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ISFORT
ZHOR
PROJET DE CREATION
D'ENTREPRISE
Se faire confiance
Catherine BENSAID
REMERCIEMENTS
J e voudrais remercier tous ceux qui de près ou de loin m'ont aidé a la réalisation de ce
rapport et m'ont encouragé à aller jusqu'au bout.
Un grand merci à tous les professeurs admirables qui nous ont donné des cours, à moi et mes
camarades de classes pendant notre format ion ; notamment Monsieur MRINI, Monsieur
RAH MANI et Monsieur KETTANI pour ne citer qu'eux mais la liste est longue.
J e voudrais saluer aussi tous mes camarades de classes parmi eux Hamid
GH ANJ AOUI , Hamza MOULINE
et Nabil LADDAOUI ; rencontrer des person nes et en se faire des amis ce n'est pas
r ien dans la vie.
Merci à tous, que Dieu vous protège et que ce travail soit la preuve que la volonté
et l'espérance permettent de surmonter bien des obstacles.
INTRODUCTION
En introduction je voudrais dire qu’il pourrait sembler étrange pour quelqu’un ayant une
formation en Agroalimentaire de se lancer dans un projet de réalisation de produits types
senteurs.
Cependant la frontière entre les produits alimentaires et les produits cosmétiques n’est pas très
éloignée.
Les formations que suivent les nouveaux responsables techniques en parfumerie et
cosmétiques sont très proches de la formation suivie à l’ISFORT.
Comme pour l’industrie alimentaire, l’industrie cosmétique est basée par la transformation,
soit par des procédés chimiques, thermodynamiques ou mécaniques de produits naturels
végétaux ou animaux (matière première) pour aboutir à un produit consommable par le
consommateur non à des fins alimentaires mais à des fins d’entretiens ou de décorations.
La savonnerie, n’est qu’une facette de la transformation des corps gras (végétal ou animal) et
elle est enseignée à l’ISFORT.
De même, les différents moyens d’extraire des huiles essentielles des plantes, ne sont qu’une
facette du génie industriel alimentaire.
Seul une personne ayant de solide connaissance en biologie végétale, mécanique des fluides,
sciences de l’ingénieur, chimie analytique, biochimie peut réussir à diriger une usine de
production produisant de la cosmétologie, des huiles essentielles ou des parfums.
Cependant, il est vrai que dans notre école, nous avons une valeur ajoutée par rapport à
d’autres centres de formations. Il nous est enseigné très tôt des matières de comptabilité, de
gestion financière, de Marketing, de rentabilité économique. Et c’est après trois années de
savoir des sciences du marché que vient lors de la quatrième année de formation une des
matières les plus importantes et les plus difficiles (et qui plus est enseignée par un professeur
peu commun) le cours de Microprojet.
Microprojet, ce mot peut paraître un peu désuet, en fait il s’agit là de comprendre comment
fonctionne une entreprise loin des paillasses de laboratoire, comment elle peut exister et
comment elle peut perdurer dans le temps
C’est là que le scientifique que l’on est, croyant qu’il détient le plus grand savoir et pouvoir
sur la matière est ébranlé : le plus important dans notre société ce n’est pas de savoir, mais de
vendre.
1ère Partie : Etude de marché
II.1 ............................................................................................... /
La fabrication de l'encens et ses matières premières...................... 28
II.2 .............................................................................................. /
La production des huiles essentielles ............................................ 31
II.3 .............................................................................................. /
La fabrication des bougies parfumées ........................................... 34
II.4 ............................................................................................... /
La production du savon .................................................................. 41
II.5............................................................................................... /
La fabrication des pots pourris ....................................................... 45
Zhor veut proposer des produit de haute qualité .Pour produire un produit ayant
l'excellence de la qualité naturelle les étapes de la fabrication sont la récolte, le
broyage et le mélange de la matière première.
et un travail délicat
Une fois séchées naturellement, il faut broyer les plantes. Il s'agit
d'obtenir une poudre suffisamment fine pour fabriquer des bâtons
de bonne tenue, mais pas trop fine pour ne pas détruire toutes les
petites capsules qui contiennent les principes odorants (les encens
japonais, par exemple, sont faits avec des poudres très finement
broyées, ce qui oblige les fabricants à rajouter des parfums pour
compenser la perte de l'odeur au broyage).
Une fois ces poudres de
plantes prêtes, le process
consiste à mélanger dans
des proportions étudiées de
façon à obtenir, par ajout
d'eau, une pâte bonne à
travailler.
Il y a diverses méthodes pour extraire les huiles essentielles des plantes dont la distillation à
la vapeur d’eau, l’extraction par pression et l’extraction d’absolues à l’aide de solvant.
Les huiles essentielles de grade thérapeutique de la plus haute qualité sont distillées à la
vapeur d’eau au moyen d’un procédé exclusif à basse pression et à basse température.
Les cuves de cuisson à la vapeur sont fabriquées avec un alliage spécial d’acier inoxydable
pour réduire la possibilité que les huiles réagissent chimiquement avec le métal (comme
c’est le cas avec l’aluminium, l’acier ou le cuivre).
Le chauffage uniforme des plantes libère les huiles essentielles, lesquelles sont
acheminées vers le haut par la vapeur ascendante.
Le mélange vapeur/huile qui en résulte est capté au sommet de la cuve et acheminé par
tuyauterie vers un condensateur, où de grandes quantités d’eau froide refroidissent les
tubulures du condensateur, permettant à la vapeur de se condenser.
La gravité effectue le reste du travail. Dans un appareil nommé séparateur, l’huile flotte
sur le dessus et est facilement retirée de la surface de l’eau.
Les huiles essentielles sont versées dans des réservoirs dont le revêtement intérieur est
en verre et transportées au centre de traitement où les huiles sont embouteillées dans
des contenants protecteurs en verre ambré.
Ces huiles sont obtenues en pressant le zeste de certains fruits, comme les
tangerines, pamplemousses et les citrons. Techniquement, les huiles extraites par
pression ne sont pas des huiles essentielles, même si elles sont riches en alcools
terpéniques et grandement estimées pour leurs propriétés thérapeutiques. Ces huiles ne
devraient être produites qu’à partir de récoltes provenant de culture biologique, puisque
les résidus de pesticides - particulièrement les carbamates liposolubles et les substances
pétrochimiques à base de chlorure qui sont des substances toxiques – peuvent devenir
très concentrés dans l’huile.
Le jasmin et le néroli sont extraits comme absolues. Parce que leurs huiles sont
très volatiles et hydrosolubles, elles ne survivraient pas à la distillation à la vapeur d’eau.
Techniquement, les absolues sont des essences et non pas des huiles essentielles. Elles
sont produites en deux étapes. D’abord, une concrète (résine) est extraite à partir des
pétales. La concrète est ensuite distillée en utilisant un alcool de grain pur pour
l’obtention du produit final, l’absolue. Cette méthode d’extraction est surtout utilisée
avec les espèces botaniques dont les fragrances et les propriétés thérapeutiques ne
peuvent être libérées par la distillation à la vapeur d’eau.
La bougie qui éclaire le monde depuis des millénaires a joue un rôle capital dans l'histoire .
Sans cette précieuse flamme qui allongeait le jour et illuminait les grandes demeures des
hommes, les doctrines n'auraient pas été écrites, les physiciens n'auraient pas pu noter les
formules de leurs découvertes et les divertissements auraient pris fin à la tombée du jour. On
trouvait déjà des bougies 3000 ans avant notre ère. Au fil des siècles, les bougies ont orné les
maison des puissants, ont fait partie des cérémonies religieuses et ont éclairé rues et
boutiques.
La cire d'abeille, l'un des premiers ingrédients utilisés, était déjà apprécie a l'époque romaine
pour son parfum et sa faculté à se consumer lentement. Le coût prohibitif de cette cire en a
néanmoins grandement limite l'usage. Elle a donc été réservée au plus fortunés et à l'Eglise.
Au XIII e siècle, la cire d'abeille avait une telle valeur marchande en Angleterre que des
organismes spéciaux ont été agrées pour réguler son commerce. Les artisans ont été
étroitement surveillés pour éviter toute fraude et de sévères peines en cas d'infraction ont
été appliques. Puis, d'autres matières premières ont été recherchées. Le suif (graisse de bœuf
ou de mouton), disponible dans toutes les cuisines, était le plus répandu et le plus
économique.
Bien que l'électricité ait aujourd'hui remplacé les bougies pour l'éclairage, les ventes restent
considérables. Impossible de penser a un anniversaire sans évoquer ces petites flammes
vacillantes. Les dîners romantiques perdraient tout leur charme sans l'éclairage subtil des
chandelles.
Que ce soit une chandelle décorative, utilitaire ou à caractère religieux, les chandelles font
partie du quotidien de chacun d'entre nous.
Aucun anniversaire n'est complet sans cette petite lumière joyeuse, aucune fête importante n'en
est dépourvue.
Jusqu'à la fin du XIIIe siècle, la cire d'abeille et le suif étaient les deux seuls matières solides
utilisées pour la fabrication de chandelles. Puis vint le tour du suif de baleine qui donna des
bougies d'une grande beauté, fort lumineuses et très chères. Avec la commercialisation du
pétrole brut, en 1859, la paraffine se révéla un très bon sous-produit pour faire des chandelles.
De nos jours, c'est encore la matière la plus utilisée.
La cire d'abeille se vend soit en plaques gaufrées ou en pains. Les plaques permettent la
création de deux bougies à la fois. Quand aux pains de cire, il vaut mieux y ajouter de la
paraffine; la chandelle n'en sera que plus lustrée et brûlera moins vite.
La paraffine se vend en blocs épais ou sous forme de poudre, sa couleur varie du blanc pur au
crème. La paraffine pure fond entre 57 et 60 ° C. L'ajout d'additifs, de certains colorants ou de
parfums peut modifier son point de fonte.
Connu aussi sous le nom d'acide stéarique, cet additif très perméable aux colorants se
présente sous forme de paillettes blanches. Il donne des chandelles opaques, aux couleurs
vives. De plus, il contracte la cire et permet un démoulage plus facile. La plupart des recettes
demanderont 10% de stéarine, mais d'autres iront jusqu'à 20%. Plus vous ajouterez de
stéarine et plus dure sera la chandelle, mais attention de ne pas trop en mettre, sinon la
chandelle risque de ne pas brûler du tout.
Cet additif permet de garder le point de fonte au-dessus de 54,4° C. Il réduit l'apparition de
bulles d'air et augmente la qualité des couleurs et des parfums. Il contracte la cire mais,
employé en trop grande quantité, il peut causer un effet de vagues dans la cire.
Ce n'est pas un additif mais un indicatif (Melt Point) pour la température requise pour faire
fondre cette cire (en degrés Fahrenheit) . La paraffine pure fond entre 57° C. et 60° C. (135-
140° F.) donc elle est classée 140 MP.
Le Vybar (USA) et la stéarine (Canada, Europe), sont disponibles dans les boutiques
spécialisées dans la vente de fournitures de fabrication de bougies et sur Internet.
Les mèches des chandelles sont des cordonnets de lin blanchi tressé qui se vendent
généralement en bobines; la taille varie suivant le diamètre de la chandelle à laquelle ces mèches
sont destinées. Une mèche conçue pour une chandelle de 2,5 cm consumera entièrement une
chandelle d’un diamètre de 2,5 cm. Par contre, cette même mèche sur une grande chandelle
brûlera un trou de 2,5 cm. Ce qui semblerait inacceptable pour un cierge (une mèche noyée
dans la cire) sera capitale pour une chandelle décorative où l'extérieur ne doit pas brûler.
Pour les chandelles en coupe de verre, le support est conservé à une certaine hauteur du fond
du verre et permet d'empêcher la chandelle de se consumer entièrement, car la cire trop chaude
et la flamme tout près du verre pourrait casser la coupe.
Moules
Les moules les plus économiques sont sans contredit les contenants qu'on a sous la main. Les
boîtes de conserves servent à faire les piliers, les cartons vides de lait donnent les chandelles
carrées mais ce ne sont que quelques exemples parmi d'autres.
Vous pouvez également utiliser des moules à gâteau, des pots de yoghourt, des pots à fleurs,
des bouteilles de tous formats, des cartons de crème glacée, etc. Certains seront réutilisables et
d'autres non.
Vérifiez toujours à l'avance si le contenant supporte la chaleur de la cire fondue. S'il résiste à
l'eau bouillante, il convient pour la cire. Votre moule ne devra avoir aucun trou, sinon bouchez-
les avec du mastic ou de la plasticine. De plus, le moule devra être plus large d'un côté, pour
que la chandelle puisse en sortir.
Les moules commerciaux sont soit en métal (fer-
blanc, acier inoxydable, aluminium) ou en
plastique résistant à la chaleur. Ils viennent en
plusieurs tailles mais aussi en plusieurs formes
différentes dont certaines sont difficiles à
reproduire avec d'autres matériaux. On peut se
les procurer dans les magasins de fournitures
d'artisanat.
Thermomètre
Ne laissez pas le thermomètre dans la cire qui se fige. Au cas où elle serait déjà durcie,
n'essayez pas de décoller la pellicule du thermomètre, qui le casserait, mais plongez-le dans
de l'eau chaude pour faire fondre la cire.
Colorants
Certaines chandelles pourront être colorées avec des crayons de cire, mais les résultats seront
variables. La couleur de la cire chaude teinte aux crayons de cire est légèrement plus pâle que
la cire refroidie. Pour une teinte soutenue, utilisez des colorants à cire. On les trouve soit en
poudre, en bâtonnets, ou en pastilles. Attention au dosage, car trop de colorant empêcherait la
chandelle de brûler.
Une pastille solide donnera une couleur intense et pure à environ 2 kg (4 1/2
livres) de cire. Si vous souhaitez une coloration atténuée, utilisez moins de cire
ou coupez la pastille. Vous pouvez également mélanger les couleurs pour
obtenir une plus grande variété.
Les colorants en poudre sont plus économiques à l'achat, mais le dosage est
plus précis avec des pastilles.
Parfums
Il existe des arômes spécialement conçus pour la cire, tels le laurier, le pin et le santal. On les
trouve dans de nombreux magasins d'artisanat. Vous pouvez également utiliser des huiles
essentielles pour des ouvrages plus spécifiques, comme le chocolat, le citron, la fraise, la rose...
un peu comme pour les encens. Attendez que la cire soit un peu refroidie, pour les huiles
essentielles, car elles n'aiment pas la chaleur. L'ajout de parfums modifie le point de fonte de la
cire et si vous en mettez trop, vous pouvez vous retrouver avec une plaque huileuse près de la
mèche. L'odeur est particulièrement forte lorsque la chandelle vient d'être soufflée.
Casseroles et récipients
Les chandelles trempées nécessiteront des récipients un peu plus hauts que la chandelle
terminée. Ceux-ci peuvent être en verre ou en métal (pichet, vase, boîte de conserve, etc.) et
vous devrez protéger votre table de travail de la chaleur. Utilisez aussi des poignées ou des
moufles à four pour éviter les brûlures aux mains.
Pour certaines techniques requérant des découpages de cire, une tôle à biscuit avec un rebord
sera utile. Certains récipients profonds seront aussi utilisés pour refroidir ou réchauffer la
chandelle au besoin.
La fabrication du savon
1. IV / La fabrication du savon
Le procédé de production
ÉTAPE N°5:
La pâte est liquide, fluide et sans aucune trace de soude. La pâte est
ensuite versée, encore chaude (entre 50 et 70°), dans "les mises", bacs en
ciment rectangulaires à même le sol. Le savon séchera pendant 48 heures
à l'air libre. Par jour de Mistral, les fenêtres exposées au Nord sont
ouvertes, permettant ainsi de réduire le temps de séchage.
ÉTAPE N°6
Quand le savon est sec, il est coupé en pains de 35 kg, en barres de 2,5 kg,
puis en cubes de 200, 400, 500 ou 600g.
A. Divers:
Mousses, fruits, joncs, roseaux, pommes de pins de sapin, mélèze, aulne, écorces, sarments de
vignes,...
Vous pouvez aussi conserver les bouquets ronds que l’on vous offre ou prélever quelques fleurs d’un
bouquet pour les sécher.
D. Les annuelles:
Statices, immortelles, célosies, l'amarante queue de renard, soucis, anthémis, physalis, monnaie du
pape, oeillet,...
E. Les bulbes:
Dahlias pompons, ail d’ornement, ...
F. Le feuillage:
Thuyas, cyprès, bouleaux, fougères, pins, noisetiers, saules tortueux, cornus,...
Lierres, hêtres et érables pourpres, buis, châtaigniers gardent leurs feuilles en séchant dont vous
pouvez sécher des rameaux entiers.
II. LA RECOLTE
Règles générales: récolter par temps sec, juste avant l'épanouissement des fleurs, ne jamais lier les
branches humides car elles risquent de pourrir.
P.S.: Si vous n’avez pas de jardin et que vous n’aimez pas vous promener, les fleuristes ou grandes
surfaces vendent des fleurs déjà séchées et teintées.
III. LE SECHAGE
A. A l'air:
-Il faut un endroit frais et bien aéré (garage, grenier).
-Enlever les feuilles du bas des tiges (pourriture), puis faire des bouquets;
-Suspendre les fleurs la tête en bas;
-Certaines plantes ont besoin d'être tigées avant le séchage (immortelles, amarantes, maïs,...).
-Les graminées et la lavande sont séchées à plat;
-Certaines plantes doivent être laquées avant le séchage et ce pour fixer les graines qui risquent de
tomber.
B. La déshydratation:
Permet de déshydrater les végétaux en préservant l'essentiel des couleurs et des formes.
1. Le silice:
Vendu en droguerie sous forme de cristaux qu'il faut réduire en poudre avant l'utilisation, étaler la
poudre sur plus ou moins 2cm au fond d'une boîte en métal, y déposer les fleurs sans qu'elles se
touchent, les recouvrir de poudre et fermer la boîte pendant 2-3 jours (pour réutiliser la poudre, la
placer 30 minutes dans le four).
ex: roses, gerberas, dahlias, pivoines, zinnias, anémones, orchidées,...
2. La glycérine:
S'utilise surtout pour le feuillage car la glycérine change la couleur. Pour les rameaux, on entaille les
tiges en biseau, les placer dans un vase contenant 40% de glycérine et 60% d'eau, placer le vase dans
un endroit frais à l'abris de la lumière pendant 8 à 15 jours.
Quant aux feuilles, elles sont immergées entièrement pendant quelques jours dans 50% d'eau et 50%
de glycérine, les rincer dans de l'eau savonneuse puis les faire sécher à plat sur un journal à l'ombre.
3. Le borax:
Semblable au silice mais moins cher; c'est le même procédé que pour le silice mais il faut le mélanger
avec du sable fin donc 50% de sable et 50% de borax.
ex: Renoncules, orchidées,...
C. Le pressage:
Dans des livres avec 2 feuilles de papiers buvards ou dans une presse avec buvards et cartons
ondulés; y laisser les fleurs plus ou moins 10 jours.
ex: pensées, myosotis, pâquerettes, anémones. Pour le feuillage, tout peut être séché sauf les
feuilles épaisses et grasses.
Utilisation: Pour la création de tableau, parchemin, paquet cadeau, papier à lettre,...
Quand les fleurs sont séchées, il est préférable de les ranger dans des cartons ou des placards à
l'abris de la poussière et de la lumière; Les fleurs séchées à la glycérine se conservent de la même
façon mais il est préférable de percer quelques petits trous dans le carton pour l'aération.
V. LE MONTAGE:
A. Outils:
Fils de fers, gutta, pince coupe fil,...
mousse ou oasis :grise et plutôt dure, elle est vendue sous forme de brique, cylindre, cône,
couronne, boule, et de différentes tailles (la mousse verte pour fleur naturelle convient
également.)
floralies ou gutta:(vert, blanc, brun) sert à masquer les fils de fers et soutenir les éléments
fragiles.
Pinolder ou pique-mousse: en plastique, il se présente sous forme d’un chevalet à quatre
pointes sur lesquelles on enfonce la mousse synthétique.
L’oasis fix: (chewing gum ) sert à fixer le pique-mousse au contenant.
Le ruban sert pour la touche finale de votre montage
B. Marche à suivre:
-Gutter: Placer le fil de fer au niveau du pétiole de la fleur, enrouler le gutta sur le fil de fer puis
enrouler le tout en biais, idem pour les touffes de fleurs.
-Monter les immortelles: Pour les immortelles sans pétiole recourber un fil de fer et piquer le fil dans
le coeur de la fleur.
-Monter les feuilles: Pour les feuilles piquer sur l'envers un fil de fer de part et d'autre de la nervure
principale et rabattre les deux côtés du fils, vriller et serrer le fil, si nécessaire la monter sur un fil plus
épais avec du gutta.
-Pour les pommes de pins: passer un fil de fer entre les écailles, ramener les fils puis vriller le tout.
NB: les pommes de pin conviennent aussi pour les bouquets.
-Pour les gros éléments: utiliser des tuteurs en bois. Piquer le tuteur dans le coeur puis passer le fil
de fer à travers la fleur et le rabattre sur le tuteur ou placer le tuteur contre le bout de tige et
ligaturer le tout avec du fil.
ex: Maïs, artichaut, ananas,...
-Pour les touffes de fleurs: former une touffe régulière, lier et gutter le tout.
Pot pourri: pour les réaliser, garder vos déchets de fleurs séchées, pétales de rose, feuilles,
graminées, y ajouter si nécessaire de l’essence de parfum.
VI. CONSEILS:
(2ème Partie)
II-REALISATION SEMI- INDUSTRIELLE
Superficie : 250 m2
Administration
ATELIER STOCKAGE
Conditionnement
AT
COSMETIQUE
Matières
ATELIER
ARABE
SAVON
ATELIER ENCENS
II-2/Les installations et les accessoires
II-3-A/Savonnerie
Le savon d'importation, malgré son bel emballage et la publicité qui l'entoure, répond rarement
à ce que les consommateurs recherchent il n'est pas dur, s'use rapidement et ne répond pas aux
multiples tâches ménagères.
Nos kit de production permettent de fabriquer n'importe quel type de savon, savon doux pour
bébés, de ménage, de toilette parfumé et coloré, antiseptique, médical de mécanicien etc. ...
(teneur de 70% à 75% de matières grasses). La fabrication est dite " à froid", il faut donc très
peu de combustible, adieu donc à la corvée bois si pénible, cette technique ne fonctionne
qu'avec un minimum d'huile palmiste ou de coco, la réaction avec ces huiles est suffisamment
exothermique que pour permettre qu'elle se termine dans les moules, ce qui permet de libérer
rapidement la batteuse et de procéder à plusieurs coulées par jour.
M2 modèle électrique,
convertible en manuel
Découpage
Coulée
Outil de finition
Méthode de production :
Pour produire une coulée, on utilisera, suivant les modèles la batteuse entre 35 et 60 minutes y
compris le temps de la coulée et le temps passé au nettoyage de la cuve après chaque coulée.
Une fois un moule rempli, celui-ci sera immobilisé entre 12 et 24 heures, le temps que se
termine la réaction de saponification.
A préparer ou à se procurer sur place: des étagères en bois ou planches lisses pour le séchage
des briques de savon dans un local à l'abri des intempéries (un courant d'air est favorable et
accélère la maturation des savonnettes), des bidons ou fûts pour le stockage de l'huile, pour
recueillir l'eau de pluie, pour la fabrication de la lessive (un couvercle est nécessaire)
Aperçu sur la fabrication du savon : on verse dans la batteuse l'huile ou un mélange d'huiles
(rappel : au moins 20% à 25% d'huile palmiste). Si l'on utilise de l'huile de palme, elle doit être
au préalable blanchie à haute température (voir manuel), on verse dans le réservoir supérieur
muni d'un robinet doseur la lessive caustique à la concentration requise (voir manuel) et que
l'on écoulera lors de l'agitation. Lorsque la lessive caustique s'est entièrement écoulée, le savon
est prêt à être coulé. Pour produire des savons de toilette ou de luxe, on ajoute éventuellement
un colorant et un parfum. Après une nuit de repos, le savon a refroidi dans les moules. On les
démonte et on obtient des barres ou des blocs qu'il restera à découper en savonnettes avec le
matériel de découpe qui est fourni. Les savons bruts produits sont mis à sécher avant le
marquage et l'emballage.
Remarque : cette procédure est très différente de la production de savon "à chaud" où le savon
séjourne plus de 12 heures dans une cuve chauffée et qui nécessite du matériel onéreux pour
couler, refroidir et mettre en forme le savon lors du soutirage qui se fait à chaud. Le procédé à
froid ne permet pas de soutirer la glycérine (sous produit du savon) ce qui garantit que sa teneur
en glycérine est au maximum, il s'agit d'un critère de qualité essentiel en la matière.
Equipement standard :
1 batteuse à savon, entièrement métallique cuve galvanisée, montée avec un agitateur puissant,
réservoir de lessive caustique muni d'un robinet à pointeau, avec vidange: en dessous de la cuve
commandée par un robinet à boisseau sphérique, thermomètre à cadran. transmission par
engrenages traités, coussinets en bronze auto-lubrifiés, le dispositif de battage des modèles
M1&M2 est démontable pour opérer au nettoyage complet de la cuve après chaque cycle de:
fabrication.
1 pompe manuelle à eau manuelle (modèles M1 &M2) ou électrique (modèles M3 & M4)
produisant un jet sous pression réglable pour le lavage de la batteuse après chaque cycle de
production.
Matériel de découpe : avec le modèle M1 :1 découpeuse à savon à écartement réglable pour le
découpage des blocs en savonnettes; avec les modèles M2, M3 et M4 : 1 plaque de découpe des
blocs de savon.
Cuve : 15 litres Cuve : 60 litres Cuve : 300 litres Cuve : 600 litres
Presse de marquage ou cachet de marquage (le marquage à la presse est positionné plus
précisément qu'avec le cachet), rabot de finition des bords, moules de coulée supplémentaire,
balance à plateau à cadran 10 kg (pesée des huiles et lessive), balance électronique de précision
(pesée des colorants et parfums)
Essences de parfum et colorants norme Europe, non nocif, en poudre rouge, bleu, jaune (par 0,5
Kg), sachets en plastic (par 1000, pour savons ou conditionnement des copeaux), cartons
d'emballage (par palette), soude caustique en sachets (par palette de 1225 kg).
Prix des matières relevé à Kinshasa en mars 98 : fût huile de palme : 106 $/180kg, palmiste :
250 $/180kg, soude : 1,75 $/kg, sur cette base, 1 savon revient à 5 Bef de matière première.
La fabrication des autres produits se fera de façon artisanale selon les indications décrites
dans la première partie de l’étude technique
3ème Partie : Etude financière
En Conclusion je voudrais dire que les étudiants de L’ISFORT peuvent être fiers de leurs
formations.
De plus, au Maroc nous disposons de toutes les matières premières pour un tel type de projet
de même qu’un savoir faire cosmétologique traditionnel.
Ces atouts pourraient être un vecteur d’un pole d’industrie à l’image de la ville de Grasse et
de la Provence, siège de grandes industries de parfumerie et de cosmétologies.
Pour ma part la rédaction de ce mémoire fut une aventure enrichissante et les informations
accumulées m’ouvrent des perspectives encourageantes pour la finalisation de ce projet ou
d’un autre similaire.
De plus, je pense avoir acquis une valeur ajoutée sur le plan marketing et financier.
Je voudrais encore remercier tous les professeurs de L’ISFORT, Monsieur TAZI et Monsieur
LAHLOU ainsi que tous les employés de L’ISFORT.
Je souhaite de tout mon cœur que cette école se développe dans le futur et qu’elle rayonne au
sein du paysage universitaire au Maroc et à L’Etranger.
Bibliographie