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Figure 1
2/ CLASSIFICATION :
EMBRAYAGES
A griffes et
à dents
A friction
Electromagnétique
à poudre
A disques A cônes A Mâchoires
A rubans
A
Levier
Electromagnétique Pneumatique
Hydraulique
Suivant la nature des forces d’embrayage
Suivant la forme des surfaces de frottement
Suivant le mode de commande et de transmission de la pression
Ligne d’arbre
Moteur
P
m
I
m
, ω
m
Embrayage ou
(Accouplement
temporaire )
Récepteur
P
r
, I
r
, ω
r
Figure 2
Inconvénient:
• Difficile d’embrayer en marche et surtout en charge
Avantage :
• Les arbres accouplés ont absolument la même vitesse angulaire.
PROFIL
Carré
Trapézoïdal
Asymétrique
En
développante
de cercle
Fi gur e 3
• Le calcul de résistance des griffes et des dents se fait à la flexion et à la
pression.
Moteur
Récepteur
β
β
R
Chapitre 2 : Les embrayages
ESSTT - ENSIT SOULA M
3
Manchon à griffes :
La similitude avec le manchon à dilatation est frappante (Chapitre 1). La griffe
(4) est montée
coulissante sur un arbre et est manœuvrée avec une fourchette. (Fig.4)
Fig.4.
4 / EMBRAYAGES A FRICTION :
Un embrayage à friction est un embrayage mécanique, il permet de lancer un moteur
à
vide, de manœuvrer une boîte de vitesses sans arrêter le moteur, de
coupler en marche
plusieurs appareils sur le même moteur.
Figure 5
4.1 / PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT ET CALCUL DES EMBRAYAGES A
FRICTION.
Les embrayages à friction sont prévus pour réaliser l’entraînement progressif de
deux
arbres en marche et leurs séparations rapides ou lentes.
Dans le fonctionnement de ces embrayages, on distingue 4 périodes :
1
Récepteur
C
r
, I
r
, ω
r
Moteur
C
m
I
m
,
ω
m
2
3
4 5
Chapitre 2 : Les embrayages
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4
1. Engagement : les surfaces actives se rapprochent et sont serrées
l’une à l’autre; l’arbre
mené est accéléré jusqu'à la vitesse de l’arbre manant.
2. Embrayage engagé : Les arbres (menant et mené) tournent à la même vitesse.
3. Débrayage : Les surfaces actives se desserrent et s’écartent ;
l’arbre mené poursuit sa
rotation décroissante jusqu’à l’arrêt complet.
4. Embrayage débrayé : Les surfaces actives sont séparées par un jeu ;
l’arbre mené est
immobile, l’arbre menant continue à tourner ou est également immobile.
4. 2 / MATERIAUX.
Le choix des matériaux, aura une grandes importance sur la valeur du coefficient
de
frottement f, sur la pression de contact admissible P
adm
et sur la température maximale
admissible des surfaces frottantes T
l
.
• Les corps sont généralement en fonte.
• Les disques d’embrayages sont en tôle d’acier revêtue ou non de férodo.
• Quand les disques d’embrayage sont sans garnitures, ils sont trempés.
Caractéristiques de matériaux de disques des embrayages et de freins
daN/cm
2
Température : T
l
(°C)
En continu Brièvement
Acier durci Acier durci Huilé 0.05 à 0.1 5 à 40 100 200
Acier durci Métal Fritté 150 300
Acier durci Acier durci Circulation
d’huile
0.02 à 0.1 5 à 50 100 200
Acier durci Métal Fritté 150 300
Fonte grise Fonte grise sec 0.15 à 0.25 10 à 20 200 300
Fonte grise Acier sec 0.1 à 0.2 5 à 15 150 250
Acier ou
Fonte grise
Résine
synthétique
ou phénol
sec 0.2 à 0.3 1 à 10 100 150
Acier ou
Fonte grise
Toile
amiante
imprégné
sec 0.25 à0.35 1 à 25 150 350
• 1 daN/cm
2
= 0.1 MPa
Chapitre 2 : Les embrayages
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5
Le Férodo : matière souple à base d’amiante (composé de silice, magnésium) et une
faible
quantité d’alumine et d’oxydes de fer se trouve à l’état de minerai en Amérique du
nord) ,
armé de fibre textiles ou plus souvent de fils de laiton , d’aspect brun foncé.
Figure 6
En appliquant le principe fondamental de la dynamique au système (moteur,
transmission et
récepteur), on obtient :
• On isole L’arbre moteur et on applique la PFD :
C
m
-C
ad
= I
m
dt
m
dω
(a)
C
r
C
m
Embrayage I
m
I
r
dt
r
dω
(b)
Les accélérations moteur et récepteur sont égaux, les relations (a) et (b) donnent
l’expression
du en fonction des caractéristiques du système :
C
ad
=
r m
m r r m
I I
I C I C
+
+
Avec :
• I
m
: moment d’inertie de la partie motrice.
• I
r
: moment d’inertie de la partie réceptrice.
•
dt
m
dω
: l’accélération angulaire du moteur.
• C
ad
: couple d’adhérence (couple transmissible)
Remarques:
Si C
m
et C
r
donnés, on a intérêt à avoir I
r
minimal et I
m
maximal.
Si C
ad
= C
m
, l’embrayage est sur-dimensionné.
Si C
ad
= C
r
, l’embrayage est sous-dimensionné.
Figure 7
C
ad
=
∫
R
r
f P ρ dS =
∫
R
r
f P
ρ 2 π ρ d ρ = 2 f P π
∫
R
r
ρ
2
d ρ
C
ad
= f× P× π
− ×
3 3
r R
3
2
et P = F
a
/π (R
2
-r
2
)
En supposant que le contact est parfait entre les surfaces de contact S
1
et S
2
et que les
pièces sont infiniment rigides, l’expression du couple du couple d’adhérence sur la
surface S
1
en remplaçant P par sa valeur :
Ce qui donne C
ad
= f× F
a
×
2 2
3 3
3
2
r R
r R
−
−
×
Ce qui donne pour n surfaces frottantes : C
ad
= n× f×F
a
×
2 2
3 3
3
2
r R
r R
−
−
×
Si on pose R
m
=
2 2
3 3
3
2
r R
r R
−
−
×
Ce qui donne C
ad
= n× f×F
a
× R
m
S
1
S
2
ρ
ρ
r
R
dS
Chapitre 2 : Les embrayages
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8
• Embrayage de voiture automobile (Figures 8 et 9):
Figure 8
C’est un embrayage mono disque, représenté en position « embrayé »
(Fig.9). Le disque 3,
solidaire du moyeu 5, porte les couronnes de friction 1 et 2 fixés sur lui par des
rivets creux à
tête dérasée. Le moyeu cannelé 5 peut librement coulisser sur l’arbre conduit 7.
Le volant 10, fixé à l’extrémité de l’arbre moteur 8 par les boulons freinés 4,
est centré sur lui
et positionné par 9. La gorge A empêche le lubrifiant de tomber sur les surfaces
d’adhérence.
Chapitre 2 : Les embrayages
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9
Le plateau mobile 11 est poussé par neuf ressorts 24 prenants appuis sur le
couvercle
23 solidaire du volant. L’effort exercé par chaque ressort est de
l’ordre de 50 daN. Sous
chaque ressort, une rondelle de Férodo 25 forme un isolant thermique.
Pour débrayer, il
faut écarter le plateau 11
vers la droite, ce qui est le
rôle des leviers 16 (trois
leviers à 120°).Chaque
levier prend appui, par
l’intermédiaire d’un galet
cylindrique 14, sur le
méplat d’un axe 13
immobilisé dans les bras
de la chape 15 solidaire du
couvercle.
Le trou du levier laisse à
l’axe un jeu suffisant pour
qu’il puisse rouler sur le
méplat, ce roulement étant
rendu nécessaire par la
liaison levier-plateau.
Cette liaison, assurée par
un axe monté sur
roulement à aiguilles,
constitue en effet un point
fixe du levier.
α sin
1
3
2
2 2
3 3
r R
r R
−
−
; P = F
a
/π (R
2
-r
2
)
Remarque : A cause du terme
α sin
1
, le couple d’adhérence d’un embrayage conique est plus
important que celui d’un embrayage a disques pour une même effort axial
et même
encombrement.
dx /cosα
α
dx
ρ
4
Cm
Cr
ٌٌٌ R
α PdS
F
a
r
x
dS
O
On isole (4)
x
x
y
O
Chapitre 2 : Les embrayages
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11
5.2/ Conception d’un embrayage S.E.G :
Le mécanisme est contenu à l’intérieur d’un carter en deux pièces 8 et 17 vissées
l’une
sur l’autre, solidaires de l’arbre 6, et portant intérieurement les surfaces
femelles de friction ;
Le filetage n’est pas bloqué mais arrêté par des vis à téton de manière à permettre
un réglage
de la distance axiale des surfaces de friction. (Figure 11)
Deux anneaux 9 et 10 dont la jante porte les surfaces mâles de
friction peuvent
coulisser sur l’arbre 5.
L’écartement de deux anneaux coniques jusqu’au contact avec la cloche
pour obtenir
l’embrayage ou leur rapprochement pour le débrayage sont commandés par
deux groupes
identiques d’organes, comprenant un ressort 4 , un levier coudé 13 et
une biellette articulée
sur 13 par l’axe 15.
Un manchon coulissant 16 claveté sur 5 commandes les biellettes.
Dans la position débrayé (trait mixte fin), le ressort légèrement bandé
maintient les
deux anneaux coniques appuyés l’un sur l’autre.
C
ad
= RdT = R f dN
C
ad
= R f p dS avec dS = R b dα
C
ad
= α
∫
θ
fbpd R
0
2
C
ad
= R
2
f b p θ
Figure 12
Expression de p en fonction de N:
dN = p dS
dN = p cosα R dα db
N = α α
θ
θ
d pRb
∫
−
2
2
cos
N = 2 p R f sin
2
θ
2 / sin . Rb 2
N
P
θ
=
pour n θ patins : C
ad = n
2
sin 2
θ
θ RfN
Si n θ = 2 π et C
ad =
2
sin
θ
π RfN
C
ad
= (Q-P) r
Avec :
Q = P
θ f
e si on a le sens ω
1
Q = P/
θ f
e si on a le sens ω
2
f : coefficient de frottement.
Θ : angle d’enroulement.
r: rayon du tambour.
sens ω
1
C
ad
= P(
θ f
e -1) r
Figure 12
sens ω
2
C
ad
= P(1-1/
θ f
e ) r
6.3 / Embrayage de machine outil fonctionnant par expansion :
La couronne du cylindre extérieur est rendue expansible par une fente
longitudinale
placée ici à la partie inférieure de l’embrayage.
Les deux leviers 4 et 5 articulés sur des chapes solidaires des lèvres de la fente
prennent l’un
sur l’autre un appui de position réglable par vis et contre écrou.
L’écartement des extrémités de 4 et 5 opposées à l’appui est commandé par un coin
monté sur
un manchon. (Fig.13)
θ
ω
1
r
P
Q
ω
2
7 / Embrayages centrifuges :
• Les masses sont guidées en translation :
La figure 14 un type d’embrayage centrifuge simple, mais peu
perfectionné. Il est combiné
avec la poulie du moteur électrique sur lequel il est monté.
Le moteur 10 claveté sur l’arbre 7 entraîne 4 masselottes 8 portant
extérieurement une
garniture 9. Ces masselottes logées dans des alvéoles sont maintenues en
place par les
boulons et les ressort 5 de tension réglable. L’intervalle B est garni
de graisse. Les
roulements ne servent qu’au démarrage, ce qui explique qu’il n’y ait pas
de système
d’étanchéité pour le lubrifiant. Celui-ci est projeté, le cas échéant, par les
trous A plutôt que
de se trouver conduit sur les surfaces d’adhérence.
Avantages :
Démarrage automatique, diminution de la durée de pointe au démarrage pour moteurs
électriques, démarrage et ralenti sans désaccouplement pour moteur
thermiques, rendement
pratiquement égale à 1 en marche normal, possibilité de mise en parallèle de
plusieurs mot
Chapitre 2 : Les embrayages
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Ce qui donne :
W
f
= 0.5.I
r
ω
M
2
+ 0.5 C
r
ω
M
t
0
en joule.
Les embrayages avec des surfaces en ferodo sont en général utilisé pour
les applications
suivantes et ont pour valeurs maximales :
♦ Voitures de tourisme : 5.15 Kw/dm
2
Présentation du sujet :