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Fiscalité Marocaine Resumé IR Et Is
Fiscalité Marocaine Resumé IR Et Is
(DH/H)
⊃ Salaire de base : Nombre d’heures normales x Taux horaire normal
Ce sont les heures de travail effectuées en plus des heures normales, elles se calculent
en fonction du moment de leur réalisation, selon un taux de majoration, à savoir :
Ce sont des sommes d’argent versées aux employés pour des fins d’encouragement
et de motivation. À titre d’exemple :
Ce sont des sommes d’argent versées aux salariés pour leur compenser une partie ou
la totalité des frais qu’ils ont engagés dans le cadre de leur fonction. À titre d’exemple :
1
Ils prennent deux formes, en nature et en numéraire. Les avantages en nature sont des
biens accordés et services rendus au salarié pour l’aider sur des charges sises hors du
cadre de travail, par contre, les avantages en numéraire, sont des sommes d’argents
versées au salarié pour lui compenser une partie ou la totalité de certains frais qu’il a
engagé pour son compte personnel.
Salaire brut
Salaire net
Il s’agit généralement des indemnités destinées à couvrir des frais engagés par le salarié
dans l’exercice de sa fonction, dans la mesure où ils sont justifiés, quels soient remboursés
sur états ou attribués forfaitairement.
2
⊃ Salaire brut imposable (SBI) : Salaire brut – Exonérations
Il s’agit des retenues sociales, la retenue économique, cession sur salaire, et des
abattements des frais professionnels.
o Retenues sociales :
Un organisme public assurant la protection des employés contre les risques qui peuvent
diminuer ou cesser la force de travail. Elle assure des prestations à court
terme (Maladie ; Maternité ; Allocations familiales … etc.), et autres à long terme
(Invalidité ; Pensions de retraite … etc.).
En contrepartie de la couverture qu’elle assure, elle perçoit des cotisations auprès des
salariés et employeurs. Les cotisations salariales s’élève à un taux de 4,29% du salaire
brut imposable, dont 0,33% couvre ce qui est à court terme, et 3,96% pour ce qui est à
long terme.
Une assurance qui assume la couverture médicale de base, gérée par deux organismes,
la CNOPS pour le secteur public et la CNSS pour le secteur privé.
Pour le secteur privé, le taux en application est de 4,00% dont 2,00% à la charge du
salarié et 2,00% à la charge de l’employeur, à appliquer sur le salaire brut imposable
sans plafond.
3
o Retenue économique « Cession sur salaire » :
C’est une somme d’argent qu’un salarié demande, de gré, à son employeur de la prélever
de son salaire pour rembourser une dette qu’il a envers une tierce personne. En d’autre
terme, le salarié débiteur s’adresse au greffe du tribunal de première instance pour
remplir une déclaration de cession dont, une copie sera remise à l’établissement
créancier et une autre à l’employeur. Finalement, l’employeur commence à verser
directement à l’établissement de crédit le montant de la mensualité prévue tout en
la prélevant du salaire de l’employé.
Conditions de déductibilité :
» Mensualités (Principal + Intérêts + TVA) versés contre
remboursement d’un prêt contracté pour l’acquisition ou la construction d’un
logement social destiné à l’habitation principale.
(Logement économique : Superficie ≤ 100 m² ; Prix d’acquisition ≤ 250 000 DH HT).
⊃ Plafonds intérêts : (SBI – (CNSS + AMO + CIMR + Autres assurances + FP)) x 10%
4
► SALAIRE NET :
┤ Retenues et avantages en nature :
o Autres retenues économiques :
L’acompte consiste à verser, avant la date habituelle de paie, une partie du salaire d’un
travail déjà exécuté mais dont la rémunération n’est pas encore exigible. Cependant,
le montant de cet acompte ne peut être supérieur à la rémunération mensuelle exigible.
En outre, pour les salariés mensualisés, l’acompte ne peut dépasser la moitié du salaire
mensuel exigible et il ne peut leur être accordé au-deçà de 15 jours de travail.
L’avance consiste à verser au salarié une somme d’argent qui correspond à un travail
non encore effectué, cette somme peut dépasser le salaire mensuel. Toutefois,
le remboursement de l’avance se fait par des retenues périodiques consécutives sur
le salaire dont le montant ne peut excéder 10% du salaire net.
C’est une somme d’argent que l’employeur saisit de la rémunération d’un salarié
débiteur pour rembourser une dette que ce dernier doit à une tierce personne
créancière. Cependant, afin que cette saisie puisse de réaliser, la personne créancière
doit présenter à l’employeur un titre exécutoire lui permettant de procéder à une telle
action.
o Retenue fiscale :
C’est la somme due à l’État à titre d’impôt. Elle est calculée sur le salaire net imposable
et cela suivant le barème de l’IR prévu par le CGI qui répartit cette somme selon les
tranches du revenu.
L’impôt dû à l’État étant le net qui est égal à l’impôt brut exclu des charges de famille.
5
o Retenues sociales : (Celles calculées au-dessus)
o Avantages en nature : les avantages en nature sont accordés sous forme de biens
et services, donc, sont à exclure du salaire car ils ne seront pas perçus par le salarié en
numéraire.
⊃ Salaire net (SN) : Salaire net imposable – (Les retenues + Avantages en nature)
► CHARGES PATRONALES :
Les charges patronales correspondent aux cotisations aux différentes caisses
et assurances auxquelles l’entreprise est affiliée. Elles se calculent sur la base du salaire
brut imposable de chaque employé, certaines cotisations sont à calculer sur un SBI
plafonné et d’autre sans plafond.
o Prestations sociales :
Le taux de cotisation aux prestations sociales s’élève à 8,60%, à appliquer sur le SBI
plafonné à 6000 DH.
o Prestations familiales :
Le taux de cotisation aux prestations familiales s’élève à 6,40%, à appliquer sur le SBI
non plafonné.
o AMO :
Le taux de cotisation à l’assurance maladie obligatoire, solidarité AMO comprise, s’élève
à 3,50%, à appliquer sur le SBI non plafonné.
NB : La cotisation à l’AMO solidarité est inévitable même dans le cas où l’entreprise est
couverte par une autre assurance maladie.
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Tableau récapitulatif :
Éléments Montants
⊃ Salaire de base : Nbr d’heures normales x Taux horaire normal.
Majorées à 25%.
⊃ Heures supplémentaires : Majorées à 50%.
Majorées à 100%.
Prime de rendement.
Prime d’ancienneté.
⊃ Primes et gratifications : Prime du 13ème mois.
Prime de responsabilité.
Autres primes
Indemnité de caisse.
Indemnité de transport.
⊃ Indemnités : Indemnité d’habillement.
Indemnité de panier.
Autres indemnités :
Biens alimentaires distribués.
Avantages en Dépenses d’eau, d’électricité …
nature : Logements.
Autres avantages en nature :
⊃ Avantages :
Remboursement du loyer.
Avantages en Frais de voyage et de séjour.
argents : Remboursement de divers frais.
Autres avantages en argents :
Salaire brut : (1)
Indemnité de caisse.
indemnité de panier ≤ 520 DH
Indemnité de déplacement justifié.
⊃ Exonérations :
Urbain : 500 DH
Indemnité de transport :
Non urbain : 750 DH
Autres indemnités :
- Total exonérations : (2)
Salaire brut imposable : (3) (1) – (2)
Abattement des frais professionnels ≤ 2500 DH :
CNSS ≤ 257,40 DH :
Assurance maladie obligatoire :
CIMR :
Autres assurances :
⊃ Déductions :
Traite sur remboursement de crédit pour acquisition
ou construction d’un logement économique.
Intérêts sur remb. de crédit pour acquisit° ou
construct° d’un logement non-économique. ≤ 10% du
SNI
- Total déductions : (4)
Salaire net imposable : (5) (3) – (4)
⊃ IR brut : (SNI x Taux) – Somme à déduire (Barème de l’IR) :
⊃ IR net : IR Brut – (Charges de famille (≤ 180 DH)) :
IR net : (6)
CNSS :
CIMR :
AMO :
Autres assurances :
⊃ Retenues et avantages Avances :
en nature : Acomptes :
Oppositions :
Cessions :
IR net : (6)
Avantages en nature :
- Total retenues et avantages en nature : (7)
Salaire net : (8) (1) – (7)
7
► COMPTABILISATION :
o Avances et acomptes :
../../....
3431 Avances et acomptes au A A : Le montant total des avances
personnel et acomptes versés au cours du mois.
5141/61 A
Compte de trésorerie
Libellé
o Salaires bruts :
X : Le montant total des salaires bruts.
../../.... B : Le montant total des salaires nets.
A : Le montant total des avances
6171 Rémunération du personnel X
et acomptes enregistrés auparavant.
C : Le montant total des oppositions.
4432 Rémunérations due au personnel B D : Le montant total des cessions sur
3431 Avances et acomptes au A salaires.
E+F : Le montant total des cotisations
4434 personnel C à la CNSS et AMO.
4438 Oppositions sur salaires D G : Le montant total des cotisations
4441 Personnel – Autres créditeurs E+F à la CIMR.
4443 Caisse nationale de la S.S. G H : Le montant total des cotisations
à l’assurance groupe.
4445 Caisse de retraite H I : Le montant total des autres cotisations
4448 Mutuelle I salariales.
4452 Autres organismes sociaux J J : Le montant total de l’IR pour l’ensemble
des salariés.
État, impôts, taxes et assimilés
Libellé
o Charges patronales :
../../.... Y : Regroupe les cotisations à la CNSS,
AMO, CIMR et le montant de la TFP.
6174 Charges sociales Y Z : Le montant de la cotisation à
6176 Charges sociales diverses Z l’assurance groupe et autres assurances.
K : Regroupe le montant de la cotisation à
la CNSS, et celui de la taxe
4441 Caisse nationale de la S.S. K professionnelle.
4443 Caisse de retraite L L : Le montant de la cotisation à la CIMR.
4445 Mutuelle M M : Le montant de la cotisation à l’AMO.
N : Le montant des cotisations aux autres
4448 Autres organismes sociaux N assurances.
Libellé
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(Salariales et patronales)
o Règlement des charges sociales et l’IR :
../../.... E+F+K : Montant total des cotisations à
la CNSS et AMO, salariales et patronales.
4441 Caisse nationale de la sécurité E+F+K G+L : Montant total des cotisations à
4443 sociale G+L la CIMR, salariales et patronales.
H+M : Montant total des cotisations à
4445 Caisse de retraite H+ l’assurance groupe.
4448 Mutuelle M I+N : Montant total des cotisations aux
4452 Autres organismes sociaux I+N autres assurances.
I : Montant total de l’IR pour l’ensemble
État, impôts, taxes et assimilés J des salariés.
5141/61 ∑ ∑ : Montant total des règlements.
Comptes de trésorerie
Libellé
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EXERCICE D’APPLICATION
Cotisations sociales :
Autres informations :
┤ Le salarié « A » rembourse mensuellement une traite de 1500 DH dont 520 DH d’intérêts TTC,
pour un crédit qu’il a contracté pour l’acquisition d’un logement économique.
┤ Le salarié « B » rembourse une mensualité de 1200 DH dont 250 DH d’intérêts TTC, pour un
crédit à la consommation qu’il a contracté.
┤ Le salarié « C » rembourse mensuellement une traite de 1700 DH dont 740 DH d’intérêts TTC,
pour un crédit qu’il contracté pour la construction d’un logement non économique.
- Tous les remboursements ont été faits par prélèvement bancaire le 30/09/2012.
┤ Le salarié « A » a pris une avance le 12/09/2012, pour un montant de 1500 DH, versée en
espèces.
┤ Le salarié « B » a pris un acompte le 18/09/2012, pour un montant de 1000 DH, versé en
espèces.
┤ Le salarié « C » a pris une avance le 20/09/2010, pour un montant de 980 DH, versée en
espèces.
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CORRECTION DE L’EXERCICE
L’EXERCICE
11
CIMR 11237 – (1200+420) x 6% 577,02 11604,8 – (1600+420) x 6% 575,09 (16797,7-(1400+1500+420) x 6% 806,87
Traite / R.C Log Econom… Réf. Énoncé 1 500 Mensualité non déductible : cas - 0
de crédit à la consommation
0
Intérêts / R.C Log Princ… - 0 740 < 10% du SNI 740
Total déductions 4 382,56 Total déductions 2 797,55 Total déductions 4439,17
Salaires nets imposables SBI - Déductions 6 854,44 SBI - Déductions 8 807,25 SBI - Déductions 12328,53
Impôt sur le revenu :
IR Brut : (6854,44 x 34%) – 1433,33 897,18 (8807,25 x 34%) – 1433,33 1 561,14 (12328,53 x 34%) – 1433,33 2758,37
IR Net : 897,18 – (3 x 30) 808 1591,14 – 0 1 562 2758,37 – (2x30) 2699
Retenues et AEN
CNSS Réf. Déductions 257,4 Réf. Déductions 257,4 Réf. Déductions 257,4
Assurance groupe Réf. Déductions 224,74 Réf. Déductions 232,1 Réf. Déductions 335,36
Caisse de retraite Réf. Déductions 577,02 Réf. Déductions 575,09 Réf. Déductions 806,87
IR net Réf. IR 808 Réf. IR 1 562 Réf. IR 2 699
Acomptes Réf. Énoncé 0 Réf. Énoncé 1 000 Réf. Énoncé 0
Avances Réf. Énoncé 1 500 Réf. Énoncé 0 Réf. Énoncé 980
Oppositions Réf. Énoncé 1 500 Réf. Énoncé 1200 Réf. Énoncé 1 700
Avantages en nature Réf. Énoncé 1 620 Réf. Énoncé 2 020 Réf. Énoncé 3 320
∑ Retenues et AEN (1) 6 487,16 ∑ Retenues et AEN (1) 6 846,59 ∑ Retenues et AEN (1) 10 098,63
Salaires bruts Réf. Salaire brut (2) 12 557,00 Réf. Salaire brut (2) 14 124,80 Réf. Salaire brut (2) 18 067,70
Salaires nets (2) – (1) 6 069,84 (2) – (1) 7 278,21 (2) – (1) 7 969,07
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COMPTABILISATION :
12/09/2012
3431 Avances et acomptes au personnel 1 500,00
30/09/2012
6171 Rémunération du personnel 44 749,50
d°
4432 Rémunérations dues au personnel 21 317,12
4434 Oppositions sur salaires 4 400,00
13
I M P OT S U R L E S R E V EN U S
I. INTRODUCTION :
DEFINITION :
L’impôt sur le revenu est un impôt direct qui s’applique aux revenus et profits de personnes
physiques et morales sises dans le territoire marocain et ayant opté pour l’impôt en
question.
Entreprises individuelles.
Sociétés de personnes :
- Sociétés en nom collectif. - Société en participation.
- Sociétés en commandite - Société de fait.
simple.
Lorsque le capital est réparti en parts égales, le principal associé, en l’occurrence, est celui
qui occupe la gérance de la société (Gérant).
Dans le cas où la gérance est confiée à plusieurs associés ou à une personne non associée,
le principal associé est :
1
II . REVENU GLOBAL IMPOSABLE
IMPOSABLE :
a. Achats et reventes.
Extraction de matières premières, transformation de matières premières en
b.
produits finis, industrie agricole . . . etc.
Professions artisanales : Fabrication manuelle, voire, par utilisation de machines-
c.
outils, des produits divers.
Professions de promoteur immobilier : conception et édification de constructions
d.
en vue de les vendre.
Professions de lotisseur de terrains : Aménagement et viabilisation de terrains à
bâtir ou en vue de les vendre. Toutefois, les profits provenant de cession de terrains
e.
acquis par voie de donation ou d’héritage sont passibles de l’impôt sur les profits
fonciers.
Professions de marchand de biens immobiliers : Acquisition et cession de biens
immobiliers en vue de réaliser des plus-values. Cependant, les profits provenant de
f.
cessions des biens immobiliers acquis par voie de donation ou succession sont
passibles de l’impôt sur les profits fonciers.
Professions libérales : Activités ayant un caractère intellectuel (activités
g.
scientifiques, juridiques, littéraires, artistiques . . .).
Autres revenus professionnels : Profits résultant des opérations de bourse faites
h. par des particuliers à titre habituel. Produits versés aux inventeurs pour la location
ou concession de brevets, marques, plans, dessins, formules . . . etc.
2
⇒ La cotisation minimale :
La cotisation minimale concernant le régime RNR et RNS se calcule à l’instar de celle de l’IS :
Toutefois, la cotisation minimale d’un exercice est imputable sur le montant de l’IR de cet
exercice-même et ce lorsque le montant dudit IR soit supérieur à ladite cotisation minimale.
Toutefois, le bénéfice forfaitaire et celui dit minimum doivent inclure en outre, le cas
échéant :
- La plus-value nette globale résultant de cessions de biens corporels et incorporels
affectés à l’exercice de la profession, à l’exclusion des terrains et constructions.
- Les indemnités et primes reçues.
- Les subventions et dons reçus de l’État, collectivités locales ou des tiers.
Si : (IR / Bénéfice forfaitaire) > (IR / Bénéfice minimum) => Paiement de l’IR / Bénéfice
forfaitaire.
Si : (IR / Bénéfice forfaitaire) < (IR / Bénéfice minimum) => Paiement de l’IR / Bénéfice
minimum.
Exonératio Pour les entreprises exportatrices de biens ou services, durant les cinq
n premières années, à compter de la première opération d’exportation.
20% Pour le chiffre d’affaires des entreprises exportatrices desdits biens ou
Libératoire services, après les cinq ans d’exonération.
Au terme du contrat, la rente ou retraite perçue est imposable par voie de retenue à
la source opérée par le débirentier concerné au taux du barème progressif de l’IR,
après abattement de 40% avec un étalement sur 4 ans maximum.
3
Pour les rémunérations et indemnités versées par les établissements
17%
d’enseignement et de formation professionnelle à des personnes
Libératoire
vacataires dispensant des cours au sein desdits établissements.
Pour les rémunérations et indemnités versées à des personnes vacataires
30% Non-
autres que celles dispensant des cours d’enseignement et de formation
libératoire
professionnelle.
Il s’agit principalement :
- Des revenus de location à l’état nu des immeubles bâtis ou non bâtis et des constructions
de toute nature.
- Des revenus de location de propriétés agricoles, y compris, les constructions
et le matériel y attachés.
- De la valeur locative des immeubles et constructions mis gratuitement à la disposition
des tiers par les propriétaires.
- Des indemnités d’éviction versées aux locataires de biens immeubles, par
les propriétaires desdits biens, et ce en compensation du préjudice causé.
RFN : RFA + ((RFU – Charges supportées par le propriétaire mais incombant aux locataires +
Charges supportées par les locataires mais incombant au propriétaire) x (1- 40%))
4
BASE D’IMPOSITION DES
DES PROFITS FONCIERS NETS : (ART. 65 DU CGI)
La détermination du profit foncier net ne fait comme suit :
PFN : (Prix de cession – Frais de cession) – (Prix d’acquisition + Frais d’acquisition + Dépenses
d’investissement + Intérêts rémunérant les prêts ayant contribué à l’acquisition du bien cédé)
Toutefois, la somme desdits frais d’acquisition ne peut dépasser 15% du prix d’acquisition du
bien cédé, sauf justification de ces frais.
Taux d’imposition :
5
Taux d’imposition :
PNI de capitaux mobiliers : (Prix de cession – divers frais sur cession) – (Prix
d’acquisition + Divers frais sur acquisition)
Taux d’imposition :
Aux termes des dispositions de l’article 28 du CGI, les contribuables peuvent déduire de leur
revenu global imposable :
Le montant des dons en argent et en nature octroyés aux organismes reconnus d’utilité
publique, aux œuvres sociales des entreprises à la limite de 2‰ du CA HT du donateur, . . .
etc.
Toutefois, la rente ou retraite perçue au terme dudit contrat est passible d’une retenue à
la source au taux du barème de l’IR, après abattement de 40% et un étalement éventuel
sur 4 ans maximum.
6
6. LES DEDUCTIONS D’IMPOT
D’IMPOT : (ART. 74-77 DU CGI)
Les réductions pour charges de famille :
À déduire du montant de l’impôt sur le RGI. La somme correspondante aux charges de famille.
À savoir : 360 DH/an/personne, à la limite de six personnes y compris la femme.
7
IMPOT SUR LES SOCIETES
SOCIETES (IS)
MECANISME DE L’ASSIETTE
L’ASSIETTE D’IMPOT :
L’assiette de l’impôt sur les sociétés (base de calcul) correspond au résultat fiscal. Ce
dernier découle du résultat comptable, en y restituant les charges non déductibles et en
en soustrayant les produits non imposables et les déficits antérieurs.
Les charges dites non déductibles sont celles inacceptables par le fisc. Elles sont
appelées {Réintégrations}, car elles sont à réintégrer au résultat comptable. L’objet de
ces réintégrations et d’exhausser l’assiette d’impôt.
Les produits dits non imposables sont ceux réputés exonérés par le fisc. Ils sont appelés
{Déductions}. Puisqu’ils sont à soustraire du résultat comptable. L’objet de ces
déductions et d’estomper l’assiette d’impôt.
⊃ Illustration :
Autres informations :
- Parmi les produits financiers on retrouve 60 000 DH à exclure du résultat comptable.
- Parmi les charges d’exploitation on retrouve 100 000 inacceptable par le fisc.
- Parmi les charges non courantes on retrouve 15 000 DH inacceptable par le fisc.
Remarque : L’écart entre l’IS comptable et l’IS fiscal explique l’importance des
retraitements fiscaux à opérer sur le résultat comptable de façon qu’il réponde aux
exigences fiscales en matière d’assiette d’impôt.
Le taux généralement appliqué est de 30%, cependant, ce taux peut être réduit à 10%
dans le cas où le résultat fiscal est égal ou inférieur à 300 000 DH.
1
LA COTISATION MINIMALE
MINIMALE (CM) :
La cotisation minimale correspond à l’impôt minimum à débourser pour deux raisons :
Soit le résultat fiscal est déficitaire, soit l’impôt sur les sociétés est inférieur au montant
de la cotisation minimale.
- Si le résultat fiscal est déficitaire : la société paie la cotisation minimale.
- Si l’impôt sur les sociétés est inférieur à la CM : la société paie la cotisation minimale.
La base de calcul de la CM :
• CM : (Chiffre d’affaires + Produits accessoires + Produits financiers, dividendes exclus
+ Subventions et dons reçus) x 0,5 %
Exemple :
En 2012, la CM et l’IS de la société « ABC » sont les suivants :
- La cotisation minimale : 200 000 DH
- L’IS : 180 000 DH
Au titre de l’exercice 2012, la société doit payer la cotisation minimale car elle est
supérieure à l’IS. L’excédent de la CM sur l’IS est considéré comme un crédit d’impôt
imputable sur l’IS éventuel de l’exercice 2013
La société a dégagé un crédit d’impôt de 20 000 DH qui sera récupéré sur l’IS éventuel de
l’année 2013.
Au lieu de payer l’IS qui est de 240 000 DH, la société a le droit de récupérer ce qu’elle a
payé en 2012 comme CM. Elle ne lui reste à payer que 220 000 DH après imputation de
ladite CM.
2
Éléments à déduire
Gains de change latent (ECP) : Produits des actions, parts sociales et R.A :
Écart de conversion passif de l’exercice Somme totale des produits perçus à l’exercice.
précédent.
Indemnité d’assurance-
d’assurance-vie : Autres déductions :
Somme des primes versées, y compris, celle de Produits constatés d’avance (non régularisés).
l’année d’indemnisation, dont l’assuré est un TVA des produits comptabilisés en TTC mais
dirigeant. imposables en HT.
TVA des charges déductibles en TTC mais
comptabilisées en HT.
Éléments à réintégrer
Redevance crédit-
crédit-bail : Primes d’assurance-
d’assurance-vie :
Fraction de la redevance / location de véhicules Prime d’assurance de l’exercice, versée par
de tourisme et de personnes dépassant la société et dont le bénéficiaire est un dirigeant.
l’amortissement fiscalement autorisé : (Si elle constitue un complément de salaire pour
o VO TTC > 300 000 DH le dirigeant, elle est soumise à l’IR et donc déductible).
o Taux d’amortissement = 20 % / An
Cadeaux publicitaires : Impôts et taxes :
Ils doivent portés la marque, la raison sociale Impôt sur les sociétés.
ou le siège sociale de la société. Crédit d’impôt imputable sur l’IS.
Le prix unitaire ne peut excéder 100 DH TTC. Acomptes provisionnels sur IS.
Intérêts des C.C. Associés créditeurs : Dons et cotisations :
Capital totalement libéré, sans cela, le montant Aux œuvres sociales : déductibles à la limite de 2‰
total d’intérêts est non déductible. du CA HT (du donateur).
MT des comptes courants > MT du capital. Aux associations reconnues d’utilité publique :
Taux pratiqué > Taux autorisé. déductibles intégralement.
Jetons de présence et tantièmes : Pénalités et amendes fiscales ou pénales :
Tantièmes ordinaires : non déductibles. Les amendes et pénalités fiscales ne sont pas
Jetons de présence et tantièmes spéciaux : déductibles.
déductibles. Les pénalités et amendes pénales sont déductibles
s’ils ont un caractère contractuel.
Produits de placement à revenu fixe : Les amortissements :
La retenue à la source de 20% des produits Amortissement annuel pour les véhicules de
comptabilisés par leur montant net. tourisme et de personnes :
(Pour la société distributrice, ils sont déductibles o VO TTC < 300 000 DH TTC
en brut, à défaut, il convient de déduire la retenue à o Taux d’amortissement > 20 %
la source qui est de 20%). Amortissements des exercices antérieurs.
Amortissements des biens non amortissables.
Intérêts des bons de caisse et billets de trésor : Gains de changes latents
latents (ECP) :
Idem pour les produits de placement à revenu Écart de conversion passif de l’exercice. (actuel).
fixe.
Autres réintégrations : Les provisions :
50% des charges payées en espèces et dont Provisions pour pertes de change.
le MT ≥ 10000 DH. Provisions pour clients douteux, non individualisées.
50% des amortissements des immobilisations Provisions pour garanties données aux clients.
acquises en espèces et dont le MT est ≥ 10000 DH. Provisions pour amendes et pénalités fiscales ou
Les libéralités. pénales.
20% comme pénalité à appliquer sur le montant Provisions pour propre assureur.
d’une vente dépassant 20000 DH et payées en Provisions pour charges de personnel.
espèces. Provisions pour indemnité de licenciement pour
Montants des immobilisations inscrites aux motif économique, ayant fait recours à la justice.
comptes de charges. Provisions pour congés payés.
Charges non-liées à l’activité de l’entreprise. Provisions des exercices antérieurs.
Charges sans factures. Frais liés au changement d’une composante d’une
Charges constatées d’avance. (non immobilisation. (Pièces de rechange. Ils augmentent
régularisées) la VO de l’immobilisation et sont donc amortissables au
Salaires correspondant à un travail non effectif. même taux).
Dividendes versés aux associés.
Charges des exercices antérieurs.
Frais constituant le coût d’acquisition d’une
immobilisation. (Ils sont à inclure dans la VO de
l’immobilisation et font objet d’amortissement).
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Le CA réalisé à l’étranger au cours des 5 ans d’exonération doit être distingué du
résultat fiscal et cela pour avoir uniquement la fraction passible à l’IS.
Le CA réalisé à l’étranger après les 5 ans d’exonération doit être ainsi distingué du
résultat fiscal pour avoir la fraction imposable au taux de 17,50% et celle imposable à
30% (CA local).
Les produits des actions, parts sociales et revenus assimilés (Dividendes. . .) sont
soumis à une retenue à la source de 10% libératoire de l’IS ce qui les rend exonérés du
fait de l’impôt qu’ils ont subi auparavant (chez la société distributrice).
Les produits constatés d’avance (non régularisés) sont des produits qui concernent
partiellement ou totalement l’exercice prochain mais ayant été comptabilisé en entier
à l’exercice actuel. Sous respect du principe de prudence, ils doivent être attachés à
l’exercice qui les concerne. Alors ils sont à déduire du résultat de l’année N.
La TVA des produits imposables en HT mais ayant été comptabilisés en TTC, doit être
déduite du résultat car elle ne constitue pas un produit pour l’entreprise.
La TVA des charges déductibles en TTC mais ayant été comptabilisés en HT, doit être
déduite du résultat puisque les charges elles-mêmes ne donnent pas le droit à déduire
la TVA.
Les redevances crédit-bail mobiliers ou immobiliers sont déductibles sans limite. Or,
quand il s’agit de véhicules de tourisme ou de personnes, les redevances
correspondent aux amortissements desdits véhicules ne sont déductibles que dans les
limites susvisées. (voir tableau ci-dessus)
Les primes d’assurance-vie versées par la société et mises au profit d’un dirigeant ne
sont pas déductibles à l’exercice de leur versement. Elles seront imputées sur
l’indemnité d’assurance qu’aura lieu l’année du décès de l’assuré.
Si ces primes sont incluses comme complément dans le salaire du dirigeant, elles
seront passibles à l’IR et par conséquent sont considérées comme charges déductibles
pour l’entreprise à l’exercice de leur versement.
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Les cadeaux publicitaires (portant la marque, le nom ou la raison sociale de la
société) constituent des charges pour l’entreprise distributrice. Ces charges sont
déductibles mais qu’elles remplissent aux conditions précitées. A savoir qu’elles ne
donnent pas le droit à la récupération de la TVA, alors elles sont déductibles en TTC.
Les dons et cotisations accordés aux œuvres sociales des entreprises privées ou
publiques sont déductibles à la limite de 2 ‰ du CA HT (du donateur).
Les dons et cotisations accordés aux associations reconnues d’utilité publique sont
déductibles sans aucune limite.
Les jetons de présence et les tantièmes spéciaux sont octroyés aux membres
d’administration en tant que complément de salaire et sont donc considérés comme
charges fiscalement déductibles, par contre, les tantièmes ordinaires font objet d’un
prélèvement sur le bénéfice net de l’exercice, de ce fait, ils ne sont pas déductibles.
Les impôts et taxes autres que l’impôt sur les sociétés, les crédits d’impôts
imputables sur l’IS et les acomptes provisionnels, sont déductibles.
Les intérêts des comptes courants des associés créditeurs sont déductibles dans
les limites susvisées mais à condition que le capital de la société soit entièrement
libéré.
La retenue à la source de 20% ayant grevée les intérêts relatifs aux produits de
placement à revenus fixes, est passible à l’IS. Lorsque ces produits sont comptabilisés
en net, ladite retenue doit être réintégrée et considérée comme crédit d’impôt à
imputer sur l’IS de l’exercice. De même, lorsqu’ils sont comptabilisés en brut, la retenue
est à imputer sur l’IS sans aucune réintégration préalable.
Or. Pour les amortissements relatifs aux véhicules de tourisme et de personnes, ils sont
déductibles dans les limites suivantes : La VO TTC de l’immobilisation à laquelle
l’amortissement sera appliqué ne doit dépasser 300 000 DH (TTC) et le taux
d’amortissement pratiqué ne peut être supérieur à 20%.
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Les provisions pour pertes de change ne sont pas déductibles car il s’agit de pertes
définitives ayant été comptabilisées, en en faisant des provisions l’entreprise en
bénéficiera doublement ce qu’est inacceptable fiscalement. Par contre, les provisions
pour pertes de change latentes sont déductibles.
Les provisions pour créances douteuses sont déductibles mais à condition qu’elles
soient individualisées, liées à l’exercice, et approximatives.
Les provisions pour garanties données aux clients ne sont pas déductibles car
les garanties elles-mêmes ne sont pas déductibles.
Les provisions pour propre assureur ne sont pas déductibles car elles couvrent un
risque éventuel (incendie, inondation, …) et non probable. Si l’entreprise décide de s’en
assurer elle peut souscrire à une assurance et les primes qu’elle versera seront
considérées comme charges déductibles.
Les provisions pour congés payés ne sont pas déductibles, puisque la clause qui leur
correspond (congés payés) est contractuelle. Alors la charge est certaine en sa
réalisation, d’où l’entreprise est censée la comptabiliser comme charge à payer.
Les provisions pour indemnités de licenciement pour motif économique ne sont pas
déductibles, car l’entreprise ayant décidé de licencier un ou des salariés pour tel motif
est tenue de payer une indemnité compensatrice aux salariés licenciés. Alors si ce
paiement n’a pas eu lieu à l’exercice concerné, elle doit le constaté comme charges à
payer.
Toute charge dont le montant dépasse ou égale 10000 DH ayant été payée en
espèce, n’est déductible qu’à concurrence de 50%.
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Toute vente payée contre espèces et portant un montant supérieur ou égal à 20000
DH est passible à une pénalité de 20% à appliquer sur le montant de ladite vente.
Les immobilisations ayant été inscrites aux comptes de charges par erreur, ne sont
pas déductibles, elles doivent être régularisées et peuvent reprendre leur
amortissement à partir de l’exercice prochain.
Les charges non inhérentes à l’activité de l’entreprise, les charges n’ayant pas de
facture probante, les charges constatées d’avance (non régularisées), les charges
relatives aux salaires ne correspondant pas à un travail réel, sont réputées non
déductibles.
Les dividendes distribués aux associés au cours de l’année ne sont pas déductibles,
car ils relèvent du bénéfice de la société.
Les frais formant le cout d’acquisition d’une immobilisation ne sont pas déductibles,
car ils sont à inclure à sa valeur d’origine, qui sera par la suite amortie selon une durée
déterminée.
Toute charge relevant d’un exercice antérieur est réputée non déductible.
L’entreprise en perd définitivement le droit de la déduire d’un résultat d’un exercice qui
ne la concerne pas.
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L e s r e p or t s d éf i c it air e s :
A l’occasion d’un exercice où le résultat fiscal est bénéficiaire, toute société peut déduire
dudit résultat, les déficits antérieurement réalisés. Cependant, les déficits ordinaires sont
reportables qu’à la limite de quatre ans auparavant, alors que les déficits correspondant
aux amortissements sont reportables sans aucune limitation.
L e s cr é dit s d ’im p ôt s i m p ut a bl e s / I S :
Il existe deux formes de crédit d’impôt. La première correspond à la retenue à la source
ayant grevée les produits de placement à revenu fixe. La deuxième correspond à la
cotisation minimale qu’une société a déboursée dans un exercice déficitaire.
Lors d’un exercice (N) où la cotisation minimale est supérieure à l’IS, l’excédent de ladite
cotisation minimale sur l’IS est à imputer sur le montant de l’IS de l’exercice prochain (N+1)
si ce dernier (IS) s’avère supérieur à la CM du même exercice (N+1).
Les deux crédits d’impôts sont imputables sur l’IS et éventuellement sur les acomptes
provisionnels. Toutefois, les acomptes provisionnels sont à calculer sur l’IS avant
imputation desdits crédits d’impôts.
L e c hif f r e d’ af f air es à l ’é t r an g er :
La fraction du résultat bénéficiaire se rapportant à un chiffre d’affaire réalisé à l’étranger,
est à déterminé à partir du résultat fiscal et non pas du résultat comptable.
Exemple :
Une société a réalisé un bénéfice fiscal de 280 000 DH.
- CA à l’étranger : 1 500 000 DH
- CA local : 2 000 000 DH
Bénéfice / CA local : (280 000 x 2 000 000) / (1 500 000 + 2 000 000) = > 160 000 DH
Donc : l’impôt ne sera appliqué que sur 160 000 DH qui découle du CA local.
Le résultat du CA à l’étranger peut être exonéré si la durée d’exonération n’est pas encore
arrivée à terme (n ≤ 5ans), ou peut être imposable au taux de 17,50% si ladite durée est
dépassée (n > 5ans). C’est pour cela qu’il est nécessaire de répartir le résultat bénéficiaire
entre le CA local et celui à l’étranger.