Vous êtes sur la page 1sur 55

Drainage lymphatique manuel

Pr Ag Soumaya BOUDOKHANE
Technologie des pathologies des systèmes
respiratoire et cardio-vasculaire
2017-2018
I-INTRODUCTION:
 Drainage lymphatique:
 Draine les liquides excédentaires baignant les cellules,
 Maintenant ainsi l’équilibre hydrique des espaces
interstitiels, et
 Évacue les déchets provenant du métabolisme cellulaire.
I-INTRODUCTION:
 Triple action:
-Amélioration de la circulation de retour:
remplissage des vaisseaux lymphatiques par les
macromolécules de protéines et l’excédent du liquide
interstitiel
- Régénération du système lymphatique: par la
stimulation du système nerveux autonome et travail de la
musculation propre du vaisseau.
- Augmentation de l’effet immunologique: par
surproduction de lymphocytes.
II-ANATOMIE LYMPHATIQUE:
1-Lymphatiques des membres supérieurs :
 Ils se divisent en:
- lymphatiques superficiels placé dans l’épiderme et les tissus
secondaires sous cutanés au dessus de l’aponévrose
- lymphatique profonds qui sont placés en dessous de l’aponévrose :
2 collecteurs radiaux
2 collecteurs cubitaux : profonds
2 ou 3 collecteurs huméraux.
II-ANATOMIE LYMPHATIQUE:
2-Ganglions lymphatiques des membres supérieurs :
 Ganglions superficiels : ganglions sus épithrochéens et ganglions des
sillons delto-pectorals
 Ganglions profonds : ganglions axillaires
3-Lymphatiques des membres inférieurs :
 Collecteurs superficiels:
- satellites de la veine saphène interne allant vers les collecteurs
inguinaux
- satellites de la veine saphène externe allant vers les ganglions
lymphatiques poplités.
 Collecteurs profonds de la région fessière
4-Ganglions lymphatiques des membres inférieurs :
 Ganglions inguinaux
 Ganglions poplités
 Ganglions tibiales antérieures
5-Ganglions iliaques et lombo-aortiques :
 Les ganglions iliaques:3 chaînes : externe, moyenne, interne
 Les chaînes ganglionnaires lombo-aortiques: 4 groupes qui prolongent
les chaînes iliopelviennes.
Ganglions profonds de Scarpa Ganglions superficiels du Scarpa
6-Lymphatiques de la tête et du cou :
 Cercle ganglionnaire péri cervical
 Groupes latéraux profonds du cou
 Groupe cervical profond
 Vaisseaux lymphatiques de la tête et du cou
7-Lymphatiques de la face antérieure du tronc : lymphatiques de
la poitrine et abdominaux.
8-Lymphatiques de la face postérieure du tronc :
 La face postérieure du thorax est drainée vers les ganglions axillaires
homo-latéraux.
 Les lymphatiques de la partie basse du dos drainent la lymphe vers le
relais ganglionnaire inguinaux.
 La région médiodorsale basse est drainée vers le cou inguinal homo
latéral.
Circulation lymphatique thoracique

Ganglions lymphatiques thoraciques Collecteurs lymphatique pulmonaires droits


III-PHYSIOPATHOLOGIE DE LA FORMATION
D’OEDEME:
1-Œdème par augmentation de l’apport liquidien :
 D’origine :
-Vasculaire: suite à une augmentation de la pression hydrostatique ou de la
pression oncotique (en relation avec les protéines)
- Altération de la paroi vasculaire.
2-Œdème par défaut de drainage :
 Responsable de la formation de lymphoedème suite à:
- une agénésie ou hypoplasie d’origine héréditaire ou acquise
- une incontinence valvulaire d’origine héréditaire ou acquise
- une obstruction lymphatique d’origine infectieuse, post-opératoire,
néoplasique, ou après radiothérapie.
IV-MODALITES D’EXECUTION DES
MANŒUVRES DE BASE:
A- Points de base à traiter:
A-1. le point terminal : « terminus » de toutes les voies
lymphatiques, situé au dessus de la clavicule, en arrière du milieu
de la clavicule, dans les creux sus-claviculaire.
 Toute la lymphe achève son cycle à ce niveau.
 Vers ce point sont orientés tous les manœuvres de drainage.
A-2. le point profond : profundus : c’est l’endroit, situé sous
l’oreille, où les ganglions cervicaux profonds supérieurs forment
une « centrale », un « collecteur » pour des voies efférentes de la
tête.
C’est le point de départ des voies efférentes communes du cou,
appelées : chaines ganglionnaires.
A.3. les chaines ganglionnaires : ce sont les troncs lymphatiques
situés des deux côtés du cou (chaines jugulaires), qui acheminent la
lymphe vers le point terminal.
A.4. le point angulaire : angulus :
 Situé à l’angle de la mâchoire inférieure (angulus mandibulae).
Sous ce point, on sent un grand ganglion lymphatique : le ganglion
sous-digastrique (glandula angularis).
A.5. le point parotidien : parotis : situé en avant de l’oreille, où
se trouvent un grand nombre de glandes lymphatiques, autour et
dans la masse de la glande parotide.
A.6. le point temporal : temporalis : il est situé sur le muscle
temporal.
A.7. l’occiput : il siège au niveau de l’os occipital, dans la partie
inférieure duquel se trouvent les ganglions occipitaux et mastoïdiens.
B- Endroits à traiter:
 La technique de pompage s’applique :
- d’abord au niveau des ganglions lymphatiques dans la région
terminale.
- ensuite, selon la partie à traiter, aux ganglions axillaires ou
inguinaux.
 Ce pompage a un effet de vidange au niveau des ganglions
lymphatiques et un effet d’aspiration de la lymphe au niveau des
vaisseaux.
 Le travail se fait toujours dans le sens de la circulation lymphatique.
C. Pression :
 La pression maximale sur un tissu sain ne doit pas dépasser 30 mn
d’Hg.
D. Rythme :
 Le rythme « presser-relâcher » doit correspondre au rythme
systole-diastole, c'est-à-dire une pression par seconde.
E. fréquence :
 Le massage des ganglions se répète 5 à 7 fois par endroit. La
répétition des autres mouvements est de 3 à 5 fois.
 Attention:
 Pas d’effleurages ou un massage trop brutal car ils
provoqueraient une réaction de décharge d’histamine dans le
tissu conjonctif avec ouverture des valves des artérioles et
augmentation de la filtration.
 Pas d’appliquation des sources de chaleur sur un tissu
malade.
Ceci rendrait les vaisseaux lymphatiques poreux pour les
grosses molécules avec la conséquence d’augmenter la filtration
dans le tissu.
V- MANOEUVRES DE DRAINAGE:
 Selon LEDUC, les manœuvres de drainage manuelle sont au nombre de
trois :
A. drainage des ganglions lymphatiques :
 Définition : le drainage des ganglions a pour but de les vider de leur
contenu par des pressions répétées lentement et de faible intensité.
 Technique : la main est couchée sur le relais ganglionnaire, les doigts
sont perpendiculaires aux vaisseaux afférents. Les doigts, en extension
passive, étirent la peau ainsi que les ganglions sous-jacents tandis qu’une
pression légère contribue à en évacuer la lymphe.
 Rythme des manœuvres : il est de 2 à 3 manœuvres toutes les 10
secondes.
 Le mouvement lent et doux de la main est répété une dizaine de fois
sur chaque relais ganglionnaire
Drainage des ganglions inguinaux
B. Le drainage d’ « appel » (sur les collecteurs) :
 Défintion : le drainage d’appel se réalise sur les collecteurs
d’évacuation, en aval de la région à draîner.
 Il a pour but de vider les collecteurs tout en réalisant une
« aspiration » au niveau de la région à drainer.
 Technique : le mouvement de la main relâchée suit le mouvement de
circumduction de l’épaule.
 Une légère pression s’installe et croît pour ensuite diminuer et
s’annuler.
 Il convient de retenir que le contact de la main avec le corps du
patient débute toujours proximalement pour se terminer distalement
au cours de chacune des manœuvres d’appel.
 Position des mains : les doigts sont perpendiculaires aux vaisseaux
lymphatiques afin de les stimuler au cours de la pression .
Drainage d’appel: succession des
manœuvres.
Les mains se déplacent de a vers c.
Les flèches indiquent le sens de la
pression par les mains
 Intensité de la pression : la pression vise à stimuler les
lymphatiques superficiels hypodermiques.
 La pression des doigts doit être ressentie au niveau sous-cutané,
c'est-à-dire qu’elle doit rester très faible.
 Elle ne doit pas dépasser 40 à 50 mm de Hg.
 Rythme des manœuvres : les mouvements doivent se réaliser très
lentement au rythme approximatif de ± 3 manœuvres toutes les 10
secondes.
 La circulation lymphatique très lente est considérablement activée
par ces manœuvres.
 Répétition des manœuvres : il faut répéter plusieurs manœuvres
sur place, avant de déplacer les mains.
 Il suffit parfois de 2, 3 voire 4 manœuvres pour déplacer la colonne
de lymphe. Il est conseillé de répéter 4 ou 5 fois la manœuvre sur
place avant de déplacer les mains.
C. drainage de « résorption » :
 Définition : le drainage lymphatique de résorption se réalise au niveau
des zones infiltrées.
 Cette manœuvre fait pénétrer les liquides interstitiels dans les capillaires
lymphatiques. Ceux-ci transportent ensuite la lymphe vers les
collecteurs.
 Description : la main relâchée suit les mouvements induits par la
circumduction de l’épaule.
 La pression, au cour de la manœuvre, est orientée vers les collecteurs.
 Si l’œdème est important, il convient de le « fragmenter » au cours des
manœuvres de résorption, c'est-à-dire qu’il sera drainé progressivement
de proche en proche : BA ensuite CB et ainsi de suite jusqu’à ce que tout
l’œdème soit drainé.
 Position des mains : les mains englobent l’œdème dans sa
totalité. Ci cela n’est pas possible, il faut englober le fragment de
l’œdème que l’on souhaite drainer.
 La pression est orientée vers les collecteurs. Les manœuvres
doivent être lentes.
 Si la pression propulse la lymphe des capillaires ves les
collecteurs, le relâchement, quant à lui, permet aux
capillaires de se remplir à nouveau.
 La succession des manœuvres se fait au rythme de ± 3
mouvements toutes les 10 secondes.
VI- MANŒUVRES SPECIFIQUES DE
DRAINAGE:
 Mettent l’accent sur l’association chronologique de deux
types de geste : d’abord des manœuvres d’appel puis des
manœuvres dites de résorption.
A. Cercles avec les doigts : (sans le pouce) :
 des mouvements circulaires concentriques effectués en
déprimant légèrement la peau et en la déplaçant par rapport
au plan profond.
 Les cercles avec les doigts s’effectuent plusieurs fois
consécutivement sur place. La main se déplace sans frotter.
 L’orientation des phases successives de pression et de
dépression suit le sens du drainage lymphatique
physiologique.
B. Cercles avec le pouce : le pouce, comme les autres
doigts, peut participer aux manœuvres spécifiques de
drainage.
Les pressions croissantes et décroissantes sont orientées
dans le sens du drainage local.
Les mouvements circulaires autour du pivot métacarpo-
phalangien sont combinés avec la rotation axiale du
pouce.
C. Mouvement combiné :
le mouvement combiné est l’association des cercles
avec les doigts et des cercles avec le pouce, en sens
opposé ou dans le même sens que le mouvement des
autres doigts.
 Il faut éviter de pincer la peau entre le pouce et les
autres doigts lorsque les cercles du mouvement
combiné sont exécutés en sens opposé.
D. Pressions en bracelet :
 Les mains entourent le segment à drainer et les pressions sont
intermittentes, c'est-à-dire qu’à la phase de pression succède une phase
de relâchement .
 REMARQUE : les cercles avec les doigts, les cercles avec les pouces, les
mouvements combinés et les pressions en bracelet peuvent être exécutés
de deux manières différentes selon le but recherché:
- sur une région saine, non infiltrée, dans un but d’appel sur la zone
infiltrée ou d’évacuation de la lymphe se trouvant dans les collecteurs ou
les pré collecteurs.
- sur une région infiltrée, le but poursuivi est la résorption ou le
captage.
VII- INDICATION:
 1-Traitement de toutes les formes d’œdème d’origine
veineuse, cardiaque ou lymphatique en dehors de l’œdème
éléphantiasique congénital car les voies lymphatiques sont
inexistantes et ne peuvent être stimulées.
 2-Période pré et post-opératoire de la pose des greffes
cutanées.
 3-Traitement des lésions cutanées : le drainage
lymphatique manuel de la peau et des tissus sous cutanés
accélère le processus de régénération.
 4-Traitement des troubles trophiques distaux des
membres consécutifs aux insuffisances veineuses ou
artérielles.
VIII- CONTRE INDICATION:
A-contre indications relatives :
 infections virulentes (tuberculose)
B-contre indication absolue :
 Récidives métastatiques
 Processus infectieux grave
C-Précautions :
 Réactions après drainage lymphatique manuel
 Asthme bronchique et drainage lymphatique manuel
 Asthme cardiaque et drainage lymphatique manuel
 Hyperthyroïdie et drainage lymphatique manuel
IX- MODALITES PRATIQUES:
A. Traitement local ganglionnaire des lymphatique du cou :
 Position : patient assis ou en couché facial ou dorsal.
 Techniques :
 Cercles avec quatre doigts, du profundus au terminus
 Cercles de l’occiput au terminus
 Cercles sous le menton jusqu’au profundus (pas en couché facial)
 Cercles au terminus parotis (prise en fourchette)
 Cercles avec une main du processus mastoïdiens en triangle vers le sommet
du crâne (pas en couché dorsal)
 Cercle avec quatre doigts le long de la ligne de base du crâne.
 Cercle avec quatre doigts du profundus au terminus.
B. traitement de la nuque et de l’épaule :
 Position : patient en couché facial.
 Techniques :
 Effleurage en éventail, avec les deux pouces simultanés à partir du
milieu de la colonne dorsale vers le haut.
 Drainage des chaînes ganglionnaires : du profundus au terminus
 Cercles : de l’occiput au terminus
 Pyramide à une main : du processus mastoïdiens vers le sommet du
crâne
 Cercles avec quatre doigts le long de la ligne de base du crâne
 Profundus terminus
 Pétrissage simultané du trapèze vers le terminus
 Prise transversale alternative de la nuque en alternant les mains en
direction du terminus
 Pétrissages alternatifs le long de la colonne dorsale vers le
terminus
 Epaule droite, une fois 5 pétrissages, une fois 7 pétrissages
 Epaule gauche: idem
 Pétrissage simultané du bord du trapèze vers le terminus
 Cercles avec 8 doigts le long de la colonne cervicale et le haut de
la colonne dorsale, allant vers le bas et manœuvre de retour
 Effleurage
E. traitement de la paroi antérieure du thorax et du sein :
 Techniques :
 1-Effleurage par-dessus le sternum
 2-Pétrissage avec les pouces simultanés, du sternum aux creux
axillaires, en passant sous les clavicules.
 3-Cercles à main plate dans les creux axillaires, l’autre main
soutenant la glande mammaire.
 4-Pétrissages transversaux alternatifs sur les côtés du thorax,
jusqu’au creux axillaire.
 5-Prise transversale par dessus de la glande mammaire, direction
creux axillaire.
 6-Petits mouvements de pétrissage avec les pouces en partant du
milieu vers le côté, en passant sous la région mammaire, jusqu’au
dos, puis, les mains plates, en prises transversales alternatives
jusqu’au creux axillaire.
 7-Traitement des espaces intercostaux avec 8 doigts
 8-Traitement du sternum avec 8 doigts
DRAINAGE LYMPHATIQUE MANUEL DU MEMBRE
SUPERIEUR
 Patient en décubitus, le membre supérieur en abduction et en
position déclive.
 Doit débuter au niveau des ganglions de la pyramide axillaire.
 On utilise en premier lieu les manœuvres circulaires avec les
doigts. La pression doit être dirigée vers l’espace centro-
médiastinal.
 Le drainage d’appel proprement dit commence aux ganglions
axillaires. Les pressions sont orientées vers les ganglions sous-
claviers.
 Les manœuvres en bracelet ramènent la lymphe le long des
collecteurs superficiels vers les ganglions huméraux.
 Les cercles avec les doigts, des deux mains, se déplacent vers
le coude. Les pouces exercent les pressions plus profondes
afin d’agir sur les collecteurs profonds de la veine humérale.
 Pression des pouces est axiale tandis que celle des doigts, de
transverse à la racine du bras, devient plus oblique au fur et à
mesure que les mains se déplacent vers le coude.
 Les mains progressent par des manœuvres combinées,
pouces et doigts vers le poignet.
 Les pressions sont orientées d’une part vers les relais
ganglionnaires sus-épithrochléens et d’autre part vers les
collecteurs profonds.
 Le drainage de la main commence par le drainage des
émiences thénars et hypothénar au moyen de cercles avec les
pouces, la pression ramenant la lymphe vers les évacuations
radiales et cubitales.
 La paume de la main est drainée au moyen des cercles des
pouces jusqu’aux articulations métacarpo-phalangiennes.
 Les doigts se drainent par des cercles combinés du bout des
doigts et du pouce le long des doigts sont exécutées d’abord
sous la forme de manœuvres d’appel et ensuite sous la forme
de manœuvres de foulage depuis les doigts jusqu’à la racine du
bras.
 Le drainage lymphatique manuel du membre supérieur se
termine enfin par le drainage des ganglions axillaires.
DRAINAGE LYMPHATIQUE MANUEL DU MEMBRE
INFERIEUR:
 Patient placé en décubitus dorsal, le membre inférieur
légèrement surélevé. Aucun relief dur ne peut entraver la
circulation de retour.
 Débute par le drainage des ganglions inguinaux.
 Une ou les deux mains posées à plat en contact avec la peau
d’abord à hauteur des ganglions supérieurs foulent la lymphe
vers les chaînes iliaques profondes. Après quelques
manœuvres lentes et douces répétées plusieurs fois sur place,
les mêmes mouvements sont effectués à hauteur des groupes
ganglionnaires inférieurs.
 Au niveau de la racine de la cuisse : des manœuvres en bracelet.
Les pressions foulent la lymphe vers les groupes
ganglionnaires correspondants.
 La pression transversale au départ des manœuvres devient
oblique vers le haut au fur et à mesure des déplacements des
mains vers le genou
 Le drainage du genou commence au niveaux des ganglions
poplités. Les bouts des doigts pénètrent l’espace poplité
transversalement par rapport à l’axe de la cuisse. Les doigts
sont perpendiculaires aux collecteurs efférents.
 La face interne du genou est drainée par des manœuvres
isolant cette région entre le bout des doigts. Le foulage
termine la manœuvre.
 Le drainage de l’insertion patellaire du muscle quadriceps est
réalisé par des manœuvres combinés du pouce et du bout des
doigts à une main.
 La face externe du genou est drainée par des cercles avec les
doigts vers la face antérieure et interne de la cuisse où les voies
d’évacuation cheminent vers les ganglions inguinaux inférieurs.
 La jambe est ensuite drainée à deux mains par des manœuvres
combinées, les pouces à la face antérieure.
 Les pressions des pouces orientent la lymphe vers la face antéro-
interne de la jambe.
 Les manœuvres d’appel sont suivies par des manœuvres de
foulage.
 La cheville est drainée par voie pré et retro-malléolaire.
 Les doigts, en contact avec la peau par les dernières phalanges de
chaque côté du tendon d’Achille foulent la lymphe le long du
tendon vers la jambe.
 Les pouces sont posés à plat sur la face dorsale de la cheville. Ils
foulent la lymphe vers les collecteurs dorsaux.
 Les pressions orientent la progression de la lymphe vers les
régions rétro- ou pré malléolaires.
 Les cercles avec les pouces se terminent à hauteur des
articulations métatarso-phalangiennes. Les orteils sont drainés
de la même manière que les doigts
 Les manœuvres d’appel exécutées depuis la racine de la cuisse
jusqu’aux orteils sont suivies des manœuvres de foulage
appliquées aux orteils vers la racine de la cuisse.
 Le drainage lymphatique manuel du membre inférieur se
termine par le drainage des ganglions inguinaux.

Vous aimerez peut-être aussi