Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le président d'Alternative Carbon, Lotfi Bel Hadj, leader africain et l'un des
leaders mondiaux dans le carbone, basé à Paris, à Londres et en Afrique,
a réagi : « Le président Denis Sassou N'Guesso est allé plus loin que je ne
m'y attendais ». Par ailleurs, M. Bel Hadj souhaite que les chefs d'Etat
africains fassent du carbone l'outil de développement économique de
notre continent. « C'est la seule ressource qu'on ne peut pas nous voler,
car elle ne se transporte pas », a-t-il dit. Mais il demande d'aller plus
loin.
Lotfi Bel Hadj exhorte les leaders africains à mettre le carbone au centre
des relations économiques internationales, car c'est une ressource
révolutionnaire. « A chaque fois que l'on protège la forêt pour compenser
des émissions de CO2, on a un plan à la fois politique, social et
économique, en un mot stratégique », a-t-il expliqué. Il propose « d'initier
la création d'une bourse africaine du carbone, une sorte d'OPEP du
carbone, et de parvenir à inscrire le carbone dans le droit africain, car
c'est le seul produit qui peut nous enrichir en prenant de l'argent en
Europe ».
Au vu des propos du président congolais, le président d'Alternative Carbon
pense que le prix Nobel africain passera par l'environnement. Aussi invite-
t-il l'Afrique à s'intéresser aux projets compensatoires aux Etats-Unis,
majoritairement forestiers.
Pour Lotfi Bel Hadj, il est impératif de se rapprocher des idées innovantes
comme celle du président Denis Sassou N'Guesso, et de la nécessité de lui
apporter toutes les intelligences possibles dans le domaine de
l'environnement, pour préserver la forêt et enrichir le continent africain,
par la séquestration du carbone.
Noël Ndong
Publié dans LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Bulletin-Environnement
http://www.brazzaville-
adiac.com/index.php?action=depeche&dep_id=42520&oldaction=liste®pay_id=0&them_id=0&ca
t_id=3&ss_cat_id=0&LISTE_FROM=0&select_month=09&select_year=2010