Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
6
Remerciement ........................................................................................................ 7
INTRODUCTION ................................................................................................. 8
CHAPITRE I : Présentation de la société «Constructions Electriques et
Appareillages de Comptages » .............................................................................. 9
A. Historique du C.E.A.C ............................................................................ 10
B. Activités de l’entreprise : ........................................................................ 11
C. Architecture décrivant les ateliers de C.E.A.C : ..................................... 12
D. LA FABRICATION DES COMPTEURS AU SEIN DE CEAC .......... 13
CHAPITRE II : Processus de fabrication au sein de C.E.A.C ............................ 14
A. La découverte d’un compteur électrique .............................................. 15
1. Définition d’un compteur électrique : .................................................... 15
2. Les différents types de compteurs : ........................................................ 15
3. Constitutions de chaque compteur :........................................................ 15
a. Compteur M2X :.................................................................................. 15
b. Compteur C114 : ................................................................................. 22
B. Atelier injection : .................................................................................... 23
1. Définition d’injection industrielle : ........................................................ 23
2. Principe de fonctionnement de la machine DEMAG E200 : ................. 24
3. Cycle d’injection :................................................................................... 29
4. Automate programmable industriel (API) : ............................................ 31
a. Définition d’un API : ........................................................................... 31
b. Son rôle principal : .............................................................................. 31
C. Atelier de montage .................................................................................. 31
D. Atelier de la peinture .............................................................................. 36
E. Laboratoire d’étalonnage ........................................................................ 37
1. Définition d’étalonnage : .......................................................................... 37
2. Exemples de marge d’erreur de quelques régies du Maroc : ................. 38
3. Les outils d’étalonnage des compteurs : ................................................. 38
1
4. Etapes d’étalonnage de compteur électromécanique :............................ 40
5. Essai de la marche à vide :...................................................................... 41
6. L’essai de démarrage : ............................................................................ 41
F. Atelier de réparation ............................................................................... 42
1. Base ou bloc à bornes cassées :................................................................ 42
2. Minuteries défectueuses :........................................................................ 42
a. Réparation des défauts mécaniques : ................................................ 43
b. Réparation des minuteries cassées : .................................................. 43
3. Disques défectueux : ............................................................................... 43
a. Remplacement de la vis sans fin du disque : .................................... 43
b. Réparation des disques défectueux : ................................................. 43
G. Atelier d’emballage ................................................................................ 43
H. Magasin .................................................................................................... 44
CHAPITRE 3 : La maintenance au sein de l’entreprise C.E.A.C ....................... 45
A. Généralités sur la maintenance : ............................................................. 46
1. Définition de la maintenance : ................................................................ 46
2. Quelques concepts de la maintenance : .................................................. 46
3. Les niveaux de la maintenance : ............................................................. 46
B. La maintenance préventive ..................................................................... 48
1. Définition de la maintenance préventive : .............................................. 48
2. Buts de la maintenance préventive : ....................................................... 48
3. Plan de la maintenance préventive pour la machine « DEMAG E200 » :
49
CHAPITRE IV : Tâche accomplie au sein de l’entreprise ................................. 50
A. Importance de l’insert ............................................................................. 51
B. Transformation d’une machine en insert ................................................ 51
1. Conception des différentes parties de la machine : ................................ 51
2. Assemblage et simulation de la nouvelle machine :............................... 54
CONCLUSION ................................................................................................... 55
2
LISTES DES FIGURES
Figure 1 : Organigramme de la société………………………………………9
Figure 7 : Le disque……………………………………………………….17
Figure 8 : La minuterie……………………………………………………18
3
Figure 22 : Fraisage de la base du compteur M2X…………………………29
4
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Fiche signalétique………………………………10
5
DEDICACE
A nos très chers parents,
Pour tout l’amour qu’ils nous portent et pour leurs engagements qu’ils nous ont
apportés au cours de ce stage.
A nos chers amis,
En souvenir de nos éclats de rire et des bons moments. A tous ceux qui nous sont
chers.
6
REMERCIEMENT
Avant tout développement de cette 1ère expérience professionnelle je tiens à exprimer
ma profonde gratitude à Mr. FARHANE YOUNESS (Professeur à l’ENSA de Fès)
pour son soutien pour l’obtention du stage à travers sa lettre de recommandation.
Mr. Hamdaoui Omar (Responsable de la maintenance) pour l’encadrement et
l’attention qu’il m’a consacré au long de mon stage malgré ses nombreuses
occupations, je lui suis très reconnaissant pour tous les conseils et suivis. Mes
remerciements à l’encontre de tous les professeurs de l’Ecole Nationale des
sciences appliquées de Fès « ENSAF » pour la compréhension, la disponibilité et
le soutien qu’ils m’ont apportés afin d’assurer une bonne formation.
Mes remerciements sont rendus également à tout le personnel de la C.E.A.C,
particulièrement les personnels travaillant dans les ateliers : Mr AOUIDATE, Mme
KARIOUI (atelier d’étalonnage) et Mr EL-OUAZZANI (atelier de montage) qui m’ont
fait bénéficier de leurs compétences, conseils constructifs et encouragements pour réussir
mon stage. Les techniciens pour leurs explications et pour toutes les informations
ajoutées à mes connaissances techniques.
7
INTRODUCTION
Le stage est un niveau très essentiel du parcours de formation d’un(e) étudiant(e)
en Licence, master, ingénieur ...Il a pour objectif de nous confronter aux réalités
du monde du travail, d’observer les activités et les méthodes et de contribuer à la
résolution des problèmes dans une entreprise. Le but essentiel du stage est de
réaliser une tâche précise et bien déterminée qui lui est attribué par son encadrant
de stage. Dans cette optique, du 1er juillet au 31 juillet, j’ai eu à effectuer mon
stage dans une société industrielle de fabrication de compteurs appelée
« C.E.A.C ». Mon stage était plus basé sur la structuration, l’organisation des
procédures de maintenance et de la sécurité dans la société ainsi que sur les étapes
de fabrication des compteurs. Notre travail est résumé en quatre chapitres. Dans
un premier temps, nous ferons une présentation de la société. Dans un second
temps, nous expliquerons le processus de fabrication, ensuite de la maintenance
au sein de l’industrie et enfin de la tâche accomplie dans l’entreprise.
8
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA
SOCIETE «CONSTRUCTIONS
ELECTRIQUES ET APPAREILLAGES DE
COMPTAGES »
9
A. Historique du C.E.A.C
10
B. Activités de l’entreprise :
11
C. Architecture décrivant les ateliers de
C.E.A.C :
12
D. LA FABRICATION DES
COMPTEURS AU SEIN DE CEAC
13
CHAPITRE II : PROCESSUS DE
FABRICATION AU SEIN DE C.E.A.C
14
A. La découverte d’un compteur électrique
1. Définition d’un compteur électrique :
Le compteur électrique est un appareil qui sert à quantifier l’énergie
électrique consommée dans un endroit singulier comme un habitat, une usine, un
local industriel, une école, une administration, une entreprise, etc…Cette énergie
est mesurée en kilowatt par heure (kW/h) et se calcule en fonction de la puissance
instantanée et du temps d’utilisation. On s’en sert pour estimer et facturer ladite
consommation d’énergie de chaque foyer ou chaque lieu.
Calibre en Nombres de
ampère spires
5-20 5 spires
10-30 3 spires
20-60 2 spires
Tableau 2: Tableau de spires M2X
15
En effet, pour un compteur M2X, on distingue généralement :
-Le boitier : Se compose du socle (base), du capot, du bloc à bornes, du couvre bornes
(cache bornes) qui sont fabriqués de bakélite. Le capot présente une partie
transparente en polycarbonate donnant une vue sur la minuterie et la plaque
signalétique du compteur. Le bloc à bornes présente des trous munis de site de fixation
des câbles électriques en cuivre. Ces pièces sont faites de bakélite et polystyrène
thermoplastique. Ces matières premières assurent une grande rigidité mécanique et
haute une résistance contre les différentes conditions de l’environnement extrêmes
(température, humidité, dissolvants organiques...), de plus ces matières assurent aussi
la protection contre les risques d’un choc électrique.
Le capot La base
bornes
La base et le capot qui représentent des parties basiques très importantes pour le
compteur:
16
Figure 4 : Base et capot du compteur monophasé
Pour la lecture des éléments sur la plaque signalétique, voici un schéma pour
l’explication :
17
présente sur ses bordures 162 dents qui permettent de faire des tests
stroboscopiques. Il est supporté par 2 pivots inférieurs et supérieurs comportant
des crapaudines dont le rôle est de faire tourner librement l’axe tout en minimisant
au maximum les frottements susceptibles de provoquer l’usure des pièces. Il en faut 1
pour les compteurs monophasé M2X, mais deux pour le compteur triphasé C114.
Figure 7 : Le disque
Figure 8 : La minuterie
18
En plus chaque bobine a 2fils, l’un joue le rôle d’un neutre et l’autre branché à
l’entrée du compteur. La bobine du compteur monophasé se constitue, d’un noyau
enroulé de 3 spires pour les 10- 30A et de 6 spires pour le compteur 5-20A.
-Vis de faible charge : Se trouve au-dessous de la bobine de tension. C’est une vis
en laiton, qui grâce à sa position elle permet d’agir de façon très sensible sur le flux
émis par la bobine de tension et par conséquent, sur le mouvement du disque
engendré par ce flux. La vis de faible charge n’a aucun lien physique avec le système
de tension ou le système de courant.
19
Figure 11 : Vis de faible charge
-Le curseur : C’est une vis liée à une plaque pour le compteur monophasé, il sert
à régler l’erreur du compteur à partir d’un flux magnétique, ce réglage s’effectue
par la modification de la position de la vis.
20
Figure 13 : Aimant de freinage
21
Principe de fonctionnement d’un compteur électromécanique M2X :
La rotation du disque entraîne une vis sans fin reliée au pivot supérieure de celui-
ci. La puissance mécanique est convertie par une série d’engrenages en
information directement interprétable par l’intermédiaire de l’afficheur de la
minuterie. Cette information représente l’énergie consommée sous forme
numérique. De plus, les avantages de M2X sont :
-Supporter le climat sévère,
-Assurer l’exactitude des mesures, la stabilité et la précision,
-Assurer la sécurité contrôlée d’effets externes
-Assurer une grande protection contre les chocs électriques ou les incendies.
b. Compteur C114 :
22
Calibre en ampère Nombre de spires
5-20 3 spires
10-30 et 10-60 2 spires
30-90 1 spire à gauche et 2 spires à
droite
20-100 1 spire de grande section
Tableau 3 : Spires C114
Les constitutions sont les mêmes qu’un compteur électrique M2X, mais dans le
triphasé on trouve :
B. Atelier injection :
23
Figure 17 : Schéma 2D de la presse à injection
A cause des normes marocaines, on utilise le Bakélic qui est une matière étant
donné que la température au Maroc grimpe jusqu’à 45° et plus ainsi elle est une
matière qui résiste à la chaleur.
2. Principe de fonctionnement de la machine DEMAG E200 :
24
Mécanisme : Pour avoir une pièce, il faut une moule possédant une empreinte
qui est une partie très sensible de la moule car s’il y a une rayure sur l’empreinte,
elle se traduit sur la pièce. Raison pour laquelle, le moule doit être bien préservée
surtout l’empreinte.
Afin d’avoir une pièce compacte avec le Bakélic, il faut un système de chauffage
afin de transformer le Bakélic. En effet, le Bakélite est au départ sous forme de
poudre. Pour être injectable, le Bakélic doit être à l’état pâteux.
Tout d’abord, on introduit le Bakélic dans un grand entonnoir appelé la
« Trémie ». Elle passe dans une conduite cylindrique, munie d’une vis sans fin
entrainée par un moteur hydraulique. La température du système de chauffage de
cette matière doit atteindre les 60°c.A cette température, le Bakélite va changer
d’état poudre en pâte puis elle sera injecter dans le cylindre. Cette opération se
fait dans le cylindre thermidure (C’est-à-dire qu’on ne peut que l’utiliser que pour
les pièces en Bakélic pas plastiques) à l’intérieur duquel se trouve un creux réparti
de l’arrière vers l’avant. Ensuite, on insère une vis sans fin. Le trou de la trémie
communiquera avec le trou arrière du cylindre et ainsi le Bakélic va descendre de
la trémie vers le cylindre. La vis tournera de manière à ce que le Bakélite se
déplace de l’arrière vers l’avant du cylindre puis elle va reculer en cédant un
passage au niveau duquel la pâte du Bakélic sera emmagasiné. Sur le cylindre, il
y a une buise ayant une tête perforée. La vis va être poussée hydrauliquement par
un vérin, ce qui entrainera la sortie de la matière. La buise cylindre pour entrer
dans la buise moule va se porter et s’appliquer avec force sur la buise mole pour
que pendant l’injection la matière ne s’échappe pas des côtés. C’est à dire qu’entre
l’empreinte femelle et l’empreinte mâle vue que le moule possède deux parties
fixe et mobile, il y a un jeu qui nous donnera la pièce. Les deux trous coïncident
parfaitement de façon à ce que la matière poussée hydrauliquement par la vis entre
dans le moule. La matière étant entrée va s’étaler dans l’empreinte tout entière.
Une fois, l’empreinte remplir, elle va rester un certain moment afin de se
transformer de pâte en matière compacte qui va durcir pour nous donner la pièce.
De plus, pour que cette moule atteigne une température de 180° 165° etc… selon
le moule, on insert 4 cartouches dans chaque partie de la moule. Elles sont
alimentées par un système qui est régie par un automate à qui on donne des
consignes.
25
L’automate se chargera de comparer les températures réelles et de consigne
puisqu’il y a un thermo four (élément avec ressort) qui va sonder la chaleur dans
le moule et la communiquer à l’automate. Il y a un petit élément appelé relai
statique qui est une forme de contacteur. La partie commande se fermera et
enclenchera la fermeture du contact dans la partie puissance puis le courant 220
va passer du disjoncteur vers la résistance pour l’échauffement. Quand le moule
atteint la température désirée, il y aura coupure du courant et on ne chauffera plus.
Afin de diminuer les pertes de chaleur, on met sur les surfaces de la moule une
plaque d’isolant thermique. Il y aura une plaque d’éjection qui sera couplé au vérin
poussant la plaque d’isolant et des éjecteurs sortiront pour pousser la pièce qui va
tomber dans la barque de récupération. On munit le cylindre d’un système de
thermorégulateur. Il y a un creux à l’intérieur duquel on insère la vis, un autre
creux se trouve au-dessus sous forme d’hélice à l’intérieur duquel, on injecte de
l’huile comme porteuse de chaleur. Cette huile sera chauffée à 60°c afin de réguler
la température du cylindre. *
26
Régime de réglage ?
Dans cet atelier, on observe les régimes manuel, semi-automatique et
automatique. Pour travailler normalement et injecter les pièces, on aura besoin
d’une vitesse bien déterminée. Cette vitesse est utilisée lorsque la machine en
bonne condition, tout est bien installé. Mais lorsqu’on veut faire un réglage, par
exemple par rapport au moule, si les vitesses sont très grandes le moule pourrait
être endommagé. Raison pour laquelle lors de la conception de la machine, ils ont
pris des vitesses basses ainsi que des pressions basses. Ils ont mis un bouton de
réglage qui lorsqu’il est actionné, ce seront ces vitesses et pressions qui seront
appliquées. Puis pour élever les vitesses, on règle manuellement. Le régime
manuelle permet donc d’insérer les paramètres changeables (vitesses, pressions,
températures,… propres à chaque moule) Il y a un tableau de bord sur la machine
sur lequel sont inscrits les paramètres de chaque type de moule. Quand on lance
le cycle en semi-automatique, le moule va se fermer, le cylindre s’appliquera sur
le moule, le vérin d’injection poussera la matière qui sera injectée dans le moule
et il y aura un temps de relâchement au niveau duquel la pièce va durcir.
Lorsqu’un cycle est terminé, il y a un temps d’attente jusqu’à ce qu’un autre soit
réenclencher. Cela s’appelle le système à travers un régime semi-automatique.
Ensuite, la pièce est examinée, si elle est correcte on enclenche à nouveau sinon
on fait les rectifications avant d’enclencher à nouveau jusqu’à ce qu’elle soit
correcte.
En régime automatique, le cycle va se passer comme régime semi-automatique,
la différence est que lorsque la pièce tombera, la machine enclenchera
automatiquement pour le cycle prochain.
Cette machine est accompagnée de :
-Distributeur d’huile sous pression permettant de commander les vérins
hydrauliques.
-Un distributeur d’eau pour le refroidissement.
-Un régulateur de température.
27
Figure 19 : Distributeurs d’eau et d’huile
28
3. Cycle d’injection :
Le cycle se résume en quatre phases :
La plastification : La vis en tournant permet d’amener la matière (la bakélite) dans
le fourreau. L’huile réchauffée et l’action mécanique de la vis vont faire fondre et
malaxer les granulés qui vont devenir pâteux. Lorsqu’elle fait avancer la matière, la
vis recule.
Ejection : L’unité d’injection recule alors pour ne pas rester en contact avec le moule,
la partie mobile du moule recule afin d’ouvrir le plan de joint et les éjecteurs vont
sortir pour éjecter la pièce de l’empreinte. Le moule se referme ensuite, Les éjecteurs
rentrent, l’unité avance et la buse vient à nouveau en contact avec l’outillage pour
effectuer une nouvelle injection. Le cycle continue.
29
Lorsqu’on obtient la pièce voulue, cette dernière doit être ébavurée, cette
opération est la mission des ouvriers. Et finalement le Fraisage de ces pièces est
la dernière opération qui s’effectue à cet atelier. Il s’agit d’un procédé de
fabrication où l’enlèvement de matière sous forme d copeaux résulte de la
combinaison de deux mouvements : la rotation de l’outil de coupe, d’une part, et
l’avancée de la pièce à usiner d’autre part.
Une fois la pièce rejeté, on procède à son ébavurage et au fraisage pour la base ou
le socle.
Figure 21 : Ebavurage
de la base du compteur
M2X
Figure 22 : Fraisage de la
base du compteur M2X
30
4. Automate programmable industriel (API) :
C. Atelier de montage
Il s’agit de l’atelier qui fait l’assemblage de la majorité des composantes des
compteurs à savoir :
31
La base ;
Le capot ;
Le bloc
moteur ;
La minuterie ;
Le disque ;
Pivot supérieur ;
Pivot inférieur ;
L’aimant ;
La visserie ;
C’est dans cet atelier que se fait le montage des différents composants de
compteur d’énergie monophasé (2 fils cités en dessus) et triphasé (4 fils), pour
ensuite les rendre en service et prêt à l’étalonnage. On procède donc dans cet atelier
à l’assemblage en chaine des compteurs, ce qui nous permet une grande possibilité
de détecter les défauts avant que les compteurs arrivent à la fin de la chaine de
production et avant de lancer leur étalonnage.
Les compteurs défectueux sont renvoyés par la suite au service réparation avant de les
mettre à la disposition des opérateurs d’atelier étalonnage.
Les étapes suivies dans le montage des compteurs seront sous forme de
l’organigramme suivant :
32
Organigramme montage compteur 4 fils
Montage de l’aimant
33
Montage de disque fixation des
pivots
Montage de la minuterie
Contrôle de rigidité
Contrôle de conformité
34
organigramme montage compteur 2fils
Ajustage du disque
35
Montage de la mutinerie
Contrôle de conformité
D. Atelier de la peinture
36
Dans cet atelier se fait l’impression, dans les plaques signalétiques des compteurs
fabriqués par la C.E.A.C, des informations :
Client (régie de distribution de l’électricité)
La constante C (Wh/tour)
Le numéro de série
La marge de courant des deux types de compteurs M2X et C114
La figure suivante montre un exemple d’une plaque signalétique d’un compteur
triphasé C114 :
E. Laboratoire d’étalonnage
1. Définition d’étalonnage :
Le compteur, après sa sortie de l’atelier de montage, n’est pas encore prêt à être utilisé. Il
doit être étalonné afin d’assurer des valeurs de l’énergie affichées dans la minuterie,
qui, correspondent à un tél nombre de tours bien précis et que le taux d’erreur soient
conformes aux normes imposées par ISO 9001 et à la marge imposée par la régie.
37
2. Exemples de marge d’erreur de quelques régies du Maroc :
38
Le Qualytest (équipement logiciel) qui permet de régler les paramètres
d’étalonnage et de lancer les tests ainsi de fixer la constante C (Wh/Tour) et la
plage de courant supporté par le compteur.
Les bancs de teste dont la capacité est de 5 jusqu’à 80 compteurs sont destinés à
tester les compteurs en les raccordant en série du côté courant et en parallèle du
côté tension. De plus ils possèdent des têtes de lectures mesurant le nombre
de tours et des calculateurs des erreurs commandés par le logiciel
(Qualytest) qui enregistre les résultats de l’étalonnage.
39
4. Etapes d’étalonnage de compteur électromécanique :
Etape 3 : Réglage
Dans cette phase on regarde l’erreur indiqué sur le petit écran pour chaque compteur.
Puis on ajuste ceux qui ne sont pas dans les normes. Si l’erreur est positive, on
tourne la vis concernée dans le sens négatif. Si elle est négative, on retourne dans le
sens positif.
Réglage de l’aimant :
Pour régler l’aimant, on règle la tension et le courant à : U=UN, I=IB, PF=1, IB étant le
courant de base (courant nominal).
40
Ensuite on agit sur les vis de l’aimant pour régler l’erreur.
Réglage du curseur :
Les paramètres ont réglés à:U=UN, I=IB, PF=0,5.
Puis on fait le réglage en agissant sur la vis curseur.
Réglage de la faible charge :
Ce réglage permet de minimiser les fuites de flux produit par les bobines dans le circuit.
Pour le faire on règle les paramètres à : U=UN, I=5%IB, PF=1.
On fait le réglage en agissant sur la vis de la faible charge.
Lancer l’essai séquentiel :
Il s’agit d’une opération automatisée des différents essais cités ainsi que d’autres définis
dans le programme de calibration. Une fois l’essai est terminé on visualise les valeurs de
l’erreur et on oriente les mauvais compteurs au préréglage ou à la réparation.
5. Essai de la marche à vide :
On fait l’essai de la marche à vide à : U=UN, I=0,1%IB, PF=1
Le disque ne doit pas faire un tour complet sinon le compteur est renvoyé à la
réparation. Le courant très minime, le compteur ne doit pas en tenir compte. Donc il
s’agit là d’un essai qui permet de savoir si le disque tourne arbitrairement ou il est
bien réglé.
6. L’essai de démarrage :
Les paramètres de l’essai de démarrage sont fixés à : U=UN, I=0,5%IB, PF=1.
Le disque doit faire au moins un tour complet, sinon le compteur est renvoyé à la
réparation. L’opérateur peut visualiser directement les valeurs des différentes
erreurs et le compteur correspondant sur l’ordinateur. Les erreurs qui ne sont pas
dans la zone de tolérances permises sont indiquées en rouge et les autres en vert.
A la fin de l’étalonnage les valeurs sont imprimées pour
des besoins éventuels. Une fois tous les compteurs étalonnés, on
passe maintenant à l’enregistrement des résultats de l’étalonnage. En
effet, les numéros de séries des compteurs étalonnés sont enregistrés
ainsi que les courbes de charge dans le dossier partagé au niveau du
41
réseau informatique. Enfin on imprime un listing contenant la liste de tous
les compteurs étalonnés.
F. Atelier de réparation
C’est là où on répare tous les compteurs défectueux et les compteurs qui viennent
du laboratoire d’étalonnage et qui n’ont pas donné des résultats conformes aux
normes et/ou aux exigences des clients. Chaque compteur est accompagné d’une
étiquette qui indique la nature du défaut. En lisant attentivement l’étiquette, on
détermine la nature de défaut et on fait un contrôle général.
Différents types de défauts et leurs réparations :
1. Base ou bloc à bornes cassées :
On fait le changement des pièces cassées
2. Minuteries défectueuses :
La réparation des minuteries passent par 2 phases :
42
a. Réparation des défauts mécaniques :
G. Atelier d’emballage
Les compteurs étalonnés et ne présentant aucun défaut et aucune casse sont envoyés à
cet atelier.
Les tâches à effectuer dans cet atelier sont :
43
Dans cet atelier le travail est fait par une chaine de 14 postes, pouvant emballer jusqu’à
800 compteurs par jour.
La procédure d’emballage des compteurs M2X se résume aux étapes suivantes :
- Serrage des vis du bloc à bornes ;
- Serrage du shunt ;
- Contrôle final du compteur ;
- Serrage des vis du capot anti-fraude ;
- Placement des contre-écrous ;
- Fermeture du capot ;
- Pointage des numéros de séries des compteurs ;
- Fixation des fils de plombage ;
- Placement des plombs ;
- Pressage des plombs ;
- 1ère calage en carton et préparation de caches bornes;
- 2è calage en carton ;
- Préparation des cartons individuels des compteurs et cache bornes ;
- Mise en carton des compteurs et cache bornes ;
- Inscription des désignations sur l’emballage ;
- Emballage final et conditionnement des compteurs ;
- Contrôle final d’un nombre aléatoire de livraison ;
- Livraison ;
H. Magasin
Dans cet atelier on reçoit les pièces nécessaires pour le montage des compteurs (bloc
moteur, les vis, les disques, les minuteries...), la bakélite et les cartons d’emballage et
on les classe dans des étagères spécifiques.
Il y a toujours un échange permanent entre le magasin et les autres ateliers. Les travaux
effectués dans le magasin sont :
* Contrôle des pièces entrées / sorties
* Suivie de l’état du stock matière première et CKD
* Alimentation des autres ateliers en matières première
* Rangement et identification de la matière première
* Etablissement des demandes d’achat pour les clients
* Respect des règles de stockage
* Préservation des pièces stockées
* Déchargement des fournitures & chargement des produits à livrer aux clients
44
CHAPITRE 3 : LA MAINTENANCE AU
SEIN DE L’ENTREPRISE C.E.A.C
45
A. Généralités sur la maintenance :
1. Définition de la maintenance :
Ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état
spécifié ou de mesure afin d’assurer un service déterminé.
Avec la définition de certains termes :
Maintenir : Renvoie à la notion de prévention, cela veut dire qu’avant la panne on
suppose un suivi et une surveillance.
Rétablir : Renvoie à la notion de correction qu’après la panne.
Etat spécifié : implique la prédétermination d’un but à atteindre.
2. Quelques concepts de la maintenance :
-La fiabilité : c’est l’aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise dans
les conditions d’utilisation de la période de temps déterminées.
-La maintenabilité : c’est l’aptitude d’un dispositif à être maintenu. Elle est liée à
la conception et les opérations de maintenance.
-La disponibilité : c’est l’aptitude d’un dispositif à être fiable et maintenable donc
à remplir complètement sa fonction.
3. Les niveaux de la maintenance :
1er Niveau : Réglages simples prévus par le constructeur au moyen d’éléments
accessibles sans aucun démontage ou ouverture de l’équipement, ou échanges
d’éléments consommables accessibles en toute sécurité, tels que voyants ou
certains fusibles, etc…
Commentaire : Ce type d’intervention peut être effectué par l’exploitant du bien,
sur place, sans outillage et à l’aide des instructions d’utilisation.
2ème Niveau : Dépannages par échange standard des éléments prévus à cet effet et
opérations mineurs de maintenance préventive, telles que graissage ou contrôle
de bon fonctionnement.
Commentaire : Ce type d’intervention peut être effectué par un technicien habilité
de qualification moyenne, sur place, avec l’outillage portable défini par les
instructions de maintenance, et à l’aide de ces mêmes instructions.
46
On peut se procurer les pièces de rechange transportables nécessaires sans délai
et à proximité immédiate du lieu d’exploitation.
NB : Un technicien est habilité lorsqu’il a reçu une formation lui permettant de
travailler en sécurité sur une machine présentant certains risques potentiels, et est
désigné pour l’exécution des travaux qui lui sont confiés, compte tenu de ses
connaissances et de ses aptitudes.
47
Opérations Niveau de la La personne qualifiée
maintenance
Action simple 1 Utilisateur
Opération courante 2 Personnel qualifié
Opération spécialisée 3 Technicien qualifié
Intervention 4 Technicien ou équipe
spécifique spécialisé
Rénovation et 5 Constructeur, service
reconstruction ou service ou société
spécialisée
Tableau 5 : Représentation des opérations
B. La maintenance préventive
48
3. Plan de la maintenance préventive pour la
machine « DEMAG E200 » :
49
CHAPITRE IV : TACHE ACCOMPLIE AU
SEIN DE L’ENTREPRISE
50
A. Importance de l’insert
51
CATIA comporte également des ateliers qui permettent de construire des
catalogues de pièces standards ou de matériaux réutilisables. Sans oublier les
modules de knowlegdeware qui permettent d'apporter de l'intelligence dans la
conception des modèles et des vérifications automatiques.
Raison pour laquelle, il a été choisi pour ce projet. Ainsi, on a eu à concevoir les
différentes parties principales de la machine comme suit :
52
53
2. Assemblage et simulation de la nouvelle machine :
Enfin, nous avons l’assemblage de toutes les pièces de la machine puis la
simulation de la machine en entier :
54
CONCLUSION
Le stage que j’ai effectué au sein de la C.E.A.C m’a permis de bien comprendre la
procédure de fabrication des compteurs électromécaniques basse tension et d’accroître
los connaissances sur les nouvelles méthodes de développement des petites et moyennes
entreprises au Maroc. Nous avons aussi appris avec les employés la prise en compte
des problèmes relevés par les utilisateurs. J’ai eu également la chance de faire un
petit projet qui m’a permis de comprendre ce que c’est que la maintenance et
d’approfondir mes capacités en Catia. J’ai pu aboutir à mon projet. D’après ce
stage, je pense qu’un stage même si elle est d’initiation, les encadrants de la
société devrait plus impliquer les stagiaires et les pousser à résoudre des
problèmes auxquels ils pourraient être confrontés et cela les encouragera à
améliorer leur compétences techniques et surtout de comprendre que la pratique
de la théorie est d’une importance capitale pour une bonne carrière.
PAGE 55
Annexe 1 : Organigramme de la société
PAGE 56