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Lieu : SIOF
Référence : 11/15GI
Préparé par :
- BELKHOU Jihane
- ELKHOMSI Sabrine
Soutenu le 16 juin 2015 devant le jury composé de :
- Pr. A. CHAMAT (Encadrant FST)
2
Table des matières
La société industrielle Oléicole de Fès (SIOF) ...................................................................... 9
I. Fiche d’identification de SIOF : ........................................................................................... 9
II. Organisation de SIOF :...................................................................................................... 10
III. Historique de la SIOF Fès : ............................................................................................ 11
IV. Produits de SIOF : ......................................................................................................... 11
V. Les activités : ................................................................................................................... 12
V.1-Raffinage : .............................................................................................................................................. 12
V.2-Conditionnement ................................................................................................................................... 14
Problématique : .............................................................................................................. 31
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leurs Criticités ...... 32
I-Introduction : ....................................................................................................................... 32
II- Le but de l'AMDEC :............................................................................................................. 32
II.1-Potentiel ................................................................................................................................................. 32
II.2-Points de vue .......................................................................................................................................... 32
4
Remerciement
5
Dedicace
À nos mères et nos pères pour l'éducation qu'ils nous ont prodigué; avec
tous les moyens et au prix de toutes les sacrifices qu'ils ont consentis à nos
égard, pour le sens du devoir qu'ils nous ont enseigné depuis notre enfance.
A nos frères, sœurs et tous membres de nos grandes familles qui ont été
toujours présents pour nous encourager et nous soutenir.
A tous nos amis qui ont fait preuve d’une amitié sincère.
Aux étudient de licence Génie industriel pour leur présence et leur soutien
tout au long de notre formation.
6
Introduction
7
Cette partie du rapport est destinée à décrire le cadre général de notre
projet de fin d’étude.
En premier lieu, nous allons commencer par une présentation de
l’organisme d’accueil de ce stage qui est la société SIOF Fès et les processus
de production.
8
Description de la compagnie
La société industrielle Oléicole de Fès (SIOF)
I. Fiche d’identification de SIOF :
Le tableau 1 permet de fournir une fiche d’identification de la société SIOF.
Raison social SIOF : société industrielle oléicole de Fès
9
II. Organisation de SIOF :
La SIOF emploie environ 74 personnes permanentes repartis suivant l’organigramme ci-dessous :
P .D .G
Mr Mohammed
LAHBABI
D.G
Mr Khalil
LAHBABI
D.G.A
Mr Youness
ERRAFIK
Travaux neufs
maintenance
Admin des Comptabilité
ventes Générale Administratio Unité
n du Dévloppement Extraction
personnel commercial /
Marketing Production
Comptabilité
analytique
Laboratoire
Distribution Laboratoires
traditionnelle
Développement
Rh
Trésorerie
Huilerie Exploitation
Chefs de zones Agricole
Services
généraux
Forces de Raffinage
ventes
Conditionnement
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III. Historique de la SIOF Fès :
La société industrielle Oléicole de Fès (SIOF) est créée en 1961 sous forme de S.A.R.L,
entant qu’huilerie, extraction d’huile de grignon et conserverie d’olives.
Depuis, la société n’a pas cessé de se développer, en voici les dates clés :
- 1966 : Installation d’une une raffinerie d'huile alimentaires.
- 1972 : Fabrication d’emballages en plastique et le conditionnement des produits.
- 1978 : Distribution du produit SIOF s'étend sur tout le royaume du Maroc.
- 1980 et 1984 : Modernisation de l'outil de production.
- 1985 : Transformation de la société en S.A avec un capital de 30 millions de Dirhams.
- 2003-2004 : Installation de deux machines de soufflage pour la fabrication des bouteilles
en PET.
- 2005 : Ajout de la vitamine AD3 à ses produits huileux.
IV. Produits de SIOF :
La société SIOF produit une large gamme des huiles qui lui permettent de toucher un grand
nombre de consommateurs, elle est régulièrement exposée à une forte concurrence de la part
du premier sur le marché des huileries au Maroc LESIEUR CRISTAL. L’usine de
DOKKARAT produit quatre types d’huiles alimentaires destinées au marché local et
également à l’exportation.
Le tableau 2 permet de distinguer ces quatre types :
11
V. Les activités :
La société SIOF raffine, conditionne et commercialise une large gamme d’huiles et
d’olives de conserve.
Pour atteindre ses objectifs en termes de production, l’entreprise s’est installée
progressivement sur trois sites:
Le premier au quartier industriel DOKARAT à Fès dont les activités sont : le raffinage
et conditionnement des huiles alimentaires.
Le deuxième au quartier industriel SIDI BRAHIM à Fès qui a intégré l’extraction des
huiles de grignon, la conserve et le conditionnement d’olives de table.
Le troisième à Ain Taoujdate, spécialisé en extraction des huiles de grignon et
intégrant l’amont agricole.
La SIOF commercialise ses produits au Maroc à travers un grand réseau de distribution
ainsi qu’à l’international avec des partenaires de grande envergure.
Elle ne s’intéressera qu’aux activités du premier site situé au quartier industriel
DOKARAT où nous avons effectué notre stage.
V.1-Raffinage :
L’huile brute obtenue par pression mécanique et/ou extraction par solvant contient toujours
des impuretés. Celles-ci doivent absolument être éliminées avec un raffinage parce qu’elles
sont toxiques ou nuisible à la qualité nutritionnelle, organoleptique et à la conservation du
produit.
A part l’huile au sens propre sous forme de mono, di et triglycérides, acide gras et
phospholipides, une huile brute contient aussi des substances naturelles en quantités faibles,
comme les colorants, les tocophérols, les produits d’oxydation etc… Mais l’huile brute peut
contenir aussi des substances contaminantes, qui peuvent être toxiques, dont la concentration
va dépendre des techniques d’agriculture, des moyens employés pour le stockage.
Seul le raffinage est capable d’éliminer ces composés.
12
La figure 2 résume les différentes étapes de raffinage que nous allons détailler.
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Le raffinage est une technologie relativement récente qui devient de plus en plus
importante dans l’industrie agroalimentaire. L’huile brute sera traitée et raffinée en passant
par les opérations suivantes :
V.1.1-Démucilagination
C’est une opération qui consiste à nettoyer l’huile brute des mucilages (composés
Phosphoriques). Dans le but de se débarrasser de ces mucilages, on mélange l’huile brute
chauffée avec l’acide phosphorique à l’aide d’un mélangeur à turbine. La séparation des
mucilages se fera au cours de l’opération suivante.
V.1.2-Neutralisation
Cette opération consiste à éliminer les acides gras libres dans l’huile par l’acide caustique,
puis on fait passer cette huile dans un appareil de neutralisation.
V.1.3-Lavage et séchage
Le lavage de l’huile neutralisée est réalisé à l’aide d’eau chaude (90°C) additionnée
d’acide nitrique. L’opération de séchage est nécessaire puisqu’elle consiste à éliminer les
dernières gouttes d’eau restantes.
V.1.4-Décoloration
L’objectif de cette opération est de rendre claire la couleur de l’huile par la terre, celle-ci
est éliminée par un système de filtration.
V.1.5-Désodorisation
Cette dernière opération consiste à enlever les odeurs de l’huile décolorée. À ce stade,
l’huile est chauffée jusqu’à (250°C) en passant dans une batteuse sous vide équipée d’un
système d’échange de chaleur et de projection de vapeur. L’huile désodorisée est ensuite
refroidie à 36°C en passant dans différents échangeurs de température. La désodorisation
constitue la dernière phase du raffinage et l’huile raffinée est stockée dans des cuves sous
azote avant d’être envoyée à l’atelier de conditionnement.
V.2-Conditionnement
Le magasin de conditionnement est un magasin où l’huile raffinée se remplie dans des
bouteilles et / ou bidons qui s’emballent dans les cartons ensuite dans des palettes et se
déposent dans le stock des produits finis. Le magasin est constitué de deux lignes de
production :
La ligne 1 : ½ L / 1L PET
La ligne 2 : 2L / 5L PET
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V.2.1-Description des lignes
Les deux lignes de production sont constituées des machines suivantes :
Ligne 1 (SBO8) Ligne 2 (SBO2)
SIDEL (souffleuse) SIDEL (souffleuse)
SERAC (remplisseuse/boucheuse) CORTELLAZZI (remplisseuse/boucheuse)
KRONES (étiqueteuse) ANDOR mise de poignets
SAMOVI (formeuse) KRONES (étiqueteuse)
SAMOVI (encaisseuse) SAMOVI (formeuse)
SAMOVI (fermeuse) SAMOVI (encaisseuse)
SAMOVI (formeuse)
Tableau 3 : Description des deux lignes de production
V.2.2-Schéma synoptique d’une ligne de conditionnement
La figure ci-dessous représente les étapes successives du conditionnement :
Formeuse
Dateur
Mission du stage
Pour mettre en pratique notre formation en licence des Sciences et Techniques, Génie
Industriel, et mettre en évidence nos connaissances acquises tout au long de notre formation et
de nous familiariser avec le milieu de travail, nous avons exercé le métier d’un cadre
technique dans le domaine de la gestion de la maintenance industrielle au sein de la Société
Industrielle Oléicole de Fès (SIOF), ce qui nous a permis de bien dévoiler nos compétences
au niveau de la recherche de l’information et de proposer des idées. Nous avons été chargées
de :
Avoir une idée générale sur les activités de la SIOF du raffinage au
conditionnement.
Occuper le poste d’un technicien pendant la révision du circuit de pompage.
Occuper le poste d’opérateur du circuit.
Effectuer l’analyse fonctionnelle du circuit.
Améliorer le tableau de la maintenance.
Proposer des solutions aux problèmes trouvés.
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Nous allons présenter dans ce chapitre une généralité sur les pompes,
leurs objectifs attendus par leur mise en œuvre, ensuite on va voir leurs
différents types ainsi que leur fonctionnement.
17
Generalites sur les pompes
Pompes : vue générale
I. Définition générale :
Les pompes sont des appareils permettant un transfert d’énergie entre le fluide et un
dispositif mécanique convenable. Suivant les conditions d’utilisation, ces machines
communiquent au fluide soit principalement de l’énergie potentielle par accroissement de la
pression en aval, soit principalement de l’énergie cinétique par la mise en mouvement du
fluide.
II. Terminologie :
L’énergie requise pour faire fonctionner ces machines dépend donc des nombreux facteurs
rencontrés dans l’étude des écoulements :
Les propriétés du fluide : masse volumique, viscosité, compressibilité.
Les caractéristiques de l’installation : longueur, diamètre, rugosité, singularités…
Les caractéristiques de l’écoulement : vitesse, débit, hauteur d’élévation, pression …
II.1-Débit
Le débit Qv fourni par une pompe est le volume refoulé pendant l’unité de temps. Il
s’exprime en mètres cubes par seconde (m3/s) ou plus pratiquement en mètres cubes par heure
(m3/h).
II.2-Hauteur manométrique :
On appelle Hauteur manométrique H d’une pompe, l’énergie fournie par la pompe à
l’unité de poids du liquide qui la traverse. Si HTA est la charge totale du fluide à l’orifice
d’aspiration et HTR la charge totale du fluide à l’orifice de refoulement, la hauteur
manométrique de la pompe est : H = HTA – HTR. Cette hauteur varie avec le débit.
II.3-Rendement :
Le rendement d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (puissance
hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la pompe (en
bout d’arbre) ou par le groupe (aux bornes du moteur). Si Qv est le débit volume du fluide,
sa masse volumique et H la hauteur manométrique de la pompe, la puissance hydraulique PH
et le rendement sont donnés par les équations (1) et (2).
PH = Qv × × g × H (1)
= (Qv × × g × H) / Pa (2)
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III. Familles :
Il existe différentes pompes qui peuvent se classer en deux grandes familles :
Les pompes centrifuges
Les pompes volumétriques
III.1-Objectifs
L’utilisation d’un type de pompes ou d’un autre dépend des conditions d’écoulement du
fluide. De manière générale, si on veut augmenter la pression d’un fluide on utilisera plutôt
les pompes volumétriques, tandis que si on veut augmenter le débit on utilisera plutôt les
pompes centrifuges, figure 4.
III.2.3-Principe de fonctionnement
On peut décomposer le fonctionnement en deux étapes :
L’aspiration : Le liquide est aspiré au centre du rotor par une ouverture appelée
distributeur dont le rôle est de conduire le fluide depuis la conduite d’aspiration jusqu’à la
section d’entrée du rotor. La pompe étant amorcée, c’est à dire pleine de liquide, la vitesse du
fluide qui entre dans la roue augmente et par conséquent la pression dans l’ouïe diminue et
engendre ainsi une aspiration et maintient l’amorçage.
Le refoulement : Le rotor transforme l’énergie mécanique appliquée à l’arbre de la
machine en énergie cinétique. A la sortie du rotor, le fluide se trouve projeté dans la volute
dont le but est de collecter le fluide et de le ramener dans la section de sortie. La section
offerte au liquide étant de plus en plus grande, son énergie cinétique se transforme en énergie
de pression.
III.2.4-Les différents montages
Il existe deux types de montage, figure 6 :
en aspiration
en charge
a)Pompe en charge : une pompe est dite montée en charge si, lorsque le circuit est
correctement disposé, elle se remplit toute seule du produit à pomper (bac d'aspiration situé
au-dessus de la pompe, ou bac sous pression par ex).
Le schéma détaillé d'une pompe centrifuge montée en charge, figure 6, doit contenir :
20
des vannes d'isolement amont/aval et une vanne de purge,
un clapet au refoulement, pour empêcher un retour de produit en cas d'arrêt,
une mesure de pression au refoulement, pour contrôler son fonctionnement.
b) Pompe en aspiration :
Une pompe est dite montée en aspiration si son bac d'alimentation est situé en dessous du
niveau de la pompe. Si elle est initialement vide de tout produit, elle doit donc se remplir de
liquide avant de démarrer effectivement. Dans le cas où elle se remplit toute seule après
démarrage, la pompe est dite auto-amorçante. Les pompes centrifuges ne sont généralement
pas auto-amorçantes, elles doivent être remplies manuellement à l'aide d'un dispositif
approprié (entonnoir, produit pris au refoulement...)
Le schéma d'une pompe centrifuge montée en aspiration doit contenir:
une vanne d'isolement aval et une vanne de purge,
un clapet au refoulement
un clapet (et éventuellement crépine) à l'entrée de la ligne d'aspiration pour éviter son
désamorçage lors de l'arrêt de la pompe
une ligne d'amorçage permettant de remplir la ligne d'aspiration avant démarrage, si
besoin
une mesure de pression à l'aspiration et au refoulement
21
III.2.5-Les différents types de pompes centrifuges
Il existe différentes formes de roues et d’aubes qui induisent une classification de ces
machines :
Des rotors fermés ou rotors ouverts, figure 8.
On peut monter plusieurs roues sur le même arbre ce qui permet d’augmenter la
pression de refoulement : on les appelle pompes multicellulaires.
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Figure 11 : fonctionnement d'une pompe a plusieurs pistons déphasés
Les pompes à membrane (variante des pompes à piston)
Dans ce type de pompe, le fluide n’entre pas en contact avec le piston. Il est séparé par une
membrane souple ou diaphragme
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Pompes à engrenages.
La partie mobile des pompes à engrenage est composé de deux pignons qui engrènent et qui
sont logés dans un corps. Un de ces "arbres pignons" est menant, couplé par un système de
liaison élastique à l'arbre moteur.
L'autre est mené par son engrènement dans le premier. Le fluide hydraulique remplit le
volume entre-dents et il est transporté de l'aspiration (en vert), vers le refoulement (en rouge),
en occupant le volume entre-dents.
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Figure 15 : pompe à vis.
Pompes à palettes
Quand les palettes passent devant le lamage d'aspiration, le volume entre palettes
augmente, c'est la phase aspiration de la pompe.
Les palettes continuant leur rotation, elles sont repoussées dans leur logement sous l'effet
de l’excentration « e ». Le volume entre palettes est en diminution, c'est la phase de
refoulement de la pompe.
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b) Inconvénients
Appareils plus lourds et plus encombrants
Débit pulsé ce qui nécessite l’installation d’appareils spéciaux (anti coup de bélier)
Impossibilité d’obtenir de gros débits sous faible pression
Danger de surpression dans le circuit de refoulement d’où la présence indispensable de
sécurité (by-pass et soupape de sûreté)
Impossibilité en général de pomper des liquides chargés
Prix d’achat plus élevé
Frais d’entretien plus élevés.
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Ce chapitre consiste à faire dans un premier lieu ; une étude
hydraulique du circuit de réception d’huile brut afin de vérifier le
fonctionnement de la pompe centrifuge concerné tout en effectuant une
comparaison entre les valeurs calculées et celles mentionnées sur la fiche
caractéristique de cette pompe dans le but de détecter les problèmes à
résoudre si nécessaire.
Ensuite faire une étude fonctionnelle de la machine étudiée et sa
description afin de déterminer en détails son fonctionnement et sa
décomposition fonctionnelle
Il a pour objectif d’identifier les échelles de notation et d’élaborer les
résultats des analyses.
D’abord nous allons commencer par la détermination des échelles de
gravité, fréquence et non détection, ensuite nous établirons le tableau
AMDEC du circuit de pompage, après nous analyserons ces tableaux par la
méthode ABC (PARETO) et donnerons des recommandations pour
améliorer le rendement de la pompe.
28
Etude hydraulique et maintenance du
circuit de pompage
A-Circuit de pompage :
I-Schématisation du circuit :
Le circuit de pompage concernant la pompe à roue fermé R30-250 a été installé afin
d’effectuer le transfert d’huile brut d’un réservoir A à une cuve de stockage B. Le circuit de
pompage comporte tout d’abord un réservoir de lancement qu’on a appelé fosse là où on
trouve placé une crépine d’aspiration avec filtre afin de filtrer l’huile brut, puis on trouve 2
coude de 90° séparées. A côté de la pompe est installé un manomètre pour mesurer la pression
d'huile. Après un clapet anti-retour placé dans le côté refoulement joue un rôle important
permettant le passage d'huile dans un seul sens. Une vanne de réglage est placée dans le côté
refoulement après le clapet afin de distribuer ou d’interrompre le passage du fluide. Ensuite il
y a 3 coudes de 90° séparés. À la fin une citerne de stockage permettant la protection d'huile
et le refroidissement, figure 17.
29
II-Etude du système de pompage
II.1-Les vitesses d’écoulement :
Calcul de la vitesse de refoulement de la pompe :
4Q 4∗10.5
VR = 3600∗πD2 = 3600∗𝜋∗(80.10−3 )2
R
VR = 0.58 m/s
VA = 0.37 m/s
Avec DA = 100 mm : le diamètre de l’aspiration
Le nombre de Reynolds :
Au refoulement :
𝜌𝑉𝑅 𝐷𝑅 920∗0.58∗80∗10−3
RER = = sachant que : µ= 0.058 Pa/s = 0.058 Kg/ms
𝜇 0.058
30
(0.37)2 ∗(7.14+0.85+1) (0.58)2 ∗(3∗30+420+8).0.018
Hs,a = Hs, r =
2∗9.81 2∗9.81
105
= 9.81∗920+ 3 – 0.08
HA = 14 m
𝑃𝑎𝑡𝑚
HR = H2 + 0.44 = + Z2 + 0.44
𝜌𝑔
105
= 9.81∗920 + 10.5 + 0.44
HR = 22.02m
Puissance hydraulique de la pompe :
10.5
Ph = ϱgQ (HR - HA )= 9.81*920*3600*(22.02-14)
Ph = 211.11 w
II.5-Rendement:
ᶯ= 𝑃𝑃 = 211.11
𝑎
ℎ
885
ᶯ= 23.85%
B-Problématique :
En faisant cette étude hydraulique de l’installation de pompage nous avons obtenu un
rendement de la pompe de 23,85%, en le comparant avec celui affiché sur la fiche
caractéristique de la pompe qui est de 29,67%. Nous avons constaté une différence de 19,61%
par rapport au rendement réel.
Notre objectif est alors d’identifier les causes possibles de cette diminution de rendement en
faisant appel à l’analyse A.M.D.E.C afin de proposer quelques solutions aux problèmes
trouvés.
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C- AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de
leurs Criticités
I-Introduction :
Que l'on soit créateur ou exploitant d'une machine, l'on s'interroge sur sa fiabilité.
Quelles sont les problèmes générés par cette machine ?
La réponse à cette question passe par la mise en œuvre de méthodes de maintenance
AMDEC. Il faut alors pouvoir prédire les pannes susceptibles d'affecter le fonctionnement de
la machine.
II- Le but de l'AMDEC :
AMDEC Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité
La méthode AMDEC a pour objectif :
d'identifier les causes et les effets de l'échec potentiel d'un procédé ou d'un moyen de
production
d'identifier les actions pouvant éliminer (ou du moins réduire) l'échec potentiel
II.1-Potentiel
La méthode consiste à imaginer les dysfonctionnements menant à l'échec avant même que
ceux-ci ne se produisent. C'est donc essentiellement une méthode prédictive.
II.2-Points de vue
Il existe plusieurs types d'AMDEC:
AMDEC procédé : on identifie les défaillances du procédé de fabrication dont les
effets agissent directement sur la qualité du produit fabriqué (les pannes ne sont pas prises
escompte).
AMDEC moyen : on identifie les défaillances du moyen de production dont les effets
agissent directement sur la productivité de l'entreprise. Il s'agit donc de l'analyse des pannes et
de l'optimisation de la maintenance.
Citons également
AMDEC sécurité dont le but est de réduire les risques liés à l'utilisation d'un moyen de
production
AMDEC conception qu'on réalise au cours de la conception d'un outil de production
AMDEC produit qui analyse l'impact des défaillances d'un produit sur l'utilisation
qu'en fait un client.
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III- La méthodologie :
La réalisation d'une AMDEC suppose le déroulement de la méthode comme suit :
1. La constitution d'un groupe de travail
2. L'analyse fonctionnelle du procédé (ou de la machine)
3. L'analyse des défaillances potentielles
4. L'évaluation de ces défaillances et la détermination de leur criticité
5. La définition et la planification des actions
La méthode est identique pour l'AMDEC procédé et l'AMDEC moyen de production.
IV.2 -Outils :
33
Figure 18: Diagramme bête à cornes
IV.3-La méthode de la pieuvre :
Elle est utilisée principalement pour décrire les relations du système avec le milieu
extérieur :
Opérateur
Sécurité
Citerne de
stockage FC3
FC2
Service
d’entretient
Électricité
Circuit de pompage
FC1
FC4
FC6
FC5 FP1
FC4
Air Support
FC4
Huile brute
35
circuit de
support organe de pompe source d'energie
refoulement
circuit d'aspiration acocuplement
graisseur à huile à
vanne coude
niveau constatnt
crépine -clapet-
écrou manomètre
antiretour
jauge du niveau
réservoir tube
d'huile
bague d'étanchéité
boîte à garniture
36
V- L’analyse des défaillances :
Il s'agit d'identifier les schémas du type :
37
V.3- L'effet :
L'effet concrétise la conséquence du mode de défaillance.
Il dépend du point de vue AMDEC que l'on adopte :
effets sur la qualité du produit (AMDEC procédé)
effets sur la productivité (AMDEC machine)
effets sur la sécurité (AMDEC sécurité)
Un effet peut lui-même devenir la cause d'un autre mode de défaillance.
V.4 -L’évaluation :
L'évaluation est faite selon 3 critères principaux :
la gravité
la fréquence
la non-détection
V.4.1-la gravité
Pour calculer la gravité des modes de défaillance nous somme basés sur le tableau 4 :
Niveau de gravité Indice Définition
Gravité mineure (0-15min) 1 Défaillance mineure ne provoquant pas d'arrêt de production et
aucune dégradation notable du matériel
Gravité significative (15- 2 Défaillance moyenne provoquant un arrêt significatif et
30min) nécessitent une petite intervention
Gravité moyenne (30 min-1h) 3 Défaillance important provocant un arrêt de production et
nécessitent une intervention importante
Gravité majeure (> 1h) 4 Défaillance catastrophique provoquant un arrêt
impliquant des problèmes graves
Tableau 4 : Tableau de gravité
V.4.2- La fréquence
Pour estimer la période à laquelle la défaillance est susceptible de se reproduire, un tableau 5
permet de calculer la fréquence d’apparition des défaillances.
Niveau de gravité Indice Définition
V.4.4- La criticité
Lorsque les 3 critères ont été évalués dans une ligne de la synthèse AMDEC, on fait le
produit des 3 notes obtenues pour calculer la criticité.
C=G*F*N
C : criticité
G : gravité
F : fréquence
D : non-détection
Le groupe de travail doit alors décider d'un seuil de criticité.
Au-delà de ce seuil, l'effet de la défaillance n'est pas supportable. Une action est nécessaire.
Le tableau 7 illustre les niveaux de criticité.
Niveau de Criticité Actions
Criticité négligeable (1<C<10) Aucune modification de conception
Criticité moyenne (10<C<20) Amélioration des performances de l’élément Maintenance préventive
systématique
Criticité élevée (20<C<30) Révision de conception de sous-ensemble et du choix des éléments ;
surveillance particulière, maintenance préventive conditionnelle ou
prévisionnelle
Criticité interdite (c>30) Remise en cause complète de la conception et maintenance corrective
39
V.5-La synthèse (grille AMDEC) :
La grille est le support de discussion du groupe ainsi que le document rédigé par l'animateur.
SIOF-Fès Etude: Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leurs Criticité Responsable:
Secteur: Pompe R30-250 Unité maintenance: Atelier Mécanique
Matériels Caractéristique de défaillance Criticité Résultat de défaillance
Famille Élément Fonction Mode de Cause de Effet de défaillance G F D C Actions
défaillance défaillance
base de pompe fixation de la Vibrations Base mal fixée Bruit de fonctionnement 1 2 1 2
support
pompe
Boîte à Protéger la -Fuite excessive -presse garniture -usure de garniture 4 2 3 24 Maintenance préventive
organe de pompe
40
écrou blocage de la desserrage de la le mouvement de • Vibration de la roue 4 1 1 4
roue roue rotation de la roue • Bruit de
fonctionnement
bague ne laisse pas fuite d'huile consommation des débit insuffisant 2 3 4 16 Maintenance préventive
d'étanchéité passer l'huile bagues systématique
d'étanchéité
jauge du niveau mesure le fuite d'huile dépassement du arrêt de la pompe 1 2 1 2
d'huile niveau d'huile niveau maximum
ainsi que sa d'huile
température
en continu (en
statique et en
dynamique)
41
clapet-anti il permet le La pompe tourne -clapet monté en Arrêt manuelle de la 3 2 1 6
retour passage de mais aucune huile inverse pompe
l'huile dans un n’est évacuée -clapet coincé
seul sens
interrompre le d'huile
passage du
fluide
manomètre informer sur le dépassement 1 1 1 1
niveau de la d'échelle
- -
pression
d'huile
citerne de permet la augmentation de • mauvaise présence de vapeur 1 1 1 1
stockage protection la température des aération
d'huile et le parois • mauvaise
refroidisseme isolation
nt
orifice diriger le • Echauffement de • Evaporation du • Implosion de l’orifice 2 1 1 2
liquide vers l’orifice liquide • Erosion
l'entrée de la • Bruit • Variation de
roue pression
circuit d'aspiration
• Présence des
corps étrangers
42
Crépine-clapet- éviter le • Détérioration présence • Mauvaise filtration du 4 2 2 16 Maintenance préventive
antiretour passage • Crépine bouchée d'éléments solides liquide systématique
d'éléments dans le fluide • Usure pompe
solide
tube conduire • Bruits • Formation de cavitation 4 1 2 8
l'aspiration • vibration vapeur à l’intérieur
d'huile vers de la pompe
l'orifice • Poche d’air dans
d'aspiration les tubes
élément
récepteur à
partie d’un
élément
moteur
43
L'élément indique la partie du circuit qui est concerné
La fonction est celle à laquelle cet élément participe
L'évaluation consiste à noter et hiérarchiser les chaînes cause / mode / effet
La détection explique comment on prend conscience du problème
L'action est la solution envisagée pour remédier au problème
VI.1.1-Analyse de Pareto
Dans cette analyse, les organes sont classés en ordre décroissant selon leur Criticité. Le
cumulé et le pourcentage cumulé de chaque organe sont déterminés par la suite.
Le tableau suivant présente les organes du circuit de pompage et leurs criticités
correspondantes.
indice Eléments criticité % de criticité % cumulé (PC)
Diagramme Pareto
40 120
35 100
Pourcentage cumulé
30
25 80
Criticité
20 60
15 40
10
5 20
0 0
Organes
VI.1-La roue :
Rôle :
Le principe de base des pompes centrifuges repose sur la mise en rotation du fluide
pompé en le faisant circuler dans la roue tournant à une vitesse plus en moins élevée. Voir
figure 24.
Problèmes :
-ouïes bouchées
-rotation dans le mauvais sens
-ouïes usées
Actions :
-nettoyage mensuel de la pompe Figure 24:ouïes de la roue usées
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VI.2-Boîte à garniture :
Rôle :
La boîte à garniture est un dispositif assurant l’étanchéité entre un arbre rotatif et une
enceinte stationnaire, sans créer de friction excessive, la garniture se place entre l’arbre de
pompe et le corps de pompe. Voir figure 25.
Problèmes :
-fuite excessive
-surchauffement
Solutions :
-contrôle régulier de la différence de pression entre la boite à garniture et l’intérieur du
corps de pompe.
-contrôle régulier du niveau de lubrifiant ainsi que sa température.
-remplacement des pièces usées
-refaire la garniture.
-Desserrage de la presse garniture jusqu’au ce que la température soit adéquate.
VI.3-La clavette :
Rôle :
C’est une pièce permet de réaliser une liaison complète entre deux arbre. En complément,
elle peut être dimensionnée pour se rompre par cisaillement lorsque le couplet transmit est
trop important. Vor figure 26.
Figure 26 : La clavette
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Problèmes :
-fragmentation.
-mauvais dimensionnement.
Actions :
-Fixer impérativement la clavette de l’axe du moteur avant de démarrer ce dernier.
-changement de la pièce chaque 6000h
-avoir des pièces de rechanges en stock
-respect de dimensions indiquées par les fabricants de la pompe.
VI.4-La bague d’étanchéité :
Rôle:
Les bagues d’étanchéité sont conçues sous forme d’étanchéités frottant, elles protègent le
palier contre les impuretés, les projections d’huile et les fuites excessives de graisse. Voir
figure 27.
Problème :
-fuites d’huile
Solutions :
-Vérifier que le volume d’huile n’est pas trop bas et si la garniture intérieure est affectée
-Vérifier le montage et les verrous du couple
-Remplacer par un concept plus résistant au colmatage
-Envisager le rinçage des joints
-Vérifier le montage et les pièces de retenue.
-Vérifier que l’arbre tourne librement
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Conclusion
Au terme de notre étude, nous pouvant constate et conclure qu'il est très important de
connaitre la méthode de calcul de tous les équipements des pompes centrifuge avec une étude
détaille des problèmes qu'on peut rencontrer dans la roue, volute, le diffuseur et les différents
éléments de la pompe tels que joints d'étanchéité……. .Etc.
Afin de bien mené notre Projet, nous avons suivi les étapes suivantes :
faire une étude sur les défaillances du circuit de pompage pour définir les causes principales
de ces problèmes détectés
en proposant des solutions adéquates.
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Webographie
http://www.loctite.ch/frs/content_data/92155_Brochure_Pompes.pdf (13-04-2015)
http://www.flowserve.com/files/Files/Literature/FPD/71576422-f.pdf (06-05-2015)
http://de.dichtomatik.com/export/sites/dichtomatik/fr/pdf/productcatalog/wellendi
chtringe/1_rwdr_fr.pdf (16-04-2015)
http://www.xylemwatersolutions.com/scs/canada/fr-
ca/Produits/Brochures/Brochures/Pieces%20de%20rechange%20originales/Guide%20d%E2
%80%99utilisation%20des%20joints%20d%E2%80%99%C3%A9tanch%C3%A9it%C3%A9.pdf
(02-05-2015)
http://crta.fr/wp-content/uploads/2013/10/04-M%C3%A9thode-AMDEC.pdf (14-04-
2015)
http://lpmei.com/cd_bac_mei/Ressources/5-
%20Ressource%20Gestion%20de%20Maintenance/Amdec.pdf (08-05-2015)
http://bernarderic4926.perso.sfr.fr/dr/hydrau/Dr_pompe%20hydrau.pdf(01-06-
2015)
http://www.technologuepro.com/Mecanique/Etude-des-systemes-hydrauliques/2-
Hydraulique-Industriel.pdf (02-06-2015)
http://www.technologuepro.com/Mecanique/Etude-des-systemes-hydrauliques/3-
Generalites-de-la-maintenance.pdf (14-04-2015)
http://bu.univ-ouargla.dz/master/pdf/KADI-GANA.pdf?idmemoire=4489(16-04-2015)
http://christophe.boutry.pagesperso-
orange.fr/Site/Cours_files/technologie%20des%20pompes.pdf (30-04-2015)
http://genie.industriel.iaa.free.fr/telechargements/cours/D.4.13/CH1c.pompes/D4.1
3.Ch1.pompes.pdf (05-05-2015)
http://www.thermexcel.com/french/ressourc/pdc_singu.htm (13-04-2015)
Bibliographie
Catalogue ROBUSCHI d’une pompe centrifuge à roue fermé de série R-RN. (13-04-
2015)
Catalogue d’installation de raffinage en continu Westfalia OER 3…T (14-04-2015)
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