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Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite.
© Techniques de l’Ingénieur BE 9 164 − 1
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Notations et symboles
η % Rendement du capteur
λ W· m–1 · K–1 Conductivité
1. Rayonnement solaire
1.1 Principes
Le soleil est une étoile dont la température de surface est Figure 2 – Pyranomètre permettant de mesurer le rayonnement
d’environ 5 800 K. Situé à 150 000 km de la Terre, le rayonnement solaire, Tecsol
électromagnétique émis sous forme de lumière et de chaleur met
environ huit minutes pour nous parvenir.
La Terre intercepte une très petite partie de ce rayonnement, qui rologiques ou calculées à partir des durées d’ensoleillement
au bord extérieur de l’atmosphère terrestre est pratiquement (figure 2).
invariable lorsque la Terre est à une distance moyenne du Soleil. Il est également possible de déterminer l’ensoleillement d’un site
Cette constante est de 1 350 W · m–2. Toute cette énergie n’est pas donné à partir des images satellites. L’analyse des images initiale-
récupérée au niveau du sol ; en effet, une partie importante du ment destinées à l’observation de la couche nuageuse (par exem-
rayonnement solaire est réfléchie et diffusée par les particules en ple Météosat en Europe) permet de déterminer avec une bonne
suspension. précision la quantité d’énergie reçue au sol. Cette méthode permet
Par ciel clair, la puissance reçue par une surface perpendiculaire de connaître l’ensoleillement pour des lieux où les mesures au sol
aux rayons du soleil est au maximum de 1 000 W · m–2. n’existent pas.
Le rayonnement solaire est une donnée essentielle pour calculer
les performances d’un système solaire.
L’énergie globale reçue par une surface est fonction des trois
1.2 Tables d’ensoleillement
paramètres suivants (figure 1) :
Dans la plupart des cas, l’utilisation de tables d’ensoleillement est
— le rayonnement direct (qui provient du disque solaire) ; suffisante pour permettre le calcul d’un système solaire. Les valeurs
— le rayonnement diffus (réfléchi par l’atmosphère et les parti- indiquées sur la carte de la figure 3 sont les irradiations globales
cules en suspension) ; moyennes annuelles (en kWh · m–2 · j–1) sur une surface orientée au
— le rayonnement réfléchi par le sol (appelé albédo). sud et inclinée d’un angle égal à la latitude du lieu.
Ainsi, la quantité d’énergie solaire reçue par unité de surface
dépend de plusieurs facteurs :
— les données météorologiques du site ; 1.3 Autres données climatiques
— la période de l’année ;
— l’orientation par rapport au sud ;
— l’inclinaison ;
1.3.1 Température ambiante
— la nature du sol (réflexion). La température ambiante dans l’environnement immédiat des
Le plus souvent, les valeurs utilisées sont issues de mesures des capteurs solaires est un des éléments qui détermine les perfor-
irradiations globales et diffuses effectuées par les services météo- mances de ceux-ci. En toute rigueur, les valeurs à prendre en compte
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T ef = T a mois + T a année 2 (1) Une isolation thermique est disposée à l’arrière et sur la péri-
phérie du capteur pour limiter les déperditions par conduction.
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Rayonnement solaire
Absorbeur
Entrée fluide Sortie fluide
caloporteur caloporteur
Couverture transparente
fle
Ré
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Fl
ux
on
in
ci
xi
d
fle
en
Ré
t
Émission
Flux transmis infrarouge
Transmission
énergétique
énergétique
énergétique
Absorption
Réflexion
« sélectif », c’est-à-dire qu’il absorbe très bien le rayonnement
Facteur
solaire
solaire (coefficient d’absorption α voisin de l’unité) et possède un
coefficient d’émission ε (parfois appelé « émissivité » ou Nature
« émittance ») très faible, de l’ordre de 0,20.
Les revêtements les plus utilisés sont des dépôts électrolytiques
à base de « chrome noir », de « nickel noir » ou de titane. Il existe (%) (%) (%) (%)
des absorbeurs dont le revêtement est réalisé à partir d’une simple Verre clair ......................................... 83 8 9 85
peinture noire. Dans ce cas, le coefficient d’émission est voisin de
l’unité et on parle de capteur « non sélectif ». Verre à basse teneur
en oxyde de fer ................................ 90 8 2 90
L’absorbeur est raccordé sur un réseau hydraulique et sa pression
maximale de service est variable. En général, la pression maximale
admise dans des installations sanitaires est de 7 bar ; c’est égale-
ment celle qui est utilisée, à quelques exceptions près, dans les Les valeurs indiquées dans le tableau 2 s’entendent pour des
capteurs solaires. La pression d’épreuve à laquelle sont soumis les vitrages d’une épaisseur de 4 mm qui sont le plus souvent utilisés.
absorbeurs est égale à une fois et demie de la pression maximale
de service, soit 10,5 bar.
2.4 Capteur sous vide
2.3.4 Couverture transparente
Lorsque la température de fonctionnement du capteur est très
Elle a la double fonction de laisser passer le maximum de rayon- élevée (> 100 oC) ou lorsque la température ambiante est faible
nement solaire et d’éviter le refroidissement de l’absorbeur, en (région de montagne), il est intéressant d’utiliser un capteur solaire
réduisant les phénomènes de convection de l’air et en « bloquant » dit « sous vide », qui se présente sous la forme de tubes de faible dia-
le rayonnement infrarouge (effet de serre). mètre (jusqu’à une quinzaine de centimètres) dans lesquels sont dis-
Les matériaux les plus utilisés sont le verre trempé (pour réduire posés les absorbeurs, de conception identique à celle d’un capteur
les risques d’accident en cas de bris). Les matériaux de synthèse plan. L’intérieur du tube est vidé de l’air qu’il contient et des pertes par
(polycarbonate, fluorure de polyvinyle), qui ont été utilisés naguère, convection entre l’absorbeur et la paroi vitrée du tube sont ainsi sup-
ont presque complètement disparu pour des raisons de prix et de primées. Le capteur sous vide voit ainsi ses déperditions limitées au
tenue au vieillissement. Des travaux sont toujours en cours dans rayonnement infrarouge. Pour limiter les effets de celui-ci, la surface
quelques centres de recherche, pour introduire à nouveau ce type de l’absorbeur possède un revêtement « sélectif » (figures 13 et 14).
de matériaux.
Le vitrage est fixé sur le coffre du capteur soit de façon mécanique
(joint d’étanchéité et parclose), soit collé directement sur le coffre. 2.5 Performances des capteurs
C’est cette dernière solution qui est mise en œuvre sur les capteurs
de conception récente. La transmission énergétique correspond au
pourcentage du flux d’énergie solaire transmis directement à travers Chaque type de capteur « sans vitrage », « vitré standard », « vitré
le verre. sélectif » et « sous vide » correspond à des domaines d’utilisation
particuliers.
Une partie du rayonnement solaire est réfléchie par les parois du
vitrage, tandis qu’une autre partie est absorbée par celui-ci, trans- Pour caractériser les performances d’un capteur, on effectue des
formée en chaleur en entraînant une augmentation de sa tempéra- essais normalisés qui donnent lieu à l’établissement de la repré-
ture. Le vitrage émet alors sur ses deux faces un rayonnement sentation graphique de la figure 15.
infrarouge. Le facteur solaire (ou transmission énergétique totale)
représente la somme des transmissions optiques et infrarouges Les essais sont réalisés selon la norme NF EN 12975-2 et l’équa-
(figure 12). tion du rendement d’un capteur est :
On notera également l’utilisation de vitrages à basse teneur en
Tm – Ta Tm – Ta 2
oxyde de fer, ces vitrages présentent des caractéristiques optiques η = B – K -------------------------
- – K′ ----------------------------
-
légèrement supérieures aux vitrages standards. (0)
W W
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Figure 13 – Détail d’un capteur solaire sous vide, Figure 16 – Installation des capteurs indépendants sur supports
Fraunhofer Institut Freiburg
Plaque
absorbante Soudure verre/métal A
Enceinte
sous vide
1
Rendement (%)
Capteur sélectif
s lectif Figure 17 – Capteur posé sur toiture terrasse (dalles béton), Tecsol
0,8
Capteur sous vide
0,6
Ce sont ces deux coefficients qui sont utilisés pour calculer les
0,4
installations utilisant des capteurs solaires.
Capteur
0,2 sans vitrage Capteur
standard
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12 0,14 0,16 0,18 0,2 2.6 Installation des capteurs
Tm – Ta (K · W–1 · m2) L’intégration des capteurs solaires dans le bâtiment constitue
W une des principales difficultés dans la conception d’une installation
solaire.
Figure 15 – Courbes caractéristiques des rendements des capteurs L’intégration « technique » (fixation des capteurs sur la structure
du bâtiment) ne doit pas, en effet, nuire à l’architecture générale
d’un bâtiment (figure 16). Plusieurs dispositions sont possibles :
avec Tm température moyenne de l’absorbeur (en première — en toiture terrasse ou au sol ;
approche, la moyenne entre la température d’entrée et — sur toiture inclinée.
la température de sortie du capteur en oC),
Ta température ambiante dans l’environnement du cap- 2.6.1 En toiture terrasse ou au sol
teur (en oC), Il s’agit du cas le plus courant pour les installations collectives.
W puissance de l’irradiation solaire mesurée dans le plan Le capteur est fixé sur une dalle en béton, elle-même posée sur la
du capteur (en W · m–2). terrasse, après interposition d’une couche de matériau souple pour
ne pas endommager l’étanchéité. La dalle en béton doit être suffi-
Dans la pratique, le coefficient K ′ étant très faible, il est souvent samment épaisse pour permettre, par sa seule masse, la tenue de
négligé et un capteur solaire est caractérisé par les coefficients B l’ensemble malgré les effets du vent. En général, une dalle de 7 à
et K, représentant respectivement l’ordonnée à l’origine et la pente 10 cm d’épaisseur, sur toute la surface des capteurs, est suffisante
de la droite caractérisant le capteur. (figure 17).
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Couverture
transparente
Absorbeur
Isolation
thermique
a principe
Figure 19 – Capteur indépendant sur support posé sur toiture,
Jacques Giordono Industries
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3. Chauffe-eau solaires
individuels
a principe
3.1.1 Chauffe-eau stockeur
Le principe du chauffe-eau stockeur (ou autostockeur) est très
ancien. Il est constitué d’un réservoir disposé dans un coffre isolant
et protégé par une couverture transparente (figure 22a ).
Pendant la période d’ensoleillement, la température du ballon,
recouvert d’un revêtement absorbant noir, s’élève.
Pour éviter que celle-ci ne diminue pendant la nuit, le revête-
ment est généralement du type « sélectif ». Avant que ces revête-
ments n’existent, il était courant de rencontrer des chauffe-eau
munis d’un double vitrage ou d’un volet isolant qui était disposé
sur le capteur, hors période d’ensoleillement.
b vue générale
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Sortie
eau chaude
Ballon
solaire
à
RD échangeur
Partie intérieure
MA Entrée de l’installation
VE
eau froide
Sortie
VE
Circulateur Vase d’expansion eau chaude
Vanne à boisseau sphérique Ballon
normalement ouverte Réducteur de pression solaire
à
Vanne d’équilibrage Soupape de sécurité R échangeur
Clapet antiretour
Sonde de régulation Échangeur
Purgeur d’air automatique
noyé
Filtre eau potable RD Régulateur différentiel
La principale différence par rapport au modèle précédent réside Cette disposition nécessite un certain nombre de conditions pour
dans la présence d’un échangeur noyé dans le réservoir de stoc- pouvoir fonctionner :
kage. Il est ainsi créé un circuit fermé qui, sous l’effet de l’élévation — les capteurs doivent être situés plus hauts que le ballon ;
de température, voit son volume augmenter. Afin d’éviter que la — les canalisations extérieures ne doivent pas comporter de
pression n’augmente dans des proportions trop importantes, il est « points bas » susceptibles de geler.
disposé sur ce circuit un vase d’expansion pour absorber les varia-
tions de volume du fluide. Une soupape de sécurité est également Les principaux inconvénients de ce type de chauffe-eau sont :
mise en place pour éviter les pressions excessives accidentelles. — la pompe de circulation doit avoir une puissance supérieure
Le fluide caloporteur mis en œuvre doit être agréé par le ministère à celle d’un circulateur pour un système équivalent à circulation
de la Santé, pour pouvoir être utilisé dans un échangeur à simple forcée non vidangeable ;
paroi. Il s’agit le plus souvent de mono-propylène-glycol. — il peut se produire un léger bruit de fonctionnement lié à la
circulation de l’eau dans le circuit ;
■ Principe de fonctionnement — la mise en œuvre de l’installation doit être de grande qualité
Le principe de fonctionnement est identique aux systèmes sans afin de garantir une bonne vidange de la partie extérieure de l’ins-
échangeur (§ 3.1.3.1). tallation lors de l’arrêt de la pompe.
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VE
Circulateur Vase d’expansion
Sortie
Vanne à boisseau sphérique eau chaude
normalement ouverte Réducteur de pression
Vanne d’équilibrage
3.1.4 Dispositifs d’appoint Soupape de sécurité
Clapet antiretour
Si en climat tropical, il peut être envisagé d’utiliser des chauffe- Sonde de régulation
Purgeur d’air automatique
eau solaires sans appoint, ce n’est pas le cas en climat tempéré où
Filtre eau potable RD Régulateur différentiel
la production d’eau chaude ne peut être assurée toute l’année par
la seule énergie solaire.
Deux types de dispositifs peuvent être envisagés : un appoint Figure 29 – Appoint hydraulique intégré
électrique ou un appoint hydraulique qui permet de chauffer l’eau
sanitaire au moyen d’un fluide. L’appoint peut être soit intégré dans
le ballon solaire, soit disposé dans un autre ballon installé en série. 3.1.4.2 Appoint hydraulique intégré
Cette solution est bien adaptée lorsque l’on dispose d’une
3.1.4.1 Appoint intégré dans le ballon chaudière pour assurer les besoins de chauffage d’un bâtiment. Il
L’appoint est situé dans la partie supérieure du ballon. sera alors judicieux de prévoir un raccordement du ballon solaire
sur la chaudière, par exemple au moyen d’un échangeur noyé dis-
Lorsque la résistance électrique est alimentée de façon continue,
posé en partie supérieure du ballon.
les deux tiers inférieurs du ballon sont réservés au solaire et le
tiers supérieur à l’appoint électrique. En général, le fonctionnement de ce type d’appoint est perma-
nent et le volume chauffé par l’appoint dépend du matériel choisi.
Lorsque le fonctionnement de l’appoint est asservi à certaines
périodes tarifaires (« heures creuses »), il est nécessaire de placer Il existe également des chauffe-eau solaires avec appoints mixtes
la résistance électrique en position centrale de façon à disposer (électriques et hydrauliques). Ils permettent une utilisation de la
d’un volume d’eau suffisant pour assurer la totalité des besoins chaudière comme appoint pendant la période de chauffage des
d’eau chaude. locaux et de l’électricité en dehors de cette période.
Le dispositif d’alimentation de la résistance électrique doit être
relié à un dispositif d’asservissement tarifaire assurant les trois 3.1.4.3 Appoint séparé
modes de fonctionnement suivants : fonctionnement automatique Dans le cas d’équipement de logements existants, lorsque le
en heures creuses, marche forcée avec retour et arrêt. chauffe-eau (électrique ou hydraulique) en place est en bon état, il
Le tableau 3 donne les volumes respectifs en fonction du type de pourra être judicieux de disposer un chauffe-eau solaire (sans
logement. (0) appoint) en amont de l’appareil existant.
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■ Dispositifs d’appoint
(0) Dans les climats tempérés, il est presque toujours nécessaire de
mettre en place un dispositif d’appoint, pour apporter l’énergie
nécessaire à la satisfaction des besoins d’eau chaude, lorsque
Tableau 5 – Consommation d’eau chaude sanitaire l’ensoleillement est insuffisant.
dans le secteur résidentiel : hôtellerie (en litres par chambre)
La disposition la plus courante consiste à installer le ballon
d’appoint, alimenté par une énergie conventionnelle, en série avec
Avec buanderie Sans buanderie le chauffe-eau solaire (figure 32). S’il existe un réseau de distribu-
Type hôtel tion, il est nécessaire que le retour de bouclage s’effectue sur le
Mer/ Mer/ ballon d’appoint. En effet, si le retour de bouclage était raccordé sur
Plaine Plaine
montagne montagne le ballon solaire, il existerait un risque de voir celui-ci réchauffé par
l’énergie d’appoint ce qui dégraderait les performances du système
Pas d’étoile 60 75 45 60 solaire.
1* 65 90 50 70
2* 90 120 70 95 4.3 Garantie de résultats solaire
3* 120 160 95 130
En moyenne annuelle, l’irradiation solaire d’un site météorolo-
4* 130 180 100 140 gique est à peu près constante. La principale conséquence de cette
donnée est la possibilité de prédire avec une assez bonne précision
(0)
la quantité d’énergie produite par un chauffe-eau solaire collectif,
pour autant que les consommations d’eau chaude soient identiques.
La garantie de résultats solaire est une démarche qui part de ce
Tableau 6 – Consommation d’eau chaude sanitaire constat et apporte au maître d’ouvrage l’assurance que l’économie
dans le secteur tertiaire : restaurants (en litres par repas) prévue lors de la conception de l’installation sera bien vérifiée.
Rapide Traditionnel Gastronomique Un contrat est signé entre le maître d’ouvrage et un groupement
technique constitué de l’installateur, du fabricant de capteurs
solaires, de l’exploitant et du bureau d’étude qui rejoint le groupe-
6 10 16
(0)
ment après la réception des travaux. Le groupement technique
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IC Interrupteur crépusculaire
Arrivée
eau froide Sonde de régulation
Échangeur extérieur
VE
Purgeur d’air automatique
Compteur volumétrique
émetteur d’impulsions
Figure 30 – Schéma de principe d’une installation de production d’eau chaude sanitaire solaire avec un seul ballon
IC Interrupteur crépusculaire
Arrivée
eau froide Sonde de régulation
VE
Purgeur d’air automatique
Compteur volumétrique
émetteur d’impulsions
Figure 31 – Schéma de principe d’une installation de production d’eau chaude sanitaire solaire avec deux ballons
Capteurs Circulateur
Vanne NO
Départ
eau chaude Clapet antiretour
Vanne NF
Ballon Ballon Soupape de sécurité
IC solaire d’appoint
RD Cellule d’éclairement
Déflecteur Déflecteur
Circuit RD Régulateur différentiel
chaudières
IC Interrupteur crépusculaire
Sonde de régulation
VE
Purgeur d’air automatique
Arrivée Compteur volumétrique
eau froide émetteur d’impulsions
Figure 32 – Schéma de principe d’une installation de production d’eau chaude sanitaire solaire avec appoint à accumulation
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Capteurs
TSS TSA
Départ
eau chaude
C1 Compteur eau froide
Télécontrôleur à émetteur d’impulsions
Ballon Ballon (1 litre/impulsion)
solaire d’appoint TEF Température eau froide
sanitaire (Pt ou Ni 1000)
TEE Déflecteur Déflecteur
Circuit TSS Température eau chaude
chaudières départ ballon solaire
(Pt ou Ni 1000)
TSA Température eau chaude
départ appoint (Pt ou Ni 1000)
VE
C1 TEE Température d’arrivée
Arrivée des capteurs à l’échangeur
TEF eau froide (Pt ou Ni 1000)
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Il est donc inutile, sauf dans des cas très particuliers, de choisir
un volume de stockage supérieur au volume de consommation Tableau 8 – Émissions de CO2 produites
journalière. À l’inverse, on constate que la production solaire dimi- par les différents combustibles
nue assez rapidement lorsque le volume de stockage est inférieur
à cette consommation. On notera que les calculs ont été effectués
avec un profil de puisage de type « résidentiel » caractérisé par des CO2
Combustible
puisages centrés sur le début et la fin de journée. Ce phénomène (g/kWh)
est moins marqué pour des consommations d’eau chaude répar-
ties tout au long de la journée. Charbon ....................................... 342
Il convient également de prendre en compte les éléments écono-
miques, ainsi que l’encombrement du chauffe-eau. Fioul lourd ................................... 281
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