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Niveau: -1ère année BAC.

-Module: 3
-Activité: -langue.
-Contenu: -les registres de langue- la langue familière.

-Support: -phrases tirées d'Antigone.


-Capacités visées: -amener les élèves à reconnaitre et à utiliser les
différents registres de langue .
-(Re)connaitre la langue familière.
-Adapter son langage à son destinataire selon le contexte, la
situation et le destinataire.
-Batt erie de phrases:

-I-1-a) - Ils me la laisseront sur les bras.


-b) - Tu n'étais pourtant pas comme les autres, toi, à t'attifer toujours
devant la glace.
-2-a) - ah! C'est du joli
- Hé bien , tu étais comme ta soeur...
- Un voyou, hein peut-étre?
b)- Mon Dieu, cette petite, elle n'est pas assez coquette!
c) - D'ou viens- tu mauvaise?
d) - Fais la folle! Fais la folle. Je la connais la chanson.J'ai été fille avant
toi. Et pas commode non plus, mais dure téte comme toi , non.
e) - Donnez-vous du mal; donnez-vous du mal pour les élever.
I-Observation:
1-a) -qui parle? (la nourrice)
-de qui? (d'Antigone)
-sous quelle forme, (familière)
-que pourrait-elle dire dans un langage courant?
-(ils ne la demanderont pas en mariage)
-et dans une langue soutenue?
-(ils la laisseront à ma charge- ils la négligeront...)
b) -à qui s'adresse la nourrice? (à Antigone)
- comment s'exprime-t-elle? (dans une langue familière)
- que dirait-elle au niveau de langue courant? ( t'habiller )
-et au niveau de langue plus soutenu? ( te parer, te faire belle...)
2- a) -quels sentiments, les expressions soulignées expriment-elles?
( indignation...)
-si on les supprime, le sens de la phrase change-il? ( oui)
b) -observez la construction de cette phrase. Que remarquez- vous?
( la reprise du sujet:" cette petite" par le pronom personnel"elle".
-pourquoi ya-t-il un point d'exclamation? ( il traduit le sentiment de la
nourrice)
- rétablissez l'ordre normal de la phrase. (cette petite n'est pas assez
coquette)
c)-que dirait la nourrice dans la langue familière quotidiènne?
(d'ou tu viens mauvaise?)
d)- reprenez les éléments en gras pour en faire des phrases complètes.
- que remarquez-vous?(on a supprimé certains mots).
e)- donnez l'équivalent de cette phrase de la nourrice.
(on se donne du mal pour élever les enfants...)
-que remarquez-vous? (le pronom personnel prend une valeur générale.)
II-Conceptualisation:

1)- En dehors du langage courant, on peut exprimer les memes idées


sous une forme familière, ou au contraire dans une
langue soutenue.Tout dépond de la situation et du contexte.
2)-a)- Les interjections sont très courantes dans la langue familière.
Elles traduisent les sentiments des interlocuteurs.
b)-La langue familière , très affective, multiplie les ruptures de
constructions pour mettre en relief les éléments importants.
c)- La langue familière évite l'inversion du sujet dans l'interrogation.
d)- L'ellipse, ou suppression de certains mots est très fréquente en
langue familière.
e)-Dans la langue familière, les pronoms personnels prennent parfois
une valeur particulière ( le plus souvent, un sens général)
III-Appropriation:
1)-Identifiez le registre de langue des énoncés suivants:
-on s'est arrété pour manger un morceau dans un bon restaurant.
-à midi, nous avons mangé dans un bon restaurant.
-nous fimes halte dans une auberge ou nous nous restaurames.
2)-Invité à une féte qui se prolonge, quelqu'un désire s'en
aller.Exprimez ce désir en employant les expressions ci-dessous,
suivant les personnages auxquels il s'adressera, et selon sa propre
situation:
-se retirer- (vous) quitter.
-s'en aller- partir,
-prendre la tangente,
-ficher le camp- se barrer- se tirer...
3)- Dites qui est désigné dans les phr ases suivantes par le pronom
en gras.Et dans quelles circonstances on pourrait écrire ou parler
ainsi.
-moi, je n'irai jamais à l'hopital.Ils vous disent que vous n'avez
rien, vous vous retrouvez sur la table d'opération sans avoir le temps de
dire ouf.
-Avec cette voiture, c'est formidable!Tu pousses le moteur jusqu'à deux
cents, tu ne sens rien.
-Ce que les routes sont mauvaises!Ils disent toujours qu'ils vont les
réparer, mais pour ces choses-là, il n'yajamais un sou!

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