PARTIE 1 : L’EXISTENCE DU DROIT

Titre 1 : La notion de Droit

Chapitre 1 : Un système normatif

Section 1 : Définition du système normatif

§1 : La notion de norme :

Sens courant Sens philosophique ( kant)

Type, état, comportement qui peut être pris - Fixe un standard entre normaux et anormaux.
pour référence - Est toujours au niveau de ce qui doit être

Dit ce qui doit être et non ce qui est (le devoir être)
Principe directeur que l’on tire de l’observation - Comportement conforme à la loi
du plus grand nombre - Comportement nn conforme à la loi

§2 : La notion de système

- Le droit = système depuis le IIe siècle (jurisprudence, jurisconsultes, théorisation du droit…)

- Système : 3 conditions :
Rassemblements d’idées Relation entre les éléments Cohérence, unité de
de l’ensemble l’ensemble.

Section 2 : Diversité des systèmes normatifs

§1 : La morale
§2 : La religion
§3 : L’éthique

Morale La religion Ethique

Ensemble de règles de conduite admises Est un système normatif, réuni les 3 N’est pas vraiment système normatif
à une époque par un groupe. conditions.

S’intéresse à la conscience et régule le A un rapport avec le Droit : Renvoie étymologiquement à la

fond intérieur de l’individu dans une
portée collective
Permet une vertu pour nous et pour les
autres
Règle à vocation collective
A un impératif catégorique.
morale
- Principe de laïcité :
Renvoie à la conscience d’une
Une dimension négative : personne
- Impose à l’Etat une forme de
neutralité à l’égard des Est-ce que l’individu peut s’auto
religions. prescrire.
- Interdiction de favoriser une
religion et d’y interférer.
- (Art 1 constit, Art 2 de la loi du
9/12/1905)

Disparait aujourd’hui en droit
Une dimension positive :
- L’Etat garantie le libre exercice
par chacun de sa liberté de
religion.
- Principe de liberté de religion.
- (Art 1 loi du 9/12/1905)
La religion doit respecter les lois de la
République.

Chapitre 2 : Un système spécifique

Section 1 : La condition d’existence du Droit :

- Une communauté de personne avec un nombre de personne.

- L’apparition d’1/3 impartiale pour régler le conflit.

Section 2 : La recherche d’un critère du Droit

A. Le rejet de la sanction

B. L’incertitude du tiers impartial

C. Le mode d’expression d’une décision politique

Le rejet de la sanction L’incertitude du tiers impartial Mode d’expression d’une décision

Peut- être un des critères
Une norme est juridique lorsqu’un juge peut
l’utilisé dans le cadre d’un litige
politique
Le droit est le mode d’expression par
lequel une collectivité énonce
l’organisation dont elle s’est donné.
Valable qu’en démocratie.
(Rémi Lipbshchaber)

Avis prof : n’en ai pas un Avis du prof : pas vraiment Avis du prof :
Vrai critère que valable en système
démocratique.

Dans les systèmes normatif Il y a des juges religieux : Pour comprendre la spécificité d’une
la sanction n’est pas exclusif Ce qui fait la spécificité du droit se norme il faut distinguer sa forme et son
du droit trouverait dans un autre système normatif. contenu.

Juge et partie ? =
présomption de l’impartialité du juge .
On peut seulement pacifier la soc en
jugeant seulement les faits.
Le droit est un moyen, est l’habillage de
vêtements normatif d’une décision
politique.
Titre 2 : La production du Droit

Chapitre 1 : Les Normes juridiques

Section 1 : La classification des normes

§1 : Les règles

I. L’identification des règles

A. Les caractères des règles

1. Générale

2. Abstraite

3. Hypothétique

Générale Abstraite hypothétique

Impersonnelle :
- Art 1240 civ
Vise des catégories de
personnes :
- Art 9 de la cnstit 58 :
Le président de la rep,
préside le conseil des
ministres.
Les situations visées par la Relie un présupposé à un effet
règle de droit ont vocation à se juridique.
répéter à l’avenir.
Si : présupposé
La règle ne peut jamais se Alors : effet juridique
contenter en principe de régir - Art 9 civ
une seule situation déjà
passée.

B. Les qualités des règles

1. Intelligible

2. Accessible

3. Normative

Intelligible Accessible Normative

doit posséder de la clarté dans son Doit pouvoir être trouvé Doit être une norme
contenu. physiquement
Doit être comprise par les Doit imposer un
destinataires. Egalité à l’accès de la loi comportement et une valeur
contraignante.
Est une obligation de moyen
adressé par le C.Constit au Permis par Légifrance
législateur.

II. Le fondement de l'autorité des règles

A. Le droit naturel

B. Le positivisme
 Le droit naturel Le positivisme

Courant de pensé idéaliste , renvoie à Le droit devient une science dure qui ne dépend
l’existence d’un idéal auquel le droit tend pas des choix arbitraires.

Lois naturelles : non construites par la volonté La règle de droit est respecté car on estime son
des hommes, qui les transcendes. contenu acceptable.
Aristote : Ethique à Nicomaque. Auguste comte
Justice générale :
- Être juste en tout
Justice particulière :
- attribuée à chacun ce qui lui
revient selon le mérite
Méthode d’observation du concret de la nature
pour déterminer la loi juste
Faille :
Ecart temporel
La règle de droit dépend de l’interprétation
subjective du monde qui apparait juste à tout
un chacun.

§2 : Les décisions

I. Concret

II. Catégorique

III. Non-permanente

Concret Catégorique Non permanent

S’oppose au caractère abstrait
de la règle
Permet d’identifier
nommément les destinataires.
S’oppose au caractère Conséquence des deux autres.
hypothétique.
Modifie instantanément la N’as pas vocation à se répéter
situation juridique des dans le futur.
destinataires
Effet immédiat et obligatoire
N’est pas rattaché à un
présupposé.

Section 2 : Les types de normes

§1 : Les normes incontestées

I. Les normes supra-légales

A. La Constitution, norme supra-légale interne

Définition classique : texte fondamental d'un système juridique qui organise le fonctionnement des
pouvoirs publics. = son objet

= constit de 1958 dans son plan général, aucun titre consacré aux droits fondamentaux comme dans
la constitution allemande.

+ hart

Définition moderne : les constitutions peuvent garantir des droits fondamentaux, donc des droits
jugés comme importants par la collectivité et qui leur sont octroyé.

= La constitution allemande du 23 mai 1949 qui s'ouvre par un chapitre intégral sur les droits
fondamentaux.

B. Les traités internationaux, normes supra-légales externes

1. La diversité des traités internationaux

Traité :

Pdv matériel : traité- contrats : tendent à réaliser des opérations juridiques entre les Etats, ont
vocation à entrainer des prestations réciproques à la charge des Etats contractants.

Traité-lois : pose des règles de droit du fait du contenu identique de la volonté des signataires.

Distinction formelle.

Traité bilatéral :

Traité multilatéral ou collectif : tend à établir des règles de valeur générale, voir universelle.

L’applicabilité des traités : ART 53 constitution

Mais est- ce que les citoyens peuvent se prévaloir de ces traités ? En bénéficier s'ils sont contre une
loi ?

 Traité soit signé et ratifié ≠ individus et citoyens français peuvent l'invoquer auprès des
tribunaux s’il est une source de droit, crée des obligations à la charge de l’Etat. (Ex :
Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 : pas d'effet direct (DUDH) aucune
force contraignante tandis que DDHC normes à valeur constitutionnelle)

 La DUDH n’octroi pas de droits directs aux individus.

 Un article d'un traité peut avoir un effet direct et le reste non

Critère subjectif : est-ce qu’individu ont entendu créer du droit

Objectif : est-ce que les énoncés sont assez précis et généraux pour créer des droits et obligations au
profit des particuliers
 2. L’Europe « juridique »

a. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales

b. Le droit de l’Union européenne

i) les institutions de l’union européenne.

UE : apparait comme le traité international le plus aboutit et complexe.

Droit UE : ordre crée par le droit et qui fonctionne sur le droit, ordre judiciaire et internationale

Commission européenne Conseil Européen Le conseil de l’union Parlement européen La CJUE

Composée de
ressortissants de chaque
Etats membres
Président élu par le
parlement
( Ursula Von der Leyen)
A un haut fonctionnaire
pour les affaires étrangères
( Joseph Borell)
Défend l’intérêt générale
de l’UE
Rôle exécutif :
Veille à la correcte
application des traitées
européens
Compétent en matière de
budget européen
Rôle législatif : propose des
actes législatifs
européenne
Composé des chefs Composé des Composées de Est composé de la
d’états et de représentants de membres élu au SUD cour de justice et du
gouvernements des chaque pour 5ans par les tribunal
Etats membres. gouvernements nationaux
Président élu : Cour de justice :
Charles Michell A 10 compositions Illustre la notion de - un juge par Etats
possibles en fonction citoyenneté membres.
des thèmes. européenne. - procureurs
généraux
Siège à Strasbourg Les ministres ont la Le nombre de député Autorité juridique en
capacité d’engager leur Varie selon matière de droit de
Etat en exerçant leur l’importance l’UE
vote à la majorité démographique du
qualifiée. pays.
Ex : ALL= 1OO
CHy = 6
Défini la politique de Exerce des fonctions Fonction législative :
l’UE législatives et - Co législateur Statut
budgétaires conformément aux
Traités européens et
aux autres normes
européennes
Rôle de cadre Assure des fonctions Fonction budgétaire :
directeur : de définitions de Contribue avec le Statut sur des
Donne les impulsions politique et de conseil à déterminer le recours fomré par
nécessaires au coordination générale. budget -des Etats membres
développement de -Institution UE
l’UE Fonction de contrôle : -Personne physique
Peut voter une motion -Personne morale
Défini les grandes de censure conte la
orientations et les commission
priorités de politique
générales
Pas de rôle législatif Fct consultative :
Rend des délibérations
non contraignantes.
 ii) les normes de l’UE

Droit primaire Droit Dérivé

Ensemble des textes fondateurs de l’UE
Avant : -Ensemble des normes adoptées par les institutions
- Traité de Rome 1957 européennes.
- Traité de Maastricht 1992
- Découle du droit primaire qui offre la
Depuis 2009 : possibilité aux institutions de légiférer.
- TFUE
- TUE
TUE : Directives :
- Les principes démocratiques - Instrument juridique typique de l’UE
- Dispositions relatives aux institutions de l’UE - Met en place d’un régime juridique commun,
- Actions de coopération renforcée harmonisé entre les membres.
- Actions extérieures de l’UE - Est transposable par les Etats
- Enonce des principes directeurs.
- Sont de + en + précise auj
TFUE : Règlements :
- Organisation de l’UE - Norme générale, obligatoire, directement et
- Domaines de compétence de l’UE immédiatement applicable.
- Limites de l’action de l’UE - Produits des effets de droit + fort
- Modalité d’exercice des compétences de l’UE

= » n’est pas une constitution mais s’y rapproche

II. La norme légale.

La loi à 3 sens :

Sens Formel Sens Général Selon l’Art 6 de la DDHC

Acte accompli par le parlement Règle générale Expression de la volonté

selon la procédure prévue par - Confond loi et règle générale
la constitution. de droit

A. L’appréhension de la loi

- Loi :

- Émane du parlement
- Est l’expression de la volonté générale et non d’une volonté particulière.
-

Etape d’élaboration de la loi :

 L’initiative La délibération Promulgation
Présentation de la loi devant les chambres. Le président de la République :
Parlementaire : - Examen de la loi
- Proposition de loi - Amendements - signe la loi.
- Possibilité de solliciter - 2 lectures maximum. - Se fait dans les 15 jours
le CE - peut pas refuser de la signer
La navette parlementaire : - Peut demander une nvlle
délibération ( Art 10cnstit)
La proposition ou le projet et examiné et
amendées successivement par les deux chambres.
= » Authentification de la loi

Premier ministre : Désaccord : Publication

- Projet de loi - JO de la RF
- Délibérée d’abord en Commission mixte paritaire sans autre possibilité - Entre en vigueur le lendemain
conseil de ministres. d’amendements
- Avis obligatoire du CE

LOI :

Peut disparaitre d’elle-même. :

- Lois de circonstance
- Lois expérimentale
- Ou Désuétude

Domaine de la loi : Art 34 de la constit :

- Distingue les matières dans lesquelles le Parlement fixe les règles et celles pour lesquelles il
détermine les principes fondamentaux.
- Loi : compétence exclusive du parlement
- Loi = compléter par le règlement

B. La crise de la loi

Portalis : Vision pédagogue de la loi et noble.

« Il ne faut point de lois inutiles, elles affaiblisseraient des lois nécessaires, elles compromettraient la
certitude et la majesté de la justice ».

« L’office de la loi est de fixer par de grande vue les maximes générales du droit, d’établir des
principes fécaux et non de descendre dans le débat des questions »

Crise qualitative : Crise quantitative : Crise relative à l’auteur : Instabilité législative :

- Loi bavarde
- Dans le détail de chaque
question
- S’éloigne de l’idéal
- Moins intelligible
- Ex : CSSoc
Inflation législative
Droit : principale action publique
- Lois d’émotions
- (Ex loi Florange 2013)
Auj = 85K d’art en vigueur
Moins écrites par des juristes
Plus par des ministres
Le gouv peut légiférer par
Ordonnance (Art 38 cnstit)
- Limite matérielle
Loi sans cesse modifiée
= insécurité juridique.
Ex drt du travail et fiscal
Ne laisse pas le temps aux lois
d’avoir de produire des effets
 - Limite temporelle et aux citoyens de la
connaitre.

III. Les normes infra-légales

A. Les normes administratives.

Décrets Arrêtés Circulaire

Acte administratif unilatéral pris par
les deux autorités exécutives de
l’Etat :
- Président et le Premier
ministre
Acte général, collectif ou individuel Interprétation de l’administration sur
pris par un texte de loi ou règlementaire
-les ministres : arrêté ministériel
- les maires : arrêté municipal
- les préfets : arrêté préfectoral

Règlementaire : dispositions générales Vocation spécifique ne concernant Pas de pv contraignant.

et impersonnelles qu’un domaine et un territoire. Pas imposable sur le cit.
Sont par principe appliqué

B. Les normes de la société civile.

Soc civile : activité des particuliers sans intervention directe de l’Etat, dans un Etat libéral.

Norme de la société civile : normes qui émanent des individus à titre privé, créer par des particuliers
lorsqu’il se regroupe.

Les accords et les conventions collectives de travail Normes existantes dans différentes professions libérales.

Concluent par des syndicats d’employeurs et salariés Pour y accéder il faut l’obtention d’un diplôme

But : améliorer la situation des salariés. S’organisent en ordre professionnel : Déontologie

Doivent respecter les conditions de validité prévues par la Etablissent des normes qui s’imposent aux membres de la
loi pour avoir une force obligatoire. profession.

C. La coutume et les usages

Coutume et usages :

- Normes fondées sur des traditions qui donnent lieu à une pratique constante ayant un
caractère juridiquement contraignant.
- Création du droit par les faits.
- Sont autonomes
- Rôle restreint
- Peuvent compléter la loi : praeter leguem
- Ne peuvent pas être contre la loi : contra leguem

Elément matériel Elément intentionnel

-Idée de durée - Ceux qui l’applique ont la conviction d’agir conformément au
- généralité de connaissance droit
Se rapproche de la règle de droit Caractère juridiquement contraignant

§2 : Les normes contestées

I. L’ambivalence de la jurisprudence
A. Les raisons de l’ambivalence

Jurisprudence :

- Solutions retenues au terme de raisonnement juridique et d’interprétation qui laisse

entrevoir l’existence de solution homogène et réfléchie.
- Est toujours l’activité d’un juge qui s’efface derrière une juridiction.

Arrêts de règlements :

- Pouvoir juridictionnel des parlements.

- Règles prises par les parlementaires en dehors de tout procès.
- Limité dans l’espace te le temps.

= » Méfiance envers les juges lors de la RF

Robespierre « le juge n’est que la bouche de la loi »

ART 4 : déni de justice / Art 5 : arrêt de règlement prohibé

Contre la reconnaissance des règles Pour

jurisprudentielles comme source droit

Le juge n’est que la bouche de la loi On enseigne la jp aux étudiants

Car les juristes la reconnaisse comme étant une
Pas de système du précédent en drt fr source de drt
La cass, le C.cnstit, la CEDH

B. La réalité de l’ambivalence

1. La production de normes individuelles : les décisions jurisprudentielles

Décision :

- Concret
- Catégorique
- NN permanente

2. La production de normes générales : la règle jurisprudentielle

II. Le rôle de la doctrine

Chapitre 2 : La hiérarchie des normes
Section 1 : L’établissement d’une hiérarchie

§1 : La supériorité des normes supra-légales

I. La Constitution.

A. La supériorité de la Constitution sur les traités internationaux.

1. Le point de vue du droit interne

2. Le point de vue du droit international

B. La supériorité de la Constitution sur le Droit de l’Union ?

II. Les traités internationaux.

§2 : La valeur des normes légales

Supérieur aux normes infra-légales

Supérieur à la jp ? : oui mais l’ART 4 sous-tend une collaboration entre les deux

La loi peut consacrée une règle jurisprudentielle.

Section 2 : Le contrôle de la hiérarchie

§1 : La variété des contrôles

I. Le contrôle de constitutionnalité

II. Le contrôle de conventionalité

III. Le contrôle de légalité

§2 : L’articulation des contrôles.

TIII : Les divisions du droit.
Chap 1 : la summa divisio droit privé- droit public

Spécialisation du droit : phénomène conduisant à la division du droit en petits domaines spécialisés.

- Est le reflet des évolutions de la société.

- Est le reflet de l’adaptation du droit à la société.
- Est le reflet de la complexification de la société.

summa divisio : Distinction par excellence.

Est nécessaire :

- Pour les professionnels du droit.

- Pdv pédagogique.
- Pdv pratique : les règles sont très différentes dans les deux domaines.
- A une valeur au regard de la dualité de l’ordre juridictionnel en FR

Droit public Droit privé

Régie les rapports entre : - Rapports entre les particuliers
- Rapports de l’Etat avec les particuliers - Relations éco
- Rapports entre les pv pub entre eux - Relation personnelle

= distinction non étanche : certaines matières sont à cheval entre les deux.

- Drt de l’urbanisme
- Drt de la santé publique

Chapitre 2 : Les branches du droit privé

Section 1 : Le droit civil

Dt civ = « droit commun » du droit privé.

But =

Ordonner et rendre vivable la vie en soc « drt commun du droit privé »

Civilise
Contribue à la civilisation d’une société
- « véritable constit de la Fr » Carbonnier
- Matière juridique la plus ancienne du drt
- -
 Section 2 : Les autres branches du droit privé

Drt commercial Drt international prv Droit processuel Drt social

Organise les Drt interne à un pays qui régit les Ensemble des règles inscrites Composé du droit du travail et de
différentes conflits qui comporte un élément dans le CPCiv dont le respect est la sécurité sociale.
opérations d’extranéité. nécessaire à la conduite d’un
accomplies par procès devant une juridiction.
un commerçant.

Comprend les Résous les conséquences qui
soc civiles et découlent de la division du monde
commerciales entre Etats souverains sur les
particuliers et leur relation.
Action civile : Art 30cpciv
Drt pour l’auteur d’une
prétention d’être entendue sur
celle-ci afin que le juge la dise
bien ou mal fondé.
Drt pour l’adversaire de discuté
le bienfondé cette prétention.
Drt du travail : régit les rapports
salariés employés.
S’applique dès lors qu’un contrat
de travail est conclu.
Fixe des règles encadrants les
relations de travail.
Encadre le pouvoir de l’employeur
sur le salarié.

Organise la représentation des

salariés par des syndicats.

Pose les règles Permet de déterminer les lois Auj :

relatives aux applicables à un contrat. Drt de conciliation entre les
actes de intérêts des salariés et des
commerces employeurs.
A été englobé Vise à résoudre un conflit entre les
par le drt des lois d’Etats différents.
affaires.
Vise à résoudre un conflit de
juridiction.
 PARTIE 2 : LA RÉALISATION DU DROIT
Titre 1 : Les éléments de réalisation

Chapitre 1 : Les destinataires de l’ordre juridique

Section 1 : Les personnes

§1 : Identification négative

Personne = ce qui n’est pas une chose.

§2 : Identification positive

Qualité de personne :

- Abstraction juridique (isolée de façon abstraite) et attribuée par le droit.

- Ne dépend pas de l’appartenance de l’être au genre humain.
- = instrument technique juridique.

I. Les personnes physiques

Personnalité juridique accordée aux seuls hommes vivants né vivants et viables.

Séparation cartésienne : supériorité de l’homme sur les autres entités physiques.

- Sujet = Homme
- Chose = Tout le reste

II. II. Les personnes morales

= groupement de biens ou de personnes bénéficiant de la personnalité juridique.

- Théorie de la fiction : caractère dérogatoire, caractère exceptionnel.

- Théorie de la réalité pratique : la jp peut également le faire.

Section 2 : Les attributs de la personne

La personnalité juridique : permet d’agir juridiquement

§1 : Un pouvoir

Limitation exceptionnelle à ce pouvoir : personnes physiques.

-incapacité de jouissance

- incapacité d’exercice

Personne morale : pv d’action juridique dépendant de la réalisation de son objectif pour lequel elle a
été créé.
 §2 : Un patrimoine

= forme d’ensemble des biens qu’une personne possède qui répond de l’ensemble de ses dettes.

= Contenant, ne devant pas se confondre avec le contenu.

Est caractérisé par son

Unicité Automaticité Incessibilité Universalité

tt personne physique n’a : tt personne physique a un : On ne peut pas se séparer + théorie d’Aubry et RAU
qu’un seul patrimoine patrimoine, de son patrimoine
Pour des q° de sureté du
crédit

Exception en droit français :

patrimoine d’affectation

Patrimoine d’affectation : Patrimoine séparé du patrimoine général d’une personne.

Chapitre 2 : Les prérogatives subjectives

Section 1 : Présentation des prérogatives subjectives

§1 : Les droits subjectifs

= pv attribué à une personne au regard du droit objectif.

= intérêt juridiquement protégé. (Ihering)

+ Possibilité de demander la réparation de ce drt.

I. Les classifications des droits subjectifs

A. La classification patrimoniale

Droit patrimonial Droit extra patrimonial

Drt subjectif dont la finalité est de satisfaire Droit qui ne peut pas apriori avoir une valeur pécuniaire.
un but économique.

Droit évaluable en argent, possédant une Droit de la personnalité : droit de protection de ce que la
valeur pécuniaire. (Contenu du patrimoine) personne physique a de propre et d’essentiel.

- Saisissable Protégeant l’intégrité morale et physique des

- Prescriptible personnes. :
- Transmissible - Drt au respect à la vie prv (art9)
- Drt au respect de l’intégrité corporel
Art 900-1 du civ clause d’inhabilitée : - Drt à l’image
- Incessible
- Imprescriptible
- Intransmissible à cause de mort
 Droit de propriété : (archétype du droit Atteinte : évaluable en argent mais pas le droit
patrimonial) en lui-même.
Tt ce qui fait l’objet d’un drt de propriété est
évaluable en argent.

Droit de créance : drt d’exiger d’une personne = empêche la réification de l’être humain.
qu’il accomplisse une obligation.

Réification : res : chose : transformation de la personne en une chose.

Critère réel de distinction : drt extrapatrimoniaux

- Intransmissible
- Insaisissable, exception droit à l’image
- Imprescriptible

B. La classification droit personnel / droit réel

Droit réel Droit personnel

Droit qui met face à face une chose et son Droit qui relie une personne à une autre.
propriétaire qui est investi par la loi de faire ce qu’il
veut de celle-ci. ART 544civ Drt interindividuel.

Droit subjectif qui a pour objet une chose Drt de créance

pv exercé directement par une personne sur une Possibilité d’exiger d’une autre personne qu’il accomplisse
chose. : drt de propriété quelque chose de très variable.

Principal : usufruit : profite de l’usage et de la

jouissance de la chose sans être propriété
Drt réels portant sur la chose sans intermédiaire.

Accessoire : le droit réel est l’accessoire d’un drt

personnel (drt de créance).
Ex : prêt hypothèque

II. Le régime des droits subjectifs

Abus de drt : L'abus de droit est le fait, pour une personne, de commettre une faute par le
dépassement des limites d'exercice d'un droit qui lui est conféré, soit en le détournant de sa finalité,
soit dans le but de nuire à autrui.

- Intention de nuire à autrui.

- Dommage excessif causé au tiers.
- Utilité d’exercice du droit subjectif.
§2 : Les libertés juridiques

Droit subjectif Liberté juridique

Contenu + vaste Contenu – vaste
Structure : Structure :
- Sujet - Sujet
- Objet - Objet = contenu
- Contenu

= pas d’abus de liberté au sens d’abus de droit

Droit : par principe limité

Liberté : par principe illimité, notion vague pour qu’on est des abus.

Section 2 : Les évènements générateurs de droits subjectifs

§1 : Les actes juridiques

§2 : Les faits juridiques

Faits juridiques actes juridiques

Art 11OO-2 CIV : Les faits juridiques sont des ART 1100-1 CIV : Les actes juridiques sont des
agissements ou des événements auxquels la loi manifestations de volonté destinées à
attache des effets de droit. produire des effets de droit.

Produit des effets de droits en dehors de toute Contrat : (art 1101 civ) acte juridique par
volonté des personnes excellence.
Créer des effets de droit par la loi Sont générateur de droits subjectifs
La règle de droit impose la création d’effet du
droit dès lors que des faits juridiques sont
caractérisés.

Distinction : source d’effet juridique

Acte juridique : volonté des personnes

Fait juridique : La loi

 Titre 2 : Les conflits dans la réalisation
Chapitre 1 : La preuve des droits subjectifs

Preuve d’un droit subjectif :

- Moyen par lequel un sujet de droit établit la réalité du droit subjectif qu’il revendique.
- Est indépendante en principe de l’existence de ce droit subjectif.
- En pratique : inverse

Drt de la preuve : matière de nature dual

Drt civil Drt de la procédure civil

Règles relatives aux évènements devant être Quels sont les pv d’initiatives, de contrôle et
prouvés. d’appréciation du magistrat confronté à la
Questions de la charge de la preuve. preuve.

La vérité en droit : Vérité judicaire.

Section 1 : Théorie générale de la preuve

= Théorie permettant d’identifier les grandes questions du droit de la preuve se posant à chaque fois
que le droit de la preuve est en jeu.

Q° du droit de la preuve :

- Objet de la preuve
- Charge de la preuve
- Constitution de dossier probatoire
- Appréciation des preuves par le juge

§1 : L’objet de la preuve

§2 : La charge de la preuve

Objet de la preuve Charge de la preuve

Que doit-on prouver ?
Sur quoi porte la preuve ?
Porte sur les évènements qui déclenchent
l’application de la règle de droit sensé donner à
chaque plaideur le droit subjectif qu’il
revendique.
Qui doit prouver ?
Est imp en mat civ et commerciale
- = procédure accusatoire
La procédure nait de l’accusation portée par
une partie. Le fardeau probatoire repose sur les
parties à l’instance, le juge a un rôle supposé
neutre.

La loi peut interdire le rapport de la preuve : - Procédure inquisitoire en mat adm et

- Clause de confidentialité pénale.
- Secret professionnel Le magistrat constitue le dossier probatoire,
- Clause de non divulgation orchestre la procédure, cherche les preuves.

Pertinence des évènements à prouver : Cette séparation nette est moins vrai auj =
 La Cass laisse au juge du fond un pouvoir
d’interprétation sur la pertinence des
évènements à prouver.
Accentuat° du pv du juge en procédure
accusatoire.
- Ordonne toutes les mesures
d’instruction légalement admissibles.
- Participe à la collecte des preuves.

= garant du principe de contradiction (élément

essentiel de la protection des droits de la
défense).
= le juge s’assure que les preuves doivent faire
l’objet d’un débat contradictoire.

I. Le principe

Procédure accusatoire : La charge de la preuve pèse sur le demandeur : Article 1353 civ

- Celui qui présente une allégation et pas seulement celui qui débute l’instance.

Question de constitution de la preuve :

Article 1363 : Nul ne peut se constituer de titre à soi-même.

II. Les tempéraments

Les présomptions : ART 1354 CIV

= mécanisme probatoire par lequel la preuve d’un fait inconnu est déduite d’un ou plusieurs faits
connus.

Permet de renverser la charge de la preuve

= sont logiques d’un pdv statistique.

Présomption de paternité art 312

= « Legé cadeau probatoire » fait par le législateur pour favoriser certains individus.

Simple Mixte irréfragable

La preuve contraire peut
être rapportée par tous
moyens
Ex : la bonne foi
La loi limite les possibilités de
renverser la présomption.
L’indiv peut détruire, renverser la
présomption que par le biais de
certains actes, faits juridiques.
Présomption dont la preuve certaine
est interdite.
Facon de faire gagner une partie
Ex : autorité de la chose jugée.
Garantie des vices cachés connu par
le vendeur dans la vente. ART 1641
= certitude, ne sont pas des
présomptions.

Loi validation.
Loi interprétative.
Lois mémorielles.

= Mécanisme de faveur
Section 2 : Administration de la preuve

Système de preuve morale Système de preuve légale

Matière pénal Matière civile

Le juge dans son intime conviction en fct° des La loi détermine les modes de preuve recevable
preuves va déceler une vérité judiciaire la plus et leur force probante.
proche de la vérité absolue. L’intime conviction du juge ne suffit plus.
= limitation du pouvoir du juge

La preuve est rapportée par des moyens

La preuve est rapportée par tous moyens particuliers.
= sécurité et rapidité de la justice.

Afin de ne pas paralyser une partie de l’activité

juridique avec une imprévisibilité

§1 : Les modes de preuve

I. Les modes de preuve parfaits

= s’imposent au juge qui est obligé de trancher en conséquence.

= force la solution du litige.

A. La preuve littérale

= ART 1365 CIV

- peut être informatique

1. L’acte authentique

2. L’acte sous seing privé

Acte authentique Acte sous seing privé

ART 1369 CIV Art 1372
Acte notarié = acte authentique par excellence. Acte écrit sous forme papier ou numérique
signé par les parties.
- Rédigé par un officier public Signature =
- respecte un formalisme. - Identification des parties
- engagement des parties
- Fait foi jusqu’à inscription de faux ART Rédigé =
1371 CIV - Par un tiers
- Svnt inattaquable - Par une des parties
- Permet de faire gagner le procès.
 B. L’aveu judiciaire

ART 1383 CIV

ART 1383-2 CIV

Caractère irrévocable Caractère indivisible

On ne peut pas revenir dessus On ne peut pas refuser tel ou tel élément de l’aveu

C. Le serment décisoire

= Ultime recours de celui qui n’a pas pu rapporter la charge de la preuve

- Celui qui n’a pas réussi à rapporter la charge de la preuve va envoyer le serment au
défendeur. = déferrement de serment au défendeur.

Prêter serment et gagner le Refuser de prêter serment et Renvoyer le serment au

procès. perdre le procès. demandeur

Si le demandeur prête
serment il gagne le procès.

= est très peu utilisé car les gens ont moins peur du parjure condamné à l’art 434-13 du C.Pénal.

II. Les modes de preuve imparfaits

A. Le témoignage

B. Les présomptions de l’homme

C. L’aveu extra judiciaire

Témoignage Les présomptions de l’homme L’aveu extra judiciaire

Déclaration fait au juge par
une personne qui a perçu par
ses propres sus les faits
constatés.
Mécanisme qui repose sur une
probabilité de réalisation.
Présomptions de faits
apportées par les parties ;
Art 1383-1CIV
Aveu réalisé dans des
conditions autre que dans un
aveu judiciaire

Pb = caractère subjectif Mode de raisonnement Pb = le juge se méfie de ce qu’il

proposé par un juge par les
plaideurs.
Doit porter sur des faits
directement perçus par les Mode de raisonnement
témoins. reposant sur des données
factuelles.
ne peut pas constater lui-
même.
- Est révocable
- Est divisible

A une force probante laissé à A une force probante laissé à

l’appréciation du juge. l’appréciation du juge. Est l’inverse de l’aveu judicaire
dans sa déf et ses caractères.
 EX : en matière de
discrimination

§2 : L’admissibilité de la preuve P 2067 civ

ART 6 p 1 CESDH « Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement,
publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi,
qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé
de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. »

= protège le droit à un procès équitable et à un tribunal indépendant et impartial en cas de

contestation relative à un droit de caractère civil.

= principe de loyauté de la preuve. (Arrêt du 7/01/2011 Cass ;Ass. Plen)

- = forme de standard que le juge doit vérifier à l’occasion de chaque litige.

- = a vocation à s’appliquer de manière générale dans la q° de l’admissibilité de la preuve.

-= est remis en cause par le droit de la preuve qui est un droit fondamental et dual.

Drt de la preuve :

- drt d’offre et de demande

- Est susceptible de perturber les règles d’admissibilité de la preuve.

Permet d’obtenir des éléments de preuve Droit de produire des éléments de preuve que
l’on détient déjà.

Demander au juge qu’il ordonne à l’autre partie On peut être en possibilité de preuve illicite.
de fournir des éléments probatoires. Grâce à ce droit on peut les fournir.

N’as rien automatique.

Le juge réalise une balance entre le droit à la

preuve et les intérêts de l’autre partie.

I. La preuve des faits juridiques.

Principe de liberté de la preuve juridiques. Art 1358

II. La preuve des actes juridiques.

Principe = exigence de la preuve littérale si l’acte porte sur une somme à valeur ou sup à 1500e art
1359 DU CIV.

Commencement de preuve par écrit : permet de suppléer à l’écrit + une autre preuve.
 3 Exceptions = Art 1360 DU CIV
Impossibilité matérielle
Dans certaines situations il
est impossible
matériellement d’établir un
contrat par écrit
La preuve ce fait par tout
moyen
Ex : illettré
Impossibilité morale
A été construit par la Jp
Dans certains cas il est
impossible moralement de
constituer une preuve
littérale de l’acte juridique.
: dans les relations
familiales.
: relations employer/salarié
La preuve est rapportée par
tout moyen.
S’il est d’usage de ne pas
établir d’écrit
Même en présence d’un
contrat sup à 1500e
: entre passionné de voitures
anciennes
: entre frère d’arme
: médecin
La preuve est rapportée par
tous moyens.
L’écrit a été perdu par
force majeure.
Impossibilité de présenter
l’écrit qui a existé.
Vise des destructions
fortuites de la preuve
littérale.
Ne permet pas à qlq ayant
perdu l’acte de s’en servir.
La preuve ce fait par tout
moyen.