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République Algérienne Démocratique et Populaire

Wilaya de TIZI OUZOU


Commune de FREHA

EDITION FINALE
REGLEMENT

Maître d’œuvre :

Etudes d’Architecture et d’Urbanisme


Immeuble Meziane, A1.1
Centre d’affaires AZAZGA
Tél: 026.34.48.66 / 026.34.48.58 Janvier 2011
Maître de l’ouvrage : Direction de l’Urbanisme
et de la Construction de la wilaya de Tizi-Ouzou
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SOMMAIRE

Chapitre I : Rappel des éléments du diagnostic

I.1 – Les termes de références pour la révision des plans directeurs d’aménagement et
d’urbanisme

I.1.1- Diagnostic de l’état d’application du PDAU en vigueur


I.1.1.1. L’évaluation de la situation des disponibilités foncières dans les secteurs
urbanisables
I.1.1.2. Les conditions d’utilisation du sol actuelles
I.1.1.3. Les contraintes rencontrées
I.1.1.4. Les limites de l’application du PDAU
I.1.2- L’estimation des projections à long terme
I.1.3- Prise en charge des nouvelles dispositions législatives et règlementaires
I.1.4- Les droits d’usage des sols

I.2 – Les principaux éléments de la phase diagnostic

I.2.1 - Présentation de la Commune de Fréha


I.2.1.1. Situation administrative
I.2.1.2. Caractéristiques physiques et naturelles
I.2.2 – L’état d’application du PDAU de Fréha

I.2.2.1. Evaluation de la situation des disponibilités foncières dans les secteurs


urbanisables.
I.2.2.2. Les conditions d’utilisation du sol actuelles.
I.2.2.3. Les contraintes rencontrées
I.2.2.4. Les limites d’application du PDAU
a) La pertinence des actions arrêtées en matière de la croissance urbaine.
b) La nature juridique des terrains et les conditions de leur mobilisation.
c) Les insuffisances dans les aménagements primaires et secondaires
d) La compétence des autorités locales (APC) et les services techniques
de l’Etat et de la commune.
e) La prise en charge de l’état de dysfonctionnement de vétusté, de
précarités des tissus urbains existants.
f) La cohérence et la délimitation (zones) des Plans d’Occupation des
Sols.

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I.2.3 - L’estimation des projections à long terme.
I.2.3.1. Rappel des données démographiques existantes.
I.2.3.2. Données démographiques prévisionnelles à l’horizon 2028.

Chapitre II : Aménagement

II.1 - Méthodologie d’approche


II.2 - Rappel des options d’aménagement de l’ancien PDAU
II.3 – Nouvelles orientations d’aménagement :

Chapitre III : Règlement

III.1 - Dispositions générales


III.2 - Définitions
III.3 - Dispositions par zones règlementaires
III.3.1. Le secteur urbanisé
III.3.2. Le secteur à urbaniser
III.3.3. Le secteur d’urbanisation future
III.3.4. Prescriptions particulières
III.3.5. Réglementation du secteur non urbanisable
III.3.5.1. La zone des terres agricoles
III.3.5.2. Les terres forestières et à vocation forestière
III.3.5.3. Les zones inondables

Réglementation des zones spécifiques


III.3.5.4. Les zones industrielles
III.3.5.5. Les zones de glissements
III.3.5.6. Le domaine public hydraulique
III.4 - Réglementation des zones exposées aux aléas naturels et technologiques

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CHAPITRE I : RAPPEL DES
ELEMENTS DU DIAGNOSTIC

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I.1 - Les termes de référence pour la révision des plans directeurs
d’aménagement et d’urbanisme

La décision de procéder à la révision du PDAU en vigueur, en application des dispositions


prévues par la loi est subordonnée à une analyse pertinente de l’état d’application de ses
dispositions et à la fixation des objectifs d’aménagement quant à une nouvelle prospective en
matière de développement urbain dans le territoire d’étude considéré.

I.1.1- Diagnostic de l’état d’application du PDAU en vigueur :

I.1.1.1. L’évaluation de la situation des disponibilités foncières dans les secteurs


urbanisables

Cette évaluation consistera à dresser un bilan des potentialités foncières urbanisables


dégagées par le PDAU pour les différentes échéances en terme de disponibilités restantes,
d’utilisation conforme ou non conforme des sols et les besoins qui vont s’exprimer sur la
période à venir à court, moyen et long terme.

Les résultats attendus devront apporter les justifications en ce qui concerne la consistance
du foncier urbanisable à mobiliser.

Les possibilités d’optimiser l’usage des disponibilités foncières, d’envisager la récupération


des surfaces occuper par des usages devenus obsolètes, de restituer certaines parcelle à
leur vocation initiale, de limiter l’extension spatiale (site bloqué), et d’anticiper sur la
problématique globale d’aménagement de l’espace territorial de la commune ou du
groupement de communes (nouvelles données en matière de démographie, d’urbanisation,
amélioration de la situation sécuritaire …) doivent être examinés.

I.1.1.2 - Les conditions d’utilisation du sol actuelles


L’évaluation des conditions d’utilisation du sol découlera de la vérification du processus de
mise en œuvre du plan, tant en ce qui concerne les affectations que le respect des
échéances d’urbanisations arrêtées.
Il s’agit d’examiner d’une part, la conformité des usages prévus et d’autre part, la chronologie
de la mobilisation du foncier. Dans ce contexte, l’adéquation entre les utilisations
prévisionnelles initiales et celles réellement faites doivent être mises en exergue.
L’examen des conditions d’utilisation du sol doit également concerner les choix opérés au
regard, de la nature juridique du foncier retenu, de la constructibilité des sols et de l’existence
des infrastructures de base en matière de voirie et réseaux divers (VRD).

I.1.1.3 - Les contraintes rencontrées


Les contraintes rencontrées dans l’application du PDAU, doivent être mises en évidence
selon leur importance. Elles peuvent concerner les difficultés de concrétisation des
programmes sectoriels (hydraulique - travaux publics - Sonelgaz …), les occupations illicites,
le non respect des dispositions en matière d’urbanisme, l’absence de coordination entre les
différents acteurs concernés …

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Il s’agira également de faire le point de situation en ce qui concerne les contraintes
rencontrées dans le domaine de la gestion par les services de l’Etat et de la commune de
l’instrument d’urbanisme, du rôle et de la participation des intervenants sectoriels, des
professionnels, des citoyens et usagers.

I.1.1.4 - Les limites de l’application du PDAU


Les limites de l’application du PDAU peuvent être déduites de l’examen qualitatif du contenu
des études du plan en vigueur. Elles seront axées sur :
- La pertinence des options arrêtées en matière de croissance urbaine (démographie,
urbanisation, exode…).
- La nature juridique des terrains et les conditions de leur mobilisation.
- Les insuffisances dans les aménagements primaires et secondaires.
- La coordination intersectorielle.
- La compétence des autorités locales (APC) et les services techniques de l’Etat et de
la commune.
- La prise en charge de l’état de dysfonctionnement, de vétusté, de précarité des tissus
urbains existants.
- La cohérence dans la programmation, la définition des termes de référence et la
délimitation (zones) des plans d’occupation des sols.

I.1.2 - L’estimation des projections à long terme


L’examen du PDAU en vigueur et la mise en évidence de ses insuffisances établies dans la
phase « diagnostic », devra permettre d’évaluer les projections de développement pour le
long terme de la commune ou des communes concernées.
La projection des besoins en matière de développement urbain s’articulera sur des critères
qui tiennent compte de la croissance urbaine constatée durant la période écoulée et les
tendances attendues par rapport au nouveau contexte (baisse de la fécondité, fixation des
populations rurales, retour des conditions de sécurité, option en matière d’aménagement du
territoire…).
Ainsi, il sera tenu compte du contexte actuel, caractérisé en particulier par un fléchissement
de l’urbanisation notamment dans les grands pôles urbains. Les conséquences sur la
dynamique urbaine peuvent entraîner pour les communes concernées, une stabilisation ou
une relance en matière de développement, de certaines localités, dans le cadre des options
du schéma national d’aménagement du territoire (limitation de la croissance des grandes
ville, développement urbain alternatif : villes nouvelle, croissance privilégiée des petites et
moyenne villes …) connaîtront quant à elles, des rythmes de croissance, à définir de
manière autre que celle liée à l’évolution tendancielle.
En matière de sous équipement ou d’insuffisance d’aménagement constatés dans la phase
du diagnostic, il est également important que les correctifs soient effectués et pris en
considération dans l’évaluation des projections. Il s’agira d’adapter la nature, la consistance
et les caractéristiques de la répartition spatiale des équipements structurants, selon les
zones à couvrir.
Par ailleurs, la création de zones spécifiques d’emplois du type zone industrielle et zone
d’activité n’ayant pas été prise en charge de manière précise dans la plus part des

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instruments d’urbanisme ; il est important dans les situations de besoins, que l’émergence de
nouveaux sites industriels de ce type soit clairement exprimée.

I.1.3 - Prise en charge des nouvelles dispositions législatives et réglementaires


Outre les nouvelles dispositions introduites par la loi n° 90-29 du 1er Décembre 1990, relative
à l’aménagement et l’urbanisme modifiée et complétée, les nouveaux textes législatifs ayant
un impact direct avec l’aménagement et l’urbanisme doivent être pris en considération lors
de la révision du PDAU en vigueur, il s’agit notamment de :
- La loi 98-04 du 15 juin 1998 portant protection du patrimoine culturel, pour la
délimitation des sites culturels et les mesures de leur préservation ;
- La loi 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement
durable, pour les orientations en matière de développement urbain ;
- La loi n° 02-20 du 05 févier 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral,
pour les mesures de délimitation des sites non constructibles ;
- La loi n° 02-08 du 08 mai 2002 relative aux conditions de création des villes nouvelles
et de leur mesure de délimitation des sites non constructibles ;
- La loi n° 03-01 du 17 février 2003 relative au développement durable du tourisme,
pour la protection des zones et des sites d’expansion touristique ;
- La loi n° 04-02 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et la
gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable, pour la
délimitation des zones de servitude.

Les incidences des dispositions de ces textes seront évaluées par rapport au contexte de
chaque commune dont le développement futur intégrera leurs prescriptions, particulièrement
les zones concernées par la présence d’aléas naturels et technologiques (à identifier et à
délimiter), les zones concernées par des prescriptions se rapportant à la protection de
l’environnement du littoral, aux espaces culturels et naturels…

I.1.4 - Les droits d’usage des sols


En matière d’usage des sols, le PDAU révisé doit confirmer les droits à construire affectés
pour des zones ayant connu une application effective et correcte. Ces droits doivent
également être confirmés pour les actions en cours d’exécution en conformité avec les
dispositions du PDAU en vigueur.

D’une manière générale, les droits acquis en matière d’usage des sols en conformité avec
les dispositions du PDAU en vigueur doivent être préservés, voire valorisés lorsqu’une
exploitation optimale des sites concernés est souhaitable. Cette valorisation ne doit pas se
faire au détriment des espaces verts, aires de jeux, de loisirs..., lesquels devront au contraire
être préservés et aménagés.

Pour le traitement des tissus urbains, les actions entreprises ou en cours d’exécution
(restructuration, résorption de l’habitat précaire, requalification urbaine) doivent être pris en
considération dans les études du plan révisé qui précisera la priorité des actions à poursuivre
en la matière.

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I.2 – Les principaux éléments de la phase diagnostic :

I.2.1 - Présentation de la commune de FREHA

I.2.1.1. Situation administrative


Lors du découpage administratif de 1984, La commune de FREHA relevait de la
circonscription administrative de la daïra d’AZAZGA, wilaya de TIZI-OUZOU, son territoire
comprenait notamment, les agglomérations d’AGHRIBS et de TAMDA.
A la faveur du dernier découpage administratif de 1987, correspondant à la création des
communes d’AGHRIBS et de OUAGUENOUN, le territoire de la commune de FREHA s’est
vu amputé d’une partie de son territoire initial au profit de la commune d’AGHRIBS et d’une
autre partie au profit de la commune de OUAGUENOUN.
Les limites administratives du territoire de la commune de FREHA sont précisées dans le
document portant délimitation intercommunale de FREHA ;
Ces limites s’établissent comme suit :
 Nord et Nord-Est : Commune d’AGHRIBS et de TIMIZART
 Est : Commune d’AZAZGA
 Ouest et Sud-Ouest: Commune de OUAGUENOUN et de TIMIZART
 Sud et Sud–Est : Commune de MEKLA et oued SEBAOU.

I.2.1.2. Caractéristiques physiques et naturelles

a) Le territoire
La commune de FREHA est située à 30 km de TIZI-OUZOU et à 130 km d’ALGER. Elle est
distante de 11 km d’AZAZGA.
Elle est accessible à partir des routes nationales n°12 et n°73.
C’est une commune située à proximité de la bande côtière à 20 km de la mer (commune
d’AZEFFOUN).

b) La géographie de la commune
Le territoire de la commune de FREHA s’étend sur une superficie de 68,55 km2. Il est situé
en partie sur le bassin versant Sud de la chaîne côtière.
L’altitude moyenne de la commune est de 350 m.
Le territoire de la commune présente une géographie à double aspect à savoir :
 Les plaines
Elles représentent 73% du territoire de la commune, situées sur la vallée de l’oued
SEBAOU. Elles sont réputées être des terres agricoles à haut rendement ; c’est en
considération de cet aspect dont le but est de promouvoir l’agriculture que le territoire a
été érigé en commune à vocation essentiellement agricole.
 Les montagnes (Collines)
Elles représentent 27% du territoire de la commune ; sur lesquelles la plupart des villages
sont implantés.

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c) La topographie
La topographie de la commune alterne entre un relief de colline avec une altitude moyenne
de 350 mètres et une topographie de plaines le long de l’Oued SEBAOU et de l’Oued DISS.
Les activités de ces zones sont l’élevage et l’arboriculture, essentiellement l’olivier.

d) L’hydrologie
La commune de FREHA compte sur son territoire des oueds et cours d’eaux dont les
principaux sont :
- L’Oued SEBAOU : Il constitue la limite Sud de la commune.
- L’Oued DISS : C’est un cours d’eau de moindre importance qui chevauche
l’agglomération de FREHA et se déverse sur l’Oued SEBAOU dont il constitue un
affluent notable.

e) Le climat
Le climat de la commune est méditerranéen de type continental avec des hivers très froids et
des étés très chauds.
- Température en hiver : inférieure à 10°
- Température en été : supérieure à 35°

f) La pluviométrie
La pluviométrie est concentrée généralement sur la période hivernale.
Les précipitations au niveau de la commune sont de l’ordre de 850 mm / an, ce qui est
proche de la moyenne de la Wilaya.

g) Les agglomérations
La commune présente trois (03) types d’agglomérations :
 L’Agglomération Chef Lieu
Elle est dénommée FREHA, d’où l’appellation de la commune.
La genèse de cette agglomération remonte à l’époque de la colonisation française (vers
1870), où fût créé un lotissement d’une capacité de 120 lots à caractère résidentiel pour les
besoins de la colonisation en vue de l’exploitation agricole de la vallée.
Ce n’est qu’au lendemain de l’Indépendance, et précisément avec le plan spécial de
développement de la Wilaya de TIZI-OUZOU (vers 1975) que FREHA a connu un essor
significatif.
En effet, divers programmes d’habitat et d’équipement y ont été projetés dans le cadre de la
Zone d’Habitat Urbaine Nouvelle (ZHUN), ce qui a suscité une croissance rapide de la ville, à
laquelle s’ajoute la naissance d’une zone éparse autour de celle-ci, influencée par les
commodités en place.

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 Les agglomérations secondaires
La commune de FREHA compte (21) vingt et un villages se répartissant comme suit :

 Les agglomérations sises dans la vallée :

Elles sont au nombre de dix (10). Leur origine date de l’époque coloniale française ;
l’exploitation agricole de la vallée du Sébaou semble être la raison ayant motivée cette
implantation.
Les villages situés dans la vallée sont :
- KAHRA
- EL HAMRI
- GUENDOUL
- NEZLA
- IMZIZOU
- LAAZIB AHMIL
- AIT M’HAND
- BOUBZAGA
- BAAGOU
- ATH MALEK ET ATH OUREZKI

 Les agglomérations sises sur les collines :

Ces agglomérations ont une histoire plus longue que les précédentes; leur implantation
obéissait à la tradition ancestrale consistant à édifier les villages sur les collines, la stratégie
de sécurité explique ce choix.
La croissance de ces villages a connu un léger recul, du fait de l’important phénomène
migratoire enregistré au lendemain de l’indépendance et durant la guerre de libération
nationale. Ce départ, motivé par la recherche de l’emploi, avait pour destination principale la
capitale ALGER et la France.

Les villages situés sur les collines, au nombre de 11, sont :


- TADOKART (dont MERABIA)
- TAGUERCIFT
- IKHERBANE
- EL MAJENE
- MELAGHNI
- AZERAR
- TIKHORBINE
- AZEROU
- TALA TGANA
- AIT BOUALI
- TIMERZOUGA

 l’habitat épars :

Il s’agit de groupes d’habitations, en dehors des villages, constitués de petits hameaux, de


fermes agricoles et d’habitations isolées.

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I.2.2 - L’état d’application du PDAU de FREHA

L’élaboration de la phase diagnostic a nécessité la prise en charge, par notre bureau


d’études, des tâches suivantes :

1- Acquisition de photo aérienne auprès de l’INCT les plus récentes (2000).


2- Assemblage des photos aériennes pour constituer un fond couvrant la totalité de la
commune.
3- Rapport des données de l’ancien PDAU sur la cartographie aérienne :

1- Plan d’aménagement communal sur carte d’Etat Major : 1/20 000.


2- Plan d’aménagement communal sur photo aérienne : 1/20 000.
3- Plan d’état de fait : 1/ 20 000
4- Plan d’aménagement Ville de FREHA : 1/ 5 000

Et l’établissement, en collaboration avec les directions sectorielles, des plans suivants:

5- Schéma de gaz et électricité échelle communal : 1 /20 000.


6- Schéma d’AEP et Assainissement Ville de FREHA : 1/ 5 000
7- Schéma de gaz et électricité Ville de FREHA : 1/ 5 000
8- Schéma d’AEP et Assainissement échelle communal : 1 /20 000.

4- Aussi, il a été réalisé sur un format A3, un diagnostic de la totalité des POS contenus
dans l’ancien PDAU aux échelles 1/5000ème ou 1/10 000ème, en faisant ressortir les
éléments suivants:

- Désignation du POS.
- Surface du POS initiale et celle corrigée.
- La délimitation du POS considérée.
- Type d’opération prévu à effectuer (restructuration, désignation, rénovation,
aménagement …etc.)
- Recensement des équipements existants et projetés.
- Calcul des surfaces urbanisées et restantes à urbaniser.
- Hiérarchie des voies existantes ou projetés.

L’ensemble des plans produits aux échelles 1/20 000, 1/10 000 et 1/5 000, nous permettent
d’établir le diagnostic sur l’état d’application du PDAU en vigueur ainsi qu’une actualisation
des données.

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I.2.2.1. Evaluation de la situation des disponibilités foncières dans les secteurs
urbanisables

 Analyse des disponibilités foncières

Le PDAU en vigueur de FREHA a dégagé :

- 12 P.O.S. au niveau de l’Agglomération Chef Lieu, totalisant une superficie de 246,00


ha, portée à 260,00 ha après correction.
- 09 P.O.S. au niveau des Agglomérations Secondaires (villages), totalisant une
superficie de 611,95 ha
- 03 zones d’activités totalisant une superficie de 78,56 ha

Les superficies urbanisées à ce jour, se présentent comme suit :


- P.O.S. en ACL : 95,20 ha, soit 34,80 % de la superficie totale prévue
- P.O.S. en A.S. : 350,12 ha, soit 57,20 % de la superficie totale prévue
- P.O.S. en Z.I. : 6,16 ha, soit 7,80 % de la superficie totale prévue.

Les disponibilités foncières par rapport aux prévisions d’urbanisation sont, en conséquence,
estimées à :
- en ACL: 165,00 ha
- en A.S : 261,84 ha
- En Z.I : 72,40 ha

Soit un total de : 499,24 ha

Il apparaît, en conséquence, que les disponibilités foncières mobilisables sont supérieures


aux besoins nécessités par l’accroissement démographique selon les prévisions de la DPAT.

 Disponibilités foncières au niveau de l’Agglomération Chef Lieu :

DESIGNATION Ancienne Superficie Superficie Disponibilité


Superficie corrigée urbanisée foncière
(ha) (ha) (ha) (ha)
POS A1 30,00 33,61 29,30 04,31
POS A2 17,50 21,29 12,00 09,29
POS A3 18,75 20,93 02,20 18,73
POS A4 10,50 14,11 10,66 03,74
POS B 18,74 18,74 08,18 10,56
POS C 20,50 21,94 07,81 14,13
POS D1 12,50 15,65 02,42 13,23
POS D2 21,25 22,61 04,43 18,18
POS D3 10,00 08,91 04,42 04,49
POS D4 08,75 08,28 02,19 06,09
POS E 20,00 11,87 00,00 11,87
POS F 57,50 62,14 11,59 50,55
TOTAL 246,00 260,00 95,20 165,00

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Les disponibilités en ACL s’expliquent par les constats suivants :

- Dans certains POS subsistent, encore, des poches non urbanisées (POS A1, POS A2,
POS A4)
- Certains POS ne sont urbanisés qu’en partie (POS A3, POS B, POS C, POS D1, POS
D2, POS D3, POS D4, POS F).
- Certains POS n’ont pas encore connu de début d’urbanisation (POS E).

 Disponibilités foncières au niveau des agglomérations secondaires (villages) :

Superficie Superficie Disponibilité


DESIGNATION P.O.S. (ha) urbanisée foncière
(ha) (ha)
EL KAHRA – EL HAMRI 111,98 56,26 55,72
TAGUERCIFT – IKHERBANE 57,23 36,49 20,74
TALA TEGANA – AZROU 93,07 79,80 13,27
ICHARIOUENE – AIT BOUALI – TIMARZOUGA 83,77 55,93 29,84
ADJERAR – EL MADJEN 70,10 30,09 40,01
MELLAGHNI 19,77 13,10 06,67
TIKHERBINE 29,17 01,48 27,69
IMZIZOU – LAZIB BAHMIL 80,60 51,15 29,46
GUENDOUL 64,26 25,82 38,44
TOTAL 611,95 350,12 261,84

Les disponibilités en Agglomérations Secondaires s’expliquent par les constats suivants :

- Certains POS recèlent, encore, des poches non urbanisées ; parmi eux, ceux de
KAHRA, TAGUERCIF-IKHERBANE, TALA TEGANA-AZROU, ICHERIOUENE-AIT
BOUALI-TIMERZOUGA, ADJERAR-El MADJEN, MELLAGHNI, IMZIZOU-LAZIB
BOUHMIL.
- Certains POS présentent des périmètres de développement villageois non adaptés ;
parmi eux, ceux de TIKHERBINE, GUENDOUL)

 Disponibilités foncières au niveau des Zones Industrielles:

DESIGNATION P.O.S. Superficie Superficie Disponibilité


(ha) urbanisée foncière
(ha) (ha)
ZI 1 29,17 00,00 29,17
ZI 2 20,33 00,00 20,33
ZI 3 29,06 06,16 22,90
TOTAL 78,56 06,16 72,40

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En ce qui concerne les zones d’activités, il convient de noter :
- Que le POS ZI 1 est viabilisée ; il reste les raccordements aux réseaux primaires.
- le POS ZI 2, destiné à la réalisation de l’usine TECHNO VER ; le projet n’a pas connu
de début de réalisation (seule la clôture du terrain a été réalisée).
- Que le POS ZI 3 correspond à la briqueterie de Fréha.

 Disponibilités foncières au niveau des Zones d’Urbanisation Future:

DESIGNATION Z.U.F. Superficie Superficie Disponibilité


(ha) urbanisée foncière
(ha) (ha)
ZUF Sud ville 13,12 01,56 11,56
ZUF Nord ville: 124,58 03,75 120,83
TOTAL 137,70 05,31 132,39

 Observation sur les secteurs non urbanisables SNU:

Outre les POS prévus, dans le PDAU en vigueur, au niveau de l’ACL, des AS et des ZI, il y a
lieu de constater que les Secteurs déclarés Non Urbanisables comprennent, à la lumière des
constats effectués lors de la présente étude, des poches déjà urbanisées, se répartissant
ainsi :
- ZA 1: 58,58 ha
- ZA 2 : 167,28 ha

La zone Nord des collines comprend l’essentiel de la superficie déjà urbanisée en SNU.
Cette urbanisation constatée est due, en grande partie, à une non prise en considération
d’établissements humains lors de la définition des périmètres des Secteurs Non
Urbanisables, généré, certainement par un fond cartographique incomplet.
Ce constat nous paraît, d’ailleurs, plausible eu égard à l’importance de la superficie
urbanisée en SNU (225,86 ha).
En conclusion, il convient de noter que sur la superficie globale dégagée à l’urbanisation, par
l’ancien PDAU est de 857,95 ha en ACL et en AS, il reste une disponibilité de 426,84ha
mobilisable au niveau du périmètre urbain de la ville de FREHA et des périmètres de
développement villageois.
Cette disponibilité foncière correspond avec :
- Une densité moyenne de 40 logts/ha en ACL et un TOL de 5 en milieu urbain.
- Une densité moyenne d e 10 logts/ha en AS et un TOL de 6 en milieu rural.

Au parc logements et aux populations suivantes :


- En ACL (disponibilité foncière 165,00 ha) : 165.00 ha x 40 logts/ha = 6 600 logements
et 6 600 logts x 5 hab/logt = 33 000 habitants

- En Agglomérations Secondaires (disponibilité foncière 261,84 ha) : 261,84 ha x 10


logts/ha = 2 618 logements et 2 618 logts x 6 hab/logt = 15 708 habitants.

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A noter qu’il a été pris en considération, pour le chef lieu, une densité moyenne de 60
logts/ha, volontairement réduite à 40 logts/ha dans le souci de réserver un tiers de la
disponibilité foncière mobilisable à l’implantation d’équipements urbains et de services.

En ce qui concerne les agglomérations secondaires, la densité de 10 logts/ha prise en


considération, résulte du calcul d’extrapolation effectué sur 06 villages ou groupements de
villages, selon le tableau suivant :

Surface Population Densité Densité


Village ou groupement de villages urbanisée 2 008 (1) (hab/ha) (logts/ha)
(ha)

KAHRA / EL HAMRA 56,26 2859 51 08


AZROU / TALA TEGANA 79,80 3155 40 07
AIT BOUALI / TIMERZOUGA / ICHERIOUENE 55,97 2042 37 06
EL MADJEN / ADJERAR 30,09 1639 54 09
MELLAGHNI 13,10 516 39 07
IMZIZOU / LAHZIB BOUHMIL 51,15 2419 47 08

I.2.2.2. Les conditions d’utilisation du sol actuelles :

Après 14 ans de mise en vigueur du PDAU de Fréha (approuvé en 1995), force est de
constater qu’il est loin d’avoir réalisé les objectifs assignés.
C’est ainsi que :

- Les rocades prévues n’ont pas été réalisées, la rocade Est étant au stade d’étude.
- Le barrage de l’oued Diss n’a connu aucun début de réalisation.

Idem pour :
- La gare ferroviaire intermodale et la voie ferrée y afférente.
- La zone d’activité réservée à TECHNOVER.
- Le parc urbain.
- les nœuds urbains, dont aucun n’a été traité.

En ce qui concerne les autres équipements structurants, prévus par le PDAU en vigueur, ils
ont simplement connu un début de prise en charge, à l’instar de :
- la station d’épuration, en cours d’étude.
- le centre d’enfouissement technique (choix de terrain effectué, étude en cours).
- le cimetière dont les travaux d’aménagement ont été pris en charge.

La mise en œuvre de la réalisation des équipements les plus structurants, cités plus haut, est
déterminante pour le devenir de l’espace urbain de la ville de FREHA. Il s’agit notamment,
du lancement du barrage de l’oued Diss, de la gare ferroviaire, de la zone d’activité
TECHNOVER et de la rocade Est.

15
Ces projections viendront, d’ailleurs, en compléments des grandes actions prévues pour le
chef lieu de wilaya, à savoir, notamment :
- la voie de chemin de fer TIZI OUED AISSI ainsi que son prolongement vers Fréha,
voir Azazga, prolongement concernant, également, l’activité industrielle.
- L’autoroute longeant l’oued Sébaou et un de ses corollaires : la déviation, Est de
Fréha et la liaison RN 12 - RN 73.

Quant au barrage de l’oued Diss, son impact sur le raffermissement du secteur agricole et
l’urbanisation est considérable vu qu’il justifiera la tendance actuelle de l’urbanisation vers
l’entrée Sud de la ville de Fréha et qu’il constituera, avec la rocade Est, le principal élément
d’articulation entre le chef lieu et la zone Nord des collines.
Par ailleurs, l’analyse de la situation actuelle de la commune de Fréha, fait ressortir des
insuffisances notoires suivantes :

- Le développement de la ville de Fréha se fait suivant un axe préférentiel, celui de


l’entrée Sud, au détriment des autres aires d’urbanisation.
- La partie Nord de la ville n’est pas viabilisée.
- La ville de Fréha souffre également d’un schéma de circulation défaillant, aggravé
par :
o L’absence de gare routière
o L’absence de marché couvert
o Le stationnement anarchique

La réalisation d’une gare routière et d’un marché couvert permettra de désengorger la


circulation urbaine et de libérer de l’espace.

I.2.2.3. Les contraintes rencontrées :

La mise en œuvre de l’Instrument d’Urbanisme PDAU de FREHA, depuis 1995, année de


son approbation à ce jour, a mis en exergue certaines insuffisances tant du point de vue de
sa gestion par l’administration que du point de vue de son respect par les citoyens.
En outre, l’évolution socio-économique de la commune qui ne s’est pas faite selon les
prévisions du PDAU, ni même en tenant compte des orientations en matière d’aménagement
régional. A ce titre, il convient de souligner les points suivants :

1- Le nouveau facteur significatif en matière d’aménagement régional du territoire ayant un


impact direct sur l’ancien PDAU de FREHA, consiste en la réalisation du port d’Azeffoun; de
par la situation de FREHA qui est un carrefour reliant Azeffoun à l’ensemble de la wilaya, la
commune est plus que jamais interpellée pour saisir cette opportunité en adaptant et
redimensionnant son réseau viaire. La réalisation d’une voie de contournement de
l’Agglomération Chef Lieu (déviation de la RN 73) est, de ce fait rendue nécessaire pour
faire face au nouveau flux de circulation automobile et de transit.

16
2- La commune de FREHA constitue un pôle et un carrefour pour les communes limitrophes
(AGHRIBS, TIMIZART, AZEFFOUN, AZAZGA et même OUAGUENOUN) tant du point de
vue du transit de passagers que du point de vue économique, en matière, principalement, de
commerce et services.
Tenant compte de ces données, l’aire d’étude et la projection d’équipements et
d’Infrastructures de base ne peuvent se faire pour la seule population de FREHA.

3- les autres contraintes susceptibles d’être signalées, pour une éventuelle prise en charge,
sont :

 au titre de la gestion du P.D.A.U. :

 L’administration chargée de veiller au respect des dispositions de


l’Instrument d’urbanisme PDAU, est souvent confrontée à des situations
conflictuelles, notamment lors de la vérification de la conformité des usages
de sols au niveau des agglomérations secondaires (les villages) où la
délimitation des secteurs d’urbanisation (périmètre de développement
villageois). Dans l’ancien PDAU de FREHA, ces usages de sols et cette
délimitation des périmètres de développement villageois ne sont pas
suffisamment élaborés. Ils se résument à un territoire donné à titre indicatif
sans aucune référence physique permettant la localisation et le repérage
sur site. Cette situation problématique, qu’il convient de résorber dans la
révision du PDAU, est préjudiciable, à plus d’un titre, à l’Administration et
aux citoyens.

 Le PDAU en vigueur est établi sur fond de carte d’Etat Major très ancienne
et sur laquelle certaines agglomérations ne sont même pas représentées,
donc omises par le PDAU en tant que territoire d’urbanisation. Plus grave
encore, il convient de signaler que le territoire de certaines agglomérations
d’importance moyenne comme NEZLA ou BAAGOU est considéré, dans
l’ancien PDAU comme Secteur Non Urbanisable (SNU).

 La difficulté de procéder à la densification du tissu urbain en ACL, du fait


que la procédure de publication de l’arrêté d’intégration de la ZHUN de
FREHA d’une superficie de 108 ha n’a pas été finalisée. Aussi les
propriétaires des terrains n’ont pas été indemnisés.

 L’absence de viabilisation au niveau de toute la zone Nord de Fréha, ce qui


a empêché son urbanisation.

17
 Au titre de la nouvelle législation relative à l’Aménagement et d’Urbanisme :

 Il s’agit de rendre le PDAU conforme à la nouvelle législation relative à


l’Aménagement et d’Urbanisme promulguée ultérieurement à son
approbation, c’est-à-dire après 1995. Parmi les actions de conformité à
entreprendre, nous citerons, de prime abord, l’action d’identification, de
prise en charge et de réglementation des territoires sujets aux aléas
naturels et technologiques existants ou prévisibles au niveau de la
commune.

I.2.2.4. Les limites de l’application du PDAU:

a) La pertinence des actions arrêtées en matière de croissance urbaine :

Nous signalerons, en substance :


- Le choix, souvent erroné, opéré en matière de croissance urbaine au niveau des
agglomérations secondaires, choix se traduisant par des périmètres de
développement villageois aléatoires.
- La non atteinte des objectifs de densification au niveau du tissu urbain de
l’agglomération chef lieu. L’essentiel des investissements ont été concentrés dans le
noyau historique de la ville au détriment de la zone Nord.
- Des efforts constants ont été faits au niveau des agglomérations secondaires en
matière d’AEP, d’assainissement, d’électrification et d’équipements de proximité
réalisés au titre des PCD ou du sectoriel.

b) La nature juridique des terrains et les conditions de leur mobilisation

Comme signalé plus haut, nous rappelons la difficulté de procéder à la densification du tissu
urbain, en ACL, du fait que la procédure de publication de l’arrêté d’intégration de la ZHUN
de FREHA d’une superficie de 108 ha n’a pas été finalisée. Aussi les propriétaires des
terrains n’ont pas été indemnisés.

c) Les insuffisances dans les aménagements primaires et secondaires

Comme signalé plus haut, des insuffisances majeures ont été constatées dans l’application
du PDAU en vigueur, en matière d’aménagements. Parmi elles, nous rappellerons la non
réalisation des rocades Est et Ouest, de la gare ferroviaire intermodale et de la Station
d’épuration.
La zone d’extension urbaine de la ville de Fréha principalement localisée au Nord de l’Oued
Diss n’a fait l’objet d’aucune viabilisation.

18
d) La compétence des autorités locales (APC) et les services techniques de l’Etat et de
la commune

La commune de Fréha est dotée d’un service technique suffisant.

e) La prise en charge de l’état de dysfonctionnement, de vétusté, de précarité des


tissus urbains existants

La restructuration de la cité rurale est en cours. On notera l’intégration de commerces dans


les rez de chaussée et la mise à niveau progressive des gabarits, rendus possibles depuis la
cession des biens de l’Etat. La réappropriation des anciennes constructions, par leurs
acquéreurs conduit, progressivement, à l’intégration urbaine de la cité.

Dans les villages, l’aide à l’auto-construction contribue à l’amélioration des conditions d’habitat

f) La cohérence dans la programmation, la définition des termes de référence et la


délimitation (zones) des Plans d’Occupation des Sols

Contrairement aux périmètres de développement villageois, nous noterons que la


délimitation des POS, au niveau de l’ACL, sont cohérentes.

I.2.3 – l’estimation des projections à long terme

I.2.3.1. Rappel des données démographiques existantes

Population Population Population Population


1977 (hab) 1987 (hab) 1998 (hab) 2008 (hab)
ACL 910 3 760 6 192 7 779
AS / ZE 11 044 12 640 15 805 15 854
TOTAL Commune 11 954 16 408 21 997 23 633

Les populations de 1977, 1987, 1998 et 2008 sont données par les RGPH correspondants.

Entre 1977 - 1987 et 1987-1998, le chef lieu de la commune a connu une augmentation plus
ou moins constante du nombre d’habitants qui est respectivement de 2850 et 2432 habitants,
cette augmentation correspond à la réalisation des programmes publics d’habitat
essentiellement les programmes de logements (OPGI, EPLF) lancés depuis la fin des
années 70 ;

Entre 1998 et 2008, la population connaît un accroissement lent comparativement aux deux
décennies précédentes. Pour l’ACL la population n’a augmenté que de 1587 habitants,
quand aux AS et ZE, l’augmentation est insignifiante, elle n’est que de 49 habitants. Ce
ralentissement s’explique par la difficulté de procéder à la densification du tissu urbain en
ACL, du fait que la procédure de publication de l’arrêté d’intégration de la ZHUN de FREHA
d’une superficie de 108 ha n’a pas été finalisée. Aussi, les propriétaires des terrains n’ont
pas été indemnisés.

19
I.2.3.2. Données démographiques prévisionnelles à l’horizon 2028 :

La projection de la population aux différents termes sera faite en deux hypothèses ;

 L’hypothèse moyenne ; le taux d’accroissement de l’ACL sera maintenu


 L’hypothèse forte ; le taux d’accroissement va augmenter

 L’hypothèse moyenne :

Court terme Moyen terme Long terme

Population Population Population


2013 (hab) 2018 (hab) 2028 (hab)
ACL 8 715 9 765 12 258
AS / ZE 17 763 19 902 24 983
TOTAL Commune 26 478 29 667 37 241

L’estimation de la population pour le court, moyen et long terme se fonde sur le taux
d’accroissement de l’ACL entre 1998/2008 qui est de 2.3.

L‘accroissement de population (Population additive) attendu pour la durée de validité du


PDAU révisé (2008-2028) est de:
- 4 479 habitants supplémentaires pour l’Agglomération Chef Lieu
- 9 129 habitants supplémentaires pour les agglomérations secondaires (villages)
- Soit un total de 13 608 habitants pour la commune.

Les besoins en terrains urbanisables correspondants à l’accroissement démographique de


l’hypothèse moyenne prévu pour l’horizon 2028 sont estimés à :

- 22.40 ha pour l’agglomération chef lieu


- 152.15 ha pour les agglomérations secondaires
- soit un total de 174.55 ha pour la commune.

Ces besoins sont estimés sur la base d’une densité de 40 logts/ha pour l’ACL et de 10
logts/ha pour les AS et d’un TOL de 5 pour l’ACL et de 6 pour les AS.

20
 L’hypothèse forte :

Court terme Moyen terme Long terme

Population Population Population


2013 (hab) 2018 (hab) 2028 (hab)
ACL 9 150 10 763 14 891
AS / ZE 18 648 21 935 30 349
TOTAL Commune 27 798 32 698 45 240

L’estimation de la population pour le court, moyen et long terme se fonde sur un taux
d’accroissement de 3.3

On note que l‘accroissement de la population additive attendu pour la durée de validité du


PDAU révisé (2008-2028) est de:
- 7 112 habitants supplémentaires pour l’agglomération chef lieu
- 14 495 habitants supplémentaires pour les agglomérations secondaires (villages)
- Soit un total de 21 607 habitants pour la commune.

Les besoins en terrains urbanisables correspondants à l’accroissement démographique


prévu pour l’horizon 2028 sont estimés à :

- 35.56 ha pour l’agglomération chef lieu


- 241.58 ha pour les agglomérations secondaires
- soit un total de 277.14 ha pour la commune.

Ces besoins sont estimés sur la base d’une densité de 40 logts/ha pour l’ACL et de 10
logts/ha pour les AS et d’un TOL de 5 pour l’ACL et de 6 pour les AS.

Dans les deux cas de figure (moyenne et forte hypothèse), les besoins en terrains
urbanisables à l’accroissement démographique prévu pour l’horizon 2028 (174.55ha et
277.14ha) sont disponibles au niveau de la commune quand on sait que les disponibilités
foncières dégagées dans l’ACL et les AS sont supérieures aux besoins qui sont estimées à
426.84ha.

Cette disponibilité foncière que dispose la commune de Fréha a la capacité de recevoir


jusqu'à 48 708 habitants (33 000 hab en ACL et 15 708 hab pour les AS/ZE) à l’horizon
2028.

21
CHAPITRE II : AMENAGEMENT

22
II.1. Méthodologie d’approche

La révision du PDAU de la commune de Fréha concerne l’agglomération chef lieu ainsi que
tous les tissus villageois de la commune.

Trois étapes principales seront réalisées au cours de l’élaboration de cette étude :

La première étape a pour finalité l’établissement d’un bilan exhaustif de l’état des lieux et des
principales orientations d’aménagement.

La deuxième étape est une réflexion autour des orientations d’aménagement retenues lors
de la première étape.

L’ultime et dernière étape a pour finalité l’élaboration du PDAU et son règlement.

Dans le présent document, on s’intéressera à la deuxième et troisième étape, qui se


composent de :
1- Carte des secteurs et aménagement général : Ech 1/20 000.
2- Carte des secteurs et délimitation des POS : Ech 1/ 7 500.
3- Schéma de structure du chef lieu : Ech 1/ 7 500
4- Carte des aléas naturels et technologiques : Ech 1/20 000.

Et l’établissement, en collaboration avec les directions sectorielles, des plans suivants:

5- Schéma de voirie, gaz et électricité échelle communal 1 /20 000.


6- Schéma d’AEP et assainissement échelle communal 1 /20 000.

Aussi il a été réalisé sur un format A3, une synthèse pour chaque POS ou groupe de POS
aux échelles 1/5000ème, 1/7500ème ou 1/10 000ème, en faisant ressortir les éléments suivants:

- Désignation du POS.
- Surface du POS.
- La situation du POS.
- Type d’opération prévu à effectuer (restructuration, désignation, rénovation,
aménagement …etc.)
- Recensement des équipements existants et projetés.
- Hiérarchie des voies existantes ou projetées.

Le PDAU a pour objet :

- De définir les orientations fondamentales de l’aménagement du territoire de la commune.

- De déterminer l’affectation générale des sols et la délimitation des secteurs d’urbanisation


aux différents horizons

- De définir les termes de référence des plans d’occupation des sols (POS) qui doivent être
établi ultérieurement.
23
II.2. Rappel des options d’aménagement de l’ancien PDAU :

L’ancien PDAU a été élaboré simultanément pour les communes d’Azazga et de Fréha. Il est
rappelé, ici, certaines options prises en matière d’aménagement et d’urbanisme

« …. Le développement urbain de la ville de FREHA est déterminée par :

- l’orientation volontariste de l’extension urbaine vers le NORD ;


- la gestion équilibrée de la double vocation agricole et industrielle de la commune ;
- la nécessité de structurer et d’équiper la ville de FREHA, pour lui conférer à terme le
statut d’une agglomération régionale ;

La structure urbaine née de ces impératifs, comportera à terme, 04 noyaux majeurs :


Le premier noyau sera constitué par la structure existante à l’intérieur du périmètre urbain
défini par le PUD (principalement constitué par les POS A1/A2 et A3).
Le deuxième noyau sera constitué par la zone d’extension urbaine au Nord de l’Oued Diss.
Le troisième noyau sera constitué par la zone d’urbanisation future et la zone d’activité d’El
MADJEN.

Le quatrième noyau comportera :

- La zone industrielle « TECHNOVERRE »


- Les Zones de services et d’équipements agricoles au Sud Ouest du centre historique.

Les quatre pôles ainsi définis seront hiérarchisés de manière à faire du centre urbain actuel,
un repère majeur….. »

« ……Les équipements majeurs projetés :


- Le barrage de Oued Diss
- Les deux rocades EST et OUEST,
- La rocade secondaire,
- La voie de chemin de fer et la gare intermodale,
- Le Parc Urbain Régional,
- La Station d’épuration intercommunale,
- Le Centre d’enfouissement technique,
- Le Cimetière
- La Zone industrielle « Technover » …. »

24
II.3 – Nouvelles orientations d’aménagement :

L’examen du PDAU en vigueur et la mise en évidence de ses insuffisances établies


dans la phase « diagnostic », nous a permit d’évaluer les projections de
développement pour le long terme de la commune.

La projection des besoins en matière de développement urbain s’articulera sur des


critères qui tiennent compte de la croissance urbaine constatée durant la période
écoulée et les tendances attendues par rapport au nouveau contexte (baisse de la
fécondité, fixation des populations rurales, retour des conditions de sécurité, option en
matière d’aménagement du territoire…)
En matière de sous équipement ou d’insuffisance d’aménagement constatés dans la
phase du diagnostic, il est également important que les correctifs soient effectués et
pris en considération dans l’évaluation des projections. Il s’agira d’adapter la nature, la
consistance et les caractéristiques de la répartition spatiale des équipements
structurants, selon les zones à couvrir.

Par ailleurs, la création de zones spécifiques d’emplois du type zones industrielles, et


zones d’activitésque), n’ayant pas été prise en charge de manière précise dans
l’ancien instrument d’urbanisme, il est important dans les situations de besoins, que
l’émergence de nouveaux sites de ce type soit clairement exprimée.
Les nouvelles orientations d’aménagement communal ont pour objectifs :

 l’association de développement de la commune au dynamisme économique


du couloir de la vallée du Sébaou,
 la délimitation et la préservation des terres agricoles,
 la délimitation précise des secteurs d’urbanisation,
 la reconsidération des échéances d’urbanisation des secteurs prévus,
 la prise en charge des équipements structurants prévus, à prévoir ou à
réaliser au sein du territoire de la commune,
 la prise en compte de l’option et de la direction du développement urbain de
l’Agglomération Chef Lieu,
 la délimitation précise des périmètres d’urbanisation des villages de la
commune.
 Les actions d’identification, de prise en charge et de réglementation des
territoires sujets aux aléas naturels et technologiques existants ou
prévisibles au niveau de la commune.

25
Ainsi nous avons répartie le territoire communal en deux secteurs à savoir : Le
secteur non urbanisable (SNU) et le secteur urbanisme (SU).
Tels que délimités sur la carte d’aménagement communal établie à l’échelle
1/20.000 le secteur non urbanisable (SNU) est composé des :
- Zone agricole à potentialité élevée (ZA1)
- Zone agricole à potentialité moyenne ou faible (ZA2)
- Zone forestière (ZF)
- Zone inondable (ZO)
- Zone d’implantation du Centre d’Enfouissement Technique (CET) et
d’activité de Tri et valorisation des déchets.

Le secteur urbanisable est composé des secteurs urbanisés, des secteurs à


urbaniser et des secteurs d’urbanisation future.

Les secteurs urbanisés situés à l’intérieur du périmètre urbain du chef lieu


communal sont constitués par les POS :

o POS A1, A2, A3 et A4


o POS B
o POS C
o POS D2, D3
o POS F

Aussi les villages et leurs périmètres d’extensions sont considérés comme


secteurs urbanisés (ZEV).

Les secteurs à urbaniser à l’intérieur du périmètre urbain du chef lieu


communal (FREHA) sont constitués par les POS :
o POS D1
o POS D4
o POS E
o POS G1
o POS G2

Les secteurs à urbaniser à l’extérieur du périmètre urbain du chef lieu


communal (FREHA) sont constitués par les POS :

o POS ADJERAR
o POS ZI 1 (Zone industrielle « Technover »)
o POS ZI 2 (Zone d’activité « Elmadjen»)
o POS ZI 3 (Briqueterie de Freha)
o POS ZI 1 (Zone industrielle projetée dans le cadre du Schéma Directeur
de redéploiement spatial industriel de la Wilaya de Tizi Ouzou).

26
Enfin deux zones d’urbanisation future ont été dégagée au Nord et au Sud de
la ville de Freha.

Les équipements structurants prévus, à prévoir ou à réaliser au sein du


territoire de la commune sont répertoriés sur la carte d’aménagement
communal établie à l’échelle 1/20.000 elles se résument comme suit :
o Le barrage de Oued Diss
o La rocade EST,
o La voie d’évitement Ouest,
o La voie de chemin de fer et la gare intermodale,
o La Station d’épuration intercommunale,
o Le Centre d’enfouissement technique,
o Le Cimetière

Les schémas directeurs d’AEP, d’assainissement, de gaz et d’électricité


permettent de définir les action à mener à court, moyen et long terme.
Enfin une carte des aléas naturels et technologique est établie à l’échelle
1/20.000 ième.

27
CHAPITRE III : REGLEMENT

28
REFERENCES AUX LOIS EN VIGUEUR

Vu l’ordonnance n° 64-244 du 22 Août 1964 relative aux aérodromes et aux servitudes dans
l’intérêt de la sécurité ;
Vu l’ordonnance n° 66-62 du 26 Mars 1966 relative aux zones et sites touristiques et les
textes subséquents ;
Vu l’ordonnance n° 66- 154 du 8 Juin 1966 portant code de procédure civile, modifiée et
complétée ;
Vu l’ordonnance n° 66- 155 du 8 Juin 1966 portant code de procédure pénale, modifiée et
complétée ;
Vu l’ordonnance n° 67-281 du 20 Décembre1967 relative aux fouilles et à la protection des
sites et monument historiques et naturels ;
Vu l’ordonnance n° 67-43 du 17 Juin 1975 portant code pastoral ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975 portant code civil, modifiée et complétée ;
Vu l’ordonnance n° 75-74 du 12 novembre 1975 portant établissement du cadastre général
et institution du titre foncier ;
Vu l’ordonnance n° 75-79 du 15 décembre 1975 relative aux sépultures.
Vu l’ordonnance n° 76-29 du 26 mars 1976 relative à l’acquisition et la gestion du domaine
du chemin de fer ;
Vu l’ordonnance n° 76-48 du 25 mai 1976 fixant les règles de l’expropriation pour cause
d’utilité publique ;
Vu la loi n° 82-02 du 6 février 1982 relative au permis de construire et au permis de lotir,
modifiée et complétée ;
Vu la loi n° 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection d’environnement ;
Vu la loi n°83-18 du 13 août 1983 relative à l’accession à la protection foncière agricole ;
Vu la loi n°84-12 du 23 juin 1984 portant régime général des forêts ;
Vu l’ordonnance n° 84-02 du 8 septembre 1984 portant définition, composition et formation
du domaine militaire, approuvée par la loi n° 84-19 du 6 novembre 1984 ;
Vu l’ordonnance n° 85-01 du 13 août 1985 fixant, à titre transitoire, les règles d’occupation
des sols en vue de leur préservation et de leur protection, approuvée par la loi n° 85-08 du
12 novembre 1985 ;
Vu la loi n° 86-14 du 19 Août 1986 relative aux activités de protection, de recherche,
d’exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures ;

29
Vu la loi n° 87-03 du 27 janvier 1987 relative à l’aménagement du territoire ;
Vu la loi n° 88-01du 12 janvier 1988 portant la loi d’orientation sur les entreprises publiques
économiques ;
Vu la loi n°88-02 du 12 janvier 1988 relative à la planification, modifiée et complétée ;
Vu la loi n° 90-08 du 07 avril 1990 relative à la commune ;
Vu la loi n° 90-09 du 07 avril 1990 relative à la wilaya ;
Vu la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 relative à l’orientation foncière ;
Vu la loi n° 90-30 du 1ér décembre 1990 portant loi domaniale ;
Vu la loi n° 90-29 du 1ér décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme modifiée et
complétée;
Vu la loi 98-04 du 15 juin 1998 portant protection du patrimoine culturel, pour la délimitation
des sites culturels et les mesures de leur préservation ;
Vu la loi 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement
durable, pour les orientations en matière de développement urbain ;
Vu la loi n° 02-02 du 05 févier 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral, pour
les mesures de délimitation des sites non constructibles ;
Vu la loi n° 02-08 du 08 mai 2002 relative aux conditions de création des villes nouvelles et
de leur mesure de délimitation des sites non constructibles ;
Vu la loi n° 03-01 du 17 février 2003 relative au développement durable du tourisme, pour la
protection des zones et des sites d’expansion touristique ;
Vu la loi n° 03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable ;
Vu la loi n° 04-05 du 14 Août 2004 modifiant et complétant la loi n° 90-29 du 1ér décembre
1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme .
Vu la loi n° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et la
gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Vu la loi n° 06-06 du 20 Février 2006 portant loi d’orientation de la ville.
Vu la loi n° 07-06 du 13 Mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement
des espaces verts;

30
III.1- DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1/ Champ d’application territorial


Le présent règlement s’applique au territoire de la commune de FREHA
Le présent règlement s’applique aux secteurs urbanisés, à urbaniser et d’urbanisation
future, ainsi qu’aux secteurs non urbanisables tels que définis par la loi 90-29 du 1er
Décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme, modifiée et complétée.

ARTICLE 2/ Portée du règlement


Le présent règlement ainsi que les documents graphiques qui l’accompagnent sont
conjointement opposables au tiers conformément à l’art 10 du chapitre III de la loi 90-29 du
1er décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme, modifiée et complétée.
Le présent règlement ne peut se substituer à la législation en vigueur concernant les droits
des tiers, les principes découlant des codes de la santé, des forêts et de celui des eaux.
Toutes décisions antérieures à l’approbation de ce règlement sont abrogées. Les cahiers
des charges et règlements d’urbanisme de détail en vigueur qui se trouveraient en
contradiction avec le présent règlement devront être modifiés dans les mêmes formes que
leurs approbations.
Le présent règlement devra être pris en compte par les cahiers des charges ou autres
documents réglementaires de toutes nouvelles réalisations qui le compléteront et le
préciseront sans toutefois, pouvoir entrer en contradiction avec lui, quand au fond.

ARTICLE 3/ Règles Générales

ARTICLE 3.1 Conditions générales liées à la construction


Lorsque les constructions sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité
publique, du fait de leur situation, de leurs dimensions ou de leur utilisation, le permis de
construire ou le permis de lotir, peut être refusé ou n’être accordé, que sous réserve du
respect de prescriptions spéciales contenues dans les Lois et règlements en vigueur.

Lorsque la construction ou l’aménagement est projeté sur un terrain exposé à un risque


naturel, tel qu’inondations, érosion, affaissement, éboulement, séisme, avalanche, le permis
de construire ou de lotir, peut être refusé ou n’être accordé, que sous réserve du respect de
prescriptions spéciales contenues dans les Lois et règlements en vigueur.

Lorsque les constructions sont susceptibles en raison de leur localisation d’être exposées à
des nuisances graves dues, notamment, au bruit, le permis de construire ou de lotir, peut
être refusé ou n’être accordé, que sous réserve du respect de prescriptions spéciales
contenues dans les Lois et règlements en vigueur.

Lorsque les constructions ou aménagements, du fait de leur situation, de leur destination ou


leurs dimensions, sont de nature à avoir des conséquences dommageables pour
l’environnement, le permis de construire ou de lotir peut être refusé ou n’être accordé, que
sous réserve de l’application des mesures rendues nécessaires pour la protection de
l’environnement.

31
Lorsque les constructions sont de nature, par leur localisation, à compromettre la
conservation ou la mise en valeur d’un site ou d’un vestige archéologique, le permis de
construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de prescriptions spéciales
dans les conditions prévues par la législation et règlementations particulières applicables en
la matière.

ARTICLE 3.2 Conditions générales liées à la desserte des constructions


Le permis de construire peut être refusé pour la construction d’un immeuble ou d’un
ensemble d’immeubles non desservis par des voies publiques ou privées dans les
conditions répondant à leur fonction, notamment, sur le plan de la commodité de la
circulation et des accès ainsi que des moyens d’approche permettant une lutte efficace
contre l’incendie.
Il peut être, également, refusé si les accès des immeubles présentent un risque pour la
sécurité des usagers des voies publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur
configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
Il peut être subordonné :
- à la réalisation d’installations propres à assurer le stationnement hors des voies
publiques, des véhicules correspondant aux besoins de l’immeuble à construire. Dans
le cas de bâtiments publics, de bureaux, de commerces et d’entreprise, les surfaces
des installations doivent être suffisantes afin de permettre l’évolution et le
stationnement des véhicules de service, du personnel et des usagers ou des clients
de l’établissement.
- A la réalisation d’aménagements particuliers pour les accès dans le respect des
conditions de sécurité requises.
La desserte des constructions des lotissements et des ensembles d’habitation est interdite
en bordure des voies à grande circulation. Les constructions ne pourront être desservies
que par une voie secondaire ayant le minimum de raccordement avec la voie à grande
circulation. La distance entre deux raccordements ne peut être inférieure à cinq cents
mètres.
L’alimentation en eau potable et l’assainissement de toute construction à usage d’habitation
ou autre, doivent être assurés conformément aux règlements en vigueur. L’évacuation,
l’épuration ou le rejet des eaux résiduelles industrielles seront réalisés dans les mêmes
conditions.
Si une construction est située en bordure d’une voie publique portant une conduite d’eau
potable ou en bordure d’une rue privée débouchant sur une telle voie, le branchement est
obligatoire et l’eau sera distribuée dans toutes les parties de l’immeuble.

Les lotissements et les ensembles d’habitation doivent être desservis par un réseau de
distribution d’eau potable sous pression et par un réseau d’égouts qui doit permettre
l’évacuation directe des eaux usées de toutes natures. En l’absence de réseau public et
sous réserve que l’hygiène générale et la protection sanitaire soient assurées, les
dispositions particulières énoncées ci-après doivent être prises :

32
- le réseau de distribution d’eau potable doit être alimenté par un seul point d’eau ou,
en cas d’impossibilité, par le plus petit nombre possible de points d’eau.
- Le réseau d’égouts doit aboutir à un seul dispositif d’épuration avec rejet en milieu
naturel ou, en cas d’impossibilité, au plus petit nombre possible de ces dispositifs.
- Les installations collectives doivent être réalisées de manière à assurer leur
raccordement ultérieur aux réseaux publics futurs.
Dans le cas de terrains à grande surface ou à faible densité de construction, il peut être
accordé, à titre exceptionnel, des dérogations à l’obligation de réaliser :
- des installations collectives de distribution d’eau potable si le mode d’alimentation
individuel apparaît comme nettement plus économique et à la condition que la
potabilité de l’eau et sa protection contre tout risque de pollution puisse être
considérée comme assurée.
- Les installations collectives d’assainissement à condition que l’assainissement
individuel ne présente aucun risque de pollution.
L’évacuation des eaux pluviales doit être assurée sans stagnation. Le sol des cours d’eau
doit posséder des pentes suffisantes réglées et des dispositions nécessaires pour permettre
l’évacuation des eaux. L’évacuation des eaux pluviales, des eaux résiduelles industrielles et
eaux usées de toutes natures provenant de lotissements industriels ou d’établissements
industriels peut être effectué dans le réseau public d’assainissement, sous réserve d’un
traitement approprié.
L’autorisation de construction d’établissements industriels peut être subordonnée à
l’imposition de l’obligation d’un traitement approprié destiné à débarrasser les fumées et
émissions gazeuses de toute substance préjudiciable à la santé publique.
Par ailleurs, des dispositions visant à la limitation du niveau de bruit peuvent être exigées.

ARTICLE 3.3 : Conditions générales liées à l’aménagement :


Pour toute construction d’immeuble à usage d’habitation ou de bâtiment à usage autre que
d’habitation dont l’implantation nécessite, soit des aménagements, des réserves
d’emplacement pour les équipements collectifs ou des servitudes d’utilisation, soit une
division parcellaire, l’autorité qui délivre les permis de construire peut exiger :
- la réalisation, par le constructeur, de réseaux de voiries, de distribution d’eau,
d’assainissement, d’éclairage public, d’aires de stationnement, d’espaces libres, de
plantations, d’aires de jeux et de dispositifs de protection contre l’incendie ;
- la construction de locaux à usage commercial ou artisanal répondant aux besoins des
occupants des immeubles projetés ;
- la participation du constructeur aux dépenses d’exécution des équipements publics
rendus nécessaires par le projet ;
- la constitution d’une association chargée de la gestion et de l’entretien des ouvrages
et aménagements d’intérêt collectif.
Si par leur situation, leur importance ou leur utilisation les constructions projetées imposent,
soit la réalisation par la commune d’équipements publics nouveaux non prévus dans son
programme, soit un surcoût important des dépenses de fonctionnement des services
publics, les constructions ne sont pas autorisées, le permis de construire n’est délivré que
sous réserve du respect des prescriptions spéciales définies part les lois et règlements en
vigueur.
33
III.2- DEFINITIONS

ARTICLE 4/ Découpage du territoire en zones réglementaires


Le Plan Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme divise le territoire couvert par le présent
règlement en secteurs. Les dits secteurs sont déterminés comme suit :
- Les secteurs urbanisés
- Les secteurs à urbaniser
- Les secteurs d’urbanisation future
- Les secteurs non urbanisables.

ARTICLE 5/ Les secteurs urbanisés


Incluent tous les terrains, même non dotés de toutes les viabilités occupés par les
constructions agglomérées , par leurs espaces de prospect et par les emprises des
équipements et activités même non construites, espaces verts, surfaces libres, parcs et
forêts urbaines, destinés à la desserte de ces constructions agglomérées.
Les secteurs urbanisés incluent également les parties du territoire à urbaniser, à rénover, à
restaurer et à protéger.

ARTICLE 6/ Les secteurs à urbaniser


Incluent tous les terrains destinés à être urbanisés à court et moyen termes, à un horizon de
dix (10) ans, dans l’ordre de priorité prévu dans le PDAU.

ARTICLE 7/ Les secteurs d’urbanisation future


Incluent les terrains destinés à être urbanisés à long terme, à un horizon de vingt (20) ans,
aux échéances prévues par le PDAU.

Tous les terrains situés dans les secteurs d’urbanisation future sont frappés d’une servitude
temporaire de non aedificandi. Cette servitude n’est levée qu’aux échéances prévues que
pour les terrains entrant dans le champ d’application d’un plan d’occupation des sols
approuvé.

Tous les investissements dont la durée d’amortissement dépassant les délais prévus pour
l’urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées
à être détruites sont interdites dans ces secteurs.

Toute fois sont autorisées dans ces secteurs.


-1/ La rénovation, le remplacement ou l’extension des habitations liées à la viabilité de
l’exploitation agricole

-2/ Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs et à la


réalisation d’opérations d’intérêt national,

-3/ Les constructions justifiées par l’intérêt de la commune et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président de l’APC, après avis de l’assemblée populaire
communale.

34
ARTICLE 8/ Les secteurs non urbanisables
Sont ceux dans lesquels des droits à construire peuvent être édictés mais réglementés dans
des proportions limitées, compatibles avec l’économie générale des territoires de ces
secteurs.

ARTICLE 9/ Opérations sur les tissus

Article 9-1/ La rénovation urbaine


Constitue une intervention profonde sur le tissu urbain avec destruction d’immeubles, vente
et reconstruction sur le même site des immeubles de même fonction ou de fonction
différente. L’objectif de ces opérations est d’accorder des tissus avec les normes minimales
d’hygiène ou de concrétiser la nouvelle conception de la ville.

Article 9-2/ La restructuration


Consiste en une intervention sur les voiries et réseaux divers et en une implantation de
nouveaux équipements. Elle peut comporter une destruction partielle d’îlots et une
modification des caractéristiques d’un quartier par le transfert d’activités de toutes natures et
la désaffectation des bâtiments en vue d’une autre utilisation.
Les destructions sont limitées aux bâtiments vétustes ou situés sur le passage public de
réseaux ou pour l’implantation d’équipements collectifs.
L’objectif des restructurations est d’améliorer le fonctionnement de la ville.

Article 9-3/ La réhabilitation


Consiste en une revalorisation de bâtiments ou de tissus qui conservent leurs
caractéristiques originelles. Ces opérations impliquent une régularisation des statuts
juridiques et apurement foncier, amélioration des conditions d’habitat, restauration de
bâtiments, mise en place des équipements collectifs et infrastructures nécessaires. Les
destructions sont limitées aux adjonctions inopportunes ou précaires et aux bâtiments
menaçant ruine. L’objectif des réhabilitations est de relever la valeur d’usage d’un cadre bâti
qui doit être conservé.

Article 9-4/ La restructuration des tissus industriels


Consiste en la réorganisation spatiale des zones d’industries, d’artisanats ou de dépôts
créées ou de fait. Elle consiste en une délimitation de la zone avec constitution de réserves
foncières destinées aux extensions possibles et équipements, la restructuration ou la
création de réseaux, l’apurement de la situation foncière. Son objectif est de normaliser les
conditions de fonctionnement de ces zones.

ARTICLE 10/ Aménagement d’îlots


L’aménagement d’îlots consiste en l’organisation d’une nouvelle urbanisation sur des îlots
ou groupes d’îlots insérés dans le tissu urbain et non encore urbanisés, ou libérés dans le
cadre d’une des opérations sur les tissus citées ci-dessus. Son objectif est de permettre une
occupation du sol rationnelle de l’îlot considéré, en relation avec sa vocation.

L’îlot est compris comme une emprise foncière entourée sur tous ses cotés par une voirie
carrossable ou par les limites d’une zone réglementaire.

35
ARTICLE 11/ Coefficient d’Occupation des sols (C.O.S.) Coefficient
d’Emprise au sol (C.E.S)

 C.O.S : Le coefficient d’occupation du sol est défini par le rapport entre la surface de
planchers hors œuvre nette de la construction et la surface du terrain.
La surface du plancher hors œuvre nette d’une construction est exprimée par la surface du
plancher hors œuvre brute, égale à la somme des surfaces du plancher de chaque niveau
de la construction, déduites :

1/ Des surfaces du plancher hors œuvre des combles et des sous sols non
aménageables pour l’habitat ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal,
industriel ou commercial.
2/ Des surfaces de plancher hors œuvre des toitures terrasses, de balcons, des loggias
ainsi que des surfaces non closes situées aux rez de chaussée.
3/ Des surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments affectés aux logements des
récoltes, des animaux ou du matériel agricole ainsi que des surfaces des serres de
production.

 C.E.S : Le coefficient d’emprise au sol est défini par le rapport entre la surface bâtie
au sol de la construction et la surface du terrain.
La surface au sol hors œuvre inclue la projection des porte-à-faux de moins de 1,2 mètres,
les ouvrages partiellement enterrés, non destinés à un usage d’habitation et dont la terrasse
est accessible ; ne sont pas compris dans la surface au sol hors œuvre si le niveau de la
terrasse ne se situe pas à plus de 0,2 m au dessus de la cote la plus haute du terrain naturel
au droit de l’ouvrage.
Le C.O.S et le C.E.S prescrit dans le présent règlement sont applicables à la parcelle.
Les cahiers des charges des POS pourront si nécessaire, fixer des seuils de C.O.S et C.E.S
inférieurs à ceux du présent règlement.

ARTICLE 12/ Hauteur des constructions


La hauteur des constructions peut être donnée soit en mètres, soit en nombres de niveaux.
 Dans le premier cas, la côte de référence correspond à la moyenne de la côte la plus
élevée et de la côte la plus basse du terrain d’emprise de la construction. La hauteur
des constructions est définie par la côte du point le plus élevé de la construction, qu’il
soit ou non habitable, à l’exception des saillies techniques (souches de cheminées et
d’aération, abri de machineries d’ascenseurs, cages d’escaliers et buanderies) dont la
surface utile n’excède pas le tiers, de la surface de la terrasse.
 Dans le cas où la hauteur se définit par le nombre de niveaux, celle-ci inclura les
niveaux partiellement enterrés, dont plus du tiers du volume est au dessus du sol,
ainsi que les constructions sur terrasses à l’exception des machineries d’ascenseurs,
cages d’escaliers et buanderie dont la surface n’excède pas celle définie ci-dessus.

La hauteur d’un niveau correspond à une hauteur libre sous plafond maximale. Au-delà de
cette hauteur le volume sera considéré comme équivalent à deux niveaux ou plus. Dans le
cas des constructions à usage d’habitation ou de dépendance, la hauteur libre maximale
d’un niveau est fixée à 3,5 m : dans le cas d’une construction destinée à un autre usage,
cette hauteur est fixée à 4,5 m.

36
ARTICLE 13/ Alignement
Dans le langage administratif, on entend par alignement : tracé indiquant par les lignes
géométriques, la limite qui sépare le domaine de la voie publique des propriétés riveraines.
Légalement, la position de cette ligne doit être indiquée dans l’arrêté d’alignement par une
opération de recollement.
L’alignement a pour objet principal, outre les définitions claires de l’espace public et de
l’espace privé, de donner aux rues des villes, aux routes et chemins publics la largeur et la
direction qui leur convient d’obtenir une régularité de ligne comme condition de la beauté
d’aspect, de faire disparaître les renforcements dont la malveillance et / ou l’incurie pourrait
accumuler des dépôts des matières putrescibles et capables de nuire à la propreté et à la
salubrité de la citée.
Enfin, de redresser, d’élargir ou d’ouvrir économiquement les voies suivants les nécessités
de la circulation, les besoins des habitants de prendre les mesures de polices nécessaire
pour garantir les droits du domaine public contre les négligences qui nuiraient à la liberté de
circulation, à la salubrité de la ville et la sécurité et au bien être de tous en général.
L’alignement tient donc à la fois du bornage, de la servitude d’utilité publique et de
l’expropriation.
Il tient du bornage lorsqu’il ne fait que constater la limite du domaine public et de la propriété
privée.
Il tient de la servitude d’utilité publique en tant qu’il impose aux riverains et de se pourvoir
d’une autorisation et de s’y conformer pour élever des bâtiments et se clore suivant le tracé
que leur impose l’administration.
Il tient de l’expropriation lorsque pour le redressement ou l’élargissement de la voie
publique, les limites sont reportées sur les héritages voisins qui se retrouvent ainsi diminués
de la superficie à réunir au domaine national, départemental ou communal.

ARTICLE 14/ Servitudes


Les servitudes les plus courantes sont les suivantes :
- Bois et forêt.
- Dispositifs d’irrigation.
- Conservation des eaux de surface.
- Monuments historiques.
- Sites historiques et / ou archéologiques.
- Sites militaires.
- Conservation et protection des eaux souterraines.
- Servitudes de visibilité sur les voies publiques.
- Protection des emprises des futures routes.
- Servitudes d’alignement.
- Servitudes concernant les hydrocarbures liquides ou liquéfiés sous pression.
- Servitudes relatives à l’établissement des lignes électriques.
- Servitudes concernant les mines et carrières.
- Servitudes au voisinage des cimetières.
- Servitudes de canalisations d’eau et d’assainissement.
- Servitudes relatives aux communications téléphoniques et télégraphiques.
- Servitudes relatives aux chemins de fer.
- Servitude de survol (aviation et téléphériques)
- Servitude aéronautique
Toutes constructions ou choix de terrains aux bords des zones de servitudes devront être
autorisées par les autorités de tutelles de ces zones, avant la délivrance des autorisations
réglementaires d’occupations du sol.

37
III.3- DISPOSITIONS PAR ZONES REGLEMENTAIRES

III.3.1. LE SECTEUR URBANISE

Article 15/ Zone d’habitat à forte densité

Article 15-1 Situation


La forte densité s’opère au niveau de toutes les parois formant les rues principales et de
forte centralité à l’intérieur du périmètre urbain de la ville de Fréha.
La forte densité s’opère au niveau des axes principaux existant et les axes principaux
projetés

Article 15-2 Vocation et caractéristiques


Cette zone abritera l’ensemble des fonctions de commandement de la ville de Fréha, ainsi
que les fonctions du haut tertiaire, commerces anomaux, services…etc.
La fonction résidentielle devra être moins dominante, mais la ville devra garder le caractère
de multifonctionnalité.

Article 15-3 Son notamment autorisés :


- Les bâtiments polyfonctionnels avec un RDC commercial, un premier étage destiné au
service et les autres niveaux destinés uniquement à l’habitation.
- Les équipements collectifs à forte valeur symbolique, c'est-à-dire, représentant différents
pouvoirs tels que pouvoir institutionnel, religieux, financier…etc.
- Les centres commerciaux et de services.

Article 15-4 Sont notamment interdits :


- Toutes nouvelles formes d’habitat individuel, (avec encouragement à la transformation de
l’habitat individuel existant) et toutes résidences permanentes au RDC.
- Toute activité d’élevage, d’industrie et tous dépôts.
Les dépôts et industries existants seront progressivement transférés.

Article 15-5 Hauteurs et C.E.S.


La hauteur maximale de toute construction doit être inférieure ou égale à la largeur de
l’espace public existant ou projeté (voie + trottoirs), augmenté de la hauteur du rez de
chaussée.
Toute construction doit avoir au minimum 09 mètres et au maximum 15 mètres de
profondeur.

 Pour la voie principale

C.E.S maximum : 0,7 C.E.S minimum : 0.6


Le nombre maximum d’étages autorisés est de R+5 et le minimum est de R+4
Un seul étage en attique ou comble aménagé est autorisé tout en respectant la courbe
tracée à 45° qui fixera le recul et la hauteur de l’étage supplémentaire.

38
Pour l’ensemble des voies, aucun étage en attique ou comble aménagé n’est autorisé au
delà du nombre de niveaux maximum autorisés.
Tout dépassement de nombre de niveaux ou du C.E.S n’est autorisé que pour les bâtiments
d’angle constituant un espace urbain, ou bien encore dans le cas des bonifications ainsi que
dans le cas des équipements institutionnels et de commandement.
Le POS ne peut augmenter les hauteurs et le C.E.S. défini par le présent règlement qu’à
titre ponctuel pour un équipement ou un édifice exceptionnels.

Article 15-6 Implantation des constructions par rapport au domaine public


Sur l’ensemble des voies de cette zone, elles doivent être en parfait alignement sur la ligne
de partage du domaine public et du domaine privé.
L’alignement autorisé aux niveaux des voies principales existantes doit se faire à
l’alignement des constructions existantes autorisées.

Pour les voies principales projetées se trouvant à l’intérieur du périmètre urbain :

La largeur de la voie+les trottoirs est de 20 m [ 14+(3x2)], soit un alignement de10m à partir


de l’axe de la voie.
La largeur des trottoirs est de : 6.00m (3mx2)
La largeur de la voie est de 14m avec des airs de stationnement de part et d’autre de 2.5m.

Toute dérogation à cette règle ne peut être accordée que pour des équipements
symboliques, institutionnels et de commandement.

Le POS devra fixer exactement la limite de chaque édifice ou groupe d’édifices.

Article 15-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Dans cette zone, la mitoyenneté est obligatoire du fait que cette règle procède de la
construction de la rue comme figure urbaine de base.
Cependant, dans l’esprit de ce règlement, la mitoyenneté ne veut pas dire l’utilisation d’un
même mur séparatif. Cette forme de mitoyenneté est interdite pour des raisons
parasismiques.
L’espace entre deux constructions contiguës ou mitoyennes devra être étanche aux
animaux et à la pluie et devra être traité avec un couvre joint sur toute sa hauteur.

Article 15-8 Saillie sur les façades


Toute forme de saillie sur les façades est autorisée dans les limites du respect des règles
parasismiques en vigueur.
Cette règle vise notamment les balcons et les encorbellements.
Les portes à faux autorisés sont de 1,20m maximum.

Article 15-9 Couverture de la voirie par une construction


La couverture des tronçons des voiries par les constructions riveraines est permise si les
parcelles situées de part et d’autre de la voirie appartiennent à un seul et même propriétaire.
L’entretien des surfaces externes du bâti ou droit du passage couvert est à la charge de la
collectivité qui conserve la pleine propriété du passage.

39
Ce type de solution est notamment à encourager sur certaines rues qui seront fixées par le
POS pour symboliser l’entrée aux quartiers car la figure ainsi obtenue symbolise l’idée de
porte.
Les hauteurs libres minimales admises sont de 4,85 m.

Article 15-10 Traitement des façades


Les traitements des façades doivent être individualisés par bâtiment de manière à percevoir
clairement l’autonomie de chacun. Mais autonomie ne veut pas dire indépendance ; il doit y
avoir une correspondance de lignes des bandeaux, ouvertures et des grandes parties de
chaque bâtiment (soubassement – étage carré – couronnement). Le but est d’obtenir une
diversité architecturale pour la lisibilité, le repérage et donc l’orientation et une cohérence
morphologique de manière à ce que chaque partie de bâtiment doit concourir à la production
d’une unité supérieure.
La forme et les dimensions des ouvertures restent à l’appréciation du ou des maîtres
d’œuvres. Toutefois, l’administration pourra tirer argument d’une meilleure intégration
architecturale pour demander une révision de forme ou de dimensions d’ouvertures.

Les séchoirs à linge sont obligatoirement dérobés à la vue directe par des dispositifs
appropriés. Pour ce faire, il est recommandé d’orienter, dans l’organisation des plans, les
pièces principales (séjour, chambre, véranda) sur les façades principales.

Article 15-11 Murs pignons


En règle générale, les murs pignons ne devront pas donner sur des rues. Ils sont
expressément interdits sur les rues principales.

Article 15-12 Couvertures et eaux pluviales


Par souci d’intégration au paysage régional et au patrimoine architectural de la zone
d’étude, les toitures en pente avec tuile rouge sont les seules formes réglementaires de
toiture; le comble habitable est autorisé. (Voir article 15-5)
Les terrasses accessibles sont permises sur 1/3 seulement de la surface totale de la
couverture et obligatoirement orientée vers le fond de parcelle.
Des dérogations pourront être délivrées par l’administration compétente si une fonction
spécifique exige un autre type de toiture.
Tout rejet d’eau pluviale sur le domaine public est prohibé.

Article 15-13 Bâtiment parking


Vu la rareté du foncier urbain, il est recommandé d’encourager la construction de parkings à
étages comme investissement économique.
En plus de l’économie du sol, ces parkings offrent plus de sécurité.

Article 15-14 Aménagement des parkings extérieurs ou au sol


Les parkings au sol doivent être une exception ou une solution transitoire. Lorsque la
solution du parking au sol est inévitable, le 1/5ème au moins de leur surface totale devra être
affectée aux plantations à raison d’un arbre ou arbuste à haute tige pour trois places de
stationnement.

40
Article 16/ Zone d’habitat à moyenne densité

ARTICLE 16-1 Situation


La moyenne densité s’opère au niveau des voies secondaires à l’intérieur du périmètre
urbain et à l’extérieur de celui-ci plus précisément au niveau des routes nationales, chemins
de wilaya et chemins communaux qui desservent les villages de la commune de Fréha.

ARTICLE 16-2 Vocation et caractéristique


Zone à fonction résidentielle, de commerce, de service de petits dépôts et petites
productions. C’est la zone de diffusion de la centralité en cas de saturation des rues
principales.

ARTICLE 16-3 Sont notamment autorisés :


Les bâtiments polyfonctionnels le long des voies secondaires avec un RDC commercial, un
premier étage destiné au service ou à l’habitat et les autres niveaux destinés uniquement à
l’habitation.
Les équipements socio-éducatifs, les commerces à l’échelle de quartier et de première
nécessité, les marchés quotidiens, les ateliers de réparation qui ne présentent pas de
nuisance chimique ou bruit, les ateliers de petites productions comme chaussures …etc.

ARTICLE 16-4 Sont notamment interdits :


Les bâtiments industriels ou de grands dépôts, sauf les dépôts nécessaires à l’usage
quotidiens des résidents (semoules- gaz).

ARTICLE 16-5 Hauteurs, C.E.S.


La hauteur maximale de toute construction doit être inférieure ou égale à la largeur de
l’espace public existant ou projeté (voie + trottoirs), augmenté de la hauteur du rez de
chaussée.

Toute construction doit avoir au minimum 09 mètres et au maximum 15mètres de


profondeur.

 Pour la voie secondaire

C.E.S maximum : 0,6 C.E.S minimum : 0.4

Le nombre maximum de niveaux autorisés est de R+4 et le minimum est de R+2


Pour l’ensemble des voies, un seul étage en attique ou comble aménagé est autorisé en
respectant la courbe tracée à 45° qui fixera le recul et la hauteur de l’étage supplémentaire.
Aucun étage en attique ou comble aménagé n’est autorisé au-delà de nombre de niveaux
maximum autorisés.
Le POS ne peut augmenter le nombre de niveaux ou le C.E.S définis par le présent
règlement qu’à titre ponctuel pour un équipement ou un édifice exceptionnel.

41
ARTICLE 16-6 Implantation des constructions par rapport au domaine public
Sur l’ensemble des voies de cette zone, elles doivent être en parfait alignement sur la ligne
de partage du domaine public et du domaine privé.

L’alignement autorisé aux niveaux des voies secondaires existantes doit se faire à
l’alignement des constructions existantes autorisées,

Pour les voies secondaires projetées se trouvant à l’intérieur du périmètre urbain :

La largeur de la voie+les trottoirs est de 17 m [11 + (3x2)], soit un alignement de 8.5m à


partir de l’axe de la voie.
La largeur des trottoirs est de : 6.00m (3mx2)
La largeur de la voie est de 11m avec une air de stationnement de 2.50m d’un seul coté de
la voie.
Toute dérogation à cette règle ne peut être accordée que pour des équipements
symboliques, institutionnels et de commandement.

Le POS devra fixer exactement la limite de chaque édifice ou groupe d’édifices.

ARTICLE 16-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Idem zone de forte densité.

ARTICLE 16-8 Saillie sur les façades


Idem zone de forte densité.

ARTICLE 16-9 Couverture de la voirie par une construction


Idem zone de forte densité.

ARTICLE 16-10 Traitement des façades


Idem zone de forte de densité.

ARTICLE 16-11 Murs pignons


Idem zone de forte densité.

ARTICLE 16-12 Couvertures et eaux pluviales


Idem zone de forte densité.

ARTICLE 16-13 Aménagement des parkings extérieurs ou au sol


Idem zone de forte densité.

42
ARTICLE 17/ Zone d’habitat à faible densité

ARTICLE 17-1 Situation


Cette zone est située :
- à l’intérieur du périmètre urbain de l’ACL et en dehors des zones de forte et de
moyenne densité (lotissements urbains),
- dans les zones d’extensions villageoises

La faible densité s’opère le long des voies tertiaires ou de moindre importance.

ARTICLE 17-2 Vocations et caractéristiques


Zone à fonction dominante résidentielle.

ARTICLE 17-3 Sont notamment autorisées :


L’habitat à caractère résidentiel, les équipements d’accompagnement et de niveau quotidien
tels que : écoles, dispensaires, petit marché quotidien, commerces de première nécessité,
petit artisanat familial…
Toutefois les activités ne sont autorisées que sous réserve qu’elles respectent le caractère
dominant de silence et de tranquillité de la zone.

ARTICLE 17-4 Sont interdits :


Les bâtiments industriels ou de grands dépôts, sauf les dépôts nécessaires à l’usage
quotidiens des résidents.

ARTICLE 17-5 Hauteurs et C.E.S.


La hauteur maximale de toute construction doit être inférieure ou égale à la largeur de
l’espace public existant ou projeté (voie + trottoirs).

 Voie tertiaire:

C.E.S maximum : 0,5 C.E.S minimum : 0.3

Le nombre maximum de niveaux autorisés est de R+2 et le minimum est de RDC


Pour l’ensemble des voies, un seul étage en attique ou comble habitable est autorisé en
respectant la courbe tracée à 45° qui fixera le recul et la hauteur de l’étage supplémentaire

Aucun étage en attique ou comble aménagé n’est autorisé au delà du nombre de niveaux
maximum fixés.
Le POS ne peut augmenter le nombre de niveaux ou le CES définis par le présent
règlement qu’à titre ponctuel pour un équipement ou un édifice exceptionnel.

ARTICLE 17-6 Implantation des constructions par rapport au domaine public


Les constructions seront édifiées avec le recul de 2,00 m par rapport au domaine public.
Toutefois, l’alignement sera marqué par une clôture, 1/3 de la largeur de la parcelle peut
être en alignement par rapport aux limites séparatives du domaine public affecté à des
garages pour voitures ou commerces.

43
Pour les voies tertiaires projetées se trouvant à l’intérieur du périmètre urbain :

La largeur de la voie+les trottoirs est de 12 m [09 + (1.5x2)], soit un alignement de 6m à


partir de l’axe
La largeur des trottoirs est de : 3.00m (1.5mx2)
La largeur de la voie est de 09m

Toute dérogation à cette règle ne peut être accordée.

Le POS devra fixer exactement la limite de chaque édifice ou groupe d’édifices.

ARTICLE 17-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives :

1/ Lorsque la largeur de la parcelle le permet, le retrait par rapport aux limites séparatives
est obligatoire avec un minimum absolu de 2m.

2/ Pour la parcelle dont la largeur est inférieure à 15 m et supérieure à 12 m, la mitoyenneté


sur un coté est autorisée (production de maisons jumelées deux à deux).

3/ Pour les parcelles dont la largeur est inférieure ou égale à 12 m, la mitoyenneté sur les
deux cotés des limites séparatives est autorisée.

 Cependant, dans l’esprit de ce règlement, mitoyenneté ne veut pas dire utilisation


d’un même mur séparatif, cette forme de mitoyenneté est interdite pour des raisons
parasismiques et de propriété juridique.
 L’espace entre deux constructions contiguës ou mitoyenne, devra être étanche aux
animaux et à la pluie, il devra être traité comme un joint sur toute sa hauteur et sur la
toiture.

4/ La distance minimale permettant le droit d’ouverture sur fond voisin est de 4m.

ARTICLE 17-8 Saillies sur les façades


Les édifices étant en recul de 2,00m, toute saillie sur le domaine public est prohibée.

ARTICLE 17-9 Couverture de la voirie par une construction


La couverture de la voirie par une construction est prohibée.

ARTICLE 17-10 Traitement des façades


Pas de prescription particulière.

ARTICLE 17-11 Murs pignons


En règle générale, les murs pignons ne devront pas donner sur des rues. Ils sont
expressément interdits sur des rues principales.

44
ARTICLE 17-12 Couvertures et eaux pluviales
Par souci d’intégration au paysage régional et au patrimoine architectural de la zone
d’étude, les toitures en pente avec tuile rouge sont les seules formes réglementaires de
toiture, le comble habitable est autorisé (voir article 17-5).
Les terrasses accessibles sont permises sur 1/3 seulement de la surface totale de la
couverture et obligatoirement orientée vers le fond de parcelle.
Des dérogations pourront être délivrées par l’administration compétente si une fonction
spécifique exige un autre type de toiture
Tout rejet d’eau pluviale sur le domaine public est prohibé.

ARTICLE 17-13 Clôture


La clôture est obligatoire et doit être en parfait alignement par rapport au domaine public.
Elle sera constituée d’un soubassement plein de 50 cm au maximum de hauteur, surmonté
d’un élément ajouré ; la hauteur de l’ensemble ne devra pas excéder 2,00 m. Une bande
de 50 cm de largeur minimale à l’intérieur de la clôture devra être plantée.

ARTICLE 17-14 Parkings

- Les aires de stationnement extérieures sont interdites, sauf les couloirs de 2,50 m
sur les chaussées.
- Des garages ou aires de stationnement individuel sont intégrés aux maisons.

ARTICLE 18/ TISSUS HISTORIQUES

ARTICLE 18-1 L’espace villageois

Article 18-1-1 : Situation


L’ensemble des villages de la commune.

Article 18-1-2 : Vocation et caractéristiques


L’espace villageois a incontestablement un caractère de mémoire collective ; il s’agira de le
dé densifier, d’opérer des reconversions fonctionnelles pour introduire des activités de
tourisme, de loisirs et de culture (maisons restaurants, auberges, maisons d’hôtes, de
petites bibliothèques, artisanat, librairie, carte postales, souvenirs, cafétéria, clubs
d’association…).
Tissu à sauvegarder, protéger, maintenir et à moderniser (Electricité – eau – chauffage –
téléphone – assainissement - dallage des rues…), sans en altérer l’aspect architectural ;
Conserver et classer tous les porches constituant les limites entre privé et public (porche =
assequif) ; pour ce faire, il faudra encourager les relevés systématiques de ces ensembles.
Souvent, ces villages avaient des ensemble contiguës : Fontaine - Place (thadjmaath) –
mosquée ; il s’agira d’engager des actions pour leur maintien avec l’association des
habitants et sans altérer leur aspect architectural.

N.B/ Toute nouvelle démolition est interdite de même que toute modification du tracé,
notamment les repères comme les portes, les fontaines, les places (Thadjmaath).
Il est très fortement recommandé d’effectuer le classement de ces villages comme villages,
comme architecture, comme site.

45
ARTICLE 18-1-3 : Sont notamment autorisées :
Toutes les activités qui permettent leur reconversion fonctionnelle dans le but de leur
réhabilitation.

ARTICLE 18-1-4 : Sont interdits :


L’habitat collectif, les dépôts et industries autres que le petit artisanat familial.

ARTICLE 18-1-5 : Coefficient d’emprise au sol (CES)


Maintenir le CES existant et encourager les remembrements de manière à retrouver le tissu
ancien avant saturation c'est-à-dire « ikhamen » avec leur cours.
Toute nouvelle opération dans ces tissus doit non seulement respecter l’aspect architectural
de ces ensembles mais essayer de s’en inspirer pour l’organisation du plan.
Le CES maximum autorisé est de 0,5.

ARTICLE 18-1-6 : HAUTEURS


La hauteur maximale autorisée est R+1 avec des hauteurs d’étages ne dépassant pas les
3,2 m.

ARTICLE 18-1-7 : Implantation des constructions par rapport au domaine public et


commun : (El Hara, Adhroum…)

L’alignement des constructions par rapport au domaine public et commun est obligatoire.

ARTICLE 18-1-8 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
La mitoyenneté est obligatoire.

ARTICLE 18-1-9 : Saillies sur les façades


Aucune saillie n’est autorisée sur le domaine public ou commun.

ARTICLE 18-1-10 : Couverture de la voirie par une construction


Il est fortement recommandé de reprendre les « isquifen » traditionnels comme lieu
d’articulation entre espace public et espace commun (entrée au quartier). Ainsi, le passage
sera sauvegardé au RDC et l’étage est construit formant un porche.
La tradition orale reconnaît parmi les propriétaires celui qui a le droit de construire sur le
passage.
En cas de perte de mémoire de ce droit chacun des deux propriétaires construit la moitié de
la construction au-dessus du passage.

ARTICLE 18-1-11 : Traitement des façades


L’appareillage en pierres est obligatoire sur les murs extérieurs donnant sur les voies.

ARTICLE 18-1-12 : Murs pignons


Le mur pignon est autorisé.

ARTICLE 18-1-13 : Couverture – eaux pluviales


La couverture en tuile rouge est obligatoire.

ARTICLE 18-1-14 : Clôture


La clôture est en parement de pierres sur toute sa hauteur.

ARTICLE 18-1-15 : Parkings


A l’extérieur de l’espace villageois.
46
III.3.2. LE SECTEUR A URBANISER

Article 19 / Les zones à urbaniser

Article 19-1 Situation


Les zones à urbaniser sont celles situées à l’intérieur du périmètre urbain de l’ACI, il s’agit :
POS D1, POS D4, POS E, POS G1, POS G2 et le POS ADJERAR situé en dehors du
périmètre urbain.

Article 19-2 Vocation et caractéristiques.


Ce secteur est appelé à recevoir toutes les opérations d’urbanisation dans le cadre du
PDAU pour le court et le moyen terme.
Elles sont destinées à l’habitat de forte et moyenne densités.

Article 19-3 Aménagement


Ces zones doivent faire l’objet d’études de POS.

Article 19-4 Règlement

Article 19-4-1 : Ratio d’occupation :


Le ratio d’occupation de toute unité foncière est arrêté comme suit :
- Unité foncière située entre 5 000 et 10 000 m2 : Tout permis de construire, permis de
lotir ou de morcellement est assujetti à l’obligation, pour le propriétaire public ou privé,
de réserver, au minimum :
o 35% de la superficie de l’unité foncière à la voirie, trottoirs, parkings, places et
placettes
o 5% de la superficie de l’unité foncière à un jardin résidentiel public

- Unité foncière supérieure à 10 000 m2 : Tout permis de construire, permis de lotir ou


de morcellement est assujetti à l’obligation, pour le propriétaire public ou privé, de
réserver au minimum:
o 35% de la superficie de l’unité foncière à la voirie, trottoirs, parkings, places et
placettes
o 5% de la superficie de l’unité foncière à un jardin résidentiel public
o 10% de la superficie de l’unité foncière à un îlot réservé aux équipements
publics.

Article 19-4-2 : Référence réglementaire :


Le règlement défini pour la forte et moyenne densité dans le secteur urbanisé s’applique à
ces zones.

ARTICLE 19-5 : Conditions générales liées à la desserte des constructions

Le permis de construire peut être refusé pour la construction d’un immeuble ou d’un
ensemble d’immeubles non desservis par des voies publiques ou privées dans les
conditions répondant à leur fonction, notamment, sur le plan de la commodité de la

47
circulation et des accès ainsi que des moyens d’approche permettant une lutte efficace
contre l’incendie.
Il peut être, également, refusé si les accès des immeubles présentent un risque pour la
sécurité des usagers des voies publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur
configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
Il peut être subordonné :

- à la réalisation d’installations propres à assurer le stationnement hors des voies


publiques, des véhicules correspondant aux besoins de l’immeuble à construire. Dans
le cas de bâtiments publics, de bureaux, de commerces et d’entreprise, les surfaces
des installations doivent être suffisantes afin de permettre l’évolution et le
stationnement des véhicules de service, du personnel et des usagers ou des clients
de l’établissement.
- A la réalisation d’aménagements particuliers pour les accès dans le respect des
conditions de sécurité requises.

La desserte des constructions des lotissements et des ensembles d’habitation est interdite
en bordure des voies à grande circulation. Les constructions ne pourront être desservies
que par une voie secondaire ayant le minimum de raccordement avec la voie à grande
circulation. La distance entre deux raccordements ne peut être inférieure à cinq cents
mètres.

L’alimentation en eau potable et l’assainissement de toute construction à usage d’habitation


ou autre, doivent être assurés conformément aux règlements en vigueur. L’évacuation,
l’épuration ou le rejet des eaux résiduelles industrielles seront réalisés dans les mêmes
conditions. Si une construction est située en bordure d’une voie publique portant une
conduite d’eau potable ou en bordure d’une rue privée débouchant sur une telle voie, le
branchement est obligatoire et l’eau sera distribuée dans toutes les parties de l’immeuble.

Les lotissements et les ensembles d’habitation doivent être desservis par un réseau de
distribution d’eau potable sous pression et par un réseau d’égouts qui doit permettre
l’évacuation directe des eaux usées de toutes natures. En l’absence de réseau public et
sous réserve que l’hygiène générale et la protection sanitaire soient assurées, les
dispositions particulières énoncées ci-après doivent être prises :

- le réseau de distribution d’eau potable doit être alimenté par un seul point d’eau ou,
en cas d’impossibilité, par le plus petit nombre possible de points d’eau.
- Le réseau d’égouts doit aboutir à un seul dispositif d’épuration avec rejet en milieu
naturel ou, en cas d’impossibilité, au plus petit nombre possible de ces dispositifs.
- Les installations collectives doivent être réalisées de manière à assurer leur
raccordement ultérieur aux réseaux publics futurs.
Dans le cas de terrains à grande surface ou à faible densité de construction, il peut être
accordé, à titre exceptionnel, des dérogations à l’obligation de réaliser :
- des installations collectives de distribution d’eau potable si le mode d’alimentation
individuel apparaît comme nettement plus économique et à la condition que la

48
potabilité de l’eau et sa protection contre tout risque de pollution puisse être
considérée comme assurée.
- Les installations collectives d’assainissement à condition que l’assainissement
individuel ne présente aucun risque de pollution.

L’évacuation des eaux pluviales doit être assurée sans stagnation. Le sol des cours d’eau
doit posséder des pentes suffisantes réglées et des dispositions nécessaires pour permettre
l’évacuation des eaux. L’évacuation des eaux pluviales, des eaux résiduelles industrielles et
eaux usées de toutes natures provenant de lotissements industriels ou d’établissements
industriels peut être effectué dans le réseau public d’assainissement, sous réserve d’un
traitement approprié.
L’autorisation de construction d’établissements industriels peut être subordonnée à
l’imposition de l’obligation d’un traitement approprié destiné à débarrasser les fumées et
émissions gazeuses de toute substance préjudiciable à la santé publique.
Par ailleurs, des dispositions visant à la limitation du niveau de bruit peuvent être exigées.

ARTICLE 19-6 : Conditions générales liées à l’aménagement :

Pour toute construction d’immeuble à usage d’habitation ou de bâtiment à usage autre que
d’habitation dont l’implantation nécessite, soit des aménagements, des réserves
d’emplacement pour les équipements collectifs ou des servitudes d’utilisation, soit une
division parcellaire, l’autorité qui délivre les permis de construire peut exiger :
- la réalisation, par le constructeur, de réseaux de voiries, de distribution d’eau,
d’assainissement, d’éclairage public, d’aires de stationnement, d’espaces libres, de
plantations, d’aires de jeux et de dispositifs de protection contre l’incendie ;
- la construction de locaux à usage commercial ou artisanal répondant aux besoins des
occupants des immeubles projetés ;
- la participation du constructeur aux dépenses d’exécution des équipements publics
rendus nécessaires par le projet ;
- la constitution d’une association chargée de la gestion et de l’entretien des ouvrages
et aménagements d’intérêt collectif.

Si par leur situation, leur importance ou leur utilisation les constructions projetées imposent,
soit la réalisation par la commune d’équipements publics nouveaux non prévus dans son
programme, soit un surcoût important des dépenses de fonctionnement des services
publics, les constructions ne sont pas autorisées, le permis de construire n’est délivré que
sous réserve du respect des prescriptions spéciales définies part les lois et règlements en
vigueur.

49
III.3.3. LE SECTEUR D’URBANISATION FUTURE

Article 20-1 Situation

Ce Secteur est destiné à l’urbanisation à long terme, c‘est à dire à l’horizon de vingt (20)
ans, aux échéances prévues par le PDAU.

Article 20-2 Vocation et caractéristiques

Tous les terrains situés dans les secteurs d’urbanisation future sont frappés d’une servitude
temporaire de non aedificandi. Cette servitude n’est levée qu’aux échéances prévues que
pour les terrains entrant dans le champ d’application d’un plan d’occupation des sols
approuvé.

Tous les investissements dont la durée d’amortissement dépassant les délais prévus pour
l’urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées
à être détruites sont interdits dans ces secteurs.

Toutefois, sont autorisées dans ces secteurs :

-1/ La rénovation, le remplacement ou l’extension des habitations liées à la viabilité de


l’exploitation agricole

-2/ Les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs et à la


réalisation d’opérations d’intérêt national,

-3/ Les constructions justifiées par l’intérêt de la commune et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président de l’APC, après avis de l’Assemblée Populaire
Communale.

50
III.3.4. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES

ARTICLE 21/ Le patrimoine culturel

Article 21-1 Caractéristiques :


Le patrimoine culturel comprend :
- les biens culturels immobiliers
- les biens culturels mobiliers
- les biens culturels immatériels

Article 21-2 Inscription sur l’inventaire supplémentaire


Les biens culturels immobiliers, appelant une préservation et présentant un intérêt du point
de vue de l’histoire, de l’archéologie, des sciences, de l’ethnographie, de l’anthropologie, de
l’art ou de la culture font l’objet, avant de justifier un classement immédiat, d’une inscription
sur l’inventaire supplémentaire.

A compter de la notification de l’arrêté d’inscription sur la liste de l’inventaire supplémentaire,


les propriétaires publics ou privés sont tenus de saisir le ministre chargé de la culture de tout
projet de modification substantielle de l’immeuble qui aurait pour conséquence d’enlever, de
faire disparaître ou de supprimer les éléments qui ont permis son inscription et qui risquent,
ainsi, de porter atteinte à l’intérêt qui en a justifié la préservation.

Le propriétaire d’un bien culturel immobilier, inscrit sur la liste de l’inventaire supplémentaire,
ne peut procéder à aucune modification susvisée de ce bien sans avoir obtenu l’autorisation
préalable du ministre chargé de la culture.

Article 21-3 Le classement des biens culturels immobiliers


Le classement des biens culturels immobiliers est une mesure de protection définitive. Il
concerne, en particulier, les monuments historiques et les sites archéologiques.

Article 21-4 Sont soumis à l’autorisation ou accord du Ministère de la Culture :

- Tous les travaux de conservation, de restauration, de remise en état, d’adjonction, de


changement et d’urbanisme, à entreprendre sur les sites historiques proposés au
classement ou classés ou sur les biens immobiliers situés dans la zone de protection.
- Les travaux d’infrastructures tels que l’installation des réseaux électriques et
téléphoniques, aériens ou souterrains, des conduites de gaz, d’eau potable et
d’assainissement, ainsi que tous les travaux susceptibles de constituer une agression
visuelle portant atteinte à l’aspect architectural du monument concerné ;
- L’implantation d’industries ou de grands travaux publics ou privés ;
- Les travaux de déboisement ainsi que le reboisement lorsque ceux-ci sont de nature
à affecter l’aspect extérieur du monument concerné.
- Toute installation et pose d’enseignes publicitaires dans et sur les monuments
historiques classés ou proposés au classement ;

51
- Les permis de construire pour des travaux à entreprendre sur un monument
historique classé ou proposé au classement ou sur un immeuble adossé audit
monument et situé dans sa zone de protection.
- Le morcellement, le partage ou le lotissement des monuments historiques classés ou
proposés au classement.

Article 21-5 Le plan de protection des sites archéologiques


Il est établi un plan de protection et de mise en valeur pour les sites archéologiques et leurs
zones de protection. Ce plan fixe les règles générales d’organisation, de construction,
d’architecture, d’urbanisme, d’occupation s’il y a lieu, ainsi que les servitudes d’utilisation du
sol, notamment celles relatives à la détermination des activités qui peuvent y être exercées
dans les limites du site classé et de sa zone de protection.

Article 21-6 Les parcs culturels :


Sont classés en parcs culturels les espaces caractérisés par la prédominance et
l’importance des biens culturels qui s’y trouvent et qui sont indissociables de leur
environnement naturel.

La protection, la sauvegarde et la mise en valeur des territoires compris dans les limites du
parc sont confiées à un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle
du ministre chargé de la culture. Cet établissement est chargé, notamment, de l’élaboration
du plan général d’aménagement du parc.

Ce dernier est un instrument de protection qui doit être inclus dans les plans
d’aménagement et d’urbanisme et se substitue au plan d’occupation des sols pour la zone
concernée.

Article 21-7 Les secteurs sauvegardés :


Sont érigés en secteurs sauvegardés, les ensembles immobiliers urbains ou ruraux tels que
les villages et agglomérations traditionnels, caractérisés par leur prédominance de zone
d’habitat et qui, par leur homogénéité et leur unité architecturale et esthétique, présentent un
intérêt historique, architectural, artistique ou traditionnel de nature à en justifier la protection,
la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur.

Les secteurs sauvegardés feront l’objet d’un plan permanent de sauvegarde et de mise en
valeur.

Article 21-8 Dispositions particulières :


Les biens culturels immobiliers classés ou proposés au classement, ainsi que les immeubles
compris dans leur zone de protection, peuvent faire l’objet d’une expropriation pour cause
d’utilité publique par l’Etat, en vue d’en assurer la protection et la sauvegarde.

Toute aliénation, à titre onéreux, d’un bien culturel immobilier classé, proposé au
classement, inscrit sur la liste de l’inventaire supplémentaire ou compris dans un secteur
sauvegardé, peut donner lieu à l’exercice du droit de préemption par l’Etat.

52
ARTICLE 22/ Les cimetières

ARTICLE 22-1 : Situation, caractéristiques


Il s’agit des cimetières existants et projetés.
Le niveau des eaux souterraines doit être supérieur à 2,5 m de profondeur. Le sol doit être
facile à travailler.
Il faut compter 70% de la surface des cimetières pour les tombes, le reste doit être utilisé
pour la circulation et jardins.

L’emprise des tombes est de 2.20 x 75 cm pour adulte et 150 x 60 cm pour enfants. La
distance entre les tombes est de 30 cm.

Les quartiers peuvent avoir une surface de 30 m x 30 m ou 40 m x 40 m qui doivent être


subdivisés en bandes de 2 rangées de tombes.

La clôture devra être construite avec un soubassement sur 50 ou 60 cm, le reste ne


dépassant pas 2 m en clôture transparente avec une allée plantée la longeant de l’intérieur.

Les voies de circulation du cimetière doivent être revêtues. Il faut prévoir soit un réseau
d’assainissement soit un drain à ciel ouvert pour toutes les voies.
Prévoir également un lieu de dépôt avec W.C, douche et logement de gardien.
Pour ne pas voir les cimetières s’étendre indéfiniment, il faut réglementer systématiquement
une politique de réutilisation des tombes, c'est-à-dire tendre à l’instauration de concessions
familiales.

ARTICLE 22-2 : Dispositions architecturales


L’accès au cimetière devra être traité avec beaucoup de soin architectural quand à la
proportionnalité avec référence aux portes de l’architecture islamique.

Il y a lieu de prévoir une aire de prière parfaitement délimitée et orientée avec une
surélévation, par exemple et un traitement particulier du sol ; cette aire sera implantée à
l’entrée du cimetière.

ARTICLE 22-3 : Sont notamment interdites :


Aux alentours des cimetières sont interdites toutes activités, source de pollution visuelle ou
sonore.

ARTICLE 22-4 : l’aménagement


L’aménagement des cimetières doit faire l’objet d’un POS.

53
ARTICLE 23/ Les espaces verts

ARTICLE 23-1 : Situation, vocations et caractéristiques


Les espaces verts sont constitués des zones ou portions de zones urbaines non construites
et recouvertes, totalement ou partiellement, de végétation, situées à l’intérieur des zones
urbaines, ou devant être urbanisées et qui font l’objet d’un classement en une des
catégories suivantes :

- les parcs urbains ou périurbains composés d’espaces verts délimités ou,


éventuellement, clôturés, constituant un espace de détente et de loisirs et pouvant
comporter des équipements de repos, de jeux et/ou de distraction, de sport et de
restauration. Ils peuvent, également, comporter des plans d’eau, des circuits de
promenade et des pistes cyclables ;
- les jardins publics qui sont des lieux de repos ou de halte dans les zones urbaines et
qui comportent des massifs fleuris ou des arbres. Cette catégorie comprend,
également, les squares plantés, ainsi que les places et placettes publiques arborées ;
- les jardins spécialisés comprenant les jardins botaniques et les jardins ornementaux ;
- les jardins collectifs et/ou résidentiels ;
- les jardins particuliers ;
- les forêts urbaines comportant les bosquets, les groupes d’arbres ainsi que toute
zone urbaine boisée y compris les ceintures vertes ;
- les alignements boisés comprenant toutes les formations arborées situées le long des
routes, autoroutes et autres voies de communication en leurs parties comprises dans
les zones urbaines ou périurbaines.
Ces catégories d’espaces verts doivent faire l’objet d’un classement conformément aux
dispositions de la loi n° 07-06 du 13 mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au
développement des espaces verts. Cet acte administratif constitue le premier instrument de
gestion des espaces verts.

ARTICLE 23-2 : Sont notamment interdits :


 Le déclassement d’espace vert, s’il n’a pas fait l’objet :

 D’une étude faisant ressortir l’utilité publique de l’affectation envisagée et


l’impossibilité d’utiliser une assiette foncière autre que celle de l’espace vert
concerné ;
 De l’accord de classement de la commission interministérielle instituée par
la loi sus visée.

 Tout changement d’affectation de l’espace vert classé ou tout mode d’occupation


d’une partie de l’espace vert concerné.

 Toute délivrance de permis de construire si le maintien des espaces verts n’est pas
assuré ou si la réalisation du projet entraîne la destruction du couvert végétal.

Tout espace vert classé, doit faire l’objet d’un plan de gestion comportant l’ensemble des
mesures de gestion, d’entretien, d’usage, ainsi que toute prescription particulière de
protection et de préservation de l’espace vert concerné, afin de garantir sa durabilité.

54
ARTICLE 24/ Les carrières
L’exploitation des carrières est subordonnée à l’approbation d’un plan d’exploitation.
Ce plan d’exploitation, élaboré à la charge de l’exploitant devra comprendre :

- Un plan de carrière garantissant la réaffectation possible des terrains en fin de


période d’exploitation.

- L’indication des mesures prises afin de rendre l’exploitation compatible avec la


protection de l’environnement et la sécurité des urbanisations avoisinantes.

ARTICLE 25/ Les décharges Publiques

ARTICLE 25-1 : Situation et caractéristiques


La commune de Fréha souffre de l’accroissement important des déchets ménagers et
l’inefficacité des systèmes de leur collecte ainsi que la généralisation des décharges
sauvages.
Elle sera dotée d’un centre d’enfouissement technique (CET) au lieu dit BOUHLALOU
(emplacement déjà prévu par l’ancien PDAU).

ARTICLE 25-2 : Sont notamment interdits :


 Toute construction à usage d’habitat ou d’équipement public dans le périmètre de
protection de 200 mètres à compter du mur d’enceinte du CET, réservé,
exclusivement à des activités de dépôt et de traitement des déchets.

 Tout dépôt d’ordures de provenance domestique ou industrielle, de déchets divers,


de matériaux de démolition de bâtiments, de fouilles et d’excavation, ainsi que des
carcasses de véhicules ou tout autre déchet est interdit en dehors des zones
spécialement affectées à cet effet et dûment gérées et contrôlées.
 Tout dépôt de matériaux de démolition, de fouilles et d’excavation, sauf en cas de
dérogation éventuelle, à condition que le déposant se conforme aux indications du
lieu et aux spécifications techniques et de dépôts fournis par les services publics. Le
compactage est, dans tous les cas, obligatoire.

Le ramassage des ordures ménagères devra s’effectuer systématiquement à des heures


fixes et régulières de la journée coïncidant avec les horaires de dépôt évitant ainsi toute
accumulation prolongée sur les voies publiques.

ARTICLE 26/ La protection contre les rats


 La protection contre les rats devra être assurée, en plus des règles d’hygiène
habituelles, par des dispositions constructives appropriées (ferme – porte
automatique et bas de portes protégées par une tôle de 30 cm de hauteur au moins
pour toutes les portes de garages ou buanderies en rez-de chaussées, grilles
siphoïdes ou crapaudines).
 Toutes les évacuations d’eau, avaloirs de bouches d’égouts, barbacanes des murs de
soutènement, aération des vides sanitaires, soupiraux des caves, regards divers
etc.…. devront être fermées par un grillage ou une claie métallique, de telle sorte que
les rats ne puissent pas les traverser. Les mailles des grillages ou l’espacement entre
les barres des claies ne devront pas dépasser les 2 cm.

55
ARTICLE 27/ Les locaux techniques
Les locaux techniques tels que les transformateurs ou les locaux à ordures ménagères ne
devront pas être implantés de façon isolée. Ils devront être intégrés aux bâtiments.

ARTICLE 28/ Les enseignes et publicité extérieure


Les enseignes et panneaux publicitaires doivent faire l’objet d’une conception unitaire et
intégrée. Deux types d’enseignes sont tolérés :
 Celles en à plat sur les façades
 Celles en saillies perpendiculaires à la façade.

Les deux types doivent être posés hors de portée du piéton et ne doivent en aucun cas
défigurer par leur prolifération le paysage architectural de la ville.
Le fléchage avec des panneaux de type routier ne sera accepté que dans les zones
industrielles et à condition que les panneaux soient regroupés au sein de bornes de
signalisation dont la conception doit être dûment approuvée.
Tout projet d’installation publicitaire devra faire l’objet d’une étude soumise à approbation
par les autorités compétentes.

ARTICLE 29/ Les antennes T.V collectives et individuelles


(paraboles) et dispositifs de climatisation
Tous les bâtiments à usage d’habitat collectif doivent être pré équipé en antennes de T.V
collectives, en câble téléphoniques encastrés et en paratonnerres.
Les dispositifs de climatisation collectifs ou individuels et antennes T.V (paraboles) ne
doivent pas être perçus à partir de l’espace public.

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III.3.5. REGLEMENTATION DU SECTEUR NON URBANISABLE (SNU)
Le secteur non urbanisable de la commune de Fréha est composé des zones suivantes :

 La zone des terres agricoles à potentialité élevée ou bonne


 La zone des terres agricoles à potentialité moyenne ou faible
 Les zones forestières
 La zone inondable

III.3.5.1. LA ZONE DES TERRES AGRICOLES

a) La zone des terres agricoles à potentialités élevée ou bonne

ARTICLE 30/ Délimitation - Repérage


Les zones agricoles à potentialités élevées ou bonnes sont répertoriées sous le sigle :
SNU/ZA1.

ARTICLE 31/ Définition - Composition


Les zones agricoles à potentialités élevées ou bonnes sont destinées à l’agriculture au sens
général du terme.
Sauf dispositions particulières, les zones agricoles ne peuvent comporter que :
- Les constructions indispensables à l’exploitation ;
- Le logement des exploitants ;
- Les ouvrages accompagnant les travaux et les aménagements nécessaires à
la mise en valeur des terres.

ARTICLE 32/ Contraintes de proximité


Les constructions destinées aux exploitations agricoles non liées au sol ne peuvent être
établies à moins de :
- 300 m d’une zone d’habitat dense lorsque l’exploitation comporte des risques
de nuisances ;
- 150 m lorsque l’exploitation ne comporte pas de nuisances particulières ;
Cette distance ne s’applique pas à l’extension des exploitations existantes n’ayant pas fait
l’objet d’une réprobation pour cause de nuisance liée à l’exploitation.

ARTICLE 33/ Reconversion


La reconversion de la zone agricole en :
- Zone forestière ;
- Zone de parcs et d’espaces verts ;
- Zone de création de plans d’eau ;
Peut être envisagée dans des limites qui ne remettent pas en cause la destination et
l’affectation originelle.

57
ARTICLE 34/ Cadre bâti
Les constructions destinées aux exploitations agricoles sont régies par les considérations
Fonctionnelles et technologiques en rapport avec les caractéristiques du procès de
production et la nature de l’exploitation, les constructions destinées au logement des
exploitants sont régis par l’arrêté interministériel du 13/09/1992.

ARTICLE 35/ Contraintes d’usage


Le logement lié à l’exploitation aura et conservera un usage exclusif d’habitation.

b) La zone des terres agricoles à potentialité moyenne ou faible


ARTICLE 36/ Délimitation – Repérage
Les zones des terres agricoles à potentialité moyenne ou faible sont répertoriées sous le
sigle SNU/ ZA2.

ARTICLE 37/ Définition – Composition


Les zones des terres agricoles à potentialité moyenne ou faibles sont destinées à
l’agriculture et à l’habitat au sens large ;
Sauf dispositions particulières, les zones à potentialité moyenne ou faible peuvent comporter
outre les constructions indispensables aux exploitations et le logement des exploitants :
- De l’habitat éparse à caractère rural ;
- Des ensembles résidentiels agglomérés de caractère rural (lotissements ruraux
par exemple) ;
- Des unités économiques et artisanales dont l’exploitation est liée au patrimoine
local, aux spécificités naturelles et paysagères du terroir pour autant qu’elles
ne doivent pas être implantées dans une zone prévue et aménagée à cet effet ;
- Des équipements d’accueil (loisirs et détente) et de services dont l’existence
est liée aux besoins des communautés locales ou aux contraintes du transit et
dont l’implantation est dûment justifiée et pour autant qu’elle ne doivent pas
être implantées dans une zone prévue et aménagée à cet effet ;
- Des ouvrages accompagnant les travaux d’aménagement et de mise en valeur
des terres.

ARTICLE 38/ Reconversion


La reconversion de cette zone agricole en :
- Zones forestières ;
- Zones d’espaces verts et de parcs ;
- Zones de création de plans d’eau ;
- Zones résidentielles rurales
Peut être envisagée dans des limites qui ne remettent pas en cause la destination originelle
de la zone.

58
ARTICLE 39/ Contraintes de proximité
Les constructions destinées à des usages autres que résidentiels, non liés au sol, ne
peuvent être établies à :
- Moins de 300 m d’une zone d’habitat lorsque son exploitation comporte des
risques de nuisance ;
- Moins de 150m si l’exploitation ne comporte pas de nuisances ;
Cette distance ne s’applique pas à l’extension des équipements existants n’ayant pas fait
l’objet d’une réprobation pour cause de nuisance.

ARTICLE 40/ Caractéristiques du cadre bâti


Les constructions destinées à des usages autres que résidentiels seront régies par les
considérations fonctionnelles et techniques en rapport avec les caractéristiques des procès
de production et la nature des exploitations ;
Les constructions destinées au logement des exploitations et les constructions éparses
destinées à la résidence sont régies par l’arrêté interministériel du 13/09/1992, complété
comme suit :

40-1/ Seuil maximal d’emprise des constructions :


Qu’il s’agisse de constructions compactes avec un volume principal ou de constructions à
typologie locale avec cour, l’emprise maximale d’une construction ne peut excéder 120m.

40-2/ La hauteur totale des constructions ne peut excéder 09 m (hauteur sous corniches) ;

40-3/ Les couvertures des constructions à usage d’habitation seront de type à versants
recouvrant totalement ou partiellement la construction ;

40-4/ Dans les zones non agglomérées, les règles en vigueur en matière d’alignement sont
reconduites .Les ensembles résidentiels ruraux agglomérés seront régis dans les mêmes
conditions .Ces ensembles peuvent, s’ils sont le fruit d’une étude globale bénéficier :

- De la programmation indépendante ou intégrée de services et d’équipements


de proximité ;
- De dispositions réglementaires spécifiques ; (hauteur, gabarits, emprises au
sol…etc.) ;

Les équipements implantés dans ces zones devront être régis à travers un compromis entre :

- Les nécessités et les contraintes d’exploitations ;


- Les exigences de protection et de sauvegarde des sites et des paysages ;
- L’impact des contraintes de proximité sur les établissements humains et les
milieux écologiques ;
- Des réglementations appropriées seront élaborées en fonction des besoins
spécifiques.

ARTICLE 41/ Contraintes d’usage


Les constructions à usage d’habitation liées aux exploitations et les résidences rurales
(éparse ou agglomérée) auront et conserveront un usage résidentiel exclusif.

59
III.3.5.2. LES TERRES FORESTIERES ET A VOCATION FORESTIERE.

ARTICLE 42/ Délimitation – Repérage


Les zones forestières sont répertoriées sous le sigle SNU/ZF.

ARTICLE 43/ Définition- Composition


Les zones forestières sont les zones boisées ou à boiser destinées à l’exploitation.
Sauf dispositions contraires, les zones forestières peuvent comporter, outre les constructions
indispensables à l’exploitation et à la surveillance des bois :
- Des parcs de loisirs et de récréation avec ou sans équipement de séjour ;
- Des aménagements spécifiques (points d’eau, halte de transit, halte
paysagère, mises en valeur de la flore et de la faune …etc.) le long des axes
de transit, de desserte et d’entretien.

ARTICLE 44/ Reconversion


La reconversion partielle des zones forestières peut-être envisagée, dans des conditions à
préciser, au profit :
- De l’agriculture ;
- Des loisirs et de la détente.

ARTICLE 45/ Cadre bâti


Les constructions et aménagements destinés aux exploitations sont régis par une
réglementation spécifique liée aux contraintes fonctionnelles et techniques induite par le
procès de production et par la prééminence de sauvegarde des sites et des paysages.

ARTICLE 46/ Contraintes de proximité


L’implantation d’équipements et l’exécution de travaux de nature à perturber l’équilibre et la
sécurité des zones forestières sont interdites ou soumises à des conditions d’exploitations
particulières (mise en place, dans des conditions à préciser de périmètre d’exclusion et de
bandes d’isolement à la périphérie des domaines forestiers).

III.3.5.3. LES ZONES INONDABLES

ARTICLE 47/ Repérage- délimitation


Les zones inondables sont répertoriées sous le sigle ZO.

ARTICLE 48/ Définition- Composition


Les zones inondables sont des zones des domaines fluvial et agricole ou le risque
d’inondation permanent ou périodique (10, 50,100 ans) est potentiel.
ARTICLE 49/ Exploitation – Aménagement
Dans les zones inondables l’exécution de travaux est soit interdite, soit subordonnée à des
conditions spéciales, aussi longtemps que les mesures nécessaires ne sont pas réalisées,
en vue d’empêcher ou de contenir les inondations potentielles.
L’activité agricole est tolérée dans les zones inondables
ARTICLE 50/ Cadre bâti
La zone inondable est une zone non aedificandi.

60
REGLEMENTATION DES ZONES SPECIFIQUES :

III.3.5.4. LES ZONES INDUSTRIELLES

ARTICLE 51/ Délimitation repérage


Les zones industrielles sont repérées sous le sigle : ZI

ARTICLE 52/ Définition composition


Les zones industrielles sont destinées à l’implantation d’entreprises industrielles ou
artisanales ;
Si la sécurité et la bonne marche de l’entreprise l’exigent, elles peuvent comporter le
logement du personnel de sécurité ou de l’exploitant ;
Les zones industrielles peuvent comporter en outre des unités de services auxiliaires
comme : les stations de services, entreprises de transport, les dépôts de
marchandises….etc.

ARTICLE 53/ Aménagement- Reconversion


Les modalités d’aménagement et les conditions d’exploitation dans la zone sont régies par
un plan d’aménagement et un cahier des charges spécifique ;
La reconversion des zones d’activités peut être envisagée dans certains cas, il en sera ainsi
en cas :
- D’occupation non fructueuse après des années .
- D’occupation non-conformité à l’évolution présente de l’environnement
immédiat (construit ou non).

ARTICLE 54/ Contraintes de proximité


Les plans d’aménagement des zones industrielles devront préciser les conditions
d’implantation et les modalités d’articulation avec les zones limitrophes et en particulier avec
les zones urbaines résidentielle ;
Ceci sera obtenu parla mise en place de zones tampons constituées de :
- De bandes d’éloignement de 100 à 300 m suivant la nature et le niveau de
nuisances.
- De barrières végétales.

ARTICLE 55/ Caractéristiques du cadre bâti


Les constructions destinées aux exploitants industrielles et artisanales sont régies par les
contraintes fonctionnelles et technologiques induites par le procès de production considéré
ainsi que les dispositions spécifiques des cahiers des charges ;
Les parties destinées à l’hébergement des exploitants seront intégrées dans le corps des
constructions d’exploitations.

ARTICLE 56/ Contraintes d’usage


La partie hébergement accompagnant les équipements aura et conservera un usage
résidentiel exclusif.

61
III.3.5.5. LES ZONES DE GLISSEMENT

ARTICLE 57/ Délimitation – Repérage


Les zones de glissement sont répertoriées sous le sigle ZG.

ARTICLE 58 /Définition – Composition


Les zones de glissement sont des zones du territoire communal (urbanisé ou non), pour
lesquelles il existe un risque majeur de perturbations géotechniques à caractère permanent
ou épisodique ;
Ces perturbations sont :
- liées à la nature intrinsèque des sous sols,
- le résultat d’interventions inconsidérées de l’homme,
Les perturbations peuvent revêtir différentes formes allant de simples mouvements de
surface à de véritables déplacements de terres.

ARTICLE 59/ Aménagement – Exploitation


L’urbanisation dans les zones de glissement est différée jusqu'à finalisation d’études
géotechniques d’urbanisation dans ces zones .L’objectif de ces études étant de préciser les
conditions de construction et de déterminer les dispositions à observer en vue de la
stabilisation des zones déjà urbanisées.

III.3.5.6. LE DOMAINE PUBLIC HYDRAULIQUE

ARTICLE 60/ DEFINITION – COMPOSITION


Le domaine public hydraulique naturel est constitué :
 Des eaux souterraines, y compris les eaux reconnues comme eaux de source, eaux
minérales naturelles et eaux thermales, par le simple fait de la constatation de leur
existence ou de leur découverte, notamment à la suite de travaux de fouille ou de
forage de reconnaissance de toute nature réalisés par toute personne physique ou
morale, de droit public ou privé ;
 Les eaux superficielles constituées des oueds, étangs, retenues collinaires ainsi que
les terrains et végétations compris dans leurs limites ;
 Les alluvions et atterrissements qui se forment naturellement dans les lits d’oueds ;
 Les ressources en eau non conventionnées constituées par les eaux usées épurées
et utilisées dans un but d’utilité publique ;

Le domaine public hydraulique artificiel est constitué des ouvrages et installations réalisés
par l’Etat et les collectivités territoriales ou pour leur compte, et notamment :
 Tous ouvrages et installations réalisés dans un but de recherche, d’observation et
d’évaluation quantitative des ressources en eau ;
 les ouvrages de mobilisation et de transfert des ressources en eau souterraines et
superficielles, les station,s de traitement, les réservoirs de stockage, les
infrastructures de transport et de distribution d’eau en réseaux de conduites et
canaux, ainsi que leurs dépendances, affectés à un usage public d’alimentation en
eau des agglomérations urbaines et rurales ou d’irrigation et drainage des périmètres ;

62
 les collecteurs d’eaux usées et d’eaux pluviales, les stations d’épuration, ainsi que
leurs dépendances, affectées à un usage public d’assainissement des agglomérations
urbaines et rurales ;
 les ouvrages d’écrêtement des crues, d’endiguement et d’aménagement des lits et
des berges d’oueds réalisés dans le but d’assurer la protection contre les inondations
des zones urbaines ou des zones inondables.

ARTICLE 61/ SERVITUDES

61-01/ Servitudes relatives au domaine public hydraulique naturel :


Il est institué, le long des rives des oueds, des étangs et retenues collinaires :
 Une zone dite de franc bord sur une largeur de trois à cinq mètres, selon le cas, à
l’intérieur du domaine public naturel, destinée à permettre le libre passage du
personnel, du matériel de l’administration chargée des ressources en eau ou des
entrepreneurs chargés des travaux d’entretien, des curages et de protection des
berges.
 Une servitude de franc bord sur une largeur de trois à cinq mètres selon le cas, à
l’intérieur des propriétés riveraines et calculées à partir de leurs limites.

61-02/ Servitudes relatives au domaine public hydraulique artificiel :


Les riverains des conduites et canaux de transfert et d’adduction d’eau ainsi que les riverains
des collecteurs d’assainissement agricole sont tenus de permettre le libre passage sur leurs
propriétés du personnel et du matériel de l’administration ou des entrepreneurs chargés de
leur entretien ainsi que le dépôt des produits de curage sur une largeur de cinq mètres de
part et d’autre du domaine public hydraulique artificiel.

L’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics, les concessionnaires et les
délégataires des services publics qui réalisent des aménagements d’utilité publique peuvent
bénéficier de servitudes d’implantation de conduites enterrées ou à ciel ouvert, dans les
terrains privés non bâtis.

ARTICLE 62/ Sont notamment interdits


 Toute nouvelle construction, toute plantation, toute élévation de clôture fixe et
tout acte de nature à nuire à l’entretien des oueds, étangs et retenues
collinaires à l’intérieur des zones de franc bord ou de servitude de passage ou
de dépôt ;
 L’extraction de matériaux alluvionnaires par tous moyens, et en particulier par
l’installation de sablières dans les lits d’oueds ;
 D’entreprendre, dans le lit des oueds, tout acte de nature à entraver le libre
écoulement des eaux superficielles, à porter préjudice à la stabilité des berges
et des ouvrages publics et à nuire à la conservation des nappes alluviales ;
 Toute réalisation de nouveaux puits ou forages ou toute modification des
installations existantes visant à augmenter les débits prélevés

63
ARTICLE 63/ Sont autorisés
 L’abattage des arbres ainsi que la démolition de toute construction existante à
l’intérieur des zones de franc bord ;
 Les plantations de cultures annuelles ;
 Tous travaux de remplacement ou de réaménagement des installations
hydrauliques existantes sous réserve d’autorisation.

ARTICLE 64/ Périmètres de protection


Il est établi autour des ouvrages et installations de mobilisation, de traitement de stockage
d’eau souterraine ou superficielle ainsi que de certaines parties vulnérables des nappes
aquifères et des oueds, une zone de protection qualitative comprenant, selon les nécessités
de prévention des risques de pollution :
 Un périmètre de protection immédiate dont les terrains doivent être acquis par l’Etat et
protégés par une personne physique ou morale chargée de l’exploitation des
ouvrages et installations concernés ;
 un périmètre de protection rapprochée à l’intérieur duquel sont interdits ou
réglementés les dépôts, activités ou installations susceptibles de polluer les eaux, de
façon chronique ou accidentelle ;
 un périmètre de protection éloignée à l’intérieur duquel sont réglementés les dépôts,
activités ou installations susceptibles de polluer les eaux, de façon chronique ou
accidentelle ;
A l’intérieur des périmètres de protection qualitative, l’ensemble des activités, y compris les
activités agricoles ou industrielles, peuvent être réglementées ou interdites. Peuvent faire
l’objet de mesures particulières de contrôle, de restriction ou d’interdiction, les activités
concernant notamment :
 L’installation de canalisations d’eaux usées
 L’installation de canalisations, réservoirs et dépôts d’hydrocarbures, de stations
service de distribution de carburant ;
 L’installation de centrales d’asphalte ;
 L’établissement de toutes constructions à usage industriel ;
 Le dépôt de déchets de toutes natures ;
 L’épandage d’effluents et, d’une manière générale, tous produits et matières
susceptibles d’altérer la qualité de l’eau, y compris, le cas échéant, les produits
destinés à l’agriculture ;
 L’installation et l’exploitation de carrières.

64
III.4 - REGLEMENTATION DES ZONES EXPOSEES AUX ALEAS
NATURELS ET TECHNOLOGIQUES :
ARTICLE 65/ COMPOSITION DES RISQUES MAJEURS
Les risques majeurs sont :
- Les séismes et les risques géologiques,
- Les inondations
- Les risques climatiques
- Les feux de forêts
- Les risques industriels et énergétiques
- Les risques radiologiques et nucléaires,
- Les risques portant sur la santé humaine,
- Les risques portant sur la santé animale et végétale,
- Pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydriques,
- Les catastrophes dues a des regroupements humains importants.

ARTICLE 66/ Sont notamment interdits :


Sont interdites les constructions dans les zones à risque suivantes :
- les zones de failles sismiques jugées actives,
- les terrains à risque géologique,
- les terrains inondables, les lits d’oueds et l’aval des barrages en dessous du
seuil d’inondabilité,
- les périmètres de protection des zones industrielles, des unités industrielles à
risques, ou de tout ouvrage industriel ou énergétique présentant un risque
important,
- Les terrains d’emprise des canalisations d’hydrocarbure, d’eau ou les amenées
d’énergie dont l’altération ou la rupture peuvent entraîner un risque majeur.

ARTICLE 67/ Les servitudes de non aedificandi :


1-Infrastructures de transports d’énergie :
- Gazoduc :………………….75,00m de part et d’autre du gazoduc
- Poste de Détente :……….75, 00m de rayon
- Ligne T.H.T :………………15,00m à partir du dernier fil et de part et d’autre de la ligne
- Ligne M.T :…………………06,00m à partir du dernier fil et de part et d’autre de la ligne

2- Infrastructures routières en dehors du périmètre urbain :


- Auto routes et Rocades:……….50, 00m à l’axe de la voie
- Routes Nationales:……………. 35, 00m à l’axe de la voie
- Chemin de Wilaya:……………. 25, 00m à l’axe de la voie
- Chemin communal:………… .. 06, 00m à l’axe de la voie

3- Infrastructure ferroviaire :
- Voie de chemin de fer : ………..25 m à l’axe de la voie.

4 - domaine public hydraulique artificiel


Les riverains des conduites et canaux de transfert et d’adduction d’eau ainsi que les riverains
des collecteurs d’assainissement agricole sont tenus de permettre le libre passage sur leurs
propriétés du personnel et du matériel de l’administration ou des entrepreneurs chargés de
leur entretien ainsi que le dépôt des produits de curage sur une largeur de cinq mètres de
part et d’autre du domaine public hydraulique artificiel.
5- Le centre d’enfouissement technique :
- zone de protection : 200 m à partir de la clôture du CET.

65
ARTICLE 68/ Les prescriptions particulières à chaque risque majeur

ARTICLE 68-1/ Prescriptions en matière de séisme et de risque géologique


Le document technique « DTR B C 2 48 » portant sur les « Règles Parasismiques
Algériennes », actualisé en 2003, classe la commune de Fréha dans la zone « II a », groupe
de communes « B » dont la valeur du coefficient d’accélération est fixée à 0,20. Les
constructions érigées, dans cette commune, ainsi que les procédures de délivrance des
permis de construire doivent, par voie de conséquence, se conformer aux dispositions
techniques réglementaires en vigueur du RPA 99 / version 2003.
Pour les zones exposées au séisme et au risque géologique, il y a lieu de prévoir des
expertises sur les bâtiments, installations et infrastructures réalisées avant l’introduction des
règles parasismiques ou selon des règles parasismiques non actualisées.

ARTICLE 68-2/ Prescriptions en matière de prévention des aléas climatiques


Les chutes de pluie importantes générant des inondations fréquentes constituent le principal
aléa climatique pour la commune et plus particulièrement pour la ville de FREHA.

Le schéma directeur d’assainissement de la ville de Fréha, ainsi que les études lancées dans
le cadre de l’amélioration urbaine doivent prendre en charge cet aléa, particulièrement le
traitement des points noirs recensés.

L’espace protégé des berges des oueds est défini par la limite des inondations cycliques
(prendre la référence du cycle le plus long) : un plan cadastral doit être établi dans ce sens
pour définir ces limites.

Sont notamment interdits dans ces zones toute activité industrielle, tout habitat permanent,
les aires de stockage et dépôt, décharge publique et privée.

ARTICLE 68-3/ Prescriptions en matière de prévention de feux de forêts


La commune de Fréha compte deux massifs forestiers, situés, au Nord et à l’ouest de l’ACL.
(Délimitées sur la carte d’aménagement communal).
Un plan général de prévention des feux de forêt doit être établi en vue de déterminer :
- les modalités de veille et d’évaluation des circonstances climatiques
prévisibles,
- le système de pré alerte ou d’alerte
- les mesures de prévention applicables lors des avis de pré alertes ou alertes.
Le règlement des zones forestières fixe les droits à construire dans ces zones.

66
ARTICLE 68-4/ Prescriptions en matière de prévention des risques industriels et
énergiques
Le tissu Industriel de la commune de FREHA est constitué d’entreprises et d’Industries de
type PME/ PMI, relevant des secteurs public et privé.
Un plan général de prévention des risques industriels et énergétiques doit être élaboré et
fixer l’ensemble des dispositifs règles et ou procédures de prévention et de limitation des
risques d’explosion, d’émanation de gaz et d’incendie, ainsi que ceux liés à la manipulation
de matières premières dangereuses.
Sont identifiées, au niveau de la commune, sur la carte des aléas naturels et technologiques,
les infrastructures énergétiques suivantes :

- gazoducs et postes de détente


- lignes de transport électrique
- postes transformateurs haute tension, aérien, maçonné
- centre enfûteur NAFTAL (mise en bouteille de gaz butane et propane)

A chacun de ces réseaux est fixée une zone frappée de servitude de non aedificandi.

ARTICLE 68-5/ Prescriptions en matière de prévention des risques portant sur la


santé publique
L’accroissement important des déchets ménagers et l’inefficacité des systèmes de leur
collecte, la généralisation des décharges sauvages, le déversement d’eaux usées urbaines
et industrielles dans les milieux récepteurs sans aucune forme de traitement sont devenus
aujourd’hui des réalités préoccupantes dans l’ensemble de la Wilaya.
La commune de FREHA doit être dotée d’un schéma directeur d’assainissement pour
permettre à moyen terme le raccordement à la station d’épuration projetée des rejets non
traités.
Les générateurs et ou les détenteurs de déchets spéciaux sont tenus d’assurer ou de faire
assurer, à leur charge, la gestion de leurs déchets.
Le mélange des déchets spéciaux dangereux avec d’autres déchets est interdit.
Les déchets issus des activités de soins doivent obéir à une gestion spécifique. Leur
élimination est à la charge des établissements qui les gèrent et doivent être pratiqués de
manière à éviter toute atteinte à la santé publique et ou à l’environnement.
Le dépôt, l’enfouissement, l’immersion des déchets spéciaux dangereux dans des lieux
autres que les sites ou les installations qui leur sont réservés sont interdits.
Le dépôt, le rejet et l’abandon des déchets provenant de travaux de démolition, de
terrassement, de construction ou de rénovation sont interdits sur tout site non désigné à cet
effet et notamment sur la voie publique.

67
ARTICLE 68-6/ Prescriptions en matière de sécurisation stratégique
Les mesures édictées par la Loi n° 04-20 du 25-12-2004 relatives à la prévention des risques
majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable
concernent :
- la sécurisation préventive du réseau routier et autoroutier, y compris les ouvrages d’art
(viaducs, ponts, tunnels) contre leur vulnérabilité aux aléas des risques majeurs,
notamment les séismes et les risques géologiques.
- L’expertise des ouvrages d’art n’ayant pas fait l’objet, au moment de leur réalisation
de mesures techniques de prévention des risques majeurs.
- Les bâtiments à valeur stratégique ou patrimoine de la ville doivent faire l’objet de
plans d’études de vulnérabilité destinées à les préserver contre les effets des risques
majeurs du fait de leur emplacement, de leur mode de réalisation ou de l’ancienneté
de leur édification. Sur cette base, il sera établi des plans de confortement priorisé
visant à préserver les bâtiments à valeur stratégique ou patrimoniale.

Conformément à l’article 63 de la Loi sus visée, des réserves stratégiques doivent être
constituées, notamment par :
- des tentes, des chalets et tout autre moyen de loger provisoirement les sinistrés sans
abris ;
- des vivres,
- des médicaments de première urgence et des produits de désinfection et de lutte
contre la propagation d’épidémies et de maladies,
- des citernes d’eau potable tractables

FAIT A AZAZGA LE 31 /01/2011

68
ANNEXES

69
70
L’aire de
stationnement est sur
la droite

L’aire de
stationnement est
sur la gauche

71
72

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