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DEFINITION-GENERALITES
Examen radiologique de l’abdomen sans préparation préalable, demandé dans le diagnostic de
certaines affections abdominales, son exécution est rapide et n’est pas traumatisant pour le malade.
Il permet d’éliminer ou d’affirmer une urgence chirurgicale. Il est souvent complète (voir remplacé)
par une échographie.
BUT : diagnostic
INDICATIONS :
● Suspicion d’occlusion intestinale : L’ASP permet de mettre en évidence une stagnation
liquidienne et gazeuse dans l’intestin (image hydro-aréique) indiquant l’arrêt du transit
intestinal en cas d’occlusion intestinale.
● Suspicion de perforation d’un viscère creux (estomac le plus souvent) :
L’ASP montre une image de croissant gazeux clair sous les coupoles
diaphragmatiques en cas de perforation d’un viscère creux
● Affection du pancréas : l’ASP peut montrer des calcifications pancréatiques
● Affections de l’appareil urinaire : L’ASP peut monter des calculs radio opaques
● Affections vésiculaires : certains calculs biliaires généralement vésiculaires sont parfois
visible sur l’abdomen sans préparation.
PREPARATION DU MALADE
● Aucune préparation spéciale, cependant il vaut mieux supprimer toute alimentation
susceptible d’augmenter les gaz intestinaux.
● Prendre R.V avec le service de radiologie (parfois)
● Accompagner le malade au service de radiologie avec un bon d’examen rédigé et signé.
TECHNIQUE
● Faite par le spécialiste
● Comporte des clichés de face et de profil (au moins trois incidences :
Debout de face, couché de face et de profil) :
- Chez le malade debout : position fatigante chez un patient déjà fatigué.
- Chez le malade couché ; position moins fatigante mais les images sont difficile à
interpréter.
REMARQUE
Un cliché au moins doit comporter tout l’abdomen depuis les coupoles diaphragmatiques jusqu’au
pubis.
BUTS
● Exploration : affirme le diagnostic et oriente l’étiologie.
La ponction d’ascite permet donc :
○ La vérification de l’existence d’un liquide d’épanchement
○ L’étude du liquide d’épanchement. (s’il existe)
■ Coloration :
● Jaune citron, dans les transsudats : les cirrhoses hépatiques, les insuffisances
cardiaques, (origine mécanique)
● Jaune paille dans les exsudats : cancer et tuberculose péritonéale (origine
inflammatoire)
● Hémorragique en cas de cancer
● Verdâtre en cas d’épanchement biliaire.
● Laiteux en cas d’épanchement chyleux.
■ Aspect :
● Fluide dans les transsudats
● Gluant ou collant dans les exsudats.
■ Examen du liquide :
● Examen chimique : dosage d’albumine
● Examen cytologique :
- Taux et types de cellules présentes (lymphocytes, polynucléaires.)
- Recherche de cellules néoplasiques
● Examen bactériologique : recherche de BK
INDICATIONS
Etant donné sa bénignité, la ponction d’ascite est indiquée chaque fois que l’on suspecte une ascite :
toute ascite doit être ponctionnée.
● Rappelons les principales étiologies des ascites :
○ Cirrhoses du foie
○ Hypertension portale
○ Tuberculose péritonéale
○ Insuffisance cardiaque
○ Péricardite constrictive
○ Cancers :
- Cancers primitifs du péritoine
- Atteintes métastasiques du péritoine
○ Syndrome néphrotique….
■ Matériel divers :
■ Nobécutane ou collodion (si disponible)
■ Protection
■ Sparadrap
■ Ciseau
■ Deux haricots
*NB : ne pas oublier de préparer le dossier complet du malade.
PREPARATION DU MALADE
● Le malade sera prévenu de la ponction
● Le faire uriner, au besoin faire un sondage avant la ponction pour éviter de placer l’aiguille
dans la vessie distendue.
TECHNIQUE
a. installation du malade :
Le malade est installé en décubitus dorsal avec un oreiller, en légère inclinaison sur le côté
gauche, avec parfois un oreiller sous la fesse droite.
b. la ponction :
● Après asepsie de la peau, le médecin ponctionne dans la fosse iliaque gauche (pour
éviter de piquer le foie ou le colon droit) : le point de ponction se situe à l’union du 1/3
externe d’une ligne fictive joignant l’ombilic et l’épine iliaque antéro-supérieure en
pleine matité.
● L’aiguille est introduite avec son mandrin perpendiculairement à la peau.
● Le mandrin est retiré et conservé dans le tube stérile (ou plateau stérile)
● Le liquide s’écoule spontanément.
INDICATIONS
● Hépatites chroniques
● Cirrhose hépatique
● Hémochromatose
● Cancer hépatique
● Hépatomégalie de cause indéterminée.
CONTRE INDICATIONS
● Trouble de l’hémostase
● Kyste hydatique du foie
● Angiocholite par obstruction des voies biliaires extra hépatiques.
● Ascites importantes
● Tumeur hépatique hyper vascularisée.
● Foie congestif de l’insuffisance cardiaque avec stase veineuse.
PREPARATION DU MALADE
a)- les jours précédant l’examen
● S’assurer de l’absence des contre indications
● Faire un bilan d’hémostase complet : T.S, T.P, T.C.A, plaquettes.
● Demander un groupage sanguin et facteur rhésus.
● Demander une échographie. (Celle-ci doit être récente)
b)- la veille de l’examen :
● Le malade doit être hospitalisé
● Lui administrer un hémostatique sur prescription médicale
● Le rassurer
● Lui demander de rester a jeun
c)- le matin de l’examen :
● Malade a jeun
● Administrer selon les habitudes de service une à deux ampoules de vitamines K.
● Rassurer le malade et lui faire une prémédication (si agité) selon avis médical.
MATERIEL
Le matériel à préparer pour une ponction biopsie du foie par voie transcutanée ou transpariétale est le
suivant :
● Nécessaire pour asepsie :
○ Alcool à 70.
○ Alcool iodé ou Bétadine
○ Compresses, gants et champs stériles.
○ Pinces stériles.
● Nécessaire pour anesthésie locale :
○ Seringue de 20cc + aiguilles sous cutanées stériles.
○ Xylocaîne à 1%
● Nécessaire pour la ponction et le prélèvement :
Trousse à usage unique type HEPAFIX DE BRAUN MESUNGEN se composant :
- D’un bistouri très pointu
- D’une aiguille à biopsie
- D’un mandrin spécial
- D’une seringue de 10ml avec cran d’arrêt à la graduation 6ml, pour l’aspiration du
fragment.
○ Cupule stérile pour le sérum physiologique
○ Sérum physiologique
○ Flacon avec liquide fixateur
○ Bon d’examen + étiquette
● Nécessaire pour faire face aux incidents et accidents :
○ Seringue + aiguilles stériles + tonicardiaque.
DEFINETION
Examen radiologique de la voie biliaire principale et de la vésicule biliaire après prise par voie orale
d’un produit de contraste spécifique
BUT
Etudier la morphologie et le fonctionnement de la vésicule biliaire, du canal cystique, du canal
cholédoque et surtout leurs modifications pathologiques
INDICATIONS
Suspicion d’une obstruction des voies biliaires
CONTRE INDICATIONS
● Intolérance aux produits iodés
● Diarrhées s’opposant à l’absorption intestinale du produit
● Insuffisance hépatique : le produit de contraste étant capté et transformé par le foie
● Ictère en cours (ictère par rétention s’oppose à l’élimination du produit)
● Insuffisance rénale grave : une partie du produit est éliminée par les riens
PREPARATION DU MALADE
● Le matin de l’examen :
■ Malade strictement à jeun
■ L’accompagnant au service de radiologie.
INDICATIONS ET ACCIDENTS
La cholécystographie est généralement bien tolérée. Les
incidents et accidents rencontrés restent bénins. Ils sont dus à
l’intolérance au produit opacifiant. (Voir surveillance)
RESULTATS
Les clichés montrent soit :
● Des voies biliaires normales
● Des calculs, des tumeurs
● Une absence d’opacification dont les causes sont multiples, exemples :
■ Oubli de prise de produit de contraste
■ Posologie insuffisante
■ Prise précoce de clichés après l’ingestion de produit de contraste
■ Diarrhées, vomissements
■ Insuffisance hépatocellulaire…
SURVEILLANCE
Après le malade sera fatigué :
■ Par le jeun prolongé
■ Par le longueur de l’examen et la prise des clichés en diverses positions
➢ Lui donner une boisson chaude pour le réchauffer
➢ Surveiller l’apparition de signes d’intolérance au produit iodé :
Manifestations respiratoires
Manifestations digestives
Manifestations cutanées … (voir test à l’iode)
REMARQUE
La cholécystographie set un examen qui n’est quasiment plus réalisé depuis le développement de
l’échographie.
BUTS ET INDICATIONS
● Visualiser les voies biliaires lorsque cela n’a pas été possible par la cholécystographie ou lorsque
le sujet a été cholécystéctomisé
● La cholangiographie n’est jamais effectuée d’emblée sauf dans la surveillance des
cholécystéctomisés. Lorsqu’un drain de KHER a été mis en place lors de l’intervention, le
produit de contraste est injecté pat le drain.
On vérifie ainsi la perméabilité des voies biliaires et l’absence de calcul restant
● La cholangiographie est systématiquement pratiquée avant l’ablation de drain
CONTRE INDIACTIONS
● Intolérance aux produits iodés
● Insuffisance hépatique
● Ictère en cours (ictère par rétention)
● Insuffisance rénale
PREPARATION DU MALADE
Le matin de l’examen :
● Malade à jeun
● Accompagner le patient au service de radiologie avec son dossier renfermant les radiographies
antérieures
TECHNIQUES
● Faite par le spécialiste
● Le malade est installé sur la table de radiologie en décubitus dorsal
● Le produit de contraste est injecté :
■ Soit par voie intraveineuse directe
■ Soit par perfusion
RESULTATS
● Les clichés montrent des voies biliaires :
■ Normales
■ Ou dilatées en amont d’une obstruction lithiasique ou non.
■ Ou non opacifiées à cause d’un obstacle ou d’un défaut d’élimination hépatique
INCIDENTS
■ Manifestations digestives :
Sensation de chaleur abdominale, nausées, vomissements
■ Manifestations respiratoires :
Picotement du nez, éternuement, toux, sensation de constriction laryngée.
■ Manifestations nerveuses :
Céphalée, angoisse
■ Manifestations cutanées :
Prurit, urticaire.
ACCIDENTS
● Ils sont essentiellement représentés par le collapsus cardiovasculaire lié à l’intolérance à l’iode,
une voie d’abord veineuse doit toujours être à la disposition de l’opérateur pendant toute la
durée de l’examen.
● L’oligo-anurie aigue peut se voir exceptionnellement moins de 24h après l’examen s’il a été
pratiqué chez un insuffisant rénal ou si l’opacifiant a été sur dosé.
SUEVEILLANCE
Rechercher les signes d’intolérance au produit iodé (voir incidents et accidents) en surveillant pendant
et après l’examen :
● Le faciès
● Le pouls, la TA
● La respiration
● L’état général du patient.
BUTS :
● Exploration
● Thérapeutique
INDICATIONS :
● Elles sont très larges étant donné la bénignité de l’examen, sa durée brève et les
renseignements rapportés.
● Cet examen est devenu indispensable dans presque toutes les affections œsogastriques et dans
un bon nombre d’affections duodénales.
● Tout malade présentant nue symptomatologie digestive haute doit bénéficier d’une
fibroscopie en première intention. Les examens radiologiques usuels ne gardent plus que de
rares indications.
Epigastralgie, dysphagie, pyrosis, hématémèse, méléna et altération de l’état général sont les
indications principales de la fibroscopie.
● Sclérose et ligature de varices oesophagiennes
CONTRE INDICATIONS
PREPARATION DU MALADE
Faire un bilan d’hémostase (T.P, T.C.A)
Prendre rendez-vous auprès de service intéressé
Préparer le malade psychologiquement, lui expliquer en le rassurant, le but et le déroulement de
l’examen
Lui demander de rester à jeun douze heures avant l’examen et de ne pas fumer.
Administrer la prémédication prescrite par le médecin à l’heure prévue.
En cas de fibroscopie d’urgence pour hémorragie digestive, l’opérateur peut demander la pose
d’une sonde gastrique pour réaliser un lavage d’estomac avec du sérum physiologique glacé
Faire transporter le patient et son dossier à l’heure prévue au service d’endoscopie.
MATERIEL
● Fibroscope avec source de lumière froide et bocal d’aspiration (le tout doit être vérifié au
préalable)
● Pinces à biopsie et autres instruments opérateurs
● Cale dents : tube creux en plastique dur
● Gel anesthésique de xylocaîne
● Gants à usage unique pour l’opérateur et pour l’infirmier
● Compresses
● Protection
● Haricot
● Flacon de liquide de BOUIN
● Bon d’examen
● Etiquettes
LA RECTOSCOPIE
DEFINITION
Examen endoscopique qui permet la vision directe de la muqueuse anale, rectale et sigmoidienne
basse à l’aide d’un rectoscope.
BUTS ET INDICATIONS :
La rectoscopie est un examen de pratique courante et quasiment systématique dans la pathologie du
bas appareil digestif, qu’il s’agisse :
De préciser un diagnostic :
● Hémorroïdes
● Abcès
● Fissures, fistules anales
● Rectites
● Tumeurs bénignes ou malignes
● Troubles du transit (diarrhée, constipation)
● Dysenterie amibienne
● Rectorragie
● préparation psychologique
■ Rassurer le patient et lui expliquer la nécessité de l’examen souvent redouté par les malades.
■ Lui préciser la position qu’il devra prendre lors de l’examen.
■ La prémédication est en général inutile. Un sédatif léger peut être donné, le matin, aux malades
très anxieux ou agités.
PREPARATION DU MATERIEL
■ Le rectoscope de BENSAUDE : il comprend :
● Un tube métallique creux cylindrique gradué en cm. Sa longueur est de 15 à 35cm et son
diamètre varie de 10 à 25mm.
Le plus utilisé est celui de 25cm de lg et de 20mm de diamètre.
● Un mandrin : tige terminée par un bout olivaire qui obture l’extrémité distale du rectoscope
et permet son introduction avec douceur.
● Une source lumineuse : l’éclairage est de 2 types :
- Distal : lampe de 4 volts sur tige porte lampe (peu utilisée)
- Proximal : lampe de 12 volts dont les rayons lumineux sont réfléchis dans l’axe du
rectoscope à un miroir.
■ Un transformateur du courant électrique
■ Matériel pour faciliter l’examen :
○ Tige porte-coton pour nettoyer l’ampoule rectale si besoin au cours de l’examen
○ Soufflerie de Richardson pour déplisser la muqueuse intestinale (n’est pas toujours utilisée car
l’insuffisance d’aire dans le rectum est douloureuse)
○ Un anuscope (pour examen de l’anus avant la rectoscopie proprement dite)
○ Des gants pour l’opérateur
○ Des doigtiers pour un toucher rectal préalable
○ De la vaseline
○ Compresses
○ Haricot
○ Pommade anesthésiante (parfois)
■ Matériel pour prélèvements :
Pinces à biopsie, flacons avec liquide conservateur de BOUIN + lames + tubes stériles pour le
recueil de secrétions + bons d’examen + étiquettes.
■
préparation du rectoscope :
L’infirmier rince le rectoscope et vérifier le bon fonctionnement du système d’éclairage.
■ Installation du malade
○ Le malade est installé en position genu-pectorale :
● A genou sur la table d’examen
● Les cuisses à angle droit par apport à la table
● Le tronc penché en avant
● Le joue droite reposant sur les bras croisés à plat sur la table.
○ L’infirmier aidera le malade à maintenir sa position et à accentuer le creux lombaire.
○ Si le malade est fatigué et ne pouvant se maintenir en position genu-pectorale, il peut être installé
en :
● Position gynécologique
● Position latérale
L’exploration est plus difficile et les résultats sont moins bons avec ces deux dernières positions.
■ introduction du tube et examen proprement dit :
○ L’examen débute par le toucher rectal
○ Le rectoscope, muni de son mandrin est introduit par l’opérateur sur une longueur de 4 à 5cm.
○ Le mandrin est ôté et l’éclairage est adapté sur le tube, la progression du tube se fait sous contrôle
de la vue. (le tube est poussé jusqu’au 20 ou 25cm)
○ L’examen soigneux de la muqueuse a lieu au retrait progressif du rectoscope, si besoin, des
prélèvements sont faits à n’importe quel niveau.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
○ Difficultés à faire pénétrer le rectoscope du fait des douleurs importantes provoquées par une
fissure anale ; un anesthésie locale réduit ces difficultés.
○ Saignement : si muqueuse fragile ou après biopsie (il est prudent de surveiller le malade pendant
24 h surtout après biopsie)
○ Lipothymie (durant l’examen)
○ Examen impossible : malade mal préparé
○ Perforation : à craindre chez les malade agités ou lorsque l’opérateur a forcé le rectoscope sur la
muqueuse.
Ces incidents et accidents sont rares quand la rectoscopie est pratiquée avec douceur sur un malade
bien préparé.
REMARQUE
Il arrive parfois que le médecin souhaite voir la totalité du sigmoïde jusque dans sa jonction avec
le côlon gauche, on parle alors de sigmoïdoscopie, le plus souvent jumelée avec la rectoscopie : c’est
la recto-sigmoïdoscopie
La préparation du malade est identique à celle de la rectoscopie. Le technique est semblable à celle
de la coloscopie, mais l’endoscopie souple alors utilisé est d’un modèle court. Il est poussé par
l’opérateur jusqu’à la hauteur désirée.
ENTRETIENT ET STERILISATION
Le rectoscope et ses annexes sauf le système d’éclairage sont soigneusement lavés à l’eau savonneuse
puis portés à ébullition, séchés et mis dans une boite contenant du formol. Le système d’éclairage est
nettoyé à l’alcool.
2- Indications :
- Avant les interventions sur l’estomac
- En cas d’intoxication (diminuer la quantité de toxique absorbé)
- En cas d’hémorragie
3- Contre -indications :
- Intoxication par produits caustiques ou dérivés du pétrole
- Intoxication par produit moussant
- Ulcère gastrique connu
- Varices oesophagiennes
- ATCD de chirurgie gastrique
4- Conduite à tenir :
a- Avant la technique
Préparation du patient :
- Expliquer le déroulement et le but du soin pour préparation psychologique du patient
- Installer en position ½ assise
Préparation du matériel :
- Matériel standard
- Matériel du lavage
· Matériel pour tubage gastrique
· Broc contenant l’eau tiède + sel
· Entonnoir
· Cuvette ou appareil d’aspiration
· Lubrifiant
· Stéthoscope
- Chariot d’urgence
b- Technique
- Mettre la serviette autour du cou du patient
- Désinfecter les mains et préparer le matériel dans le plateau stérile
- Mettre les gants
- Placer la sonde comme décrit dans le tubage gastrique
- Fixer avec du sparadrap
- Adapter l’entonnoir à la sonde
- Débuter le lavage avec un petit volume 50-100 ml
- Baisser l’entonnoir pour récupérer le liquide de lavage
- Continuer jusqu’à ce que le liquide devient clair tout en surveillant l’état du patient et les incidents qui peuvent
subvenir : nausées, vomissements, inhalation
- Clamper la sonde et la retirer d’un mouvement rapide sauf en cas d’hémorragie le patient garde la sonde pour
réaliser d’autres lavages
- Noter le soin sur la feuille et ranger le matériel
- Surveiller les constantes : pouls, TA, FR, T°
- Contrôler l’emplacement de la sonde
- Contrôler la diurèse et faire BHE de contrôle
BUT
● Prélèvement de crachat pour la recherche de B.K (surtout chez les femmes et les enfants qui avalent leurs
crachats).
● Prélèvement et étude du liquide gastrique.
INDICATIONS
● En pathologie gastrique : pour orienter le diagnostic vers l’ulcère, le cancer ou la gastrite.
● Devant une anémie ; pour préciser le diagnostic d’anémie de BIERMER.
● En pathologie pulmonaire ; pour étude bactériologique des crachats déglutis.
CONTRE-INDICATIONS
● Hémorragies digestives de moins de trois semaines.
MATERIEL
● Sonde type :
● Gastroplast : sonde en plastique à usage unique.
Ou
● Sonde de CAMUS : sonde semi-rigide, opaque aux rayons X utilisée lorsque la progression de la sonde
est guidée et suivie écran radioscopique.
Pour faciliter la progression de la sonde, il faut prévoir :
○ Un lubrifiant, type sirop de citron,
○ Un verre d’eau, si l’examen ne contre-indique pas l’absorption de quelques gorgées d’eau.
● Nécessaire pour asepsie
● Gants de protection
● Bavette
● Compresses stériles
● Seringue de 20cc stérile pour aspirer le liquide
● Sérum physiologique
● Tubes pour recevoir les prélèvements
● 10 tubes numérotés pour l’étude de la sécrétion gastrique
● Un flacon à large ouverture pour l’étude des crachats dégluti.
● De quoi vérifier la présence de la sonde dans l’estomac.
● Des médicaments pour stimuler la sécrétion gastrique (en cas de prélèvement de liquide gastrique) :
● Chlorhydrate d’histamine ou insuline
● Nécessaire pour injection s/c
Respecter les habitudes du service si ces méthodes sont encore d’usage.
● Protection
● Haricots
● Eau de javel
● Etiquette
● Bon de laboratoire
PREPARATION DU MALADE
● Bonne préparation psychologique du patient
● Demander au malade de rester à jeun et allongé, jusqu’au moment de l’examen.
● Pour le prélèvement de crachat, le tubage doit être fait au réveil du malade car l’expectoration déglutie au
cours de la nuit passe rapidement dans l’intestin.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
● Réflexe de suffocation dès l’introduction de la sonde dans la cavité buccale : rassurer le malade et le calmer.
● Accès de toux : la sonde bute sur l’épiglotte ou est passée dans la trachée : retirer la sonde légèrement et
attendre la fin de l’accès de toux pour poursuivre sa progression.
● Nausées : très désagréables (la sonde bute sur la luette). L’introduction rapide et prudente de la sonde peut
les éviter.
Les nausées peuvent réapparaître si la sonde bute sur le cardia spasmé : demander au malade de faire quelques
inspirations profondes
● Vomissements
● Hémorragies : arrêter l’examen
RESULTATS DE L’EXAMEN
*REMARQUE
Le tubage gastrique est également indiqué en cas de lavage gastrique et de gavage. C’est une technique qui
demande l’emploi de gants de protection.
Lavement Evacuateur
Définition
Acte de soin qui consiste à instiller une solution dans le rectum ou le colon, Le lavement petit être évacuateur
ou thérapeutique ou être utilisé en prêt un examen radiologique ou à une intervention chirurgicale.
Le lavement est contre-indiqué en cas de douleurs avec fièvre (symptôme clair, suspicion de péritonite),
perforation intestinale, occlusion, abdominal, hémorragie intestinale, grossesse.
Acte de soins infirmiers sur prescription médicale.
Objectifs
. Nettoyer l’intestin pour favoriser un examen de bonne qualité et réduire les risques infectieux lors d’une
intervention.
. Eduquer le patient colostomie à réaliser un lavement.
Matériel
Plateau décontamine et nettoyé.
Protection imperméable a usage unique ou alèses de caoutchouc et de coton. Bassin.
Cuvette, gant de toilette, serviette.
Sac a lavement ou brock a lavement.
Tubulure en caoutchouc.
Thermomètre de bain.
Sonde rectale a usage unique.
Clamp.
Lubrifiant hydrosoluble.
Compresses non stériles.
Réniforme ou sac à déchets.
Gants non stériles à usage unique.
Pied à perfusion.
La prescription doit indiquer le type de solution à instiller (eau, huile, solution iso tonique, médicamenteuse),
son volume, la température du liquide et la pression d’administration.
Technique :
● BUTS ET INDICATIONS
L’U.I.V permet l’exploration radiologique de tout l’appareil urinaire :
- exploration de la fonction sécrétoire,
- exploration de la fonction excrétoire,
- étude de la morphologie et de la topographie des voies urinaires
Elle est indiquée :
● Dans les affections de l’appareil urinaire:
- tuberculose,
- colique néphrétique
- lithiase urinaire,
- cancer
- hydronéphrose,
- gros rein et masse lombaire,
- rein poly kystique,
- infections urinaires chroniques ou lésions répétées d’un uretère,
- les dysuries,
- Dysfonctionnement vésical,
- Grosse prostate,
● En pathologie vasculaire:
- H.T.A: recherche d’une malformation rénale
● Les calcifications abdomino-pelviennes
● Les tumeurs pelviennes
● CONTRE-INDICATIONS
○ Insuffisance rénale importante
○ Intolérance à l’iode
○ Maladie de KAHLER (l’albumine de BENCE-JONES forme avec le produit de contraste
un précipité qui déclenche un choc mortel)
○ Grossesse (à cause de la compression abdominale et risque d’irradiation du foetus)
○ Lésion de l’aorte abdominale
● PREPARATION DU MALADE
○ Eliminer les contre-indications
● TECHNIQUE
■ Faite par Le spécialiste.
■ L’examen s’effectue en salle de radiographie et ne nécessite pas en général
d’hospitalisation.
■ Le spécialiste réalise un 1 er cliché radiographique sans opacification (A.S.P), puis
injecte par voie veineuse le produit iodé, à partir de ce moment là, il prend une série
de clichés minutés qui permettent de voir, en suivant la progression du produit, tout
d’abord le rein puis les uretères. le malade doit ensuite boire plusieurs verres d’eau
pour permettre à la vessie de se remplir, ce qui demande 1 ou 2 Heures. Des
radiographies sont alors prises pendant que le malade urine ce qui permet de
visualiser au mieux l’urètre.
■ En fin, un dernier cliché est effectué après que le malade a vidé complètement sa
vessie aux toilettes, donnant la possibilité de vérifier qu’il ne reste pas d’urine, ce
qui peut arriver en cas de maladie de la prostate.
D’autres clichés peuvent être pris 1 heure, 3, 6, 24 heures, voire plus (48) après l’injection on cas
de dysfonctionnement rénal.
Cet examen long est parfois désagréable car il faut se retenir d’uriner pendrant un certain temps
et qu’il peut être gênant d’uriner devant le radiologue.
REMARQUE:
Une compression abdominale peut être exercée pour obtenir une meilleure concentration du
produit de contraste au niveau des calices et des bassinets.
Cette compression hypogastrique ne sera faite que si les images du haut appareil ne sont pas
satisfaisantes.
● INCIDENTS ET ACCIDENTS :
Réactions allergiques:
○ Urticaire,
○ Bouffée de chaleur,
○ Nausées,
○ Céphalées.
Si les précautions d’usage ont été respectées, on peut assister à des accidents graves:
○ état syncopal,
○ collapsus cardio-vasculaire,
● SURVEILLANCE :
Au cours de l’examen :
■ INDICATIONS :
● Néphropathies glomérulaires
● I.R.A avec signes glomérulaires
● Protéinuries glomérulaires permanentes
● Syndrome néphrotique
● Néphropathies chroniques sans cause urologique décelable
● Atteintes rénales des maladies systémiques
■ CONTRE-INDICATIONS :
● Anomalies de l’hémostase,
● Rein polykystique,
● Rein unique,
● Atrophie rénale,
● tuberculose rénale,
● Suppurations rénales,
● Suppurations péri rénales,
● Hydronéphrose,
● H.T.A. sévère,
● Traitement anticoagulant en cours: il doit être interrompu quelques jours à l’avance.
■ PREPARATION DU MALADE
-Malade hospitalisé,
-Préparer le malade psychologiquement et lui expliquer la nécessite de
-l’examen.
-Vérifier la présence dans le dossier du malade:
○ des radiographies indispensables (U.I.V), échographies
○ de la carte de groupage,
○ des résultats des tests de l’hémostase
-Surveiller la température et la T.A.
-Arrêter sur avis médical un traitement anticoagulant en cours
-Préparer la région à ponctionner
-Le matin de l’examen : faire la prémédication
■ MATERIEL
Le malade est allongé sur le ventre, un coussin placé au niveau de la région abdominale
permettant de maintenir les reins contre la paroi lombaire.
La ponction :
Une fois les repères osseux et du pôle inférieur du rein tracés sur la peau, le spécialiste :
■ INCIDENTS ET ACCIDENTS
■ Lipothymie
■ Douleurs dans la région lombaire à type de colique néphrétique
■ Hématurie souvent modérée parfois plus abondante
■ Hématome péri-rénal
■ Lésion du pédicule rénal (hémorragie grave).
■ SURVEILLANCE
Après la ponction, le malade doit rester allongé (lit strict) pendant 24 heures
Surveiller étroitement:
A sa sortie de l’hôpital, lui recommander d’éviter les efforts et exercices physiques violents
pendant plusieurs jours.
REMARQUE: La P.B.R. peut être faite à vue, après incision chirurgicale et sous anesthésie
générale.
URETROCYSTOSCOPIE, CYSTOSCOPIE.
- Définition :
Examen endoscopique qui consiste à injecter de l’eau sous pression pendant toute la durée de l’examen par
l’urétroscope. Il a pour but de déplisser la muqueuse urétrale afin de permettre l’examen sur toute la
circonférence et sur toute sa hauteur. Et aussi, il permet la visualisation directe de la vessie par le cystoscope.
- Indications :
- Rétrécissement urétral
- Tumeur urétral
- Urétrite
- Ablation : Calculs au niveau de l’urètre ; Corps étrangers au niveau de l’urètre
- Fistules d’abcès prostatiques s’extériorisant par l’urètre
- Lavage vésical
Contre-indications :
- Anurie
- Insuffisance rénale
- Dialyse péritonéale
- Infection urinaire
Incidents et accidents :
- Cystite
- Infection
- Dysurie, pyurie
- Fissuration vésicales
- Hématurie
Matériel spécifique de l’examen :
- Cystoscope, urétroscope
- Eau stérile
- Cuvette
- Système d’éclairage
- Lubrifiant
- Sondes pour l’électrocoagulation
- Sondes urétrales
Nécessaire pour le lavage de la vessie : sonde vésicale, eau stérile tiède, bock
Rôle infirmier :
Rhumatologie
• Sciatiques
• Cruralgies (douleurs siégeant à la cuisse)
Réactions allergiques sévères
• Urticaires géantes
• Choc anaphylactique
• Œdème pulmonaire
Prescription
Actions sur Inconvénients Rôle Propre Infirmier
Médicale
Informer et éduquer le
malade sur la rétention
hydrique.
Prévenir la famille.
Rétention d'eau : Dépister l'apparition des
Oedème (cou, visage, membres œdèmes
inférieur). ( la marque des doigts reste,
L'eau Oedème aigu du poumon (OAP). Restriction hydrique. la coloration est normale et
Hyper tension artérielle. c'est peu douloureux).
Oedème cérébral. Peser le malade une fois par
Oligurie. semaine.
Surveillance de la T.A.
Surveillance de la diurèse
des 24 heures avec la
courbe.
Surveillance du
Information et éducation sur
ionogramme sanguin
Le sodium Rétention d'eau. le régime hyposodé
et urinaire.
(malade et famille).
Régime hyposodé.
Entraîne une fuite de potassium : Surveillance du Dépister l'apparition des
Crampes musculaires. ionogramme sanguin signes.
Anomalie de la fréquence et urinaire. Surveillance du pouls.
Le potassium
cardiaque voire arrêt cardiaque. Prescription de Conseiller une alimentation
Céphalées. potassium. riche en potassium: bananes,
Fatigue (asthénie). ECG de contrôle. choux, agrumes.
Inhibent l'absorption du calcium
Calcémie.
par l'intestin. Toiser les enfants
Calciurie.
Diminuent voire arrêtent la régulièrement.
Le calcium Apport de calcium et
croissance osseuse. Rechercher les points
vitamines D
Troubles osseux: tassement, osseux douloureux.
Radio du squelette.
ostéoporose.
Glycémie capillaire (HGT).
Recherche de sucre dans les
urines (bandelettes).
Glycémie régulière.
Eduquer sur le régime.
Hyper glycémie. Glycosurie sur 24
Surveiller l'apparition des
Les glucides Diabète normal. heures.
signes de diabète:
Diabète majoré. Régime pauvre en
Soif.
glucides.
Faim.
Amaigrissement.
Beaucoup d'urine.
Entraînent une fonte musculaire Dépister les symptômes de
: fonte musculaire.
Protidémie.
Retard de cicatrisation. Retard de cicatrisation.
Urée (sang + urines).
Les protides Vergetures. Vergetures.
Régime alimentaire
Amyotrophie. Amyotrophie.
hyper protidique.
Retard de croissance chez Retard de croissance.
l'enfant. Eduquer sur le régime.
Bilan lipidique dans le
Information et éducation sur
Mauvaise répartition des sang.
Les lipides le régime.
graisses (face, cou, épaule) Régime pauvre en
Peser le malade.
graisse.
Indications
1 Rhumatologie
Rhumatismes inflammatoires chroniques.
Arthroses douloureuses et invalidantes.
En courte durée :
- poussées douloureuses de l’arthrose
- affections abarticulaires (tendinites, lombalgies, périarthrite)
- arthrites microcristallines (goutte)
2 Autres indications
Néonatologie : fermeture du canal artériel
ORL et stomatologie
Traumatologie
Gynécologie (dysménorrhées)
Phlébologie (phlébites superficielles)
Urologie : traitement de la colique néphrétique
Cancérologie : douleur ; hypercalcémies
Cardiovasculaire : prévention d’accidents ischémiques (action antiplaquettaire).
Contre-indications
- Ulcère gastroduodénal en évolution
- Insuffisance hépatique ou rénale sévère
- Grossesse et surtout dernier trimestre
ÉLECTROGARDIOGRAMME
DÉFINITION :
C’est l’enregistrement graphique des courants électriques de l’activité cardiaque.
PRINCIPE :
* Le rythme des battements cardiaques est maintenu par une suite régulière de décharges,
points de départ le nœud sino auriculaire du ventricule droit et parcourant le nœud
auriculo-ventriculaire et le faisceau des fibres neuromusculaires (faisceau de His)
jusqu’aux ventricules.
L’enregistrement de ces variations est obtenu en fixant des électrodes sur différentes parties
du corps. Cet enregistrement s’appelle un « Électrogardigramme » ou « ECG », en abrégé.
Sur l’enregistrement ECG sont observées les variations suivantes :
- L’onde P : déflexion provoquée par le courant provenant de l’oreillette.
- QRS : complexe ventriculaire reflétant le passage électrique dans les ventricules.
- L’onde T : corresponde aux ventricules au repos.
INDICATIONS :
♪ Systématique dans le bilan préopératoire chez les personnes âgées.
♪ Les hypertrophies ventriculaires causées par :
- Lésions valvulaires.
- Hypertension artérielle (H.T.A).
- C.P.C (cœur pulmonaire chronique).
- Malformations cardiaques.
♪ Les troubles de rythmes cardiaques :
- Le flutter auriculaire.
- La fibrillation.
- Tachycardie.
♪ L’angine de poitrine.
♪ L’infarctus de myocarde.
MATÉRIEL :
➢ Un lit où le malade pourra s’étendre confortablement.
➢ Appareil à électrocardiogramme en bon état de marche.
➢ Electrodes (très propres).
➢ Ceinture de caoutchouc pour maintenir les électrodes lorsqu’elles ne sont pas munis de
ventouse spéciales ou pinces spéciales en plastique.
TECHNIQUE :
➢ Vérifier le bon fonctionnement de l’appareil.
➢ Vérifier l’intégrité des fils de l’appareil.
➢ Choisir une pièce calme et suffisamment chauffée.
➢ Bonne préparation psychologique du malade (malade décontracté et calme).
➢ Le malade est installé confortablement allongé torse nu et mis en confiance afin
d’obtenir un bon relâchement musculaire.
➢ Après avoir enlevé montre et bracelet du malade, appliquer le gel de contact pour
faciliter le passage du courant au niveau des zones où seront placées les électrodes
(poignets, cheville, région cardiaque).
Exemple :
▪ Fil rouge : correspond au poignet droit.
▪ Fil noire : correspond à la cheville droite.
▪ Fil vert : correspond à la cheville gauche.
▪ Fil jaune : correspond au poignet gauche.
Avant l’enregistrement
On s’assure :
De l’absence de parasitage :
Electrique (par une bonne mise à la terre).
Ou musculaire (bonne décontraction musculaire).
L’enregistrement
Les tracées obtenus varient suivant les variations : on distingue 3 catégories de dérivations.
1/ Les dérivations « standards » ou bipolaires des membres :
Elles enregistrent les différences de potentiel entre 2 électrodes.
Les électrodes sont placées aux extrémités des membres, pour plus de commodité :
• D I : entre bras droit, bras gauche.
• D II : entre bras droit, jambe gauche.
• D III : entre bras gauche, jambe gauche.
Après l’enregistrement :
• retirer les électrodes, aider le patient à se rhabiller.
• Inscrire l’examen sur la feuille de température, sur le dossier et ne pas oublier de marquer
sur la bande : le nom et prénom du malade, le N° du lit, la date de l’examen, le nom de la
formation (et l’heure si plusieurs ECG enregistrés dans la journée).
• Nettoyer les électrodes et ranger le matériel.
INCIDENTS :
❖ Mauvais tracé :
• Le malade est contracturé, respire fortement.
• Le malade tremble, il peut avoir froid.
• Défaut d’adhérence des électrodes (forte pilosité par exemple).
• Inversion des électrodes des poignets.
❖ Parasitage :
• Un autre appareil électronique peut fonctionner dans le voisinage.
• Fils en mauvais état ou prise de terre mal branchée.
INDICATIONS :
Tout le corps peut être intéressé par la T.D.M : cerveau, thorax, abdomen…
• Certaines affections cérébrales :
Hémorragie cérébrale.
A.V.C
Déplacement ou hypertrophie des ventricules.
Evaluer les conséquences d’un T.C.
Abcès.
Infarctus cérébral.
Tumeurs.
Etude de l’hypophyse.
• Étudier avec précision : l’oreille (externe, moyenne et interne). Le globe oculaire, le nerf
optique…
• Sur le corps entier pour les tumeurs, principalement celles qui sont de petites tailles ou
situées dans les organes inaccessibles à la radio simple : oreilles, hypophyse, nerf
optique…
• Dépistage des anomalies curables : foie, reins, grands vaisseaux : Aorte, artères…
La T.D.M ou (scanner) permet le traitement informatique adéquat et reconstitution d’images
en 3D, facilitant la préparation d’intervention chirurgicale sur les organes complexes : foie,
cerveau, les prélèvements biopsiques en sont eux aussi facilités.
N.B :
La T.D.M est pratiquée avec ou sans injection I.V de produit iodé.
CONTRE-INDICATION :
Grossesse (surtout au cours des 3 premiers mois).
Allergie aux produits iodés* (parfois un traitement anti-allergique est instauré, chez
les patients ayant présenté des manifestations allergiques pendant 3 jours précédant
l’examen).
Personnes agitées ; faussent l’examen : les images sont difficiles à interpréter.
RÔLE DE L’INFIRMIER :
Préparation du malade :
APRÈS L’EXAMEN :
I-DÉFINITION :
II- BUTS :
A- SURVEILLANCE CLINIQUE :
1) Signes à surveiller :
N.B : le groupe sanguin et le facteur rhésus du patient seront déterminés avant tout traitement
anticoagulant.
B- SURVEILLANCE BIOLOGIQUE :
1) Tests utilisés :
a) si traitement par les H.N.F :
d. T.C.K : le traitement est efficace si le temps du malade est égal à 1.5 à 3 fois celui d’un
témoin normal.
e. HÉPARINE : traitement efficace avec 0.2 à 0.6 U.I /ml de plasma.
f. N.F.S : à faire avant le traitement, puis surveiller le taux de plaquettes pour dépister
une thrombopénie).
EDUCATION DU MALADE
Fourchette d’INR :
Le patient doit savoir dans quelle fourchette se situe son INR :
● INR = 3 à 4.5 si il est porteur d’une prothèse valvulaire mécanique ou après plusieurs
embolies artérielles.
● INR = 2 à 3 dans les autres cas.
Ajustement de la dose :
● Ne jamais changer la dose sans avis médical, ne pas doubler la dose en cas d’oubli de prise
du traitement la veille.
● En cas d’INR trop faible, après plus de 3 jours à la même dose, en augmente d’un quart de
comprimé.
● En cas d’INR très élevé, on diminue d’un quart de comprimé.
● Après chaque changement de dose, l’INR est vérifié 3 jours plus tard.
● En cas d’INR très élevé (supérieur à 6), en suspend le traitement, et on vérifie l’INR tous
les jours.
● Tous changement de dose se fait sur avis téléphonique du médecin traitant, à qui est
communiqué le dernier résultat d’INR.
En pratique :
Quelques recommandations :
Rappeler au patient que, sont interdits :
● Les injections IM, les infiltrations intra-articulaires, à cause du risque d’hématome.
● Les anti-inflammatoires, l’aspirine, le Daktarin et le Diflurex, qui augmentent l’effet
anticoagulant du traitement.
● Le patient doit rappeler qu’il est sous AVK à chaque fois qu’un médecin doit lui prescrire
un nouveau médicament.
● Eviter l’abus d’aliments riche en vitamine k (choux, choux-fleurs, abats), qui diminuent
l’effet anticoagulant.
● En cas de saignement anormal, il doit consulter son médecin (ou l’hôpital) en urgence, afin
que soient prélèves un INR et une numération sanguine.
Lui remettre un carnet personnel de traitement AVK, dans lequel sont rappelés toutes ces
recommandations.
Tout nouveau médicament peut modifier l’efficacité des AVK dans un sens ou dans l’autre, il
faut vérifier l’INR quelques jours après le début du traitement.
Remarques
Les examens du contrôle biologique sont faits à la demande du médecin traitant. Leur rythme
peut être variable d’un patient à l’autre suivant la stabilité des résultats obtenus.
● Ne pas modifier le traitement prescrit que sur avis médical et le prendre régulièrement
selon le rythme indiqué.
● En cas d’oublie d’un comprimé, ne pas prendre 2 comprimés le lendemain.
● Contrôler régulièrement la coagulation, de préférence dans le même laboratoire.
● Tenir à jour le carnet de traitement où doivent figurer les résultats de laboratoire ainsi
que la carte de groupage sanguin.
ACTION
● Renforcent la contractilité myocardique
● Ralentissent la fréquence cardiaque
● Ralentissent la conduction intracardiaque
● Augmentent l’excitabilité du myocarde
CRITERES D’EFFICACITÉ
● Diminution du poids, disparition des œdèmes, augmentation de la diurèse.
● Amélioration de la respiration
● Régularisation du rythme de la fréquence cardiaque
SURVEILLANCE
Le risque majeur d’un traitement digitalique est l’accumulation du produit . Tous les digitaliques
exposent au risque de surdosage.
Surveiller donc l’apparition de tout signes évoquant cette intoxication digitalique :
■ Les troubles digestifs : les 1er signes cliniques d’intoxication digitalique sont des signes
gastro-intestinaux : perte d’appétit, nausées, vomissements, douleurs abdominales. La
constatation de ces troubles chez un malade sous digitaline doit être un signe d’alarme.
■ Les signes neurosensoriels : céphalées, vertiges, crampes.
■ Le pouls : en cas d’accumulation digitalique, on note une bradycardie inférieure à 60
et l’apparition d’un pouls bigéminé, c-à-d l’alternance d’une pulsation forte normale
suivis d’une pulsation faible qui correspond à une extrasystole ventriculaire.
■ L’électrocardiogramme : il permet de rechercher des troubles myocardiques.
■ Dosage plasmatique du digitalique :
○ digoxinémie après 7 jours de traitement
○ digitalinémie après 21 jours de traitement
■ SE RAPPELER QUE :
■ il ne faut jamais injecter du calcium par voie IV.
■ L’hypokaliémie et l’hypocalcémie sensibilisent le cœur à la digitaline.
■ Il faut réserver une surveillance accrue chez le sujet âgé.
■ ENFIN :
■ apprendre au patient à prendre son pouls et à connaître les signes de surdosage.
■ Lui expliquer les modalités du traitement.
■ Lui conseiller une alimentation riche en potassium.
■ Prévoir la surveillance éventuelle par une personne de l’entourage si le sujet est âgé.
LA PONCTION DU PERICARDE
DEFINITION
C’est une technique qui consiste à introduire une aiguille dans la cavité péricardique pour en
prélever le contenu .c’est un examen dangereux pratiqué dans les cas graves.
BUTS ET INDICATIONS
Elle peut être faite :
● Dans un but diagnostique :
Vérifier l’existence et l’étude de la nature du liquide d’épanchement
Déterminer la nature de l’épanchement
Faire un examen chimique et bactériologique
● Dans un but thérapeutique :
Evacuer un épanchement abondant (épanchement sero-fibrineux d’origine tuberculeux)
Injecter localement des anti-biotiques (rarement utilisé )
MATERIEL
● Nécessaire pour l’asepsie de la peau :
Compresses stériles
Alcool à 70°
Alcool iodé
● Nécessaire pour l’anesthésie locale (parfois utilisée) :
Xylocaine à 1 %
Seringue et aiguille
● Nécessaire pour la ponction :
Aiguille longue à mandrin type : de Tuffier ou de Laborde
Seringue de 20 cc
Des tubes pour recueillir le liquide+étiquettes+bons de laboratoire.
PREPARATION DU MALADE
● Rassurer le patient et au besoin le calmer par des sédatifs selon les habitudes de service
● Un E.C.G. doit être fait avant la ponction.
TECHNIQUE
■ Installation du malade :
Soit en position demi assise ou décubitus dorsal
L’enregistrement de l’ECG sera poursuivi pendant la ponction
■ La ponction :
La région à ponctionner doit être largement découverte et désinfectée.
Assister le médecin
L’introduction de l’aiguille se fait soit à :
L’extrémité interne du 5ème espace intercostal gauche prés du sternum.
A la région rétroxyphoidienne.
Le péricarde pariétal étant perforé, le mandrin est remis dans l’aiguille avant son
ablation.
INCIDENTS ET ACCIDENTS
■ La ponction blanche est assez fréquente lorsque le liquide est peu abondant et se
collecte en arrière.
■ L’hémorragie liée à la piqûre, peut être dramatique si l’oreillette a été touchée.
■ La mort subite : due probablement à l’arrêt cardiaque.
SURVEILLANCE
■ Surveiller le malade tout le temps de la ponction.
■ Après la ponction : pansement simple, mettre le malade en position demi assise et
envoyer le prélèvement au laboratoire.
Remarque :
La ponction du péricarde est un examen utile, mais qui comporte des risques importants.
LA LARYNGOSCOPIE
DEFINITION
C’est une technique qui consiste à visualiser le larynx à l’aide du laryngoscope.
INDICATIONS
BRONCHOSCOPIE
I-DEFINITION
Examen endoscopique, fait à l’aide d’un appareil d’optique spécial : le bronchoscope.
Cet appareil est introduit par voie orale, pour examiner la trachée et les grosses bronches.
Cette épreuve est faite en salle spéciale.
II-INDICATIONS
La bronchoscopie est faite dans un but :
Diagnostique :
▪ Etude du calibre des bronches (obstruction, rétrécissement des bronches)
▪ Examen de la paroi des bronches
▪ Recherche d’une tumeur avec biopsie
▪ Recherche d’ulcérations, de fistules, d’inflammation
▪ Prélèvement des secrétions, biopsie
▪ Bilan pré-opératoire avant une exérèse pulmonaire
Thérapeutique :
▪ Ablation de corps étrangers
▪ Aspiration des sécrétions bronchiques
▪ Dilatation trachéale après sténose
▪ Instillation bronchique d’un médicament (ex : fluidifiant)
2- A éviter encas de :
• Cardiopathie décompensée
• Crise d’asthme
• Période fébrile
3- Impossible à réaliser :
• Atteinte du rachis cervical, raideur de la région cervicale :
- Malformation
- Rhumatisme
• Atteinte musculaire (maladie de Parkinson par exemple
NB :
Le plus souvent, on utilise le fibroscope souple, plus fiable, de préférence au
bronchoscope rigide qui sera réservé pour l’ablation de corps étrangers ou les
biopsies importantes des grosses bronches
IV-ROLE INFIRMIER
• supprimer le tabac (irrite les voies aériennes, stimule les secrétions, favorise les
spasmes)
• Faire une radiographie pulmonaire pour dépister les contre-indications
• Faire un bilan général
• Exploration de la coagulation, ECG (selon les habitudes de service)
- La veille :
• Le patient sera hospitalisé de préférence la veille de l’examen ; si besoin donner sur
prescription des tranquillisants.
• A son entrée, le rassurer et lui expliquer l’innocuité de cet examen malgré ses
désagréments.
• S’assurer qu’il n’existe aucune contre indication
- Le matin :
• Le malade reste à jeun
• Faire enlever les prothèses dentaires
Autres :
W<w<<w
2- RINCAGE ABONDANT
- Irriguer à l’eau du robinet (endoscope digestif + pulmonaire) tous les conduits afin
d’évacuer les parties internes.
3- DESINFECTION
- Immerger totalement (sauf parties optiques des endoscopes anciens non
immergeables) dans une solution de CIDEX à 20%
- Irriguer tous les canaux par 3 injections successives du produit à l’aide d’une
seringue de 20 cc.
- Laisser tremper pendant 15 minutes (délai à respecter impérativement)
4- RINCAGE FINAL
- Rincer abandemment à l’eau stérile l’intérieur des conduits et l’extérieur de
l’endoscope en irriguant plusieurs fois les conduits. L’endoscope est prêt à l’emploi.
5- SECHAGE – STOCKAGE
• Sécher : - Conduits (insufflation d’air ou oxygène)
- Extérieur à l’aide de champs de soins stérilisé.
• Ranger l’endoscope :
- Dans un endroit nettoyé et désinfecté quotidiennement.
- Valise de transport, le support en plastique nettoyé et désinfecté entre chaque
utilisation.
NB :
- Les supports en mousse de la valise de transport sont à proscrire.
- Si utilisation différée de l’endoscope, reprendre le protocole au niveau de la
désinfection : rinçage final (3 – 4).
NB : LA REACTION DE REVALTA
C’est une technique qui permet de connaître l’origine d’un épanchement, est
ce qu’il est d’origine inflammatoire ou mécanique.
Le matériel :
Le matériel pour ponction :
➢ Acide acétique
➢ Compte goutte
➢ Verre à pied
Technique :
➢ On met quelques cc de liquide retiré lors de la ponction dans le verre à pied
➢ Ajouter 4 à 5 gouttes d’acide acétique.
Le résultat :
❖ Le 1er cas : réaction positive :
Dans le cas d’exsudation : apparition du flocon blanchâtre donc l’épanchement est
d’origine inflammatoire.
❖ Le 2éme cas : réaction négative :
PONCTION ARTICULAIRE
1- Définition :
Geste médical qui consiste à évacuer ou à prélever le liquide articulaire dans un
but diagnostique ou thérapeutique.
2- Indications :
- Arthrite pour identifier le germe en cause
- Hydarthrose
- Hémarthrose
3- Contre indications :
- Trouble grave de l’hémostase (hémophilie)
- Dermatose cutanée au point de la ponction
LA PONCTION DU SINUS
<
I- DEFINITION
La ponction du sinus maxillaire est une opération qui consiste à introduire par le nez un
trocart dans le sinus malade.
II- INDICATIONS
• Pour évacuer le pus en rétention lors de sinusites chroniques suppurées.
• Injecter un produit de contraste pour radiographier le sinus.
• Confirmer un diagnostic hésitant (la ponction ramène-t-elIe ou non du pus).
• Prélever du pus pour un antibiogramme et identifier le germe en cause.
• Instillation d’antibiotiques associés ou non à des corticoïdes.
V- INCIDENTS
VI- ACCIDENTS
• Perforation de la paroi supérieure du sinus
• Perforation de la paroi postérieure du sinus
Les accidents peuvent provoquer des hématomes et des phlegmons très graves.
LA PONCTION GANGLIONNAIRE OU
ADENOGRAMME
• DEFINITION
C’est le prélèvement et l’étude des différents éléments cellulaires contenus dans les
ganglions lymphatiques.
Le prélèvement peut être effectué par :
-Une ponction ganglionnaire
-Une biopsie ganglionnaire
1/LAPONCTION GANGLIONNAIRE
• INDICATIONS
-Hypertrophies ganglionnaires des :
.Hémopathies (leucémies, maladie de HODGKIN °
.Métastases cancéreuses
.Maladies infectieuses (tuberculoses)
• CONTRE- INDICATION
-Situation du ganglion dans une région très vascularisée exposant aux hémorragies.
• ROLE DE L’INFIRMIER
Le ganglion est prélève au cours d’une petite intervention chirurgicale faite le plus
souvent sous anesthésie locale
Elle permet d’étudier :
-La structure biologique
-L’architecture cellulaire
Elle précise les renseignements fournis par la ponction ganglionnaire.
L’ELECTROENCEPHALOGRAMME (E.E.G)
DEFINITION
C’est l’enregistrement de l’activité électrique spontanée du cerveau à partir d’électrodes
posées sur le cuir chevelu. II permet d’obtenir une évaluation physiologique de l’activité
cérébrale.
BUTS
• Diagnostique.
• Surveillance thérapeutique (épilepsie).
INDICATIONS
❖ Epilepsies:
CONTRE-INDICATIONS
- II n’en existe pas.
PREPARATION DU MALADE
❖ Le traitement barbiturique doit être arrêté depuis 48 heures. Dans le cas contraire,
prévenir le médecin qui lira L’enregistrement.
❖ Donner un shampoing au malade (si c’est nécessaire).
❖ Rassurer le malade sur l’innocuité de l‘examen.
TECHNIQUE
• Installation du malade:
❖ Le malade est installé, confortablement,
- en position assise ou allongée,
- la tête bien appuyée.
❖ Il doit être au calme, dans une salle demi-obscure.
❖ 20 à 30 électrodes sont disposées sur le cuir chevelu:
- déposer une crème pour permettra leur bonne adhérence et écarter les cheveux.
• L’enregistrement:
❖ Les électrodes sont reliées par dérivation à un amplificateur et à un oscillographe.
Le tracé s’inscrit sur un papier se déroutant à vitesse constante.
❖ L’enregistrement se fait:
- chez le malade au repos
- après des stimulations :
➢ Hyperpnée pendant 3 minutes,
➢ stimulation lumineuse intermittente,
Après l‘examen, il est nécessaire de donner un shampooing au malade.
LE TRACE
Il se présente sous la forme d’une courbe complexe.
Les rythmes normaux:
➢ rythme alpha: sa fréquence est de 8 à 13 cycles par seconde,
- Ce rythme est recueilli en regard des régions postérieures du cerveau.
➢ rythme bêta: sa fréquence est de 15 à 30 cycles par seconde,
- Il est recueilli en regard des régions antérieures du cerveau.
➢ rythme thêta: sa fréquence est de 4 à 7.5 cycles par seconde
- Il apparaît au cours du sommeil.
➢ rythme delta: sa fréquence est de 0.5 à 3 cycles par seconde,
EEG
LA PONCTION LOMBAIRE
DEFINITION
Technique qui consiste à introduire une aiguille dans l’espace sous-arachnoïdien du canal
rachidien entre L3 et L4 ou L4 et L5 dans les conditions d’asepsie rigoureuse.
BUTS
➢ Diagnostique:
• Recueil et étude du L.C.R:
- Examen physique.
- Examen chimique.
- Examen cytologique.
- Examen bactériologique, virologique, parasitologique.
INDICATIONS:
• Méningites.
• Sdr méningé.
• Affections neurologiques:
- AVC.
- Coma fébrile inexpliqué.
- Encéphalite…
• Troubles psychiques.
• Poliomyélite.
• Traumatisme crânien avec rhinorrhée ou otorrhée importante.
• Suspicion de compression médullaire.
• Trypanosomiase.
• Syphilis tertiaire.
CONTRE-INDICATIONS:
• Hypertension intracrânienne : Contre indication majeure (risque d’engagement des
amygdales cérébelleuses dans le trou occipital entraînant une mort subite par compression
bulbaire). Elle est recherchée par l’examen du fond d’œil ou au moins par la mesure de
la pression du L.C.R.
• Lésion infectieuse cutanée ou osseuse de la région lombaire (mal de POTT).
• Déformation de la colonne vertébrale rendant difficile la ponction lombaire (cyphose,
scoliose...).
PREPARATION DU MALADE :
• La ponction lombaire doit être précédée d’un examen du fond d’œil pour éliminer une
H.T.I.C.
• Expliquer la technique au malade pour le rassurer et obtenir sa collaboration.
• Malade à jeun sauf en cas d’urgence (pour éviter les nausées ou les vomissements..).
• Une prémédication peut être prescrite (selon le cas).
SURVEILLANCE:
Pendant la ponction :
• Veiller au maintien de la position pour faciliter le passage de l’aiguille entre les deux
apophyses épineuses.
• Surveiller l’aspect du malade : coloration, sueur, respiration, pouls, comportement,
état de conscience.
Après la ponction lombaire :
• Le malade doit rester couché à plat sur le dos, sans traversin pendant au moins 3
heures.
• Il restera allongé au lit pendant la journée.
• Informer le patient sur la nécessité d’un repos absolu au lit, à plat et sans oreiller
pendant 24 heures, pour éviter le Sdr post-PL (violentes céphalées,
vomissements, vertiges).
• Surveiller la conscience, le pouls, la TA, la respiration, la T°, l’apparition de
douleurs lombaires, de céphalées, nausées, vomissements, l’état général pour
dépister es incidents et accidents.
Remarque:
Au cours de la ponction lombaire, la manoeuvre de QUECKENSTEDT STOOKEY peut
être effectuée. Elle a pour but de déceler s’il existe un obstacle à la circulation du L.C.R dans le
canal rachidien. Elle consiste à mesurer la pression du L.C.R après:
- Compression de veines jugulaires.
- Compression du foie.
PONCTION LOMBAIRE