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Le cid
Acte 1, Scène 4 Acte 1, Scène 6
Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse Des deux côtés mon mal est infini.
ennemie ! Ô Dieu, l'étrange peine !
N'ai-je donc tant vécu que pour Faut-il laisser un affront impuni ?
cette infamie ? Faut-il punir le père de Chimène ?
Et ne suis-je blanchi dans les Père, maitresse, honneur, amour,
travaux guerriers Noble et dure contrainte, aimable
Que pour voir en un jour flétrir tant tyrannie,
de lauriers ? Tous mes plaisirs sont morts, ou ma
Mon bras qu'avec respect tout gloire ternie.
l'Espagne admire, L'un me rend malheureux, l'autre
Mon bras, qui tant de fois a sauvé indigne du jour.
cet empire, Cher et cruel espoir d'une âme
Tant de fois affermi le trône de son généreuse,
roi, Mais ensemble amoureuse,
Trahit donc ma querelle, et ne fait Digne ennemi de mon plus grand
rien pour moi ? bonheur,
Ô cruel souvenir de ma gloire Fer qui cause ma peine,
passée ! M'es-tu donné pour venger mon
Œuvre de tant de jours en un jour honneur ?
effacée ! M'es-tu donné pour perdre ma
Nouvelle dignité fatale à mon Chimène ?
bonheur !
Précipice élevé d'où tombe mon
honneur !
Faut-il de votre éclat voir triompher
Le Comte,
Et mourir sans vengeance, ou vivre
dans la honte ?
Comte, sois de mon prince à présent
gouverneur ;
Ce haut rang n'admet point un
homme sans honneur ;
Et ton jaloux orgueil par cet affront
insigne
Malgré le choix du roi, m'en a su
rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux
instrument,
Mais d'un corps tout de glace inutile
ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui,
dans cette offense,
M'as servi de parade, et non pas de
défense,
Va, quitte désormais le derniers des
humains,
Passe, pour me venger, en de
meilleurs mains.
Quand c'est pas une sœur, c'est une mère qui aime
Et quand c'est pas la mère , c'est l'épouse qui aime
Et quand c'est pas l'épouse, c'est une autre femme
Ou une maîtresse qui espère alors
-Mots de liaison
Eve et Marie
Non, non, n'en croyez rien, et tous tant que nous sommes
Publions le contraire à toute heure, en tout lieu :
Ce que Dieu donne bien à la mère des hommes,
Ne le refusons pas à la Mère de Dieu.
Stances à Marquise
Corneille l'a écrit en 1658 quand il avait 52 ans et il est dédié à Marquise-
Thérèse de Gorla, Mademoiselle Du Parc dénommé, et que bien sûr elle n'était
pas une marquise mais une actrice assez belle qui dans l'époque du poème
disposait de 25 ó 26 ans. Pour elle, en plus de son mari, René Berthelot Du
Parc, se sont battus Molière, Racine et le propre Corneille. Le poème se nomme
"Stances à Marquise" et bien qu'en principe l'un de ces poèmes puisse paraître
du type "collige virgo des roses" ou "il met le temps à profit", en réalité il a dû
s'agir d'une espèce d'auto-défense de Corneille en face du mépris de la propre
Marquise.
L’auteur exprime de son âge, el est vieux pendant que la belle fille est jeune, il
évoque ses traits comme des rides, il lui avertit que l’avenir ne sera pas si
bienheureuses et qu’elle deviendra comme lui, par contre aussi on peut
remarquer que ces traits la ne s’agissent pas seulement a la vieillesse, mais a
l’expérience et a tous choses avant fait qui forment le présent.
Il aussi lui fait plaisir en lui disant qu’il sait bien qu’un jour elle va vieillir, et il
fait une analogie, elle va vieillir bien sur, mais ses belles yeux vont jamais
vieillir, on dit une analogie car en fait il veut lui dire que même avec les ans il
va l’aimer toujours.
Dans cette strophe il évoque une nouvelle race, peut-être une nouvelle famille,
dans laquelle il aura des avantages il pourra en profiter, et sera capable
comme il l’a toujours fait, se vanter de la beauté de la belle femme.
L’homme âgé est toujours insistant puis qu’il dit à Marquise de bien penser à
tout ce qu’il lui dit, et bien qu’il est assez âgé pour elle, il vaut bien qu’elle le
courtise.
En fait ce poème ne met en avant que son talent : effectivement, il ridiculise
ainsi la femme qui l’a ignoré, mais il se montre aussi bas dans la façon de
combattre. Ce manque de modestie dont il fait preuve, et qui est peut-être
justifié, ne le rend pas sympathique. La réplique impossible de Marquise à une
telle déclaration de guerre présentée sous l’apparence d’un poème de
séduction montre bien son but. En général le poème où l’auteur évoque que la
beauté n’est pas eternel et l’amour qu’il sent pour cette femme est énorme et
pure de telle manière qu’il souhaite qu’un jour Marquise se rend compte de ce
qu’il sent dedans de son cœur. Qu’un jour elle vieillira et toute la beauté de
son visage et corps va disparaitre comme il est maintenant, un homme vieux
mais avec de choses éclatants et intéressants qu’il peut lui offre. Marquise, la
femme qui se moque de Corneille puisque pour lui la beauté était plus
importante que les vrais sentiments, Marquise représente aujourd’hui ces
types femmes où l’argent, être joli et avoir une voiture représente la joie. Trois
aspects que la femme cherche aujourd’hui dans un homme. En parlant des
hommes Corneille est un exemple clair ce qu’un homme fait quand une
femme refuse établir une relation avec un homme qui est amoureux, on croit
qu’écrire un poème à une femme qui ne l’accepte pas, l’auteur était vraiment
amoureux.
Après avoir analysé chaque strophe du poème l’essence principal est l’outrage
d’une femme à un simple homme amoureux, aussi l’amour qui représente
dans la vie de l’homme une angoisse puisqu’il n’a pas l’amour de sa vie et
l’insistance un pauvre homme qui veut que la femme rend compte de ce
qu’elle a provoqué pour ses rejets.