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Génie Mécanique
Conception et Fabrication
Elaboré par :
Oussema GAMAOUN
Encadré par :
Je dédie ce travail à mes très chers parents, ce travail est le fruit de vos
encouragements de vos prières pour moi.
Rien au monde ne vaut vos efforts fournis jour et nuit et vos sacrifies afin de créer
le climat affectueux et propice à la poursuite de mes études.
Merci d’être toujours auprès de moi et merci pour votre aide matérielle et morale.
Je vous dédie ce travail en témoignage de mon profond amour et ma grande
reconnaissance.
Puisse dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longue vie et
bonheur et J’espère que vous étés fiers de moi et que dieu me donne la force et le
pouvoir pour vous rendre le moindre de vos biens.
Remerciements
reconnaissance à tous ceux qui m’ont permis par leur accueil, leur soutien
confortables conditions.
Mes pensées vont aussi à tous les enseignants de l’ISSAT Sousse pour
Mon grand respect s’adresse à tous les membres de jury qui m’ont fait
Introduction…………………………………………………………………………………. 1
I. Présentation de l’organisme d’accueil…………………………………………………….. 2
I.1. Présentation de l’ISSAT Sousse :.…………………………...………………………. 3
I.2.: Historique : …………………………………………………………………………..3
I.3.: Les différents départements de l’établissement …………………………………….. 3
I.4. Conclusion :………………………………………………………………………….. 3
Sujet :
Etude et conception d’une maquette didactique d’moteur thermique monocylindre à 4 temps
Organisme d’accueil :
Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de Sousse (ISSAT Sousse).
Etudiant :
Oussema GAMAOUN
Encadré par :
Mr. Adel GASSAB
Travaux demandés :
Etude fonctionnelle du moteur thermique
Etude bibliographique sur le moteur thermique monocylindre à 4 temps.
Conception 2D et 3D d’un mécanisme simplifié du moteur thermique à 4 temps.
Etude et dimensionnement de quelques organes du moteur.
Simulation du mécanisme.
Introduction générale
Introduction générale
Chapitre I :
I.2. Historique :
De 2001 à 2002, L’ISSAT Sousse comportait les trois filières ci-dessous d’une durée de
trois années chacune :
Technicien supérieur en génie mécanique.
Technicien supérieur en génie électronique.
Technicien supérieur en informatique.
De 2002 à 2003, une nouvelle filière d’une durée de quatre années d’études a été créé en
maitrise informatique.
De 2003 à 2004, les deux nouvelles filières ci-dessous ont été créées d’une durée de
trois ans d’étude chacune :
Technicien supérieur en fluide et énergie ;
Technicien supérieur en sécurité et contrôle industriel.
I.4. Conclusion :
Une présentation générale de l’organisme d’accueil a été effectuée dans le présent
chapitre. Notre stage de fin d’études s’est déroulé principalement au sein du département de
génie mécanique de l’ISSAT Sousse.
Chapitre II :
Figure II.1 : Enoncé du besoin d’une maquette didactique d’un moteur thermique
A qui rend-il service ? Sur quoi agit-il ?
?
Enseignant Etudiants
FP1
Etudiants FC1 Ordinateur ambiant
FC2
Temps
FC4 Etude et simulation
FC3
Enseignant
FS11 :
Exploiter convenablement
Onglet esquisse.
les esquisses (Création,
édition, etc.).
FS1 : FS12 :
Concevoir en 3D les Utiliser les fonctions de
Onglet fonctions.
Stage de fin d’études pièces maitresses du 6 base (Bossage, enlèvement ISSAT Sousse
moteur. de matière, etc.).
FS13 :
Affecter et évaluer les Onglet propriétés.
(Matériau, rendu, etc.).
FS21 :
Chapitre II : Etude fonctionnelle du moteur thermique
Choisir les vues Onglet disposition des
appropriées et préparer les vues.
FP1 : formats de mise en plan.
FS2 :
S’initier à la Figure II.3 : Diagramme FAST du moteur didactique
Mettre en plan 2D les
technologie des FS22 :
pièces conçues.
moteurs thermiques
II.4. Analyse fonctionnelle descendanteRéaliser SADT :
la cotation
fonctionnelle selon les Onglet annotation.
II.4.1. Niveau A-0 : normes.
Moteur didactique
Figure II.4 : Fonction globale A-0
II.4.2. Niveau A0 :
Moteur didactique
Classe de
Fonctions (FP/FC) Critères d’approximation Niveau de critère
flexibilité
Permettre de - Type de système de distribution - Par tige et culbuteur. F3
s’initier à la - Mode d’entraînement - Par pignon. F3
FP1
technologie des - Nombre de pièces fixes. - 02 pièces. F2
moteurs thermiques. - Nombre de pièces mobiles. - 13 pièces. F2
Interagir avec
- Outil de simulation du mouvement - SolidWorks (Motion) F2
d’autres logiciels
FC2 - Outil de simulation des contraintes - SolidWorks (Simulation) F2
d’étude et
mécaniques - Autres logiciels
simulation
-Animation interactive - Moteur monocylindre à 4
F0
temps
FC3 Offrir un support - Faire des Travaux pratiques - Architecture moteur, temps
F3
pédagogique moteur, système bielle
manivelle, Epure de
distribution, etc.
Respecter les
FC4 contraintes du - Durée du projet < 3 mois F1
temps.
1 : Légèrement supérieur.
2 : Moyennement supérieur.
3 : Nettement supérieur
La comparaison des fonctions de service est donnée par le tableau de tri croisé suivant :
Total 23 100%
39.13%
21.74% 21.74%
17.39%
II.6. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons élaboré une étude fonctionnelle détaillée de notre produit et
nous avons dressé un cahier des charges fonctionnel avec une hiérarchisation des fonctions de
service. Nous remarquons que les fonctions complémentaires FC2 et FC3 sont les plus
Chapitre III :
Les moteurs thermiques peuvent être classifiés selon plusieurs critères comme le montre
le tableau suivant :
Dans un cycle, le vilebrequin fait 2 tours, à chaque ½ tour le piston fait une course. Un cycle
comporte les 4 temps suivants :
Le temps d’admission (1ère course) : La soupape d’admission est ouverte. Le piston descend
et crée une baisse de pression favorisant l’aspiration du mélange combustible.
Le temps de compression (2ème course) : Les deux soupapes sont fermées. Le piston
remonte. Le mélange combustible se comprime générant une très forte pression et température.
Le temps combustion-détente (3ème course) : C’est le temps moteur. Les deux soupapes
sont fermées. Une inflammation rapide du mélange combustible est provoquée par une étincelle
d’une bougie (cas d’un moteur essence) ou bien par l’injection de gazole comprimé (cas d’un
moteur Diesel). La chaleur dégagée dilate les gaz qui propulsent violemment le piston vers le bas.
Le temps d’échappement (4ème course) : La soupape d’échappement est ouverte. Le piston
remonte pour évacuer les gaz brûlés. Le moteur est à nouveau prêt à effectuer le premier temps.
Les segments sont des anneaux brisés, de section carrée ou parallélépipédique qui
travaillant en extension. Ils doivent assurer des pressions radiales uniformes sur les parois du
cylindre. Le piston renferme généralement trois types de segments (voir figure I.3) :
IV.5.1.2. La bielle :
La bielle permet l’échange d’énergie mécanique entre le piston et le vilebrequin. Elle
comporte principalement les trois parties suivantes :
Le pied qui est articulé sur l’axe du piston.
La tête qui est articulée sur le maneton du vilebrequin
Le corps qui transmet les efforts entre les deux articulations.
La bielle subit une force importante de compression lors de l’explosion et une très faible
force d’extension lors de l’aspiration. Elle est obtenue par forgeage afin de résister à la fatigue
et elle a une section en « I » pour résister à la flexion et au flambage. Elle est composée par
l’acier mi-dur à base de chrome – Nickel.
Les éléments constitutifs d’une bielle sont présentés par la figure suivante :
IV.5.1.3. Le vilebrequin :
Le vilebrequin (Figure III.6) est la manivelle qui reçoit la poussée de la bielle et fournit
un mouvement rotatif à partir du mouvement alternatif du piston. La force exercée par la
bielle sur le vilebrequin permet d’obtenir le couple moteur. Le vilebrequin est réalisé par
forgeage en acier au nickel-chrome ou par moulage en fonte au chrome ou silicium et il doit
être conçu de manière à résister aux conditions qui lui sont appliquées car il est généralement
soumis :
aux torsions provenant des efforts opposés du couple moteur et du couple résistant.
aux flexions, compressions, allongements et cisaillements.
aux frottements au niveau des portées.
aux vibrations provenant de la masse du vilebrequin lancé à grande vitesse.
1 1
2
2 2
2
3
3
a) L’arbre à cames :
L’arbre à cames sert à l’ouverture des soupapes par le biais des cames qui s’appuient sur
les queues de soupapes. Il commande et détermine l’amplitude et la durée du mouvement des
soupapes. Il tourne deux fois moins vite que le vilebrequin. Il doit résister aux torsions
provenant de la poussée des ressorts et à l'usure par frottement. L'arbre à cames peut être en
fonte spéciale moulée ou en acier forgé ou cémenté trempé. Un arbre à cames d’un moteur
thermique monocylindre est présenté par la figure suivante :
Came d’échappement
Came d’admission
Figure III.7 : Arbre à cames d’un moteur monocylindre.
b) Les soupapes :
Les soupapes permettent l’entrée et la sortie des gaz tout en assurant une bonne
étanchéité pendant les temps compression et combustion-détente. Les éléments constitutifs
d’une soupape sont présentés par la figure suivante :
Elément Description
Deux demi-coquilles assurent la liaison entre
Clavetage
la soupape et la coupelle supérieure.
Chemise
Palier arbre à
cames
Conduites de
Plan de joint refroidissement
IV.5.2.2. La culasse :
La culasse assure la fermeture des cylindres dans leur partie supérieure (voir figure
III.11), constituant ainsi la chambre de combustion. Elle permet :
- l'arrivée et l'évacuation des gaz.
- la mise en position des éléments de la distribution et d'une partie de l'allumage.
- l'évacuation rapide des calories, le point le plus chaud du moteur étant précisément la
chambre de combustion.
La culasse est aussi en fonte ou en alliage d'aluminium moulé. Les contraintes
mécaniques étant moins importantes que pour le bloc-moteur, les constructeurs ont quasiment
abandonné la fonte au profit d'aluminium, en raison de sa légèreté et sa très bonne
conductibilité thermique. Un réseau de conduits d'eau et d'huile est pratiqué dans la culasse,
l'étanchéité bloc-culasse est assuré par le joint de culasse.
Conduite
d’admission
Conduite Ailettes de
d’échappement refroidissement
Chapitre IV :
Figure IV.1 : (a) Morphologie du piston conçu (b) Paramètres du piston modèle C
(a) (b)
(a)
(b)
(a) (b)
Figure IV.4 : (a) Conception de la roue du vilebrequin (b) Conception de la roue de l’arbre à cames
Figure IV.7 : Identification des paramètres d’un système de distribution par tige et culbuteur
e en
vé em
d’
e
Le iss
L pp
ad
vé io
ha t
m
e n
’ éc
d
Fin Fin
d’admission d’échappement
(a) (b)
Figure IV.11 : (a) Positionnements des cames (b) Forme d’une came.
Figure IV.12 : (a) Positionnements des cames (b) Forme d’une came.
Les paramètres caractéristiques que nous avons choisis pour prédimensionner l’arbre à
cames sont resumés dans le tableau ci-dessous. Il faut noter que les avances d’ouverture et les
retards de fermetures sont supposés égales à 0° dans le cas de notre étude. Nous désirons
simuler d’abord la distribution théorique sans prendre en compte le croisement des soupapes.
La forme de l’arbre à cames que nous avons conçue sur SolidWorks est présentée par la
figure ci-dessous. Le logement d’une clavette est également prévu pour assurer le mouvement
de rotation de la roue dentée.
IV.7. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons pré-dimensionné les différents organes de notre moteur en
se basant sur les recommandations de conception. Dans le chapitre suivant nous allons vérifier
ces dimensions par rapport aux différentes sollicitations mécaniques exercées sur les organes.
Chapitre V :
D [ 1+ α cyl ( T cyl −T m ) − j tp ]
D tp = ≤D
1+α p (T tp −T m )
Une fois la relation ci-dessous est vérifiée, nous calculons la contrainte qui s’applique
sur la tête de piston afin de la comparer avec la contrainte maximale admissible du matériau.
Cette approche de calcul nous permettra de prendre les décisions suivantes :
Conserver les dimensions obtenues.
Modifier les dimensions du piston.
{ {
p 2 M 6M
M r=
16
[ R ( 1+ ν 2 )−r 2 (3+ ν )] σ r= r = 2 r
I /v e
⟹
p 2 M 6 Mθ
M θ = [ R ( 1+ν ) −r (1+3 ν ) ]
2 2 θ
16 σ θ = =
I /v e2
{ {
2
3 p 2( 3r
σr=
2
[ R 1+ ν2 ) −r 2 (3+ ν)] σ rmax = 2 pmax
4e
8e
⟹ ⟹ 2
3p 3r
σ θ= 2 [ R2 ( 1+ ν 2 )−r 2(1+ 3 ν) ] σ θmax= vp
8e 4 e 2 max
La contrainte radiale maximale sur la tête de piston est alors donnée par la relation suivante :
3 r2
σ r max = 2 × pmax
4e
Dans la présente étude nous allons considérer une pression maximale d’explosion égale
à 70 bars, nous obtiendrons alors :
3 r2 3 D2 3 652 −2
σ r max = × p max = × p max= × 7=55,45 N . mm
4 e2 4 (2 e)2 4 ( 2×5)2
−2
⟹ σ r max=55,45 N . mm
σ adm
σ r max ≤
s
σ adm ≥ σ r max × s
2 2 2
3r 3 D 3 65 −2
σ θ max= × v × p max= × v × p max= × 0,346× 7=19,18 N . mm
4 e2 4 (2 × e)2 4 (2 ×5)2
La flèche maximale ne doit pas excéder la valeur admissible. La condition à vérifier est
donnée par la relation suivante :
D
f max ≤ f adm avec f adm=
800
65
La flèche admissible relatif à notre piston est f adm= =0,08125 mm
800
f max ≤ 0,08125
Dans notre cas de figure, la condition n’est pas vérifiée ( f max ≤ 0,08125). Nous allons
donc agir sur l’épaisseur de la tête de piston e en l’augmentant de 1,5 mm.
On refait le calcul précédent pour e=6,5 mm et on obtient ainsi une nouvelle valeur de la
flèche maximale :
4 2 4 2
p × R × 12(1−ν ) 7×(32,5) ×12 ×(1−0,346 )
f max = =
64 × E × e
3
64 ×69 000 ׿ ¿
⟹ f max=0,018 mm ≤ 0,08125
D’abord nous avons déterminé la force F qui s’applique sur l’axe sachant que la
pression maximale d’explosion pmax est supposée égale à 7 MPa et le diamètre du piston est
égale à 65 mm. Cette force est exprimée par la relation suivante :
π D2
F= pmax × S piston= p max ×
4
La force exercée est alors calculée de la manière suivante :
π ×65 2
⟹ F=7 × ⟹ F=22 228 N
4
Ensuite, nous avons exploité le logiciel RDM 7 pour calculer le moment fléchissant
maximale M f max. La valeur calculée est de l’ordre de 216 723 N .mm (Voir rapport de calcul
dans l’annexe A7).
Nous avons calculé le moment quadratique d’une section tubulaire de la manière suivante :
π
I Gz= ¿
64
Nous avons également déterminé la distance maximale d’une fibre comme suit :
d ext 18
v= = ⟹ v=9 mm
2 2
La contrainte normale maximale de flexion M f max est alors calculé ainsi :
Mf 216 723
σ f max = = ⟹ σ f max ≈597 MPa
I Gz / v 3 267,25/9
En considérant un coefficient sécurité s=1,5 on trouve :
σ adm=σ f max × s=597 ×1,5 ⟹ σ adm=895,5 MPa
Il faut donc choisir un matériau dont la limite d’élasticité est supérieure à 895,5 MPa.
En se référant à l’annexe A.6, nous pouvons choisir un acier faiblement allié trempé à base de
Nickel-Chrome dont la limite d’élasticité est comprise entre 700 et 1400 MPa
'
Le critère d’ovalisation est donné par : (d −d ext )<(d ¿ ¿' −d ext )max ¿
La valeur calculée dépasse la valeur admissible (70,3 μm>20,625 ). Nous allons donc
réduire le diamètre intérieur et revérifier la condition. En prenant, d∫ ¿=10 mm ¿ on aura :
3
0,416 22228 ×18
d ' −d ext = × =0,0088 mm⟹ d ' −d ext =8,8 μm
210000 57 × ( 18−10 )3
La condition est alors vérifiée puisque : 8,8 μm< 20,625 μm
(b) La flèche longitudinale da l’axe du piston engendre également des contraintes
alternées au niveau des bossages du piston. Une flèche maximale admissible f max est alors
définie qui varie selon l’alésage (D) et la forme du bossage dans le piston (voir figure V.4).
(a) (b)
−3 −3
Pour un Bossage souple f max =0,4 x 10 D ; Pour un bossage rigide : f max =0,15 x 10 D
Le la flèche longitudinale est donnée par la formule suivante :
0,12 F . L3
f=
E d 4ext −d ¿ ¿
∫ 4
On aura ainsi :
0,12 22 228× 573
f= × =0,0247 mm
210000 18 4−10 4
−3 −3
f max =0,4 ×10 D( Bossage souple)=0,4 × 65.10 =0,026 mm
−3 −3
f max =0,15× 10 D(Bossage rigide)=0,15× 65.10 =0,00975 mm
(a) (b)
√
lf I
λ barre= avec ρ=
ρ S crit
l f : Longueur de flambement
ρ : Rayon de giration de la section critique
I =I xx : Moment d’inertie de la section en rapport avec l f =l bielle /2
3 3
h I ×l aile (h¿ ¿ I −2 e ) (l aile −e)
I xx= − ¿
12 12
2
Scrit =e ( 2 l aile + hI )−2 e
λ lim Euler =π
√ E
Re
La contrainte admissible de flambement selon Rankine σ adm fb Rankine est donnée par :
Re
σ adm fb Rankine =
s Rankine
E : Module de Young
Re : Limite d’élasticité
s Rankine: Coefficient de sécurité (1,7 ≤ s Rankine ≤ 2,2)
Les applications numériques relatives au flambement statique sont résumées dans le
tableau suivant :
λ lim Euler =π
√ E
Re
λ lim Euler =π
√ 210 000
550
λ lim Euler =61,387
2
Scrit =e ( 2 l aile + hI )−2 e Scrit =3 ( 2×10+ 20 )−2 ×32 Scrit =102mm 2
√
l f l bielle I xx λ barre=
√
λ barre= = avec ρ= 5066 λ barre=8,513
ρ 2ρ S crit 2×
102
λ 8,513
λ= barre λ= λ=0,138
λlim Euler 61,387
Fb 22228
σ fb Rankine = ( 1+ λ 2 ) σ fb Rankine = ( 1+( 0,138)2 ) σ fb Rankine =222,071 MPa
S crit 102
Re 550
σ adm fb Rankine = σ adm fb Rankine = σ adm fb Rankine =250 MPa
S Rankine 2,2
Nous constatons donc que la condition de Rankine est bien remplie. Notre bielle va très
bien résister au flambement statique.
( ( ))
2
1 fb
F max < F crit Rankine × 1−
4 f crit
Dans la présente étude, nous désirons vérifier la condition de Rankine pour un régime
moteur N=4800 tr . min−1. La fréquence de la composante alternée est exprimée par :
N
f b=
2× 60
Nous obtiendrons ainsi :
4800
f b= ⟹ f b=40 Hz
2× 60
La force critique de Rankine est exprimé par la relation suivante :
f crit =
π
2 √ E I xx
mb lb
3
E : Module de Young
I xx : Moment d’inertie de la section
mb: Masse de la bielle
l b: Longueur de la bielle
Pour un moteur Otto, la masse de la bielle est calculé selon la recommandation ci-
dessous pour un diamètre 60 ≤ D≤ 90 :
mbielle =0,4+ 4,17 ×10−6 × D2,632
La masse de la bielle est alors calculé de la manière suivante :
−6 2,632
m bielle =0,4+ 4,17 ×10 ×(65) ⇒ mbielle=0,646 Kg =646 g
Sachant que I xx =5066 mm4 , E=210 000 MPa et l b=120 mm , La force critique de
Rankine est alors calculée ainsi :
f crit =
√
π 210 000 ×5 066
2 0,646 ×(120)3
⟹ f crit =48,482 Hz
Re × Scrit
F crit Rankine =
s Rankine × ( 1+ λ )
2
Pour vérifier la condition de Rankine, nous comparons la force maximale exercée sur la
bielle F max=22 228 N avec l’entité suivante :
Nous constatons donc que, le critère de résistance au flambement dynamique n’est pas
respecté. Il faut donc redimensionner la bielle ou bien réduire la vitesse de rotation du
vilebrequin.
V.4. Dimensionnement du vilebrequin :
Le dimensionnement du vilebrequin est réalisé en étudiant les deux positions critiques
de ci-dessous. Dans la présente étude nous allons seulement étudier la 1ère position.
1ère position critique au point mort haut relative à F N max (effort normale maximal).
2ème position critique relative à F T max (Effort tangentiel maximal).
Au point mort haut, le vilebrequin est soumis à un effort F b égale à l’effort normal
maximal. Le problème est schématisé par la figure suivante :
L’effort radial maximal F N max dû à la pression maximale des gaz pmax sur le piston de
diamètre D est donné par la relation suivante :
π 2
F b=F N max= pmax D =22 228 N
4
Les réactions de deux paliers sont alors déterminées par :
1
R A =R B= F N max =11 114 N
2
Tableau V.3 : Les contraintes appliquées sur les différentes zones du vilebrequin
Contrainte
Contrainte maximale de Contrainte maximale de
Zone maximale de Contrainte globale
flexion cisaillement
compression
32 M f F max
σ ftour= 3 ❑cis tour=k ❑ σ tour=σ ftour
Tourillo πd t 2. A tourillon
Nulle Ou bien
n F max l t 4
Avec M f = . Avec k ❑ = σ tour= √ 3❑cis tour
2 2 3
6 Mf
σ fbras . =
b a2 F max
Bras Nulle σ cbras .= σ bras. =σ f bras. + σ c bras.
( )
F max l t a 2 ab
Avec M f = . +
2 2 2
32 M f
σ f m .= 3 F max
π dm ❑cis man. =k ❑
2. A maneton
Maneton Avec Nulle σ man=σ f m
4
( )
F max l t lm Avec k ❑ =
Mf = . + a+ 3
2 2 2
Mf =
22 228 45 61
2
× +
2 2 ( )
22 228
⟹ M f =589042 N σ cbras .= σ bras. =47,49+ 9,109
Nulle 2 ×61 ×20
Bras
6 × 589042 ⟹ σ bras .=56,599 MPa
σ fbras . = 2
⟹ σ c bras. =9,109 MPa
20 ×61
⟹ σ fbras. =47,490 MPa
Mf =
22 228 23
2
.
2 (
+61+
30
2 ) 4 × 22228
❑cis man. =
⟹ M f =677 980,5 N π × 45
2
6× Nulle σ f m =102, 281 MPa
Maneton 4
32 ×677 980,5
σ f m=
π × ( 45 )3 ❑cis man. =5,241 MPa
⟹ σ f m=102 , 281 MPa
D’apprès le tableau ci-dessous, nous remarquons que toutes les conditions sont
vérifiées.
V.5. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudié les différentes sollicitations mécaniques exercées
sur quelques organes mobiles de notre maquette 3D comme le piston, la bielle et le
vilebrequin. Les différents calculs ont été réalisés par rapports aux dimensions choisies dans
le chapitre précédent. Nous avons eu recours à modifier quelques dimensions afin de respecter
les critères de dimensionnement selon les recommandations techniques. Dans le chapitre
suivant nous abordons l’aspect pédagogique de notre maquette en proposant quelques
exemples de travaux pratiques.
Chapitre VI :
L’analyse fonctionnelle.
L’étude technologique.
Identification des organes fixes et mobiles du moteur.
Assemblages des pièces mécaniques
Simulation du fonctionnement du système.
Etude des épures de distribution théoriques et réelles.
Etude des contraintes mécaniques et thermiques.
Etude du mouvement statique et dynamique.
Simulation par élément fini des pièces sollicitées
Simulation des couples et des puissances du moteur.
Dans ce chapitre nous proposons 4 Travaux Pratiques sur la maquette didactique qui sont :
Q.6. Comment se nomment les parties du vilebrequin qui assurent le guidage en rotation
des bielles par rapport au vilebrequin ? Y-a-t-il des éléments particuliers entre les bielles
et le vilebrequin ?
Q.7. A partir de différentes positions du moteur, préciser les états des différents composants
du moteur à 4 temps ?
Q.8. Identifier les différents mouvements possibles entre les pièces de l’embiellage et du
piston / chemise ?
Q.9. Identifier les liaisons entre les pièces de l’embiellage et du piston / chemise ?
Q.10. Réaliser le schéma cinématique minimal en utilisant les liaisons définies en Q10.
Q.9. Entre le PMH et le PMB, le vilebrequin a tourné de quel angle. Le piston s’est déplacé
de quelle valeur (en mm). A quoi cela correspond-il en termes de caractéristiques
géométrique du moteur. Quelle est la pièce qui permet d’avoir cette course.
Q.10. Lorsque le vilebrequin tourne à vitesse constante, la vitesse du piston est-elle
constante ?
Q.11. Pour quels angles, la vitesse du piston est-elle nulle. A quelles positions du moteur
cela correspond-il ? Est-ce logique ?
Q.12. La vitesse est maxi pour quel angle ?
Q.13. Sur ce moteur le constructeur limite la vitesse maxi du piston à 20 m/s. Quelle doit
être la valeur du régime maxi du moteur ?
Caler la distribution
Citer les conséquences d’un mauvais calage (fonctionnelles et structurelles).
Le stage de fin d’études que j’ai réalisé à l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées et
de Technologie m’a permis d’étudier et de concevoir une maquette didactique 3D
intéressante. Cette maquette pourra être exploitée par les enseignants comme support
pédagogique et elle peut offrir aux apprentis un support interactif pour s’initier à la
technologie des moteurs thermiques à combustion interne.
Durant ce projet, j’ai effectué une étude bibliographique sur les moteurs thermiques
monocylindre afin de comprendre leurs modes de fonctionnement et les principaux organes
maitresses. Cette maquette a été réalisée en répondant au mieux au cahier des charges fourni
par mon encadrant. Une analyse de la valeur du système a été faite dans laquelle j’ai essayé de
simplifier la conception des pièces, l’assemblage et la simulation du système sur SolidWorks.
Ce travail peut encore être développé en réalisant d’autres analyses intéressantes. Des
méthodes de calcul plus complexe comme le calcul par élément finis peuvent aussi être
réalisées. Dans ce travail, j’ai utilisé un système de distribution par culbuteur et un mode
d’entrainement de l’arbre à cames par pignon. Cette maquette peut être encore enrichie en
concevant d’autres types de distribution et d’autres modes d’entrainement pour offrir une
étude plus diversifiée des moteurs thermiques.
Annex
Annexe A.6
Annexe A.7
Annexe A.8