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La Transformation de la

Société
Master Juriste D’affaires
Semestre 1
Droit Des Sociétés
Supervisé par Pr. Saida Guenbour
Présenté par Mme Souad Zaidi
Introduction

« Ennemie jurée de l’arbitraire, la forme est la sœur jumelle de la liberté »


 Cette phrase Rudolf von HERING met en lumière l’importance de la forme dans une
transformation étant une opération juridique consistant à donner à la société une forme
nouvelle tout en maintenant inchangée sa personnalité morale. Elle se présente donc
simplement comme une modification des statuts, qui offre l’avantage de permettre à la
société d’adapter sa structure à des besoins nouveaux.
Cette opération de transformation est dominée par le principe du maintien de la
personnalité morale, ce qui permet notamment de la distinguer d’une opération de la
fusion-absorption.
 Le passage d’un type de groupement à un autre n’est pas un simple
changement de forme de la personne morale mais constitue une modification
profonde de la nature juridique du contrat. Dès lors, la »transformation » d’une
société en association ou en groupement d’intérêt économique entraine la
perte de la personnalité morale pour la société et la création d’un être moral
nouveau. L’opération s’analyse non comme une transformation « stricto sensu »
mais comme une dissolution de la société suivie de la constitution d’un être
moral nouveau, avec les conséquences juridiques et fiscales qui en découlent.
 Au Maroc comme en France, on trouve une grande variation de sociétés
commerciales et un rapprochement dans les modalités de transformation des
sociétés commerciales,

 ce qui montre un rapprochement dans les deux régimes juridiques des sociétés.
Cependant, on note l’existence en France d’autres formes de sociétés tel que l’EURL
(Entreprise Unipersonnelle a Responsabilité Limité). L’étude de ce sujet nous
permettra sur le plan théorique de revenir sur les lois nationales régissant la
transformation des sociétés commerciales, sur le droit des sociétés, le droit fiscal et
de se pencher sur la législation française afin d’établir une approche comparative.
 Il est important de savoir pourquoi après avoir choisi une certaine
forme pour sa société opter pour une transformation, il importe de
repondre a la problématique suivante
« quel est l’impact de cette transformation sur la société et son
environnement économique ? »
 Notre sujet traitera dans une première partie le contexte et les
conditions de recevabilité pour la transformation d’une société,
ensuite dans une deuxième partie les effets de la transformation des
sociétés commerciales.
Plan

Chapitre I. Le contexte et les conditions de recevabilité pour la transformation


d’une société
section 1. Le contexte de la transformation :
section 2. Conditions de recevabilité :

Chapitre II. Les effets de la transformation de la société :


section 1. Les effets à l’égard de la société et de ses membres :
section 2. Les effets vis-à-vis des tiers
Conclusion
Chap I. Le contexte et les conditions de
recevabilité pour la transformation d’une société

Section 1 Le contexte de la transformation :


 La transformation consiste à changer la forme juridique de la société avec
persistance de la personnalité morale. Selon G.RIPERT « Chaque forme juridique à
ses règles propres la transformation ne doit donner naissance à une forme nouvelle
sans respecter les conditions nécessaires à sa création sous prétexte qu’il y a survie
de l’ancienne société ». Donc c’est un passage d'une forme de société à une autre
forme de société : une SA se mue en SARL ou en SAS, une SNC devient commandite
simple…La décision de transformer la forme de la société est fondée sur un souci
d’adaptation aux réalités économiques afin que la société continue son exploitation
dans un cadre qui lui est plus adapté.

 On distingue:
 La transformation volontaire, celle décidée
volontairement par les associés qui en tant que
modification statuaire repose sur des causes
diverses telles que l’adaptation de la société au
contexte économique, l’adaptation d’un nouveau
type de société plus attractif que celui
initialement choisi, ou encore une considération
fiscale.
 L'imposition des bénéfices : Dans les sociétés soumises à
l'impôt sur les sociétés, les bénéfices mis en réserve sont
passibles de l'impôt sur le revenu des personnes physiques au
nom de chacun des associés. Ceci est un avantage certain par
rapport a la SNC. Selon le code général des impôts : sont
soumis à l’IS : les sociétés quels que soient leur forme et leur
objet à l’exclusion de celles visées à l’article 3 du C.G.I., à
savoir : les sociétés en nom collective (SNC) et les sociétés
en commandite simple (SCS) ne comprenant que des
personnes physiques, les sociétés en participation (SEP), les
sociétés de fait ne comprenant que des personnes physiques.
 Tempérer la lourdeur de la structure : Pour certaines sociétés
telles que les S. N. C., la structure est légère tant sur le plan
comptable que fiscal. Pour la S. A., les lourdeurs de gestion
peuvent constituer un frein du pouvoir de décision avec un
processus de contrôle qui s'alourdit avec la taille de la
structure. (La complexité de la gestion de la SA est justifiée par
son importance au niveau économique).
 En France, Aux termes de l’article 409 du CSC « La transformation
ou le groupement de sociétés doivent permettre la réalisation de
l’un des objectifs suivants :
 • L'adaptation des mutations économiques tant internes
qu'internationales ;
 • La réalisation d’un capital permettant davantage
d'investissement, d'emploi et de productivité ;
 • Le développement des moyens de travail et de distribution ;
 • L'acquisition de technologies nouvelles et l’amélioration de la
qualité du produit ;
 • L'accroissement de la capacité d'exportation et de
concurrence ;
 • Le renforcement de la crédibilité de l'entreprise envers ses
partenaires ;
 • La création et renforcement de l’emploi.
 Les opérations de fusion, de scission, de
transformation ou de regroupement sont
interdites lorsqu'elles visent une fraude fiscale
ou la réalisation d'un des objectifs prohibés par
les articles 5, 6, 7 et 8 de la loi sur la
concurrence et les prix »,
 Le Maroc ne prévoit expressément dans son
code de société aucune disposition qui
incrimine la transformation visant une fraude
quelconque.
Section 2: Conditions de recevabilité :
 La transformation de la société obéit aux
règles posées par la loi, et les statuts pour la
modification du pacte social et plus spécialement
aux règles visant le cas de transformation.
 La société doit remplir les conditions exigées pour
sa validité sous sa forme nouvelle, notamment en
ce qui concerne le montant du capital social, le
nombre des associés, et la décision prise ne doit
pas être constitutive d’un abus de droit. Toutes
ces conditions doivent être appréciées au moment
de la transformation de la société.
 Toutes les sociétés à l’exclusion des
sociétés en participation ne peuvent opter
pour une transformation en choisissant
l’une des formes prévues par le droit de
société, cette opération relève de la
compétence exclusive des associés réunis
en assemblée générale extraordinaire. La
liberté de choix de la forme issue de la
transformation répond à des conditions
exigées par la législation commerciale en
vigueur :
 La Société à Responsabilité Limité ne peut se transformer
en Société en Nom Collectif qu’après l’accord unanime des
associés (Article 87 de la loi 5 /96). Tandis que sa
transformation en Société en Commandite par Action est
décidée par l’assemblée générale extraordinaire des
actionnaires et avec l’accord de deux tiers des
commandités à moins que les statuts ne fixent un autre
quorum (Art 43de la loi 5/96), sa transformation en Société
en Commandite Simple est décidée conformément à ses
statuts mais avec l’accord de tous les commandités (Art 87
de la loi 5/96). Alors que sa transformation en SA doit être
décider dans les conditions prévues pour la modification des
statuts des sociétés de cette forme (Art 220 3 alinéa de la
loi 17/95), c'est-à-dire par des associés représentant au
moins les trois quarts des parts sociales . L’irrespect des
dispositions susvisées, rend la transformation nulle.
 La transformation d’une Société Anonyme en une
Société autre que la Société en Nom Collectif suppose
d’une part que la société a au moins un an d’existence, ce
délai devra commencer à courir après son immatriculation
au registre de commerce, d’autre part, les états de
synthèse de l’exercice approuvés par les actionnaires . Sa
transformation en Société en Nom Collectif exige l’accord
de tous les associés (Art 1 de la loi 17/95), elle entraine en
effet, une augmentation des engagements des associés qui
deviennent indéfiniment responsables. Quant à sa
transformation en Société en Commandite Simple ou par
Action relève de la compétence de l’assemblée
extraordinaire et exige l’accord unanime des futurs
associés commandités qui deviennent indéfiniment
responsable (Art 2 de la loi 17/95).
 En cas de transformation une société déjà
existante en une SA, les commissaires à la
transformation sont chargés de
l'établissement du rapport sur la situation de
la société. Sauf accords unanime des associés,
le tribunal de commerce statuant en référé
peut désigner, à la demande des dirigeants
sociaux ou de l’un d’eux, un ou plusieurs
commissaires à la transformation qui seront
chargés d’apprécier sous leurs responsabilités
la valeur des éléments de l’actif et du passif
de la société et les avantages particuliers.
 Le projet de transformation de la SA doit être soumis à
l’assemblée générale des obligataires, s’il en existe. En
cas de refus d’approbation, la société ne peut passer
outre qu’en offrant de rembourser les obligataires qui en
feraient la demande. En outre, l’opération de
transformation entraine une modification des statuts, en
effet, la loi sur la SA prévoit que la décision de
transformation de SA est publiée dans les conditions
prévues au cas de modification des statuts, ce qui veut
dire que celle-ci doit faire l’objet d’une insertion au BO,
et dans un journal d’annonce légale, comme elle doit être
déposé au secrétariat greffier du lieu de siège de la
société
 Latransformation des autres sociétés
commerciales est décidée après
présentation du rapport du ou des
commissaires aux comptes de la société, le
cas échéant, sur la situation de celle-ci ; à
défaut, ils sont désignés par ordonnance du
président du tribunal, statuant en référé,
sauf accord unanime des associés et ce, à
la demande du gérant. (Art 87 de la loi
5/96).
Chap II. Les effets de la transformation
de la société :
 Sila transformation prend effet à dater de sa
décision, elle ne devient opposable aux tiers
qu’après l’accomplissement des formalités de
publicité. Nous nous intéresserons donc dans un
premier temps aux effets directs sur la société et
ses membres. Ensuite nous nous pencherons aux
effets à l’égard des tiers.
Section 1 : Les effets à l’égard de la société
et de ses membres :
a. Les effets vis-à-vis de la société :
 La transformation régulière n’entraine pas la création
d’une personne morale nouvelle. Les droits et obligations
contractés par la société sous sa forme ancienne subsistent
sous sa forme nouvelle. La transformation survenue en cours
d’exercice n’a pas pour conséquence d’arrêter les comptes
au jour de celle-ci sauf décision contraire des associés.
 Le bilan et les comptes de l’exercice au cours duquel la
transformation est intervenue sont arrêtés et approuvés et
les bénéfices sont répartis conformément aux modalités
prévues par le régime applicable à la société sous sa forme
nouvelle.
 La Subsistance de la personnalité morale : Selon
G.RIPERT « c’est l’ancienne qui continue à vivre sous une
forme nouvelle, à moins que le pacte social ne reçoive
d’autre modification : ce qui arriverait si les associés
décidaient de modifier non seulement la forme mais
encore l’objet de la société ». Le code des sociétés
commerciales français, affirme que La transformation de
la société n'entraîne pas la perte de la personnalité
morale qui subsiste sous la nouvelle forme (Articles 4 &
436 CSC) :« Il n’y a pas transformation au sens propre du
terme que si la personnalité morale subsiste. Sinon il y
aurait une dissolution de la société de forme ancienne
suivie d’une constitution d’une société de forme nouvelle
entre les même associés ».
 L’article 7 de la loi 17-95 édicte que Les sociétés
anonymes jouissent de la personnalité morale à
dater de leur immatriculation au registre du
commerce. La transformation régulière d'une
société anonyme en une société d'une autre forme
ou le cas inverse, n'entraîne pas la création d'une
personne morale nouvelle. Il en est de même de
la prorogation.
 L’article 2 de la loi 5-96 précise que sont commerciales à
raison de leur forme et quel que soit leur objet, les
sociétés visées aux titres II, Ill et IV de la présente loi et
n'acquièrent la personnalité morale qu'à compter de leur
immatriculation au registre du commerce. La
transformation régulière de la société en une société
d'une autre forme n'entraîne pas la création d'une
personne morale nouvelle. Il en est de même de la
prorogation. Sont commerciales les sociétés en
participation dont l'objet est commercial. Toutefois il faut
noter que la transformation entraîne un simple
changement de modalité lorsque les modifications
statutaires n'affectent pas la forme de la société.
 L’Article 40 du code de commerce marocain stipule
qu’en cas d’ouverture d’une ou plusieurs succursales
ou agences, ou en cas de création d'une nouvelle
activité, il y a lieu à inscription modificative auprès
du registre local du lieu soit du siège social, soit du
siège de l’entreprise ou du principal établissement,
selon le cas. En outre, une déclaration
d’immatriculation doit être déposée auprès du
registre local du lieu de la succursale ou de l’agence
ou du lieu de création de la nouvelle activité, avec
une indication du registre du commerce, soit du siège
social, soit du siège de l’entreprise ou du principal
établissement, selon le cas
 L’article 221 du code général des impôts
marocains dispos que «le changement de l’objet
social ou de l’activité réelle d’une société
emporte cessation d’entreprise».
b. Les effets vis-à-vis des membres de société
:
 La décision de transformation met fin
automatiquement aux fonctions des dirigeants
sociaux, si bien que ceux qui dans la nouvelle
structure ne retrouvent pas un poste au moins
équivalent à celui antérieurement occupé ont
tendance à croire victimes d’un abus de majorité.
 Le principe est que lors de la mise en place de la
forme nouvelle, les organes de la société initiale
laissent la place à ceux prévus par le régime de la
nouvelle structure et cessent donc leurs fonctions.
 Quant aux associes : Les droits sociaux nouveaux
subrogent les anciens, pour l'avenir. Après la
transformation, les associés restent obligés aux dettes
sociales nées avant la transformation selon les règles
antérieures de la société .Donc il y a maintien de leur
type de responsabilité pour les dettes (pas les actes) qui
passe sous l'ancienne forme sociale.
 Concernant la responsabilité des associés, la
transformation de la société n'a aucun effet, ni sur la
responsabilité antérieure des associés, qui restent tenus
des dettes sociales dans les mêmes conditions et de la
même manière qu'avant sa transformation, ni sur les
droits des créanciers et les contrats et engagements nés
avant la transformation. Les contrats conclus avec la
société à transformer sont transférés dans les mêmes
conditions à la société issue de la transformation (Article
437 CSC).
Section 2: Les effets vis-à-vis des tiers
 Les effets vis-à-vis des organes de
contrôle :

Les effets d’une transformation à l’égard des


organes sociaux valent pour les commissaires aux
comptes, désignés en tant qu’organe de contrôle
dans la réponse ministérielle citée ci-dessus. La
transformation met fin aux fonctions du
commissaire aux comptes.
 Aucune disposition dans les lois relatives aux
sociétés commerciales marocaines ne répond à la
question de savoir si la transformation emporte
cessation des fonctions du commissaire aux
comptes, contrairement, la doctrine française
considère qu’en cas de transformation de la
société, le commissaire aux comptes demeure en
fonction si sa présence est obligatoire en
application de la réglementation qui régit la
société sous sa nouvelle forme.
 Lorsque la désignation du commissaire aux
comptes dans l’ancienne forme a été opérée
volontairement, la Commission des études
juridiques de la CNCC estime que la décision
initiale de désigner volontairement un
commissaire aux comptes a été prise dans le
cadre d’une forme de société donnée induisant un
certain type d’organisation et de répartition de
pouvoirs et que, ces caractéristiques étant
modifiées par la transformation, le mandat du
commissaire aux comptes désigné volontairement
avant la transformation s’arrête avec celle-ci .
 Lorsque la transformation met fin au mandat du commissaire aux comptes, la
cessation des fonctions intervient au jour de la transformation.
1.Si la transformation, mettant fin aux fonctions du commissaire aux
comptes, intervient avant la date de clôture de l’exercice en cours mais après
l’assemblée ayant statué sur les comptes de l’exercice précédent, le
commissaire aux comptes n’a pas à rendre compte de sa mission de certification
des comptes de l’exercice au cours duquel la transformation intervient. Il ne
sera, en effet, plus en fonction au mo ment où il aurait dû rendre compte de sa
mission de certification, à savoir lors de l’assemblée appelée à statuer sur les
comptes de l’exercice de la transformation.
2. Si la transformation, mettant fin aux fonctions du commissaire aux
comptes, intervient après la date de clôture de l’exercice qui précède la
transformation, mais avant l’assemblée appelée à statuer sur les comptes dudit
exercice, le commissaire aux comptes, n’étant plus en fonction lors de
l’assemblée d’approbation des comptes, n’a pas à rendre compte de sa mission
de certification au titre de l’exercice qui précède celui au cours duquel la
transformation est intervenue. Le commissaire aux comptes remplit ses
différentes obligations, autres que la certification, dans tous les cas, jusqu’ au
terme de sa mission . Ainsi, par exemple, le commissaire aux comptes signalera
les irrégularités qu’il aura décelées, jusqu’ au jour de cessation de ses fonctions.
 Le cas d’une société dans sa nouvelle forme tenue d’avoir
un commissaire aux comptes ;si, compte tenu de la
nouvelle forme et, le cas échéant, de seuils dépassés, la
société est tenue d’avoir un commissaire aux comptes, le
commissaire aux comptes en place dans la société avant
sa transformation poursuit ses fonctions jusqu’ à
l’expiration de son mandat initial.
 Les effets vis-à-vis des créanciers :
- La situation des créanciers antérieure à la
transformation n’est pas modifiée par l’opération.
Ceux-ci conservent tous leurs droits à l’égard de la
société et de ses membres. Ils bénéficient aussi des
garanties nouvelles offertes par la transformation,
sauf clause contraire, expresse ou tacite, de l’acte
constitutif de ces sûretés.
- De même, il a été jugé que la transformation est
inopposable au créancier bénéficiant d’une clause
d’information qui n’a pas été respectée.
 Encas de litige, il faut donc rechercher quelle a
été la volonté des parties au moment de l’octroi
des garanties afin de déterminer si les
engagements pris en faveur de la société avant la
transformation doivent ou non être maintenus
après cette transformation.
Conclusion

 Pour la jurisprudence, la transformation de la société ne


met pas en principe fin à des engagements que les tiers
avaient pu souscrire envers les créanciers sociaux
(cautionnement).
Bibliographie

Ouvrage :
 Hassania CHERKAOUI, Docteur d’Etat en droit, ouvrage « Société Anonyme »
 Commissaires aux comptes et la transformation des sociétés commerciales notes d’information
décembre 2010.
 Droit des sociétés G.RIPERT/R.ROBOLOT .
 Droit commercial : sociétés commerciales ; PHILIPPE MERLE/ ANNE FAUCHON. 22 2DITION 2018/2019.
La jurisprudence :
 Un arrêt de la chambre criminelle du 3 janvier 1986, la cour de cassation
 Un arrêt de la chambre commerciale du 9 avril 1973
Lois :
 La loi 17/95 Relative aux sociétés anonymes.
 La loi 5/96 la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en
commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation
 Loi 24/10 sur la société en nom collectif, la société en commandite..
 Le code général des impôts Marocain—2021.

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