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Audit comptable et

financier

Pr Drissi Hicham
Objectifs du séminaire

1. Montrer le caractère spécifique de l’audit en tant


qu’instrument de légitimation financière (crédibilité,
sincérité, régularité);
2. Montrer le rôle et l’importance du contrôle interne dans
le fonctionnement d’une organisation;
3. Illustrer, en prenant l’exemple des missions d’audit, les
mécanismes de légitimation de l’information financière et
leur rôle dans la construction de la confiance nécessaire
au fonctionnement des marchés.
Plan du séminaire

1. Le cadre général d’audit;

2. Le contrôle interne;

3. Les normes d’audit.

4. Correction des examens.


Le cadre général d’audit

1. Définitions;

2. Le risque d’audit;

3. Approche d’audit;

4. Organisation générale de la mission d’audit;

5. Etude de cas.
Définitions

 CAC;
 Audit externe;
 Audit interne;
 Contrôle interne;
 Contrôle de gestion;
Définitions
Audit interne………………………………………………………………………….……………………Audit Externe/CAC
De la Direction Générale, pour les (de l’AG), pour les tiers qui requièrent des
Mandat responsables de l’entreprise comptes certifiés

Personnel de l’entreprise Prestataire de services


Statut

Liées aux préoccupations de la Direction Liées à la certification des comptes: mise en


missions Générale: déclenchement sur décision. œuvre annuelle. Audit de régularité
Toutes les formes d’audit et tous les sujets uniquement, dans le domaine comptable

Constatations approfondies dès qu’existe un Constatations succinctes: examen des circuits


potentiel de dysfonctionnements, pour clés et des montants supérieurs à un seuil de
identifier les causes et définir les actions signification pour dresser des constats de
conclusions qu’il y a lieu de mener carence et informer (≠ résoudre)

Obligation de résultats Obligation de moyens

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Définitions
Audit interne………………………………………………………………………….…………………………Contrôle de Gestion
Problématique: Comment fonctionne ce qui existe, comment
Problématique: où voulons-nous aller, par où passer ?
l’améliorer?
Photo périodique et détaillée Cinéma continu et global
Va des procédures rencontrées en pratique à leurs causes et Va des indicateurs généraux aux paramètres
conséquences particuliers
Contrôle l’application des directives, la fiabilité des informations
Planifie et suit les opérations et leurs résultats. Conçoit
et l’adéquation des méthodes: les processus, les conditions
et met en place le système d’information pour ce faire.
d’obtention des résultats.
Découvre les moyens organisationnels pour atteindre les Elabore (mais ne décide pas) les objectifs en
objectifs. Valide les objectifs (mode de détermination et s’appuyant sur des hypothèses explicites. Analyse
faisabilité) coûts/bénéfices.
Mécanicien de chaque secteur Navigateur de l’ensemble des secteurs

La mission de l’AI est complémentaire et instruments à celle du CG

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Contrôle interne

le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la


maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection, la
sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information d’une
part et de l’autre, l’application des instructions de la direction,
et de favoriser l’amélioration des performances.

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Audit interne: Qu’est ce que c’est ?

L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur

le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la

valeur ajoutée.

Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique,

ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant

des propositions pour renforcer leur efficacité. »

Approuvée par le Conseil d’Administration de l’Institut d’Audit Interne, le 21 mars 2000

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Définitions

L’audit financier est l’examen auquel procède un professionnel

compétent et indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée

sur la fidélité avec laquelle les comptes annuels d’une entité

traduisant sa situation à la date de clôture et ses résultats pour

l’exercice considéré, conformément aux principes et méthodes

comptables en vigueur dans la pays où l’entité a son siège.


Définitions

La mission de révision qui conduit le réviseur à émettre une opinion

sur la qualité de l’information comptable et financière.

Elle trouve son origine:

• Dans un besoin de confiance qu’éprouvent notamment les

actionnaires et les investisseurs potentiels;

• Dans la nécessité d’une transparence des relations économiques

vis-à-vis des tiers, de l’Etat, voire de l’opinion publique.


Définitions

 Classement des missions confiées à un


professionnel:
◦ Missions légales et missions contractuelles;
◦ Missions cycliques et missions ponctuelles;
◦ Missions d’opinion et missions d’assistance et
de conseil.
Définitions

 Nature de la mission et niveau


d’assurance:
 Selon L’IAPC (International Federation of Accontants)

 On distingue 3 types de missions:


1. La mission d’audit;
2. La mission d’examen limité;
3. Autres missions.
La mission d’audit

 C’est le niveau de contrôle le plus élevé qui


aboutit à l’expression d’une opinion sur la
fidélité de l’image, conformément aux
principes comptables généralement admis,
que donnent les comptes de la situation et
des résultats de l’entreprise.
 Assurance élevée mais non pas absolue.
La mission d’examen limité
 L’auditeur peut procéder à un examen qui se conclut par
l’expression d’une assurance limitée, formulée
négativement de la manière suivante:
 Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas
relevé d’anomalies significatives de nature à remettre en
cause la régularité et la sincérité des comptes et l’image
fidèle qu’ils donnent du résultat de l’exercice, de la
situation financière et du patrimoine de la société.
La mission d’examen limité
 L’auditeur peut procéder à un examen qui se conclut par
l’expression d’une assurance limitée, formulée
négativement de la manière suivante:
 Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas
relevé d’anomalies significatives de nature à remettre en
cause la régularité et la sincérité des comptes et l’image
fidèle qu’ils donnent du résultat de l’exercice, de la
situation financière et du patrimoine de la société.
La mission d’examen limité
 Les contrôles reposent plutôt sur des entretiens et des
examens analytiques que sur l’appréciation du contrôle
interne et la collecte de forte valeur probante.
 Appliquée dans les missions suivantes:
• Examen de comptes prévisionnels,
• Documents et rapports prévus de le cadre de la
prévention des difficultés des entreprises
• Informations périodiques publiées par les OPCVM
Les autres missions

 Dans les procédures convenues, le professionnel n’est pas


maître de la détermination de la nature et de l’étendue de
ses contrôles qui sont définies contractuellement dans la
lettre de mission.

 Dans son rapport, l’auditeur se borne à mentionner les


anomalies relevées à l’occasion de ses contrôles.
Le risque d’audit

◦ Le risque d’audit correspond à la possibilité pour l’auditeur de


formuler une opinion inappropriée eu égard aux circonstances: par
exemple, formuler une opinion sans réserve alors que les comptes
présentent une anomalie significative.

◦ Risque d’audit = Risque inhérent x Risque lié au contrôle x Risque


de non détection
Le risque d’audit

◦ Le risque inhérent: est la prédisposition d’un compte ou d’un


groupe d’opération à contenir des anomalies significatives, avant
de prendre en compte l’efficacité des contrôles internes;
◦ Le risque de contrôle: est le risque que les contrôles internes ne
permettent pas d’empêcher ou de détecter des anomalies en temps
opportun;
◦ Le risque de détection: est le risque que les procédures d’audit
conduisent un auditeur à conclure que des anomalies qui
pourraient être significatives n’existent pas, alors qu’en fait de
telles anomalies existent.
Approches d’audit

 Approche par les comptes


◦ Examen des comptes: Phase finale, programmes
détaillés de travail,
◦ Examen exclusif des comptes: CI sans signification,
cumul de fonctions, effectifs très réduit.
Approches d’audit
 Approche par les risques:

◦ Examen CI essentiel, combinaison avec d’autres procédures de validité;

◦ Examen CI parfois central (volume important d’opérations à faibles montants,

◦ Permet d’aller à l’essentiel…Evite les omissions de points importants;

◦ Plus grande sécurité pour l’opinion;

◦ Meilleure organisation de la mission (efficacité…gain de temps);

◦ Meilleure communication avec le client….augmente les avantages que peut retirer le


client de la mission;

◦ Evolutive… ne doit être utilisée seule;

◦ Compréhension approfondie de l’activité du client et son secteur; (entretiens,


recoupement…)

◦ Orientations compte et domaines significatifs pour identifier les zones de risques


(élevé, modéré, faible);

◦ Examen analytique global: prise de connaissance (augmentation des en cours clients,


stocks, budget non réalisé, sous activité, évolution des marchés..
Organisation générale de la mission d’audit

 Planification générale et identification des domaines


significatifs pour l’audit ;
 Compréhension et évaluation des sources
significatives d’informations ;
 Élaboration et exécution des programmes de travail ;
 Les travaux de fin de mission.
Phase n°1: Planification générale et identification
des domaines significatifs pour l’audit
 Objectif : Planifier la mission et identifier les zones à risque
 Les étapes :
◦ Fixer les objectifs de service au client et les autres objectifs de
planification (lettre de mission) ;
◦ Prendre connaissance de l’activité du client et de son secteur ;

◦ Procéder à l’évaluation globale de l’environnement du contrôle ;

◦ Déterminer le Seuil de Signification Préliminaire SSP;

◦ Déterminer les comptes ou groupes de comptes significatifs ;

◦ Identifier les sources d’information affectant ces comptes ;

◦ Préparer le plan de mission.


Phase n°1: Planification générale et identification
des domaines significatifs pour l’audit
 Lettre de mission: contrat

◦ Préciser l’objectif principal de la mission d’audit, lettre de recommandations, rapports


spéciaux à la demande du client, les dates limites de réalisation, calendrier,
honoraires…
 Prise de connaissance de l’activité du client et de son activité

◦ Pourquoi: Identifier les domaines significatifs pour l’audit, les problèmes comptables;
les opérations inhabituelles ou inattendues
◦ Comment: Facteurs externes: Situations et influences qui affectent l’activité du client
◦ Caractéristiques financières et opérationnelles: Évaluer dans les ES, les domaines
nécessitant une attention particulière; Évaluer les choix comptables afin de s’assurer
s’ils sont cohérents
◦ Les moyens utilisés pour l’obtention de ces informations: entretien; visites des
principaux établissements, une revue des rapports et des publications internes et
externes
Phase n°1: Planification générale et identification
des domaines significatifs pour l’audit

 Évaluation globale de l’environnement du contrôle interne


◦ La sensibilité au contrôle de la direction et son style de direction

◦ La fonction du CA et de ses comités

◦ Fonction audit, politiques et procédures relatives au personnel

 Détermination du SSP

◦ SSP = f(nature de l’activité, RE, Situation financière)

◦ SSP = min(5% RC, 5% CP, 0,5 à 1% CA)

◦ ET = 50% SSP

 Détermination des comptes ou groupes de comptes significatifs


Phase n°1: Planification générale et identification
des domaines significatifs pour l’audit
 Identifier les sources d’informations affectant les comptes significatifs
◦ Nous distinguons les EC (provisions) , DR et les DNR (inventaire physique, DAM,
Impôts…)

 Préparer le plan de mission


◦ Description de l’activité du client, les services, les développements récents;

◦ Évaluation de l’environnement du contrôle;

◦ Point d’audit et comptabilité significatifs;

◦ SSP;

◦ Déroulement de la mission;
Phase n°1: Planification générale et identification
des domaines significatifs pour l’audit

 Les outils à utiliser :

◦ Trame prise de connaissance générale de l’activité du client et de son


secteur ;
◦ Trame d’examen analytique global ;
◦ Les règles de détermination du SSP et ET ;
◦ Exemple d’un plan de mission
Phase n°2: Compréhension et évaluation des
sources significatives d’informations
◦ Objectif:
Évaluer la probabilité d’erreurs importantes pour l’audit
dans chaque compte significatif en tenant compte:
• Du risque inhérent et des caractéristiques du compte;
• De l’environnement de contrôle;
• De la conception du traitement du cycle ou du processus

◦ Les étapes:
 Identification des cycles et des opérations significatives ;
 Compréhension du flux des opérations significatives ;
 Évaluation préliminaire des contrôles mis par le client ;
 Évaluation du risque d’erreurs importantes pour l’audit.
2.1 Compréhension et évaluation des données
répétitives

A- Caractéristiques des éléments répétitifs


 Les caractéristiques des éléments répétitifs: nombre important +
valeur individuelle faible
 Cette compréhension nous permettra d’obtenir des informations
suffisantes sur les comptes alimentés par ces données et évaluer le
risque étendu et nature des travaux.
 Données répétitives répétition des données environnement
de contrôle favorable risque faible étendu faible.
2.1 Compréhension et évaluation des données
répétitives

B- Les étapes de compréhension des données


répétitives
Elle sont au nombre de 5:
1. Identification des cycles et des opérations significatives
2. Compréhension des flux des opérations significatives
3. Identification des endroits où des erreurs peuvent se produire
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents
5. Evaluation préliminaire de l’efficacité des contrôles et évaluation du
risque
B- Les étapes de compréhension des données répétitives

1. Identification des cycles et des opérations significatives


Cycles significatifs: Ventes, avoirs, encaissements, décaissements,
achats, paie, immobilisations
2. Compréhension des flux des opérations significatives
L’objet de cette compréhension est de comprendre les flux pour
pouvoir identifier où des erreurs importants peuvent se produire
dans les traitements et donc où les contrôles sont
nécessaires pour atteindre les objectifs de contrôle.
Cette compréhension s’acquiert par:
• Enquête auprès des personnes appropriées;
• Observation des méthodes et traitements;
• Examens des manuels du client;
• Test de cheminement.
B- Les étapes de compréhension des données répétitives

2. Compréhension des flux des opérations significatives


Schéma du diagnostic
Pour qu’elle soit fiable une procédure doit mettre en évidence les
contrôles clés et respecter les principes suivants:
 Le principe d’organisation
 Pas de contrôle interne sans une organisation qui soit:
 Préalable: c’est –à-dire l’improvisation reste l’exception
 Adaptée aux objectifs mais demeurent souple pour ne pas être vulnérable aux
événements exceptionnels
 Formalisée, afin d’être vérifiable
 Fondée sur une séparation des fonctions suffisante: Le cumul des fonctions
favorise les erreurs, les négligences, les fraudes et leur dissimulation (fonction
de décisions ou opérationnelles, investissements, détention des valeurs et des
biens exercées par les caissiers et magasiniers…)
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
2. Compréhension des flux des opérations significatives
 Le principe de permanence
 Ce principe prolonge le principe comptable de base de continuité de
l’exploitation. La permanence de l’organisation, des méthodes et des
procédures est naturellement la condition sine qua non de la maîtrise
de l’entreprise par ses dirigeants.
 Le principe d’universalité
 Le contrôle interne doit s’appliquer à l’ensemble du patrimoine, du
personnel, des informations…de l’entreprise.
 Le principe d’intégration
 Le contrôle interne n’est pas constitué par des systèmes ou des
procédures indépendants / Etapes successives de circulation des
documents
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
2. Compréhension des flux des opérations significatives

 Le principe de d’indépendance
 Les objectifs du contrôle sont à atteindre indépendamment des
méthodes, procédés et moyens de l’entreprise.
 Le principe d’harmonie
 Coût / efficacité
 Le principe d’information
 Fiable et claire
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
3. Identification des endroits ou des erreurs pourraient se produire

 Identification des endroits où des contrôles sont nécessaires, il s’agit


des procédures manuelles ou informatiques:
 Empêchant les erreurs;
 Ou permettant de détecter les erreurs;
 Fournissant l’assurance raisonnable que le traitement et la
comptabilisation des opérations sont effectués comme prévu;
 Couvrant les 7 objectifs de contrôle (réalité, exhaustivité, évaluation,
cut-off, imputation, totalisation, centralisation) et les sous objectif:
séparation des tâches, protection d’actifs.
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents

 Types de contrôles:
 Contrôle préventif: appliqué à chaque opération afin d’empêcher que
des erreurs importants ne se produisent.
 Contrôle de détection: détecte les erreurs significatives
(rapprochement bancaire, confirmation de soldes…)
 Contrôle d’application: contrôle de prévention et contrôle de détail
(ex: impossibilité de saisir une facture doublement)
 Contrôle de pilotage: contrôle de détection: ce sont des contrôles
globaux de cohérence effectués par le management (ce sont souvent
des indicateurs de performance. Ex: suivi des marges…)
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
4. Identification et compréhension des contrôles pertinents

 Documentation des contrôles pertinents:


 FAC, test de cheminement, grille de séparation des tâches
 FAC: (Feuille d’Analyse et de Contrôle): identifier les types
d’opérations qu ’elle couvre , mettre en évidence les endroits où des
erreurs de traitement peuvent se produire (où les contrôles sont
nécessaires), décrire les contrôles mis en place par les personnes
responsables.
 Test de cheminement: choisir une opération à partir du grand livre et
la suivre pour voir si on a bien compris la procédure décrite
 La grille de séparation des tâches: indique verticalement les tâches
effectuées et leurs natures (exécution, autorisation, enregistrement,
contrôle) et les personnes qui s’en chargent.
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
5. Evaluation préliminaire de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque

 Une fois identifiés, les contrôles pertinents doivent être évalués pour
voir s’ils sont susceptibles d’identifier les erreurs ou de les empêcher.
 Les considérations pour l’évaluation préliminaire:
 Risque inhérent et caractéristiques du compte;
 Efficacité de l’environnement de contrôle;
 Insuffisance dans la séparation des tâches;
 Conception du contrôle (efficacité, utilité)
 Séparation des tâches: autorisation, détention des biens,
enregistrement, contrôle
B- Les étapes de compréhension des données répétitives
5. Evaluation préliminaire de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque

 Le support du diagnostic est la FAC: voir si les contrôles mis en place


sont utiles, efficaces, suffisant et enfin s’ils sont matérialisés.
 Ce diagnostic permettra d’évaluer les risques d’erreurs pour l’audit
(faible, moyen, élevé)
 Une fois que les contrôles pertinents ont été évalués et semblent fiables,
on va décider, si on va s’appuyer sur ces contrôles ou non (permanence,
matérialisation, repose sur un objectif d’audit…)
 Contrôle pertinent: Efficace et utile;
 Contrôle utile (matérialisé par un état de rapprochement, état des
anomalies, état des rejets, édition informatique de listing dépenses et
budgets; revue trimestrielle des soldes clients créditeurs et justification)
B- Les étapes de compréhension des données répétitives

5. Evaluation préliminaire de l’efficacité des contrôles et évaluation du risque

 4 cas peuvent se poser:


 Si les contrôles sont pertinents (efficace et utile) le risque d’erreur
est très faible;
 Si les contrôles sont efficaces mais pas utiles risque d’audit est
faible
 Si les contrôles ne sont pas efficaces et environnement de contrôle
favorable risque d’audit moyen
 Si les contrôles ne sont pas efficaces mais environnement de contrôle
non favorable risque d’erreur élevé.
2.1 Compréhension et évaluation des données
non répétitives

A- Définition
 Ce sont des traitements intermittents, effectués généralement en
liaison avec la préparation des états de synthèse, les plus courants
des DNR sont:
 L’inventaire physique et la valorisation des stocks;
 Le calcul de l’impôt sur le résultat;
 Le calcul des amortissements;
 L’état de la balance par ancienneté (balance âgée: clients, stocks…);
 La détermination des charges constatées d’avance;
 Détermination des provisions des factures à recevoir
2.1 Compréhension et évaluation des données
non répétitives

B- Caractéristiques
 Ces comptes sont généralement significatifs et alimentés par des
données de nombre faible;
 Généralement non couvert par les contrôles formels;
 Le risque d’audit pour l’audit est plus important;
 Le risque potentiel dépend de la motivation de la direction ( du
résultat), l’impact de l’implication de la direction.
2.1 Compréhension et évaluation des données
non répétitives
C- L’approche d’audit
 Il comprend les étapes suivantes:
 Comprendre le traitement des DNR: identifier ce traitement, prendre
connaissance de ces traitements, identifier les erreurs possibles,
identifier les contrôles pertinents sur ces traitements
 Evaluer le risque: il dépend du risque inhérent et caractéristiques du
compte, de l’environnement de contrôle, de la motivation de la
Direction, des contrôles pertinents mis en place, l’expérience du
personnel.
 L’approche d’audit est déterminée dans le plan d’approche (comment
le traitement des DNR affecte le compte, l’évaluation du risque, les
grandes lignes de la stratégie d’audit (étendue des travaux, le
calendrier…)
2.1 Evaluation et compréhension des estimations
comptables
C- Les principales estimations comptables sont:
 Les provisions pour clients douteux;
 Les provisions pour dépréciation des stocks;
 La valorisation des stocks;
 Reconnaissance des résultats sur contrats à long terme

Caractéristiques des estimations comptables: Subjectivité, influence de la


Direction
2.1 Evaluation et compréhension des estimations
comptables

C- Les phases des estimations comptables:


 Détermination des éléments pertinents ayant un impact significatif sur
les estimations (conjoncture, concurrence);
 Elaboration des hypothèses liées aux éléments pertinents;
 Utilisation des hypothèses et des éléments pertinents pour déterminer le
montant estimé.
2.1 Evaluation et compréhension des estimations
comptables

C- L’approche d’audit des estimations comptables:


L’approche d’audit dépend de:
 La compréhension de l’activité du client;
 Les incertitudes liées aux estimations;
 La motivation de la Direction Générale;
 Le niveau de prudence de l’estimation
Particularités de la révision en milieu
informatique

La révision en milieu informatique présente des particularités compte tenu:


 De la complexité de l’environnement informatique;
 Des risques d’erreur et des fraudes;
 De l’importance des traitements informatiques dans le système
d’information de l’entreprise.
Elle couvre en réalité deux aspects différents:
 L’adaptation de la démarche du réviseur en milieu informatisé;
 L’utilisation des techniques de contrôle assisté par ordinateur par le
réviseur
Démarche du réviseur en milieu informatisé

 Pas de démarche spécifique du réviseur en milieu informatisé;


 Existence des spécificités liées à l’existence du système informatisé
à prendre en considération par le réviseur tout le long de sa
mission.
Au niveau de la prise de connaissance

 Obtenir des informations spécifiques, notamment sur les points


suivants:
 L’organisation du service informatique;
 La configuration du matériel, les logiciels et les systèmes de
traitement;
 Les procédures de conception, de modification et de sécurité
concernant les différentes applications;
 Les conditions du recours éventuel aux techniques de révision
assistée par ordinateur.
Au niveau de l’examen et de l’appréciation du
contrôle interne

 Prise de connaissance détaillée du milieu informatique

 Contrôles généraux informatiques

 Contrôle d’applications informatisées


Prise de connaissance détaillée du milieu
informatique
 Les principales informations à obtenir concernent:
 L’organigramme détaillé du service informatique et sa position au sein
de la société, notamment par rapport à la direction générale;
 La localisation de l’installation et du stockage d’éléments sensibles
(copies de fichiers, programme, documentation….), ainsi que les accès
extérieurs (terminaux, moyens de communication…);
 Le manuel des procédures mises en place, notamment pour les
mesures générales de sécurité;
 Le matériel, aussi bien l’unité centrale que les périphériques (lecteur
de bandes, de disques…);
 Les applications utilisées, qu’elles aient été développées par la société.
Contrôle généraux informatiques

4 types de contrôles sont distingués:


1. Contrôle portant sur l’organisation
2. Contrôles relatifs à la sécurité, à la sauvegarde et à la reprise des
travaux;
3. Contrôles portant sur le traitement;
4. Développement et maintenance des applications – Documentation
et mise en exploitation .
Contrôle généraux informatiques

4 types de contrôles sont distingués:


1. Contrôle portant sur l’organisation
 Vérifier la séparation des fonctions entre:
 Les services d’études ie les organisateurs responsables de
l’implantation des systèmes dans leur ensemble, les analystes
chargés de la conception des applications;
 Les services d’exploitation ie les opérateurs qui ne doivent pas
accès qu’aux programmes et aux supports de fichiers en
exploitation;
 Les utilisateurs, qui peuvent procéder à des interrogations de
fichiers, à des saisies de données et d’éditions d’informations
Contrôle généraux informatiques
4 types de contrôles sont distingués:
2. Contrôles relatifs à la sécurité, à la sauvegarde et à la reprise des
travaux;
 La protection physique vise en particulier le contrôle efficace de
l’accès physique aux locaux d’exploitation ainsi que les
protections contre les dommages physiques, quelle que soit leur
origine.
 La protection logique est principalement obtenue par l’utilisation
de moyens de contrôle d’accès tels que badges ou mots de passe
régulièrement modifiés et par l’enregistrement des tentatives
d’accès non autorisé.
 Le réviseur doit contrôler l’existence d’un équipement de secours
et/ou des procédures de reprise (existence d’un plan de
sauvegarde, de procédures d’arrêt...).
Contrôle généraux informatiques
4 types de contrôles sont distingués:
3. Contrôles portant sur le traitement
Il s’agit principalement d’apprécier:
 la qualité des procédures d’exploitation, notamment des procédures de
restriction d’accès aux bibliothèques de programmes en exploitation;
 le degré de confiance que l’on peut avoir dans les contrôles et les
procédures programmées des applications comptables informatisées,
ainsi que dans les opérations « générées » par le système;
 le respect des principes d’autorisation, d’exactitude et d’intégralité du
traitement des données.
Contrôle généraux informatiques
4 types de contrôles sont distingués:
4. Développement et maintenance des applications – Documentation et
mise en exploitation
 le réviseur doit s’assurer de l’existence d’une méthodologie de
développement et de maintenance des applications, et notamment
pour:
 l’autorisation et les suivi des projets;
 la documentation : contenu et mise à jour, notamment au regard
des dispositions du plan comptable et de la législation;
 les procédures de test avant la mise en exploitation et la réception;
 les procédures de maintenance des programmes.
Contrôle d’applications informatisées

1. Contrôles sur les données d’entrée


 Autorisation et validation des opérations entrées dans le système.
o Saisie correcte;
o Enregistrement correct des données dans les fichiers adéquats.
2. Contrôles sur les traitements et les fichiers
 Traitement correct par le système.
Pas de perte, d’addition, de duplication ou de modification
3. Contrôles sur les sorties et les résultats
 Exactitude et exhaustivité des sorties d’informations.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

1. Moyens possibles
 Les programmes utilitaires
Les programmes utilitaires sont des programmes standard
compatibles avec le matériel considéré et permettant d’exécuter
des fonctions telles que: tri, extraction, impression de fichiers,
interrogation
 Les logiciels spécifiques
Ce sont des programmes réalisés pour effectuer des tâches de
révision dans l’entreprise concernée.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

1. Moyens possibles
 Les progiciels d’aide à la révision
Ce sont des programmes informatiques d’application générale
destinés à exécuter certaines fonctions de traitement des données
parmi lesquelles:
• Lecture de fichiers;
• Sélection d’informations;
• Comparaison d’informations;
• Exécution de calculs;
• Impression d’états sous la forme spécifiée par le réviseur.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

1. Moyens possibles
 Les jeux d’essai
Les techniques de jeux d’essai mettent en œuvre des procédures
de contrôle consistant à introduire des données dans le système
informatique d’une entreprise et à comparer les résultats obtenus
avec les résultats attendus.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

2. Exemples de traitement
 Edition d’états d’exception ou sélection d’échantillons;
 Contrôle des calculs;
 Rapprochement de fichiers;
 Comparaison dans le temps
Techniques de contrôle assisté par ordinateur
 Edition d’états d’exception ou sélection d’échantillons
Extraction sur les fichiers du client afin de déceler des anomalies ou de
sélectionner des échantillons.
Par exemple:
Extraction:
 des soldes clients pour lesquels aucun plafond de crédit n’est défini;
 des soldes clients supérieurs à un certain montant;
 des soldes créditeurs;
Sélection:
 de factures supérieures à F...;
 de factures selon la date de comptabilisation;
 d’articles en stock.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

 Contrôles des calculs


Contrôle des opérations arithmétiques.
Exemple:
Calcul des amortissements, du total de la balance, du total des
stocks…
 Rapprochement de fichiers
Rapprochement des données comparables figurant dans plusieurs
fichiers.
Exemple:
Rapprochement du fichier du personnel et du fichier paie d’un
mois donné.
Techniques de contrôle assisté par ordinateur

 Comparaisons dans le temps


Comparaison d’une période sur l’autre (procédure d’examen
analytique) pour Identifier des fluctuations ou des éléments
inhabituels.
 Jeux d’essai pour des contrôles d’applications informatiques
Utilisation de jeux d’essai pour tester le fonctionnement de
contrôles programmés.
Phase n°3: Élaboration et exécution des
programmes de travail

 Objectif: Établir la stratégie permettant d’obtenir


suffisamment d’éléments probants, pertinents en vue
d’exprimer une opinion sur les ES
◦ Les étapes :
 Procédure d’examen analytique;
 Test sur éléments clés
 Obtention des éléments probants
◦ Les outils à utiliser :
 Le plan d’approche ;
 La demande de confirmation; la lettre d’affirmation
Phase n°3: Élaboration et exécution des
programmes de travail
◦ Procédure d’examen analytique:
 Faire des comparaisons entres les données de l’exercice,
antérieures et postérieures
 Procédures uniques persuasives: Charges personnel (NMS,
CMS); ventes déchets (consommation MP * Tstandard *
prix)
 Valorisation stock produits finis (Prix de vente – coût de
distribution – marge)
 Procédures corroboratives
◦ Test sur les éléments clés
 Les opérations nécessitant des jugements subjectifs;
 Les opérations importantes ou inhabituelles
Phase n°3: Élaboration et exécution des
programmes de travail
 Obtention des éléments probants
◦ Demande de confirmation directe
◦ Cet outil permet d’obtenir directement auprès des tiers en
relation avec l’entité contrôlée des informations sur les
opérations effectuées avec elle.
◦ Le niveau de preuve ainsi traité peut être considéré comme
fiable, l’information obtenue permettant de vérifier réalité et
exhaustivité des opérations.
◦ Compte tenu du caractère probant de cette technique,
l’utilisation doit en être systématisée ; aussi, l’auditeur sera
conduit à justifier pourquoi il n’a pas fait usage de cet outil
et il justifiera alors du recours à d’autres techniques de
remplacement.
Phase n°3: Élaboration et exécution des
programmes de travail

 La circularisation s’effectue en général à la date de clôture des états de synthèse de


l’entreprise
 La sélection des tiers circularisés doit permettre d’avoir un niveau de réponses
suffisant pour donner un caractère probant à la démarche ainsi engagée : donc un
nombre de tiers et des valeurs concernées représentatives (en mouvement ou en
solde).
 Ceci ne doit cependant pas conduire à privilégier une sélection sur la base
uniquement de soldes importants par exemple ; ainsi, des soldes inversés ou des
soldes à zéro peuvent valablement être incorporés à l’échantillon retenu.
 Exemple lettre de confirmation
Phase n°3: Élaboration et exécution des
programmes de travail
 La lettre d’affirmation
 La lettre d'affirmation est un moyen pour l'auditeur d'obtenir de la direction les
déclarations qu'il juge nécessaires en qualité d'élément probant.
 Il s'agit d'un des éléments probants les plus délicats à mettre en œuvre du fait du
contenu que l'on attend dudit document et plus encore de la perception qui en
est faite par les interlocuteurs au sein de l'entité contrôlée.
 La lettre d'affirmation peut être :
◦ une lettre établie par la direction,

◦ une lettre de l'auditeur précisant la compréhension qu'il a des déclarations qui


lui ont été faites par la direction,
◦ l'obtention d'un document formel signé par la direction pour en authentifier la
teneur.
Exemples de contrôles

 Illustre les diligences à mettre en œuvre par les auditeurs externes


(cadre du commissariat aux comptes)
Ils comportent dans chacun des cas:
 Le rappel des objectifs particuliers de la révision;
• Les diligences applicables au titre;
• De l’examen du contrôle interne;
• Du contrôle des valeurs.
Section immobilisations corporelles et
incorporelles
 Objectifs de la révision
 S’assurer que:
 Les montants inscrits dans les comptes représentent des biens et
valeurs à caractère durable existant réellement;
 l’entreprise en est régulièrement propriétaire;
 elles sont normalement utilisées (les limitations à leur libre
disposition doivent faire l’objet des informations appropriées);
 la présentation et l’évaluation sont conformes aux normes en
vigueur;
 l’annexe comprend toutes les Informations d’importance
significative.
Section immobilisations corporelles et
incorporelles
 Diligences
1. Examen du contrôle interne
La procédure en place permet-elle de s’assurer que:
• toutes les immobilisations existantes, dont la société est propriétaire, et
elles seules, apparaissent dans les comptes appropriés;
• toutes les acquisitions d’immobilisation ont été autorisées et contrôlées;
• toutes les ventes d’immobilisation ont été autorisées et comptabilisées;
• les immobilisations sont suffisamment protégées.
Section immobilisations corporelles et
incorporelles
 Diligences
1. Contrôle des valeurs
Les contrôles comporteront notamment:
• analyse des soldes destinés à reconnaître le lien entre les sommes
inscrites dans les documents financiers et les immobilisations;
• pour chacun des comptes d’immobilisations, tableau d’amortissement;
• vérification de l’exactitude des soldes d’ouverture;
• vérification de la réalité des entrées depuis le début de l’exercice;
• vérification des cessions et retraits depuis le début de l’exercice;
• vérification de la permanence des méthodes d’amortissement, du bien-
fondé du calcul de la dotation et du respect des plans
d’amortissements.
Section titres détenus en portefeuille

 Objectifs de la révision
 S’assurer que:
 la société dispose effectivement des droits attachés aux titres dont le
montant est porté dans les documents financiers;
 Le classement des titres répond bien aux critères suivants:
 possession durable;
 possession estimée utile à l’entreprise;
 possession permettant d’exercer une certaine influence dans la
société émettrice des titres.
 les évaluations retenues en fin d’exercice sont conformes aux
définitions du PCG;
 L’annexe comprend toutes les informations significatives (notamment
en matière d’évaluation).
Section titres détenus en portefeuille

 Diligences
Examen du contrôle interne
La procédure en place permet-elle de s’assurer que:
 Tous les titres dont la société est propriétaire, et eux seuls, apparaissent
dans les comptes appropriés?
 Toutes les acquisitions de titres ont été autorisées et contrôlées?
 Toutes les ventes de titres ont été autorisées et comptabilisées?
 Les titres sont suffisamment protégés?
Section titres détenus en portefeuille

 Diligences
Contrôle des valeurs
Les Contrôle comporteront notamment :
 analyse comptable conduisant au détail du portefeuille par catégorie de
titres;
 vérification de l’existence matérielle des titres;
 vérification de l’existence juridique des sociétés dans lesquelles l’entreprise
détient une participation;
 examen des comptes des sociétés concernées;
 examen de l’évolution de la valeur des titres depuis leur entrée dans le
patrimoine de la société;
 Vérification du respect des règles juridiques et fiscales.
Section Stocks
 Objectifs de la révision
S’assurer que:
 les quantités inventoriées représentent effectivement des produits,
matières, marchandises et fournitures en stocks, en transit, en stockage
extérieur ou en consignation appartenant à la société;
 les quantités inventoriées sont inscrites dans les valeurs d’exploitation et
évaluées selon des principes comptables reconnus, appliqués de façon
permanente;
 les éléments excédentaires, à rotation lente, défectueux ou difficilement
vendables ont été provisionnés à concurrence de leur valeur effective de
réalisation;
 les stocks nantis font l’objet d’une description appropriée;
 les stocks de clôture ont été déterminés selon des méthodes comparables à
celles utilisées au début de l’exercice tant pour le dénombrement des
quantités que pour leur évaluation .
Section Stocks

 Diligences
Examen du contrôle interne
La procédure en place permet-elle de s’assurer que:
 les mouvements sont tous appréhendés?
 le montant Inscrit au bilan correspond aux existants réels?
 les stocks sont convenablement protégés des risques de fraudes et
d’accidents?
 les articles susceptibles d’être dépréciés font l’objet d’un recensement
spécial?
Section Stocks
 Diligences
Contrôle des valeurs
Les contrôles comporteront notamment:
 contrôle physique des existants;
 demande de confirmation directe pour les stocks
 non détenus dans l’entreprise;
 et appartenant à des tiers,
 contrôle de l’exactitude arithmétique des listes d’inventaires;
 vérification de la vraisemblance des montants Indiqués à l’inventaire;
 contrôle des chevauchements entre exercices;
 examen des éléments constitutifs des prix unitaires retenus à l’inventaire;
 recherche des articles et produits justifiant la constitution de provisions
pour dépréciation.
 comparaison des méthodes d’évaluation avec celles de l’exercice précédent.
Section trésorerie
 Objectif de la révision
S’assurer que:
 les opérations de trésorerie sont entourées de protections suffisantes;
les montants inscrits au bilan représentent effectivement l’ensemble des
fonds déposés en banque, des existants en caisse, ou des mouvements en
transit;
 les soldes en banque sont totalement disponibles. à vue ou à terme;
 l’annexe comprend toutes les informations d’importance significative.
Section trésorerie

 Diligences
Examen du contrôle interne
La procédure en place permet-elle de s’assurer que:
 la société encaisse tous les règlements qui lui sont adressés?
 elle ne paie que des dépenses dûment autorisées?
 les fonds font l’objet de mesures de protection suffisantes?
Section trésorerie
 Diligences
Contrôle des valeurs:
Les contrôles comporteront notamment:
 analyse comptable destinée à reconnaître le lien entre les sommes inscrites
au bilan et chaque compte ouvert dans un établissement financier, ou
chaque caisse;
 confirmation des soldes, des conditions et de l’ensemble des engagements
et financements obtenus directement auprès des établissements financiers;
 vérification des états de rapprochement bancaires;
 contrôle des existants en caisse;
 contrôle des mouvements d’une période;
 vérification du respect de l’indépendance des exercices.
Section tiers
Objectifs de la révision:
S’assurer que:
 les créances inscrites au bilan sont dûment évaluées;
 L’ensemble des dettes nées au cours de la période ont fait l’objet d’un
enregistrement;
 Les créances douteuses font l’objet d’une provision pour dépréciation
calculée avec régularité (les créances irrécouvrables étant soldées);
 Les différents postes sont justifiés par des opérations réelles;
 La présentation des éléments est correcte.
Section tiers
 Diligences
Examen du contrôle interne:
La procédure en place permet-elle de s’assurer que:
 tous les produits expédiés ou services rendus sont facturés et enregistrés
sur la bonne période?
 tous les risques de pertes sur vente sont provisionnés?
 les créances sont recouvrées avec célérité?
 tous les règlements sont justifiés, transmis à leurs bénéficiaires et
comptabilisés?
 la protection des créances est assurée (assurances, devises)?
Section tiers
 Diligences
Contrôle des valeurs
Les contrôles comporteront notamment:
 confirmation directe des soldes;
 contrôle des engagements;
 contrôle des valeurs dépréciées;
 recherche des événements survenus postérieurement à la clôture de
l’exercice;
 vérification de l’exhaustivité des enregistrements;
 contrôle de la codification comptable;
 vérification des traitements fiscaux et sociaux (salaires, charges sociales,
TVA…);
 contrôle de la justification, de l’émission, de l’enregistrement des avoirs
accordés.

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