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Source Et Principe Du Droit Syllabus 1
Source Et Principe Du Droit Syllabus 1
Les acteurs de cette vie sociale sont les individus (se différencient par les fonctions qu’ils
occupent) et les groupes.
Régulation : toute manière d’agir qui permet de faire converger des comportements vers un
mode souhaité, même si éventuellement non souhaitable, d’un individu ou d’un groupe social
(=> acte de réguler, d’organiser) => ensemble des règles et institutions qui permettent la vie
en société et une relative paix sociale.
Réglementation : mode de régulation caractérisé par des règles de portée obligatoire qui
émanent d’autorités institutionnelles dotées de la compétence et de la légitimité pour énoncer
et appliquer de telle règle.
Le Droit peut-il se confondre avec la réglementation ? Celui-ci agit via les réglementation,
mais aussi via certains modes de régulation => hard law et soft law (parfois plus efficace).
Variété de régulateur (privé ou public) ainsi que de méthodes utilisées (de la plus souple à la
plus hard : ormeta mafieuse, art 10 de la loi 1994, ...).
Il faut distinguer les méthodes et les modes de régulation (nature de l’instrument utilisé pour
prescrire un comportement).
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Frontière entre les différents type de normativité s’estompe (législateur se mêle de médecine).
Les différents ordres peuvent se cumuler pour permettre une meilleure effectivité de
régulation.
Moyens de classification :
Individuel ou collectif
Interne ou externe
Autorégulation, co-régulation ou fait d’autorité public
Individuel : une personne ou un groupe se fixe des règles (subrogées aux règles étatiques).
Peut être individuel et non collective, voir social => autorégulation individuelle (entreprise :
respect des consommateurs).
Autorégulation individuelle peut avoir des effets sur autrui et sur la société (on doit en
tenir compte).
Collectif : se décide au sein d’un groupe plus ou moins formalisés (classe adopte un
comportement vis-à-vis des professeurs).
Dans un groupe institutionnalisé, on nomme des représentants, des législateurs qui font des
lois qui s’appliquent aux membres d’un groupe.
Définitions
Interne : émane de l’individu, de la morale ou de son/ses représentants.
Externe : n’est pas le fait de l’individu ou de son/ses représentants.
Une règle interne à un groupe peut affecter un ou plusieurs autres groupes => la loi peut
intervenir.
Les reconnaît comme des compléments à la régulation étatique (ou même alternative).
Définitions :
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Co-régulation : mécanisme par lequel un acte législatif confère la réalisation des
objectifs définis par l’autorité législative aux parties concernées reconnues dans le
domaine.
Autorégulation : possibilité pour les opérateurs économiques, les partenaires sociaux,
les organisations non gouvernementales ou les associations d’adopte entre-eux et pour
eux-mêmes des lignes directrices communes au niveau européen (ex : contrôle).
Notion de norme renvoie au contenu du prescrit et à l’intensité de la contrainte => c’est cette
intensité que nous analysons.
A) L’habitude.
N’a pas de sanction explicite, mais, ne pas la respecter peut entraîner la réprobation,
l’exclusion, ... (qui peut être plus ou moins mal vécue suivant qu’on était attaché à un groupe
sociale => subjectif).
habitude influence les comportements (pas obligatoire mais peut être ressentie comme
tel).
B) Le vœu ou la recommandation
Invitation adressée aux membres d’un groupe sociale de se comporter d’une certaine façon
(recommandation plus appuyée que le vœu).
Vœu ou recommandation peut ne pas être ressentie comme obligatoire (rejette parfois toute
idée de sanction).
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C’est multiplié car les groupes sociaux de rejeter le droit comme mode d’intervention.
Influence dépend de :
Cohésion du groupe
Qualité de l’auteur
Manière plus ou moins insistante
Moyens mis en œuvre pour inciter les personnes à les respecter
Soutien qu’il peut trouver auprès de la moral du destinataire
Peur de l’intervention des pouvoirs publics par des normes juridique
C) La norme obligatoire
Mode de régulation plus direct des comportements sociaux dans la mesure ou il prescrit un
comportement et assorti le non-respect de celui-ci d’une sanction.
Si pas ressenti comme une contrainte, peut avoir moins d’effet qu’une recommandation
Il faut distinguer les normes juridiques des autres (et les relations entre-elles)
On présente souvent le Droit comme constitué de norme obligatoire (hard law). En réalité, il
est aussi constitué de recommandation, de coutume, de vœu, ... (soft law).
Soft law : complexe de règles et de pratiques régulatrices constituée d’une part de normes
professionnelle et technique produites par les pouvoirs privés et d’autres parts de
recommandations, résolutions, déclarations, intentions, bref de formes douces d’interventions
adoptées par les pouvoirs publics.
Elles sont plus nombreuses, pourquoi ? Selon certains, les producteurs de ces normes sont
trop faibles (légitimité insuffisante). Aussi, plus positivement, pour ne pas fixer des règles
stricte, figée, alors que certains domaines sont en constant changement (soft law est produites
par des gens plus près de la réalité.
Le droit, en plus d’interdire et d’obliger, peut recommander, suggérer une direction ou
une ligne de conduite.
Rem : frontière floue (si recommandation pas prise en compte : intervention musclée).
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§1 : Elément constitutif de la norme primaire
4 éléments :
Auteur
Destinataire
Objet
Sanction
Rem :
C’est une distinction récente
Cette distinction n’est pas uniquement utilisée dans le droit, mais c’est là qu’elle est la
plus sophistiquée
A) Norme juridique
A) Formulation directe
Cf. cours
B) Formulation indirecte
Cf. cours
C) Formulation implicite
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Termes de la prescription ne se révèlent pas, même indirectement, un ordre ou même interdit,
mais ceux-ci sont implicites.
Le destinataire secondaire jouira de prérogative différente suivant que la norme lui reconnaît
un droit subjectif, une liberté ou un intérêt. il peut agir dans trois cas : Cf. cours
Dans certains cas, les destinataires secondaires sont bénéficiaire de la norme mais ne peuvent
agir eux même, mais ils ont le droit de porter plainte et de dénoncer.
§4 : La sanction
A) Définition la sanction
B) Identification de la sanction
Il faut pouvoir prévoir à l’avance les sanctions encourues. Ce n’est possible que dans
l’hypothèse de sanction prévisible.
3 hypothèses :
- la sanction est prévue dans le texte (pratiquement toujours le cas). Elle peut : suivre la
prescription, être intégrée à la fin de la loi ou il faut posséder une réelle connaissance de la loi.
- la sanction n’est stipulée ni oralement, ni par écrit, mais est connue par l’expérience. Elle est
non organisée dans un groupe social car connue par le groupe.
Prévisibilité
Savoir si la sanction du respect de la prescription de la norme primaire est ou non établie au
préalable, c'est-à-dire avant la violation de la prescription par un destinataire primaire concret.
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Il faut veiller à ce que les sanctions soient connues à l’avance.
a) Prévisibilité des peines et autres sanctions dans les normes juridiques.
Dans le Droit, c’est un élément primordial pour éviter l’arbitraire (donc, on stipule au
préalable). Ainsi, il y a non rétroactivité de la loi (fixation préalable vaut pour toute sanction
juridique).
b) Prévisibilité des sanctions dans les systèmes normatifs non juridiques.
Si il n’y a pas de prévisibilité de la sanction, c’est aussi arbitraire.
Auteur
Qui prononce la sanction ?
En Droit public, l’autorité (Juge, ...) en Droit privé, l’administration indépendante.
Non juridique, autorité public (pape, ...), ou privée (papa, ...)
Organisation
Analyse du degré d’organisation : suffisamment perfectionné>< régulation sociale quasi
inorganisée.
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- On peut réparer certains dommages en nature (remise en état si c’est possible, en effet, n’est
pas interdit par 1382 CC (réparer) ou 1147 CC (dommages et intérêts), c’est seulement une
question difficile).
L’avertissement :
- Pas facile de qualifier ça de sanction, c’est plutôt une menace de sanction.
Différentes catégories
3 critères de classification :
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Production de normes
Permettent à des personnes de devenir destinataire primaire ou secondaire
Organise la sanction de normes primaires ou secondaire
Peuvent donner un pouvoir normatif à une autorité étatique (compliqué avec la fédéralisation).
Peuvent attribuer un pouvoir normatif à un particulier (ex : contrat, Art 1134 CC) :
cocontractant conviennent de normes qui font naître des obligations pour l’un ou les 2 (contrat
unilatéral ou synallagmatique) mais limité par la loi (bonne mœurs, ...).
Peuvent attribuer un pouvoir normatif à des fonctions au sein d’un groupe (ex : société,
FUNDP, ...).
Normes secondaires pour les différentes étapes du processus de sanction (Cf. cours)
A) L’auteur
Puisqu’elle suppose une législation organisée, il faut connaître son auteur (pour pouvoir la
classer dans la constitution, le CC, le CJ, ...).
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B) Le contenu
Ce que prévoit la norme secondaire (donne qualité de destinataire primaire ou secondaire, ...).
Contenu vague >< prescription (=> norme primaire plus précise que norme secondaire).
A toujours un destinataire qui doit accomplir une mission d’organisation sociale (parlement,
tribunal, ...).
D) La sanction
Norme secondaire crée des conditions pour produire ou mettre en œuvre des normes
secondaires=> si pas respecter :
Remise en état (efface se qui a été accompli) (ex : cassation de jugement).
Absence d’effet (condition pas réunie)
Plupart des cas : nullité (outrepasse ses droits, ...), mais dans certains cas : sanction
spécifique
Normalement, ne pas respecter les normes empêche d’acquérir la qualité rechercher
(chômeur, ...), mais si elle est reconnue (disfonctionnement, ...), on annulera pour
remettre en état.
§1 : La thèse
En réalité (pour eux), le droit, destiné a orienté la conduite des citoyens, ne constitue que
l’antécédent d’une règle qui s’adresse aux autorités, qui les enjoint d’appliquer certaines
sanctions si conditions réunies.
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§2 : Critique
L’analyse des méthodes de régulation conduit à rejeter cette théorie : le droit n’a pas le
monopole de la contrainte.
Ressemblances :
Parfois même prescrits
Parfois même concepts
Le droit peut avoir comme fondement la morale
Différence :
Morale (interne, conscience) >< Droit (externe : tribunaux, Police, ...)
...
Impératif :
Catégorique (respecte tout le temps)
Conditionnel (utilise que si on veut faire quelque chose)
Impératif catégorique visant le bien social, prononcé et contrôlé par des organes extérieurs
aux sujets (insuffisant pur différencier le droit des autres régulateurs sociaux).
C’est un système de régulation globale (régit l’ensemble des comportements des individus =>
possibilité d’édicter des règles ou non de comportement pour tout les aspects de la vie
sociale). Il peut renoncer à légiférer (auto-régulation ou corégulation) mais à tout moment, il
peut changer d’avis.
L’Etat doit se soumettre lui-même au règle qu’il a exprimé (=> Etat de droit).
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L’Etat exprime et consacre la règle de droit dans le cadre d’un système complexe, organique,
en dialogue incessant avec les faits et en perpétuellement à la recherche de son équilibre => le
droit = organisme vivant qui doit à tout moment appréhender une réalité nouvelle et se doit
donc d’évoluer pour donner une réponse adéquate tout en restant cohérant avec lui-même.
Juge est important (travail de classification) : interroge faits et normes pour juxtaposer
le plus possible normes et réalité actuel.
Le droit = tout cohérant (car organise ensemble de la vie sociale => pas de vide juridique).
Le droit a recours à des principes fondamentaux, des concepts généraux (on ne peut tout
prévoir et tout réglementer).
Dans ces concepts, les juristes distinguent les concepts auxquels ils attachent un effet
juridique.
Pour aboutir à un résultat, le juriste mettra en évidence un aspect plutôt qu’un autre.
Le juge peut, sur base d’autres concepts, inventer une nouvelle catégorie juridique (sui
generis) => concepts s’entrecroisent, s’entrechoquent, se redéfinissent (suite à des faits ou à
des interventions du législateur).
La règle juridique n’a de sens que dans un tout que l’Etat cherche à rendre cohérent.
Le droit n’est pas une somme mathématique de règles, mais un tout organisé.
En résumé :
système juridique = multitude de concepts
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chacun de ses concepts renvoie à d’autres règles juridiques (différentes selon le
concept choisi)
l’avocat de chacune des parties fera appel au concept le plus favorable à son client (car
il a en tête les conséquences du concept)
c’est le juge qui tranche entre telles ou telles classifications avancées par les avocats.
Les normes secondaires jouent de manière importante (compétence d’un organe d’exprimer
une règle de droit, d’interpréter une nouvelle règle {hiérarchie des règles}, ...).
Le droit sert à réguler les comportements sociaux => on aborde le droit en fonction de ses
idées :
Nous : le droit s’incarne dans la loi
Anglais : première source du droit = Common law
Musulmans : première source du droit = le Coran
Le droit anglais = ratio dessidendi (la raison de décider) du juge anglais => = décision
personnelle
Mais un juge ne peut prendre d’autres décisions : règle du précédent (les juges sont tenus, si
les faits sont semblables et jugés par un autre juge de degré de juridiction semblable ou
supérieur, de prendre la même décision que lui) => cette règle se base sur la hiérarchie des
juridictions (Cf. cours).
Le droit est d’abord une manière d’entrer dans la connaissance de Dieu, de faire le bien (=>
recommandations d’ordre moral et religieuse pour ressembler à Allah).
En 610 PCN : Mahomed commence ses prophéties => il est chassé => Egire : il s’exile dans
le mont Mohara et demande à des gens d’écrire sa vision : le Coran (114 Sourath, 6000
versets => quelques prescrits juridiques («Croyants, honorez vos contrats »)
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Ces prescrits sont sous forme de :
interdictions
recommandations
choses admissibles
ordre
choses considérées comme mal (mauvaises)
Sunna : somme des Hadiths (récits) sur la manière dont a vécu le prophète. Un bon juriste
musulman sait différencier ceux en qui il peut avoir confiance (car transmis de manière orale).
Oyas : raisonnement fait par un moudjahid (juge religieux) par comparaison => on étend
progressivement les prescrits du Coran, vers des situations nouvelles.
Amal : décision prise par les moudjahids et les Kaïds (juges civils) (Remarque : on ne peut
s’opposer aux sources supérieures du droit, mais on n’est pas obligés d’y faire référence).
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conformité
légitimité
effectivité
Il faut une valeur ajoutée pour au moins l’un des trois critères (tout le monde d’accord,
contenu précis, moyens de lutte). Si aucun avantage ou même un aggravation : rejeté.
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