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CYTOBACTERIOLOGIQUE DES
URINES (ECBU)
1. Introduction
L'examen cytobactériologique des urines ou ECBU
est l’Examen le plus courant au laboratoire de
microbiologie fréquences des infections du tractus
urinaire (ITU),
permet de diagnostiquer une infection urinaire et
d’identifier le germe responsable afin de recourir au
traitement le plus efficace
I. GENERALITES
2.RAPPEL
Rappel anatomique
ORGANES
Reins: filtrent les urines
Vessie: sert de réservoir d’urines
Prostate: chez l’homme , fait partie de l’arbre
urinaire
Voies d’écoulement : uretères et urètres
I. GENERALITES
FLORE COMMENSALE
Flore Voies urinaires
Reins , vessie, uretères sont stériles
1/3 externes de l’urètre renferme une flore commensale
Recherche de Mycobactéries
Examen cytologique
Cytologie quantitative
Numération des éléments figurés sur les urines totales, concentration
exprimée /ml
Utilisation de cellules «calibrées» de Malassez, kova..
Entre lame et lamelle : numération en comptant le nombre de
leucocytes /chp
Cytologie qualitative :
Etat frais à partir du culot de centrifugation (3000 trs
/mn);
Déceler présence hématies, leucocytes, cristaux
(phosphate, oxalate, urate), de cylindres, de cellules
(rondes rénales, vésicales en raquette, endothéliales)
Parasites : œuf de Schistosomes , Trichomonas vaginalis,
Levures..
III. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE
Examen bactériologique
- Etat frais : mobilité et type de mobilité;
Uroculture :
Milieux de culture :
- CLED ( Cystine-lactose-Electrolytes-Deficient),
- Gélose Mc Conkey;
- Milieux chromogènes (Ex: Uriselect)
- Lowenstein Jensen (Recherche de mycobactéries)
…
III. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE
Autres techniques :
Détection bactériurie et leucocyturie dans urines
Recherche dans les urines :
- Nitrate réductase ( enzyme bactérienne),
- Estérases leucocytaires
Résultat en quelques min par immersion
bandelette réactive dans l’urine.
III. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE
systématique).
III. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE
1: nitrate réductase
2: leucocyte estérase
III. EXAMEN CYTOBACTERIOLOGIQUE
Identification
Démarche classique de l’étude des caractères biochimiques (Api
20 E, Api NE) et éventuellement des caractères antigéniques par
agglutination.
Antibiogramme
Identification de l’espèce responsable ITU toujours suivie de
l’ABG, réalisé selon les recommandations du CA-SFM ;
Tester les antibiotiques actifs sur l’espèce en cause et dont la
diffusion dans le tractus urinaire est suffisante.
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
Bactériurie :
l’espèce bactérienne;
Groupe 1 :
Bactéries considérées comme particulièrement
uropathogènes et souvent isolées chez des patients ne
présentant pas d’uropathie;
Le seuil de bactériurie retenu pour ces espèces est de
10³ UFC/mL quel que soit le tableau clinique.,
Comprend : E. coli , Staphylococcus saprophyticus
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
Groupe 2 :
- Bactéries uropathogènes qui peuvent être responsables d’IU
communautaires (en particulier les entérobactéries), mais plus
habituellement impliquées dans des IU nosocomiales ou lorsqu’il
existe des facteurs anatomiques ou iatrogènes favorisants,
- Comprend : Proteae, Klebsiella spp., Enterobacter spp., Serratia
spp., Citrobacter spp., Corynebacterium urealyticum,
Enterococcus spp, Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus
aureus.
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
Pour ces espèces bactériennes :
- en culture mono microbienne (plus particulièrement
pour Enterococcus spp), le seuil significatif de
bactériurie est 10⁴ UFC/mL chez la femme et est
abaissé à 10³ UFC/mL chez l’homme mais si retrouvé
en association avec E. coli, ce qui est fréquent en
pratique clinique le seuil est alors augmenté à 10⁵ UFC/
mL.
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
Groupe 3 :
Bactéries dont l’implication comme pathogène est peu
probable et exige un niveau de bactériurie ≥ 105 UFC/mL.
Il s’agit de : Streptococcus agalactiae, staphylocoques à
coagulase négative (autre que Staphylococcus
saprophyticus), Acinetobacter spp., Stenotrophomonas
maltophilia, autres Pseudomonaceae, Aerococcus urinae,
Oligella urethralis ou les Candida spp.
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS
Groupe 4 :
Espèces considérées comme contaminantes, qui appartiennent
habituellement à la flore urétrale ou génitale de proximité :
lactobacilles, streptocoques alpha-hémolytiques, Gardnerella
vaginalis, Bifidobacterium spp., bacilles corynéformes (sauf
Corynebacterium urealyticum);
Théoriquement, seul leur isolement à partir d’une ponction sus-
pubienne peut permettre de confirmer leur rôle pathogène.
IV. INTERPRETATION DES RESULTATS