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4.l'évaluation de L'entreprise Par Les Rendements Futurs
4.l'évaluation de L'entreprise Par Les Rendements Futurs
Réalisé par :
El Ibrahimi Karima
Encadré par :
Kouada Meryem
Mr. Mohammed Nabil EL
Skiker Abir
MOUSSALI
Yagoubi Ibtissam
ZENNOUTI Chaymae
Année universitaire : 2023 - 2024
PLAN Introduction
La méthode DCF des flux de trésorerie actualisés
Exercice
Introduction
Définition de l'évaluation par
les rendements futurs
L'évaluation de l'entreprise par les rendements futurs est une méthode qui consiste
à estimer la valeur d'une entreprise en se basant sur les bénéfices qu'elle est
susceptible de générer dans le futur. Cette approche repose sur l'idée que la valeur
d'une entreprise est déterminée par ses perspectives futures, plutôt que par ses
actifs ou ses résultats actuels.
L’importance de l’évaluation par les
rendements futurs dans le domaine de la
finance et de l'investissement
Perspective à
long terme
Plutôt que de se concentrer uniquement sur les
performances passés d’une entreprise cette
approche permet aux investisseurs de regarder
vers l’avenir .
L’importance de l’évaluation par les
rendements futurs dans le domaine de la
finance et de l'investissement
L’approche par les DCF doit être considérée comme la méthode d’évaluation la plus pertinente, et
ce pour plusieurs raisons :
elle est d’abord parfaitement cohérente avec la théorie financière car elle s’intéresse à
la capacité de la firme à générer des cash flows positifs dans le futur
elle permet également de dépasser les limites des approches analogiques, fondées
précisément sur une valeur de marché qui peut être aberrante en période de crise
économique ou de bulle financière
Ve : valeur de l’entreprise
FCFF i : flux de trésorerie disponible de l’année i
k WACC : coût moyen pondéré du capital.
Sur quel horizon doit-on anticiper les cash flows ?
Vcp = Ve – VDN
où :
– Vcp : valeur des capitaux propres
– V DN : valeur de la dette nette
• La seconde méthode consiste à valoriser les capitaux propres, en considérant les
flux de trésorerie disponibles versés aux actionnaires ou Free Cash Flows to
Equity (FCFE) actualisés au coût des capitaux propres (kCP), qui reflète l’aléa lié
à la détention des actions de l’entreprise
où :
– kcP : coût des capitaux propres
–VTnCP : valeur terminale des capitaux propres à l’issue de l’horizon explicite.
• Malgré une simplicité apparente, l’application de l’approche DCF
reste cependant assez complexe car sa mise en œuvre repose sur des
hypothèses fortes et l’appréciation de nombreux paramètres :
◗◗ l’horizon du business plan
◗◗ le taux de croissance du chiffre d’affaires
◗◗ le taux de marge opérationnel
◗◗ le niveau d’investissement
◗◗ le niveau de BFR normatif
◗◗ le coût moyen pondéré du capital
◗◗ le taux de croissance des cash flows à l’infini
capital
étape 4 : Comme il est impossible de prévoir l’évolution des flux de
déterminer la trésorerie sur un horizon infini, il faut pouvoir calculer une
valeur terminale qui corresponde à la valeur actualisée
valeur des cash flows au-delà de l’horizon explicite. Comme
terminale et le son nom l’indique, la valeur terminale est calculée à partir
du dernier flux anticipé dans le cadre du business plan.
taux de Cette valeur terminale, calculée à la date n, peut être
croissance des formulée de la manière suivante :
cash flows à
l'Infini
où :
◗◗ VT n : valeur terminale à la date n
Pour évaluer la dette nette, il faut d’abord prendre en compte dans le calcul
l’ensemble des dettes financières qui génèrent le versement d’un intérêt :
◗◗ les emprunts obligataires
◗◗ les dettes bancaires à court terme et moyen terme
◗◗ les découverts bancaires, c’est-à-dire les soldes créditeurs de banque (au sens
comptable !).
• Les dettes fournisseurs ainsi que les dettes fiscales ou sociales ne doivent
bien entendu pas être retenues puisqu’elles sont intégrées dans le calcul du
BFR
Dans le modèle DCF, les dettes sont évaluées à leur valeur de marché et non à leur valeur
comptable.
La valeur de marché d’une dette correspond à la valeur actualisée des flux générés
au cours de la durée de vie de l’emprunt et actualisés au taux auquel l’entreprise
pourrait s’endetter aujourd’hui compte tenu des conditions de marché existantes, de la
maturité de l’emprunt et du risque de l’entreprise.
L’évaluation des actifs de trésorerie
Il faut ensuite déduire du montant des dettes financières la valeur de la trésorerie enregistrée à l’actif,
c’est-à-dire :
◗◗ les valeurs mobilières de placement (VMP)
◗◗ les disponibilités, regroupant les soldes débiteurs de banque (au sens comptable !) et la caisse
étape 6 : La sixième étape consiste à déduire des calculs précédents la valeur
des capitaux propres et la valeur de l’action. Dans l’approche DCF
déduire la la plus simple, la valeur des capitaux propres est calculée de
valeur des manière indirecte.
Elle correspond à la différence entre la valeur d’entreprise et la
capitaux valeur de l’endettement net :
propres et la
valeur de
l'action
◗◗ le traitement des provisions pour risques et charges doit être cohérent avec celui des flux : si
le plan d’affaires utilisé n’intègre pas au niveau du résultat d’exploitation les charges futures qui ont
été provisionnées (restructurations, fermeture d’un site…), le stock de provisions pour risques et
charges correspondant doit être déduit de la valeur de l’actif économique pour sa valeur actuelle
◗◗ Retrancher la valeur des intérêts minoritaires. En effet, les flux de trésorerie disponibles
calculés reviennent pour partie au groupe et pour partie aux minoritaires
Les retraitements complémentaires
◗◗ Ajouter à la valeur des capitaux propres la valeur des participations financières ou des
actifs non consolidés (ou mis en équivalence) dont les flux (dividendes) n’apparaissent pas dans
les flux de trésorerie disponibles. Pour les participations non cotées de faible importance, on
prendra leur valeur nette comptable dans les comptes consolidés.
◗◗ elle est très sensible aux hypothèses retenues. Dès lors, ses résultats sont très volatils. C’est une
méthode rationnelle, mais le problème de la justesse et de l’objectivité des prévisions la rend
fortement aléatoire ; elle dépend parfois trop de la valeur terminale, sur laquelle le problème se
trouve en définitive reporté. La valeur terminale explique souvent plus de 50 % de la valeur de
l’entreprise. Ceci peut remettre en cause la validité de cette méthode, cependant c’est parfois la seule
applicable (lorsque les résultats sont négatifs et que les multiples sont donc inapplicables) ;
◗◗ enfin il n’est pas toujours facile de réaliser un plan d’affaires sur une période suffisante :
l’information fait souvent défaut pour l’analyste externe
La méthode d’actualisation
des dividendes ou
(Dividend Discount Model)
ETAPE 1: La politique de
dividende
▪ Définition:
« La politique de distribution ou politique de dividende désigne le choix de l’entreprise quand
à la fraction des bénéfices à distribuer aux actionnaires sous forme de dividende. Il s’agit
de retourner une partie du cash généré par l’entreprise aux actionnaires. »
Modèle de Bates
le modèle «d’Irwing Fischer»
Selon Irving Fisher, la valeur d'une action correspond à ses flux futurs
actualisés
Exemple d'évaluation de l'action par la méthode d'Irving Fisher
Le modèle Gordon & Shapiro développé en 1956 vient en amélioration du modèle Fisher
Exemple d'évaluation de la valeur de l'action par la méthode de Gordon et Shapiro
Reprenons le même exemple cité en haut, avec une hypothèse de croissance de
dividende estimée à 3%, la valeur de l'action (selon le modèle Gordon & Shapiro)
est égale à :
Selon le modèle de Bates la valeur d’une entreprise est égale à la somme des dividendes futurs
actualisés sur « n» années plus une valeur terminale actualisée à l’année« n». L’équation de départ du
modèle est :
V: valeur actuelle
- DIVi : dividende pour l’année i
- t:taux d’actualisation
- vt : valeurterminale
- Une ou plusieurs périodes successives au cours desquelles le taux de croissance des résultats
et donc du dividende est constant.
- Une valeur terminale qui borne l’horizon d’actualisation sur une période finie et correspondant
dans la pratique à la revente du titre sur le marché »
Exercice
1) Calculez les free cash flows . Pour ce faire, vous disposez des informations
suivantes ( chiffres en K € ) :
Année 2020 2021 2022 2023 2024
EBIT 800 880 950 980 1000
-Impôt ( t = 35% )
=Cash-flows
d’exploitation
-Investissement (à 500 540 480 400 360
long terme)
-Augmentation BFR 60 80 60 30 10
-Investissement
( à long terme) 500 540 480 400 360
-Augmentation
BFR 60 80 60 30 10
-Investissement
( à long terme ) 500 540 480 400 360
-Augmentation
BFR 60 80 60 30 10