne le bois d’emballage

La Norme internationale pour les mesures phytosanitaires 15, votée en mars 2002 à

Rome par 115 pays dans le monde, définit les conditions strictes de traitement à adopter pour

éviter la dissémination d’organismes nuisibles (nématode du Pin, capricorne asiatique…),

via les emballages en bois bruts de feuillus ou de résineux.


La NIMP 15 impose que le bois d’emballage de plus de 6mm d’épaisseur qui traverse
les frontières des pays doit obligatoirement avoir subi l’un des trois traitements
suivants:

1) Le traitement thermique (HT) pour atteindre la température de 56°C au cœur

du bois pendant 30 minutes au minimum)

2) Le séchage à l’étuve (séchage dans une enceinte fermée pour atteindre un

taux d’humidité du bois ne dépassant pas 20%)

3) La fumigation au bromure de méthyle.


Les matériaux d’emballage en bois conformes à la NIMP15 doivent

porter une marque spécifique.

En l’absence de ce marquage, les emballage peuvent être bloquées

aux frontières internationales.


International
Plant
Protection
Convention
SEANCE
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Les Matériaux
d’emballage
2. Le Papier/carton
Le papier/carton est le premier matériau utilisé dans l’emballage
dans le monde devant les plastiques, le métal et le verre.
ce secteur industriel s’articule autour de trois familles de produits

les papiers d’emballages, le


carton plat (ou compact), le
carton ondulé.
Principales utilisations
• Sacs de conditionnement « grande contenance »
• Sacherie « petite et moyenne contenance ».
• Sacs de boutiques « shopping bag »
• Intercalaires de protection et éléments de calage
• Étiquettes
• Divers boites et étuis en carton plat.
• Briques pour boissons.
• Boites, plateaux et caisses en carton ondulé
Principaux produits concernés
Fruits et légumes frais, Fruits Céréales et produits céréaliers,
secs Biscuiterie,
Pain et viennoiserie, Pâtisserie,
Sandwich, Confiserie,
Cafés thé et infusions, Chocolaterie,
Boucherie-charcuterie Farine, Produit surgelés,
Sucre,
Tabacs
Etc…
Le papier/carton est le premier matériau utilisé pour l’emballage
dans le monde devant les plastiques, le métal et le verre.
Ce secteur industriel s’articule autour de trois familles de produits
les papiers d’emballages, le
carton plat (ou compact), le
carton ondulé.
Les papiers et les cartons sont des matériaux cellulosiques.

Une feuille de papier/carton est un support fabriqué à partir de la pâte à papier.

La pâte à papier est constituée essentiellement par les fibres de cellulose extraites du bois ou
de toute autre matière végétale contenant de la cellulose, tels que la paille, le lin, la canne à
sucre, le bambou, l’alfa etc....
9
Il existe deux procédés principaux de fabrication de la pâte à papier :
1) Le procédé mécanique qui donne la pâte dite mécanique. (Avec un
rendement de l’ordre de 97%)

La pâte mécanique est obtenue en rappant les copeaux de bois sur des meules. On
obtient une purée, qui contient les deux constituant majeurs du bois:

la cellulose
et
la lignine
Les qualités de la pâte mécanique son médiocres :
 C’est un mélange de cellulose et des autre
constituants du bois, principalement la lignine.
 Les fibres de cellulose qui la composent sont
partiellement abimées par l’effet mécanique

La pâte mécanique sert principalement dans la


fabrication de papier journal.
2. Le procédé chimique qui donne la pâte dite chimique. (Avec un faible rendement: 40 à 50%).

La pâte chimique est obtenue en faisan cuire les copeaux de bois dans des cocottes géantes en présence de produits chimiques
pour dissoudre la lignine et libérer la cellulose.

Les qualités de la pâte chimique son excellentes :

 C’est presque de cellulose pure.

 Les fibres de cellulose qui la composent ne sont pas abimées (gardent leur longueur intacte).

La pâte chimique sert principalement dans la fabrication de papier d’écriture d’impression et d’emballage. Elle peut

être blanchie ou non selon les besoins.


Blanchiment des pâtes

Le blanchiment des pâtes mécaniques consiste à attaquer


les groupements chromogènes de la lignine (responsables du développement
progressif de la coloration des pâtes et des papiers) par du peroxyde d'hydrogène (H2
O2) ou du dithionite de sodium (Na2 S2 O4).

Le blanchiment des pâtes chimiques :est plus poussé et consiste à transformer


la lignine en dérivés oxydés . Les agents oxydants usuels sont le dichlore (Cl2) et
le dioxyde de chlore (ClO2).
À ces deux types de pates à papier vient s’ajouter la pâte de recyclage:
Les papiers et cartons de récupération sont transformés en un troisième type de pâte, dite pâte
de recyclage.
Elle est d’une qualité bien moindre que les deux autres types sur tous les plans.
la qualité de la pâte à papier va aussi dépendre de l’essence de bois utilisé: les
fibres du bois dure sont courte
Les fibres du bois tendre sont plus longue.
Composition du papier:

En plus de la pâte à papier, plusieurs ingrédients entrent dans la production du


papier et contribuent de manière très importante à lui donner ses
caractéristiques particulières:

 Les charges minérales (le kaolin, le talc, le carbonate de alcium, le


gypseet
le dioxyde de titane).

 Les agents de collage.

 Les pigments et les colorants.

 Les adjuvants divers.


La préparation de la pâte et son raffinage :
 Les balles de pâte à papier, chimique, mécanique, de recyclage ou leurs mélanges
(selon le type de papier que l’on va produire) sont mises en suspension dans l’eau dans
de vastes cylindres, appelés pulpeurs, muni
d’une agitation à très grande vitesse.
 C’est à ce stade qu’on lui ajoute les additifs les adjuvants les colorants
et les charges qui vont déterminer les caractéristiques finales du papier
 La pate entre ensuite dans la machine à papier.
table de formation
Détail de la table de formation
Au cours de la formation de l’ébauche de aa feuille sur la table de formation, les
fibres s'orientent préférentiellement dans le sens de défilement de la toile, c'est-à-
dire dans le sens « marche » ou «le sens machine ».

Ce phénomène, induit par le procédé de fabrication, entraîne une différence


marquée des propriétés mécaniques suivant le sens des contraintes :« marche » ou «
travers ».
La fabrication du carton:
Il y a deux types de carton:
1. Le carton plat ou compact cardboard
• C’est tout simplement un papier avec un grammage supérieur à 225 g/m².
• Il est obtenu par superposition, hors machine, et collage par pression de
deux ou plusieurs feuilles de papier.
Le carton plat :
• Le carton est obtenu par l'association de plusieurs feuilles de papier
(appelées «jets») assemblées à l'état humide, pressées puis
séchées.
• Cette technique permet d'associer des jets de composition différente.
L'ensemble des jets jointifs de même composition s'appelle une
couche.
• Si le carton ne possède qu'une seule couche, il est dit homogène.
• Si le carton présente un changement de composition suivant
son épaisseur, il est dit multicouches.
• Un carton plat sera dit DUPLEX s’il a une double couche.
• Un carton plat sera dit TRIPLEX s’il a une triple couche.
• Pour les cartons duplex ou triplex, la couche recto a généralement une
composition plus noble (pâte chimique vierge) que les autres
Les cartons complexes :
Ils comportent d’autre matériaux que le papier. (des plastiques et/ou
des métaux.
le carton est doublé d'un film plastique ou d'un film d'aluminium par
contre collage. Ce qui apporte des propriétés barrières aux odeurs et à
l'oxygène d'où son emploi pour l’emballage de produits sensibles .
Le carton ondulé :
Le carton ondulé est constitué de plusieurs feuilles de papier cannelé collées
ensemble entre des feuilles de papier plan.
Principe de la machine à carton ondulé
L’appellation du carton ondulé varie selon le nombre de feuilles :
L'association la plus simple ( une couverture et une feuille ondulée) s’appelle
simple face (SF).
L'addition d'une deuxième couverture donne naissance au double
face (DF). Le double – double (DD) associe deux simples faces et une
couverture et
Le triple cannelure (TC) regroupe trois simples faces et une
couverture.
Papier/Carton

Avantages : inconvénients:

 Naturel.  Très sensible à l’humidité.


 Leger.  Perméable aux gazes.
 Isolant thermique.
 Économique.
 Résistant.
 Réutilisable.
 Recyclable.
 Biodégradable.
 s’adapte aux divers produits.
 Différents formats personnalisés.
L’emballage des denrées
alimentaire
Séance
5

Les matériaux
plastiques
Plastique:
On entend par plastique un mélange constitué dans sa majeure partie par des polymères
organiques associés à de faibles quantités d’additifs et adjuvants divers.
Classe de matériaux relativement récente; créés il y a une centaine d’années. Grand
développement à partir des années 1960 - 70
Production actuelle de plus de 100 millions de tonnes par an.
Utilisation dans presque tous les domaines de la vie courante ,particulierement dans
les
emballages.
Polymères organiques?
macromolécules organiques formées par
l’enchainement d’unités élémentaires appelées
monomères
exemples
polyéthylène :
Types de polymérisation:
Pour pouvoir se polymériser le monomère doit posséder :

1) une double liaison: la polymérisation se fait par polyaddition

2) au moins deux groupements chimiques fonctionnels: la polymérisation fait par


polycondensation.
On distingue:

Les homopolymères

Formés par polymérisation d’un seul type de monomère ; comme par exemple le
polyéthylène, le polystyrène etc…
Les copolymères
Formés par polymérisation simultanée de deux ou plusieurs monomères
différents dans la même molécule.
Exemple: les ABS qui résultent de la copolymérisation de trois monomères
différents:
Acrylonitrile Butadiène styrène
Un copolymères peut se présenter sous forme de plusieurs
variantes:
 polymère alterné :
(A-B-A-B-A-B-A-B-A-B-A-B)
 polymère aléatoire:
(A-B-A-A-B-A-B-B-A-B-A-AB)
 polymère à bloc ou polymère séquencé:
AAAAAAA-BBBBBBB-AAAA-BBBB-
 polymère greffé ou en peigne
On distingue également:
1) les Thermoplastiques:
Les chaines moléculaires sont liées les unes aux autres par des liaisons de Van Der Walls.
Lorsqu’elles sont exposés à la chaleur ces liaisons, à faible Energie, rompent et les chaines
glissent facilement les unes par rapport aux l’autres.
Ce phénomène de ramollissement est réversible et peut être répété un grand nombre de fois: la
matière est alors dite thermoplastique

liaisons de Van Der Walls


2) les Thermodurcissables
Les chaines moléculaires sont réticulées les unes aux autres par des liaisons covalentes formant un
réseau tridimensionnel.
Lorsqu’elles sont exposés à la chaleur ces liaisons ne rompent pas et les chaines restent figées les
unes par rapport aux autres.
La matière ne se ramollie pas lorsqu’elle est chauffée. Elle est dite thermodurcissable.
3) Les Élastomères
Ils ont une structure intermédiaire entre les thermoplastiques et les thermodurcissables:
Existence d’une certaine quantité de liaisons pontales (covalentes) 10 à 100 fois moins que les
thermodurcissables.
Leur principales propriétés
Grande déformabilité (6 à 7 fois leur taille initiale.)
Réversibilité des déformations (assurée par les liaisons pontales)
stéréo-isoméries

Carbone asymétrique
Les propriétés physiques des différents stéréo-isomères
comme la densité et perméabilité sont parfois
significativement différentes.
Quelques propriétés importantes des plastiques d’emballage
 Le degré de polymérisation moyen .

 La cristallinité

 La densité

 La perméabilité

 l’inertie chimique

 Ces propriétés sont très importantes pour les emballages et


affectent significativement la migration et la perméabilité des
contenants.
Le degré moyen de polymérisation (La masse molaire moyenne)

• La polymérisation est un processus aléatoire :Un échantillon de polymère est un mélange de


nombreuses chaînes individuelles qui n'ont pas toutes la même longueur.
• Il y a donc une distribution des longueurs de chaîne et par conséquence, un nombre moyen
de monomères présents dans les macromolécules
• On parle alors de masses molaires moyennes (𝑀ഥ𝑛)
• Le degrés de polymérisation est donné par:

• Le degré de polymérisation affecte les propriété du


plastique
La densité:
• On définit la densité d’une matière comme étant sa masse volumique rapportée à celle d’un
corps de référence (eau).
• Les plastiques sont relativement moins denses que les autre matériaux de l’emballage.

• Deux raisons à cela:

1) les masses atomiques du Carbone et de l’Hydrogène sont relativement faibles.

2) L’état principalement amorphe, couplé à la stéréo-isomérie de polymères.


 La densité sera, en plus, fonction de:

a) La stéréochimie ( chaine linéaire ou ramifiée, isotactique syndiotactique etc…)

b) La cristallinité
La cristallinité:
Lorsque les chaines des polymères ne sont pas ramifiées, et la stéréochimie est de
type isotactique ou syndiotactique, il y a apparition de zones (=ilots) où les chaines
s’alignent donnant un certain ordre de la matière comme dans un cristal.
On parle de cristallinité du plastique.
Cette cristallinité est exprimée en %

Polymère amorphe
Polymère avec des zones cristallines
La perméabilité:
On s’intéresse à la perméabilité des plastiques aux et vapeurs. Elle sera en fonction de:
• la nature du polymère

• La densité

• La stéréochimie

• La cristallinité
L’inertie chimique:
 Les monomères sont chimiquement actifs

 Les polymères sont chimiquement inertes

 Les oligomères seront plus au mois actifs

 Donc plus le degré de polymérisation est important plus le plastique sera inerte
Les six types de thermoplastiques les plus utilisées en
emballage:
1) le polyéthylène téréphtalate (PETE),

2) le polyéthylène haute densité (HDPE),

3) le polychlorure de vinyle (PVC)

4) le polyéthylène basse densité (LDPE),

5) le polypropylène (PP)

6) le polystyrène (PS).

Pour faciliter le recyclage de ces thermoplastiques on leur a attribué un code d’identification


Le polyéthylène téréphtalate (PET).
Obtenu par réaction de condensation entre l’acide phtalique et l’éthylène glycol:

Pictogramme de
recyclage
Le polyéthylène :
le plastique, le plus populaire au monde,
le polymère à la structure la plus simple.
Durée de vie : 200 ans
Polychlorure de vinyle PVC
polypropylène
Tous les autres plastiques pàrtent le pictogramme de recyclage N° 7
Autres constituants de la matière
plastique :
En plus des polymères purs, les plastiques comportent, dans des proportions très variables, d’autres
substances qui ont deux origines :
1) Les résidus de la réaction de polymérisation dans le réacteur.
2) Les additifs, adjuvants et charges qui sont ajoutés délibérément aux polymères. Ils sont Indispensables pour
donner aux plastiques finis les caractéristiques techniques désirées:
Exemples:
a) Les lubrifiants internes qui facilitent le moulage: stéarates de butyle, acides palmitiques et
stéariques...
b) Les antistatiques qui dissipent les charges électrostatiques: alkylphénol, alkylsulfonate, ammonium
quaternaire, dérivés aminés et amidés..
c) Les anti-UV qui empêchent ou retardent la dégradation photochimique: noir de carbone, benzophénones,
complexes organométalliques.
d) Les colorants qui améliorent l’aspect visuel. Ils sont de deux types:
a. Les pigments minéraux : oxydes métalliques de Cd, de Cr, de Fe, de Mb, …
b. Les pigments organiques : diazoïques, noir de carbone, bleu et vert de phtalocyanine.

Tous ces constituants sont généralement des petites molécules et peuvent poser des problèmes de
contamination des aliments (cf. cours sur les interaction contenant/contenu) .
Propriétés des matières plastiques dans la fonction emballage:

Par rapport aux autres matériaux utilisés dans l’emballage (bois, carton, métaux, verre), les
polymères plastiques ont les atouts et les inconvénients suivants :

Avantages Inconvénients

— légers, — Faible résistance mécanique (traction et


— Faciles à transformer. compression)
— souples — mauvaise tenue thermique
— hydrophobes, — inflammabilité
— Bonne imperméabilité à l’eau aux gaz — perméabilité relative aux gaz
— imputrescibles, — création d’électricité statique par frottement
— sécurité de manipulations — sensibilité aux ultraviolets
— Résistants aux chocs —difficulté de recyclage pour certains types
— amortissement des chocs et des vibrations de polymères.
— isolation thermique
— transparence possible, coloration aisée
— coût faible.
QUELQUES TECHNIQUES DE
TRANSFORMATION DES
PLASTIQUES :
Pour la mise en forme des matières thermoplastiques dans le domaine
de l’emballage, on emploi principalement les procédés suivants :
• L’extrusion
• L’extrusion soufflage ,
• Le Moulage par injection,
• L’extrusion gonflage,
• Le thermoformage .
L’extrusion :
• Cette technique est presque toujours préalable aux autre technique
de formation.
• La matière première sous forme de de granulés entre dans un cylindre
chauffé au milieu duquel tourne une vis sans fin, qui permet de
chauffer, de ramollir et d’homogénéiser la masse plastique.
• Au bout de la de vis est placée une filière au travers de laquelle sort le
plastique ainsi préparé.
• Une simple fente rectangulaire dans la filière produira des objets
plats,
tels des planches ou des lattes,
• Une fente circulaire fournira des tuyaux ou tubes,
• Une fente en T donnera des cornières ou des profilés etc. .
L’extrusion gonflage :
Le principe consiste à extruder un tube de plastique, puis à insufflé de l'air chaud à l'intérieur de celui-ci.
Le tube de plastique gonfle et devient un film tubulaire aux parois minces.
Après refroidissement, le film est ensuite enroulé en bobine qui sera coupée pour produire divers
emballages souples
Le Moulage par injection :
• Elle fait suite à une extrusion.
• La matière ramollie accumulée devant la vis de l’extrudeuse est poussée dans un moule fermé
qui va ensuite s'ouvrir et éjecter la pièce une fois celle-ci refroidie.
• Cette technique est utilisée pour la fabrication des assiettes, des coupelles, des gobelets, des
préformes pour les bouteilles et pots et toute sorte de pièces creuse à ouverture plus large que
la section du corps de la pieces.
L’extrusion soufflage :
Cette technique est généralement utilisée pour la production de flacons, bouteilles et bidons.
La première étape consiste à extruder un tube de matière chaude au travers d'un moule ouvert.
Ensuite, le moule creux se referme sur une section de ce tube et le coupe pour former une paraison.
De l'air sous pression est alors insufflé dans la paraison, lui faisant épouser les parois internes du
moule.
Après refroidissement, le moule libère le produit fini.
Un décarottage des bavures est souvent nécessaire.
L’injection soufflage avec bi-orientation :
• Le procédé se déroule en deux étapes.
• On produit d’abord une préforme par injection (petit flacon sous forme de tube).
• Les préforme sont transformées en récipient final sur une autre machine
• La préforme chauffée à environ 110 °C est introduite dans un moule creux dont la cavité correspond
à la bouteille finie.
• La mise en forme de la bouteille s'effectue par une double action simultanée:
1) L'allongement à l'aide d'une canne introduite par le goulot de la préforme
2) La déformation radiale (transversale) par l'insufflation d'air comprimé, d'où le
nom de bi-orientation.
Le thermoformage :
Cette technique est utilisée pour produire des objets creux, comme les pots de yaourt et les boîtes semi-
rigides.
le plastique arrive sous forme de feuille d’une certaine épaisseur, en bobines.
le thermoformage commence par un chauffage aux IR pour ramollir la plaque.
La plaque est alors aspirée par le vide pour épouser la forme du moule.
Partie 1
L’emballage des denrées
alimentaires

Séance 6

Les matériaux métalliques


• La gamme des produits conditionnés en emballages métalliques est très étendue ; les
principales applications dans le domaine alimentaire sont les suivantes :

• Conserves alimentaires appertisées :


 Légumes, fruits, poissons, viandes, plats cuisinés, aliments pour bébés, …

• Boissons :
 Jus de fruits, bières et boissons gazeuses, eaux.

• Produits laitiers :
 Lait en poudre, lait concentré sucré ou non sucré etc...

• Alimentaire non appertisé :


 Biscuits, gâteaux apéritifs, thé, café, huiles alimentaires, sirops, confiserie…

• Le secteur agro-alimentaire constitue, de loin, le principal débouché de


l’industrie de
l’emballage métallique (environ 85 %) .
On trouve quatre métaux dans L’emballage Alimentaire:

– Deux principaux: l’acier et l’aluminium

– Deux accessoirement en association avec l’acier: L’étain et le


chrome
Les récipients les plus courants qui en sont façonnés sont:

• La boite de conserve

• La cannette de boisson.

• Les aérosols

• Les seaux,

• Les bidons,

• Les fûts

• Les fermetures pour emballage en verre.

• Le film en aluminium
Etapes de fabrication de l’acier
1) Extraction des Minerais

2) Les fonderies produisent des lingots d'acier ou


d'aluminium de composition
bien contrôlées.

3) Expédition vers les usine de laminage

4) Transformation des lingots en feuilles minces par laminage.

5) Les tôles d’acier ainsi produites sont appelées fer noir


6) L’étamage du fer noir:

Étamage: Procédé de dépôt d’une fine couche d’étain sur une feuille d’acier.

L’acier étamé s’appelle fer blanc


7) Le chromage du fer noir donne le fer chromé appelé le TFS (Tin Free Steel) ou
encore le ECCS (Electrolytic Chromium Coated Steel).
L'aluminium, lui, ne subit pas de traitement de surface car il est doté de la propriété
d’auto-passivation: Certain métaux, comme l’aluminium, le zinc, le
cuivre, l’argent…possèdent cette propriété naturellement:

La formation d’une couche de produit de corrosion à la surface du matériau empêche


l’oxygène d’oxyder en profondeur. La corrosion ne se propage pas.
Les boites de conserve sont fabriquées à partir du Fer étamé, du Fer chromé ou de l’Aluminium
Il existe deux type de boites de conserve:
Les boites en TROIS pièces
et
Les boites en DEUX pièces
Boîte 3 pièces
Boîtes comportant un corps cylindrique ou à forme variable avec montage latéral (agrafé ou soudé)
et deux éléments sertis : le fond et le couvercle.

Voici les Principales étapes de la fabrication de la boîte en trois pièces:

1) Les feuille de fer blanc, de TFS ou d’aluminium arrivent dans l’usine de


fabrication des emballages, sous formes de bobines ou en feuilles palettisées.
2. Les bobines sont coupées en feuilles.
3. On procède à l’impression individuelle des
décors éventuels sur les faces externes des
feuilles;
4. Un revêtement organique (vernis) est ensuite appliqué sur la face
interne de feuilles pour isoler le métal du fuiture contenu de la boite.
Nature des vernis
Revêtements organiques thermodurcissables ou élastomère comme:

Les époxy-phénoliques,
Les époxy-aminoplastes,
Les organosols vinyliques,
Les polyesters.

Le choix s’effectue en fonction


du métal ( fer blanc,
fer chromé, ou
aluminium),
du mode de mise en
forme pour la
fabrication de la
boîte,
du contenu de la
boîte et de la
durabilité attendue
pour la denrée
5. Le revêtement est cuit dans un four.

Rôle de la cuisson:
La cuisson (ou séchage) du vernis donne à celui-ci ses caractéristiques finales en assurant :
— l’évaporation des solvants et des produits volatils
—les réactions de polymérisation aboutissant à la structure moléculaire recherchée (élastomère, ou
thermodurcissable).
6. Les feuilles sont ensuite coupées sur mesure
selon la forme et la taille des boites en projet de
fabrication.
7. Chaque pièce est roulée en cylindre pour
formes le corps de la boite.
8. On réalise la jonction latérale du corps de la boîte par
soudage électriques.
9. La zone de la jonction subit alors un rechampissage à
l’intérieur et à l’extérieur par un jet de vernis
10. Le corps de la boite subit ensuite un bordage:
Opération de préparation des bords de la boîte pour recevoir les couvercles.
11. Le corps de la boite subit un moulurage éventuel selon sa taille: Opération
qui consiste a onduler certaine génératrices du corps cylindrique pour renforcer sa
résistance mécanique.

Les Moulures
12. Un couvercle est alors serti sur le corps de la boite. Le sertissage est
l’action d’assembler de façon hermétique et définitive le couvercle et la boîte.
La qualité de cet assemblage est déterminante quand à la stabilité de la
conserve.
Le sertissage est considéré comme un point critique dans les plan H.A.C.C.P.

Il est essentiel d’apporter un soin particulier à la réalisation de cette étape


Elle Doit être réalisée par un personnel dûment formé .
JOINTS
Ils sont appliqués sur les fonds, couvercles ou capsules où
ils jouent un rôle important sur la qualité finale de
l’étanchéité des fermetures.
Les joints sont composés essentiellement d’élastomères.
13. L’étanchéité de chaque boite est automatiquement
testée

AIR IN
14. Les boites sont emballées pour être expédiées aux
conserveurs.
Partie 2
Boîte 2 pièces
Ces boîtes comportent un corps réalisé par emboutissage, en une ou plusieurs opérations
successives et un couvercle
Il existe deux Types de boites en deux pièces:

1. La boite Emboutie Ré-emboutie (boite DRD):


• L / D relativement faible

2. La boite Emboutie Etirée (boite DWI):


• L / D relativement Important

Voici les principales étapes de la fabrication de la boite en deux


pièces:
Emboutissage
Opération de passage du métal à plat à une forme creuse à l’aide d’un poinçon et d'une
matrice:
ré-emboutissage
Emboutissage-étirage

La fabrication de ce type d’emballage est réalisée en partant de bandes


non vernies.

Les bandes sont d’abord embouties en deux passes, puis la paroi


cylindrique des emboutis est amincie en deux ou trois passes
d’étirage.

L’épaisseur des parois, qui peut atteindre 0,10 mm, est


nettement plus faible que celle du fond
Détourage:
Operation qui consiste à couper l’excès de longueur et régulariser le bord de la boite Qui va
ensuite subir un réduction du diamètre ( le retreint)
Rétreint:
C’est la réduction de la section transversale de l’ouverture de la boite pour deux buts:
1. Réduire le diamètre du couvert en Aluminium pour gagner sur le prix de l’aluminium.

2. Optimiser la prise en bouche de la cannette. (ergonomie, esthétique et praticité).

Le bord de la cannette subira


ensuite un bordage pour préparer le
sertissage du couvercle.

Le sertissage, qui sera réalisé par


le producteur de la boisson, est sujet au même
contrôles que pour la boite en trois pièces.
Résumé : résultat après chaque étape
SEANCE
7

Le verre
d’emballage
introduction
Le verre est un matériau omniprésent dans notre quotidien, est connu à l’état naturel
depuis la préhistoire.

Pourtant, plusieurs millénaires ont été nécessaires pour maîtriser la fabrication de ce


matériau et le rendre ce qui il est aujourd’hui.
Définition
On entend par verre un matériau inorganique (Matière minérale) amorphe non métallique,
obtenu par fusion complète de matières premières à température élevée, en un liquide
homogène qui se refroidit ensuite à l'état rigide sans cristallisation.

Les verres naturels (obsidiennes, tectites, fulgurites, etc… ) sont produits par le
refroidissement brutal des roches en fusion dans les magmas silicatés.)
• Le verre, en tant que matériau d’emballage, occupe une place privilégiée au
sein du secteur des industries agroalimentaires.
• La fabrication industrielle de verre d'emballage appartient au domaine du
verre creux qui héberge également les emballages en verre utilisés dans les
secteurs des industries cosmétiques et pharmaceutiques, ainsi que la
vaisselle ménagère (verres de table, gobelets, assiettes, saladiers, plats,
etc…)
.
Le verre est l'un des plus anciens matériaux utilisés par l'Homme

Il est considéré aujourd’hui comme l’emballage idéal pour les produits


alimentaires de part ses propriétés particulières:
- Grande inertie chimique (Migration zéro).
- Très bonne Résistance mécanique ( compression et
traction).
- Totalement imperméable.
- Lavable.
- Réutilisable (consigne.
- Recyclable à 100%.
- ….
Le verre a cependant quartes inconvénients majeurs :

a) Fragile : très sensible aux chocs thermiques et mécaniques.


b) Dangereux: (débris coupants)
c) Lourd: (augmente les frais de transport)
d) La fermeture des emballages en verre nécessite toujours
l’usage d’un autre matériau.
Sur le plan Markéting:
• Grande diversité de formes possibles.

• Esthétisme et transparence

• Label de qualité supérieur dans le domaine alimentaire.

• Confiance des consommateurs acquise.

• Véhicule des valeurs d'authenticité.

• Considéré comme le plus sain et le plus propre de tous les emballages.

• Permet la Personnalisation des marques et des produits.


COMPOSITION CHIMIQUE :

Le verre d’emballage est un matériau inorganique, composé de nombreux oxydes, dont les 3
principaux sont:
1) l’oxyde de silicium (SiO2) ou silice, élément majoritaire, et véritable formateur du
réseau vitreux ( le sable siliceux est sa matière première).
2) l’oxyde de sodium (Na2O), appelé fondant, provenant de la décomposition de
carbonates de sodium synthétiques et qui va transformer la silice en silicate.
3) l’oxyde de calcium (CaO), appelé stabilisant, issu de la décomposition de carbonates de
calcium CaCO3.
Pour de nombreux verres (verre creux et verre plat), Ces 3 constituants
de base représentent environ 95 % de la composition pondérale, ce qui
permet de définir le verre sur le plan chimique comme un silicate de
sodium et de calcium.
Il existe une infinité de verres dont les compositions varient en fonction de l’usage et
des propriétés désirés.

Les verres les plus courants sont :

• le verre silico-sodo-calcique ( emballage)

• le verre borosilicaté (Pyrex)

• les verres au plomb (cristal)


Exemple : verre sodocalcique
• Silice
• Oxyde de sodium
• Oxyde de calcaire
• Produits chimiques divers

• À ce mélange, on additionne aussi du calcin avant de mettre le tout au


four.
• le silicium est appelé élément formateur de réseau car ils
forment le squelette du verre.

Molécule de la silice
pure
La silice, dioxyde de silicium (SiO2) peut se trouver sous forme cristallisée pure dans
la nature. C’est l’exemple le quartz
• Le sodium et le calcium sont appelés des ions «modificateurs » du réseau
car ils engendrent des ruptures dans la structure squelettique du verre;
comme le montre l’exemple du Sodium suivant:
• Le sodium est un fondant qui abaisse la température de fusion des oxydes formateurs.
 La silice fond à 1730 °C.
 En ajoutant le sodium, on abaisse cette température à 1400°C
(économie d’énergie).
• Le calcium est un stabilisant qui modifient les propriétés du verre ( il rend le verre sodique
insoluble dans l’eau).
• D’autre ions peuvent se substituer partiellement ou totalement au silicium dans le réseau du
verre (ions formateurs du réseaux). exemples:

Le bore se substitue au silicium améliore la résistance aux chocs thermiques


(verre Pyrex de laboratoire).

Le Plomb est aussi un formateur de réseau (verre dit cristal)


D’autres oxydes, appelés additifs, sont ajoutés en de très faibles proportions
pour
apporter des propriétés spécifiques comme la couleur:
La couleur du verre est due à la présence des oxydes métalliques.
exemples :
Bleu → oxyde de cobalt, de
manganèse. Jaune → oxyde de chrome,
oxyde d’argent. Rouge → oxyde de cuivre.
Violet → oxyde de manganèse.
Etc…
Le cobalt, le chrome, le cuivre
et le manganèse sont des ions
formateur de
réseau.
Chaine de l’élaboration du verre d’emballage
• Les articles d’emballage en verre sont élaborés par un processus
continu et intégré qui part de la matière première et qui abouti
à l’article final prêt à l’emploi sur la même ligne de
production.
• Une fois la ligne démarre, elle ne s’arrête plus pendant 20 à 25
ans minimum.
• Voici ce processus:
Résumé des différentes étapes de fabrication du verre d’emballage:
1) préparation du mélange vitrifiable:
• Les matières premières (sable + carbonate de sodium + carbonate de
calcium + composants secondaires) sont dosées et mélangées avec
précision dans l’atelier de composition.
• Ces opérations sont assurées par des automates afin d’en assurer la
précision, la reproductibilité et la qualité de mélange et de dosage sur
l’ensemble des articles
• Le calcin est ajouté. Il doit être issu de la même composition.
• Le calcin peut représenter de 0% à 100% de l’alimentation du four de
fusion.
2) Fusion:
• Après avoir mélangé les différentes matières premières de façon homogène,
elles sont acheminées vers le four de fusion (cuve en matériaux
réfractaires chauffée aux environs de 1550°C, travaillant en continu,
24h/24, 7j/7).
• La fusion consiste à transformer le mélange vitrifiable en une masse liquide
homogène et sans résidus gazeux.
• Le verre liquide traverse une zone d’affinage pour le dénazifié avant d’être
acheminé vers les canaux de distribution qui vont délivrer aux machines
de formage des paraisons de verre de poids très précis avec la
température et la viscosité nécessaire à la mise en forme de l’article.
3) Fabrication:
A la sortie des canaux de distribution, le verre est alors coupé sous forme de
goutte appelée « paraison » ou « gob » pour alimenter les machines de
formage par moulage.
Deux procédés de moulage sont utilisés pour le verre d’emballage :

1) Le procédé Pressé/soufflé (pressage de la goutte de verre à l’aide d’un


poinçon, dans un moule ébaucheur, puis transfert de l’article vers un
moule finisseur, et soufflage du verre afin qu’il épouse la forme interne
du moule.
2) Le procédé Soufflé/soufflé (soufflage de la goutte de verre dans le
moule ébaucheur par l’air chaud puis transfert de l’article vers le moule
finisseur et soufflage du verre afin qu’il épouse la forme interne du
moule.
Chaque moule est formé de quartes parties:

• Un moule de bague

• Un moule de fond

• Et les deux valves du moule du corps


Moule ébaucheur
Moule finisseur

les deux parties du moule du corps


2
1

3
1

3
4) Recuisson:
• Au cours du moulage, les articles ont été refroidis très brutalement en
surface, ce qui engendre des tensions et des contraintes internes.
Afin
d’enlever ces contraintes les articles passent dans un tunnel appelé arche
de cuisson où la température monte vers 570 °C puis descend
progressivement et lentement .
• Un traitement de la surface externe des articles est réalisé par
pulvérisation de produit comme l’oxyde de titane avant la cuisson. C’est
le traitement de surface à chaud. Il a pour objectif principal de
combler les rayures éventuelles.
• Un deuxième traitement de surface externe des articles est effectué à la
sortie de l’arche de cuisson par une suspension de polyéthylène. C’est
le traitement de surface à froid. Il à pour objectif de protéger contre
les chocs de collision entre les article .
5) Contrôle qualité:
Après la cuisson et la , le verre est soumis à toute une série de test et de
contrôle de qualité pour éliminer les articles défectueux qui ne répondent pas
aux spécifications préétablies. Les contrôles sont stricts et chaque article set
effectivement contrôlé (ce n’est pas basé sur un échantillon représentatif). Le
contrôle de qualité comporte un contrôle humain mai surtout des contrôle
informatisés ( camera, mesure optique et mesures de dimensions critiques
par des jauges de contact, particulièrement l’ouverture qui va recevoir les
fermetures. Les fermeture sont fabriquées dans une autre usine, donc les
tolérance sont strictement contrôlées.
6) Conditionnement et emballage:
• En bout de ligne de fabrication, le conditionnement des articles est
généralement totalement mécanisé. (Palettiseurs automatiques)
• Le conditionnement a pour rôle de grouper, maintenir, protéger les
articles pour assurer dans les meilleures conditions, le transport,
le stockage, l’identification et la livraison.
Vocabulaire d’un bocal
Fermeture des récipients en verre

CT stands for continuos thread


Fermeture des récipients en verre

La capsule couronne
Fermeture des récipients en verre

Bague Twist Off (TO) capsule Twist-off


Fermeture des récipients en verre

capsule Press On Twist-Off®


Autres solutions de fermeture
L’emballage des denrées
alimentaires

Séance 8

Interactions
EMBALLAGE/ ALIMENT
L’interaction entre l’aliment et son contenu est un phénomène complexe.

Il fait intervenir simultanément les trois acteurs suivants :


1) l’aliment.
2) l’emballage.
3) le milieu extérieur (l’environnement).
Matériau
d’emballage

environnement
Espace de tête

ALIMENT
On distingue quatre cas de figures:
1°) Le transfert de matière de l’aliment vers l’emballage.

Espace de tête

ALIMENT 1
Les conséquences possibles:
1) Perte de qualité nutritionnelle (vitamine minéraux etc.)
2) Perte de qualité organoleptique (aromes, changement de texture etc….)
3) Altération du matériau de l’emballage:
a) la perméabilité.
b) la migration dans le sens emballage vers l’aliment.
c) La défaillance pure te simple des performances de l’emballage.
2°) Le transfert de matière de l’emballage vers l’aliment.

Espace de tête

2
2
2
ALIMENT
Les conséquences possibles :

1) Contamination de l’aliment par des substances étrangères.

2) danger pour la santé du consommateur.

Ce cas de figure est le plus préoccupant de toutes les interactions

contenant/contenu.

C’est d’ailleurs le seul qui est abordé par la législation


alimentaire.
3°) Le transfert de matière et/ou d’énergie de l’aliment vers l’environnement à travers
l’emballage.

Espace de tête

ALIMENT 3
Les conséquences possibles :
1. Perte de qualité nutritionnelle (pertes de vitamines, par exemple).

2. Perte de qualité organoleptique (aromes, texture…)

3. Perte de poids.
4° ) Le transfert de matière et/ou d’énergie de l’environnement vers l’aliment à travers l’emballage.

4 Espace de tête

4 ALIMENT
L es conséquences possibles :

1) Contamination du produit par des molécules étrangères qui peuvent modifier ses
propriétés ( gout texture aromes etc.)

2) Contamination du produit par des molécules qui peuvent déclencher ou catalyser


des réactions chimiques entre les constituants propres de l’aliment.

3) Contamination par des substances toxiques ; avec un danger pour la santé du


consommateur.
les transfert de l’emballage vers l’aliment et vis versa relèvent de l’étude de la
migration. La législation alimentaire accorde une grande importance à ce sujet
mais ne se préoccupe que de la migration dans le sens emballage vers l’aliment

Les transferts entre l’aliment et l’environnement à travers l’emballage relèvent de


l’étude de la perméabilité. Elle concerne surtout les emballages souple et
particulièrement les plastiques et les papiers. La législation alimentaire ne
s’intéresse pas directement à ce sujet.
DÉFINITION DE QUELQUES TERMES.
Migration :
• Dans ce context, La migration est le transfert d’espèces chimiques: atomes,
ions ou molécules entre le contenant et le contenu.
• Par extension, le terme " migration" désigne aussi la masse de ce qui migre (le
migrât).
• La migration s’exprime en mg de migrât/kg de contenu, ou bien, en mg de
migrât/dm² de surface de contact.
La Migration est un transfert de substances par diffusion lié à l’agitation moléculaire

Environnement Épaisseur de emballage Aliment


• L’évaluation de la migration constitue une préoccupation de premier ordre pour les
industriels de l’agro-alimentaire.

• En effet, il y va de la sécurité des consommateurs.

• Un grand volet de la législation alimentaire est dévoué à cette question et est en


perpétuelle évolution dans tous les pays du monde.

• Le commerce international tire vers une uniformisation internationale des divers


règlementations nationales. Cet objectif est cependant loin d’être atteint.
• Il est à noter que la règlementation ne s’intéresse qu’ à la migration dans le sens
emballage → aliment.
• On distingue deux types de migration:

1. La migration globale (MG) qui est définie, dans la réglementation, comme étant
la quantité de substances qui migrent de l’emballage vers l’aliment.

Le seuil autorisé qu’on appelle la Limite de Migration Globale (LMG), est indépendant
de la toxicité du migrât.

2. La migration spécifique (MS) désigne la quantité d’une substance particulière,


connue, qui migre dans les aliments, aussi appelée le migrant. Le seuil admis, qu’on
appelle Limite de Migration Spécifique ( LMS) est en principe déterminé à partir de la
toxicité connue de la substance.

3. Les LMS sont en général plus faibles que les LMG


Migration globale :
C’st la masse totale de migrât, sans prise en compte de la nature chimique des différents
éléments le composent.

C’est une analyse chimique quantitative ( gravimétrie)

Les équipements de laboratoire nécessaires à la détermination de la migration globale


sont relativement simples: balance analytique, verrerie, etc…
Migration spécifique :
C’est la masse de molécules connues et bien identifiées qui migrent du matériaux de
l’emballage vers l’aliment.

Ex: quantité de monomères de chlorure de vinyle qui passe du film de PVC vers
son
contenu.

C’est une analyse qualitative et quantitative qui cherche à identifier et quantifier les
migrants dans l’aliment après contact avec l’emballage pendant un temps déterminé et
dans des conditions précises.
• Les analyses de laboratoire nécessaires à l’étude de la migration
spécifique sont souvent sophistiquées donc plus coûteuses:
• On procède à une extraction de la substance en question dans des
conditions précise de temps et de température de contact.
• on identifie la substance dans l’extrait par des techniques d’analyse
chimique : HPLC, CG, spectrophotométrie (UV, IR,VISIBLE), NMR,
Spectroscopie de masse…,
• On quantifie les substances identifiées.
problème:
• Les aliments sont complexe (des millier de molécules différentes)
• La migration spécifique recherche des traces de l’ordre du PPM voire du PPB)
• Les interférences chimiques des constituant de l’aliment rendent l’analyse très
difficile.

solutions:
Remplacer l’aliment dans les test, par un simulateur, moins complexe
qui a la même affinité vis avis des molécules potentiellement migrante
que l’aliment.
simulateur ( simulant):

C’est un Liquide (eau distillée, eau alcoolisée, eau acidifiée, huile...) dont la
composition est fixée par la règlementation, utilisé lors des essais de migration
des constituants des matériaux d’emballages dans les denrées alimentaires, pour
" simuler " les propriétés extractives de ces dernières.

On admet que ce qui va migrer de l’emballage vers l’aliment est le même que ce
qui migre de l’emballage vers le simulateur.
Les liquide simulateurs préconisés par la règlementation sont :

L’eau distillée ( simulant A) :Utilisé pour les denrées alimentaires hydrophiles, dont le pH
est supérieur à 4,5

L’acide acétique à 3 % (m/v) ( simulant B) :Utilisé pour les denrées alimentaires


hydrophiles, de pH inférieur à 4,5.

L’éthanol à 10 % (v/v) (simulant C): Utilisé pour les denrées alimentaires


alcooliques
dont la teneur en alcool est inferieur à 20 %.

L’éthanol à 50 % (v/v) (simulant D): Utilisé pour les denrées alimentaires


alcooliques
dont la teneur en alcool est supérieure à 20 % .

L’huile d’olive purifiée (simulant D) :Utilisée pour les denrées alimentaires


contenant des matières grasses libres .

Pour plus d’information consulter l’internet:


• L'alimentarité ou la compatibilité alimentaire d'un d’emballage est son aptitude au contact
alimentaire. Elle signifie que le matériau dont il est constitué répond à des exigences
règlementaires ou normatives garantissant qu'il n'y a pas de risque de toxicité induite dans
les aliments par les entités chimiques qui migrent.( nature & concentration)

• Le principe de base de toute réglementation relative aux matériaux en contact des


denrée alimentaires (MCDA), est le principe de l’inertie.
• Pour être déclaré apte au contact alimentaire, un emballage doit :

1) Avoir tous ses constituants sur la liste positive du règlement.

2) Respecter les LMS préconisées par la règlementation en vigueur dans le pays.

3) Respecter les LMG préconisées par la règlementation en vigueur dans le pays.

• L’alimentarité ou la compatibilité ne constitue pas une caractéristique intrinsèque d’un


matériau mais dépend de la nature de l’aliment et des conditions de contact: température et durée
du contact

• L’alimentarité d’un matériau n’est pas non plus une caractéristique universelle mais dépend
des différences entre les réglementations en vigueur dans les différents pays.
QUELQUES EXEMPLES D’INTERACTIONS:

A. Cas des Emballages en plastiques:

Les plastiques utilisés dans les emballages comportent , en plus des polymères:

 Des résidus de la réaction de polymérisation : (monomères, solvants, catalyseurs

produits secondaires de la réaction etc.…)

 Des quantités variables d’additifs (stabilisants, plastifiants, colorants, antistatiques...).

La plupart de ces constituant sont volatiles.

Les plastiques absorbent l’eau et les huiles alimentaires et gonflent: les migrants

sont alors plus mobiles dans la phase liquide comme le montre la figure suivante:
B. Cas des emballages en papiers/cartons:
Sont très sensibles à l’humidités et à la matière grasse,
Sont donc réservés au contact secs et non gras.
Ils comportent rarement des substances
volatiles,
Il y a généralement moins de problèmes de migration avec ces
matériaux dans les conditions normales d’utilisation qu’avec les plastiques.
Attention:
 Les papiers et cartons de recyclage.
 Les encres d’impression, les colles et autres accessoires.
 Les traitements particuliers pour leur procurer des
propriétés de résistants à l’eau et à la matière grasse (ex. papier
INTERACTION CONTENANT/CONTENU

C. Cas des emballages métalliques:


 Dans les emballage métallique vernis, le contact est entre le
plastique (vernis) et l’aliment.

 La situation est la même que dans un emballage en plastique.

 Le cas est d’avantage aggravé par la haute température


pendant la stérilisation (Il faut en tenir compte lors des tests de
migration)

 S’ il y a des discontinuités dans la couche de vernis et si en plus l’aliment


est acide, alors il y aura une corrosion du métal:
Exemple du fer blanc.

Si il y a une discontinuité dans la couche de vernis et l’aliments est à


pH acide, alors il y a attaque de l’étain par l’acide :

Sn ⟼ Sn2+ + 2e-

2H+ + 2e ⟼ 𝐻2↗

Il en résulte un bombage dit chimique et des taches brune sur la


paroi interne de la boite si le vernis est transparent.
Quand la très fine couche d’étain est épuisée, l’acier sera lui aussi en contact avec l’aliment acide:

Identique à une pile


galvanique
Dans certaines situations; notamment en présence de certaines molécules
comme l’acide citrique ou des résidus de pesticides, les potentiels redox
des couples Sn / Sn2+ et Fe/Fe2+ s’inversent!
L’étain devient cathode. Le fer devient anode et se dissout.

Fe⟼Fe2+ + 2e-

2H+ + 2e ⟼ 𝐻2↗

Il en résulte un affaiblissement de la paroi de la boîte qui peut aboutir à la perforation sous l’effet
de la pression de l’hydrogène gazeux qui se forme.
Cas des emballages en verre:

Le verre est quasi-inerte vis-à-vis des aliments. Mais faisons quand même deux remarques:

1) Certains ions modificateurs de réseau peuvent être échangés avec les aliments s’ils se trouvent à

l’interface.

2) Les ions OH− (pH > 9) attaquent les liaisons Si − O et corrodent le verre. Ce problème
ne se pose,

cependant pas, avec les aliments ordinaires car il n’existe pas d’aliment dont le pH > 9.
Les facteurs qui influencent la migration
𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒
— La surface de contact. (attention aux petits emballages. Leur rapport est plus important!)
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒

— La durée de contact.

— Les conditions de contact (humides, sèches ou grasses).


— La température. En principe, plus la température augmente, plus la migration s’accélère

— l’affinité de l’aliment vis-à-vis du migrant.


TOXICITÉ DES SUBSTANCES COURAMMENT RENCONTRÉES DANS LES EMBALLAGES
En règle générale, la toxicité est une fonction de la dose ingérée par l’individu.

PAPIE ET CARTONS:
CELLULOSE: inoffensive car macromolecule naturelle, indigestible par l’homme.
Mais les colles , les encres et les additifs divers doivent être autorisés et contrôlés.
PLASTIQUES:
POLYMERES: inoffensifs car macromolécules indigestibles.
MONOMERES: La plupart sont dangereux ex: styrène, chlorure de vinyle, phtalates,
bisphénol A etc…
ADDITIFS: (plastifiants, colorants, antistatiques ……) doivent être autorisés et
contrôlés.
(Des LMG, et des LMS sont imposées par la règlementation)

https://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/nourrir/bisphenol-a.htm
LES METAUX:

a) Acier
Pas de problème pour les doses de fer ingérées dans les conditions normales et en deçà de
certaines imites. Le fer est un constituant normal de l’organisme humain.

b) Aluminium
L'aluminium est l’un des métaux les plus abondants sur la terre.

Historiquement, on a considéré l'aluminium comme étant relativement peu toxique.

Mais récemment, de nombreuses études indiquent que l'aluminium peut avoir des conséquences
néfastes pour la santé des êtres humains et des animaux.

Les maladies comme l’Alzheimer, le Parkinson et l’encéphalopathie observés chez les patients dialysés sont
reliées à l’absorption par l’organisme de fortes doses d’aluminium lors des séances de dialyse.
L'ingestion de grandes quantités d'aluminium peut aussi entraîner l'anémie, l'intolérance
au glucose, et les arrêts cardiaques chez les humains.

Les boîtes en aluminium doivent toujours être vernies et les papiers aluminium ne doivent pas être
en contact direct avec des aliments humides et/ou acides pendant longtemps.

C) Etain:
L’étain élémentaire ne produit pas d’effets toxiques chez l’homme en dessous de certaines
limites.
Mais les composés organostanniques de type alkyl ou aryle sont particulièrement
toxiques.

d) Chrome:
Le chrome trivalent est non toxique et sans danger dans certaines limites, par contre, le
chrome hexa-valant (étage d’oxydation VI) à des effets toxiques connus chez l’homme. (acide
chromique, chromates et bichromates sont très dangereux).
Pour des informations très détaillées sur la toxicité de divers métaux, consulter le chapitre
63 de Encyclopédie de sécurité et de santé au travail 3e édition française à l’adresse
suivante: http://www.ilocis.org/fr/documents/ilo063.htm
On peut aussi lire un article intéressant sur la toxicité de l’aluminium à
l’adresse suivante:
http://www.sante-et-nutrition.com/aluminium-alimentation/
La Perméabilité :

Elle concerne les emballages souples essentiellement les films en plastiques.

Les gaz traversent les parois de ces emballages par "dissolution-diffusion".


En trois étapes successives :

a) Absorption du gaz à la surface pressurisée du matériau,

b) Dissolution et diffusion moléculaire du gaz dans le matériau,

c) Désorption du gaz de la surface opposée du matériau.


La Perméabilité

Soit un film d’emballage d’épaisseur 𝑥 et de surface 𝐴.


Soit Un gaz qui se trouve dans l’atmosphère à une concentration 𝐶1et dans l’espace de tète à
une concentration 𝐶2. Avec 𝑪𝟏 > 𝑪𝟐. La concentration du gaz dans l’épaisseur du film sera notée 𝒄

Atmosphère Matériau Aliment

𝑪𝟏 𝑪 𝑪𝟐
Définitions de la perméabilité :
𝑑𝑄
La densité du flux de ce gaz qui diffuse à travers ce film est donné par la loi de Fick:
𝐴 𝑑𝑡

𝑑𝑄
𝐴 𝑑𝑡
= −𝐷 𝑑𝐶
𝑑𝑥

Comme il est plus facile de mesure la pression d’un gaz que de mesurer sa concentration, on
exprime la concentration du gaz dans la paroi en fonction de sa pression partielle dans l’atmosphère
en équilibre avec la paroi, par la Loi de Henry :

𝐶 =𝑆×𝑃

𝑺= solubilité du gaz dans le film

𝒅𝑸 𝒅𝑪 𝒅𝑷
= −𝑫 = −𝑫 × 𝑺
𝑨 𝒅𝒕 𝒅𝒙 𝒅𝒙
En supposant que 𝑆 et 𝐷 sont des constantes:

𝑑𝑄 𝑃2 𝑑𝑃
න = −𝐷 × 𝑆 න
𝐴 × 𝑑𝑡 𝑃
𝑑𝑥
1

𝑸 𝐷×𝑆
=

le produit 𝑫×𝑺
est la perméabilité du film. 𝜟𝑷
𝜟𝒙 𝑨× 𝒅𝒕 𝛥𝑥

La perméabilité est une propriété du matériau; mais elle dépend de l'épaisseur de celui-ci.

Elle est exprimée dans les unités usuelle du domaine en grammes de gaz ou de vapeur
transmis par mètre carré par jour et par millimètre de mercure.
Facteurs qui affectent la perméabilité :

1)la nature de la molécule diffusante :

2)la nature du polymère et sa

composions : 3) L’aliment lui-même.

4)la température .

5)La pression.
L’emballage des denrées
alimentaires

Séance 9 et 10

Les innovations récentes dans le domaine des emballages


alimentaires
Les principaux facteurs qui favorisent le développement de ces
technologies sont:

 Le développement de la grande distribution et du


commerce par
internet,

 Une législation de plus en plus contraignante (traçabilité


notamment),

 Les progrès spectaculaires de l’électronique, de


Trois axes principaux:
1) innovation dans l’axe de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des produits emballés.
2) innovation dans l’axe du service au consommateur.
3) innovation dans l’axe de la protection de l’environnement.
Dans le premier axe, les développements sont motivés et énergisés par le besoin croissant de produire des
aliments toujours:
plus sains et sûrs
plus savoureux
qui se conserve
plus longtemps
avec une bonne
qualité
nutritionnelles
bien préservées
Ce premier axe a donné naissance aux emballages qualifiés d’actifs et intelligents qui ont
bouleversé la notion classique de l’emballage passif et inerte:
L'emballage passif:
La fonction de l'emballage passif est de protéger le contenu contre les altérations de
l'environnement, sans modifier sa composition et ses propriétés.
C'est le rôle classique assigné à l'emballage à la fois par la légalisation et par l’usage.
L’ emballage actif et intelligent:
C’est un emballage qui détecte les variations des conditions du produit, leur réagit et les
enregistre. Il peut modifier ces conditions par un relargage de substances ou un piégeage de
substances.
Le but:
Préserver, voire, améliorer la qualité du contenu.
Augmenter la durée de conservation du produit.
Informer les acteurs de la chaine sur l’historique du produit emballé.
Il y a lieu de distinguer un emballage intelligent d’un emballage simplement actif.

• l’emballage Actif est celui qui interagit avec son contenu ou avec son environnement en
piégeant et neutralisant des substances indésirables; ou bien en émettant des substances actives
dans le produit pour améliorer sa qualité ou son innocuité.

• Les emballages actifs sont conçus de façon à incorporer délibérément des constituants qui libèrent
ou absorbent des substances dans les denrées alimentaires emballées ou dans leur environnement.

• Ex. un film de plastique qui contient un oxyde de fer qui va capter l’oygene.

• L’emballage intelligent est un emballage qui va au-delà d’une simple interaction avec son
contenu. Il est capable de capter des signaux (informations) sur les conditions de son contenu, les
enregistre, leur réagir éventuellement, et les communiquer. Ex.
Le principe est simple : une réaction chimique
se produit au même rythme que se dégrade le
produit et indique au consommateur l’état de
fraîcheur du produit selon un code facile à
comprendre.

Pour plus d’information, consultez


http://www.onvu.com/
Si le lien ne fonctionne plus, chercher sur
Google « etiquette Onvu »
Une encre qui diffuse dans une cire en fonction de la température et
débite le jours de la DLC
Principe des emballages actifs:
Les emballages actifs comportent des substances chimique actifs qu’ils doivent mettre au
service de l’aliment pour ralentir la détérioration de sa qualité.
ils se divisent en deux catégories :

1)Les absorbeurs « scavengers » qui retirent les éléments


indésirables (absorbeur d'oxygène, d'éthylène, de produits de dégradation (odeur), régulateur
d'humidité)

2) Les émetteurs « releasers » qui libèrent des substances bénéfiques à la qualité du


produit (émetteur d'éthanol, de gaz carbonique, d'agent de conservation, d'arôme...)
Les Domaines abordés actuellement par cette technologie sont :
• Absorbeurs d'humidité (gel de silice….)

• Absorbeurs d'oxygène ( divers composés à base de fer….)

• Absorbeurs d'éthylène (permanganate de


potassium...)
• Absorption des odeurs(le charbon actif, les zéolites… )

• Agents bactéricides (éthanol…)

• Contrôle de l'atmosphère
Deux approches sont actuellement adoptées:
1)La substance active est Placée à l'intérieur de l'emballage sous
la forme d’un sachet ou d’une pastille .
2)La substance active est Incorporés directement au matériau
même de l’emballage.
La substance est incorporée dans le film d’opercule de la barquette. Le
dioxyde de chlore va se libérer lentement et contribuer a prolonger la
fraicheur du produit
Absorbeurs de l'humidité
La technique classique pour absorber l'humidité à l'intérieur de l'emballage est d'utiliser des petits sachets
de gel de silice anhydre, des amidons ou des argiles qui piègent l’eau, et qui agissent
comme desséchants physiques.
• Absorbeurs d'oxygène

• Dans le domaine de l'emballage alimentaire, l'oxygène est un réactif pour toutes sortes de
réactions d'oxydation qui détériorent la qualité et l'hygiène des produits.

• Le maîtriser, c'est prévenir le rancissement, la perte de vitamines, la décoloration, la croissance de


micro-organismes, les mauvaises odeurs, l'éclosion d'insectes, la perte des arômes etc.

• Des absorbeurs d'oxygène sous forme de petits sachets de poudres de fer ou de composés de fer
sont introduits dans les emballages.

• Les applications principales concernent la protection des pâtisseries et des chips contre le
rancissement.
Absorbeurs d’oxygène
Absorbeurs d’éthylène
L'éthylène est produit par le métabolisme végétal et est un agent de
stimulation de la maturation des fruits, et donc de leur sur-maturation et de
leur ramollissement
La détérioration rapide des fruits et légumes frais vendus dans des
enveloppes fermées est due à l'accumulation d'éthylène dans l'emballage
• Absorbeurs d'éthylène

• Une première solution est l'utilisation de permanganate de potassium.

Cette substance est fort efficace, mais nocive : elle ne peut donc rentrer en
contact direct avec l'aliment emballé.

D'autres agents couramment utilisés sont les zéolites, la cristobalite, les


argiles, les alumino-silicates et le charbone actif.
Absorbeurs d’éthylène

Substances utilisés : permanganate de potassium, zéolites, carbone actif


Agents bactericides
Les micro-organismes sont les principaux responsables de l'altération des aliments.
Dès lors, maîtriser leur prolifération par l'emballage permet d'augmenter la durée de vie de l'aliment.
Différents types de substances présentent un effet de limitation ou d’inhibition de la croissance
microbienne (effet bactériostatique sur bactéries, levures, moisissures), ou même des effets biocides :
- Les acides organiques (acide propionique, benzoïque, acétique, sorbique…)
- Les bactériocines : nisine (E 234) , natamycine (E235)
- Le lysozyme
- Certaines huiles essentielles telles que le romarin, la cannelle, l’origan, l’eugénol
- Les ions argent issus ou non de nanocharges,
- le nano TiO2
Il existe une large gamme de technique d’utilisation de ces substance:
l’encapsulation ,
l’incorporation dans des couches internes de matériaux multicouches,
l’immobilisation sur des charges minérales de haute surface spécifique,
l’incorporation dans des films de protéines qui libèrent l’actif après
contact avec un aliment de
forte activité d’eau
L'emballage intelligent ( Smart packaging):
Quoiqu’Il n’existe pas de consensus sur les définitions de « l'intelligence des produits». On
peut dire que, un produit intelligent est tout système techniquement avancé qui peut capter
ou émettre un signal, voire l’interpréter ou lui réagir.
Un emballage intelligent est un emballage qui fournit des informations sur les conditions
présentes et passées du produit et permet de vérifier s'il a subi des altérations ou si des
événements indésirables ont eu lieu (comme une rupture dans la chaîne du froid ou un
développement microbien).
Avertit le patient par signal sonore et visuel ou lui envoi un texto
Envoie un message au médecin
Commande les recharges à la pharmacie
L’emballage intelligent se décline en deux familles:

• Une première famille comprend ceux qui contiennent un capteur ou un indicateur qui réagit aux
changements de l'environnement et les signale.

Exemple: les indicateurs chromatiques qui changent de couleur si l'oxygène pénètre dans l'emballage
• Une seconde famille est celle des emballages interactifs qui détectent les changements mais y
apportent aussi une réponse.

Exemple: Des emballages qui réagissent au taux d'éclairement en changeant de couleur pour
filtrer la lumière.
Exemple: Évaluation de la teneur en ABVT:

Cet emballage permettrait un contrôle en temps réel de la fraîcheur des produits de la


mer. Le système de contrôle repose sur la détection des amines volatiles qui se dégagent dans
l'emballage lors de la dégradation du poisson.
La détection des amines volatiles se fait grâce à un indicateur de PH, ( vert de bromocrésol) :
l'ABVT est un composés basiques. Le vert de bromocrésol passe du jaune au vert puis au bleu lorsque le
pH augmente.

Une bonne corrélation a pu être observée entre le nombre de bactéries d'altération présentes dans le
produit et le changement de couleur du capteur.
Exemple: Une étiquette montre l’évolution de la maturité du fruit

Un capteur d’arôme intégré dans une étiquette change de couleur au fur et à mesure que le
fruit mûrit
Xemple: étiquette Anti-gaspillage
La société française Cryolog a mis au point une étiquette qui indique par la couleur une
accumulation de ruptures de la chaîne du froid.

Cette étiquette exploite une réaction biologique déclenchée par la présence effective d'une flore
bactérienne dans l'étiquette,
Le but étant d'empêcher la lecture du code barres et donc le passage en caisse.

https://leshorizons.net/cryolog-pastille-anti-gaspi/
Domaines abordés par cette technologie:

Indicateurs indirects de la qualité: Indicateurs directs de la qualité:


Plus de20 systèmes commercialisés
Plus 50 systèmes commercialisés
• Altération microbiologique
• Rupture de chaîne du froid: Indicateur microbiologique.

Indicateur temps/température (ITT). (Réagit à (Réagit à la présence de micro-organismes cibles (ou total) ou
leurs
l’historique cumulée du (t,T) à laquelle est exposée le métabolites dans l’aliment)
produit )
• Evolution organoleptique
• Non intégrité dans l’emballage: Indicateur organoleptique. (Réagit à la présence (voire
absence) de marqueur de l’évolution organoleptique de
l’aliment)
Indicateur de fuite. (Réagit à la présence d’oxygène dans
l’emballage)
Cette technologie mis en œuvre trois instruments:

1) Capteurs
Fixés sur l'emballage, ils servent à contrôler la température, la durée de conservation des
aliments, l'humidité ou la fraîcheur. Il existe différents types de capteurs qui détectent des
paramètres tels que le pH ou la présence d'oxygène et de dioxyde de carbone de l'éthylène et..

2) Indicateurs de données
fournissent des informations visuelles sur l'état des aliments. Cela est généralement effectué par un
transducteur qui convertit le signal chimique en un signal optique. Par exemple une étiquette qui change de
couleur.

3) Supports de données
Les articles sont généralement étiquetés avec des codes-barres, des QR codes ou des étiquettes RFID qui
fournissent des informations sur le type de produit, la référence, le prix, la date de conditionnement ou de
péremption. Ces étiquettes sont particulièrement utiles au contrôle de
la traçabilité du produit et à la bonne façon de stocker et de distribuer les produits.
Les étiquettes RFID
Les étiquettes RFID (Radio Frequency Identification) apparaissent comme les
solutions les plus sophistiquées.
On distingue trois types d’étiquettes radiofréquence :

L'étiquette en lecture seule : elle contient des données inscrites par le
fabricant qui ne peuvent être ni modifiée, ni complétés par la suite .

L'étiquette en écriture une fois et en lecture plusieurs fois : elle contient des
données enregistrées par le premier utilisateur qui peuvent être lues mais
pas modifiées, ni complétées.

L'étiquette en lecture/écriture multiple : cette etiquette pourra être écrite,
effacée, modifiée et complétée plusieurs fois. (500 000 à 1 million de fois).
Les étiquettes RFID: (Identification d’Ondes par Radiofréquence)

 Plus de 3500 brevets déposés sur les étiquettes RFID


 Croissance de 1milliard $ en 2005, 2.1milliard $ en 2010, 9.9 milliard $
prédit
pour 2020
 Permet la Protection, l’information, l’identification, le contrôle et la traçabilité
 Permet de mieux déterminer les ruptures dans la chaîne du froid et surtout
les responsabilités des intervenants
Les étiquettes RFI permettent:

Un haut niveau de sécurité (encodage et mot de passe)


Une Lecture individuelle (un item à la fois) ou une Lecture groupée (toute une palette voire un
conteneur à la fois).

Plus de 40 brevets pour des suivis temps/température (domaine médical) et détection de gaz
toxique (domaine chimique) sont déposés.

Voie de communication : signal retour lors de la lecture.

Destinataires: tous les acteurs de la filière (adaptation aux logicielle et


smartphone)
Emission d’une onde RF

Onde « capturée »par


l’antenne

Energie fournie à la puce


par l’antenne

Onde RF émise en
retour
Dans le deuxième axe, les développements sont motivés et énergisés par les consommateur qui
cherchent des produit alimentaires:
plus faciles à chauffer ou à refroidir hors cuisine
plus facile à ouvrir et à refermer.
plus commodes et facile à préparer en cuisine Plus
adaptés au grignotage. (Portionnable)
Emballages auto-chauffants
Une des technologie est basé sur la Réaction exothermique entre oxyde de calcium et l’eau
Dans le troisième axe, les développements sont motivés et énergisés par:
la conscience de presque tout le monde que la planète terre est
en danger de
pollution inédit dans l’histoire connue.
la règlementation sur l’environnement de plus en plus sévère dans tous les pays.
Changement des mentalités
RAPPEL
• Les matériaux cellulosique sont de nature biodégradables.
• Le verre est recyclable à 100%
• Les métaux sont recyclable à 100%
• Les plastiques sont ceux qui posent encore des problèmes lourds!
Les innovations dans cet axe portent sur la création de polymères qui polluent
le mois possible en leur fin de vie.


Quelque part entre emballage actif et lemballage intelligent, se
situe donc l'emballage biodégradable.

Les plastiques sont les plus visés par ces innovations


Les polymères biodégradables peuvent être répartis en cinq grandes familles essntielles:

1) Les biopolymères issus de plantes ( amidon , cellulose , lignine , etc. … )

2) Les biopolymères de matières premières renouvelables comme le Polylactique acide (PLA)


obtenu à partir du Mais.

3) Les biopolymères produits par des micro-organismes génétiquement modifiés (Les Poly
Hydroxy Alcanoate (PHA), les Poly Hydroxy Butyrate PHB)

4) Les polymères synthétiques comme le « Polyvinyl alcohol (PVOH, PVA, or PVAL)

5) Les polymères d’origine pétrochimique ( PP , PE , PS …) auxquels on ajoute un additif, le


TDPA (Totally Degradable Plastic Additive) qui facilite leur biodégradabilité.
Dégradable :
Plastique qui subira des changements significatifs dans sa structure
chimique lorsqu’il est soumis à diverses conditions spécifiques du
milieu, résultant en une perte de propriétés qui peuvent être mesurées
par des méthodes standards, pendant une période de temps donnée.
Biodégradable:
Plastique dégradable dont la dégradation résulte de l’action de
microorganismes naturellement présents dans le milieu naturel. Lorsque ce
processus se déroule en présence d’oxygène, les résidus de
biodégradation seront du gaz carbonique, de l’eau, des cette
inorganiques et de la biomasse. composés
Oxo-biodégradable :

Plastique auquel on a ajouté un additif, qui subira d’abord une dégradation par les
rayons du soleil (rayons UV), la chaleur et/ou un stress mécanique. Les résidus en
résultant seront ensuite biodégradables.
Compostable
Plastique qui subit une dégradation par un processus biologique pendant le
compostage, produisant du CO2, de l’eau, des composés inorganiques et de la
biomasse à un rythme comparable à celui d’autres matières compostables connues, et
ne générant aucun résidu toxique visible ou reconnaissable.
Analyse cycle de vie (ACV)

 C’est une méthode normalisée au


niveau international (ISO 14044)
 L’ACV s’avère extrêmement précieuse dans la mesure où elle fournit
un inventaire systématique de l’impact d’un produit sur
l’environnement et aide les fabricants à identifier les phases
susceptibles d’améliorations.

 L’ACV devient l'outil incontournable pour les industriels tournés vers


les matériaux respectueux de l'environnement
L’Analyse du Cycle de Vie
• Selon la Norme ISO 14040, l’ACV est une méthode d’évaluation consistant à analyser les flux
entrants et sortants à chaque étape de la vie d’un produit (extraction des matières premières,
transport, production du produit, utilisation du produit, fin de vie) afin d’obtenir un inventaire
global dont l’analyse et l’interprétation permettent de comparer l’impact des produits industriels
sur l’environnement.
CYCLE DE VIE D’UN EMBALLAGE:
L’éco-conception:
C’est L’art de concevoir des produit, en réduisant à son minimum, l’impact
environnemental à toutes les étapes de leur cycle de vie, depuis l’extraction des matières
premières jusqu’à leur traitement en fin de leur vie.
L’eco-conception basée sur le cycle de vie
Choix de matériaux moins
impactants pour l’environnement

Information au consommateur sur


les options de fin de vie des produit

Réduction de quantité d’emballage


(Eco design :forme, poids, …)
Information et sensibilisation du
consommateur sur les choix et les
politiques du développement durable

Amélioration de l’étape de
production de l’emballage
Amélioration logistique (stockage
et transport)
La devise des Trois « R »

• Réduction de la quantité à la source (écoconception et Eco-design)


• Réutilisation des emballages (consigne)
• Recyclage des emballage (recyclage de la matière ou récupération de l’énergie)
L'Internet industriel des objets (IIoT) « Industrial Internet of Things », est l'application des
technologies de l'internet et de l'internet des objets au domaine industriel pour interconnecter au sein d'
architectures géodistribuées les capteurs, les équipements industriels intelligents et les systèmes informatiques.
(Cf. emballage Connecté)

https://www.youtube.com/watch?v=yOnXTaNJDXY&t=37s

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