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La comptabilité nationale permet de mesurer l’activité économique d’un pays (la france) au
cours d’une année. On va pouvoir obtenir des agrégats économiques qui permettrons
d’analyser, de prévoir l’économie.
Introduction :
1) Historique
C’est la période de l’entre deux guerre qui est importante puisqu’elle a vu naitre la crise
économique de 29, les chamboulements politiques, et face à tout cela, les Etats se sont rendus
compte qu’ils avaient besoin d’intervenir pour pallier aux effets de la crise économique
(développement de la pensée keynesienne (interventionnisme)). Et ils se sont heurtés a un
manque cruel de statistique économique, et donc ont commencé a réfléchir à faire des schémas
de comptabilité nationale (ça c’est traduit par des micro essais dans plusieurs pays de l’europe).
Chacun au début faisait un peu sa mesure dans son coin, avec certaines règles, d’une certaine
façon. Mais d’avoir un système unifié de compte nationaux, ça permet d’avoir des définitions qui
soient les mêmes pour tous.
Ca permet surtout d’avoir une représentation du système économique national, de pouvoir voir
que tel agent inter agit de telle façon avec les administrations publiques, et que ça implique telle
production, tel transfert de revenus… Et ça permet d’avoir des données statistiques, faire des
comparaisons, des prévisions.
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3) Le circuit économique
LA comptabilité nationale repose sur l’idée d’un circuit économique. On a dans une nation
différents agents qui inter agissent.
B : Banques F : financement
E : Entreprises S : épargne des ménages
M : Ménages Y : revenu des ménages
C : consommation
I+U : Investissement net et coûts d’usage
• Au pole banques : F = S
• Au pole entreprise : U + I + Y = U + I + C + F d’où Y = C + F
• Au pole ménages : C + S = Y
On mélange deux types de circuits, un circuit monétaire (l’argent) et un circuit réel (les biens), mais
on va mesurer l’économie en fonction du circuit monétaire.
Par ailleurs on ne s’intéressera pas au marché en général, mais en terme de branche, en terme de
produit. (Pas le marché de l’automobile, mais le producteur de l’automobile)
4) La comptabilité nationale
4.1 Conventions :
En économie il y a une différence fondamentale entre les variables de flux qui ont une dimension
temporelle (on pourrait les regarder évoluer dans le temps) et les variables de stock qui n’ont pas
cette variable temporelle. La comptabilité nationale c’est une comptabilité de flux (sur une année).
Si on parle de la France, ce territoire économique ce sera bien surs la France métropolitaine, les
ambassades et les consulats à l’étranger, les dom mais pas les tom. Une filiale d’une firme française
installée a l’étranger n’est pas une unité résidente, mais une filiale d’une firme étrangère installée en
France en est une.
Le circuit est équilibré aux trois pôles (somme des flux entrants = somme des flux sortants. Les trois
pôles Production Revenu et Dépenses sont les 3 grands pôles qui permettent de comprendre
l’économie nationale.
• Dépenses < revenus : Les agents ont des capacités de financement ce qui leur permettent
d’augmenter leurs créances, par exemple en prêtant.
• Dépenses > revenus : Les agents ont des besoins de financement, empruntent.
Les différents agents économiques sont répartis en différents grands secteurs économiques. On va
pouvoir voir la production, l’activité économique des ces grands secteurs et comment ils agissent
entre eux. Y a 5 grands secteurs :
A ces 5 secteurs on ajoutera le reste du monde pour équilibrer le système (comme il y a des relations
avec le reste du monde).
• Les opérations sur les produits : C’est la production de biens et services et les emplois de ces
différentes production (consommation, investissement, exportations) (Chapitre 1) On
représentera toute l’utilisation de la production avec les tableaux entrées sorties (TES). Le
système de production est un ensemble de branches. Les branches sont des ensembles
d’unités qui produisent le même produit.
• Les opérations de répartition : On s’interessera au secteur économique, et on verra comment
les revenus sont répartis entre ces différents secteurs économiques. (Chapitre 2)
• Les opérations financières : C’est la variable d’ajustement, qui vont permettre aux agents
économiques qui ont un besoin de financement d’emprunter, et aux agents qui ont une
capacité de financement de prêter. (Chapitre 3)
• Les opérations sur le patrimoine : On est sur des variables de stocks.
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Exercices :
Série 1
Exercice 1 :
S F
M W+ ∏ E
C U+I
2. Définir le revenu global et l’exprimer à l’aide des flux précédents de deux façon distinctes :
Y = W + ∏.
• Au pôle de ménage : Y = W + ∏ = C + S
• Au pôle des entreprises :Y = C + F
• On déduit que F = S donc l’épargne est égale au financement
Sachant que la consommation des ménages représente 3/4 de leur revenu global, que les revenus
salariaux sont 4 fois plus élevés que les revenus du patrimoine, que le revenu distribué par les
entreprises dépasse de 50% les dépenses inter entreprises, que l’épar gne nette constitués par les
ménages s’élève à 30 et que I = F, calculez la valeur de tous les flux du circuit.
Banques : S = 30 = F et comme I = F = 30
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Ménages : On sait que Y = C + S, donc = C + 30. Or on nous dit que C = ¾Y donc Y = 0,75Y+30 = 120 et
donc C = 0,75Y = 90
Exercice 2 :
S = 1400 B F = 1400
C = 4300
T = 1300 G = 1300
2. Vérifiez pour chaque pôle (E, M, B, A) l’égalité des flux entrants et sortants.
Ménages : On doit avoir C+I+S = Y 4300 + 1300 + 1400 = 7000 (c’est juste, vérifié)
Entreprises : Y + I = C + I + G + F 7000 + 1400 = 4300 + 1300 + 1400 + 1400 (c’est juste, vérifié)
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3. Le circuit est-il modifié si le montant de salaires est égal à 2000 à niveau de production inchangé ?
Comment interpréter la nouvelle répartition des revenus ?
Ce qu’on nous dit ici c’est que Y = 7000, par contre W = 2000 (baisse de salaire). Ca va impliquer quoi
en terme de distribution des revenus : SI Y est inchangé : Y = W + ∏ ∏ = 5000
En fait la diminution des salaires et l’augmentation du profit va pas du tout changer la distribution
sur le circuit. C’est juste qu’il y a une augmentation des dividendes par rapport aux salaires dans le
revenu global.
4. L’État décide de diminuer les impôts et taxes sur les ménages de 100 tout en maintenant le
niveau des dépenses publiques (les administrations consomment toujours 1300 mais ne prélèvent
que 1200 sur les revenus des ménages ; par conséquent, il apparaît un déficit budgétaire _D).
En admettant que les ménages affectent intégralement cette diminution d’impôts à leur consommation
et que les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais diminuent leurs
stocks (S), évaluer la nouvelle valeur des flux et écrivez l’égalité des ressources et des emplois à
chaque pôle.
2
Et les entreprises n’augmentent pas leur niveau de production mais diminuent leurs stocks : Donc Y
ne change pas Y = 7000
∆D (D pour déficit) = 100 et ∆S = -100 (la consommation augmente de 100 donc elles doivent puiser
dans leur stocks pour répondre à cette consommation augmentée). On voit apparaitre donc une
variation de stocks pour régler le problème de la production, et on s’aperçoit qu’il va falloir rajouter
sur le circuit une variation de stock.
Ménages : C + T + S = 4400 + 1200 + 1400 = 7000 = Y (on a diminué les taxes et on a augmenté la
consommation)
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Cours 2
Donc qu’est ce qui a été produit, dans quel branche, et dans quel but.
Le but de ce cours est de pouvoir comprendre et lire chaque tableau TER, TES, et TEF, et pouvoir les
interpréter.
Les utilisations du produit – emplois – peuvent être regroupées en 5 types selon la destination
économique du produit :
La VS peut varier en raison d’entrées du produit dans le stock ou des sorties. Elle est mesurée par la
différence entre les entrées du produit en stocks (évaluées au prix du jour d’entrée) et les sorties
(évaluées au prix du jour de sortie ) . La VS comprend aussi la valeur des produits en cours de
production en fin de période.
• Si VS > 0 (entrées > sorties), c’est parce qu’une partie des ressources en produit n’a pas été
utilisée ni en CI ni en DC, ni en FBCF, ni en EX. Cette VS est un emploi (une utilisation) du
produit.
• Si VS<0 (entrées<sorties) , il existe une ressource supplémentaire. On convient de considérer
cette ressource comme un emploi négatif, ce qui permet de toujours considérer la VS du côté
des emplois.
Il existe des catégories de produit qui sont susceptibles d’être consommées de façon intermédiaire et
finale, d’être stockées et exportées et d’être employées en FBCF.
Les produits « automobiles et pièces détachées pour automobile » par exemple, sont :
Les quantités disponibles d’un produit – les ressources – ne peuvent provenir que de (la production
et les importations) :
• La production (P) : Elle est définie comme :
L’activité qui combine des ressources en main-d’œuvre, capital et biens et services pour
fabriquer des biens ou fournir des services
Le résultat de cette activité.
La P est constitué de 3 types de production :
Production marchande (PM) : C’est la production qui est destinée a être vendu sur les
marché, donc à être consommée par nous, les entreprises. Ce sont les produits :
- vendu à un prix économiquement significatifs (c.-à-d. couvrant plus de 50% des
couts) ou
- Entrant dans les stocks du producteur (comme si il se les vendait à lui-même) ou
- Cédés comme rémunération en nature ou
- Livrés à un autre établissement de la même société pour sa CI.
Remarque : La P « souterraine » est prise en compte par les comptables nationaux (à partir de
sources indirectes, de façon ± précise).
Précisions sur cette production marchande : Les services du commerce sont mesurés par les marges
commerciales (MC = prix de vente – prix d’achat). L’activité commerciale est donc productive. Par
ailleurs, les services produits par les banques ou les institutions financières :
- Les prix ou commissions versés permettent de mesurer la P (combien on paye
pour avoir une CB, chèques)
- La P de services d’intermédiation financière est mesurée par la marge réalisée
par les banques dans cette activité.
Production pour emploi final propre (PEFP) : exemple : Le potager : On fait pousser des
tomates, on les consomme, c’est une PEFP.
- La P de service de logement réalisé par les ménages qui occupent le logement
dont ils sont propriétaires. Si le propriétaire loue le logement, c’est de la P marchande
calculée par les loyers effectifs.
- La P des ménages lorsqu’ils emploient du personnel. Les ménages produisent
alors des services (calculés par les salaires versés) qui sont directement utilisés
comme DC par les ménages. Dans la CN, c’est toujours l’employeur qui produit,
jamais le salarié.
- La P des ménages agricole autoconsommée (potager…).
Autre production non marchande (APNM) : Elle est définie comme la P qui est fournie à
d’autres unités soit gratuitement soit à un prix économiquement non significatif. (moins
de 50% du cout).
- Les services indivisibles (défense, police, éclairage publique…)
- Les services qui ne sont pas vendus par volonté politique ou publique de les
mettre a disposition (vaccin, enseignement …).
On évalue ces SNM par la somme de leurs couts de production (rémunérations des salariés,
produits utilisés comme CI pour produire ces services…)
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• Les importations (IM) : L’ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à
des résidents, à titre onéreux ou gratuit. Il n’est donc pas toujours nécessaire que les
produits arrivent sur le territoire (achat d’un timbre poste par un touriste français à
l’étranger).
Ressources en produit = P + IM
2) La valeur ajoutée
L’approche par les produits étudie le système de production comme un ensemble de branches.
Une branche est le regroupement des unités de P homogènes qui produisent le même bien ou le
meme service à partir d’autres produits.
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Nous avons aussi besoin d’une nomenclature des producteurs nomenclature d’activités
françaises (NAF).
Il existe 5 différents niveaux (+ ou – précis) (les nomenclatures des branches ressemblent aux
produits, mais ce n’est pas la même chose)
• Niveau 1 qui regroupe les activités en 21 postes
• Niveau 2 qui regroupe les activités en 88 postes
• Niveau 3 272 postes
• Niveau 4 615 postes
• Niveau 5 732 postes.
La valeur ajoutée va être calculée au niveau des branches : On pourra dire que telle branche
produit telle VA. Il est important de ne pas compter directement la production, sinon on comptera
la production des pneus, et la production d’automobile, donc on comptera deux fois la production
des pneu.
La VA d’une branche est l’excédent de la valeur des biens ou services produits sur la valeur des
biens et services intermédiaires consommés pour les produire.
Lorsque la branche X produit le bien X, la valeur de celui-çi contient la valeur de produits que la
branche a utilisés sans les avoir produits. La valeur réellement produite par la branche n’est pas
celle du produit X, mais celle qu’elle a ajoutée par son activité aux différentes CI qu’elle a du
utiliser au cours du processus de P
VAbrute = P – CI
P + IM + IP – SP = CI + DC + FBCF + VS + EX
Avec P, la valeur de la production pour toutes les branches (dont celle du commerce MC, et du
transport MT) mais cet équilibre ne nous indique pas de quelles quantités l’économie nationale
dispose pour les différents emplois.
Une partie de ces ressources est utilisé pour produire ces mêmes ressources (CI).
VA + IM + IP – SP = DC + FBCF + VS + EX
Donc en terme de compréhension, le PIB c’est pas l’ensemble de la production mais l’ensemble
des valeur effectivement produite cette année.
Et on peut le réécrire afin de faire apparaitre le fait que le PIB soit la somme de la demande
intérieure (DC + FBCF + VS) et du solde extérieur (EX – IM)
PIB = DC + FBCF + VS + EX – IM
Donc d’abord on regarde qu’est-ce qu’on produit et quel est l’emploi. Ensuite on regarde par
branche, et ça permet de définir par branche une valeur ajoutée. Si on comprend ce double
découpage, on va introduire le tableau dans lequel on va mettre les deux ensemble, et donc
mettre l’ensemble de l’activité économique de la nation, quel produit utilisé par quelle branche,
à quelle va etc…
Puis un tableau des emplois finals : On y retrouvera la demande des ménages, la FBC, EX, VS.
Et le dernier cadre, c’est le compte de production par branche. Puisqu’on représente à la fois
l’activité économique par produit et par branche, on va identifier avec le compte de production la
valeur ajoutée brute, et le PIB (par branche d’activité).
On a vu qu’a droite, ce tableau des emplois finals : Va synthétiser et reprendre le reste des
entrées à savoir la consommation finale des ménages, la FBCF, VS, EX…
On peut sur cette base déterminer la VAB en soustrayant la CI par branche à la production par
branche. Pour obtenir la production par branche, on se base sur la production par produit mais en
l’ayant corrigé.
Transfert de produit fatal (TPF) : vente de matériel informatique, ça s’accompagne d’un service
de maintenance, le problème c’est que ce service fait l’objet d’un service commercial qui n’est
pas un produit informatique mais qui est produit par le même producteur. Donc va falloir corriger
le produit type ordinateur, de façon à faire basculer une partit du produit (du produit ordinateur)
dans une autre branche.
Les ventes résiduelles (VR) : C’est des services qui vont être rendu avec un produit, mais qui ne
font pas partit du produit. Même principe qu’avant.
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C’est utilisé pour la prévision. Car ce tableau nous permet d’identifier les relations de production
entre différentes branches d’activités, et également entre les produits et les branches. On va
pouvoir prédire si on décide d’influer sur telle ou telle variable, ou s’il va y avoir un choc, quels
seront les impacts sur l’activité économique, sur le PIB. Il va donc permettre d’analyser les
interdépendances entre les branches.
L’analyse des interdépendances entre les branches se fait à l’aide des coefficients technico-
économiqes.
• On les calcule en faisant le rapport de la CI d’une branche (j) en une produit (i)
Aij = CIIJ / PJ
Donc les consommations intermédiaires du produit I dans la branche J sur la production
de la branche J.
A11 = CI11/P1 = 20 / 100 = 0,2, ce qui signifie qu’il faut 0,2 unité de produit 1 pour fabriquer
une unité de produit 1.
• Les coefficients technico-économiques sont regroupés dans la matrice des coefficients
technico-économiques
Matrice des aij 1 2
1 A11 = 0,2 A12 = 0,2
2 A21 = 0,1 A22 = 0,1
Il montre directement la dépendance de l’activité d’une branche par rapport aux différents types
de produits qui rentrent dans sa production.
Les valeurs les plus élevées des coefficients techniques indiquent les branches « meilleures
acheteuses »(ex. batiments), les branches indispensables aux autres (ex. produits pétroliers).
Les ratios qui aident à faire le diagnostic de la structure de l’économie nationale sont :
• Taux de dépendance d’une branche k en produits : CIK / ∑CI
• Taux de dépendance d’une branche k en un produit i donné : CIIK / CIK
La part de la production de chaque branche affectée aux CI et aux emplois finals est appréhendée par :
• CIᵢ / Pᵢ
• ( DCᵢ + FBCFᵢ + VSᵢ / Pᵢ )= EFᵢ / Pᵢ
EXERCICES TES :
Série 2 : Le tableau entrées-sorties (TES)
Exercice 1
Reprenant les conventions su Système Européen des Comptes (SEC 95) ; la comptabilité du Langalore – dont la
monnaie est le Lan – offre, pour l’année 2002, les évaluations statistiques suivantes relatives aux trois branches
B1, B2 et «services du commerce» qui compose l’économie nationale. La production des branches est : P1 = 100
milliards de lans, P2 = 160 milliards de lans, la production de la branche «services du commerce» (P3) étant
inconnue.
Le Langalore échange des biens et services avec ces partenaires commerciaux : les importations M1 du produit
1 s’élèvent à 50 milliards de lans ; celles de produit 2 (M2) à 40 milliards de lans. Il n’y a ni impôts nets de
subventions de produits, ni compte de transferts, ni variation des stocks. Les consommations intermédiaires
CI sont les suivantes : pour la branche 1, 15 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de produit 2 ;
pour la branche 2, 20 milliards de lans de produit 1 et 40 milliards de lans de produit 2 ; pour la branche
«services du commerce», 5 milliards de lans de produit 1 et 10 milliards de lans de produit 2. En ce qui concerne
les emplois finals : les produits 1 sont destinés pour 40 milliards de lans à la consommation finale (CF1), 40
milliards de lans à la FBC1 et 60 milliards de lans aux exportations X1 ; les produits 2 sont destinés pour
90 milliards de lans à la CF2, 40 milliards de lans à la FBC2 et 20 milliards de lans aux X2.
1. Précisez le traitement particulier des services du commerce, puis construisez et remplissez le TES
de l’année 2002.
Branche commerce c’est évalué par les marges commerciales (cout de vente) sans production, mais ça
participe a l’activité productive du pays. Le problème c’est que faut pas oublier de les mettre dans le
tableau des ressources, mais il faut bien les traiter. Ces marges commerciales sont liées a une activité
de certaines branche ou certains produits, vont devoir être comptabilisé dans le commerce.
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Dans l’énoncé il n’y a pas de transfert, donc on sait que la production par branche va correspondre a la
production par produit.
S’il manque qu’une inconnue, c’est simple : Marges commerciales : on sait que P + IM + MC = ∑CI
+ DC + FBC + EX MC = ∑CI + DC + FBC + EX – P – IM (faut connaitre l’équation complète,
celle çi y a juste les variables qu’on à dans cet exo).
en produits 1 qui atteint 60 milliards de lans (stabilité pour FBC2) ; les exportations en
produits 2 s’élèvent à un total de 50 millliards de lans (stabilité pour X1). Pour l’offre, les
hypothèses sont les suivantes : les marges commerciales sont bloquées par décret
gouvernemental aux niveaux atteints en 2002, les commerçants maintenant le même montant
d’achats aux autres branches ; pour des raisons techniques (plein emploi des capacités de
production), la production nationale en produit 1 ne peut pas dépasser 100 milliards de
lans, toute augmentation de la demande étant satisfaite par l’augmentation des importations
(les importations M2 étant maintenues).
Réponse : P’₂ + IM₂ + MC₂ = C₂₁ + C₂₂ + C₂₃ + DC₂ + FBC₂ +X₂ ( Quand il dit C il parle
de Produit ) P’₂ = a₂₁.P₁ + a₂₂.P’₂ + a₂₃.P₃ + DC₂ + FBC₂ + EX₂ -IM₂ - MC₂
Remarque : a₂₁ = C₂₁ / P₁
P’₂ = 0,4.100 + 0,25.P’₂ + 0,14.70 + 90 + 40 + 50 – 40 – 40 P’₂ = 0,25.P’₂ + 150
P’₂ - 0,25P’₂ = 150 P’₂ = 150 / 0,75 = 200
P IM MC B1 B2 B3 ∑CI DC FBC EX ∑
Emploi
100 75 30 P1 15 25 5 45 40 60 60 205
200 40 40 P2 40 50 10 100 90 40 50 280
70 -70 P3 0 0 0 0 0 0 0 0
∑CI 55 75 15
VAB 45 125 55 ∑=
225
P 100 200 70
IM₁ = CI₁₁ + CI₁₂ + CI₁₃ + DC₁ + FBC₁ + EX₁ - P₁ - MC₁ IM₁ = 0,15.100 + 0,125.200 + 0,07.70 +
40 + 60 + 60 – 100 – 30 = 75. On peut trouver juste en comparant total des emploi et total des
ressources, avec un soustraction. (205 – (100 + 30))
CI₁₂ = a₁₂.P₂ = 0,125.200 = 25
CI₂₂ = a₂₂.P₂ = 0,25.200 = 50
Exercice 2 série 2 :
Soit une économie, l’Opomax, composée de deux branches : la branche I et la branche A. La matrice des
coefficients techniques de ce pays est la suivante :
I A
I 0 0,15 (pour produire
une unité, la branche A
a besoin de 0,15 de
produit I)
A 0,1 (la quantité de 0
produit A nécessaire a
la branche I pour
produire une unité, est
0,1)
1. Donnez la définition générale des coefficients techniques de production. Expliquez les différentes
valeurs obtenues ici.
Coefficient technique de production : aij = CIᵢj / Pj Ce coefficient technique définit la quantité de produit i
nécessaire à la production d’une unité par la branche j
2. En détaillant soigneusement les différents calculs, complétez le TES ci-après. Mettez en évidence l’équilibre
emplois-ressources et calculez le PIB.
Avec le total de CIAI et le coefficient technique, on pouvait retrouver cette production de 400.
3. Les exportations du pays en bien I augmentent de 20. Calculez les effets de cette augmentation sur la
production de l’économie. Comment évolue la production de la branche A? Comment l’expliquez-vous ? Peut-
on parler d’un effet multiplicateur, justifiez votre réponse. Après avoir rappelé sa définition, calculez le taux de
couverture de cette économie avant et après la hausse des exportations. Commentez.
PA = 0,1 * Pᵢ + 0 + 355 + 35 + 0 – 70
PA = 0,1 * Pᵢ + 320
En T1 : EXᵢ = 110
Taux de couverture : C’est dans quelle mesure les importations du pays sont couvertes par les exportations.
= EX / IM
• En T0 on avait (90 + 0) / (40 + 70) = 90 / 110 = 81,8 %
• En T1 on a (110) / 110 = 100 % (génial, nos exportations couvrent nos importations)
Exercice 3 série 2 :
Les services économiques d’un pays fictif ont élaboré, selon les principes de la SEC 95, le TES ci-après. Afin de
pouvoir effectuer des prévisions à moyen terme, les responsables du pays ont recours à vos compétences. Vous
disposez, outre ce TES, des renseignements suivants : B1, B2, B3, B4 représentent respectivement les branches :
agriculture, industrie, tous services marchands hors commerce et commerce; P1, P2, P3, P4 désignent les
produits correspondants. Si l’activité commerciale représente une activité productive, en revanche il n’existe pas
de produits spécifiques du commerce achetables par les autres branches.
Les diverses opérations sont affectées des symboles suivants : CI : consommation intermédiaire ; VAB : valeur
ajoutée brute ; PBR : production par branches ; PPR : production en produits ; M : importations ; CF :
consommation finale ; X : exportations ; FBC : formation brute de capital ; MC : marges commerciales. Les
impôts sur les produits (IP) nets de subventions sur les produits (SUBV ) figurent dans la même colonne. La CI
de B1 en P3 est de 8, celle de B2 en P3 est de 184, celle de B3 en P1 est 6.
Y a une partie de la production de la branche qui ne peut pas être classé comme faisant partit de cette activité.
Par exemple, la branche industrie, on voit qu’il y a une partie qui est retirée (-10) et qui va être affectée autre
part. Il y a 10 unités qui vont être retirée et alloués dans une autre branche, par ce que ça ne correspond pas a son
activité principale (par exemple un service après-vente). Voilà pourquoi on se retrouve avec un différence entre
la production par branche et par produit.
2. Compléter le TES.
Manque les exportations :
PPR + IM + MC + I-S = ∑CI + CF + FBC + EX
EX = P + IM + MC + I – S - ∑CI – CF – FBC – EX
EXPR1 = 224 – 132 – 60 – 4 = 28
EX2 = 316
EX3 = 86
Explication TRANS : Une partie de la production de la branche 3 s’est retrouvée dans la branche 2, parceque
l’activité meme de la branche 2 produit également une petite partie de produit 3.
3. Définir et calculer le PIB.
Dans une économie ou on tient compte d’imposition et de subvention, il faut l’ajouter au calcul du PIB.
PIB = ∑VA + Impôts – subventions = 2002
Y a une autre façon de représenter le PIB c’est de faire la somme des emplois finals net des importations et
exportation. PIB = CF + FBC + EX – IM = 1538 + 384 + 430 – 20 – 338 – 52 = 2002 (utile pour vérifier un
résultat)
4. Afin de pouvoir faire des prévisions à moyen terme, il vous faut agréger les données du TES selon les
principes suivants : regroupement de B1 et B2 : B1 = B2 = Bi (produits manufacturés Pi) ; regroupement de B3
et B4 : B3 +B4 = BS (services PS) ; regroupement des emplois finals : EFi = CFi + FBCi + Xi −Mi ; EFS = CFS
+ FBCS + XS −MS ; regroupement de la PBR avec IP − SUBV , TRANS et MC. Présenter le nouveau TES.
Que devient l’équilibre global ?
Que devient l’équilibre globale : Si on regarde la production de l’économie P = Pi + Ps = 3514, on voit donc que
la production globale à légèrement augmenté par cette représentation. Parce que les importations ont été sortie
des ressources et mises ailleurs.
Par contre, le PIB = 2002, il n’a pas changé.
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C’est donc la quantité de produit i nécessaire à la production d’une unité par la branche j. aᵢj = CIᵢj / Pj
Bi Bs
Pi 764/2060 = 0,37 quantité de 0,144 Pour produire une unité, la
produit i consommé pour produire i branche s a besoin de 0,144 unité
de produit i
Ps 192 / 2060 = 0,09 0,24
6. Le pays connaît des goulots d’étranglement relatifs à ses capacités de production : la branche Bi ne peut
pas dépasser une production de 2400 et BS ne peut aller au-delà de 1600. Est-il réaliste de prévoir à l’horizon
de la prévision un accroissement des emplois finals de 340 en produits manufacturés et de 146 en services,
sachant que les échanges extérieurs restent inchangés ? Le résultat obtenu était-il prévisible ?
Donc si on considère une modification des emplois finals, et que la production pourra pas dépasser un certain
montant.
∆EFᵢ = 340
∆EFS = 146
Quel va être l’impact de cette variation.
EF’ᵢ = 1086 + 340 = 1426
EF’S = 916 + 146 = 1062
Donc P’ᵢ = CI’ᵢ + CI’S + EF’ᵢ
P’ᵢ = 0,37*P’ᵢ + 0,144 * P’S + 1426
P’S = 0,09 * P’ᵢ + 0,24 * P’S + 1062
Système à deux équations et deux inconnues.
P’ᵢ = 2653
P’S = 1710,4
(le faire à la maison)
Pᵢ = 2400 et PS = 1600
Donc c’est pas réaliste, on a un dépassement des capacités de production. La demande finale ne peut pas
augmenter de 340 pour le bien i et de 140 pour le bien s, car l’économie telle qu’elle est actuellement permet
de produire au maximum 2400 de bien i et 1600 de bien s.
Fin chapitre 1