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BIOCHIME DES URINES

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Encadré par : Dr Arabi
Présenté par : Dr Meddah

Année Universitaire 2022/2023


PLAN
Introduction

I. Historique

II. Rappel Anatomo-physiologique

III. Intérêt de l’Analyse des Urines

IV. Biochimie des Urines :


1. Phase Pré-analytique
2. Phase Analytique : a/- Examen Physique
2
b/- Examen Chimique
Conclusion
INTRODUCTION
 Très populaire et très simple , l’analyse des urines
fournit un nombre considérable d’informations
concernant les fonctions métaboliques majeures du corps
humain.

 De ce fait, l’analyse d’urine fait partie intégrante de


l’examen médical complet et ceci ne date pas d’hier…

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I. HISTORIQUE
Les références à des études de l’urine remontent à très loin et ont été retrouvées
dans des dessins fait par l’homme des cavernes et sur de hiéroglyphes égyptiens.

Les images des premiers médecins les montraient examinant des urines de
patients.

Hippocrate écrivait déjà (au 5ème siècle A-J) un livre sur l’urine intitulé :
« Uroscopie»

Bien qu’ils ne disposaient pas de l’arsenal technologique moderne, les médecins


de l’époque parvenaient à obtenir des informations précieuses pour leur
diagnostic à partir de l’observation de la couleur, turbidité, odeur, volume et
viscosité des urines.
Par exemple, ils avaient remarqué que certaines urines étaient sucrées en voyant
4
qu’elles attiraient les fourmis et même en les goutant eux-mêmes d’où le nom
diabète méllitus.
5
6
II. RAPPEL ANATOMO-
PHYSIOLOGIQUE
L’urine, liquide biologique produit par l’organisme, est le résultat de la
filtration du plasma par les reins dans le but de l’épurer des différents
déchets du métabolisme.

Le rein est constitué de différentes parties :

Parenchyme rénal : - une zone corticale


périphérique (contient les
néphrons; l’unité fonctionnelle)
- une zone médullaire
(pyramides de Malpighi)

Sinus rénal : cavité comprenant : - Calices 7

- Bassinet
II. RAPPEL ANATOMO-
PHYSIOLOGIQUE
Chaque rein contient plus d’un million de néphrons.
Le néphron est formé d’un :
-Glomérule rénal (peloton de vaisseaux capillaires

logés dans une capsule appelée Chambre de


Bowman) (lieu de la filtration de l’urine primitive)
-

-Tube rénal (en continuité avec la lumière de la


chambre de Bowman, divisé en : TCP, anse de
Henlé, TCD, tube Collecteur )
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10
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II. RAPPEL ANATOMO-
PHYSIOLOGIQUE
 La formation de l’urine se fait en deux étape :

 La filtration glomérulaire :
C'est la première étape de la formation de l'urine, il s'agit d'une
simple filtration de l'eau et des substances dissoutes (urée, glucose,
électrolytes) à travers une membrane semi-perméable glomérulaire,
sont exclus les éléments figurés du sang et toutes les molécules
dont la masse moléculaire supérieure à 50000 daltons telles que
l'albumine et les globulines.
 Les échanges tubulaires :

Au niveau des différents tubules qui font suite au glomérule, nous


verrons les phénomènes de sécrétion et de réabsorption.
Ces échanges vont aboutir à la formation de l'urine définitive. 12
Ces échanges peuvent être soit passifs soit actifs.
III.INTÉRÊT DE L’ANALYSE DES
URINES
Au vu de l’importance pour l’organisme de produire de
l’urine pour assurer son épuration et d’adapter le volume et la
composition de cette urine aux différents besoins et états
physiologiques par lesquels il passe, on comprend très vite
l’intérêt qu’il y aurait à étudier cette urine pour en tirer de
précieuses informations sur l’état d’un organisme, et pour en
explorer différentes fonctions, en particulier celle des reins.

En effet, l’analyse des urines et de ses multiples composants


permet d’obtenir des information souvent essentielles pour le
diagnostic, la prise en charge et le suivi de différents états 13
pathologiques.
IV. BIOCHIMIE DES URINES

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A. PHASE PRÉANALYTIQUE
1) Collecte des urines :
Effectuer une analyse précise des urines commence par une collecte correcte de celles-ci.
Plusieurs manières de collecter les urines sont possibles en fonction du type
d’échantillon requis et de l’analyse à effectuer.

2) La première étape est d’utiliser un contenant propre et sec, de préférence à usage


unique pour éviter les contaminations.
3) Le prélèvement de celle-ci doit se faire après une toilettes locale chez les deux sexe
mais surtouts chez les femmes (pour s’assurer que les urines ne contient pas de
sécrétions pathologiques

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A. PHASE PRÉANALYTIQUE
Échantillons urinaire

i. Collecte chronométrée : ex : urines de 24.

 permet d’affranchir toutes les variations physiologique notamment en


période postprandial, prise de boissons ou l’activité physique. .

 Le recueil des urines des 24 heures consiste à éliminer la première urine du


matin dans les toilettes, puis à recueillir toutes les urines dans le même
récipient pendant 24 heures. Notez la date et l'heure de la première urine sur
le bocal et continuez le recueil jusqu’au lendemain même heure. les urines
devront être conservées au réfrigérateur (2-8°C), entre chaque miction.
 C’est milieu biologique de référence pour le dosage des protéines.
 Inconvénient majeur que présentais tel recueil était son défaut de
praticabilité (surtout chez la population pédiatrique et les sujets âgés) 16
ii. La miction fraîche aléatoire :
=
SPOT urinaire

échantillon non minuté recueillie à n’importe quel


moment. L’échantillon le plus commode et le plus facile
à obtenir.
 Permet d’effectuer les dépistages de routine.

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iii. Autres échantillons:
1) La première miction du matin dite aussi échantillon de 8h : L’échantillon idéal.
Nécessaire pour éviter les faux négatifs sur un test de grossesse et pour l’évaluation d’une
protéinurie orthostatique.
2) L’urine en milieu de jet : La méthode de recueil de choix pour obtenir des échantillons
non-contaminés. (une toilette des parties génitales au préalable est nécessaire).

3) Epreuve des trois verres : Le 1er jet est collecté dans le 1er verre, le jet du milieu dans le
2ème et le dernier dans le 3ème.
Permet de déterminer si une hématurie est d’origine rénale ou post rénale.
En cas d’infection du tractus urinaire, les 2 ème et 3ème contiendront des leucocytes élevés et des
bactéries tandis que les infections de la prostate donneront un nombre de leucocytes et de
bactéries plus élevé dans le 3ème verre que dans le 2ème.

4) Urine à partir d’une sonde urinaire : chez des patients incapables d’uriner ou chez
les femmes pour éviter une contamination vaginale. (ne doit pas être utilisée en routine
cependant, car risque de contamination de la vessie) 18

5) Urine à partir d’une aspiration transvésicale sous-pubienne.


A. PHASE PRÉANALYTIQUE
2) Conservation

Idéalement l’analyse devrait se faire sur un échantillon frais.

Sinon il est recommandé de procéder à l’analyse de l’urine moins de 2 heures après


la collecte de tout échantillon conservé à la température ambiante (entre 20 et 25°C)
( Toutefois, une période allant jusqu’à 4 heures entre la collecte et l’analyse d’un
échantillon d’urine conservé à température ambiante peut être acceptée.)

Si l’échantillon d’urine ne peut être analysé moins de 4 heures après sa collecte, il peut
être réfrigéré (entre 2 et 8 °C)

Et si l’urine a été réfrigérée, Elle doit revenir à la température ambiante avant


l’analyse chimique, car certaines réactions sur bandelette réactive ne sont optimales
qu’à température ambiante.
19

Conservation à l’abri de la lumière.


B. PHASE ANALYTIQUE :
1. Examen physique
2. Examen chimique

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1) EXAMEN PHYSIQUE:

LE
VOLUME

L’ODEU LA
R COULEUR

L’ASPE
21
CT
1) EXAMEN PHYSIQUE:
i. Volume :
On parle de diurèse pour désigner le volume de la sécrétion urinaire
pendant une période de temps donnée. Une diurèse normale est
comprise entre 600 et 2000 ml /24h (selon la quantité d’eau absorbée).

Polyurie : Augmentation de volume des urines émises par 24h


( > 3 litres/jours)

Oligurie, anurie :Diminution de la quantité d'urines émise par 24h.


On parle généralement d'oligurie lorsque la diurèse des 24h est inférieure
à 500 ml, chez un adulte On parle d'Oglio-anurie ou d'anurie lorsque la
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diurèse tombe au-dessous de 100 ml par 24h
1) EXAMEN PHYSIQUE:
ii. COULEUR
L’urine d’une personne en bonne santé est de couleur jaune plus ou
moins clair, Elle doit sa couleur jaune à un pigment appelé
urobiline (qui résulte de la dégradation de l'hémoglobine)

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1) EXAMEN PHYSIQUE:
ii. COULEUR
couleur Cause
Rouge - rouge violet – rouge brun Erythrocytes, hémoglobine,
myoglobine ou Porphyrine

Brun-noir Méthémoglobine, Acide


homogentisique
Jaune-vert Bilirubine-biliverdine( Mousse jaune)

•D’autres facteurs peuvent modifier la couleur des urines : l’alimentation et


les médicaments.

•Certaines couleurs intenses peuvent fausser l’évaluation de la coloration


24
obtenue sur les zones chimiques des bandelettes réactives et invalider les
résultats
25
1) EXAMEN PHYSIQUE:
iii. Aspect:
 En conditions normales, l’urine présente un aspect clair, limpide. Il
arrive parfois que le spécimen reçu au laboratoire soit trouble,
conséquence fréquente de la présence d’éléments cellulaires ainsi que
de cristaux pathologiques .

 Dans de rares cas, une urine d’apparence laiteuse peut être causée par
la présence de lymphe (chyle). Cette chylurie survient dans les cas où
il y a rupture de vaisseaux lymphatiques dans la région pelvienne.

 Également mais beaucoup plus fréquemment, la lipidurie est


principalement associée à un syndrome néphrotique et l’apparence
trouble de l’urine est dû à la présence de gouttelettes lipidiques.
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1) EXAMEN PHYSIQUE:
iii. Odeur :
L’odeur des urines normales fraîchement émises est inoffensive.
Une odeur désagréable peut indiquer un échantillon mal conservé ou
trop ancien pour servir à une analyse correcte de l’odeur.
Elle peut être aussi le témoin d’états pathologiques.

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1) EXAMEN PHYSIQUE:
 Les odeurs d'urine caractéristiques associées aux
aminoacidopathie :
Aminoacidopathie L’odeur
Phénylcétonurie souris
Leucinose Sirop d’erable
Tyrosinémie type Ⅰ Choux bouilli
Acidémie isovalérique Pieds
Certaines hyperméthioninémie Beurre rance

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2) EXAMEN CHIMIQUE :
L’analyse chimique des urines comprend :

Analyse qualitative et semi-


Analyse quantitative
quantitative

effectuée à l’aide de une mesure quantitative à


bandelettes réactives. l’aide de différentes
méthodes de dosage,
dans une optique de
confirmation des résultats
obtenus à la bandelette ou
en première intention.
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2) EXAMEN CHIMIQUE
Les Bandelettes Réactives :
Une bandelette réactive est un bout de plastique qui sert de
support à de petits tampons imprégnés de réactifs qui
permettront de détecter la présence de différents
paramètres.

Il s’agit de chimie sèche.

Les réactifs étant activés en présence de liquide, tel


que l’urine, les bandelettes doivent être conservées à
l’abri de l’humidité. 31
2) EXAMEN CHIMIQUE

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2) EXAMEN CHIMIQUE
Analyse :
1) Homogénéiser (mélanger) correctement l’urine en tournant
lentement, à plusieurs reprises, le gobelet.
2) Immerger la bandelette quelques secondes dans l’urine en
humectant entièrement toutes les zones réactives. Ne jamais
verser l’urine avec une pipette sur la bandelette.
3) Egoutter rapidement en passant la tranche de la bandelette sur
un papier absorbant.
4) Le délai entre le trempage de la bandelette réactive et la
lecture varie avec le test; il est donc important de respecter
les instructions du fabricant supprimer l’excédent d’urine.

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2) EXAMEN CHIMIQUE
 Intérêt:
la BU un outil de dépistage des infections urinaires, des
glomérulopathies, voire de certaines tubulopathies. C’est aussi
un outil diagnostique en cas d’infection urinaire, de
syndrome néphrotique, ou
de diabète.
La bandelette réactive est un dispositif essentiel du suivi dans
le syndrome néphrotique, le purpura rhumatoïde ou le lupus.
Toute analyse négative, si elle est réalisée dans les conditions
préconisées et en l’absence de polyurie, est fiable
une excellente VPN
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LES PARAMÈTRES LES PLUS
COURAMMENT ÉTUDIÉS

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2) EXAMEN CHIMIQUE
1. pH :
Les bandelettes utilisent un système de double indicateur la mesure :
Le Rouge de Méthyle et le bleu de Bromothymol
- Le rouge de méthyle produit un changement de couleur du rouge au
jaune dans un domaine de pH de 4 à 6.
- Le bleu de bromothymol vire du jaune au bleu dans un domaine de 6
à 9.
Ce qui permet à la bandelette de couvrir une marge de pH allant de 5 à
9.
Remarque :
Attention au phénomène de « Run Over »
( quand les urines coulent de la zone réactive des protéines qui est
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acide sur celle du pH entrainant de faux résultats)
2. pH :
Le pH urinaire varie de 4,6 à 8 avec une moyenne autour
de 6, les urines sont légèrement acides.

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2) EXAMEN CHIMIQUE
Densité relative et Osmolalité :
La densité relative est le reflet de la concentration relative de
l’urine, qui témoigne du pouvoir concentrateur du rein .
La densité relative d’une solution correspond au rapport entre sa
masse volumique et la masse volumique d’une quantité égale
d’eau pure (liquide de référence), et elle dépend du
nombre et de la taille des particules en solution.

L’osmolalité quant à elle dépend seulement du


nombre de particules et est une mesure plus exacte
de la concentration de l’urine.
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2) EXAMEN CHIMIQUE
La densité relative peut être mesurée de façon indirecte :
 réfractométrie
basée sur la réfraction de la lumière, qui varie avec
la quantité de substances dissoutes dans l’urine.
 bandelette réactive:

Principe : changement de pka du tampon sous


l’influence de la concentration ionique.
Il existe une sous-estimation pour les urines trop
alcalines (pH≥6,5), surestimation s’il existe une
protéinurie supérieure à 1 g.
39
2) EXAMEN CHIMIQUE
3. Glucose :

a) Dépistage : se fait par bandelette urinaire ou par le test


de Benedict ( Clinitest )

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2) EXAMEN CHIMIQUE
3. Glucose :
Bandelette urinaire :
Glucose Oxydase
Glucose + O2 ------------------------------------ > Acide Gluconique + H2O2
Peroxydase
H2O2 + Chromogène --------------------------- > Chromogène oxydé + H20
-
La zone de détection du glucose sur la bandelette contient l’enzyme glucose
oxydase ainsi qu’un chromogène dont la nature varie selon la bandelette :
iodure de potassium ( vert au marron ), Tétraméthylbenzidine ( jaune au vert)

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2) EXAMEN CHIMIQUE
Interference :
Ce dépistage est spécifique du glucose grâce à la glucose oxydase. Cependant,
il limité par l’inconvénient des interférences qui sont celles de la réaction de
Trinder :

- faux positifs : peroxyde , des détergents oxydants ou à la présence de


concentration élevé d’Urobilinogène pour certaines bandelettes,

- faux négatifs : en présence de réducteurs qui prennent la place du


chromogène (acide ascorbique, faire le test au moins 24h après l’ingestion de
vit C).

De fortes concentrations de cétones peuvent interférer aussi lorsque la


concentration du glucose est basse.
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Une densité élevée ainsi qu’un température basse peuvent diminuer la
sensibilité du test.
2) EXAMEN CHIMIQUE
Test de Benedict :

Ce test semi-quantitatif ,permet de mettre en évidence la présence de glucose


dans les urines grâce à la capacité qu’a ce sucre de réduire le cuivre.

Ce test souffre d’un manque de spécificité ( d’autre substance peuvent réduire


le cuivre) et d’une sensibilité plus faible que celle d’une bandelette.

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3. Glucose :
b) Dosage : Les mêmes méthodes enzymatiques utilisées pour le sang ex :

Béta D-Glucose + ATP ----------------------------------> Glucose-6-phosphate + ADP


Hexokinase
Mg2+

G6PDéshydrogénase
G6P + NAD(P)+ --------------------------------------------> 6-phospho-gluconolactone + NAD(P)H,H+

Et on mesure de la formation du NAD(P)H,H+ à 340nm

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2) EXAMEN CHIMIQUE
Le glucose n’est pas détectable dans les urines d’un sujet sain à jeun.

L’apparition d’une glycosurie dépend de la glycémie, de la filtration


glomérulaire et du taux de réabsorption tubulaire(160 à 180 mg/dl)
La glycosurie s’explique donc par des glycémies supérieures au seuil de
réabsorption rénale (Diabètes , acromégalie, syndrome de Cushing…).

Une glycosurie peut aussi se voir avec des valeurs de glycémies normales.
Ceci s’explique par les diminution du seuil rénal qui peut être permanente
( Diabète rénal lors des phases terminales de maladies rénales, cystinose,
syndrome de Fanconi ) ou transitoire ( Grossesse)

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2) EXAMEN CHIMIQUE
4. Cétones :

 Le terme « corps cétoniques » englobe trois produits intermédiaires


du métabolisme des lipides : l’acétone, l’acide acétoacétique et
l’acide B- hydroxybutyrique.

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2) EXAMEN CHIMIQUE
4. Cétones :
Dépistage:
Bandelettes réctives :
Le principe repose sur une réaction au nitroprussiate de sodium. Ce test
détecte principalement l’acide acétoacétique et à moindre degré l’acétone
( 20% en présence de glycine ) mais ne détecte pas l’acide B-
hydroxybutyrique qui est le corps cétonique primaire ( 78% acide B-
hydroxybutyrique, 20% acide acétoacétique, 2% acétone)

L’acétone se volatilise si l’échantillon est gardé à température ambiante.


Les urines doivent donc être testées immédiatement ou être réfrigérées
dans un contenant fermé.
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2) EXAMEN CHIMIQUE

pH Alcalin
Couleur
Acétoacétate + Nitroprussiate de Na + (Glycine) -------->
violet-pourpre
( et acétone)

Interférences :
Faux positifs : urines fortement pigmentées, une densité élevée et un pH bas . La
présence de phénylcétones dans les urines peut provoquer une coloration rouge-
orange.

Faux négatifs: volatilisation de l’acétone ou décomposition de l’acétoacétate dans


les échantillons mal conservés
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2) EXAMEN CHIMIQUE
variations physiopathologique :

En temps normal, les urines ne contiennent pas de concentrations mesurables


de corps cétoniques.
La présence d’une cétonurie indique un taux élevé de corps cétoniques dans le
sang qui sont alors éliminés dans les urines.
L’augmentation des corps cétonique dans le sang peut résulter :

diabète mal équilibré.


jeûne prolongé .
d’apports alimentaires dont le contenu en glucose est inadéquat .

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2) EXAMEN CHIMIQUE
5. Protéines :
a) Dépistage :
Semi-quantitatif par bandelette et doit être confirmé par un dosage.
La bandelette réagit principalement avec l’albumine.

Principe : Basé sur le phénomène dit ‘’Protein error of indicators’’.

En temps normal, un indicateur de pH ( tétrabromophénol) change de couleur du jaune


au bleu (ou vert) entre 3 et 4 de pH. Mais en présence de protéines, le virage de couleur
s’opère entre 2 et 3 de pH.
Voilà pourquoi on parle d’erreur dans le comportement de l’indicateur.Un tampon acide
est ajouté à la zone réactive pour maintenir un pH constant de 3.
Le lecture se fait à 60 sec en général.

Interférences:
Faux positifs avec des urines alcalines et les composés quaternaires utilisés pour nettoyer 50
les récipients.
Faux négatifs avec des urines diluées ou lorsque les fractions de protéines majoritaires
51
b) Dosage :
Permet une étude quantitative et qualitative.
Les méthodes utilisées avec le sang ne sont pas applicables dans l’urine en raison de
leur seuil de sensibilité (limite de détection) trop élevé pour les concentrations protéiques urinaires .

1/ Méthodes quantitative :
* Colorimétriques : - Rouge de pyrogallol.
- Bleu de coomassie (Bradford)
- méthode de lowry
( sous-estimation des gammaglobulines et des chaines légères libres )

* Par Précipitation : - en milieu acide : TCA – ASS


- en milieu alcalin : chlorure de benzéthonium
( meilleures pour la détection des chaines légères. TCA ne sous-estime pas les gamma )

2/ Méthodes qualitatives :
- Immunoélectrophorèse
- Immuno-fixation
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- Immuno-néphélémétrie

(permettent de mettre en évidence des chaines légères, protéines de Bence Jones)


2) EXAMEN CHIMIQUE
La protéinurie physiologique est ˂ 150 mg/24h
( Exercice physique, orthostatisme, fièvre peuvent provoquer une protéinurie positive )

Le seuil de détection des bandelettes : 150 mg/l

Le rapport Protéinurie / Créatininurie permet de s’affranchir des erreurs liées au recueil


des urines sur spot urinaire.

Sa valeur normale chez l’adulte : 15 – 120 mg/mmol de Créatinine .

* Caractéristiques d’une protéinurie :


- Nature des protéines,

- Durée ( permanente, intermittente ),

- Quantité : - inf à 1g/24h  Faible abondance 53


- entre 1 – 3 g/24h  Moyenne abondance
- sup à 3 g/24h  Grande abondance.
2) EXAMEN CHIMIQUE
c) Microalbuminurie :
Dépister une microalbuminurie (30 – 300 mg/24h) fait partie de la
surveillance de l’évolution du diabète qui est capable d’engendrer des lésions
rénales ( néphropathie diabétique)

Le dosage peut se faire par : - Radioimmunoassay


- Immunoturbidimétrie
- Immunonéphélémétrie

54
2) EXAMEN CHIMIQUE
d) Electrophorèse des protéines urinaire :

L’électrophorèse des protéines est un examen qualitatif qui


permettra de faire la distinction sur l’origine des protéines excrétées
comme la protéinurie de Bence-Jones retrouvée chez les patients
atteints de myélome multiple

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56
2) EXAMEN CHIMIQUE
6. Urée :
Le principe du dosage :
Enzymatiques : - Colorimétrique ( Berthelot )
- U.V ( uréase /glutamate déshydrogénase )
- Potentiométrique ( électrodes
spécifiques )

2- Chimique : - Colorimétrique ( DAM )(DiAcétylMonoxime)


- à l’Hypobromite ( ancienne ) 57
2) EXAMEN CHIMIQUE
Méthode dans l’U.V : à 340 nm
Uréase
Urée + H20 -------------------------------> 2 NH4+ + CO3-
GlutamateDSH
NH4+ + alfa cétoglutarate + NADH,H+ ------------> Glutamate + NAD+ + H2O

La linéarité va jusqu’à 3 g/l , les concentration de urée urinaire sont trop élevée (dilution au
20ème ou 50ème)
Valeurs Normales :
Adulte : 15 – 30 g/24h
Enfant : 04 – 20 g/24h

Le Principal intérêt du dosage de l’urée urinaire est de faire le différentiel entre une
IRA organique et fonctionnelle :
58
Une Urée urinaire diminuée  IRA organique.
Une urée urinaire élevée  IRA fonctionnelle
2) EXAMEN CHIMIQUE
7. Créatinine :

a)- Dépistage :

Il existe des bandelettes réactives capables de tester les urines pour la


créatinine.

Le principe est basé sur l’activité pseudoperoxydasique du composé


Créatinine-Cuivre.

La zone réactive contient du Sulfate de cuivre,


du TMB (TetraMethylBenzidine)
59
du DBDH (diisopropyl benzene
dihydroperoxide)
CuSO4 + Créa  Cu(Créa)peroxydase

Cu(Créa)peroxydase
DBDH + TMB ---------------> TMB oxydé + H20

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2) EXAMEN CHIMIQUE
Les résultats sont obtenus en termes de concentrations : 10, 50, 100,
200, 300 mg/dl
Les bandelettes ne sont pas capables de détecter l’absence de
créatinine

Interférences :
Des résultats faussement élevés peuvent être causés par la présence
de sang dans les urines ou par la prise de Cimetidine.
Des urines pigmentées peuvent aussi interférer avec la lecture.

L’intérêt de la bandelette pour la créatinine est de corréler la


concentration de l’albumine à celle de la créatinine dans l’urine
grâce au ratio Albumine/Créatinine afin d’avoir une évaluation 61

semi quantitative de l’Albumine


2) EXAMEN CHIMIQUE

b) Dosage :
Les mêmes méthodes que pour le sang :
1- Méthode colorimétrique : Réaction de Jaffé
2- Méthode Enzymatique : - En U.V
- Colorimétrique

La méthode de référence étant La spectroscopie de masse


avec dilution isotopique ( ID-MS)
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2) EXAMEN CHIMIQUE
Réaction de Jaffé : en cinétique
OH-
Créatinine + acide picrique-----------˃ complexe rouge
orangé
505 nm

La linéarité est de 150 mg/l. (rendant la dilution de l’urine avant le dosage


nécessaire)

Valeurs normales et variations:

Adulte : 1000 – 2000 mg/24h


Enfant : 170 – 850 mg/24h
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* Variations physiologiques

-L'effort et l'alimentation riche en protéines;


-Le jeûne prolongé
-La créatininurie diminue avec l'âge.

* Variations pathologiques :

Une créatininurie élevée:


Diabètesucré
Hypothyroïdie
Acromégalie

Une créatininurie basse :


Insuffisance rénale ;
Etats de choc toxi-infectieux ;
Obstruction du tractus urinaire ( adénome prostatique, lithiases
rénales); 64
Glomérulonéphrite
Hyperthyroïdie
2) EXAMEN CHIMIQUE
8. Ionogramme :

Le dosage de la natriurie, kaliurie et chlorurie peut se faire par les


mêmes méthodes que dans le sang :

Potentiométrie : Ion Selective Electrode ISE ( directe ou


indirecte).
Chromogène ionophore ( chimique colorimétrique )
Spectroscopie d’émission atomique.

La plus utilisée est l’ISE avec deux électrodes :


- une de référence, à potentiel stable;
65
- une de mesure, à membrane sélective dont le potentiel change en
fonction de l’activité de l’ion à doser.
2) EXAMEN CHIMIQUE
Valeurs normales :
Chez une personne soumise à un régime habituel, les
valeurs retrouvées sont :
Sodium : 30 à 300 mmol/24 h
Potassium : 20 à 120 mmol/24 h
Chlorures : 50 à 220 mmol/24 h

Variations physiologiques :
Les concentrations varient en fonction de l’âge.
Certains traitements peuvent perturber les résultats :
diurétiques, laxatifs, corticoïdes... 66
2) EXAMEN CHIMIQUE
Variations pathologiques :

Hyper natriurie : Insuffisance surrénalienne (maladie d'Addison),


Néphropathie interstitielle.
Alimentation trop salée.

Hypo natriurie : Déshydratation,


Régime sans sel trop sévère,
Pertes digestives (diarrhées, vomissements),
Une forte transpiration,
Etat de dénutrition, maladies fébriles aiguës, 67
Cirrhoses hépatiques…
2) EXAMEN CHIMIQUE

Hyper kaliurie : insuffisance rénale, syndrome de Cushing,


régime trop riche en potassium,
hyperactivité de la surrénale, syndrome de
Conn…

Hypo kaliurie : problème d’absorption ou anomalie digestive :


diarrhées, vomissements répétés, abus de
laxatifs…

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Hyper chlorurie: insuffisance surrénalienne.
Hypo chlorurie: déshydratation, vomissements abondants
2) EXAMEN CHIMIQUE
10. Calcium :
méthodes utilisées sont les mêmes que dans le sang avec la
nécessité de diluer l’urine au 1/3 au préalable pour être dans le
domaine de mesure :
Méthodes colorimétriques : - à l’OCPC ( Ortho crésolphtaleine )
- à l’Arsenazo III
- au BMT ( bleu de méthyl Thymol )

- Méthode par fluorescence

- Méthode par électrodes sélectives


69

- Spectrophotométrie d’absorption atomique (référence)


2) EXAMEN CHIMIQUE
• Valeurs usuelles :

Adulte : 100 – 300 mg/24h (2,5 - 7,5 mmol/24 h)


Enfant : 2 – 4 mg/kg/24h (0,1 mmol/kg/24 h)
Rapport Calciurie/Créatininurie inf à 0,5

La mesure de la calciurie est utile, entre autres, au diagnostic de


l’hypercalcémie hypocalciurique familiale.
Elle permet aussi d’évaluer le risque lithogène.
70
2) EXAMEN CHIMIQUE
- Variations physiologiques :

Les variations de la calciurie sont nombreuses et dépendent :


-du régime alimentaire,
-de l’âge,
-du sexe, et
-de la masse musculaire.
Les régimes trop salés ou trop riches en protéines augmentent la
calciurie.
La grossesse, le post-partum, la prise de contraceptifs entraînent
une baisse de 5 % des valeurs normales. 71
2) EXAMEN CHIMIQUE
- Variations pathologiques :

Une calciurie élevée peut être le signe :


- D’une hypercalcémie ;
- D’une hyperabsorption intestinale du calcium ;
- D’un trouble de réabsorption tubulaire du calcium ;
- D’endocrinopathies : ostéoporose, acromégalie, hyperthyroïdie,
phéochromocytome, syndrome de Cushing ;
- D’une corticothérapie.
Un calciurie basse peut quant à elle être le signe :
- D’une hypocalcémie ;
- D’une insuffisance rénale chronique ;
- D’une ostéomalacie, ou d’un rachitisme ;
72
- D’une alcalose (avec augmentation de la réabsorption osseuse) ;
- De la prise de diurétiques thiazidiques
2) EXAMEN CHIMIQUE
11. Bilirubine :
a)- DEPISTAGE :
Se fait sur des urines fraîches par bandelettes réactives ou par Ictotest
( comprimé )
Bandelettes :
La révélation se fait par une réaction de diazotation :
milieu acide
Bilirubine + sels de diazonium --------------------------> Azobilirubine

Interférenes :
Plusieurs composés peuvent provoquer des couleurs atypiques sur la zone de réaction de
la bilirubine comme l’indican, les métabolites de la phenazopyridine
Prendre de chlorpromazine peuvent aussi donne des faux positifs.
73
Des concentrations importantes d’acide ascorbique quant à elles diminuent la sensibilité
du test et peuvent être à l’origine de faux négatifs.
l’Ictotest présente l’aventage d'être plus sensible que les
bandelettes puisque son seuil de détection est de 0,05 mg/dl

74
2) EXAMEN CHIMIQUE
Foam Test :

Un bon indice de la présence de bilirubinurie dans des urines


brun-jaunâtres ou brun-verdâtres est le test de la mousse,
bien qu’il nécessite une confirmation par une méthode plus
précise.

Il s’agit tout simplement d’agiter les urines suspectes de


contenir de la bilirubine et si une mousse jaune ou vert-jaune
75
apparait à la surface alors l’échantillon en question est très
susceptible de contenir de la bilirubine.
2) EXAMEN CHIMIQUE
b) DOSAGE :

Il est possible d’avoir une mesure exacte de la


concentration de la bilirubine dans les urines en ayant
recours aux méthodes de dosages utilisées dans le sang:
- Méthode de la diazoréaction

- Spéctrométrie directe

- Oxydation par voie chimique ou enzymatique

76
- HPLC
2) EXAMEN CHIMIQUE
Valeurs physiologiques et variations :

Les valeurs normales pour les tests d’analyse de la bilirubine dans les
urines doivent être négatives.

La présence d’une bilirubinurie peut indiquer :


- une obstruction des voies d’excrétion biliaire (lithiase biliaire, cancer)
ou
- une atteinte hépatique ( hépatite, cirrhose).

L’analyse de l’urine à la recherche de bilirubine peut aussi 77


déterminer l’origine d’un ictère :
2) EXAMEN CHIMIQUE
13. Urobilinogène :
C’est un composé incolore formé dans les intestins par réduction de
la bilirubine par les bactéries de la flore intestinale.
L’urine normale contient de petites quantité d’urobilinogène.

La détection et le dosage se font sur des urines fraîches,


l’urobilinogène étant instable par sa sensibilité à la lumière et à
l’exposition à l’air.

L’excrétion de l’urobilinogène atteint son maximum entre 14h et


78
16h, la collecte de l’urine à tester devrait donc se faire à ce moment
de la journée.
2) EXAMEN CHIMIQUE
a)- DEPISTAGE :

Le principe de la réaction de mise en évidence dépend de la bandelette :

- Les multistix ont recours à la réaction de Ehrlich dans laquelle


l’urobilinogène réagit avec le réactif de Ehrlich pour donner un virage
de couleur du rose clair au rose foncé-rouge,
et les résultats sont reportés en unité Ehrlich (mg/dl) :

Milieu acide
Urobilinogène + p-diméthylaminobenzaldehyde ----------> Couleur rouge
(Composé Ehrlich (Réactif de Ehrlich)
79
réactif)
2) EXAMEN CHIMIQUE
Les chemstrip utilisent une diazoréaction avec le 4-methoxybenzene-diazonium-
tetrafluoroborate qui réagit avec l’urobilingène pour donner une couleur rouge :

milieu acide
Urobilingène + sel de diazonium ---------------------------> changement de
couleur

 La réaction de Ehrlich n’est pas spécifique de l’urobilinogène, d’autres


substances sont Ehrlich réactives et peuvent donc provoquer de faux positifs

La diazoréaction est spécifique quant à elle.

Les bandelettes réactives ne peuvent déterminer l’absence 80

d’urobilinogène.
2) EXAMEN CHIMIQUE
Valeurs physiologiques et variations :
Des valeurs basses sont retrouvées chez les nouveau-nés dont la flore
intestinale n’est pas encore développée et chez les patients après
antibiothérapie ou ayant des pathologies hépatiques obstructives
(urobilinogène absent de l’urine).

Des taux élevés se voient lors des anémies hémolytiques, des


dysfonctions hépatiques ou des pathologies obstructives intestinales.

81
2) EXAMEN CHIMIQUE
14. Sang et Myoglobine :

La présence d’urine rouge peut être le fait de G.R, d’hémoglobine ou


de myoglobine.

Le principe de la réaction sur bandelette et basé sur l’activité


peroxydasique de l’hémoglobine et de la myoglobine qui catalyse
l’oxydation d’un chromogène selon la réaction suivant :

Hb peroxydase 82
H2O2 + Chromogène -------------> Chromogène oxydé + H20.
2) EXAMEN CHIMIQUE
Interférences :

Une contamination par des agents oxydants (hypochlorite) peut


donner de faux positifs.

Contamination par le sang des menstruations ou de la Bétadine


aussi.

Si l’urine n’est pas bien homogénéisée avant le test, de faux


négatifs peuvent se produire ( G.R tendent à se déposer au fond
du récipient)
83
2) EXAMEN CHIMIQUE
15. Nitrites :

L’urine normale ne contient pas de nitritres. Elles contient des


nitrates qui en présence de bactéries ayant une nitrates
réductase vont être réduits en nitrites.

L’analyse des urines pour les nitritres est un test de dépistage qui
se fait par bandelettes réactives.

84
L’intérêt principal de ce test est de détecter les cas où les urines
nécessitent un ECBU bien que la clinique n’y oriente pas
2) EXAMEN CHIMIQUE
16. Leucocytes :
Mise en évidence l’activité estérase leucocytaire.
La sensibilité de la bandelette est donc augmentée en présence de lyse
cellulaire, qui se produit dans une urine très diluée ou à pH très alcalin.
À l’inverse, la sensibilité est diminuée dans une urine concentrée puisque la lyse
cellulaire y est plus faible.

Interférences :

Faux positifs avec les agents oxydants.


L’interprétation peut être faussée par des urines trop pigmentées.
Faux négatifs en cas de grandes quantités de protéines, glucose, oxalate, vit C.
Certains antibiotiques diminuent la sensibilité du test 85
2) EXAMEN CHIMIQUE
17. ANALYSE DU SÉDIMENT URINAIRE

 En conjonction avec l’historique clinique, l’examen physique et les


tests sanguins, l’analyse du sédiment joue un rôle central dans
l’évaluation des maladies rénales aigues ou chroniques. Les
éléments principalement observés dans le sédiment urinaire
peuvent être classés de cette façon :
• Cellules (érythrocytes, leucocytes, cellules épithéliales)
• Cylindres
• Cristaux
• Autres éléments (mucus, bactéries, levure, parasites, etc.)

 la reconnaissance précise des cylindres pathologiques ou des


86
cristaux peut être très informative et primordiale pour le bon
traitement du patient.
87
88
CONCLUSION
 Un nombre incalculable de données peut être obtenu
grâce à l’analyse des urines.
L’utilité de ces données et leur pertinence, au vu du
nombre important de paramètres présents dans l’urine et
de la complexité de leurs interactions et de leur mise en
évidence, dépend majoritairement de la qualité de
l’analyse urinaire effectuée.
L’apport du biochimiste est donc majeur pour une bonne
prise en charge du patient.

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