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Master Finance
M. HATIM
Gestion de portefeuille
Objectif du cours:
• Développement des reflexes d’interprétation de l’information économique et financière en
décision de gestion de portefeuille.
• Rappel des principaux actifs financiers utilisés (Marché Marocain),
• Compréhension des techniques issues de la théorie et pratique financières utilisées en
gestion de portefeuille de titres financiers.
• Exploration de la démarche d’allocation d’actifs sur la base d’une vision pratique et
professionnelle.
2
Gestion de portefeuille
Sommaire
1/ Le métier de la gestion de portefeuille et zoom sur la gestion d’actifs
2/ Aperçu des marchés financiers et interaction des sphères
3/ Les titres d’investissement :
4/ Le processus de gestion de portefeuille
5/ La proposition de portefeuille
3
Gestion de portefeuille
Documents distribués
• Support de cours, articles de presse économique (différents documents
techniques relatifs au marché financier seront distribués au fur et à mesure
de l’évolution du cours pour appui).
• Exercices et cas.
Outils
• Calculettes simples, Excel
Evaluation
• Implication et participation
• Intra: Étude de cas/travail de groupe.
• Examen
Ouvrages de référence:
• (voir document distribué)
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La gestion de portefeuille
Le gérant de portefeuille travaille pour des investisseurs qui lui ont confié des fonds afin
de les placer sur les marchés financiers.
Il prend les décisions d'investissement quant à l'allocation des fonds du portefeuille. Pour
cela il doit analyser les aspects : macro-économiques, fondamentaux, quantitatifs des actifs
afin de choisir sur lesquels investir.
Il a souvent plusieurs portefeuilles avec des visions d'échelles différentes, court terme,
moyen terme et long terme.
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La gestion de portefeuille
Il participe aux réflexions sur les différentes stratégies d’investissement avec les équipes de
recherche et d’analyse
Il est garant du respect du code déontologique de l'entreprise, des règles d'éthique
professionnelle et du cadre légal, des process de gestion définis avec le(s) client(s)
Il suit en permanence les portefeuilles, contrôle des mouvements de titres, analyse, gère les
risques et calcule au quotidien des valorisations de(s) portefeuille(s) géré(s).
Il apporte de manière continue son expertise aux équipes commerciales chargées de
développer la clientèle de l’institution.
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La gestion de portefeuille
Les fonds gérés par un gestionnaire de portefeuille sont confiés par des particuliers, des
entreprises et des investisseurs institutionnels; on parle alors de "gestion pour compte de
tiers" qui se scinde en deux parties:
la gestion sous mandat par le biais d'un contrat entre la société de gestion et un seul
client.
Les fonds peuvent aussi ne pas être gérés par un gestionnaire de portefeuille: A ce
moment on parle de gestion conseillée. L’investisseur garde la décision totale.
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La gestion d’actifs
La gestion privée
Il s’agit de:
Une personnalisation complète de la stratégie de placement qui tiendra compte de
tous les éléments pertinents du contexte. Même si des modèles de base peuvent être
utilisés, ils ne doivent pas avoir priorité sur la situation du client.
Des conseils en planification financière intégrée, ainsi qu'un suivi constant du
processus. En fait, chaque rencontre avec un client devrait être une occasion de
revoir tous les aspects fiscaux liés aux placements et tous les volets de la
planification financière. Les suivis sont souvent la clé pour réussir une planification
fiscale efficace.
Une gestion fiscale complète du portefeuille.
Une absence de conflit d'intérêt dans le choix des titres et des mandats de gestion.
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La gestion d’actifs
La gestion institutionnelle:
Les gestionnaires institutionnels regroupent essentiellement les organismes de
placement collectif, les fonds de pension, les compagnies d’assurances, et les
fondations, qui constituent et gèrent des portefeuilles pour le compte de leurs
clients, qu’il s’agisse d’investisseurs privés ou d’entreprises. Cette gestion peut
être effectuée en interne ou confiée à des gestionnaires externes.
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En résumé
Gestion d’actifs
Intermédiatio Gestion
n boursière de
portefeuille
Corporate Gestion
& Retail Banking Gestion Privée institutionnelle
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La gestion de portefeuille
Quelques définitions
11
La gestion d’actifs
12
La gestion d’actifs
Un encours de 416 milliards de dhs (315 en 2015), soit 40% du PIB. (2éme
marché région MENA après KSA)
18 000 porteurs de parts (73 % des personnes physiques résidentes, 20% des
personnes morales résidentes).
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La gestion d’actifs
Actions 20 23 7%
Diversifiés 13 17 4%
Monétaires 58 67 19%
Obligataires CT 47 45 15%
Obligataires MLT 175 202 55%
Evolution de l’actif géré
Année Actif géré des OPCVM en milliards de dhs
2000 35
2005 87
2010 225
2015 315
2017 416
Source: asfim
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La gestion d’actifs
15
La gestion de portefeuille
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Le placement financier
1
7
Le placement financier
1
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Le placement financier: performance boursière en 2017
Maroc
6,3
Les actions un bon placement sur le long terme mais il faut arriver au bon moment et
être patient. Risqué sur le court et moyen terme.
1
9
Le bon placement?
Le plus important n’est pas d’avoir tel ou tel support d’investissement mais plutôt de l’avoir
au bon moment et de savoir le revendre aussi lorsque la performance n’est plus
séduisante.
2
0
Aperçu des marchés financiers
•Les banques
•Maroclear
•Les OPCVM
•Le Trésor
•Bank Al Maghrib
•CDG
21
L’organisation de la Bourse de Casablanca
2
2
Les indices:
•Pour suivre l’évolution de la Bourse
•Construire un indice doit répondre à une logique et un but (secteur, dynamique…).
•Leur gestion doit être entretenue (respect des critères).
Indices étrangers:
CAC 40.
FTSE 100
DAX 30
IBEX 35
Indices régionaux:
MSCI.
2
3
Le comportement des actions
Néanmoins, la relation n’est pas automatique, des décalages et des déconnexions peuvent
exister. (graphique PIB /performance MASI).
Causes:
•Forte anticipations excessive ou rapide de tendance haussière entrainant un repli du
marché.
•Prise en compte de la confiance des investisseurs.
•La nature des profits (croissance domestique, REX…).
2
4
Le comportement des actions
•Une économie contenant une inflation forte et rapide détruit la valeur pour l’actionnaire.
•La baisse des prix (déflation): la décision d’investissement est généralement reportée
dans le temps entrainant une baisse de la valeur des biens (ex. secteur immobilier au
Maroc).
2
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Le comportement des actions
•Les taux d’intérêt permettent une orientation de l’investissement sur le marché financier.
2
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Le comportement des actions
2
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Le comportement des actions
•Un taux long élevé n’est pas apprécié face à un placement en action.
• Notion de prime de risque: PER inversé < > Rendement du BDT 10 ans,
• Prime de risque élevée = incertitude. Action bien rémunérée.
Ex: BDT 10A: 4% - Prime de risque Action à 4% >>> désintérêt pour le marché
action.
2
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Le bon timing pour agir?
2
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Le bon timing pour agir?
3
0
Le bon timing pour agir?
3
1
Aperçu des marchés financiers
Eléments à suivre:
Le PIB
Le chômage
L’inflation
La consommation des ménages
La capacité de production
Les taux d’intérêt
Les Indicateurs budgétaires
La Balance commerciale
Les cours de change
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Les actions: l’anticipation
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1
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’évaluation des actions par le marché est un jeu de l’offre de la demande. (cours = prix d’équilibre)
L’appréciation recourt à l’analyse financière (fondamentale) donc repose sur le bilan et les résultats
de la société et ses perspectives mais en prenant compte du secteur d’activité, de l’historique et de la
tendance des marchés.
L’analyse financière va positionner son intérêt vers l’actionnaire minoritaire et non majoritaire en
privilégiant le critère rentabilité (bénéfice dégagé, perspectives de croissance, politique de
distribution…).
Les critères d’analyse couramment utilisés: actif net par action, bénéfice net par action, ROE.
3
3
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche macroéconomique.
•Différents indicateurs sont indispensables à suivre dans cette approche (Le taux de croissance, le
taux d’inflation, le taux d’intérêt et le taux de change)
•Une hausse des taux d’intérêts est défavorable au marché des actions (idem pour l’inflation).
•Une hausse de l’activité économique est quant à elle plutôt favorable (synonyme de plus de
bénéfice).
Indicateurs
synthétiques
Ex:HCP
Indicateurs d’offre Indicateurs de
Production (par demande
secteur) Consommation
Capacité de prod. / Emploi
Stocks Exportation/
Investissement importations
Délai de livraison de tension
Indicateurs Indicateurs deMise en chantier
liquidité
Chômage Formation de l’épargne
Prix Capitaux étrangers
Masse monétaire Liquidité bancaire
Solde extérieur
3
4
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche sectorielle.
•Autant de facteur sont à prendre en considération lorsqu’on adopte cette approche (ex:
Telecom, hydrocarbures…)
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
•Il s’agit de facteurs propres à l’entreprise elle-même: composition des actifs, gestion,
perspectives commerciales, structure financière, politique de distribution de dividendes,
filiales…
•Le rôle des analystes ici est de repérer tous les facteurs susceptibles de jouer un rôle
déterminant dans l’évolution des résultats. La récolte de l’information est très important
dans cette optique.
La piste comptable: les documents comptables sont à décortiquer dans ce travail. Leur
analyse est un préalable indispensable à une bonne analyse fondamentale. L’ensemble
des indicateurs de structure financière sont suivis:
3
6
Le choix de la valeur: L’analyse fondamentale
Intérêt de la méthode:
La publication des informations constitue une garantie importante pour
l’investisseur qui prends en considération l’impact sur le profit réalisé ou
à réaliser.
Méthode:
La cascade du compte de résultat.
On analysera une série d’ingrédients pour évaluer la santé financière de
l’entreprise.
FDR: positif?
Ratio de trésorerie confortable?
Ratio de solvabilité: capitaux propres/dettes à long terme >2 ?
Res. D’exploitation donne une idée sur la performance économique de l’entreprise?
EBE, CAF…?
3
8
Le choix de la valeur: L’analyse fondamentale
Le chiffre d’affaires:
•Agrégat (dont la variation est évaluer en %), à surveiller en cas de
présence de bénéfice ou de dividendes. Généralement le premier à être
publié assez révélateur de bonne ou mauvaise performance.
Exception: une Petite Entreprise en développement avec un
réinvestissement du cash permettant une appréciation de la valeur.
•A nuancer:
• le chiffre d’affaires à périmètre comparable: en cas de rachat ou
cession d’entreprise.
• Le chiffre d’affaires à taux de change constant: prise en compte de
l’impact de la variation de la valeur de la devise. (Entreprise
exportatrice/ importatrice).
3
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Le choix de la valeur: L’analyse fondamentale
4
0
Le choix de la valeur: L’analyse fondamentale
Autres indicateurs:
On utilisera:
• Le PNB.
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
L’actif net: valeur de l’entreprise est estimée à partir des actifs restant en cas de
liquidation et remboursement de l’ensemble des créanciers, c’est la masse des capitaux
restant. Le cas des sociétés holdings ou immobilières.
A partir du calcul : Actif net = valorisation des actifs – dettes, on obtient une valeur
théorique de l’entreprise qui pourrait permettre d’identifier une décote ou surcote
comparativement au cours de bourse.
L’actif net par action ANA permettrait d’identifier une décote de la valeur de l’action,
opportunité donc d’achat. Si les perspectives sont favorables à l’avenir.
Critique de l’approche:
Méthode très subjective et pas toujours valable: absence de prise en compte
de la capacité de création de valeur).
Estimation des actifs faussés (valeur d’acquisition –amortissement).
Absence d’appréciation du goodwill, new product.
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2
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
Le rendement boursier: critère d’analyse, il constitue une sécurité face à la chute du
marché et comparé à celui du marché des taux.
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3
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
4
4
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
•L’évaluation à partir des résultats: il s’agit d’évaluer les résultats relativement au cours.
•On utilisera le Price Earning Ratio PER: combien de fois le bénéfice par action contenu
dans le cours: ratio cours/BPA.
•Les titres les moins chers sont ceux dont le cours capitalise peu de fois les bénéfices.
•Nécessité de suivre l’évolution de ce ratio dans la durée.
2016 2017
Cours 158 158
BNPA 15 20
PER 10,53 7,9
Marché 9 9
Critique de l’approche:
Le PER n’est valable que s’il existe un bénéfice (en cas de perte suite à des provisions…)
à interpréter sous l’angle de croissance des bénéfices.
Différence des secteurs devant être prise en compte.
Notion déconnectée de la réalité financière de l’entreprise, de l’environnement
économique et financier.
Des valeurs avec PER attrayants peuvent décevoir
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5
Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
Le PER est-il suffisant?: >>>>> Non mais il reste important
Il s’agit de calculer l’évolution pour l’année suivante des valeurs et du marché à partir du
Bénéfice Net Par Action (BNPA) de l’ensemble des valeurs. Il s’agit donc d’une source de
comparaison. La MASI a traité à des niveaux de PER > à 23.
A titre indicatif, on peut admettre:
4
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
La notion BNPA est exploité par l’analyse dans la projection du comportement futur des
bénéfices (estimation future). Dans cela on prend en considération la dynamique de
l’activité, les taux d’intérêt, les prix et les autres facteurs influençant la vie des
entreprises.
Néanmoins: ne sont pas pris en compte les résultats exceptionnels (ex: cession d’actifs…)
trompeurs pour une juste appréciation des bénéfices récurrents.
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
On admet dans ce cas: Valeur d’entreprise = capitalisation boursière + dette financière nette.
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
L’approche micro-économique
4
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Les anticipations par l’analyse fondamentale
Schématiquement
Economie
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0
Les actions
Notions (rappels):
Action: biens meubles représentant les droits des associés dans une société. Seules les sociétés de
capitaux (ex: SA) peuvent émettre des actions. Les sociétés de personne, SNC et SARL émettent
des parts.
L’épargnant mettant à la disposition de la société des capitaux est un associé détenant un droit
de propriété sur une quote-part des actifs sociaux .
• Droits pécuniaires: droit à amortissement du capital, droit au boni de liquidation, droit aux
bénéfices (distribués ou pas).
• Le cas d’une augmentation de capital par incorporation de réserve: distribution d’action gratuite
aux anciens actionnaires
• Le cas d’augmentation de capital par émission d’actions nouvelles.
5
1
Les actions
Au-delà des éléments traités auparavant, le prix de l’action dépend de:
•L’influence du marché des taux: baisse des taux = crédit moins cher, consommation
supérieure, perspective de rendement meilleure.
NB: l’évolution du cours d’une action ou d’un secteur est comparée à celle de l’indice
du marché afin d’évaluer sa performance.
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2
Les actions
Une société fiable et cible d’achat de titres se présente en principe comme suit:
•Structure bilancielle solide.
•Part de marché importante ou atouts au sein de son marché.
•Rentabilité élevée.
•Management stable.
•Politique de distribution de dividendes favorable.
Ces indicateurs sont passibles de permettre une croissance des indicateurs sur le
long terme.
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Les actions
Risque de marché: une action n’a de la valeur que si elle est traitée dans un marché.
En l’absence d’un marché, la valeur de l’action peut se dégrader.
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Les actions: choix de la répartition du portefeuille
- Capitalisation boursière: le tri se fait ici entre les BigCaps et les MidCaps. Le seuil peut
être considéré de façon arbitraire. On peut indiquer comme BigCaps : valeurs du Madex
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6
Le choix de la répartition du portefeuille
- Valeurs défensives : valeurs qui résistent en période de baisse de régime. Ces titres
sont réputés pour procurer une certaine « sécurité » (alimentaire, santé, services aux
collectivités…).
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Le choix de la répartition du portefeuille
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Les arbitrages d’investissement
Les hypothèses de croissance retenues par le HCP pour établir sa prévision sont les
suivantes :
- une campagne agricole moyenne
- les dispositions de la Loi de Finances 2018
- un baril de pétrole autour de 60 dollars
- une amélioration de la demande mondiale adressée au Maroc de 4%
Selon le HCP, la valeur ajoutée du secteur agricole devrait reculer de 1,3% en 2018
au lieu d'une hausse de 13,6% en 2017. La valeur ajoutée des activités non agricoles
devrait elle s'apprécier de 2,9% en 2018 au lieu de 2,8% l'année précédente.
Le déficit commercial devrait s'aggraver en 2018. Il atteindrait 4,8% du PIB en 2018
au lieu d'un déficit de 4,4% en 2017. Quant au déficit budgétaire, il se stabiliserait
autour de 3,5% du PIB en 2018.
- L’augmentation de capital.
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1
Les arbitrages d’investissement
Cas Autohall
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Les arbitrages d’investissement
Cas Autohall
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Les arbitrages d’investissement
Cas Autohall
Communiqué du 12 janvier :
•OPEL s’allie au Groupe Auto Hall pour renforcer sa position au Maroc
•Gaz, constructeur russe, pour l’assemblage et la distribution de véhicules utilitaires au
Maroc et en Afrique à travers la filiale Africa Motors
•Sany, constructeur chinois notamment d’équipements de port, pour la distribution de
ses produits à travers la filiale Soberma,
Les projets précités impacteront positivement l’activité du Groupe dès 2018 et lui
permettront d’atteindre un chiffre d’affaires consolidé de 6 milliards de dirhams et un
résultat avant impôt de 340 millions de dirhams contre une estimation de clôture 2017
respectivement de 5 milliards de dirhams et 250 millions de dirhams.
6
4
Les anticipations par l’analyse technique
L’analyse technique cherche à prévoir l’évolution future des cours d’un actif à partir de leur évolution
passée.
Contrairement à l’analyse fondamentale, elle ne s’intéresse pas aux paramètres externes pouvant
influencer le marché, mais directement au cours et au anticipation du comportement des
intervenants.
Elle s’appuie sur des analyses graphiques et mathématiques pour établir des scénario d’évolution de
titres ou du marché.
Ses principes:
•Les cours évoluent selon des tendances à identifier rapidement afin de pouvoir intervenir
rapidement sur le marché
•Il existe des configurations de cours reproductibles permettant de prévoir des objectifs à cibler.
7
2
Les anticipations par l’analyse technique
La théorie de DOW
Dow (1881) : comme les océans ont des marées alternativement montantes et descendantes, les
marchés boursiers ont des phases longues ascendantes et de reflux.
M
de aré
sc e
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r ée e da
Ma tant nt
e
o n
m
7
4
Les anticipations par l’analyse technique
La théorie de DOW
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Les anticipations par l’analyse technique
Les principales méthodes de l’analyse technique
Durée de Tendance: Une tendance - quelle que soit sa direction - peut être caractérisée par sa
durée :
Tendance à Court-Terme ; généralement inférieure à trois semaines.
Tendance à Moyen-Terme ou Intermédiaire ; généralement comprise entre 3 semaines et
plusieurs mois.
Tendance à Long-Terme ou Majeure ; généralement supérieure à une année. Elle est composée
de plusieurs
tendances intermédiaires qui souvent évoluent en direction contraire et qui sont appelées
"Corrections ".
Droite de Tendance: Une droite de tendance est une technique graphique qui consiste à relier
les plus hauts
(sommets) ou les plus bas (creux) d'une courbe de marché. Les droites de tendance servent à
représenter de façon
claire l'orientation du marché et aident à identifier les retournements de tendance.
Une droite de tendance peut être : 7
•Haussière 6
L’interaction des sphères
Marchés
Marché
financier
Agents à (actions, Agents à
déficit Obligations) excédent
(Entreprises) (Ménages)
Marché
Emissions) Monétaire
(TCN) Epargne à LT
Institutions
Bes.fin. financières
Invest. (hors Cap. Fin Epargne
28 8 banques) 8 12
Emprunts Prêts non Épargne à CT
Epargne
bancaires Inv 4
20
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Aperçu des marchés financiers
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Aperçu des marchés financiers
Capitaux propres minimum en millions de DH 50 MDH Pas de limite fixée Pas de limite fixée
Chiffre d’affaires minimum en millions de DH Pas de limite fixée Plus de 50 MDH Pas de limite fixée
Oui
(Si l’entreprise
Comptes consolidés Facultatif Facultatif
dispose
de filiales)
Nombre de titres minimum à émettre 250 000 actions 100 000 actions 30 000 actions
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Aperçu des marchés financiers
•Valorisation et Baromètre de l’économie: La Bourse est un indicateur de la confiance dans la santé des
entreprises et de l’économie d’un pays. Cependant, il est important de souligner les fois où les marchés se sont
trompés avant de s’ajuster par la suite
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Aperçu des marchés financiers
Mondialisation: intégration accrue des marchés financiers nationaux dans la sphère internationale, et par
suite accroissement de leur indépendance.
Déréglementation: suppression des entraves réglementaires à la libre circulation des capitaux (CFC…)
Marchéïsation: rôle accru des marchés financiers dans le financement de l’économie (finance directe) tandis
que l’intermédiation par les agents financiers recule.
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Aperçu des marchés financiers
L’évaluation du marché
Profondeur du marché:
• la contribution des marches financiers au financement de l’activité économique (capacité a
canaliser l’épargne au profit des investissements productifs) augmente plus rapidement que
l’activité économique.
• la capacité à absorber des ordres d'achat ou de vente portant sur des montants importants
Efficience du marché: Un marché efficient est un marché dans lequel le prix des titres financiers
reflète à tout moment toute l’information pertinente disponible. Le cour reflète les infos déjà
publiques. Seule une nouvelle information vient modifier la valeur d’un titre.
60
Aperçu des marchés financiers
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Aperçu des marchés financiers
Les marches financiers entretiennent avec les indicateurs économiques des rapports
essentiels. Ces derniers constituent un ensemble de clignotants indispensables aux acteurs
de ces marches afin de leur permettre de bâtir une stratégie de gestion de portefeuille
justifiée.
Les indicateurs économiques sont une source d’information indispensable pour l’activité des
marches financiers
Les indicateurs économiques sont utilises par le marche financier car ils justifient, ou
devraient justifies, un raisonnement économique qui lui-même implique des décisions
d’arbitrage, d’investissement, de désinvestissement ou d’allocation de ressources.
Les indicateurs économiques évoluent dans le temps, nécessitant un suivi très rapproché.
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Aperçu des marchés financiers
Arbitrage
Arbitrage domestique
international (marché)
Marché action
Exemple de scénario: La croissance non maitrisée peut entrainer un excès
de demande de biens et services que la production nationale n’est pas à
même de satisfaire, ce qui implique alors des hausses des prix dues a un
excès de demande et une éventuelle
dégradation de la balance commerciale.
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Aperçu des marchés financiers
Arbitrage Arbitrage
international domestique
(marché)
Marché action
Les marchés s’attendent à une hausse du taux d’intéret CT. Les investisseurs se dégagent alors des
investissements en titres à revenu fixe puisque ces derniers subiront une perte en capital. Ils
abandonnent aussi le marché des actions car ils jugent l’inflation préjudiciable aussi bien à la
performance des entreprises qu’au rendement réel du marché des titres à revenu variable. Les
investissements sont effectués sur des actifs à court terme (trésorerie) ou sur des valeurs refuge (Or).
L’inflation attendue couplée avec le risque de déséquilibre extérieur incite les opérateurs à se défaire de
leurs actifs libéllés dans la monnaie du pays considéré, puisque celle-ci devrait se déprécier par rapport
aux autres devises.
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Aperçu des marchés financiers
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Les obligations
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Les obligations
Les entreprises disposent de deux sources de financement:
• Les fonds apportés par leurs propriétaires: les fonds propres,
• Les fonds empruntés auprès de créanciers: les dettes.
Si l’entreprise choisit de se financer en partie par des dettes, elle peut s’endetter selon deux
moyens:
• Emprunter auprès de banques et établissements financiers,
• Emettre des obligations.
Les obligations sont des dettes émises en titres fractionnés identiques. Ces titres, ou coupures,
confèrent des droits identiques à leurs détenteurs.
L’utilité de l’obligation par rapport au prêt classique réside donc essentiellement pour le détenteur
de la dette: la liquidité de son titre.
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Les obligations
Avantages du financement obligataire
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Les obligations
La dette émise doit être ensuite rémunérée et remboursée, dans les modalités suivantes
Prix d’émission:
C’est le prix effectivement payé par le souscripteur sur le marché primaire pour obtenir une
coupure. Il peut être différent de la valeur nominale.
Prix émission > nominal au dessus du pair
Prix émission <nominal au dessous du pair
Prix émission = nominal au pair (c’est le cas général)
70
Les obligations
71
Les obligations
Durée de l’emprunt: c’est le nombre d’années entre son émission et son expiration.
Durée de vie moyenne: si le remboursement n’est pas in fine, le souscripteur peut détenir des
tranches qui seront remboursées avant expiration. On calcule donc la moyenne des durées de vie de
chaque tranche de l’emprunt.
Cette notion n’a pas de lien avec l’actualisation des flux.
Elle exprime l’espérance de durée de détention des obligations.
Naturellement, la durée de vie moyenne d’une obligation in fine est égale à la durée de
l’emprunt.
Maturité: c’est la date d’expiration de l’emprunt. Elle s’exprime soit en date, soit en durée
calendaire.
Le coupon: c’est le taux d’intérêt versé, qui s’applique au capital restant du au début de la période
de rémunération. Par exemple, si une obligation a un coupon de 7% et une valeur faciale de 100.000
MAD, le montant annuel des intérêts à payer serait égal à = 100.000 MAD* 7% = 7.000 MAD.
La date de jouissance: date définie lors de l’émission, à partir de laquelle les intérêts commencent à
courir
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Les obligations
La rémunération de l’obligation: elle ne comprend pas seulement les intérêts puisque parfois on
observe des primes à l’émission et l’expiration. On doit aussi tenir compte de décalages entre les
dates d’émission et de jouissance. Le taux du coupon, ou taux nominal, ou taux facial, est parfois peu
significatif.
Il faut donc calculer la rentabilité effective pour le souscripteur, compte tenu de tous les éléments
cités ci-dessus, au moyen d’une actualisation: le taux actualisé qui met à zéro le total des flux pour le
souscripteur.
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Les obligations
Les obligations à taux fixe: Si l’on considère les coupon zéro comme des taux fixes, elles
représentent presque les la majorité des émissions. Le taux du coupon est décidé dès l’émission,
et sera appliqué pendant toute la durée de l’obligation.
Avantages:
• flux fixes connus dès l’émission, donc faciles à budgéter.
Inconvénients:
• Si les taux d’intérêt baissent pendant la durée de vie de l’obligation, l’entreprise doit
payer des intérêts plus élevés que le marché, sans pouvoir se dédier.
• Inversement en cas de hausse des taux d’intérêt, le souscripteur ne peut bénéficier de
taux plus avantageux.
74
Les obligations
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Les obligations
Le cours de l’obligation:
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Les obligations
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Les obligations
• La sensibilité: variation de la valeur d’un titre à taux fixe/variation des taux de marché. Un titre
proche de la maturité a une sensibilité faible (probabilité faible de variation importante des taux
de marché). Exemple : sensibilité à 8, obligation avec nominal 100 dirhams, cotée au pied de
coupon 120,05 dirhams, variation 1 point de base (0,01 %). Le propriétaire du titre perd ou
gagne: 120,05 dhs X 8 X 0,01 %= 0,09604 dhs.
Donc:
Plus la durée de vie résiduelle d’une obligation est longue, plus elle est sensible. (les +
sensibles sont les plus fortes)
Plus le taux nominal est élevé, plus la sensibilité est faible.
•La duration: indique le temps au bout duquel la baisse de valeur de l‘obligation sera
compensée par le gain réalisé en replaçant les coupons à un taux plus avantageux. lus elles est
élevée, plus il faudra du temps pour compenser une fluctuation de la valeur de l’obligation.
78
Les obligations
100
Nominal de Quand les taux montent au dessus du taux facial, le co
l’obligation
Baisse en dessous du pair.
(pair)
X% Taux
TAUX DU
facial
MARCHE
Comportement de l’obligation : A chaque prix correspond un
taux de rendement
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9
Les obligations
•Risque de taux: c’est le plus aléatoire, fréquent et important. Risque de remonté des taux. (il
existe des mécanismes de couvertures: option). Le ratio de sensibilité permet de juger ce risque et
de le comparer: il s’agit d’évaluation du pourcentage de perte en capital en cas d’évolution des
taux.
•Risque de signature: c’est la défaillance du débiteur (faillite: crise grecque). La notation réalisée
par les agences d’évaluation financière (FITCH, MOODY’S, STANDRAD&POORS) constitue une
façon de mesurer ce risque.
•Risque de change: Des titres libellés dans telle ou telle devise présentent un risque
supplémentaire car les conditions de taux dépendent de la devise de l’emprunt.
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0
Les obligations
Risque de défaut: apprécié par les agences de notations (Moody’s –S&P- Fitch…).
Les agences utilisent une série de critères.Ex:
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Les obligations
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Les obligations
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Les obligations
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La stratégie de gestion obligataire
Stratégie active
Stratégie passive
•Gestion indicielle
•Immunisation du portefeuille
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La stratégie de gestion obligataire
Pour les gestionnaires dont la performance est évaluée en fonction d’un indice obligataire, il lui faut
battre son Benchmark. Ceci implique une durée de vie moyenne de ses obligations plus longue dans
son portefeuille que celle de l’indice en cas d’anticipation des taux d’intérêt à la baisse et
inversement, une durée de vie moyenne de ses obligations plus courte en cas d’anticipation de
hausse de taux.
La modification de la durée du portefeuille peut être faite en substituant des obligations contenues
dans le portefeuille par d’autres, de durée plus élevée (ou plus faible), afin d’atteindre la durée cible
du portefeuille. Cette technique de marché est connue sous le nom de swap d’anticipation de taux.
86
La stratégie de gestion obligataire
Stratégie active :Anticipations des changements dans la forme de courbe des taux
Il existe une relation entre les rendements des obligations et leur échéance. Les courbes des taux
(swap, obligataires,…) matérialisent cette relation. Les formes de ces courbes peuvent changer
dans le temps prendre de multiples formes en fonction des évènements de marché. La plus
classique des courbes de taux est pentifiée et donc croissante.
Les stratégies basées sur les mouvements de courbe de taux d’intérêt vont donc consister à
constituer un portefeuille permettant de tirer profit des changements anticipés de la forme de la
courbe des taux d’intérêt.
Courbe
croissante
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La stratégie de gestion obligataire
Les stratégies basées sur l’écart des taux consistent à constituer un portefeuille afin de tirer profit
d’une anticipation de changement de l’écart entre deux ou plusieurs compartiments du marché
obligataire.
Là encore, le swap va permettre l’échange d’une catégorie d’obligations dès lors que le
gestionnaire du portefeuille obligataire considère que l’écart de rendement entre les deux
obligations est anormal et qu’il anticipe une correction.
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La stratégie de gestion obligataire
•Elle consiste à former un portefeuille qui va répliquer la performance d’un indice obligataire. Le
principe est identique à celui retenu pour la gestion indicielle d’un portefeuille d’actions.
•Le gestionnaire va alors reprendre les caractéristiques les plus pertinentes de l’indice obligataire,
notamment la durée, le niveau du taux de coupon, la maturité,…
•Il s’agit de structurer le portefeuille obligataire en fonction des objectifs et contraintes de son
client. Le choix de titres obligataires s’effectue en fonction de l’horizon de placement de
l’investisseur
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Le processus de gestion de portefeuille
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Le processus de gestion de portefeuille
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La proposition de portefeuille
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La proposition de portefeuille
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0
La proposition de portefeuille
Le profil d’investissement
C’est le point de départ de toute personne désireuse investir. Une étape importante pour établir les
objectifs de placement et de formuler une stratégie adaptée aux besoins et à la situation
personnelle.
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1
Le profil d’investissement
Il s’agit ici d’analyser la situation financière en établissant un budget annuel et les avoirs nets (actif
<> passif) , les source de revenus, les charges, etc… de manière à envisager la capacité d’épargne et
les excédants de trésorerie destinés à être investis durant l’année sans compromettre la stabilité du
budget.
•Les objectifs de placement: il est important de définir des objectifs clairs dés le départ. Cela
permet de fixer une stratégie précise en vue de leur atteinte.
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2
Le profil d’investissement
De même, il faut noter que ces objectifs peuvent être dresser autrement selon un facteur temporel
ou encore Il s’agit d'établir les raisons qui motivent à investir.
Objectifs à court terme (selon le cycle patrimonial et les besoins) ex: chez les jeunes: achat
immobilier.
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Le profil d’investissement
• Les contraintes: quelque soit l’objectif , la gestion du portefeuille doit prendre en compte les
contraintes définies par l’investisseur, bien qu’elles soient nombreuses, ou encore difficiles à
appréhender.
Contraintes culturelles le gestionnaire doit s’assurer de la compréhension par son client des
explications concernant son portefeuille. Pas tout le monde parle le langage financier.
Contrainte fiscale: ici il faut prendre en considération le statut fiscal du titulaire du portefeuille
(personne physique ou morale, résidente ou non?). Il pourra par exemple s’agir de favoriser la
perception de revenus ou la réalisation de plus-value. Le traitement IS ou IR est important.
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4
Le profil d’investissement
Contrainte de risque: très subjective, elle est difficile à déterminer. Elle demande le plus
d’attention. Le risque mesure le niveau d’incertitude du rendement futur des actifs financiers.
• Le risque du portefeuille doit être obligatoirement celui déterminé par le client. Seul un
entretien poussé avec le futur titulaire du portefeuille peut cerner le niveau de tolérance au
risque.
• La prise de risque dépend de chaque personne et chaque cycle patrimonial aussi.
• L’acceptation du risque évolue dans le temps: plus la performance est positive , plus la
perception du risque est diffuse.
• Corrélation risque –horizon –rendement.
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Le profil d’investissement
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Le profil d’investissement
4 profils d’investissement:
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Le profil d’investissement
1
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La stratégie d’investissement.
Une fois le profil d’investissement figé, les objectifs et contraintes déterminées, il convient
de s’interroger su la nature des actifs et la structure de portefeuille susceptibles de
répondre aux combinaisons propres à l’investisseur.
L’horizon reste un critère très important dans la mesure ou plus il est éloigné, plus il peut
accepté une prise de risque et plus donc les actifs sensible peut être importante.
Objectifs Contraintes
Obtention de revenus Montant et Liquidité
immédiats Horizon de placement
Valorisation Sécurité et risque
Préservation du Fiscalité
capital
Portefeuille
Classe d’actifs
Répartition géo-
sectorielle
Profil de risque spatio-
temporel
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La stratégie d’investissement.
L’allocation des actifs: elle fait référence au choix des catégories de valeurs mobilières
dans lesquels on investit (titres monétaires, supports bancaires, titres obligataires, actions).
On y rajoutera même la nature de support (titre en direct ou encore les OPCVM).
Le choix se fera selon les caractéristiques de chaque catégorie en terme de liquidité,
risque, rendement et fiscalité.
RENDEMENT
OPCVM Actions/ Actions
OPCVM Diversifié
Obligations privées
BDT
OPCVM OMLT
OPCVM OCT
Placements monétaires
RISQUE
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La stratégie d’investissement.
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La stratégie d’investissement.
La diversification: il s’agit d’accroitre le nombre de ligne dans un portefeuille pour diluer
le risque sur plusieurs titres (risque spécifique).
Objectif: recherche d’équilibre entre risque et rentabilité. Mais le risque ne peut être nul
que dans le cas de titres uniquement monétaires.
Dans un marché baissier, la probabilité de baisse est différente selon les titres et le
portefeuille enregistrera une baisse inférieure aux pertes les plus importantes.
Diversification :
• Elle permet de lisser la baisse (inversement; en cas d’hausse, hausse moins
importante que la plus forte hausse de titre).
• Elle dépend non seulement de la quantité (de ligne) mais aussi de la qualité (d’ou la
sélectivité).
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La stratégie d’investissement.
La sélectivité: elle a pour objectif de réduire le risque global encouru par un portefeuille.
Elle peut être:
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La stratégie d’investissement.
Le suivi:
• Des objectifs,
• Des contraintes
• L’environnement économique et financier
• La santé des entreprises
Nécessite de procéder sans arrêt à des ajustements au sein des portefeuilles afin de
rechercher à tout moment l'adéquation optimale entre la structure de celui-ci et les
objectifs et contraintes du client.
Cas et illustration
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