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INTRODUCTION
1ère Partie :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D'ACCUEIL ET DU THEME
I-1. Présentation
I-2. Organisation
MTN-CI est une entreprise de téléphonie mobile qui, pour mener à bien ses
activités, emploie un personnel compétent et soucieux du travail bien fait.
Elle s’organise autour d’une ossature hiérarchique, composée de directions, elles-
mêmes subdivisées à leur tour en sous-directions. Chaque sous-direction comptant
un nombre bien défini de division. Une ébauche de cette organisation est
schématisée ci-après.
Direction Générale
NSS High Level IN&VAS High Field O&M Radio Transmission NOC
Support Level Support and Power High
Level Support
Organigramme 1. MTN-CI
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, nous avons été accueilli par la
Direction technique de MTN-CI à Marcory zone 4. Elle est chargée de :
De façon spécifique, nous avons été accueilli par la division Field Operation and
Maintenance en abrégé Field O&M. Ses missions :
• Veiller au bon fonctionnement des équipements du réseau ;
• Concevoir et proposer les solutions techniques adaptées aux problèmes de
disponibilité des différents nœuds du réseau ;
• Assurer la maintenance préventive et corrective du réseau ;
• Assurer la disponibilité de service 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Dans ses tâches pratiques, cette division est chargée des activités qui se
déroulent au niveau de la maintenance et de l’exploitation de tous les équipements
qui rentrent en ligne de compte et leur environnement répartis à travers tout le
territoire national. Les équipements concernés sont les BTS, les ateliers d’énergie
(redresseurs, groupes électrogènes, onduleurs…), les équipements de transmission,
les équipements environnementaux (climatiseurs, shelters…).
Dans un souci de rapprocher les intervenants des équipements du réseau, le
territoire est organisé en zones de maintenance (Intérieure et Abidjan) constituées
en services techniques opérationnels (STO) et équipes techniques opérationnelles
(ETO).
Pour mener à bien notre étude nous avons adopté la méthodologie suivante :
• PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU THEME ;
• PRESENTATION DE LA FIBRE OPTIQUE ET DES RESEAUX EXISTANTS ;
• PROPOSITIONS D'AMELIORATION DE LA MAINTENANCE DU RESEAU
DE TRANSMISSION FIBRE OPTIQUE.
Cette méthodologie a été établie après avoir défini la problématique et la
question centrale suivante : Quelle méthode adopter pour améliorer la maintenance
du réseau de fibre optique de MTN-CI ?
Notre travail consiste d’abord à présenter la fibre optique, sa fabrication et son
installation. Ensuite, nous étudions les réseaux existants, précisément ceux
d’Abidjan et de l’intérieur. Cette étude élucide les problèmes actuels et à long terme
et la procédure de maintenance en vigueur. Enfin, nous proposons l’amélioration de
cette maintenance en nous appuyant sur les types de maintenances et les solutions
avant de faire des recommandations.
2ème Partie :
I.1- Architectures
I-3. Backbone
Partie centrale d’un réseau d’entreprise, elle permet de connecter entre eux
plusieurs sous réseaux et représente la zone la plus performante et la plus sûre du
réseau. Le backbone est un réseau longue distance de fibres optiques reliant les
différentes villes d'un pays et les pays entre eux. Lorsqu'un océan ou une mer fait
obstacle, la fibre est alors déroulée et déposée au fond de l'eau. Le réseau internet est
constitué par le lien entre ce backbone et les réseaux d'accès des différentes villes au
niveau d'un point de présence. Si ce point est équipé pour desservir en fibre optique les
clients, il est aussi appelé nœud de raccordement optique.
Les supports de transmission ont pour rôle de faire véhiculer les informations
téléphoniques entre deux points quelconques distants, et leur bande passante varie en
fonction de leur nature. Ils se classent en plusieurs catégories suivant la nature des
signaux à transmettre et des systèmes mis en œuvres. Mais pour le cas du réseau
cellulaire, il y a :
• Le câble coaxial ;
• la fibre optique ;
• le faisceau hertzien (c'est le support le plus utilisé en téléphonie cellulaire grâce
au rayonnement des ondes électromagnétiques).
Ces supports assurent la liaison entre les mobiles, sites cellulaires et le central cellulaire.
La liaison entre le mobile et le site cellulaire se fait par rayonnement électromagnétique
en modulation de fréquence sans oublier que la transmission entre le site cellulaire et le
central téléphonique peut se faire soit par câble, soit par fibre optique ou soit par
faisceau hertzien.
Parmi ces supports de transmission, on distingue : les supports métalliques, non
métalliques et immatériels. Les supports métalliques, comme les paires torsadées et les
câbles coaxiaux, sont les plus anciens et les plus largement utilisés ; ils transportent des
courants électriques. Les supports de verre ou de plastique, comme les fibres optiques,
transmettent la lumière, tandis que les supports immatériels des communications sans fil
propagent des ondes électromagnétiques.
Depuis plusieurs années, les réseaux optiques ont été choisis pour réaliser les
transmissions pour des liaisons de longues distances telles que les MAN (Metropolitan
Area Networks) et WAN (Wide Area Networks). En effet, la fibre optique est le meilleur
support parmi toutes les solutions existantes pour réaliser des réseaux hauts débits et
supporter les montées en capacités exigées par les clients de ces réseaux. Son coût est
de plus en plus faible sur le marché.
Une fibre optique pour les télécommunications est un guide d’onde cylindrique en
verre de silice constitué d’une zone centrale transparente de quelques micromètres de
diamètre: le cœur. Dans cette zone se propage la lumière émise par une diode
électroluminescente ou une source laser. Le cœur est entouré d’une zone dont l’indice
est plus faible : la gaine. Son indice de réfraction garantit que le signal lumineux reste
dans la fibre. Les couches sont des cylindres coaxiaux, représentés schématiquement
sur la figure 3. La différence d’indice entre le cœur et le reste de la fibre est induite par
des dopages différents de leur constituant principal : la silice.
La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés réfractrices de la
lumière. Elle est habituellement constituée d'un cœur entouré d'une gaine. Le cœur de la
fibre a un indice de réfraction légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes)
que la gaine et peut donc confiner la lumière qui se trouve entièrement réfléchie de
multiples fois à l'interface entre les deux matériaux (en raison du phénomène de réflexion
totale interne). L’ensemble est généralement recouvert d’une gaine plastique de
protection.
Lorsqu'un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l'une de ses extrémités
avec un angle adéquat, il subit de multiples réflexions totales internes. Ce rayon se
propage alors jusqu'à l'autre extrémité de la fibre optique sans perte, en empruntant un
parcours en zigzag. La propagation de la lumière dans la fibre peut se faire avec très peu
de pertes même lorsque la fibre est courbée.
Une fibre optique est souvent décrite selon deux paramètres :
• La différence d'indice normalisé, qui donne une mesure du saut d'indice entre le
cœur et la gaine ;
• L'ouverture numérique de la fibre (en anglais : numerical aperture), qui est
concrètement le sinus de l'angle d'entrée maximal de la lumière dans la fibre pour que la
lumière puisse être guidée sans perte, mesuré par rapport à l'axe de la fibre.
Dans le domaine des télécommunications optiques, le matériau privilégié est la
silice très pure car elle présente des pertes optiques très faibles. Quand l'atténuation
n'est pas le principal critère de sélection, on peut également mettre en œuvre des fibres
en matière plastique.
Un câble de fibres optiques contient en général plusieurs paires de fibres, chaque fibre
conduisant un signal dans chaque sens. Lorsqu'une fibre optique n'est pas encore
alimentée, on parle de fibre optique noire.
Les principaux paramètres qui caractérisent les fibres optiques utilisées pour les
transmissions sont les suivants :
L’atténuation qui caractérise l’affaiblissement du signal au cours de la propagation.
La dispersion chromatique qui caractérise l'étalement du signal lié à sa largeur
spectrale.
La non-linéarité : un canal de transmission est dit non linéaire lorsque sa fonction de
transfert dépend du signal d’entrée.
La dispersion modale de polarisation (PMD) caractérise l'étalement du signal.
Les fibres multimodes (dites MMF, pour Multi Mode Fiber), ont pour caractéristique de
transporter plusieurs modes (trajets lumineux). Elles sont caractérisées par un diamètre
de cœur de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de micromètres (les cœurs en
multimodes sont de 50 ou 62,5 µm pour le bas débit). Cependant les fibres les plus
récentes, de type OM3, permettent d'atteindre le Gbit/s sur des distances de l'ordre du
km. Les longues distances ne peuvent être couvertes que par des fibres optiques
monomodes.
Pour de plus longues distances et/ou de plus hauts débits, l’on préfère utiliser des
fibres monomodes (dites SMF, pour Single Mode Fiber), qui sont technologiquement
plus avancées car plus fines. Leur cœur très fin n'admet ainsi qu'un mode de
propagation, le plus direct possible c'est-à-dire dans l'axe de la fibre. Les pertes sont
donc minimes (moins de réflexion sur l'interface cœur/gaine) que cela soit pour de très
hauts débits et de très longues distances. Les fibres monomodes sont de ce fait
adaptées pour les lignes intercontinentales (câbles sous-marin). Ces fibres monomodes
sont caractérisées par un diamètre de cœur de seulement quelques micromètres (le
cœur monomode est de 9 µm pour le haut débit).
La longueur d'onde de coupure est la longueur d'onde en dessous de laquelle la
fibre n'est plus monomode. Ce paramètre est relié à la fréquence normalisée qui
dépend de la longueur d'onde dans le vide, du rayon de cœur de la fibre et des indices
du cœur et de la gaine.
Une fibre est monomode pour une fréquence normalisée inférieure à 2,405.
Il est possible de rajouter certaines caractéristiques aux fibres :
• les fibres dopées contiennent des ions de terres rares ;
• les fibres à maintien de polarisation ;
• les fibres photosensibles.
partenaires, les signaux électriques sont traduits en impulsions optiques par une LED et
lus par un phototransistor ou une photodiode.
(beaucoup de signaux à des fréquences très rapprochées), Ultra WDM (encore plus),
Coarse WDM (moins de canaux mais moins coûteux)…
Désormais, on sait réaliser des réseaux tout-optique, c'est-à-dire qui ne sont pas
des assemblages de fibres optiques reliées les unes aux autres par des nœuds
électriques. Les commutateurs, les multiplexeurs, les amplificateurs existent en version
tout-optique. C’est actuellement un enjeu primordial car la rapidité des transmissions sur
fibre optique est telle que les goulots d’étranglement se trouvent désormais dans
l’électronique des nœuds des réseaux.
Figure 5. Connecteurs ST
• Le connecteur à encliquetage de type 'push-pull' SC. Il possède un corps
surmoulé et un système de verrouillage à pousser et tirer. Il est parfait pour les
applications de bureau, la télévision par câble et la téléphonie.
Figure 6. Connecteurs SC
Figure 7. Connecteurs LC
• Les connecteurs FC sont conçus pour faciliter les raccordements sur le site ou en
usine. Ils sont adaptés à une utilisation avec des câbles à fibres optiques flottantes ou à
gainage serré. Les connecteurs de fibres optiques FC possèdent des composants de
précision qui offrent une fiabilité et des performances inégalées. Chaque connecteur est
doté d'une férule céramique de 2,5 mm recouverte d'un boîtier en laiton nickelé.
Figure 8. Connecteurs FC
• Le connecteur SMA906. Il utilise également une bague filetée. Il faut noter que la
forme de la baïonnette s'adapte aux équipements pourvus de prises SMA905.
II-1-2-5. Pertes
La fibre optique est soumise à différents types de pertes dont les pertes liées aux
défauts de positionnement. Lorsqu'on raccorde deux fibres, ces pertes sont liées à :
Ecart radial entre les deux fibres Pertes liées à l’écart radial
Pertes de Fresnel
Elles sont liées à la différence d'indice optique du milieu qui baigne la face d'entrée de la
fibre optique et le cœur de la fibre optique.
Pertes par réflexion
Elles sont liées aux pertes de Fresnel. C’est le cas d’une onde lumineuse qui se propage
dans un milieu où se produit une discontinuité d'indice optique (Coupure locale de la
fibre, défaut de raccordement entre deux fibres).
Coefficient de couplage -Pertes par injection
Le rapport entre la puissance lumineuse reçue par la fibre et la puissance lumineuse
émise par la source de lumière (diode DEL, diode Laser) s'appelle coefficient de
couplage.
La diaphonie
Elle désigne une interférence de signaux ou de bruit d’une ligne sur une autre.
Perte d'insertion
La perte d’insertion est un affaiblissement du signal qui résulte de l’insertion d’un
composant sur un chemin précédemment continu ou de la création d’une épissure sur ce
chemin.
Pertes dues à la courbure
En pratique, il n’existe pas de fortes courbures sinon la fibre casse. Par contre, il existe
des micro-courbures si la fibre est pressée sur une surface irrégulière. Cependant, dans
la pratique, la fibre est entourée par une gaine.
Pertes intrinsèques
La diffusion et l’absorption ont pour principale conséquence des pertes d’énergie
électromagnétique dans la fibre optique.
Il existe plusieurs normes de la fibre optique dont certaines sont utilisée à MTN. Ce sont :
G652 : Normalisation des fibres optiques monomodes standards (à dispersion non
décalée) ;
G652a : Version de base de la fibre G652, définie à 1310 nm et à 1550 nm ;
G652b : Version de la fibre G652, définie à 1625nm avec des affaiblissements
améliorés à 1310nm et à 1550nm par rapport à la version a, et avec une
meilleure PMD ;
G652c : Version de la fibre G652, définie à 1383nm (faible pic OH) avec un
affaiblissement amélioré à 1550nm par rapport à la version b ;
G652d : Version de la fibre G652 la plus performante (meilleures caractéristiques
des versions b et c) ;
G653 : Normalisation des fibres optiques monomodes à dispersion décalée (peu utilisée
aujourd’hui) ;
G655 : Normalisation des fibres optiques monomodes à dispersion décalée non nulle
(NZDF : Non Zero Dispersion Fiber). Utilisation à 1550nm pour les infrastructures
longues distances en DWDM ;
G657 : Fibre à faible rayon de courbure ;
G657a : Fibre G657 compatible avec la fibre optique G652d ;
G657b : Fibre G657 non compatible avec la fibre optique G652 mais avec des meilleures
caractéristiques d’insensibilité aux courbes que la version a ;
G657a2 : Fibre G657 compatible à la fibre G652d et offrant une meilleure caractéristique
d’insensibilité aux courbes que la version a1 ;
OM1 : Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande passante minimum
de 200MHz.km à 850nm. Peut transmettre 100Mbits sur 2km et 1 Gbits sur 275m
à 850nm ;
OM2 : Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande passante minimum
de 500MHz.km à 850nm. Peut transmettre 100Mbits sur 5km, 1 Gbits sur 550m
et 10Gbits sur 82m à 850m ;
OM3 : Caractéristique d’une fibre optique multimode avec une bande passante
minimum de 1500MHz.km. Peut transmettre 10 Gbits sur 330m à 850nm ;
OM4 : Caractéristique d’une fibre optique multimode. Peut transmettre 10 Gbits sur
550m à 850nm.
L’évolution des débits des différents services, les besoins en flexibilité du réseau
de transmission, la nécessité d’améliorer les fonctions d’exploitation et de maintenance,
l’augmentation continue de la capacité de transmission sur fibre optique et le besoin
d’interconnexion entre opérateurs à des débits élevés et normalisés ont montré les
limitations de la hiérarchie actuelle et ont conduit à une normalisation.
SONET (Synchronous Optical Networks) est une proposition initiale de Bellcore,
définissant la couche de transport physique d'une architecture à haut débit. Le SDH
correspond à une vision spécifique de SONET, demandée par les Européens et adaptée
à l'ATM.
Une seule fibre optique peut transmettre autant d'informations qu'un gros câble de
cuivre. Du fait de leur besoin, les opérateurs et les entreprises ont été les premiers
acquéreurs de fibres optiques. Elle est particulièrement appréciée chez les militaires pour
son insensibilité aux IEM (Interférences électromagnétiques) mais aussi pour sa
légèreté.
Il faut cependant distinguer les fibres multimodes et monomodes. Les fibres
multimodes sont réservées aux réseaux informatiques à courtes distances (datacenter,
entreprises et autres) alors que les fibres monomodes sont installées pour des réseaux à
très longues distances. Elles sont notamment utilisées dans les câbles sous-marins qui
relient une partie des continents. En arrivant dans les habitations via le réseau FTTH, la
fibre optique apporte une révolution dans les télécommunications directement aux
particuliers.
À la base une fibre optique est un guide-onde. C'est donc l'onde qui se propage
dans la fibre optique qui est modulée pour contenir une information. Le signal lumineux
est codé en variation d'intensité. Pour les courtes distances, et une optique à bas-coût,
une simple DEL peut jouer le rôle de source émettrice tandis que sur des réseaux hauts
débits et à longue distance, c'est un laser qui est de préférence utilisé.
Mais surtout, l’inconvénient majeur est que le signal électrique qu'ils transportent
s'atténue très rapidement. Si l'on veut relier deux équipements distants ne serait-ce que
de quelques centaines de mètres (pour relier deux bâtiments entre eux par exemple),
cela devient difficile car le signal n'est presque plus perceptible une fois arrivé à l'autre
bout du câble.
Sauf cas particuliers liés notamment à des contraintes électromagnétiques
spécifiques, les réseaux locaux (quelques dizaines de mètres) sont généralement
réalisés sur du cuivre. Lorsque la distance entre deux machines augmente, il devient
intéressant d'utiliser une fibre optique. Une fibre optique peut notamment relier deux
bâtiments, ou constituer un maillon d'un réseau informatique local, régional, continental,
ou intercontinental.
La fibre optique fut très vite introduite dans les réseaux informatiques pour pallier
les points faibles des câbles de cuivre. En effet, la lumière qui y circule n'est pas sensible
aux perturbations électromagnétiques et elle s'atténue beaucoup moins vite que le signal
électrique transporté sur du cuivre. On peut ainsi facilement relier des équipements
distants de plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres. Elle reste efficace
dans des environnements perturbés et ce, à des débits au moins dix fois supérieurs aux
simples câbles réseaux, mais pour un prix généralement supérieur.
9 Types de fibres optiques
Dans les réseaux informatiques, -comme avec la paire de cuivre- les fibres vont
souvent par deux : l'interface d'une machine utilise une fibre pour envoyer des données
et l'autre fibre pour en recevoir. Toutefois il est possible de réaliser une liaison
bidirectionnelle sur une seule fibre optique.
Figure 17. Fibre multimode utilisée dans une liaison Fiber Channel (le connecteur SC
a été retiré).
Plusieurs types de fibres optiques sont aujourd'hui utilisés dans les réseaux
informatiques :
• Monomode ou multimode ;
• Avec des tailles de cœur et de gaine variables. La plus commune : la 50/125 (fibre
multimode, a un cœur de 50 microns de diamètre pour une gaine de 125 microns) ;
• Avec des types de connecteurs différents : st (section ronde à visser), sc (section
carrée clipsable), lc (petite section carrée clipsable), ou mtrj (petite section carrée
clipsable).
9 Amplification optique
Signaux
Fibre dopée
Ampli
Les fibres dopées sont utilisées pour amplifier un signal. On les trouve également
dans les lasers à fibres. Les fibres à double-gaine sont de plus en plus utilisées pour le
pompage optique de haute puissance.
9 Capteurs
Les fibres optiques peuvent être utilisées dans le domaine des capteurs :
• Le gyromètre à fibre optique est un instrument utilisé par les navires, les
sous-marins, les avions ou les satellites pour donner la vitesse angulaire. Il
contient des fibres à maintien de polarisation ;
• Un réseau de bragg inscrit dans une fibre optique peut donner des
informations de contrainte ou de température ;
• Les tapers sont des fibres effilées qui peuvent également servir de capteur.
La fibre optique est utilisée dans des luminaires décoratives à variation de couleur.
Elle est aussi utilisée pour véhiculer la lumière sur un trajet de quelques dizaines de
centimètres depuis une source vers l'objet à mettre en valeur, permettant d'obtenir des
éclairages ponctuels et discrets, pouvant être élégamment intégrés à une vitrine de
présentation, et offrant l'avantage de rayonner très peu d'infrarouge, limitant ainsi le
risque d'élévation de température à l'intérieur de la vitrine, néfaste aux œuvres d'art.
II-2-2-4. Médecine
Les fourreaux les plus utilisés pour la fibre optique sont en PEHD (Polyéthylène
Haute Densité en anglais MDPE, medium density polyethylene) ou en PVC (Polychlorure
de vinyle en anglais Polyvinyl chloride).
Les inconvénients :
• Surcoût direct (mais absorbé en partie par le gain de main d’œuvre pour la pose) ;
• Mauvaise adaptation pour les conduites de grosse capacité ;
• Mal adapté pour les courtes distances car nécessite une pose mécanisée ;
• Mandrinage à réaliser obligatoirement pour garantir le bon passage de la fibre, ce
qui représente un coût supplémentaire.
Les avantages :
• Coût inférieur au PEHD ;
• Pose maîtrisée par la plupart des entreprises ;
• Bien adapté en milieu urbain car on fait de la pose sur des courtes distances.
II-3-2-3. Préconisations
II-3-3-1. En accotement
• Il est possible que les accotements soient déjà encombrés (réseau électrique,
réseau de communications électroniques de l’opérateur historique…) ;
• Elle évite de toucher des trottoirs aménagés avec des matériaux spécifiques,
coûteux ou difficiles à reprendre comme les pavés, les enrobés colorés et les bétons.
La pose en rive de chaussée est parfois choisie, notamment le long des routes
départementales (RD) et des voies communales. Cette technique consiste à enfouir les
fourreaux en bordure de chaussée et permet ainsi de s'affranchir des réseaux en
accotement. Un remblai béton est alors mis en place, ce qui permet de consolider la
bande de roulement.
Selon la norme NFP 98-331, relative aux tranchées, les fourreaux doivent être
signalés dans la tranchée par un grillage avertisseur normalisé, de couleur verte pour les
réseaux télécoms, posé à 30 cm au dessus de la génératrice supérieure du faisceau de
fourreaux. La largeur du grillage est au moins égale à la largeur de l’ensemble des
fourreaux. Les fourreaux devront également être identifiés de chaque côté par un
numéro ou une couleur.
Remarque : Dans le cas des tranchées de faibles dimensions, le grillage avertisseur peut être
remplacé par une coloration dans la masse du matériau de remblayage auto-compactant.
Il faut en général (cf. norme NFP 98-332) respecter une distance d’au moins 20 cm
en horizontal entre les réseaux, et au moins 10 cm entre un réseau et le bord de la
tranchée. Toutefois il est à présent admis de poser un réseau de
télécommunications à 5 cm seulement d’un réseau électrique, en utilisant des
câbles diélectriques sous fourreau (arrêté du 10 mai 2006 sur les distributions d’énergie
électrique). Lors de la pose de fourreaux de communications électroniques à côté d’un
réseau électrique à une distance inférieur aux 20 cm réglementaires. Il est préférable de
mettre deux grillages avertisseurs ; le rouge pour l’électricité et le vert pour le réseau de
communication électronique, même si le rapprochement des deux réseaux fait
chevaucher les grillages.
Lors de travaux sur la voirie (réfection de surface, mise à 2x2 voies, nouvelle
route...), il peut être intéressant de poser des fourreaux. En effet, il ne sera pas
nécessaire de ré-ouvrir la voirie plus tard. Cette opération représente cependant un
surcoût, lié à la tranchée et aux fourreaux.
Il est conseillé de poser 4 Ø45 PVC ou 4 Ø32 PEHD le long de la voie. Les
adductions des immeubles et résidences s’accordent au réseau dans une chambre L2T
ou L3T. Si les surfaces des lots sont importantes, destinées à recevoir plusieurs
bâtiments, il peut s’avérer nécessaire de poser plusieurs chambres pour un lot ou
d’augmenter la taille de celle-ci en posant des L3T ou L4T. En général les promoteurs
créent leurs propres réseaux pour adducter les différents bâtiments dans le lot qu’ils
aménagent.
Taille maxi
Longueur Largeur Profondeur
Type de la Remarques
(cm) (cm) (cm)
conduite
Sert à remplacer les regards 30x30
L0T 63 45 38 3Ø45 lorsqu’ils sont impossibles à mettre sur le
domaine privé
5Ø45 OU Sert à raccourcir les grandes longueurs de
L1T 77 63 68 3Ø45 + conduite et à éviter les courbes trop
2Ø60 prononcées.
7Ø45 + Ces chambres sont destinées à recevoir
L2T 141 63 68
3Ø60 les derniers équipements de
7Ø45 + télécommunication sur le domaine
L3T 162 77 68
3Ø80 publique (Point de concentration,
Amplificateurs…). Les armoirie de rue
7Ø45 +
L4T 212 77 68 (Borne pavillonnaire) y sont généralement
6Ø80
rattachées.
L5T 204 113 128 Servent à recevoir une quantité importante
de tuyaux. C’est ici que se divisent les
gros câbles, les répartiteurs y sont
L6T 267 113 128 rattachés ainsi que tous les gros
équipements de télécommunication.
Tableau 2. Pose en accotement (trottoir) LxT
Les tampons de protection sont des plaques en fonte qui servent à couvrir les
chambres. Pour les chambres L2T/L3T : Le tampon doit être de classe 125 kN
(résistance à une charge de 12,5 tonnes) si la chambre est située dans un espace vert,
et de classe 250 kN4 (25 tonnes) si la chambre est située sous un trottoir ou en
accotement. Pour les chambres K2C (sous chaussée) : tampon de classe 400 kN (40
tonnes). Le tampon sera si possible identifié avec un logo portant le nom du bénéficiaire
et/ou le type de réseau (ex. réseau MTN-CI).
Aux endroits névralgiques du réseau, les tampons doivent être sécurisés et
verrouillables.
II-3-9. Sous-tubage
Le sous tubage consiste à faire passer plusieurs tubes dans un fourreau. De cette
manière, le fourreau se retrouve séparé en plusieurs alvéoles (voir schéma ci-dessous)
ce qui rend plus facile la cohabitation de concurrents.
II-3-11. Fouille
Elle consiste à décaisser la terre ou creuser les trous qui vont recevoir les tuyaux,
ou trouver le câble coupé à souder.
II-3-12. Epissurage
L'épissurage est le fait de raccorder deux fibres optiques. Pour ce faire, il faut les
positionner l'une en face de l'autre de manière minutieuse, généralement cette étape est
assistée d'appareil pré calibrés. Ensuite on les bloque dans cette position à l'aide d’un
boîtier plastique ou d'une fusion optique. Ensuite vient le test d'épissurage pour vérifier la
qualité de transmission de la fibre.
D. Une force d'appui est exercée (butting) de telle manière que les deux faces en
regard soient appuyées l'une sur l'autre ;
E. Un arc électrique est généré dans la région de l'interface entre les deux fibres,
l'élévation de température locale provoque la fusion des zones en contact (cœur
et gaine) ;
F. La force d'appui est maintenue pendant le refroidissement de la zone fondue ;
G. Après refroidissement, la soudure est réalisée, la résistance mécanique de
l'épissure n'est obtenue qu'après la reconstitution du revêtement (coating).
La qualité de la soudure réalisée va donc dépendre de :
• La qualité des deux faces en regard ;
• La mise en position relative des deux cœurs des fibres à épissurer ;
• La force de contact entre les deux faces (intensité, durée, évolution dans le
temps) ;
• L'intensité et la durée de l'arc électrique.
II-3-13. Tirage
Le tirage est un mode de pose de la fibre optique dans les fourreaux. Cette
méthode consiste à faire passer un câble de tirage dans le fourreau afin de pouvoir tirer
ensuite le câble optique préalablement accroché. Le tirage ne peut pas se faire sur des
distances trop importantes (au delà de 200 mètres, il commence à devenir limite) car
cette technique crée un effort de traction sur le câble, et donc un risque de dommages si
la longueur (donc le poids) à tirer est trop élevée.
Le portage est un mode de pose de la fibre optique dans les fourreaux. Le portage
consiste à pousser le câble par air comprimé ou par eau (on appel alors cette technique
flottage) ce qui permet de poser le câble sur de longues distances et de façon rapide (le
record actuel est de 3,6 km en un jet d'air). Même si sa performance est élevée, le
portage reste une technique peu onéreuse mais qui nécessite d'avoir des fourreaux qui
soient étanches et qui résistent à la pression comme le PEHD. Le flottage semble plus
performant que le portage à l’air.
Le fourreau de manœuvre est un fourreau qui est laissé vide. Celui-ci permet de
faire passer un câble de remplacement pendant la maintenance d'un autre fourreau. De
cette manière le réseau n'est quasiment pas interrompu pendant la maintenance.
II-3-16-1. Essais
Lors de travaux, il faut exiger des aménageurs un plan de récolement : une bonne
connaissance de ses infrastructures est primordiale pour en assurer une bonne gestion.
Ce plan est très important car il permettra par la suite de répondre à ces différentes
préoccupations rapidement :
• Le lieu où avoir des fourreaux ;
• Le nombre ;
• Leur disponibilité ;
• Le diamètre ;
• Celui qui les occupe.
Il est donc primordial de récupérer les bonnes données au bon format pour pouvoir par la
suite les utiliser dans un SIG (système d’information géographique).
Le plan de récolement des ouvrages est fourni par l’aménageur, sur support papier et sur
support numérique.
Maintenance
Maintenance corrective Maintenance préventive
Type de
maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance Maintenance
palliative curative systématique conditionnelle prévisionnelle
n’entraîne une défaillance. Ce type de maintenance peut être appliqué dans le cas où le
MTBF du système n’est pas connu. Si le MTBF est connu, il permet d’adapter en ligne le
temps restant jusqu’à la prochaine visite de maintenance. Ce temps dépend directement
de la surveillance des paramètres précurseurs de panne.
III-4-1. MTBF
III-4-2. MTTR
III-4-3. MTTA
La MTTA est la moyenne des temps techniques d'arrêt (TTA). Les temps
techniques d'arrêt sont une partie des temps d'arrêt que peut connaître un système de
production en exploitation. Ils ont pour cause une raison technique et, ce faisant, sont à
distinguer des arrêts inhérents à la production (attente de pièce, de matière, d'énergie,
changement de production, etc.).
III-5. Mesures
Cette méthode est utilisée sur site pour effectuer des mesures de puissance de
l’énergie lumineuse qui est émise et reçue via une liaison optique. Elle permet de
mesurer la perte d’une liaison. Elle utilise un émetteur de lumière stabilisé et un
récepteur (mesureur de puissance) étalonné ainsi qu’un jeu de bobines ou de cordons de
référence.
III-5-2. Réflectométrie
La fibre utilisée à MTN-CI répond à la norme G.652. L’un des types est GYFTY83-
24B1.
Le prix de la fibre varie de 2.000 F à 3.000 FCFA par mètre, selon le coût sur le marché
international.
Le LAZER qui bombarde la lumière dans la fibre monomode et/ou multimode a un prix
variant entre 5.000.000 F et 8.000.000 FCFA.
Pour la pose, il faut débourser entre 50 F et 200 FCFA le mètre de câble. La fouille coûte
entre 500 F et 1.000 F le mètre.
Le coût des PVC et PEHD varie en fonction du marché. Actuellement, le prix des
PVC de diamètre Ø45mm oscille entre 2.000F et 4.000F la barre de 4 mètres. Celui des
PEHD de diamètre 32 mm, de longueur 25 m varie entre 20.000 F et 30.000 FCFA.
Le réseau fibre optique de l’opérateur MTN-CI est composé d’un anneau principal
Abidjan – Yamoussoukro – Daloa – San Pédro – Abidjan et de trois liaisons bus Abidjan
– Noé, Yabayo – Gagnoa et Yamoussoukro – Korhogo. Le réseau est en extension en ce
moment avec la construction des bus Korhogo – Boundiali et Daloa – Odienné.
D’une longueur totale du génie civil de 400 km, la fibre optique de l’opérateur
MTN-CI est enterrée dans des tuyaux PVC. Le type de fibre utilisée est le câble de 24
fibres monomodes, avec tige central en diélectrique.
Le backbone national est un anneau qui traverse les localités d’Abidjan (MSC3),
Attinguié, Mbrou, Nzianoua, Moronou, Toumodi, Yamoussoukro, Konefla, Sinfra,
Gadouan, Daloa , Issia, Yabayo, Soubré, Méadji, Gabiadji, San Pédro, Sassandra,
Fresco, Grand-Lahou, Toupah, Dabou, Abidjan (MSC3).
D’une longueur totale de 1153 Km, la fibre optique est enterrée directement dans
le sol. Le type de fibre utilisé est le câble de 24 fibres à armature métallique, avec une
tige centrale métallique qui est mise à la terre tout le long du réseau.
Le backbone Sud part d’Abidjan à Noé, en passant par Bassam, Bonoua, Samo,
Assinie, Aboisso, Noé. La longueur totale de la fibre est de 211 km et la fibre est enterrée
directement dans le sol. Le type de fibre est le câble de 24 fibres monomodes non
armée, avec tige central en diélectrique.
Cette chargeuse détruit le génie civil
et coupe la fibre optique en l’absence
de signalisation pendant les travaux
de voirie.
Ce Poclain coupe la fibre optique
en l’absence de superviseurs des
travaux de voirie.
• Tubes acier galvanisés qui consiste en une vérification et réparation des points de
scellement et des points de soudure et à la peinture antirouille sur les points de
soudure et les points de scellement ; cela s’effectue chaque année ;
• La vérification de la tenue des remblais chaque trimestre, est une activité qui devra
s’intensifier pendant la saison pluvieuse ;
• La mise à jour des plans de recollement chaque trimestre: il s’agit de mettre ces plans
à jour chaque fois qu’il y a des travaux de nature à changer la route du câble et des
ajouts de nouveaux ouvrages ;
• Vérification des passages spécifiques (ponts, pentes, nids de rivière, enrobés, etc.) de
périodicité semestrielle ;
• Identifier par GPS toutes les chambres de passage et de raccordement chaque
trimestre ;
• Chaque trimestre, procéder à une vérification de l’étiquetage des câbles dans les
chambres de passage, les shelters et les racks. Les étiquettes endommagées ou
manquants seront remplacées par le Contractant.
Début
Non
Câble coupé ?
Notification au prestataire
Localisation de la coupure
Réparation du câble
Fin
Début
Non
Dommage
constaté ?
Notification au prestataire
Travaux :
- Fermeture de chambre en béton
- Enrobé, Bloc de béton
- Traversée de pont
- Tube acier, tube PVC et PEHD
- Voirie
Le prestataire fourni le
rapport du travail
Fin
Organigramme 3. Réparation de génie civil
V-3-3. Supervision de la maintenance
3ème Partie :
PROPOSITIONS D'AMELIORATION DE LA
MAINTENANCE DU RESEAU DE
TRANSMISSION FIBRE OPTIQUE
I-1. Personnel
La maintenance curative est bien exécutée à MTN-CI. Ici, le problème réside dans
le suivi du prestataire de service. En effet, rien ne marque la véracité des rapports fournis
par le prestataire à la fin des travaux. Tous les 24 brins de la fibre optique ne sont pas
utilisés. Le prestataire peut rétablir la connexion et rien ne nous assure de l’effectivité de
la soudure des autres brins de la fibre optique.
Il n’existe presque pas de suivi du prestataire de services parce que ceux qui sont
chargés de le faire se contentent des rapports de travaux sur la base de la bonne foi du
prestataire. Cela engendre des problèmes de suivi de la fibre optique elle-même. Les
informations de la base de données ne sont pas toutes fiables car, le plus souvent, elles
sont basées sur les rapports du prestataire.
Il n’y a pas de visibilité complète pour le service maintenance de la fibre optique sur le
suivi des travaux neufs dont certains sont encore en cours.
SUIVIE DE CHANTIER POUR LES TRAVAUX NEUFS
II-1. Personnel
MTN-CI doit s’approprier la prévention des pannes en pratiquant les trois types de
maintenance préventives notamment la maintenance préventive systématique, la
maintenance préventive conditionnelle et la maintenance préventive prévisionnelle.
Systématiquement, après 20 ans, il faut remplacer la fibre optique pour améliorer
son rendement. Il n’y a pas de temps fixe pour le remplacement des terminaux qui
dépendent de l’évolution de la technologie. Il convient néanmoins de les réviser au
même moment que la fibre optique elle-même.
Chaque trimestre, en fonction des intempéries, il faut mesurer les valeurs de la
terre qui influent sur le câble ferraillé. Cela permet d’éviter la destruction de la fibre par la
foudre.
La contamination des extrémités est la cause principale de défaillance des fibres
optiques. La poussière et d’autres contaminants sont à l’origine d’une perte d’insertion et
d’une réflectance qui empêchent la transmission de la lumière et provoquent des dégâts
au niveau des émetteurs-récepteurs. Lors du couplage, la poussière peut migrer d’une
extrémité à l’autre, ce qui explique pourquoi il est nécessaire d’inspecter les deux
extrémités d’une connexion. En outre, les connecteurs contaminés lors du couplage
Ici, il s’agit d’étoffer l’effectif de sorte qu’il y ait une équipe qui ne supervise que le
génie civil. Cela déchargerait les techniciens de maintenance de la fibre optique. Pour
gérer le problème de l’oubli d’intervention, il faut concevoir un calendrier dynamique lié
aux mails (Outlook), ce qui rappellerait à chaque échéance, les tâches de maintenance
du génie civil à exécuter.
Que les infrastructures soient occupées ou non, la maintenance préventive, peut
consister en une simple inspection visuelle périodique de celles-ci, (périodicité d’un
semestre à titre indicatif) et/ou chaque fois que des travaux de génie civil sont réalisés à
leur proximité immédiate. Elle peut être réalisée par les services techniques de la
collectivité et son coût reste raisonnable. L’ouverture des chambres permet de vérifier
leur intégrité physique, notamment leur système de fermeture et leur éventuelle grille de
protection antichute, plus particulièrement pour les chambres situées sous chaussée.
L’inspection des masques de fourreaux permet de vérifier la présence des bouchons
obturateurs et l’état des filins d’aiguillage ; elle permet également de confronter les bases
de données qui suivent l'état d'occupation des fourreaux avec la réalité du terrain et ainsi
de les corriger si nécessaire.
Enfin toute infiltration d’eau ou stagnation d’eau non conforme à l’implantation de la
chambre par rapport à la nature du terrain, peut être un indice de dégradation potentielle
de l’infrastructure, susceptible de nuire à terme à l’exécution du contrat de location avec
un opérateur.
On peut ajouter, suivant une périodicité moins rapprochée ou bien en cas de suspicion
forte de dégradation, des tests de mandrinage (vérification de la non déformation des
fourreaux), afin de s’assurer de leur bon état.
L’inspection visuelle doit faire l’objet d’un rapport détaillé permettant d’évaluer par
historisation l’évolution de l’état des infrastructures et ainsi mieux prévenir les effets de
son vieillissement.
Bien qu’elle soit bien exécutée à MTN-CI, il nous paraît judicieux de rappeler aux
opérateurs de maintenance de respecter scrupuleusement la procédure de soudure de la
fibre optique sans aucune négligence.
Les infrastructures doivent être réparées dans des délais conformes au bon
fonctionnement de celles-ci. Le temps d’intervention et le temps de réparation doivent
être optimisés.
La Côte d’Ivoire n’ayant pas encore de législation sur la fibre optique, ce cas
particulier devait faire l’objet d’une attention particulière de la part de nos gouvernants
pour éviter une anarchie dans la gestion des infrastructures. Ainsi, la maintenance des
infrastructures seraient gérées par les collectivités.
Les irrégularités constatées sur le terrain nous amènent à un suivi réel des
opérateurs de maintenance qui doivent rompre avec la négligence des recommandations
de sécurité. Des visites inopinées devaient les y contraindre. Ainsi, ils doivent toujours:
• Bien stationner le véhicule de maintenance ;
• Eviter de s’exposer sur la voie pendant toute la durée de l’opération ;
• Positionner les balises de signalisation routière ;
• Porter le gilet de signalisation ;
• Porter le casque ;
• Porter les chaussures de sécurité ;
• Porter les gants pour les fouilles ;
• Utiliser le groupe électrogène mobile au besoin ;
• Dresser des tentes pendant la soudure ;
• Utiliser les marqueurs de signalisation de manchon après travaux.
III-1. Sensibilisation
III-1-1. Population
• Un voleur de câble optique met en danger toute la population desservie par celle-
ci et par conséquence nuit à la liberté des usagers ;
• Les voleurs de cuivre n’ont rien à y gagner ;
• Les villageois et creuseurs de tombes doivent faire attention aux câbles de fibre
optique afin de ne pas les couper ;
• Les conducteurs d'engins doivent connaître et faire attention aux signalisations
indiquant le passage de la fibre optique.
III-1-2. Etat
Ici, il s’agit de s'assurer que les techniques et matériels d'installation utilisés sont
adaptés au câble, à l'infrastructure et au cheminement considérés, en quantité suffisante
et en bon état de fonctionnement. En cas de lubrification (pose en conduites), vérifier que
le type de lubrifiant employé, mécanique (microbilles), ou humide (graisse), convient pour
les matériaux constitutifs de la gaine extérieure du câble et des conduites.
Concernant la température, le déroulage ne doit être effectué que si la température
est comprise dans la plage indiquée dans la documentation applicable, en général –5°C
à + 40°C pour des câbles à usage extérieur avec gaine en polyéthylène. Dans le cas où
la température est comprise entre –5°C et +5°C, il convient de maintenir le câble à une
température de 20°C au minimum pendant 24 heures préalablement à la pose.
S’agissant du touret, il faut s’assurer que sa rotation n'est pas entravée et il faut
exercer un contrôle/freinage appropriés pour que le déroulement du câble (de préférence
par le haut de la bobine) s'effectue de manière régulière, sans à-coups, ni desserrage
des spires, ni formation de boucles.
Il est nécessaire de s'assurer du respect, en tout point du parcours et à tout moment, des
valeurs limites de traction et de courbure spécifiées pour le câble. Prévenir les risques de
torsion, vrillage, chocs, compression, abrasion ou autres atteintes mécaniques
indésirables.
Il est indispensable d’effectuer les lovages éventuellement nécessaires
uniquement par la méthode de "lovage en 8", avec précautions (efforts, courbures, etc.),
de vérifier au cours du déroulage, et au passage aux points accessibles, l'absence de
détérioration de la gaine extérieure susceptible de mettre en cause la barrière
d'étanchéité du câble.
Il convient de ménager les surlongueurs et recouvrements de câbles nécessaires aux
raccordements ultérieurs.
Les outils de la maitrise des risques permettent d’augmenter et/ou de mieux gérer
la disponibilité des moyens de production. Cela passe par la maitrise de la
maintenabilité. Sachant que la maintenance influe sur deux facteurs : une maintenance
bien ciblée diminue l’indisponibilité ; une maintenance bien maîtrisée réduit les
dépenses. Se limiter à une approche traditionnelle de la maintenance peut entrainer des
effets indésirables ; à savoir :
• Effets sur la sécurité
- Pas assez de maintenance préventive augmente le risque de dysfonctionnement
d’un élément critique ;
- Trop de maintenance préventive augmente le risque de génération d’une erreur
sur un équipement critique.
• Effets sur la disponibilité
- Pas assez de maintenance préventive augmente le risque d’une longue période
d’indisponibilité pour intervention corrective,
- Trop de maintenance préventive pénalise la disponibilité de l’équipement.
• Effets sur les coûts
- Pas assez de maintenance préventive augmente le risque de devoir réaliser une
intervention coûteuse, longue, difficile sur des articles de coût élevé,
- Trop de maintenance préventive pénalise le coût global de possession.
Début
Supervision de la maintenance
A
Mise à jour de la
base de données Alarme sonore ou lumineux
Fin A
Début
Installation du Backone à fibre
optique
Exploitation réseau
Non
Remplacer les terminaux Oui
Remplacer la fibre
Remplacer les terminaux
Fin
Début
En fonction des
Valeurs bonnes intempéries et variations
des mesures (0≤v≤5Ω)
Valeurs mauvaises
Fin
Début
Vérification tronçon
Exploitation de l’installation
Enregistrement de coupure de
câble dans la base de données
Consulter les informations de
la base de données
Non Coupure >
05 ? Mesures de performance et
Analyse des valeurs
Oui Bon
résultat des
mesures ?
Remplacer le câble du tronçon
Mise à jour de la base donnée
Fin
Début
Inspection
Contamination
Non
(poussière)
Oui
Nettoyage
Fin
Organigramme 8. Maintenance préventive prévisionnelle
Début
Période
Tâche
Action à mener
Bon
Valider travaux
Fin
Organigramme 9. Maintenance préventive du génie civil
Début
Câble coupé
Alarme
Non Réparation du
câble ?
Début
Dommage constaté ?
Notification au prestataire
Travaux :
- Fermeture de chambre en béton
- Enrobé, Bloc de béton
- Traversée de pont
- Tube acier, tube PVC et PEHD
- Voirie
Non
Acceptance ?
Fin
Chief Technical officer (CTO)
Senior manager field operation and maintenance
Service de transmission Faisceau Service de transmission Fibre optique (FO)
Hertzien (FH)
Equipe de maintenance Fibre Prestataire Fibre Optique
Optique MTN
Hiérarchisation de la nouvelle organisation proposée
Conclusion
ANNEXES
GLOSSAIRE
FH : Faisceau Hertizien
FO : Fibre Optique
FTTA: Fiber to the Antenna. Utilisation dans les réseaux mobiles.
FTTB: Fiber to the building (fibre jusqu’au bas d’immeuble).
FTTC : Fiber To The Curb
FTTD: Fiber to the desk. Réseau d’entreprise en fibre optique jusqu’à la prise
du poste de travail.
FTTH: Fiber to the home (fibre jusqu’à l’abonné). 2 architectures FTTH : PON
(entre le NRO et l’abonné, utilisation d’un coupleur permettant de
regrouper plusieurs utilisateurs sur une même fibre) ou P2P (1 fibre par
abonné entre le NRO et l’abonné).
FTTO: Fiber to the office. La fibre optique est présente jusqu’au local de
l’entreprise.
GPS : Global Positioning System – que l'on peut traduire en français par
« système de localisation mondial » ou, plus proche du sigle d'origine,
« Guidage Par Satellite » – est un système de géolocalisation
fonctionnant au niveau mondial.
GSM : Global System for Mobile Communications
HP-RDI : HO Path remote Defect Indication
HP-UNEQ : HO Path Unequipped
IEM : Interférences électromagnétiques
IP : Une adresse IP (avec IP pour Internet Protocol) est un numéro
d'identification qui est attribué de façon permanente ou provisoire à
chaque appareil connecté à un réseau informatique utilisant l'Internet
Protocol.
ISDN : Integrated Services Digital Network, RNIS en français
ITU-T : La norme ITU-T G692 définit la plage de longueurs d’ondes dans la
fenêtre de transmission de 1530 à 1565 nm et un espacement
normalisé entre deux longueurs d’ondes de 0,8 ou 1,6 nm.
KxC : Chambre normalisée Télécom si la chambre est sous une chaussée
LAN : Local Area Network réseau local s'étendant sur un périmètre local de
moins d’un kilomètre
LASER : Un laser (acronyme de l'anglais « light amplification by stimulated
emission of radiation », en français : « amplification de la lumière par
émission stimulée de rayonnement ») est un appareil qui produit une
lumière spatialement et temporellement cohérente basée sur l'effet
laser.
LC : Lucent Connector, Little Connector, or Local Connector : Le connecteur
LC est carré comme le SC, mais beaucoup plus petit (on le retrouve
également en informatique)
LED : Light-emitting diode, en français DEL
LOF : Loss of Frame, Perte de trame
LOP : Loss of Pointer, perte de pointeur
LOS : Loss of Signal, drop in incoming optical power level causes high bit error
rate.). Perte de signal
LP-UNEQ : LO Path Unequipped
LxT : Chambre normalisée Télécom de type LxT pour pose en accotement
(trottoir), compris terrassement, lit de pose en béton, fourniture pose et
réglage, raccordement des fourreaux et réalisation soignée des
masques, finition et évacuation des déblais. On a les chambres L1T,
L2T, L3T, L4T, L5T, L6T ...
MAN : Metropolitan Area Network réseau métropolitain qui s'étend sur un
périmètre de moins de cent kilomètres
MCVD : Modified Chemical Vapor Deposition
MMF : Multi Mode Fiber: Fibre multimode
MRF : multiplexage par répartition de fréquence
MRT : Multiplexage à répartition dans le temps
MS-AIS : Multiplex Section Alarm Indication Signal
MSC : Mobile services Switching Center ou Mobile Switching Center est un
équipement de téléphonie mobile (GSM/2G) chargé du routage dans le
réseau, de l'interconnexion avec les autres réseaux (réseau
téléphonique classique par exemple) et de la coordination des appels.
MS-RDI : Multiplex Section Remote defect Indication
MS-REI : Multiplex Section Remote Error Indication
MTBF : moyenne des temps de bon fonctionnement, en anglais, MTBF signifie
mean time between failures
MT-RJ: Mechanical Transfer Registered Jack ou encore Media Termination -
Recommended Jack
MTTA : moyenne des temps techniques d'arrêt
MTTR : moyenne des temps techniques de réparation, en anglais, MTTR
signifie mean time to restoration
MUX : MUltipleXeur
NFP : norme relative aux tranchées
NOC : network operations center
NRA : nœud de raccordement des abonnés
NRO : nœud de raccordement optique (désigne en général une boucle locale
ou un quartier)
NZDF : Non Zero Dispersion Fiber
O&M: Operation and Maintenance
Ø30 Diamètre 30 mm
OADM : Un OADM est utilisé dans une liaison par fibre optique d'où le terme
d'Optical Add Drop Multiplexer. Ce composant permet d'ajouter (Add) ou
de "sortir" (Drop) un ou plusieurs canaux sans interrompre le signal
lumineux dans la technologie de multiplexage en longueur d'onde
(WDM).
OC-n : Optical Carrier, niveau n
Bibliographie et webographie