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Ministère des Enseignements Supérieurs et de la Recherche (MESR)
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Tuteur en entreprise :
Rédigé par :
M. CHI-ITOU HOUSSEINI, Chef de Section
ANAROUA GOUZAYE Abdoul Razak
Maintenance Usine (SMU)
Signature :
Signature :
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Responsable pédagogique :
Mme OUMAROU MAMAN MAÏMOUNA,
Enseignante au Département Mécanique
de l’EMIG.
Signature :
Période du stage :
Du 08 Août au 08 Octobre 2019
Promotion 2017
Rapport de stage de fin du cycle Technicien Supérieur
Responsabilité
Dédicace
C
travail :
’est avec une très grande émotion et un immense plaisir que je dédie ce modeste
❖ A mes très chers parents qui m’ont soutenu durant toute la durée de mes études.
❖ A tous mes chers amis qui m’ont beaucoup aidé durant ces années d’études.
Remerciement
Nous tenons tout d’abord à remercier ALLAH le tout- puissant et miséricordieux, qui nous a
donné la force et la patience d’accomplir ce modeste travail.
En second lieu, nous tenons à remercier notre encadreur, Monsieur CHI-ITOU HOUSSEINI,
Chef de section Service Maintenance Usine, pour sa confiance et ses conseils qui nous ont
permis de progresser sans cesse durant ces 2 mois de stage.
En effet, c’est grâce à l’attention qu’on nous a éprouvés que nous ayons choisi d’aborder
dans notre rapport de stage ce sujet.
Nous tenons à exprimer toute notre reconnaissance à Monsieur ASSAÏD ILIES, Chef de
l’équipe, pour son accueil au sein de l’équipe et sa disponibilité.
Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Singles et abréviation
BE Bureau d’Étude
AFNOR Association Française de Normalisation
Q1245 Convoyeur à Bande
EPI Équipements de Protection Individuel
222224 EK Numéro de roulement
SKF Svenska KullagerFabriken (Fabrique Suédoise De
roulements à billes)
Q2153 Convoyeur à Chaine
REDLER Entreprise de fabrication des transporteurs à masse
INTENSIV-JET Nom d’un fabriquant des Filtres
INTRODUCTION
En tant qu’élève en fin de cycle technicien supérieur à l’École des Mines de l’Industrie
et de la Géologie (EMIG), nous sommes amenés à poursuivre un stage pratique sur une
période de deux (2) mois datant du 05 août au 05 octobre 2019 au sein de la Société des
Mines de l’Aïr (SOMAÏR).
Ce stage est une mise en situation professionnelle s’inscrivant dans le cadre d’un cursus
pédagogique, ce qui nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques
acquises tout au long de notre formation, d’acquérir et d’approfondir nos compétences
professionnelles qui seront sans doute valorisées dans notre future vie professionnelle.
Le développement de toute entreprise réside dans la capacité de maitrise de la qualité de
production. De ce fait, la recherche de l’optimisation de la production est l’enjeu primordial
de tout développement.
Dans le cadre de son système de management de la production et sa démarche, la SOMAÏR
s’est fixée plusieurs objectifs dont entre autres l’amélioration de la production ; ce qui a
permis une croissance remarquable de production et depuis lors cette entreprise ne cesse
de programmer des arrêts pour faire de la maintenance préventive de ses machines.
Le présent document est le fruit d’un travail acharné réalisé tout au long de notre stage, il
est structuré en trois chapitres, à savoir :
❖ UN PREMIER CHAPITRE : GENERALITES SUR LA SOMAÏR ;
❖ UN DEUXIEME CHAPITRE : GENERALITES SUR LA MAINTENANCE ;
❖ UN TROISIEME CHAPITRE : TRAVAUX EFFECTUES.
CHAPITRE 1 : GENERALITES
1.1 Présentation de la SOMAÏR
Grâce au traitement du minerai à faible teneur par la technique de lixiviation en tas, le site
minier a progressivement augmenté sa capacité de production et peut désormais produire
jusqu’à 3 000 tonnes par an.
1.1.3 Historiques
Les dates suivantes ont marqué un tournant décisif dans l’histoire de la SOMAÏR :
1er février 1968 : Création de la SOMAÏR ;
1968 : Amodiation du périmètre Arlette à SOMAÏR ;
11 janvier 1971 : Production du premier lot d’Uranate de soude ;
1972 : Démarrage de la première phase de la LIXI ;
1980 : Démarrage de la seconde chaine de traitement ;
1983 : Arrêt de la première chaine de traitement ;
1986 : Sous amodiation du périmètre de Tassa N’Taghalgué ;
1994 : Prolongation de la convention de longue durée jusqu’au 31 décembre 2003 ; 1995 :
Amodiation (transfert du droit d’exploitation) par COGEMA (devenu AREVA puis de nos
jours ORANO cycle) à SOMAÏR du patrimoine minier de la Société Minière de Tassa
N’Taghalgué SMTT ;
1999 : Engagement dans la mise en place d’un système de Management
Environnemental (SME) ;
2001 : Signature de la convention minière pour 2004 à 2013 ;
2002 : Obtention de la certification AFAQ ISO 14001 (version 1996, gestion durable et
protection de l’environnement) ;
2005 : Obtention de la certification ISO 14001 (version 2004) ;
2005 : Démarrage du projet de traitement de minerai par lixiviation en tas (projet LIXI
SOMAÏR) ;
2006 : Obtention de la conformité de l’étude d’impact environnemental Artois et Tabellé ;
2006-2008 : 26 mois consécutifs d’activité sans accident de travail avec arrêt ;
2009 : Redémarrage des installations de lixiviation en tas (investissement de 70 M€) pour
traiter les minerais à faible teneur (moins de 1 kg d’uranium par tonne de roche) ;
2009 : Obtention de la certification OHSAS 18001 de la SOMAÏR ;
2010 : Objectif de production de 2620 tonnes ;
2 juin 2012 : Enfûtage du 3000ème lot de YELLOW CAKE ;
2012 : Record de production de 3065 tonnes d`uranium enfuté ;
2014 : 12 mois consécutifs d’activité sans accident de travail avec arrêt.
2014 : Signature de la convention minière pour la période de 2014 à 2024 ;
SOPAMIN
36%
ORANO
64%
ORANO SOPAMIN
bande
réducteur
Figure 3.1 : Quelques éléments constitutifs d’un convoyeur à bande (source : SOMAÏR)
bande Minerai
Rouleau
station-
Porteur support
tambour de renvoi assure le guidage. L’adhérence parfaite de la bande sur les tambours est
donné par un rouleau auto-centreur qui la règle de façon automatique.
b Solutions envisagées
Pour pallier à ces problèmes il faut :
• Assurer un bon alignement entre le tambour et le réducteur ;
• Respecter la périodicité de graissage paliers définie par le constructeur ;
NB : La solution prise en compte au cours de notre intervention est le caoutchoutage
du tambour, cette opération est réalisée par une équipe de caoutchoutage (au niveau
de la section caoutchoutage).
b Solutions envisagées
Les solutions à apporter pour atténuer les défaillances sur un réducteur sont :
• Assurer un bon alignement entre moteur-réducteur ;
• Assurer une bonne fixation du réducteur ainsi que du moteur d’entrainement sur le
bâti.
NB : En ce qui nous concerne on a procédé à un changement du réducteur.
b Solutions envisagées
Les solutions envisageables pour remédier à ces problèmes sont :
• Diminuer les frottements dans les roulements en faisant de lubrifications à la graisse
;
• Réduire l’usure des pièces en contrôlant le jeu entre les bagues et les rouleaux des
roulements (jeu maxi de 0.05) ;
• Assurer l’étanchéité pour pallier au problème de poussière ;
• Contribuer au refroidissement des pièces des roulements en réalisant une
lubrification à huile.
NB : Le jeu entre la bague extérieure et les éléments roulants étant très élevé
(roulements usés), on a procédé à leur changement.
b Le désaccouplement :
Cette phase consiste à :
• Démonter les paliers qui supportent le tambour de la structure du convoyeur ;
• Désaccoupler le réducteur du moteur d’entrainement ;
• Démonter le réducteur du châssis ;
• Désaccoupler le réducteur du tambour à l’aide d’un vérin et d’une pompe ;
• Dépose du réducteur ;
• Retirer le tambour de la bande à l’aide d’une grue.
Après avoir monté les roulements sur l’arbre du tambour on procède à la fermeture des
paliers en suivant les instructions suivantes :
• Nettoyer les deux moitiés des paliers (chapeau et semelle) ;
• Insérer un demi joint dans chacune des rainures de la moitié inférieure du palier ;
• Remplir de graisse l’espace entre les lèvres intérieures ;
• L’arbre complet avec l’ensemble roulement, est descendu dans la moitié inférieure
du palier ;
• Insérer les autres demis joints dans le chapeau et remplir de graisse l’espace entre
les lèvres intérieures ;
• Monter le chapeau sur la base du palier et serrer les vis d’assemblage (pour lier le
chapeau et la semelle).
b L’accouplement :
Cette phase consiste à remonter le tambour sur la structure, pour cela, il faut effectuer les
opérations suivantes :
• Remonter le tambour à l’aide d’une grue et le fixer sur la structure au niveau des
paliers à l’aide des boulons ;
• Poser le nouveau réducteur sur le châssis ;
• Refaire l’accouplement tambour-réducteur à l’aide d’un vérin (voir Annexe 12) ;
• Réaliser l’accouplement réducteur-moteur en mettant des boulons servants à serrer
les deux plateaux (voir Annexe 13);
• Fixer le réducteur sur le socle à l’aide des boulons.
c La détende de la bande :
Elle consiste à détendre la bande afin d’annuler la moue crée, pour cela, il faut refaire la
liaison entre le contrepoids et le châssis supportant le tambour de renvoi.
raccordement des injecteurs et les tubes intermédiaires forment un tube continu, relié
à l’avant à une vanne et fermé à l’arrière par un bouchon d’extrémité. Ce bouchon
d’extrémité repose soit contre la paroi du caisson soit contre une console appropriée
;
• Placer les fers plats de fixation, droits et en équerre, par rangée de manches, sur les
rebords en forme de bride des injecteurs et les fixer aux goujons. 2 écrous borgnes
compriment chaque injecteur sur le bourrelet de la manche. Ce bourrelet assure
l’étanchéité entre la chambre des gaz poussiéreux et celle des gaz épurés de filtre.
Recommandations
Après notre stage mené au niveau de l’atelier entretien Usine et Contact, nous
suggérons à la SOMAÏR de prendre en comptes les points ci-dessous afin d’assurer
la bonne marche de l’usine et d’éviter les risques liés aux interventions réalisées.
➢ Augmenter l’effectif au niveau de l’atelier Entretien Usine-Contact ;
➢ Superviser de près les modes opératoires des interventions sur le site ;
➢ Veillez au respect des protocoles de sécurité notamment les autorisations de
travail et l’utilisation des EPI ;
➢ Veillez davantage à l’application des protocoles de repli chantier après chaque
intervention ;
➢ Équiper les différentes équipes avec des matériels nécessaires pour la
réalisation d’une bonne maintenance.
CONCLUSION
Ces travaux effectués durant notre stage ont été très enrichissant car ils nous ont
permis non seulement de mettre en pratique nos connaissances théoriques acquises, mais
aussi d’avoir une vision réelle de la vie professionnelle.
Ainsi, on a pu mettre en valeur l’importance de la maintenance dans une entreprise, car sans
cette dernière toute entreprise est vouée à l’échec. C’est la raison pour laquelle tout au long
de notre stage on a effectué des multiples interventions notamment au secteur concassage,
et usine afin d’assurer un fonctionnement normal et un rendement optimal de l’entreprise.
Annexes
Annexe 16 : Compartiments du
filtre à manche