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EDITION FINALE
REGLEMENT
Maître d’œuvre :
I.1 – Les termes de références pour la révision des plans directeurs d’aménagement et
d’urbanisme
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I.2.3 - L’estimation des projections à long terme.
I.2.3.1. Rappel des données démographiques existantes.
I.2.3.2. Données démographiques prévisionnelles à l’horizon 2028.
Chapitre II : Aménagement
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CHAPITRE I : RAPPEL DES
ELEMENTS DU DIAGNOSTIC
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I.1 - Les termes de référence pour la révision des plans directeurs
d’aménagement et d’urbanisme
Les résultats attendus devront apporter les justifications en ce qui concerne la consistance
du foncier urbanisable à mobiliser.
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Il s’agira également de faire le point de situation en ce qui concerne les contraintes
rencontrées dans le domaine de la gestion par les services de l’Etat et de la commune de
l’instrument d’urbanisme, du rôle et de la participation des intervenants sectoriels, des
professionnels, des citoyens et usagers.
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instruments d’urbanisme ; il est important dans les situations de besoins, que l’émergence de
nouveaux sites industriels de ce type soit clairement exprimée.
Les incidences des dispositions de ces textes seront évaluées par rapport au contexte de
chaque commune dont le développement futur intégrera leurs prescriptions, particulièrement
les zones concernées par la présence d’aléas naturels et technologiques (à identifier et à
délimiter), les zones concernées par des prescriptions se rapportant à la protection de
l’environnement du littoral, aux espaces culturels et naturels…
D’une manière générale, les droits acquis en matière d’usage des sols en conformité avec
les dispositions du PDAU en vigueur doivent être préservés, voire valorisés lorsqu’une
exploitation optimale des sites concernés est souhaitable. Cette valorisation ne doit pas se
faire au détriment des espaces verts, aires de jeux, de loisirs..., lesquels devront au contraire
être préservés et aménagés.
Pour le traitement des tissus urbains, les actions entreprises ou en cours d’exécution
(restructuration, résorption de l’habitat précaire, requalification urbaine) doivent être pris en
considération dans les études du plan révisé qui précisera la priorité des actions à poursuivre
en la matière.
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I.2 – Les principaux éléments de la phase diagnostic :
a) Le territoire
La commune de FREHA est située à 30 km de TIZI-OUZOU et à 130 km d’ALGER. Elle est
distante de 11 km d’AZAZGA.
Elle est accessible à partir des routes nationales n°12 et n°73.
C’est une commune située à proximité de la bande côtière à 20 km de la mer (commune
d’AZEFFOUN).
b) La géographie de la commune
Le territoire de la commune de FREHA s’étend sur une superficie de 68,55 km2. Il est situé
en partie sur le bassin versant Sud de la chaîne côtière.
L’altitude moyenne de la commune est de 350 m.
Le territoire de la commune présente une géographie à double aspect à savoir :
Les plaines
Elles représentent 73% du territoire de la commune, situées sur la vallée de l’oued
SEBAOU. Elles sont réputées être des terres agricoles à haut rendement ; c’est en
considération de cet aspect dont le but est de promouvoir l’agriculture que le territoire a
été érigé en commune à vocation essentiellement agricole.
Les montagnes (Collines)
Elles représentent 27% du territoire de la commune ; sur lesquelles la plupart des villages
sont implantés.
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c) La topographie
La topographie de la commune alterne entre un relief de colline avec une altitude moyenne
de 350 mètres et une topographie de plaines le long de l’Oued SEBAOU et de l’Oued DISS.
Les activités de ces zones sont l’élevage et l’arboriculture, essentiellement l’olivier.
d) L’hydrologie
La commune de FREHA compte sur son territoire des oueds et cours d’eaux dont les
principaux sont :
- L’Oued SEBAOU : Il constitue la limite Sud de la commune.
- L’Oued DISS : C’est un cours d’eau de moindre importance qui chevauche
l’agglomération de FREHA et se déverse sur l’Oued SEBAOU dont il constitue un
affluent notable.
e) Le climat
Le climat de la commune est méditerranéen de type continental avec des hivers très froids et
des étés très chauds.
- Température en hiver : inférieure à 10°
- Température en été : supérieure à 35°
f) La pluviométrie
La pluviométrie est concentrée généralement sur la période hivernale.
Les précipitations au niveau de la commune sont de l’ordre de 850 mm / an, ce qui est
proche de la moyenne de la Wilaya.
g) Les agglomérations
La commune présente trois (03) types d’agglomérations :
L’Agglomération Chef Lieu
Elle est dénommée FREHA, d’où l’appellation de la commune.
La genèse de cette agglomération remonte à l’époque de la colonisation française (vers
1870), où fût créé un lotissement d’une capacité de 120 lots à caractère résidentiel pour les
besoins de la colonisation en vue de l’exploitation agricole de la vallée.
Ce n’est qu’au lendemain de l’Indépendance, et précisément avec le plan spécial de
développement de la Wilaya de TIZI-OUZOU (vers 1975) que FREHA a connu un essor
significatif.
En effet, divers programmes d’habitat et d’équipement y ont été projetés dans le cadre de la
Zone d’Habitat Urbaine Nouvelle (ZHUN), ce qui a suscité une croissance rapide de la ville, à
laquelle s’ajoute la naissance d’une zone éparse autour de celle-ci, influencée par les
commodités en place.
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Les agglomérations secondaires
La commune de FREHA compte (21) vingt et un villages se répartissant comme suit :
Elles sont au nombre de dix (10). Leur origine date de l’époque coloniale française ;
l’exploitation agricole de la vallée du Sébaou semble être la raison ayant motivée cette
implantation.
Les villages situés dans la vallée sont :
- KAHRA
- EL HAMRI
- GUENDOUL
- NEZLA
- IMZIZOU
- LAAZIB AHMIL
- AIT M’HAND
- BOUBZAGA
- BAAGOU
- ATH MALEK ET ATH OUREZKI
Ces agglomérations ont une histoire plus longue que les précédentes; leur implantation
obéissait à la tradition ancestrale consistant à édifier les villages sur les collines, la stratégie
de sécurité explique ce choix.
La croissance de ces villages a connu un léger recul, du fait de l’important phénomène
migratoire enregistré au lendemain de l’indépendance et durant la guerre de libération
nationale. Ce départ, motivé par la recherche de l’emploi, avait pour destination principale la
capitale ALGER et la France.
l’habitat épars :
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I.2.2 - L’état d’application du PDAU de FREHA
4- Aussi, il a été réalisé sur un format A3, un diagnostic de la totalité des POS contenus
dans l’ancien PDAU aux échelles 1/5000ème ou 1/10 000ème, en faisant ressortir les
éléments suivants:
- Désignation du POS.
- Surface du POS initiale et celle corrigée.
- La délimitation du POS considérée.
- Type d’opération prévu à effectuer (restructuration, désignation, rénovation,
aménagement …etc.)
- Recensement des équipements existants et projetés.
- Calcul des surfaces urbanisées et restantes à urbaniser.
- Hiérarchie des voies existantes ou projetés.
L’ensemble des plans produits aux échelles 1/20 000, 1/10 000 et 1/5 000, nous permettent
d’établir le diagnostic sur l’état d’application du PDAU en vigueur ainsi qu’une actualisation
des données.
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I.2.2.1. Evaluation de la situation des disponibilités foncières dans les secteurs
urbanisables
Les disponibilités foncières par rapport aux prévisions d’urbanisation sont, en conséquence,
estimées à :
- en ACL: 165,00 ha
- en A.S : 261,84 ha
- En Z.I : 72,40 ha
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Les disponibilités en ACL s’expliquent par les constats suivants :
- Dans certains POS subsistent, encore, des poches non urbanisées (POS A1, POS A2,
POS A4)
- Certains POS ne sont urbanisés qu’en partie (POS A3, POS B, POS C, POS D1, POS
D2, POS D3, POS D4, POS F).
- Certains POS n’ont pas encore connu de début d’urbanisation (POS E).
- Certains POS recèlent, encore, des poches non urbanisées ; parmi eux, ceux de
KAHRA, TAGUERCIF-IKHERBANE, TALA TEGANA-AZROU, ICHERIOUENE-AIT
BOUALI-TIMERZOUGA, ADJERAR-El MADJEN, MELLAGHNI, IMZIZOU-LAZIB
BOUHMIL.
- Certains POS présentent des périmètres de développement villageois non adaptés ;
parmi eux, ceux de TIKHERBINE, GUENDOUL)
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En ce qui concerne les zones d’activités, il convient de noter :
- Que le POS ZI 1 est viabilisée ; il reste les raccordements aux réseaux primaires.
- le POS ZI 2, destiné à la réalisation de l’usine TECHNO VER ; le projet n’a pas connu
de début de réalisation (seule la clôture du terrain a été réalisée).
- Que le POS ZI 3 correspond à la briqueterie de Fréha.
Outre les POS prévus, dans le PDAU en vigueur, au niveau de l’ACL, des AS et des ZI, il y a
lieu de constater que les Secteurs déclarés Non Urbanisables comprennent, à la lumière des
constats effectués lors de la présente étude, des poches déjà urbanisées, se répartissant
ainsi :
- ZA 1: 58,58 ha
- ZA 2 : 167,28 ha
La zone Nord des collines comprend l’essentiel de la superficie déjà urbanisée en SNU.
Cette urbanisation constatée est due, en grande partie, à une non prise en considération
d’établissements humains lors de la définition des périmètres des Secteurs Non
Urbanisables, généré, certainement par un fond cartographique incomplet.
Ce constat nous paraît, d’ailleurs, plausible eu égard à l’importance de la superficie
urbanisée en SNU (225,86 ha).
En conclusion, il convient de noter que sur la superficie globale dégagée à l’urbanisation, par
l’ancien PDAU est de 857,95 ha en ACL et en AS, il reste une disponibilité de 426,84ha
mobilisable au niveau du périmètre urbain de la ville de FREHA et des périmètres de
développement villageois.
Cette disponibilité foncière correspond avec :
- Une densité moyenne de 40 logts/ha en ACL et un TOL de 5 en milieu urbain.
- Une densité moyenne d e 10 logts/ha en AS et un TOL de 6 en milieu rural.
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A noter qu’il a été pris en considération, pour le chef lieu, une densité moyenne de 60
logts/ha, volontairement réduite à 40 logts/ha dans le souci de réserver un tiers de la
disponibilité foncière mobilisable à l’implantation d’équipements urbains et de services.
Après 14 ans de mise en vigueur du PDAU de Fréha (approuvé en 1995), force est de
constater qu’il est loin d’avoir réalisé les objectifs assignés.
C’est ainsi que :
- Les rocades prévues n’ont pas été réalisées, la rocade Est étant au stade d’étude.
- Le barrage de l’oued Diss n’a connu aucun début de réalisation.
Idem pour :
- La gare ferroviaire intermodale et la voie ferrée y afférente.
- La zone d’activité réservée à TECHNOVER.
- Le parc urbain.
- les nœuds urbains, dont aucun n’a été traité.
En ce qui concerne les autres équipements structurants, prévus par le PDAU en vigueur, ils
ont simplement connu un début de prise en charge, à l’instar de :
- la station d’épuration, en cours d’étude.
- le centre d’enfouissement technique (choix de terrain effectué, étude en cours).
- le cimetière dont les travaux d’aménagement ont été pris en charge.
La mise en œuvre de la réalisation des équipements les plus structurants, cités plus haut, est
déterminante pour le devenir de l’espace urbain de la ville de FREHA. Il s’agit notamment,
du lancement du barrage de l’oued Diss, de la gare ferroviaire, de la zone d’activité
TECHNOVER et de la rocade Est.
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Ces projections viendront, d’ailleurs, en compléments des grandes actions prévues pour le
chef lieu de wilaya, à savoir, notamment :
- la voie de chemin de fer TIZI OUED AISSI ainsi que son prolongement vers Fréha,
voir Azazga, prolongement concernant, également, l’activité industrielle.
- L’autoroute longeant l’oued Sébaou et un de ses corollaires : la déviation, Est de
Fréha et la liaison RN 12 - RN 73.
Quant au barrage de l’oued Diss, son impact sur le raffermissement du secteur agricole et
l’urbanisation est considérable vu qu’il justifiera la tendance actuelle de l’urbanisation vers
l’entrée Sud de la ville de Fréha et qu’il constituera, avec la rocade Est, le principal élément
d’articulation entre le chef lieu et la zone Nord des collines.
Par ailleurs, l’analyse de la situation actuelle de la commune de Fréha, fait ressortir des
insuffisances notoires suivantes :
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2- La commune de FREHA constitue un pôle et un carrefour pour les communes limitrophes
(AGHRIBS, TIMIZART, AZEFFOUN, AZAZGA et même OUAGUENOUN) tant du point de
vue du transit de passagers que du point de vue économique, en matière, principalement, de
commerce et services.
Tenant compte de ces données, l’aire d’étude et la projection d’équipements et
d’Infrastructures de base ne peuvent se faire pour la seule population de FREHA.
3- les autres contraintes susceptibles d’être signalées, pour une éventuelle prise en charge,
sont :
Le PDAU en vigueur est établi sur fond de carte d’Etat Major très ancienne
et sur laquelle certaines agglomérations ne sont même pas représentées,
donc omises par le PDAU en tant que territoire d’urbanisation. Plus grave
encore, il convient de signaler que le territoire de certaines agglomérations
d’importance moyenne comme NEZLA ou BAAGOU est considéré, dans
l’ancien PDAU comme Secteur Non Urbanisable (SNU).
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Au titre de la nouvelle législation relative à l’Aménagement et d’Urbanisme :
Comme signalé plus haut, nous rappelons la difficulté de procéder à la densification du tissu
urbain, en ACL, du fait que la procédure de publication de l’arrêté d’intégration de la ZHUN
de FREHA d’une superficie de 108 ha n’a pas été finalisée. Aussi les propriétaires des
terrains n’ont pas été indemnisés.
Comme signalé plus haut, des insuffisances majeures ont été constatées dans l’application
du PDAU en vigueur, en matière d’aménagements. Parmi elles, nous rappellerons la non
réalisation des rocades Est et Ouest, de la gare ferroviaire intermodale et de la Station
d’épuration.
La zone d’extension urbaine de la ville de Fréha principalement localisée au Nord de l’Oued
Diss n’a fait l’objet d’aucune viabilisation.
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d) La compétence des autorités locales (APC) et les services techniques de l’Etat et de
la commune
Dans les villages, l’aide à l’auto-construction contribue à l’amélioration des conditions d’habitat
Les populations de 1977, 1987, 1998 et 2008 sont données par les RGPH correspondants.
Entre 1977 - 1987 et 1987-1998, le chef lieu de la commune a connu une augmentation plus
ou moins constante du nombre d’habitants qui est respectivement de 2850 et 2432 habitants,
cette augmentation correspond à la réalisation des programmes publics d’habitat
essentiellement les programmes de logements (OPGI, EPLF) lancés depuis la fin des
années 70 ;
Entre 1998 et 2008, la population connaît un accroissement lent comparativement aux deux
décennies précédentes. Pour l’ACL la population n’a augmenté que de 1587 habitants,
quand aux AS et ZE, l’augmentation est insignifiante, elle n’est que de 49 habitants. Ce
ralentissement s’explique par la difficulté de procéder à la densification du tissu urbain en
ACL, du fait que la procédure de publication de l’arrêté d’intégration de la ZHUN de FREHA
d’une superficie de 108 ha n’a pas été finalisée. Aussi, les propriétaires des terrains n’ont
pas été indemnisés.
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I.2.3.2. Données démographiques prévisionnelles à l’horizon 2028 :
L’hypothèse moyenne :
L’estimation de la population pour le court, moyen et long terme se fonde sur le taux
d’accroissement de l’ACL entre 1998/2008 qui est de 2.3.
Ces besoins sont estimés sur la base d’une densité de 40 logts/ha pour l’ACL et de 10
logts/ha pour les AS et d’un TOL de 5 pour l’ACL et de 6 pour les AS.
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L’hypothèse forte :
L’estimation de la population pour le court, moyen et long terme se fonde sur un taux
d’accroissement de 3.3
Ces besoins sont estimés sur la base d’une densité de 40 logts/ha pour l’ACL et de 10
logts/ha pour les AS et d’un TOL de 5 pour l’ACL et de 6 pour les AS.
Dans les deux cas de figure (moyenne et forte hypothèse), les besoins en terrains
urbanisables à l’accroissement démographique prévu pour l’horizon 2028 (174.55ha et
277.14ha) sont disponibles au niveau de la commune quand on sait que les disponibilités
foncières dégagées dans l’ACL et les AS sont supérieures aux besoins qui sont estimées à
426.84ha.
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CHAPITRE II : AMENAGEMENT
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II.1. Méthodologie d’approche
La révision du PDAU de la commune de Fréha concerne l’agglomération chef lieu ainsi que
tous les tissus villageois de la commune.
La première étape a pour finalité l’établissement d’un bilan exhaustif de l’état des lieux et des
principales orientations d’aménagement.
La deuxième étape est une réflexion autour des orientations d’aménagement retenues lors
de la première étape.
Aussi il a été réalisé sur un format A3, une synthèse pour chaque POS ou groupe de POS
aux échelles 1/5000ème, 1/7500ème ou 1/10 000ème, en faisant ressortir les éléments suivants:
- Désignation du POS.
- Surface du POS.
- La situation du POS.
- Type d’opération prévu à effectuer (restructuration, désignation, rénovation,
aménagement …etc.)
- Recensement des équipements existants et projetés.
- Hiérarchie des voies existantes ou projetées.
- De définir les termes de référence des plans d’occupation des sols (POS) qui doivent être
établi ultérieurement.
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II.2. Rappel des options d’aménagement de l’ancien PDAU :
L’ancien PDAU a été élaboré simultanément pour les communes d’Azazga et de Fréha. Il est
rappelé, ici, certaines options prises en matière d’aménagement et d’urbanisme
Les quatre pôles ainsi définis seront hiérarchisés de manière à faire du centre urbain actuel,
un repère majeur….. »
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II.3 – Nouvelles orientations d’aménagement :
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Ainsi nous avons répartie le territoire communal en deux secteurs à savoir : Le
secteur non urbanisable (SNU) et le secteur urbanisme (SU).
Tels que délimités sur la carte d’aménagement communal établie à l’échelle
1/20.000 le secteur non urbanisable (SNU) est composé des :
- Zone agricole à potentialité élevée (ZA1)
- Zone agricole à potentialité moyenne ou faible (ZA2)
- Zone forestière (ZF)
- Zone inondable (ZO)
- Zone d’implantation du Centre d’Enfouissement Technique (CET) et
d’activité de Tri et valorisation des déchets.
o POS ADJERAR
o POS ZI 1 (Zone industrielle « Technover »)
o POS ZI 2 (Zone d’activité « Elmadjen»)
o POS ZI 3 (Briqueterie de Freha)
o POS ZI 1 (Zone industrielle projetée dans le cadre du Schéma Directeur
de redéploiement spatial industriel de la Wilaya de Tizi Ouzou).
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Enfin deux zones d’urbanisation future ont été dégagée au Nord et au Sud de
la ville de Freha.
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CHAPITRE III : REGLEMENT
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REFERENCES AUX LOIS EN VIGUEUR
Vu l’ordonnance n° 64-244 du 22 Août 1964 relative aux aérodromes et aux servitudes dans
l’intérêt de la sécurité ;
Vu l’ordonnance n° 66-62 du 26 Mars 1966 relative aux zones et sites touristiques et les
textes subséquents ;
Vu l’ordonnance n° 66- 154 du 8 Juin 1966 portant code de procédure civile, modifiée et
complétée ;
Vu l’ordonnance n° 66- 155 du 8 Juin 1966 portant code de procédure pénale, modifiée et
complétée ;
Vu l’ordonnance n° 67-281 du 20 Décembre1967 relative aux fouilles et à la protection des
sites et monument historiques et naturels ;
Vu l’ordonnance n° 67-43 du 17 Juin 1975 portant code pastoral ;
Vu l’ordonnance n° 75-58 du 26 septembre 1975 portant code civil, modifiée et complétée ;
Vu l’ordonnance n° 75-74 du 12 novembre 1975 portant établissement du cadastre général
et institution du titre foncier ;
Vu l’ordonnance n° 75-79 du 15 décembre 1975 relative aux sépultures.
Vu l’ordonnance n° 76-29 du 26 mars 1976 relative à l’acquisition et la gestion du domaine
du chemin de fer ;
Vu l’ordonnance n° 76-48 du 25 mai 1976 fixant les règles de l’expropriation pour cause
d’utilité publique ;
Vu la loi n° 82-02 du 6 février 1982 relative au permis de construire et au permis de lotir,
modifiée et complétée ;
Vu la loi n° 83-03 du 5 février 1983 relative à la protection d’environnement ;
Vu la loi n°83-18 du 13 août 1983 relative à l’accession à la protection foncière agricole ;
Vu la loi n°84-12 du 23 juin 1984 portant régime général des forêts ;
Vu l’ordonnance n° 84-02 du 8 septembre 1984 portant définition, composition et formation
du domaine militaire, approuvée par la loi n° 84-19 du 6 novembre 1984 ;
Vu l’ordonnance n° 85-01 du 13 août 1985 fixant, à titre transitoire, les règles d’occupation
des sols en vue de leur préservation et de leur protection, approuvée par la loi n° 85-08 du
12 novembre 1985 ;
Vu la loi n° 86-14 du 19 Août 1986 relative aux activités de protection, de recherche,
d’exploitation et de transport par canalisation des hydrocarbures ;
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Vu la loi n° 87-03 du 27 janvier 1987 relative à l’aménagement du territoire ;
Vu la loi n° 88-01du 12 janvier 1988 portant la loi d’orientation sur les entreprises publiques
économiques ;
Vu la loi n°88-02 du 12 janvier 1988 relative à la planification, modifiée et complétée ;
Vu la loi n° 90-08 du 07 avril 1990 relative à la commune ;
Vu la loi n° 90-09 du 07 avril 1990 relative à la wilaya ;
Vu la loi n° 90-25 du 18 novembre 1990 relative à l’orientation foncière ;
Vu la loi n° 90-30 du 1ér décembre 1990 portant loi domaniale ;
Vu la loi n° 90-29 du 1ér décembre 1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme modifiée et
complétée;
Vu la loi 98-04 du 15 juin 1998 portant protection du patrimoine culturel, pour la délimitation
des sites culturels et les mesures de leur préservation ;
Vu la loi 01-20 du 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement
durable, pour les orientations en matière de développement urbain ;
Vu la loi n° 02-02 du 05 févier 2002 relative à la protection et à la valorisation du littoral, pour
les mesures de délimitation des sites non constructibles ;
Vu la loi n° 02-08 du 08 mai 2002 relative aux conditions de création des villes nouvelles et
de leur mesure de délimitation des sites non constructibles ;
Vu la loi n° 03-01 du 17 février 2003 relative au développement durable du tourisme, pour la
protection des zones et des sites d’expansion touristique ;
Vu la loi n° 03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le cadre
du développement durable ;
Vu la loi n° 04-05 du 14 Août 2004 modifiant et complétant la loi n° 90-29 du 1ér décembre
1990 relative à l’aménagement et l’urbanisme .
Vu la loi n° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et la
gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable.
Vu la loi n° 06-06 du 20 Février 2006 portant loi d’orientation de la ville.
Vu la loi n° 07-06 du 13 Mai 2007 relative à la gestion, à la protection et au développement
des espaces verts;
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III.1- DISPOSITIONS GENERALES
Lorsque les constructions sont susceptibles en raison de leur localisation d’être exposées à
des nuisances graves dues, notamment, au bruit, le permis de construire ou de lotir, peut
être refusé ou n’être accordé, que sous réserve du respect de prescriptions spéciales
contenues dans les Lois et règlements en vigueur.
31
Lorsque les constructions sont de nature, par leur localisation, à compromettre la
conservation ou la mise en valeur d’un site ou d’un vestige archéologique, le permis de
construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de prescriptions spéciales
dans les conditions prévues par la législation et règlementations particulières applicables en
la matière.
Les lotissements et les ensembles d’habitation doivent être desservis par un réseau de
distribution d’eau potable sous pression et par un réseau d’égouts qui doit permettre
l’évacuation directe des eaux usées de toutes natures. En l’absence de réseau public et
sous réserve que l’hygiène générale et la protection sanitaire soient assurées, les
dispositions particulières énoncées ci-après doivent être prises :
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- le réseau de distribution d’eau potable doit être alimenté par un seul point d’eau ou,
en cas d’impossibilité, par le plus petit nombre possible de points d’eau.
- Le réseau d’égouts doit aboutir à un seul dispositif d’épuration avec rejet en milieu
naturel ou, en cas d’impossibilité, au plus petit nombre possible de ces dispositifs.
- Les installations collectives doivent être réalisées de manière à assurer leur
raccordement ultérieur aux réseaux publics futurs.
Dans le cas de terrains à grande surface ou à faible densité de construction, il peut être
accordé, à titre exceptionnel, des dérogations à l’obligation de réaliser :
- des installations collectives de distribution d’eau potable si le mode d’alimentation
individuel apparaît comme nettement plus économique et à la condition que la
potabilité de l’eau et sa protection contre tout risque de pollution puisse être
considérée comme assurée.
- Les installations collectives d’assainissement à condition que l’assainissement
individuel ne présente aucun risque de pollution.
L’évacuation des eaux pluviales doit être assurée sans stagnation. Le sol des cours d’eau
doit posséder des pentes suffisantes réglées et des dispositions nécessaires pour permettre
l’évacuation des eaux. L’évacuation des eaux pluviales, des eaux résiduelles industrielles et
eaux usées de toutes natures provenant de lotissements industriels ou d’établissements
industriels peut être effectué dans le réseau public d’assainissement, sous réserve d’un
traitement approprié.
L’autorisation de construction d’établissements industriels peut être subordonnée à
l’imposition de l’obligation d’un traitement approprié destiné à débarrasser les fumées et
émissions gazeuses de toute substance préjudiciable à la santé publique.
Par ailleurs, des dispositions visant à la limitation du niveau de bruit peuvent être exigées.
Tous les terrains situés dans les secteurs d’urbanisation future sont frappés d’une servitude
temporaire de non aedificandi. Cette servitude n’est levée qu’aux échéances prévues que
pour les terrains entrant dans le champ d’application d’un plan d’occupation des sols
approuvé.
Tous les investissements dont la durée d’amortissement dépassant les délais prévus pour
l’urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées
à être détruites sont interdites dans ces secteurs.
-3/ Les constructions justifiées par l’intérêt de la commune et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président de l’APC, après avis de l’assemblée populaire
communale.
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ARTICLE 8/ Les secteurs non urbanisables
Sont ceux dans lesquels des droits à construire peuvent être édictés mais réglementés dans
des proportions limitées, compatibles avec l’économie générale des territoires de ces
secteurs.
L’îlot est compris comme une emprise foncière entourée sur tous ses cotés par une voirie
carrossable ou par les limites d’une zone réglementaire.
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ARTICLE 11/ Coefficient d’Occupation des sols (C.O.S.) Coefficient
d’Emprise au sol (C.E.S)
C.O.S : Le coefficient d’occupation du sol est défini par le rapport entre la surface de
planchers hors œuvre nette de la construction et la surface du terrain.
La surface du plancher hors œuvre nette d’une construction est exprimée par la surface du
plancher hors œuvre brute, égale à la somme des surfaces du plancher de chaque niveau
de la construction, déduites :
1/ Des surfaces du plancher hors œuvre des combles et des sous sols non
aménageables pour l’habitat ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal,
industriel ou commercial.
2/ Des surfaces de plancher hors œuvre des toitures terrasses, de balcons, des loggias
ainsi que des surfaces non closes situées aux rez de chaussée.
3/ Des surfaces de plancher hors œuvre des bâtiments affectés aux logements des
récoltes, des animaux ou du matériel agricole ainsi que des surfaces des serres de
production.
C.E.S : Le coefficient d’emprise au sol est défini par le rapport entre la surface bâtie
au sol de la construction et la surface du terrain.
La surface au sol hors œuvre inclue la projection des porte-à-faux de moins de 1,2 mètres,
les ouvrages partiellement enterrés, non destinés à un usage d’habitation et dont la terrasse
est accessible ; ne sont pas compris dans la surface au sol hors œuvre si le niveau de la
terrasse ne se situe pas à plus de 0,2 m au dessus de la cote la plus haute du terrain naturel
au droit de l’ouvrage.
Le C.O.S et le C.E.S prescrit dans le présent règlement sont applicables à la parcelle.
Les cahiers des charges des POS pourront si nécessaire, fixer des seuils de C.O.S et C.E.S
inférieurs à ceux du présent règlement.
La hauteur d’un niveau correspond à une hauteur libre sous plafond maximale. Au-delà de
cette hauteur le volume sera considéré comme équivalent à deux niveaux ou plus. Dans le
cas des constructions à usage d’habitation ou de dépendance, la hauteur libre maximale
d’un niveau est fixée à 3,5 m : dans le cas d’une construction destinée à un autre usage,
cette hauteur est fixée à 4,5 m.
36
ARTICLE 13/ Alignement
Dans le langage administratif, on entend par alignement : tracé indiquant par les lignes
géométriques, la limite qui sépare le domaine de la voie publique des propriétés riveraines.
Légalement, la position de cette ligne doit être indiquée dans l’arrêté d’alignement par une
opération de recollement.
L’alignement a pour objet principal, outre les définitions claires de l’espace public et de
l’espace privé, de donner aux rues des villes, aux routes et chemins publics la largeur et la
direction qui leur convient d’obtenir une régularité de ligne comme condition de la beauté
d’aspect, de faire disparaître les renforcements dont la malveillance et / ou l’incurie pourrait
accumuler des dépôts des matières putrescibles et capables de nuire à la propreté et à la
salubrité de la citée.
Enfin, de redresser, d’élargir ou d’ouvrir économiquement les voies suivants les nécessités
de la circulation, les besoins des habitants de prendre les mesures de polices nécessaire
pour garantir les droits du domaine public contre les négligences qui nuiraient à la liberté de
circulation, à la salubrité de la ville et la sécurité et au bien être de tous en général.
L’alignement tient donc à la fois du bornage, de la servitude d’utilité publique et de
l’expropriation.
Il tient du bornage lorsqu’il ne fait que constater la limite du domaine public et de la propriété
privée.
Il tient de la servitude d’utilité publique en tant qu’il impose aux riverains et de se pourvoir
d’une autorisation et de s’y conformer pour élever des bâtiments et se clore suivant le tracé
que leur impose l’administration.
Il tient de l’expropriation lorsque pour le redressement ou l’élargissement de la voie
publique, les limites sont reportées sur les héritages voisins qui se retrouvent ainsi diminués
de la superficie à réunir au domaine national, départemental ou communal.
37
III.3- DISPOSITIONS PAR ZONES REGLEMENTAIRES
38
Pour l’ensemble des voies, aucun étage en attique ou comble aménagé n’est autorisé au
delà du nombre de niveaux maximum autorisés.
Tout dépassement de nombre de niveaux ou du C.E.S n’est autorisé que pour les bâtiments
d’angle constituant un espace urbain, ou bien encore dans le cas des bonifications ainsi que
dans le cas des équipements institutionnels et de commandement.
Le POS ne peut augmenter les hauteurs et le C.E.S. défini par le présent règlement qu’à
titre ponctuel pour un équipement ou un édifice exceptionnels.
Toute dérogation à cette règle ne peut être accordée que pour des équipements
symboliques, institutionnels et de commandement.
Article 15-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Dans cette zone, la mitoyenneté est obligatoire du fait que cette règle procède de la
construction de la rue comme figure urbaine de base.
Cependant, dans l’esprit de ce règlement, la mitoyenneté ne veut pas dire l’utilisation d’un
même mur séparatif. Cette forme de mitoyenneté est interdite pour des raisons
parasismiques.
L’espace entre deux constructions contiguës ou mitoyennes devra être étanche aux
animaux et à la pluie et devra être traité avec un couvre joint sur toute sa hauteur.
39
Ce type de solution est notamment à encourager sur certaines rues qui seront fixées par le
POS pour symboliser l’entrée aux quartiers car la figure ainsi obtenue symbolise l’idée de
porte.
Les hauteurs libres minimales admises sont de 4,85 m.
Les séchoirs à linge sont obligatoirement dérobés à la vue directe par des dispositifs
appropriés. Pour ce faire, il est recommandé d’orienter, dans l’organisation des plans, les
pièces principales (séjour, chambre, véranda) sur les façades principales.
40
Article 16/ Zone d’habitat à moyenne densité
41
ARTICLE 16-6 Implantation des constructions par rapport au domaine public
Sur l’ensemble des voies de cette zone, elles doivent être en parfait alignement sur la ligne
de partage du domaine public et du domaine privé.
L’alignement autorisé aux niveaux des voies secondaires existantes doit se faire à
l’alignement des constructions existantes autorisées,
ARTICLE 16-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
Idem zone de forte densité.
42
ARTICLE 17/ Zone d’habitat à faible densité
Voie tertiaire:
Aucun étage en attique ou comble aménagé n’est autorisé au delà du nombre de niveaux
maximum fixés.
Le POS ne peut augmenter le nombre de niveaux ou le CES définis par le présent
règlement qu’à titre ponctuel pour un équipement ou un édifice exceptionnel.
43
Pour les voies tertiaires projetées se trouvant à l’intérieur du périmètre urbain :
ARTICLE 17-7 Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives :
1/ Lorsque la largeur de la parcelle le permet, le retrait par rapport aux limites séparatives
est obligatoire avec un minimum absolu de 2m.
3/ Pour les parcelles dont la largeur est inférieure ou égale à 12 m, la mitoyenneté sur les
deux cotés des limites séparatives est autorisée.
4/ La distance minimale permettant le droit d’ouverture sur fond voisin est de 4m.
44
ARTICLE 17-12 Couvertures et eaux pluviales
Par souci d’intégration au paysage régional et au patrimoine architectural de la zone
d’étude, les toitures en pente avec tuile rouge sont les seules formes réglementaires de
toiture, le comble habitable est autorisé (voir article 17-5).
Les terrasses accessibles sont permises sur 1/3 seulement de la surface totale de la
couverture et obligatoirement orientée vers le fond de parcelle.
Des dérogations pourront être délivrées par l’administration compétente si une fonction
spécifique exige un autre type de toiture
Tout rejet d’eau pluviale sur le domaine public est prohibé.
- Les aires de stationnement extérieures sont interdites, sauf les couloirs de 2,50 m
sur les chaussées.
- Des garages ou aires de stationnement individuel sont intégrés aux maisons.
N.B/ Toute nouvelle démolition est interdite de même que toute modification du tracé,
notamment les repères comme les portes, les fontaines, les places (Thadjmaath).
Il est très fortement recommandé d’effectuer le classement de ces villages comme villages,
comme architecture, comme site.
45
ARTICLE 18-1-3 : Sont notamment autorisées :
Toutes les activités qui permettent leur reconversion fonctionnelle dans le but de leur
réhabilitation.
L’alignement des constructions par rapport au domaine public et commun est obligatoire.
ARTICLE 18-1-8 : Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
La mitoyenneté est obligatoire.
Le permis de construire peut être refusé pour la construction d’un immeuble ou d’un
ensemble d’immeubles non desservis par des voies publiques ou privées dans les
conditions répondant à leur fonction, notamment, sur le plan de la commodité de la
47
circulation et des accès ainsi que des moyens d’approche permettant une lutte efficace
contre l’incendie.
Il peut être, également, refusé si les accès des immeubles présentent un risque pour la
sécurité des usagers des voies publiques ou pour celle des personnes utilisant ces accès.
Cette sécurité doit être appréciée compte tenu, notamment, de la position des accès, de leur
configuration ainsi que de la nature et de l’intensité du trafic.
Il peut être subordonné :
La desserte des constructions des lotissements et des ensembles d’habitation est interdite
en bordure des voies à grande circulation. Les constructions ne pourront être desservies
que par une voie secondaire ayant le minimum de raccordement avec la voie à grande
circulation. La distance entre deux raccordements ne peut être inférieure à cinq cents
mètres.
Les lotissements et les ensembles d’habitation doivent être desservis par un réseau de
distribution d’eau potable sous pression et par un réseau d’égouts qui doit permettre
l’évacuation directe des eaux usées de toutes natures. En l’absence de réseau public et
sous réserve que l’hygiène générale et la protection sanitaire soient assurées, les
dispositions particulières énoncées ci-après doivent être prises :
- le réseau de distribution d’eau potable doit être alimenté par un seul point d’eau ou,
en cas d’impossibilité, par le plus petit nombre possible de points d’eau.
- Le réseau d’égouts doit aboutir à un seul dispositif d’épuration avec rejet en milieu
naturel ou, en cas d’impossibilité, au plus petit nombre possible de ces dispositifs.
- Les installations collectives doivent être réalisées de manière à assurer leur
raccordement ultérieur aux réseaux publics futurs.
Dans le cas de terrains à grande surface ou à faible densité de construction, il peut être
accordé, à titre exceptionnel, des dérogations à l’obligation de réaliser :
- des installations collectives de distribution d’eau potable si le mode d’alimentation
individuel apparaît comme nettement plus économique et à la condition que la
48
potabilité de l’eau et sa protection contre tout risque de pollution puisse être
considérée comme assurée.
- Les installations collectives d’assainissement à condition que l’assainissement
individuel ne présente aucun risque de pollution.
L’évacuation des eaux pluviales doit être assurée sans stagnation. Le sol des cours d’eau
doit posséder des pentes suffisantes réglées et des dispositions nécessaires pour permettre
l’évacuation des eaux. L’évacuation des eaux pluviales, des eaux résiduelles industrielles et
eaux usées de toutes natures provenant de lotissements industriels ou d’établissements
industriels peut être effectué dans le réseau public d’assainissement, sous réserve d’un
traitement approprié.
L’autorisation de construction d’établissements industriels peut être subordonnée à
l’imposition de l’obligation d’un traitement approprié destiné à débarrasser les fumées et
émissions gazeuses de toute substance préjudiciable à la santé publique.
Par ailleurs, des dispositions visant à la limitation du niveau de bruit peuvent être exigées.
Pour toute construction d’immeuble à usage d’habitation ou de bâtiment à usage autre que
d’habitation dont l’implantation nécessite, soit des aménagements, des réserves
d’emplacement pour les équipements collectifs ou des servitudes d’utilisation, soit une
division parcellaire, l’autorité qui délivre les permis de construire peut exiger :
- la réalisation, par le constructeur, de réseaux de voiries, de distribution d’eau,
d’assainissement, d’éclairage public, d’aires de stationnement, d’espaces libres, de
plantations, d’aires de jeux et de dispositifs de protection contre l’incendie ;
- la construction de locaux à usage commercial ou artisanal répondant aux besoins des
occupants des immeubles projetés ;
- la participation du constructeur aux dépenses d’exécution des équipements publics
rendus nécessaires par le projet ;
- la constitution d’une association chargée de la gestion et de l’entretien des ouvrages
et aménagements d’intérêt collectif.
Si par leur situation, leur importance ou leur utilisation les constructions projetées imposent,
soit la réalisation par la commune d’équipements publics nouveaux non prévus dans son
programme, soit un surcoût important des dépenses de fonctionnement des services
publics, les constructions ne sont pas autorisées, le permis de construire n’est délivré que
sous réserve du respect des prescriptions spéciales définies part les lois et règlements en
vigueur.
49
III.3.3. LE SECTEUR D’URBANISATION FUTURE
Ce Secteur est destiné à l’urbanisation à long terme, c‘est à dire à l’horizon de vingt (20)
ans, aux échéances prévues par le PDAU.
Tous les terrains situés dans les secteurs d’urbanisation future sont frappés d’une servitude
temporaire de non aedificandi. Cette servitude n’est levée qu’aux échéances prévues que
pour les terrains entrant dans le champ d’application d’un plan d’occupation des sols
approuvé.
Tous les investissements dont la durée d’amortissement dépassant les délais prévus pour
l’urbanisation ainsi que les modifications ou grosses réparations des constructions destinées
à être détruites sont interdits dans ces secteurs.
-3/ Les constructions justifiées par l’intérêt de la commune et dûment autorisées par le Wali
sur demande motivée du président de l’APC, après avis de l’Assemblée Populaire
Communale.
50
III.3.4. PRESCRIPTIONS PARTICULIERES
Le propriétaire d’un bien culturel immobilier, inscrit sur la liste de l’inventaire supplémentaire,
ne peut procéder à aucune modification susvisée de ce bien sans avoir obtenu l’autorisation
préalable du ministre chargé de la culture.
51
- Les permis de construire pour des travaux à entreprendre sur un monument
historique classé ou proposé au classement ou sur un immeuble adossé audit
monument et situé dans sa zone de protection.
- Le morcellement, le partage ou le lotissement des monuments historiques classés ou
proposés au classement.
La protection, la sauvegarde et la mise en valeur des territoires compris dans les limites du
parc sont confiées à un établissement public à caractère administratif, placé sous la tutelle
du ministre chargé de la culture. Cet établissement est chargé, notamment, de l’élaboration
du plan général d’aménagement du parc.
Ce dernier est un instrument de protection qui doit être inclus dans les plans
d’aménagement et d’urbanisme et se substitue au plan d’occupation des sols pour la zone
concernée.
Les secteurs sauvegardés feront l’objet d’un plan permanent de sauvegarde et de mise en
valeur.
Toute aliénation, à titre onéreux, d’un bien culturel immobilier classé, proposé au
classement, inscrit sur la liste de l’inventaire supplémentaire ou compris dans un secteur
sauvegardé, peut donner lieu à l’exercice du droit de préemption par l’Etat.
52
ARTICLE 22/ Les cimetières
L’emprise des tombes est de 2.20 x 75 cm pour adulte et 150 x 60 cm pour enfants. La
distance entre les tombes est de 30 cm.
Les voies de circulation du cimetière doivent être revêtues. Il faut prévoir soit un réseau
d’assainissement soit un drain à ciel ouvert pour toutes les voies.
Prévoir également un lieu de dépôt avec W.C, douche et logement de gardien.
Pour ne pas voir les cimetières s’étendre indéfiniment, il faut réglementer systématiquement
une politique de réutilisation des tombes, c'est-à-dire tendre à l’instauration de concessions
familiales.
Il y a lieu de prévoir une aire de prière parfaitement délimitée et orientée avec une
surélévation, par exemple et un traitement particulier du sol ; cette aire sera implantée à
l’entrée du cimetière.
53
ARTICLE 23/ Les espaces verts
Toute délivrance de permis de construire si le maintien des espaces verts n’est pas
assuré ou si la réalisation du projet entraîne la destruction du couvert végétal.
Tout espace vert classé, doit faire l’objet d’un plan de gestion comportant l’ensemble des
mesures de gestion, d’entretien, d’usage, ainsi que toute prescription particulière de
protection et de préservation de l’espace vert concerné, afin de garantir sa durabilité.
54
ARTICLE 24/ Les carrières
L’exploitation des carrières est subordonnée à l’approbation d’un plan d’exploitation.
Ce plan d’exploitation, élaboré à la charge de l’exploitant devra comprendre :
55
ARTICLE 27/ Les locaux techniques
Les locaux techniques tels que les transformateurs ou les locaux à ordures ménagères ne
devront pas être implantés de façon isolée. Ils devront être intégrés aux bâtiments.
Les deux types doivent être posés hors de portée du piéton et ne doivent en aucun cas
défigurer par leur prolifération le paysage architectural de la ville.
Le fléchage avec des panneaux de type routier ne sera accepté que dans les zones
industrielles et à condition que les panneaux soient regroupés au sein de bornes de
signalisation dont la conception doit être dûment approuvée.
Tout projet d’installation publicitaire devra faire l’objet d’une étude soumise à approbation
par les autorités compétentes.
56
III.3.5. REGLEMENTATION DU SECTEUR NON URBANISABLE (SNU)
Le secteur non urbanisable de la commune de Fréha est composé des zones suivantes :
57
ARTICLE 34/ Cadre bâti
Les constructions destinées aux exploitations agricoles sont régies par les considérations
Fonctionnelles et technologiques en rapport avec les caractéristiques du procès de
production et la nature de l’exploitation, les constructions destinées au logement des
exploitants sont régis par l’arrêté interministériel du 13/09/1992.
58
ARTICLE 39/ Contraintes de proximité
Les constructions destinées à des usages autres que résidentiels, non liés au sol, ne
peuvent être établies à :
- Moins de 300 m d’une zone d’habitat lorsque son exploitation comporte des
risques de nuisance ;
- Moins de 150m si l’exploitation ne comporte pas de nuisances ;
Cette distance ne s’applique pas à l’extension des équipements existants n’ayant pas fait
l’objet d’une réprobation pour cause de nuisance.
40-2/ La hauteur totale des constructions ne peut excéder 09 m (hauteur sous corniches) ;
40-3/ Les couvertures des constructions à usage d’habitation seront de type à versants
recouvrant totalement ou partiellement la construction ;
40-4/ Dans les zones non agglomérées, les règles en vigueur en matière d’alignement sont
reconduites .Les ensembles résidentiels ruraux agglomérés seront régis dans les mêmes
conditions .Ces ensembles peuvent, s’ils sont le fruit d’une étude globale bénéficier :
Les équipements implantés dans ces zones devront être régis à travers un compromis entre :
59
III.3.5.2. LES TERRES FORESTIERES ET A VOCATION FORESTIERE.
60
REGLEMENTATION DES ZONES SPECIFIQUES :
61
III.3.5.5. LES ZONES DE GLISSEMENT
Le domaine public hydraulique artificiel est constitué des ouvrages et installations réalisés
par l’Etat et les collectivités territoriales ou pour leur compte, et notamment :
Tous ouvrages et installations réalisés dans un but de recherche, d’observation et
d’évaluation quantitative des ressources en eau ;
les ouvrages de mobilisation et de transfert des ressources en eau souterraines et
superficielles, les station,s de traitement, les réservoirs de stockage, les
infrastructures de transport et de distribution d’eau en réseaux de conduites et
canaux, ainsi que leurs dépendances, affectés à un usage public d’alimentation en
eau des agglomérations urbaines et rurales ou d’irrigation et drainage des périmètres ;
62
les collecteurs d’eaux usées et d’eaux pluviales, les stations d’épuration, ainsi que
leurs dépendances, affectées à un usage public d’assainissement des agglomérations
urbaines et rurales ;
les ouvrages d’écrêtement des crues, d’endiguement et d’aménagement des lits et
des berges d’oueds réalisés dans le but d’assurer la protection contre les inondations
des zones urbaines ou des zones inondables.
L’Etat, les collectivités territoriales, les établissements publics, les concessionnaires et les
délégataires des services publics qui réalisent des aménagements d’utilité publique peuvent
bénéficier de servitudes d’implantation de conduites enterrées ou à ciel ouvert, dans les
terrains privés non bâtis.
63
ARTICLE 63/ Sont autorisés
L’abattage des arbres ainsi que la démolition de toute construction existante à
l’intérieur des zones de franc bord ;
Les plantations de cultures annuelles ;
Tous travaux de remplacement ou de réaménagement des installations
hydrauliques existantes sous réserve d’autorisation.
64
III.4 - REGLEMENTATION DES ZONES EXPOSEES AUX ALEAS
NATURELS ET TECHNOLOGIQUES :
ARTICLE 65/ COMPOSITION DES RISQUES MAJEURS
Les risques majeurs sont :
- Les séismes et les risques géologiques,
- Les inondations
- Les risques climatiques
- Les feux de forêts
- Les risques industriels et énergétiques
- Les risques radiologiques et nucléaires,
- Les risques portant sur la santé humaine,
- Les risques portant sur la santé animale et végétale,
- Pollutions atmosphériques, telluriques, marines ou hydriques,
- Les catastrophes dues a des regroupements humains importants.
3- Infrastructure ferroviaire :
- Voie de chemin de fer : ………..25 m à l’axe de la voie.
65
ARTICLE 68/ Les prescriptions particulières à chaque risque majeur
Le schéma directeur d’assainissement de la ville de Fréha, ainsi que les études lancées dans
le cadre de l’amélioration urbaine doivent prendre en charge cet aléa, particulièrement le
traitement des points noirs recensés.
L’espace protégé des berges des oueds est défini par la limite des inondations cycliques
(prendre la référence du cycle le plus long) : un plan cadastral doit être établi dans ce sens
pour définir ces limites.
Sont notamment interdits dans ces zones toute activité industrielle, tout habitat permanent,
les aires de stockage et dépôt, décharge publique et privée.
66
ARTICLE 68-4/ Prescriptions en matière de prévention des risques industriels et
énergiques
Le tissu Industriel de la commune de FREHA est constitué d’entreprises et d’Industries de
type PME/ PMI, relevant des secteurs public et privé.
Un plan général de prévention des risques industriels et énergétiques doit être élaboré et
fixer l’ensemble des dispositifs règles et ou procédures de prévention et de limitation des
risques d’explosion, d’émanation de gaz et d’incendie, ainsi que ceux liés à la manipulation
de matières premières dangereuses.
Sont identifiées, au niveau de la commune, sur la carte des aléas naturels et technologiques,
les infrastructures énergétiques suivantes :
A chacun de ces réseaux est fixée une zone frappée de servitude de non aedificandi.
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ARTICLE 68-6/ Prescriptions en matière de sécurisation stratégique
Les mesures édictées par la Loi n° 04-20 du 25-12-2004 relatives à la prévention des risques
majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable
concernent :
- la sécurisation préventive du réseau routier et autoroutier, y compris les ouvrages d’art
(viaducs, ponts, tunnels) contre leur vulnérabilité aux aléas des risques majeurs,
notamment les séismes et les risques géologiques.
- L’expertise des ouvrages d’art n’ayant pas fait l’objet, au moment de leur réalisation
de mesures techniques de prévention des risques majeurs.
- Les bâtiments à valeur stratégique ou patrimoine de la ville doivent faire l’objet de
plans d’études de vulnérabilité destinées à les préserver contre les effets des risques
majeurs du fait de leur emplacement, de leur mode de réalisation ou de l’ancienneté
de leur édification. Sur cette base, il sera établi des plans de confortement priorisé
visant à préserver les bâtiments à valeur stratégique ou patrimoniale.
Conformément à l’article 63 de la Loi sus visée, des réserves stratégiques doivent être
constituées, notamment par :
- des tentes, des chalets et tout autre moyen de loger provisoirement les sinistrés sans
abris ;
- des vivres,
- des médicaments de première urgence et des produits de désinfection et de lutte
contre la propagation d’épidémies et de maladies,
- des citernes d’eau potable tractables
68
ANNEXES
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70
L’aire de
stationnement est sur
la droite
L’aire de
stationnement est
sur la gauche
71
72